correspondances de henry potter.

M. Potter,

Au reçu de votre lettre forte d'émotions et de sentiments, je me dois de vous dire que vous devez arrêter vos frasques.

Cessez de me contacter, je ne désire ni vous parler, ni vous lire et je crois que ceci doit s'arrêter sans quoi ce sera le bureau des aurors ou des plus hautes instances qui en entendront parler.

Ceci est mon premier et dernier avertissement.

Cordialement,

Minerva McGonagall

.

5 Août 1914,

Henry,

Permets-moi de t’adresser quelques mots. Je connais les querelles qui t’opposent à Faust, et certainement par extension, à moi, mais s’il te plait, lis cette lettre jusqu’au bout, elle est de mon initiative.

Les interrogatoires ont eu lieu, je ne t’apprendrais certainement rien en te disant que notre nom n’a pas été des plus discrets, et je me doute bien que tu t’es occupé d’éviter un scandale. S’il y a bien quelque chose qui nous rapproche, Henry, je le sais, c’est notre objectif : protéger les nôtres. Protéger les Potter, par tous les moyens. Si je ne suis pas née Potter, il s’agit de ma famille, de mon clan, que j’ai choisi, depuis bien longtemps. Je sais que tu es un leader, un homme de décisions, mais également un homme de sacrifices qui sait faire les bons choix au nom des siens. Qui sait analyser la situation et déterminer le chemin à suivre. Il est temps que nous suivions ce chemin ensemble.

Raphaël n’est encore qu’un enfant, n’a-t-il pas compris la leçon après tout ce temps ?
Faust a beau être une tête de mule, il est indéniable qu’ensemble, nous serions plus forts dans cette guerre.

Embrasse Drusilla et les enfants de ma part,
Avec toute ma sincérité,

Scylla

Monsieur le Directeur du département de la justice magique,


Je suis au regret de vous annoncer que je ne pourrai être présent au mariage de votre fille et Antarès Black. Mon travail au sein du ministère ne me laisse pas le temps nécessaire pour assister à un tel événement. Le Bureau des aurors est en pleine ébullition et plusieurs opérations nécessite la présence d'un auror compétent doublé d'un Legilimens. Mon père a cependant reçu l'invitation et je suis sûr que vous trouverez auprès de lui la présence du meilleur de la maison Scrimgeour. J'espère remplir mon devoir et vous apporter les résultats de nos investigations.


Je ne suis qu'un humble employé de notre ministère, mais je vous fais part de toutes mes félicitations pour ces noces.

Respectueusement,

Alexander Scrimgeour

M. Potter,

Ce que vous faites avec ma mère ne m'intéresse pas le moins du monde, mais apparement, ma mère reste une femme et toute femme fait des erreurs, même dans son choix d'amant.

Je vous remercie de votre diligence quant à votre avertissement. Vous êtes bien aimable, s'en est fort agréable tant s'en est surprenant.

J'aurais cependant une requête à vous demander si dans votre bon coeur vous pouviez agir. Je possède sur le domaine des Scamander, une hippogriffe répondant au doux nom de Penthésilée. Elle a le pelage bleu et et un port altier. Elle couvrait récemment un oeuf et c'est précisément cet oeuf que je souhaiterai récupérer. Ne pouvant accéder à la demeure des Scamander, qui, j'imagine doit être confisquée, je vous fais cette requête en tant que femme qui souhaiterait donner un cadeau de naissance à son futur enfant à naître. J'en appelle donc à votre parternité s'il n'est pas trop tard pour cet oeuf qui n'a rien demandé. Quant à Penthésilée, je ne sais s'il est possible que je puisse la récupérer ou si, comme j'ai cru le comprendre, vous n'avez fait aucune distinction et que sa tête repose sur une pique.

Je vous remercie par avance de votre réponse, M. Potter, en espérant avoir la chance de pouvoir donner un tel cadeau à mon enfant.

Cordialement,

Minerva McGonagall