throwback to hogwarts (mars 1908)

“throwback to hogwarts”

Si au début de ta scolarité la bibliothèque de Poudlard t’a servi de refuge, aujourd’hui, c’était plus la salle de ton club qui te sers de refuge, enfin dans une certaine mesure. Il t’arrive souvent de quitter ce refuge pour en chercher un autre à cause d’une dispute entre toi et un autre membre du club. Il faut dire que le fait que le club perdure dans la durée semble tenir du miracle et tu entends souvent des mauvaises langues murmurer qu’il y a quelque chose de louche autour de la CIA. Il faut dire qu’après une année de relative ouverture, le groupe s’est refermé peu à peu sur lui et vous n’acceptez plus vraiment de nouveaux membres. C’est complet, nous avons toutes les spécialités dont on a besoin, dégagez le chemin, merci. C’est un peu la phrase lancée quand quelqu’un ose tenter de vous rejoindre à présent. A côtés de ça, tes disputes avec l’autre fondateur du club sont tellement connues dans tout Poudlard que ce n’est guère étonnant que les rumeurs circulent sur la manière dont le club peut tenir. En réalité, tu ne sais pas vraiment comment tout fonctionne, tu sais juste que vous êtes tous doués dans ce que vous faites et qu’en vous entraidant vous avancez plus vite alors tu ne te poses pas vraiment plus de questions. En dehors des cours, des heures passées à la bibliothèque pour faire tes devoirs et du temps passés dehors pour le sport, tu t’enfermes ici dans cette salle dédiée à votre club. Tu as ta propre table pour travailler sur tes idées, tes miroirs et le transfert mais surtout t’entrainer à graver les runes. C’est loin d’être un truc facile pour toi, tu n’as pas la main pour les tracer facilement, sûrement parce que tu veux faire trop rapidement les choses sans réellement t’appliquer. Alors, tu as décidé de te faire une session d’entrainement sur un miroir déjà raté, trop abimé à présent pour être réellement utile si ce n’est pas à te servir pour graver des runes.

Tu avais prévu de passer beaucoup plus de temps à t’entrainer sur ton traçage de runes mais tu as dû abandonner au bout d’une dizaine de minutes. Ta baguette ripant sur le miroir, tu t’es blessée à la main et maugrée contre ton incapacité à faire attention. Prenant un vieux chiffon qui traines, tu te bandes la main avant de parcourir le château à la recherche de la seule personne qui peut réellement t’aider dans ce cas-là : Asteri Black. Tu aurais pu te rendre à l’infirmerie mais tu n’aimes pas voir le regard de l’infirmière sur toi, qui te demande ce que tu as encore fait, tu sens qu’elle désapprouve ton club alors tu préfères te tourner vers votre médicomage attitré. En chemin, tu tombes sur Nick Quasi-Sans-Tête, le fantôme des Gryffondor, la maison de ton ami et surtout un fantôme plus que serviable qui se propose de t’amener ton jumeau de cœur directement à la salle de votre club. Demi-tour droite, tu retournes dans la pièce et attends que le preux chevalier franchisse la porte en rangeant le bordel que tu as laissé sur place. L’organisation n’a jamais été ton truc, trop habitué à ce que tes aînées passent derrière toi si tu laisses trainer des choses alors, tu ramasses doucement les choses en attendant qu’Asteri arrive.

