interrogatoire — groupe 27. njeri rosier + newton scamander

@Newton Scamander, vous êtes emmené dans une des salles du Ministère de la Magie. La pièce est sombre, plutôt vaste, et vous ne voyez pas le plafond qui semble très haut. L'obscurité semble avoir envahi les lieux, le voile abyssal ne laissant filtrer qu'un maigre faisceau de lumière qui illumine, au centre, une chaise en bois de mauvaise facture. Vous entendez dans le couloir et tout autour de vous les pas des nombreux Aigles qui surveillent les couloirs du Ministère et entrent parfois dans la pièce pour s'assurer que l'entretien se déroule correctement. Votre interrogatrice, @Njeri Rosier, vous fait signe de vous asseoir. L'entretien commence.

Pour rappel, les explications et la marche à suivre pour cet interrogatoire se trouve ici.

Lorsque vous aurez terminé cet interrogatoire, vous pourrez retourner dans l'atrium du Ministère si vous le souhaitez, dans le sujet commun, pour réagir davantage.

WE KILL

THE FLAME

@MADE BY ice and fire.

Une silhouette apparaît, comme créée des ténèbres même. Vêtements, yeux, peau, tout est sombre, funeste. Seul ses cheveux, d’argent, reflètent la seule source de lumière froide de la pièce. D’un regard aussi discret qu’impérieux, Njeri désigne la chaise au jeune Scamander. Fébrile, il y prend place. Pas un mot n’a été prononcé jusque là. L’épai silence n’est brisé que par le son des portes claquantes à l’extérieur, les battements arythmiques d’un coeur en panique, autant de couperets qui tombent.

Le jeune garçon succombe, se plie en deux, se plaint de son dernier repas. Njeri lève les yeux au ciel au-dessus de sa nuque. Elle n’a encore rien dit qu’il est déjà brisé. This should be quick. Elle ouvre un dossier contenant toutes les informations concernant le jeune Newton Scamander, s’apprête à en énoncer le contenu, suivant la procédure… puis le ferme d’un geste vif, délicat.

« Look, we are not going to pretend we don’t know each other. » Sa voix vibrante caresse l’air, rend les ténèbres vivantes et plus chaleureuses. Sa diction est parfaite, élégante, sévère. « We have a common friend. »

Albus. Est-ce un gage d’espoir ? Est-ce une menace ? Son visage, son ton sont impassibles. Un pas. Puis deux. Njeri Rosier s’est approchée du jeune Scamander, suffisamment proche pour que sa voix se fasse plus douce sans qu’il n’ait de soucis pour l’entendre. « What do you know about the pirate radio called Accio FM ? » Sa voix s’est faite presque maternelle, mais pas la moindre de ses rides ne s’est adoucie. Le visage de Njeri est toujours aussi dur et indéchiffrable. « Speak frankly. » ajoute-t-elle après quelques secondes. Pour le rassurer, ou lui assurer qu’il ne sert à rien de mentir ? Impossible de le savoir. Droite, les mains gracieusement croisées sur le dossier Scamander, Njeri attend sa réponse.

WE KILL

THE FLAME

@MADE BY ice and fire.

Son regard est fuyant, fugace, ne s’attardant sur sa figure que quelques fractions de secondes, ne s’élevant jamais, jamais sur son regard. Un oiseau en cage, se débattant contre ses barreaux. Njeri marque un contraste saisissant. Immobile comme une statue, ses yeux noirs et acérés le fixant comme la guillotine fixe la nuque du condamné. Le jeune homme feint l’ignorance, réponds par des questions. Qui la connaîtrait saurait voir que Njeri sourit. Le coin de ses larges lèvres brunes se sont subtilement soulevés. « Simple procedure. »

Elle s’écarte de lui, s’avançant de quelques pas, à hauteur de son épaule, puis derrière lui. Elle replonge dans les ombres, figure omniprésente lui tournant le dos, comme pour lui donner du répis. « How about the attack at the Arena ? What have you heard about it ? » Forcer quelqu’un à vous regarder dans les yeux n’avait rien de difficile, surtout pour une espèce dont le principal sens était la vue. C’était dans l’instinct des hommes, observer le regard de son congénère pour en déceler l’intention. Tous les meilleurs duellistes le savaient : n’observe pas la baguette, observe les yeux. Elle pourrait utiliser la torture. Elle avait le pouvoir de le plier à sa volonté… mais allez savoir, Njeri se montrait… fainéante. Il y avait plus simple. Plus rapide. Elle laissait les grands coups de baguettes et lumineux rais de lumière verte aux hommes. Elle-même avait d’autres méthodes. « We know you were there. You may have heard something. Seen someone... » L’encouragea-t-elle.

Son but était de le bercer de question, de lui faire baisser sa garde, ou, tout du moins, de tromper sa méfiance en la détournant au mauvais endroit. Plus il se concentrait sur ce qu’il ne disait pas, moins il pensait à où il ne fallait surtout pas regarder. Il lui suffisait d’une question, d’une simple provocation. Jeter le doute dans son esprit pour qu’instinctivement, il vienne chercher la confirmation de son mensonge dans ses yeux. Où il tomberait dans les rais de sa legilimencie. Quelques mots suffiraient. Un simple nom, même. Il lui suffit d’ouvrir le dossier. « That former muggle-born classmate of yours, [insertname] would you say he/she would make a fine slave ? » Silencieuse comme un serpent, elle s’est glissée dans son dos, penchée juste derrière son épaule, prête à intercepter son regard.