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 we're just strangers with some memories (antarès)

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Asteri Black
ordre du phénix
Asteri Black
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pseudo : lvnar.
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études : gryffondor (1902 - 1909)
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Message (ϟϟ) Sujet: we're just strangers with some memories (antarès)   we're just strangers with some memories (antarès) EmptyMar 12 Mai - 18:53


“we're just strangers with some memories” & Encore un café, cela fait déjà plusieurs heures qu'il a arrêté de les compter, peu importe tant que l'effet reste le même et que la boisson lui redonne un semblant d'adrénaline. Il laisse la cuillère ensorcelée mélanger le tout pour lui, affichant une expression à la fois exténuée et pleine d'interrogations alors que le hall de l'hôpital sorcier se remplit inlassablement. Ça ne s'arrêtera donc jamais, ce flux? Regard furtif vers l'horloge au-dessus de l'entrée, il est encore à quelques blessures d'en avoir terminé pour aujourd'hui. Et même s'il se laisserait bien aller dans une de ces salles de garde réservées au personnel, c'est avec entrain qu'il se dirige vers cette jeune fille trempée qui jure avoir été mordue par un strangulot. Il réprime cette envie de lui demander où elle s'est baignée et soupire, avant de descendre un étage plus bas demander à un potionnioste aux yeux tout aussi creusés si, par le plus grand des hasards, une fiole d'antidote ne traîne pas sur une étagère poussiéreuse. Il semble marmonner seul, il n'y prête pas grande attention, après tout il le comprend, lui aussi aimerait rentrer chez lui. Le temps que son collègue s'en aille se perdre au fond de sa réserve de cristal, il fini d'une traite son gobelet de caféine.
En remontant, il était plus que déterminé à soigner la petite, peut-être même lui offrir un bonbon en la sermonnant de ne plus se baigner dans tel endroit à son âge, mais il fut tiré par une silhouette qu'il ne connaissait que trop bien, malgré l'absence marquée des dernières années. Ses pieds s'arrêtent à quelques mètres de là, caché dans un recoin oublié du vaste hall, il observe silencieusement, comme pris dans un petrificus. Flot de souvenirs qui lui envahissent l'esprit, il se croirait presque dans un rêve éveillé, si seulement... Il maudit alors sa mémoire qui lui aura pourtant assuré le chemin vers des études de médicomagie, celle même qui le renvoi maintenant contre son grès dans les couloirs de Poudlard, un sourire franc sur son visage alors qu'il se balade aux côtés de son cousin. Un vert et un rouge, deux garçons si différents, pourtant de la même famille. Des moments échangés dans une complicité autrefois particulière pour l'occasion, Asteri n'en avait jamais vraiment parlé, profitant pour lui seul du miracle qui s'offrait à lui. Ensembles, il lui avait paru allumer une flamme vacillante d'espoir: après tout le conflit qui divisait si abruptement leurs pères pouvait tout aussi bien ne pas être leur combat. Son cœur se serre douloureusement, il se revoit écrire des lettres sans retour, penché la nuit au-dessus d'un bout de parchemin qui au fil des jours, perdait de mots, éclairé par la faible lumière que la lune et les étoiles pouvaient lui offrir. Il avait observé le changement, trop têtu et attaché pour se refuser à une réalité déchirante. Mais il était là, à moins que le manque de sommeil le fasse halluciner. Il s'était imaginé la scène plusieurs fois, alors dans un élan que quiconque aurait pu qualifier de stupide, il se décide à contrer le chemin de l'autre apprenti qui se dirige vers son cousin, lui laisse le flacon d'antidote entre les mains et lui désigne la fillette. Celui-là, il s'en occupe. Quitte à se faire humilier en public, il doit saisir sa chance s'il ne veut pas laisser échapper des larmes de regret