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“throwback to hogwarts (mars 1908).” & La salle commune de Gryffondor était ce qui ressemblait le plus à un refuge, haute perchée dans les nuages, elle lui inspirait calme et prospérité. Un endroit à l'accès restreint, dans un si vaste château il était difficile de se cacher pour une âme timide. Asteri pris place dans un des fauteuils rouges posés près du feu de bois crépitant, celui-ci moulant les formes de son corps sous son poids, il appréciait tout particulièrement la chaleur. Si le printemps s'annonçait, le vent ne cessait pas pour autant de souffler au dehors. Les quelques passages d'autres élèves à travers la pièce lui rappelaient que la vie continuait, d'une façon subtile qui lui permettait de ne pas se perdre au fil des pages jaunies qui se tournaient machinalement devant ses yeux fatigués. Cette fois-ci, il ne s'agissait pas d'assouvir sa curiosité grandissante pour la médicomagie, mais plutôt de rattraper un certain retard accumulé dans ses cours de sixième année. Sa plume semblait presque avoir du mal à écrire sur le parchemin, mais il persistait. C'était peut-être cette facette de sa personnalité qui voulait paraître bon élève qui lui avait permis de se lier d'amitié avec quelques Serdaigles. Des amitiés qui, de fil en aiguille, l'avait conduit à rejoindre un groupe à la réputation houleuse, mais qu'il portait néanmoins dans son cœur. Si les rumeurs à propos de la CIA n'étaient pas toujours des plus joyeuses, il était toujours heureux de passer du temps avec ses membres et de pouvoir avancer dans ses débuts médicaux.
D'un coup de baguette, il fit virevolter une pomme jusqu'à lui, qui lui parut particulièrement froide quand elle tomba dans ses mains. Sans plus y prêter attention, il la croqua à pleine dents, jusqu'à ce que le fantôme de sa maison le tire de ses rêveries. Armé de son plus beau sourire, il était partant pour une petite discussion, après tout c'était toujours plus intéressant que l'arithmancie, pour laquelle il n'était d'ailleurs pas très doué. Ce fut sans compter que Nick lui apporta encore meilleure distraction: Léo vous cherche, Monsieur Black. D'un nouveau coup de baguette, il s'empressa rapidement de fermer les vieux bouquins, de rouler les parchemins et de remballer le tout. Il faut croire qu'on remettra ça à plus tard, alors. Quel dommage...

Parcourant les couloirs de l'école d'un pas plutôt décidé et convaincant, il imaginait déjà toutes sortes de raisons à cette demande, pour du moins particulière pour son imprévisibilité. Une réunion du club? Il n'avait pas été mis au courant, ou alors ça lui avait échappé de l'esprit, ce qui était plutôt chose rare, lui qui mettait un point d'honneur à l'exercice de sa mémoire. Souvent, un rassemblement précipité pouvait annoncer de mauvaises choses. Non, il ne devait pas penser à cette éventualité sans en être certain, l'impact néfaste sur le moral pouvait être trop important. Si Mars ne rimait pas forcément avec une température à se balader en t-shirt, ça devait rester une belle journée. Peut-être quelqu'un venait d'aboutir à un résultat extraordinaire dans ses recherches ou ses occupations; l'enthousiasme que pouvait procurer cette idée le poussa à accélérer le pas encore un peu plus. Il se retrouva rapidement devant la porte de la salle du CIA et, toujours dans l'optique d'une quelconque célébration, il la poussa avec entrain et sans la moindre once d'hésitation. L'adrénaline redescendit un peu lorsqu'il aperçut Léocadie, seule, rangeant quelques affaires autour d'elle. Cette scène lui fit tout de même esquisser un sourire, ce n'était pas son truc, le perfectionnisme, à son contraire. Il se rapprocha de quelques pas, annonçant gaiement sa présence. « Que me vaut ce plaisir, Léo? » Doucement, il se rangea à ses cotés pour l'aider à ramasser. Au fond, peu importait le motif, il n'avait plus ce vieux parchemin à moitié rempli sur ses genoux, et il la remerciait sincèrement.

