Addolorata . Dieu le fracas que fait un poète qu'on tue

Addolorata Alighieri

La souffrance enfante les songes, comme une ruche ses abeilles. L'homme crie où son fer le ronge et sa plaie engendre un soleil plus beau que les anciens mensonges.

nom et prénoms : Maria Addolorata, rare héritage d’un père fervent catholique, qui ne voyait la religion chrétienne que par le prisme du l’abnégation, du sacrifice et de la douleur. Au fil des ans, la belle Alighieri abandonna le “préfixe” Maria, trop lié à une religion qu’elle ne pouvait plus supporter, mais elle fit le choix de conserver Addolorata, la douleur, pour ne jamais oublier cette peine, cette tristesse qui ronge l’humanité, mais également pour conserver la foi en des lendemains qui chantent. Afin de bâtir un monde meilleur, loin de l’enfer auquel son patronyme bien connu des amateurs d'histoire et de littérature renvoi. âge et date de naissance : Connue par ses pairs pour sa maîtrise du sarcasme, Addolorata aime dire que cet amour pour la goguenardise était prédestinée, puisque cette dernière a eu l’excellente idée de naître le 29 février 1880. Officiellement âgée de trente-quatre ans depuis peu, elle prétend à qui veut bien l’entendre qu’elle va actuellement sur sa neuvième année. Mais pour elle dont la vie est synonyme d’exile et de luttes, ce système de comptage a peut-être quelque chose de réconfortant. origines : Addolorata est italienne et malgré son anglais parfait cela s'entend dès qu'elle prend la parole. état civil et orientation : Veuve de Francesco Piano dei Carpini depuis l’été 1907, Addolorata n’a depuis cette époque par cherché à se remarier. Bien évidemment cela fait beaucoup parlé, que ce soit en Italie ou sur l’île de William Shakespeare. La bienséance voudrait évidemment qu’elle remette sa laisse et s’attache à nouveau à un homme, mais à l’image d’une Louise Michel ou d’une Alexandra Kollontaï elle n’a tout simplement pas envie. De plus son arrivée en Angleterre lui a permis de découvrir qu’elle pouvait éprouver une sorte d'attirance pour les personnes du même sexe qu’elle… néanmoins trop effrayée par les conséquences de tout cela, elle n’a encore jamais osé sauter le pas. profession : Autrefois pigiste pour la Gazette des Sorciers sous le pseudonyme de Cosimo Togliatti, l'arrivée au pouvoir de Gellert Grindelwald, elle a été remerciée par le journal et se concentre sur son travail de gérante de « Il Bosco », une librairie magique spécialisée dans les ouvrages étrangers et plus particulièrement italiens situé au Chemin de Traverse. nature du sang : Bien que dans le passé, certains membres de la famille Alighieri firent le choix de s'unir à des sangs-mêlés ou à des nés-moldus, Addolorata a la "chance" de descendre d'une lignée de sangs purs qui malgré leur affection pour les moldus firent attention à ne pas se mêler aux métisses ou aux sangs-de-bourbes. lieu de vie : Addolorata vit dans un modeste appartement, juste au-dessus de la petite librairie magique qu'elle a acheté peu de temps après son arrivée en Angleterre. baguette :Parfaitement adaptée à l’intelligence, au caractère vif et impétueux de sa propriétaire, la baguette de Addolorata est faite de bois de chêne rouge et d’un coeur en crin de Sombreval ce qui renvoi à l’expérience de mort imminente à laquelle l’italienne fut confrontée lorsqu’elle n’était encore qu’une adolescente. Mesurant seulement vingt-trois centimètres, elle est fidèle et aisément maniable. épouvantard :Hantée par la sort que les polices françaises et italiennes réservèrent à bon nombre de ses amis militants, Addolorata aperçoit un peloton d’exécution pointant ses canons dans sa direction avant de faire feu. miroir de risèd : Idéaliste dans l’âme, c’est l’image d’une société idéale, de sa magnifique ville natale de Florence, dans les rues de laquelle enfants sorciers et moldus jouent ensembles sous un grand soleil qu’elle aperçoit en regardant dans le miroir de Risèd. particularité : Carmelo Alighieri est l’oncle de de Camillo Alighieri et donc le grand-oncle d’Addolorata. Professeur de métamorphose à Beauxbâtons entre 1860 et 1872 il se fit ensuite un nom en voyageant aux quatre coins du monde. C’est ainsi qu’en 1885 il s’installa en Érythrée alors colonie italienne. C’est là-bas qu’il fit la connaissance de Daouda, un puissant sorcier ancien élève de l’école de Uagadou qui lui enseigna les secrets de la magie sans baguettes pendant plusieurs années. En 1891 lorsque Carmelo prit la décision de rentrer à Florence, il proposa à son ami et mentor de l’accompagner… avide de nouvelles découvertes Daouda l’accompagna dans la ville du lys rouge. C’est auprès de lui entre ses 17 ans et ses 25 ans que la belle Addolorata apprit à son tour la magie sans baguette. Cet apprentissage ne fut pas simple et ce n’est qu’après son vingt-et-unième anniversaire qu’elle parvint à maîtriser assez sommairement cette technique. Il fallut donc trois années supplémentaires pour qu’elle parvienne à se hausser à un niveau supérieur. Plutôt talentueuse elle n’utilise cette méthode qu’en cas d’extrême urgence, sa culture européenne prenant régulièrement le dessus en l’incitant à se servir de sa baguette. Tuteur émérite bien qu’ayant été proche de Francesco Piano di Carpini et de son épouse, Daouda ne fut jamais dans les bonnes grâces de Camilo et lorsque le vieux Carmelo fut emporté par la faucheuse, l'erythréen prit la décision de retourner parmis les siens. Encore aujourd’hui la petite brune se souvient très bien de la bonté de cet homme, mais également de ses séances de cours interminables durant lesquels elle était obligée de recommencer d'innombrables fois…