plus tard. En l'espace des quelques mètres seulement qui les sépare, son esprit lui offre toutes sortes d'ouverture sur un plateau d'argent, il ne voudrait pas gâcher ce moment. Et malgré toute la volonté qu'il peut rassembler, il fini devant son aîné les cordes vocales liées, à n'ouvrir la bouche comme à la recherche d'oxygène manquant. Ses yeux s'ancrent quelques secondes aux siens, avant de retomber vers le sol nu, à contempler ses chaussures qui lui font face. Il attend le supplice, l'humiliation, l'ordre de déguerpir. Il ne s'est même pas rendu compte qu'il avait arrêté de respirer, ses poumons désormais brûlants lui supplient une bouffée. Alors il la prend, profonde, et dans un soupir incontrôlé, lâche un murmure digne d'un elfe maltraité. « Antarès. » Il ose un regard furtif vers le haut, se détachant de sa contemplation du carrelage. Il se demande alors si un proche se trouvait actuellement hospitalisé dans une chambre, réfléchit à toute vitesse aux dossiers qui sont passés entre ses mains. Non, si un Black venait à avoir des soins ici, on l'aurait sans doute prévenu. L'idée qu'il soit venu uniquement pour le voir lui semble aussi folle qu'un vol chez Gringotts. Par une déduction qui resserre un peu plus l'étau qui l'écrase, il doit avoir besoin de soins. Puis se rappelle qu'ils n'ont pas vraiment grandis dans les mêmes perspectives, son cousin préférerait un peu d'intimité plutôt que tout ce vacarme de cris et de plaintes. Lui, après tout, était habitué. Il balbutie quelques mots incompréhensibles, avant de finir, toujours avec la même voix misérable: « Suis-moi. S'il te plaît... » Il se retourne, laisse virevolter sa cape verte derrière lui, rappel amer que si les choses avaient été autres depuis sa naissance, ils n'en seraient pas là. Rapidement, il trouve une chambre dans laquelle s'installer, passe une main peu habile dans les boucles de ses cheveux, avant de la laisser retomber nonchalamment le long de son corps. Il maudit ses émotions de toujours prendre le contrôle.

 
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études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: we're just strangers with some memories (antarès)   we're just strangers with some memories (antarès) EmptyMer 13 Mai - 18:15


“we're just strangers with some memories” &Les jours étaient passés depuis l’attaque de l’arène, mais Antarès sentait toujours les conséquences du sort reçu sur ses côtes. Il avait bien tenté de l’oublier, la douleur et la gêne, mais plus le temps passait, plus elles étaient présentes. Lui arrachant des grimaces a chacun de ses mouvements, et le sorcier qui refusait d’être vu comme faible avait réussi a cacher la blessure a ses proches, passant quelques potions pour étouffer la douleur, avalant des verres de whisky et se laissant aller a des doses de poudre plus élevées, se disant que ça passerait bientôt. Pourtant, la tâche mauve sur son torse ne cessait de s’agrandir, devenant de plus en plus foncée, sa respiration de plus en plus compliquée. Et c’était finalement ce matin-là, quand en se levant il avait lâché un cri de douleur qu’Arcturus avait remarqué la plaie interne, alors sans perdre de temps il s’était retrouvé a Sainte-Mangouste, dans un flot de sorciers bavards et agonisants, lui arrachant un dégoût certain sur le visage, mêlé a cette populace immonde d’insectes grouillant a ses côtés. Il avait bien essayé d’échapper a la corvée, mais une fois qu’Arcturus avait pris une décision, il n’avait d’autres choix que d’obéir, et il souhaitait aussi garder cette affaire sous silence auprès du paternel, s’il apprenait que Antarès avait été si pitoyable, au point de baisser sa garde et de recevoir un sort en pleine poire, il n’osait imaginer les représailles. Il avait donc jeté l’éponge, et s’était retrouvé a l’accueil de sainte mangouste « Antarès Black, je dois voir un médicomage, rapidement » La voix sèche et le timbre froid, le