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“throwback to hogwarts”

Ranger n’a jamais été ton point fort, tu as toujours détesté ça et ton bureau est sûrement le plus bordélique de la pièce mais bon, tu fais avec. Puis, si un bureau en foutoir total est le signe d’un esprit à tendance bordélique, tu préfères un tel bureau qu’un bureau vide, signe d’un esprit vide. Pourtant, tu essaie vraiment d’organiser les choses, de faire des piles, il t’arrive même certain jour, la motivation pour faire du tri naissant de la nécessité de retrouver un papier important de bien faire les choses. Le problème étant que deux jours plus tard, le bazar est de retour sur le bureau et tu attends de nouveau d’avoir besoin de ce bout fameux bout de parchemin pour enfin tirer à nouveau ton bureau. Cela étant puisque tu n’as rien d’autres à faire et que tu ne vas décemment pas attendre gentiment sur ta chaise à te tourner les pouces l’arrivée d’Asteri, tu fais du tri et tente de faire des piles en jurant tout bas quand la douleur à ta main devient plus importante. Semblerait que tu ne puisses déplacer qu’un livre pour éviter la douleur et tu déteste être handicapée de la sorte. Certaines mauvaises langues t’informeraient sûrement qu’un simple sortilège de rangement ferait l’affaire, le problème c’est que le fameux sortilège provoquerait sûrement une tempête dans la pièce désorganisant encore plus ton bureau mais aussi celui de tes camarades. La dernière fois que tu as tenté une pareille chose, et ce fut l’unique fois où tu tentas un tel sortilège dans la pièce, tu as bien cru que tu allais y passer vu les regards que t’ont adressé la totalité des membres du club. Cela étant, contrairement à d’autres personnes qui n’admettes jamais leurs torts, tu avais bien conscience que tu avais commis une énorme faute et tu avais donc entrepris d’aider tous tes camarades de manière purement moldu avant de te pencher sur ton propre bureau. Tu avais même déposé la semaine suivante des paniers pleins de douceurs selon les goûts de chacun pour te faire pardonner auprès de chacun des membres du club ce qui t’avais fait perdre du temps et beaucoup de gallions aussi. Cela étant, c’était le minimum pour te faire pardonner et cela avait fonctionné.

Concentrer sur les dates de retour des livres de la bibliothèque, tu ne fais pas attention au bruit de la porte qui s’ouvre et lâche un cri de surprise en entendant la question d’Asteri. Heureusement, le livre posé sur la table ne tombe pas au sol et ne s’abîme dans le geste de recul sinon tu aurais été bonne une fois de plus pour le placer au milieu de la pile et fuir la bibliothèque avant de recevoir un énième laïus sur l’art de prendre soin des ouvrages appartenant à l’école. Comme si c’était de ta faute si les livres tombée quelques fois et que cela abimé la couverture, franchement, tu ne déchirais pas les pages, ne renversait pas de boisson dessus et le seul reproche qui pouvait t’être fait c’était d’accélérer un tout petit peu l’usure des ouvrages. « Asteri ! Désolé, je me suis un peu perdue dans mes pensées et je ne t’ai pas entendu arrivé. Comment vas-tu ? » Sourire aux lèvres, tu observes le garçon se ranger à côté de toi et t’aider un peu avec le rangement. De tous les membres du club, Asteri est sûrement celui dont tu es la plus proche, vos points en communs t’ont poussé à le recruter même s’il n’était pas à Serdaigle, apporter de la diversité dans le club, cela avait été ton argument. Puis il s’agissait d’un club de l’école et non pas un club de maison, officiellement vous ne pouviez pas le réserver seulement aux Serdaigles, officieusement vous aviez déjà commencé à n’accepter que des Serdaigles pour ensuite littéralement fermé le club. Retirant doucement ton bandage temporaire et tâché de sang, tu tends la main à ton ami pour lui montrer la raison qui t’a poussé à faire appel à lui. « J’ai essayé de m’entrainer au traçage de runes avec ma baguette sur les miroirs et… Au lieu de graver le miroir, j’ai entrepris de me couper la main en ripant sur la surface vitrée… Comme mon dernier passage à l’infirmerie date de moins d’un mois, j’ai préféré faire appel à toi et non à l’infirmière, elle a tendance à poser un peu trop de questions et à me juger pour mon propre bien. Puis, j’estime que tu es beaucoup plus compétent qu’elle alors qu’elle possède des diplômes que tu n’as pas encore. » Sourire sarcastiques aux lèvres, tu te pose sur un tabouret en posant ta main sur un espace libre de ton bureau afin d’éviter de mettre du sang partout pour laisser Asteri observer la coupure. Puisque tu n’es pas le genre de personne à faire les choses à moitié ou même ne pas voir les choses en grand, la coupure est assez moche, loin d’être propre et net mais au moins peu profonde enfin de ce que tu peux déduire de la douleur que tu ressens.

