Aἰὲν ἀριστεύειν (Léo)

5 février 1891. naissance sur l'île de Skye. septembre 1902. première rentrée à Poudlard, répartition à Serdaigle après sept minutes sous le choixpeau qui hésitait avec Serpentard. avril 1904. création du Club des Inventeurs Amicaux plus souvent nommé la CIA. septembre 1906. cinquième rentrée à Poudlard en tant que préfète des Serdaigle. février 1911. achèvement du processus pour être animagus, recensement de sa forme auprès du ministère. juillet 1909. dépôt du premier brevet sous le pseudonymes de Léo Pucey, patronyme de son défunt père afin de protéger l'idée des miroirs à double-sens en cours d'élaboration, le brevet concerne la rune Raidho associé au sortilèges de transfert. D'autres suivent rapidement notamment sur des associations de runes mêlée au sortilèges de transfert comme Raidho et Kenaz gravé sur le miroir. Sur chacun de ses brevets, le nom de Camille Dubois y est inscrit en tant qu'associé recevant une part de l'argent pour contribution sur l'usage des runes. mai 1910. dépôt d'une recette recette de potion visant à rendre les miroirs inaltérable, variante de la solution de force, il s'agit de rendre les miroirs plus résistants que la moyenne. ils ne sont pas incassable ou sujet au vieillissement, celui-ci prends juste plus de temps, mais les rayures dû à une utilisation prolongée notamment passage dans la poche sont grandement diminué. la potion tends à colorer les miroirs en bleu, mauve ou vert pour une raison inconnu encore à ce jour. juin 1912. succès officiel dans la création de la première paire de miroirs à double-sens et début de création de miroirs similaires grâce à des commandes, commercialisation en douceur, le processus étant assez long et la communication se faisant du bouche à l'oreille essentiellement.janvier 1913. dépôt d'un brevet sur un futur réseau de miroir à double-sens afin de protéger la création initial en s'assurant que personne ne viennent à reprendre l'idée mais en l'étendant pendant les recherches de Léocadie. avril 1914. époque actuelle.

buse
Métamorphose Optimal
Sortilèges Effort Exceptionnel
Potions Effort Exceptionnel
Histoire de la Magie Piètre
Défense contre les Forces du Mal Acceptable
Astronomie Désolant
Botanique Acceptable
Etudes des runes Effort Exceptionnel
Soins aux créatures Magiques Effort Exceptionnel

aspic
Métamorphose Optimal
Sortilèges Acceptable
Potions Effort Exceptionnel
Etudes des runes Acceptable
Soins aux créatures Magiques Effort Exceptionnel

Enfance. Native de l’Ile de Skye, tu es un pur produit écossais, ton accent que tu ne dissimules pas te trahis, ta tendance aussi à ignorer la douleur ou ne jamais avoir froid. Tu te fiches bien d’ailleurs qu’il pleuve et vente, tu sors quand tu en as envie sans te soucier de la météo. Tu tombes rarement malade et quand c’est le cas, tu te retrouves clouer au lit à râler comme pas deux de ne rien pouvoir faire, tu en deviens invivable, ce n’est arrivé que deux fois depuis ta naissance et toutes les McGonagall se souviennent encore très fortement de ces deux moments. Ta famille t’a apprise à être tolérante, à non seulement respecter les humains, qu’ils soient sorciers ou non, mais aussi les créatures, à les voir comme un égal communiquant simplement différemment. Enfin, si dans ton enfance, tu as été un vrai garçon manqué à explorer le monde sans te soucier des conséquences, tu as fini par t’assagir en grandissant et tes explorations reposent beaucoup plus à présent sur des livres et tes recherches que sur le fait de parcourir le monde quitte à te brûler les ailes ou avec le feu de la cheminée.