vieux crapaud qui lui faisait face répondait sans même lever les yeux « Nous sommes débordés, attendez là bas un médicomage viendra vous chercher » Le gamin avait soufflé son venin, tapant d’un poing sur la table et exigeant que l’autre bouge son arrière train, sans succès finalement. La moue d’enfant gâté sur son visage alors qu’Arcturus avait rapidement décampé, le laissant seul dans le brouhaha environnant. Silencieusement il rêvait de les faire taire, de coudre les lèvres de ceux aux plaintes gémissantes, comme si le monde en avait quelque chose a faire de quelques douleurs inutiles. Faiblesse qui le révulsait plus que n’importe quoi d’autre. Il était d’ailleurs sur le point d’abandonner, dénué de patience a son habitude, après quelques regards sombre a l’infirmière qui lui avait sommé de patienter, comme si faire patienter un Black était une bonne idée. Alors qu’il soupirait, il tournait la tête, croisant le regard d’un fantôme du passé, le revoyant à l’époque de Poudlard, ses yeux froids fixaient le cousin, celui qu’Antarès avait fini par rayer de sa vie quand il avait laissé Poudlard derrière lui, la guerre intrinsèque déchirant la famille, il avait laissé ce combat, et les affinités qui avaient un jour existé de côté, effaçant l’autre de sa mémoire, quand bien même il avait recueilli sa cousine, qui elle avait encore un peu de jugeote et faisait honneur au nom des Black en partageant les idées de la branche principale.

 « Antarès. »  L’hésitation dans la voix et les tremblements dans la gorge du cousin arrachaient a Antarès un sourire mesquin, l’autre semblant perdre toute confiance en lui au simple contact de leurs regards, preuve de la différence de leurs enseignements paternels, l’ancien vert et argent toujours sûr de ses mots. Il restait immobile, après tout, cette journée ne pouvait pas être pire désormais. Il se rappellait de ce temps où tant de chose les rapprochaient, ce temps qui semblait aujourd’hui si loin, alors que le Black s’enfonçait peu à peu dans les sombres travers du père. Le plus âgé des deux jetait des regards alentours, heureusement qu’Arcturus n’était pas là, il n’aurait sûrement pas accepté qu’il lui adresse la parole, l’autre lançait quelques sons qu’il ne parvenait pas a comprendre, haussant un sourcil face a la gêne occasionnée par la rencontre. « Suis-moi. S'il te plaît... » Antarès se levait alors en soupirant, cachant une grimace face a la douleur atroce. Restant immobile quelques instants alors que sa tête tournait légèrement. Arcturus avait peut-être raison, il était grand temps qu’il vienne dans ce lieu maudit. Le scorpion se mit alors a suivre son cousin, ses habits flottant légèrement derrière lui, cape de jais brodée d’émeraude. Il s’avançait alors dans la chambre, fermant la porte par magie d’un coup de main direct, inutile de cacher son don, Asteri avait été témoin des apprentissage d’Antarès. Il s’avançait vers le lit, s’asseyant en retenant un nouveau hoquet de douleur. Puis il finissait par poser son regard sur l’autre. « Asteri. » Il marquait une légère pause, laissant un silence s’installer entre eux, il était passé le temps où ils étaient l’un et l’autre confidents, maintenant ils ne semblaient être rien de plus que deux étrangers sous un ciel colérique. « Et bien, n’es-tu pas content de revoir ton cousin ? » joueur comme a son habitude, il décochait un sourire mensonger, là où l’autre semblait être aussi facile a lire qu’un livre ouvert, Antarès était désormais un dédale dangereux, cachant émotion et gardant les souvenirs de leurs liens d’antan enfermé dans sa cervelle mesquine. « Médicomage hein ? Tu as donc réalisé tes ambitions. Des félicitations sont de mise. » Il se rappelaient de leurs conversations, quand Asteri mentionnait le futur, alors que celui d’Antarès était déjà tracé depuis bien longtemps. La langue-de-plomb patientait donc calmement, sincère dans ses mots mais piquant dans son ton.