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@Asteri Black

“throwback to hogwarts (mars 1908).” & Le souvenir de leur première discussion reste encore net dans la mémoire d'Asteri, bien que quelques années déjà s'étaient écoulées depuis ce jour. Pourtant, quand il y pense, c'est presque comme s'il vivait le moment une seconde fois. Rien de bien exceptionnel, il aura suffit d'une simple distraction pendant un cours, amenant ainsi l'aigle et le lion à faire plus ample connaissance. En fait, en y repensant bien, il ne s'en rappelle pas tant que ça. Ce qui est certain, c'est que les deux sont rapidement devenus un binôme plutôt doué dans certains de leurs cours partagés, jusqu'à devenir officiellement des amis, incitant alors Léocadie à inviter Asteri dans leur club de savants fous. Il en avait été plus que ravi, avait accepté l'offre sans aucune once d'hésitation - ou presque - heureux d'apporter un peu de rouge dans cette foule de bleu. Ainsi il avait agrandit son cercle de connaissances, lui qui a plutôt cette fâcheuse tendance à se replier dans sa solitude éternelle. D'une certaine façon, la jeune McGonagall a contribué à rendre ses années d'études à Poudlard plus conviviales et enthousiastes. Néanmoins, Asteri est toujours surpris de voir que malgré leur nombreuses ressemblances, il doive faire preuve d'un effort exceptionnel pour tolérer le bordel que la jeune femme peut engendrer dans leur salle de réunion - et de travail. Bien qu'il apprécie tout particulièrement les excuses en forme de bonbons posés discrètement sur les bureaux tantôt rangés. Aussi, il ne fut pas étonné d'observer l'état de la salle à peu près arrangée à son arrivée. Impossible de retenir ce sourire qui étire ses lèvres finement et ne peut que réprimer un doux rire quand Léocadie sursaute à ses propos. Il jette alors un regard furtif, mais plus attentif, autour de lui; remarque enfin les habituels livres de runes et le matériel associé près de son espace dédié. « Asteri ! Désolé, je me suis un peu perdue dans mes pensées et je ne t’ai pas entendu arrivé. Comment vas-tu ? » Son sourire s'élargit alors qu'il l'aide lentement à ranger ses affaires. Gestes précis et délicats, satisfaction procurée à son côté perfectionniste. Elle lui tend alors sa main, préalablement enroulée dans un bandage de fortune, qu'elle déroule bien rapidement. De la même vitesse, les mots sortent de sa bouche en un flot d'explications. Il l'écoute d'une oreille attentive, continuant pendant quelques secondes à ranger passivement les objets empilés devant lui. Petit rictus qui s'échappe lorsqu'il entend la pointe d'ironie dans sa voix. Certes il avait appris à développer des talents qu'on pourrait jugés précoces dans le domaine de la médicomagie, intérêt qui rythme désormais son quotidien, mais il n'irait pas jusqu'à avouer qu'il est plus doué que la bonne femme de l'infirmerie. Même si parfois elle manque un peu d'empathie envers les élèves maladroits qui tombent de leur balai... Et puis, pour avoir assisté à de nombreux désastres et échecs au sein de la CIA, il comprend tout à fait la situation. Quand lui se blesse pour un sortilège raté, il préfère également se débrouiller par lui-même. Il se penche alors pour observer la plaie de plus près, soulevant délicatement sa paume pour éviter de provoquer plus de mal. « Je vais bien, merci. Et toi, mise à part... ça? » Il l'abandonne alors à son bureau, débarassé pour l'occasion - il serait triste de rendre ses travaux illisibles par quelques tâches de sang - afin d'aller chercher la trousse qu'il a constitué jusqu'ici. Oui, il a du voler quelques affaires à l'infirmerie pour constituer ce kit de survie. Pour la bonne cause, non? Enfin, elle sert peut-être réellement. Il en sort un flacon et un tube de pâte, suivit d'un réel bandage digne de ce nom. « Je vais m'occuper de ça sans trop de difficultés. Essaye juste de ne pas trop bouger, s'il te plaît. » Le flacon est le premier à être utilisé, son contenu violet doucement versé sur la plaie, afin de nettoyer le tout. Il le sait, pour en avoir fait usage plus d'une dizaine de fois, ce n'est pas très agréable. Il laisse le temps s'écouler quelques secondes, observant cette légère fumée qui s'élève de sa paume ouverte - ressentant presque le sentiment de brûlure qui accompagne la mixture désinfectante. Non négligeable si on ne veut pas avoir à faire à pire traitement d'ici quelques jours. Il prend le temps d'observer le visage de son amie, s'enquiert de la certitude qu'il peut continuer les soins sans trop la faire souffrir. Il applique ensuite généreusement cette pâte orangée, avant d'emballer le tout dans un bandage serré. Constatant le flacon presque vide désormais, il note dans un coin de son esprit qu'il devra passer commande auprès de Cormac. Il repose la main de Léocadie sur le bureau en bois d'un geste attentionné, avant de changer son visage sérieux pour un nouveau sourire décontracté. « Je pense que d'ici une semaine tu pourras retirer le bandage. Et sinon, comment se passe l'évolution pour les runes? Par hasard tu n'aurais pas des histoires amusantes à me raconter? J'ai tout mon temps à perdre aujourd'hui et tu sais que je n'écoutes pas souvent les rumeurs qui circulent. Je devrais, peut-être... » Léger rictus alors qu'il entreprend de ranger sa trousse, pour la pousser sur un coin du bureau. D'une main habile, il retourne la chaise sur laquelle il était pour se mettre à califourchon dessus, attablé, prêt à écouter son amie.