Poudlard. Le choixpeau magique, sa chanson t’a interpellée et tu as regardé autour de toi, observant les quatre longues tables en te demandant bien laquelle finirait par t’accueillir. Tu savais que ta cousine avait été chez les Gryffondor, les couleurs rouges et ors brillaient dans tes yeux alors que tu fixais leur table. Tu ne savais pas vraiment où tu finirais même si ta mère jurait que tu avais l’hyperactivité d’une Gryffondor sans l’ombre d’un doute. Sauf que tu ne bouger pas autant pour le plaisir de bouger, non, tu bouger pour découvrir le monde, observer les fourmis dans l’herbe, les étendus d’eau en essayant de percer leurs mystères. Alors oui, il t’arrivait de courir souvent dans l’île de Skye, tentant de gravir les monts escarpés de l’île simplement pour mieux percer les mystères de ton île parce que les livres ne te suffisait pas forcément. Cependant cette tendance allait décroitre avec le temps, le choixpeau l’avait pressentie a juste titre, il n’avait absolument pas envisagé Gryffondor et encore moins Poufsouffle. Tu n’avais jamais eu un goût acharné du travail en toute circonstances, non, si tu n’aimais pas quelque chose, que tu échouais trop souvent, tu préférais abandonner et te consacrer à ce qui te plaisait réellement pour progresser. Elevée parmi des femmes fortes, de vrais modèles à suivre pour tes yeux d’enfants, tu voulais faire tes preuves, surtout auprès des hommes, prouver qu’une femme pouvait en faire autant qu’eux, qu’elles méritaient l’égalité. Face à cela, il y avait toujours cette curiosité dévorante, celle d’en savoir le plus possible sur la magie et inventer des choses. Le choixpeau a longtemps hésité, pendant près de sept minutes, tu es restée sur ce tabouret, tendue à l’idée qu’il n’arrive pas à trancher. Tu ne voyais rien mais tu sentais les regards sur toi, ton cœur battait la chamade et tu te souvenais de ce que ta cousine t’avait raconté sur sa propre répartition. Mentalement, tu prias pour qu’il finisse par se décider et rapidement, tu voulais faire tes preuves, être reconnus pour tes mérites mais pas faire l’objet de rumeurs stupides dès ton premier jour. Tu n’as jamais su si cette prière à fais basculer la balance mais le choixpeau a fini par crier Serdaigle quelques secondes plus tard et tu t’es ruée vers ta nouvelle maison avec un grand sourire.

Uagadou. Que ce soit à tes BUSE ou à tes ASPIC, tu as obtenu un optimal en Métamorphose, majorant cette matière sans trop de difficulté. Aux yeux de beaucoup, tu as un don dans cette matière, c’est inné chez toi comme chez les McGonagall de réussir en métamorphose, la vérité étant ailleurs, tu as beaucoup travaillé cette matière, plus que les autres même. Enfant, tu t’es toujours passionné pour tout ce qui était scientifique, comprendre les choses et la métamorphose comme les potions ont toujours eu ce côté plus nébuleux que les autres matières, t’attirant, te poussant à donner le meilleur de toi-même. Au contraire, tu as toujours été une catastrophe ambulante pour l’astronomie n’arrêtant pas de confondre Neptune et Jupiter ou de voir les étoiles comme des trucs brillants dans le ciel, des trucs identiques brillant avec la même intensité et impossible à distinguer les uns des autres. L’Histoire de la Magie fut de même un véritable enfer où tu peines à obtenir la moyenne n’arrêtant pas de mélanger les dates, les gens et ce qu’ils avaient fait. Alors, quand tu dû faire tes choix de matière pour les ASPIC, tu n’eus aucune difficulté a opter pour la métamorphose, les potions, l’études des runes, les soins aux créatures magiques et enfin les sortilèges et enchantements.

Amazone. Féministe, tu as toujours eu un problème avec les hommes en règle générale, pas parce que tu t’estimes mieux qu’eux mais tout simplement parce que leur éducation les pousse à penser que ta place est à la maison. Tu ne supportes pas cette manière de penser, pour toi, les enfants, l’entretien de la maison est une tâche qui incombe aux deux parents, le père ayant tout autant un rôle à jouer qu’une mère. A tes yeux, une femme doit être l’égale d’un homme alors dès que les discussions avec tes pairs se dirigent vers la place de la femme dans la société, tu ressors le discours de ta cousine, les exemples nombreux que Minerva t’a enseignés. Cela ne plait pas le plus souvent, tu t’es mise à deux pas mal de camarades masculins à Poudlard d’ailleurs et cela a sûrement nuit à tes relations amoureuses. Cela étant ce n’est pas la seule raison qui t’a poussée à ne jamais réellement t’engager, à toujours saborder tes relations amoureuses, non ce sont tes insécurités et ton besoin de liberté qui ont toujours gêné ce point-là. Adepte des relations sans lendemains, tu ne sembles pas prête de te poser, peut-être par peur de voir l’homme que tu aimes disparaître comme de nombreux hommes qui ont aimé une McGonagall, peur de perdre ta sacro-sainte liberté aussi ou alors simplement parce que tu n’as pas encore rencontré le bon. En réalité, tu n’en sais rien parce que tu n’as jamais réellement cherché à décrypter tes sentiments, cérébrale tu préfères de loin t’interroger sur la manière dont fonctionne la magie plus particulièrement la métamorphose et inventer des choses. Les sentiments, ton propre cœur sont des étrangers sur lesquels tu ne veux pas t’appesantir, trop dangereux, trop incompréhensible, tu préfères occulter ce qui te dérange comme souvent.