 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: we're just strangers with some memories (antarès)   we're just strangers with some memories (antarès) EmptyDim 17 Mai - 16:07


“we're just strangers with some memories” & Une porte qui se referme derrière eux sans que personne ne la touche, sans aucune baguette levée. Asteri ne s'étonne pas, même si le temps avait coulé entre eux, il se souvenait du pouvoir que son cousin avait développé, sortilèges informulés. En fait, il se réjouit presque de ce mouvement, signe qu'Antarès ne tenterait pas de prendre la fuite. Idiot certes, mais peur fondée sur des plaies pas tout à fait cicatrisées. Il l'observe s'installer sur le lit, un signe de douleur retenu qui n'étonne pas plus le jeune médicomage. Refus qu'il juge pourtant bien inutile de vouloir montrer une quelconque faiblesse, après tout il en voyait tous les jours des blessés, même les meilleurs de l'élite sorcière qui finissaient en morceaux devant sa baguette et ses fioles à lui. Il prononce toutefois son prénom en retour, syllabes assurées qui semblent se perdre jusqu'à ses oreilles, laissant derrière elles un silence quelque peu dérangeant. Pourtant la salive lui manque, les mots pris dans des vagues qui n'arrivent jamais à la commissure de ses lèvres. Tellement de choses qu'il aimerait dire qu'au final, il ne dit rien. « Et bien, n’es-tu pas content de revoir ton cousin ? » Brisure dans la glace, reflet déformé. Il sourit, discrètement. Si ça ne tenait qu'à lui seul, cela ferait un bout de temps qu'il aurait déjà serré l'autre Black dans ses bras. Geste retenu, presque interdit. Au lieu de ça, il fait voler un dossier vide jusqu'à ses mains, de quoi les occuper afin de résister à une tentation trop grande qui le mettrait dans l'embarras. Au lieu de toutes ces infanteries, qu'il ravale tant bien que mal, il essaie de revêtir le masque de celui qui  ne ressent rien. Il s'y est essayé, ces derniers, sans jamais obtenir de résultat tout à fait convaincant. « Tu t'essaies à l'ironie? Évidemment, c'est un plaisir de te revoir, après tout ce temps. » Plume qui remplit les quelques lignes nécessaires sur le parchemin d'une fluidité exemplaire, informations que trop bien connues. Cette fois il se passerait des questions de routine, celles que tout médicomage adresse à tout patient. Il décide de ne pas prêter attention au sourire mesquin qui lui est offert, tente désespérément de construire quelques barrières de fortunes autour d'un cœur beaucoup trop vulnérable. Les souvenirs le tourmentent encore, il se demande si les fantômes du passé s'amusent à danser de la même façon dans la tête de son cousin. Il n'aura probablement jamais de réponse à cette question. « Médicomage hein ? Tu as donc réalisé tes ambitions. Des félicitations sont de mise. » Cette fois-ci Asteri laisse échapper un petit rire, façon bien trop évidente de se protéger. Il tente de rattraper une couverture, celle tombée trop vite quand leurs regards s'étaient croisés à l'entrée. Il note néanmoins le fait que son cousin fasse la conversation, au détriment de lettres jamais revenues. Asteri le sait, si lui avait réussi ses ambitions en réussissant brillamment ses études de médicomage, Antarès avait tout aussi bien tracé sa voie à la sortie de Poudlard, en direction du département des mystères. Il avait entendu les échos, après tout ça finissait presque toujours ici à Sainte Mangouste, confessions échangées entre patients éméchés ou dans la salle d'attente, ils ne prêtent jamais attention à ceux qui les bandent. « Apprenti-médicomage, corrige-t-il doucement. Il essaie de ne pas penser à la satisfaction