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@léocadie mcgonagall

“throwback to hogwarts”

Asteri a toujours été plus doué que toi pour le rangement, enfin, ce n’est pas trop compliquée non plus puisque le monde entier semble plus doué que toi avec cette compétence. Tu as cette tendance facile à être désorganisée mais à toujours t’y retrouver dans ton bazar ce qui est une qualité rare et inestimable selon toi. Bien sûr, tu as appris à éviter de trop étaler ton bazar pour ne pas agacer les autres autour de toi car tu as bien compris depuis le temps que cela allait te ruiner si tu ne t’adaptais pas. Tu souris à Asteri quand il délaisse le rangement de ton bureau avant de s’intéresser à ta main et ton flot de parole. Tu l’observes s’éloigner de toi pour aller chercher sa trousse de premiers secours, acquise par larcin auprès de l’infirmerie officielle de Poudlard où normalement tu aurais dû te rendre comme tous les élèves du collège. Sauf que tu n’as jamais accroché avec l’infirmière, ses commentaires, son regard sur toi, tu préfères de loin faire confiance à ton ami qu’à une femme coincée dans un rôle d’un autre temps. Il faut dire que tes relations avec les adultes généralement inscrit dans le cadre de la société sorcière pose problème, le sang des amazones McGonagall ayant tendance à te pousser à vouloir sortir du cadre et t’opposer à ces figures. Or, l’infirmière ne peut pas vraiment nuire à ton avenir puisqu’elle n’est pas une de tes professeurs alors tu ne régules pas vraiment ton insolence comme tu peux le faire avec certains professeurs. Tu n’es pas réellement suicidaire malgré ce que certains peuvent penser alors que tu t’adaptes assez bien même si parfois la fougue de la jeunesse te fait déraper avec des mots qui franchissent tes lèvres sans que tu puisses les filtrer. « Cela va assez bien… Juste un peu stressée par les professeurs et leur manie de ne parler que des ASPIC et de leur importance pour notre avenir. Franchement, c’est agaçant… » Tu râles comme à ton habitude mais tu sens que plus en plus la pression de ces examens qui approchent alors que tu ne passeras ses fichues ASPIC que l’année suivante. Pourtant, tes résultats sont décevants, surtout en runes ce qui t’agace, tu n’arrives pas à tracer correctement les formes des runes et encore moins comprendre toute la subtilité de celle-ci.