groupe Lumos. Appréciant le monde des moldus plus que de raison, Addolorata se passionne depuis des années pour la philosophie et notamment pour les idées d’un penseur matérialiste allemand nommé Karl Marx. Cela l’a donc poussé à rejoindre le Partito Socialista Italiano en 1899 et à participer à de nombreuses réunions de l’Internationale Ouvrière (Seconde Internationale), ce qui lui permis de prendre contact avec des socialistes issus de l’Europe entière. La petite brune usa de ces réseaux, lorsque le le Roi Victor-Emmanuel III d’Italie fit pression pour qu’elle et certains de ses camarades, quittent le territoire italien à cause de leurs positions trop fermes contre la Monarchie. Et c’est en arrivant en Grande Bretagne grâce au réseautage qu’elle entendit parler des Enfants de Morgane, qui était sans aucun doute le camp magique le plus proche de ses idées et très certainement (selon elle), le plus apte à contrer les idées totalitaristes de Grindelwald. Elle fut introduite dans ce groupe par James Keir Henry un sorcier de sang pur et membre émérite du jeune Parti Travailliste britannique. Elle n’est cependant pas d’accord avec certaines idées et prises de positions des Enfants de Morgane qu’elle trouve tantôt trop idéalistes, tantôt trop floues ou douces au vu du contexte actuel. Elle aimerait que l'organisation s'inspire des méthodes de certains groupes comme le Parti Bolchevique en Russie ou même l'Ordre du Phénix pour d'autres raisons. caractère ou réputation :Excellente oratrice, bonne écrivaine, tempétueuse et belle, Addolorata s’est au fil des années forgée une solide réputation d’intellectuelle socialiste et d’empêcheuse de tourner en rond. Sans doute trop en avance sur son temps, elle a malgré son immense culture, une tendance à l’impulsivité, sans doute à cause de son caractère latin, qui lui cause souvent des ennuis. Depuis que Grindelwald et les siens sont arrivés au pouvoir, le Ministère de la Magie garde un œil attentif sur elle, car il sait pertinemment qu’elle n’est pas en accord avec la ligne suivie par celui-ci. Sachant qu’elle possède peu de possibilités de replis et que le temps n’est pas clément pour les fanfarons, elle tente surtout d’agir dans l’ombre pour aider les nés moldus et les hybrides qui en ont besoin. Cela est typique de cette jeune femme idéaliste, qui a toujours laissé une grande place à l’altruisme dans sa vie.signification des reliques de la mort pour iel : Addolorata n'a jamais été particulièrement sensible à l'Histoire des reliques de la mort, pendant longtemps elle a même plutôt eu tendance à croire qu'il ne s'agissait là que d'une légende inventée pour expliquer quelques règnes fondamentales du monde des sorciers. Cependant elle se dit que si Gellert Grindelwald et ses opposants s'intéressent à celles-ci c'est qu'il y a bien une raison. Bien qu'ayant tendance à relativiser elle a peur que ces artefacts tombent entre les mains du petit despote bulgare.

LIENS RECHERCHÉS

BON CLIENT ≈ Il s'agirait d'un sorcier ou d'une sorcière qui passerait énormément de temps dans sa librairie, elle aurait sympathisé avec cette personne et aujourd'hui ils seraient de bons amis.

FLIRT ≈ Si on a parfois tendance à l'oublier, Addolorata n'en reste pas moins une jeune femme brillante et séduisante. Un sorcier aurait très bien pu tomber sous son charme, avoir un faible pour elle et depuis quelques mois il lui ferait régulièrement la cour. Il y aurait un petit jeu de séduction entre ces deux-là. Addo n'ayant aucune envie de se remercier, mais souhaitant profiter de sa liberté retrouvée.

PROTEGE.E. ≈ Un ou une né.e moldu que Addolorata aurait prit sous son aile en l'engageant dans sa librairie. Là-bas il ou elle ne serait pas traité.e comme un.e esclave mais comme un.e employé.e respecté.e.

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