que son cousin pourrait avoir de savoir qu'il n'avait pas tout à fait fini sa longue formation, ou peut-être au fait qu'il exige un guérisseur accompli. Je prends ça tout de même pour un compliment, merci. Et je te retourne les félicitations, comment vont les choses au ministère? » Il essaie d'entretenir la conversation lui aussi, fini de noter les dernières informations de son cousin sur le bas de la page. Pourtant, avant de ranger sa fidèle plume dans la poche de sa cape, il la soulève légèrement en direction d'Antarès. C'était plus fort que lui. « Je peux te la prêter, si la tienne n'écrit plus. » Douce illusion à son hibou qui revenait toujours les pattes vides, il avait eu besoin de mentionner cette absence, maintenant qu'il était devant lui. Il voulait des explications, il voulait essayer de comprendre pourquoi tout le monde l'avait si abruptement abandonné. En commençant par sa sœur, mais ça c'était une autre histoire, et tant bien que mal il résista à cette envie impulsive de coller un poing dans la figure du sorcier en face de lui, responsable en quelques sortes du départ de l'être le plus cher à ses yeux. Chaque chose en son temps... Il remet la plume dans sa poche, dépose le dossier à moitié rempli sur la tablette devant le lit. Il relève le regard, le fixe dans celui d'Antarès, enfoui tant bien que mal l'écume qui tente de remonter une nouvelle fois à la surface. Si d'habitude il avait une certaine aisance à pouvoir lire les sentiments des autres qui lui font face, il a cette fois l'impression de se trouver devant un inconnu qu'il rencontre pour la première fois. Il essaye de le scanner, mais le sorcier reste difficile à cerner, il ne parvient pas au premier coup d’œil à distinguer la raison exacte qui l'amène ici, à Sainte Mangouste, assis sur un lit d'hôpital. Alors Asteri tient bon, il garde ses yeux ancrés dans les siens, essaye d'enlever toute expression indésirable de son visage, croise fermement les bras sur son torse. On avait déjà trop touché au couteau l'animal qui tentait de se retirer paisiblement, mais cette fois-ci on venait l'attaquer sur son territoire. Un semblant d'autorité, quand même. « Alors, tu comptes me dire ce qui t'amènes ici? » Il marque une pause, ses yeux se plissent d'une manière presque imperceptible. Une hésitation dans la gorge, est-ce qu'il poursuit vraiment? « J'aimerais à croire que la seule raison derrière ta présence, c'est l'envie de me revoir, mais étrangement j'ai un doute. »

 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: we're just strangers with some memories (antarès)   we're just strangers with some memories (antarès) EmptyMar 19 Mai - 14:24


“we're just strangers with some memories” &La salle était épurée, de ces salles aseptisées que le Black détestait en silence, où tout était a sa place, perfection épuisante. Un soupire s’échappant de l’enclos de ses crocs affamés, il restait assis sur ce lit d’hôpital, ses yeux observant le corps encore chétif de son jeune cousin, il n’y avait aucun doute sur la ressemblance frappante entre eux deux, les traits familiaux marqués sur le visage du rebelle, les mêmes boucles brunes, le regard froid et distant qui venait avec la naissance, pedigree dans les sangs, une nouvelle dose balancée par chaque battement de cœur. Il savait, il sentait presque le sang familier dans les veines du cousin face à lui, il se rappelait sans peines les journées passées à ses côtés, dans le secret gardé par les murs de Poudlard, alors qu’Arcturus lui envoyait des éclairs chaque fois qu’il croisait les deux garçons, n’ayant que dédain pour le cousin, Antarès lui avait appris a