Ecoutant les paroles de ton ami, tu hoches doucement la tête et grimaces en voyant le flacon qu’il sort de sa trousse. Pour avoir déjà eu à faire à ce genre de produit, tu connais la douleur de la brûlure et tu sais que cela ne va pas être un moment agréable. Tu te prépares mentalement à la sensation à venir mais ne peut pas t’empêcher de lâcher un grognement et grimacer quand la douleur se faire sentir sur ta paume de main. Tu te contrôles pourtant pour éviter d’enlever ta main malgré la douleur et empêcher Asteri de te soigner correctement ce qui te serait préjudiciable sur le long terme. Attentive, tu l’observes ensuite étaler la pâte orange et te faire un véritable bandage, digne du grand médicomage qu’il deviendra, tu n’en doutes pas. Tu aimes l’observer ainsi le lion quand il soigne les autres, concentrer sur son travail pour soigner les autres et tu ne peux pas t’empêcher de le trouver beau ainsi. Beau comme tu trouves ton frère beau quand il n’est pas malade et qu’il te sourit, viens t’embêter car malgré les hormones en ébullition dans ton corps, tu ne ressens pas d’attirance pour le garçon. Tu as toujours considéré le garçon comme un frère et quand des filles font des remarques sur lui, tu as le même haut de cœur que quand elle vante les mérites de monsieur l’aristocrate même si les raisons divergent. Pour Asteri c’est que tu ne veux pas l’imaginer avec une fille, l’image te dégoûte comme pour ton frère tandis que dans le cas de Camille, c’est plus l’idée même que des filles puissent vouloir s’enchainer à un arriéré dans son genre qui te donne la nausée. « Merci beaucoup, Asteri ! » Tu souris franchement à ton ami et bouge un peu ta main pour voir comment est ta mobilité avec le nouveau bandage bien serré. Tu as bien noté la manière dont le garçon a fait le bandage afin de t’assurer de pouvoir en refaire si le besoin venait à se faire sentir même si un bon sortilège d’imperméabilité devrait pouvoir t’aider à éviter de salir le dit bandage.