Club d'Inventeurs Amicaux. Les érudits, ce petit groupe de Serdaigle que tu formes avec les autres est devenu en quelques sortes ton refuge, un lieu où tu peux inventer, créer sans être pointé du doigts. Tout a commencé durant ta deuxième année, hésitant sur les options à prendre, tu t’es tournée d’abord vers ta cousine Minerva puis ensuite vers les plus vieux de ta maison. Ta cousine t’avais permis d’éliminer la divination mais il restait encore les soins aux créatures magiques, l’études des runes, l’études des moldus ou l’arithmancie, les quatre te tentaient mais le directeur de ta maison t’avait conseillé de n’en prendre que deux, trois maximums. Tu avais donc décidé de te lancer à l’eau, aller interroger des plus vieux que toi au sein des Serdaigle et très vite, tu t’es retrouvé en binôme avec Camille pour enquiquiner les plus vieux, leur demander leurs choix et ce qu’ils en pensaient. Cela aurait pu s’arrêter là, si vous n’étiez pas tombé sur cette fille plongée dans divers croquis d’objets plus étranges les uns que les autres. Occupée, elle ne vous avait pas répondu, ignoré et ce n’est que quand Camille s’était saisi d’un croquis qu’elle avait réagis. Sa violence, son regard un peu fou vous avez tous les deux effrayé mais elle avait rapidement fait germé une idée dans ta petite tête et tu l’avais soumise à Camille directement avant de retourner voire la fille. Vous étiez tous les trois curieux, vous vouliez tous les trois inventer des choses alors pourquoi ne pas fonder un club pour s’entraider à ce sujet ? La décision prise, tu avais été voir le directeur de votre maison qui avait approuvé le projet et le petit club avait été créer, un lieu pour que tout ceux qui voulaient inventer des choses puissent se retrouver. Si dans les faits, le club était ouvert à tous et se retrouver uniquement un soir par semaine dans une salle du château, ce fut très rapidement un lieu de rencontres pour des Serdaigle cherchant à créer des innovations magiques. Un lieu de partage et d’entraide pour concevoir les grandes avancées de demain et un moyen d’obtenir de l’aide grâce aux spécialités de chacun. Loin de devenir un club officiel de Poudlard, les membres devinrent très rapidement un groupe d’amis soudés avec chacun sa spécialité et quand ils quittèrent tous l’école, le club ne perdura pas, la faute au manque d’intégration de nouveaux membres.

Cinq. L’année qui fut certainement ton année à Poudlard fut la cinquième année. Déjà car durant l’été, tu as reçu ce magnifique écusson marqué d’un flamboyant P, tu avais été nommé préfète de ta maison, une grande responsabilité à laquelle tu comptais faire honneur. Ensuite, parce que ce fut aussi le début de ton projet sur les moyens de communication magique. Plongée dans tes révisions, tu avais redécouvert la particularité du sortilège de transfert, métamorphose atypique qui permettait de transférer une caractéristique d’un objet sur un autre. Tu avais le pressentiment que cet échange de caractéristique relié les deux objets l’un à l’autre, un lien magique qui pouvait être amplifié pour permettre une communication. Tu avais entendu une de tes camarades un jour parler d’une manière de communiquer moldue via un téléfemme ou quelque chose dans ce genre-là. Toujours est-il que l’idée de pouvoir communiquer facilement, en se voyant comme si on était dans la même pièce au travers d’un objet t’avais immédiatement plu. Tu avais donc creusé la question à côté de tes recherches sur les animagus et la manière d’en devenir un ou du fonctionnement de certains objets existant déjà à Poudlard. C’est un matin en te regardant dans un miroir que tu avais eu l’idée d’utiliser cet objet, tes révisions t’ont ensuite donné une piste à creuser autour du transfert rester à voir quelles caractéristiques transférer d’un miroir sur l’autre. Une gravure te semblait plutôt une bonne idée pour créer le lien, ensuite il faudrait que tu voies pour l’amplifier et surtout faire en sorte qu’ils puissent réellement connecter les deux objets. Tu as noirci de nombreux parchemins durant ta cinquième année, remplis d’idées, de questions et d’hypothèses pour aider, plonger dans des tas de livres aussi en plus de rester attentive à tes devoirs de préfète. Aujourd’hui, quand tu regardes en arrière, tu n’as aucun doute, ta cinquième année fut l’année de tes débuts en tant que future inventrice de génie, créatrice des miroirs à double sens ! L’année où tu as enfin compris que tu voulais faire ça toute ta vie, chercher, inventer, créer et surtout l’année où tu as cessé de douter pour tenter les choses, échouer et réessayer afin de pouvoir briller. En sommes, ce fut l’année où tu t’es découverte et où tu as su prendre suffisament confiance en toi pour être prête à tous les sacrifices.