connaître Asteri. Et il pouvait dire ce qu’il voulait, tenter de taire le vacarme de ses émotions, ne plus faire de vagues, il avait toujours cette pointe de regret envers ce cousin parti sur un chemin trop différent, sur lequel Antarès ne pouvait plus l’atteindre, ne pouvait plus caresser l’espoir de lui faire rejoindre la cause, comme il avait réussi a convaincre sa cousine, devenue fervente soldat des rangs de Grindelwald et membre a part entière de la Noble et Ancienne famille des Black. Pourtant, il n’avait pas envie de fuir, ou de couper court a cette entrevue, curiosité marquée de savoir ce qu’il se passait dans la vie de son double si différent. Élevés par des pères diamétralement opposé, ils étaient maintenant deux faces d’un spectre tordu, piégés dans une lutte sans merci. Mais contrairement a Asteri, Antarès était une arme au bras de son père, fleur sur les lèvres baguettes a la main, un cœur de pierre aux émotions cachées face a un cœur ouvert et blessé. La pique fonçait dans les souvenirs d’Antarès, il lâchait un léger sourire en coin, reconnaissant là les verbes acérés du lion rugissant bruyamment, la plume a la main, tendue en offre au cousin fantôme. Il se rappelait des lettres, il les avaient lues, chacune d’entre elles, les jetant par la suite aux flammes, pour que personne d’autre ne les lisent. Il se rappelait aussi de la seule fois où il avait voulu répondre a Asteri, il se rappelait du boudoir dans lequel il avait été convoqué. Dans les doigts couteaux d’Alaric la lettre interceptée. Les coups avaient été directs, dressant le chiant a détester l’ennemi. Ce frère qu’Alaric méprisait, qui l’avait trahis. Alors ses sentiments pour Asteri n’avaient plus eu d’importance. Personne n’était suffisamment important dans le cœur d’Antarès pour le faire provoquer la colère du père. Il ne répondait pas a l’attaque, adressant a l’autre un sourire angélique comme pénitence. Soulevant légèrement les épaules. Il restait silencieux comme a son habitude, laissant son cousin dépose le dossier. Se doutant qu’il n’aurait pas le droit aux mêmes question que n’importe quel patient. « Oh les choses se déroulent comme prévues. » Sourire innocent sur le visage, la Langue-de-Plomb tenue au secret, ne révélant jamais rien sur son métier, entraîné pour supporter la plus violente des tortures et ne pas craquer. Lui qui se perdait dans la salle des cerveaux, avide de connaissance. Il laisse l’autre le juger, chacun son tour, les loups se testant calmement. Deux prédateurs qui s’observaient, tentaient de voir s’ils étaient finalement trop différents. Il grimaçait a la mention de sa visite. « Je ne supporterais pas la foule a l’entrée juste pour te voir Asteri. » le ton était volontairement joueur, haussant un sourcil avec un sourire léger. D’un soupir il se mit a retirer sa chemise, chaque mouvement plus douloureux que le précédant, lui arrachant une énième grimace, léger tiraillement sur le visage d’une douleur qu’il ne parvenait plus a cacher. Sur la peau de lu prince une tâche d’un bleu foncé, le mouvement lui coupait la respiration. « Cadeau d’une saleté de sang-de-bourbe. Un confringo en pleine côte. » Marque de son imprudence. Il restait cependant impassible, plusieurs jours avaient passé depuis l’arène et si le bleu était moins impressionnant, la douleur et la difficulté a respirer étaient devenues difficile a gérer. « Et toi, comment tu passes tes week-end maintenant ? » Curiosité malsaine, et rappel du monde qui les séparaient. Le scorpion jouait en territoire dangereux, jeune loup dans une meute dangereuse. A l’opposée du solitaire qu’Asteri avait toujours été.