Ton sourcil gauche se lève quand tu entends le rouge et or te posait des questions et tu t’installes en tailleur sur la chaise avec un fin sourire ironique. A ton arrivée à Poudlard, tu ne te souciais pas trop des rumeurs mais tu as appris à laisser trainer tes oreilles en te rendant compte que tu commençais à être au cœur de ces rumeurs. Tu préfères savoir ce qu’on dit sur toi non pas que tu en tiens comptes pour ta vie mais tu n’aimes pas trop apprendre au dernier moment ce que les gens peuvent raconter sur toi alors tu gardes les oreilles ouvertes pour ne pas être prise au dépourvus. « Cela n’avance pas beaucoup… J’ai l’impression de perdre mon temps dans cette matière mais j’ai l’impression que c’est une piste importante pour mes miroirs alors je m’acharne puis je ne vais pas offrir le plaisir à monsieur l’aristocrate de se vanter de mon abandon dans son domaine de spécialité ! » Cette fierté coulant dans tes veines, ton orgueil qui te pousse à refuser de céder le pas à un homme alors que tu es une femme, ta volonté de prouver que tu es leur égale te causera sûrement du tort à l’avenir mais tu ne comptes pas lâcher le morceau. Puis, tu dois bien avouer que céder face à Camille t’est encore plus insupportable que céder face à un autre homme tout simplement parce que vous êtes devenu des rivaux depuis vos premiers jours à Poudlard. « Peut-être que tu devrais mais je ne pense pas que tu y perdes au change pour les rumeurs… Sinon, dans les histoires amusantes, je pense que Dubois devrait se méfier de ses boissons et repas à l’avenir semblerait que ses exploits sur le terrain le rendent désirable pour la moitié de Poudlard… A croire que les filles ne comprennent pas que se prendre des cognards sur le terrain endommagé sérieusement le cerveau du pauvre garçon qui déjà n’est pas bien pourvus à ce niveau-là à mon humble avis. Plus sérieusement, cela dépend le genre d’amusement que tu veux, en réserve et sur qui. J’ai eu une altercation dernièrement avec une septième année à propos du Français justement ou alors je peux te raconter les déboires d’un camarade avec Mimi Geignarde si tu préfères à moins que tu veuilles quelque chose concernant plutôt les Gryffondor ? » Sourire aux lèvres, tu attends le verdict de ton ami pour te lancer dans ton récit, tu as pas mal d’histoire en réserve mais tu évites certains sujets. Par exemple, tu sais parfaitement qu’à l’instar de plusieurs de tes camarades Asteri ne risque pas d’apprécier la manière dont tu as pu faire un exposé détaillé à un Poufsouffle timide pour qu’il puisse séduire une belle Serpentard et montrer ses talents au lit. Si tu es libérée sur le sujet ce n’est pas le cas de tous alors tu préfères t’en tenir aux rumeurs qui ne mettrons pas mal à l’aise ton ami.