Sex & Runes Dernière année à Poudlard, tu travailles d’arraches pieds, tentes même déjà quelques expériences sur des miroirs que tu as achetés pour les lier mais tes sortilèges de transfert échouent à chaque fois. Tu as conscience que cela vient de l’absence réelle de caractéristique à changer, les miroirs que tu possèdes sont fait d’une pièce unique, un seul morceau impossible d’en transférer un bout sans briser la structure entière. Soupirant, tu penses à renoncer quand un dessin de Raidho se pose sur un des miroirs. Les sourcils froncés, tu lèves la tête et croise le regard de Camille un peu plus loin. Camille Dubois, celui qui t’as aidé à former le club, celui qui t’agace le plus aussi dans le groupe d’amis que vous formez à présent. Vous passez votre temps à vous disputer, vous mettre en compétition pour tout et n’importe quoi et beaucoup s’interrogent sur votre amitié. Il faut dire qu’en dehors de votre curiosité dévorante et votre envie de révolutionner le monde au travers d’inventions, tout vous oppose. Monsieur l’aristocrate comme tu le surnomme, a un complexe avec son sang qui aurait dû être pur, il a aussi des idées complétement stupides sur la place de la femme dans la société et surtout sur les moldus. Ces idées que tu trouves totalement dépassé t’insupportent tout comme ses remarques sur le fait que tu devrais sérieusement penser à te trouver un futur mari en plus de te plonger dans tes recherches. Pourtant, même si tu as très souvent, pour ne pas dire tout le temps envie de lui mettre ta main dans la figure, tu le respectes, tu sais qu’il doué dans ce qu’il fait et surtout sacrément bon pour ce qui touche aux runes. Alors prenant le morceau de parchemin, tu lèves un sourcil interrogateur vers ton camarade aigle pour obtenir une explication face à cette intrusion dans tes recherches. Son idée est loin d’être stupide, tu la tentes même avec lui pour t’assurer que le lien magique soit créer, ensuite il ne tiendra qu’à toi, des recherches en potion, puis encore en runes aussi pour finir par réussir à créer les deux premiers miroirs à double-sens. Loin d’être aussi habile que lui pour dessiner ou graver des runes, tu le laisses faire, peu convaincu du résultat et quand cela fonctionne, tu roules des yeux face à son arrogance. Une nouvelle dispute éclate, monsieur n’étant pas satisfait de tes remerciements, pire sous-entends que tu n’aurais jamais réussi sans lui, un homme, un vrai. Cette fois, loin d’en rester aux mots, tu finis par lui mettre une baffe ou plutôt tente de lui en mettre une car il arrêtes ta main, bloque ton poignet comme il le ferait d’un souaffle sur le terrain de Quidditch où il a pris ses aises de gardien. Tu grognes et la suite dérape, aucun de vous deux ne rejoint son lit dans la nuit, trop occupés à découvrir le corps de l’autre puis à prendre conscience de ce que vous avez fait. Vous vous fuyez jusqu’au retour à Londres, n’échanger plus un mot, tu sens son regard sur toi mais ne cherches pas à communiquer. Puis, il apparaît soudainement devant toi, te bloque la sortie, ta mère, ta tante, tes sœurs, ta cousine t’attendent sur le quai mais il est là, face à toi, le regard fuyant, blême, anxieux comme jamais. J’assumerais, si tu es… Je t’épouserais, je t’accompagnerais, je ferais ce qu’il faut. Tu n’es pas la femme que je veux et… Tu roules des yeux, lui colle une baffe avant de le forcer à reculer. Oui, vous ne vous êtes pas protéger quand vous vous êtes sauté dessus mais tu n’es pas enceinte, ton comportement venait du stress, tu ne pouvais pas échouer à tes ASPIC et c’était tout. Cela aurait pu s’arrêter là, cela aurait dû même mais tu n’as pas eu le choix de lui envoyer un hibou, un appel à l’aide pour tes miroirs quelques semaines après avoir reçu tes notes d’ASPIC. Cette fois, vous avez fait attention, vous avez même appris à vous montrer inventif pour s’assurer que tu ne tombes jamais enceinte pour éviter de dépenser des fortunes sur le marché noir des potions contraceptives, sans parler du fait qu’elles sont peu fiables. Si tu refuses de lui dire, de l’admettre à voix haute, tu dois bien reconnaître que de tous, ce crétin est le meilleur amant que tu puisses trouver alors tu n’hésites que peu pour solliciter son aide. Tu ne mentionnes jamais ce que tu trames avec l’Ordre bien sûr, ni ta relation avec sa sœur. Tu l’aimes bien, la jeune Asylis, tu as aidé à la faire rentrer dans l’Ordre de ta cousine et surtout tu lui as déjà dit, si son idiot de frère et son abruti de père lui causent trop de problème, tu seras là. Après tout, tu es une McGonagall, tu vois bien la douleur que c’est de perdre l’homme qu’on aime même si tu ne la connais pas et tu es prête à faire un caprice pour que la jeune Dubois soit adoptée par le clan s’il le faut mais tu lui viendras en aide.