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@Asteri Black

Assis à califourchon sur sa chaise, là en face de son amie, il fixe tendrement son regard dans le sien alors qu’il l’écoute parler, un léger sourire aux lèvres. Léocadie avait rapidement compté parmi les personnes les plus chères de son entourage – particulièrement après l’avoir intégré de bon cœur au cercle privé de la CIA, malgré ses couleurs, juste après quelques mots échangés lors d’un cours en commun en première année. Il y a tant d’années déjà, et le temps passait tellement vite. En réalité, elle était bien plus que cela même, désormais. Presque une sœur, alors qu’Alcyone dérivait lentement vers des idées qu’il n’appréciait pas, qui le répugnait au plus haut point. Des différents qui creusaient de plus en plus un gouffre impossible à franchir entre les deux Black, emportant avec lui une partie de lui-même, le forçant à se réfugier du côté de la McGonagall et de son soutien infaillible. Il oubliait ses tourments en se perdant dans les livres de médicomagie, dans les essais désastreux, puis en soignant les quelques blessures du groupe, ou simplement en se baladant à ses côtés dans les couloirs tortueux du château. Toujours de bonne foi, toujours avec la bienveillance volée à son père. Il trouvait cela particulièrement apaisant. Léocadie savait être présente pour lui, alors il se devait d’être à son tour présent pour elle – et s’occuper des effets indésirables de sa maladresse, comme soigner sa main. Et si la fin des belles années de Poudlard approchaient dangereusement, Asteri ne désirait qu’une chose : garder ce lien si précieux à jamais, ne jamais le voir s’éteindre. « Cela va assez bien… Juste un peu stressée par les professeurs et leur manie de ne parler que des ASPIC et de leur importance pour notre avenir. Franchement, c’est agaçant… » Il l’observe s’agacer, ressentant toute cette tension retenue au sujet des examens finaux de l’an prochain. Asteri ayant ce penchant plutôt discret et timide, se renfermant dans la solitude des livres, il avait plutôt de bonnes notes. À l’exception de certaines matières, comme les runes également. Cela ne l’intéressait de toute évidence pas plus que l’arithmancie, et quand le cœur n’y est pas, il est inutile de forcer la chose. Mais, tout comme son amie, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter également, quand bien même la route qu’il prendrait en quittant Poudlard lui semblait déjà toute tracée. La médicomagie, sans aucune surprises, passion dont le feu ardent brûlait déjà au fond de lui. « Pour les runes, je ne peux pas t’aider – je pense être encore plus misérable que toi… Mais pour le reste, au besoin, tu sais que ma porte est grande ouverte. Nous pourrions étudier ensemble, un de ces jours. » Un petit rire s’échappe de ses lèvres, moqueur envers lui-même. Il n’avait d’ailleurs aucune envie de retourner à la salle commune des Gryffondor pour reprendre son étude, mais plutôt rester et profiter de l’instant à deux. Profiter de la salle de réunion vide de ses membres, au silence presque troublant – les oreilles tant habituées aux jurons lorsqu’une invention rate, ou qu’une concoction vient embrasser le sol. Ou alors aux disputes récurrentes entre Léocadie et Camille, celles qui arrachent toujours un soupir au jeune sorcier avant de prendre la défense de cette dernière. D’ailleurs, il n’est nullement étonné que la conversation dérive lentement vers celui-ci, sourit même de plus belle en l’écoutant avec la plus grande des attentions. « Cela n’avance pas beaucoup… J’ai l’impression de perdre mon temps dans cette matière mais j’ai l’impression que c’est une piste importante pour mes miroirs alors je m’acharne puis je ne vais pas offrir le plaisir à monsieur l’aristocrate de se vanter de mon abandon dans son domaine de spécialité ! » Asteri était persuadé que derrière leurs masques, il y avait quelque chose de bien différent qui se cachait. Autant, il n’y connaissait absolument rien dans le domaine, autant cela lui paraissait comme une évidence. Il arque un sourcil, analysant la façon dont la McGonagall parle de l’autre Dubois. Ne dit-on pas qu’entre amour et haine, il n’y a qu’un pas ? « Peut-être que tu devrais mais je ne pense pas que tu y perdes au change pour les rumeurs… Sinon, dans les histoires amusantes, je pense que Dubois devrait se méfier de ses boissons et repas à l’avenir semblerait que ses exploits sur le terrain le rendent désirable pour la moitié de Poudlard… A croire que les filles ne comprennent pas que se prendre des cognards sur le terrain endommage sérieusement le cerveau du pauvre garçon qui déjà n’est pas bien pourvus à ce niveau-là à mon humble avis. Plus sérieusement, cela dépend le genre d’amusement que tu veux, en réserve et sur qui. J’ai eu une altercation dernièrement avec une septième année à propos du Français justement ou alors je peux te raconter les déboires d’un camarade avec Mimi Geignarde si tu préfères à moins que tu veuilles quelque chose concernant plutôt les Gryffondor ? » À nouveau, il se prend à rire doucement. Les rumeurs, ce n’était qu’un prétexte, et connaissant si bien son amie, il savait d’avance qu’elle se lancerait volontiers à lui raconter les derniers ragots. Tendre l’oreille à longueur de journée, très peu pour lui. Il courbe l’échine, pour se pencher un peu plus près de son visage, comme pour écouter plus attentivement. « Dis-moi, Léo, tu ne serais pas jalouse par hasard ? » Il l’a murmuré, comme si cela inciterait la jeune femme à se confier. Malgré les années passées à se côtoyer sans arrêt, les ébats amoureux restaient encore des sujets non-abordés – comme si au fond, ils étaient restés des petits enfants. Tout comme, si l’on oubliait l’espace d’un instant les tensions entre Asteri et Alcyone, les véritables frères et sœurs n’en avaient jamais fait mention également, aussi loin qu’il puisse s’en rappeler. Mais tout le monde grandi, au bout d’un certain temps. « Raconte-moi cette histoire avec la septième – je suis curieux. Je dois aller lui botter les fesses de jouer avec le futur amant de ma meilleure amie ? » lance-t-il avec un clin d’œil enjoué, attendant impatiemment sa réaction, jouant avec le feu.

@léocadie mcgonagall