Phénix & Corbeau TuTu avais déjà travaillé sur la question à Poudlard, tu avais pris en note toute la démarche à suivre et immédiatement refuser de tenter le diable durant tes études. Si l’orage venait à survenir alors que tu étais dans l’incapacité de te saisir de cette fiole, c’était foutus et tu devrais tout recommencer, hors de question. Tu en as beaucoup parlé aussi à Minerva, évoqué la question longuement, savoir si ça faisait vraiment mal à ce point, si tu pouvais y rester. Tu as même fait une liste des pour et des contres avant de te lancer dans la démarche et tu as immédiatement prévenu ta cousine, hors de question de le faire sans elle pour t’aider, te guider à chaque étape. Depuis toute petite, tu sais que tu peux te tourner vers tes aînées, leur demander n’importe quoi et qu’elles répondront présente pour te soutenir, rattraper tes erreurs et surtout te passer tout ce que tu veux. Tu es la petite dernière du clan, ce statut t’en profites aisément pour obtenir ce que tu souhaites comme un laboratoire et une petite maison sur les terres familiales. Un laboratoire où tu caches la fiole attendant sagement le premier orage, faisant le rituel avec ta baguette. Minerva passe régulièrement te voir, t’aide dans tes inventions, tu passes de longues heures avec elle dans ce laboratoire à discuter de tout et de rien et à créer, travailler sur ton miroir tout en veillant à ce que rien ne dérange la fiole dans un coin, bien au chaud. La première transformation est horrible, tu hurles avant de devenir ce corbeau et de t’envoler dans le ciel. Au fil du temps, tu ressens de moins en moins la douleur, ton enregistrement au Ministère se fait sans trop de heurts et tu profites de tes talents pour explorer un peu plus ton île. Tu suis les conseils de Minerva aussi, ne dépose pas de brevet au nom de Léocadie McGonagall, abrégeant ton nom pour Léo, plus masculin cela t’évite quelques soucis quant à ta création, te permet de franchir certaines barrières pour tes créations soient protégées. Ta vie après Poudlard commence ainsi à s’organiser doucement entre tes projets, tes explorations en sécurité sous forme de corbeau et ta famille. Une vie marquée par tes recherches et des découvertes, des plaisirs simples, des débuts d’échanges aussi avec d’autres inventeurs. Mais bien vite, la politique chamboule cela, amène une tornade de changement et tu fourres de deux premiers miroirs à double-sens dans les mains de Minerva. Tu comptes les aider, tu comptes faire en sorte de lier plus de miroirs entre eux, créer un réseau où chaque membre de l’Ordre pourra communiquer en toute sécurité sans que ce Gellert puisse les surprendre. La mort du fiancé de ta cousine t’a chamboulé, le sort de né-moldus te révulse et tu prends partis pour les tiens depuis ton laboratoire, te remets à travailler sur plusieurs projets afin d’aider Dumbledore, Flamel et surtout un de tes modèles de toujours Minerva à l’emporter sur l’autre taré. Tu haïs le monde que propose Gellert, tu refuses de céder face à lui mais tu n’es pas une guerrière, non tu es une inventrice alors tu t’enfermes plus longuement dans ton laboratoire pour créer et surtout aider ton camp, celui que tu as choisis à gagner. Tu continues aussi de t’entrainer pour maîtriser mieux tes transformations en corbeau, réussir à le faire plus facilement pourrait être un atout à l’avenir surtout pour espionner. Après tout, qui irait soupçonner un corbeau perché sur un arbre d’écouter les conversations dans le Londres sorciers ? Tu comptes faire le maximum pour être utile à ta cause, celle du bien et foi de McGonagall, aucun homme ne t’en empêchera.