 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: we're just strangers with some memories (antarès)   we're just strangers with some memories (antarès) EmptyMer 27 Mai - 14:13


“we're just strangers with some memories” & Tortures fantômes, les souvenirs qui hantent l'esprit sont souvent les armes les plus redoutables. Malgré une volonté de fer, les flashback continuent à jouer avec lui, frappant presque toujours plus fort que la dernière fois. Une partie de lui aimerait rayer définitivement le nom de son cousin de son coeur; l'autre s'y accroche comme une branche offerte par la falaise pendant une dernière chute fatale. Alors quand les mots avaient franchis ses lèvres, qu'il avait péniblement rangé la plume dans sa cape et posé le dossier, il espérait une réponse qui aurait atténué un peu la douleur. Rien, juste un semblant de sourire angélique, il se demande d'ailleurs si l'autre est toujours apte à fournir un véritable sourire. Haussement d'épaules, il se contente de dire que les choses se passent comme prévues au ministère, ce qui n'étonne pas l'ancien gryffondor. Il ne s'attendait pas à un long discours, le langue-de-plomb entrainé à garder les plus lourds secrets; et puis de toute façon, les affaires parfois douteuses du ministère ne l'intéressent pas plus que cela. Trop de prises de tête inutiles, la plupart avaient des esprits aussi froids que celui de son oncle. Asteri se contente d'un mouvement innocent de la tête quand Antarès mentionne la foule perpétuelle à l'entrée de l'hôpital, celle que lui doit fendre chaque jour pour pouvoir travailler et terminer sa formation. Les sorciers n'en restent pas moins humains, certains s'amusent toujours à des expériences toutes plus farfelues les unes que les autres, menant parfois à des résultats catastrophiques. Évidemment, ce n'était pas son genre, ni le sien d'ailleurs, il préfère de loin les files d'attentes ordonnées et sans débâcles. Au moins, ils avaient peut-être ça en commun, outre le physique bien connu que leur apportait l'héritage familial commun. Parce que si on bandait les yeux d'un sorcier pris au hasard, lui demandant de certifier le lien du sang, il dirait probablement qu'il a devant lui deux inconnus. Juste des inconnus, avec quelques souvenirs en commun, trop souvent oubliés. Alors il décide de ne pas répondre à ça, regarde son cousin déboutonner lentement sa chemise, geste qui paraît pénible. Il remarque évidemment les grimaces qui s'enchaînent difficilement sur le visage de son cousin, curiosité qui finit par s'annoncer: ecchymose marquée de couleurs, tel une constellation. Il le remarque au premier coup d’œil, ça fait un moment que c'est là.  « Cadeau d’une saleté de sang-de-bourbe. Un confringo en pleine côte. » Il ne relève pas l'insulte, retient une grimace et sert un faux sourire à la place. Habitué, il ne s'attendait pas à plus de politesse de la part de son cousin de toute manière, les éducations opposées trop marquées. Un léger rire s'échappe, il lance tout en s'approchant plus près du lit où le patient était assis: «Je pensais que tout se déroulait comme prévu au ministère? Je suis curieux, c'est arrivé comment pour qu'un sang-de-bourbe arrive à toucher un Black? Je peux?» Il n'attend pas de confirmation de sa part avant de se pencher pour effleurer doucement la blessure en premier lieu. Petit à petit, il augmente la pression afin d'évaluer d'éventuels dégâts plus profonds. Il connaît Antarès et la fierté qu'il peut porter en lui, il ne serait pas là pour une petite gêne. Sauf s'il ne veut pas admettre que tu lui a manqué, mais c'est encore un rêve éveillé qui ne se réalisera jamais. N'étant pas du genre à profiter de la douleur d'un patient, il se redresse, une petite moue sur le visage. Il aurait sincèrement aimé dire qu'il ne s'agit que d'un coup superficiel, même si les défenses baissées d'Antarès le font  sourire intérieurement. «Vu l'aspect que ça a déjà, je dirais que ça fait quelques jours que tu traînes ça avec toi, juste?» Il recule de quelques pas, pointe de l'index l'ecchymose l'espace de quelques secondes. «Tu as quelques côtes fracturées, rien de bien grave. La gêne respiratoire va durer quelques semaines supplémentaires. Je vais te fournir quelques fioles de potions, ça devrait faire l'affaire.» Il se retourne, laissant ainsi son cousin remettre sa chemise. Ce sont des potions courantes, certains flacons traînent toujours dans les étagères des chambres. Soins basiques pour les blessures les plus communes, on en voit presque des dizaines par jour ici. Il en pousse quelques unes, en retourne d'autre pour lire les étiquettes griffonnées par les potionnistes d'en bas, avant de trouver ce qu'il cherche. L'une dont le liquide a l'aspect un peu bleuté, la bouteille de l'autre décorée de l'iconique squelette skele-gro ne laisse pas confus. Il montre la première: «Celle-ci c'est pour atténuer la douleur, une gorgée trois fois par jour, plus si tu le juges vraiment nécessaire. Tombe pas dans l'excès, ça te ferait plus de mal que de bien.» Il marque une pause. Il ne veut pas mettre fin à l'entrevue si rapidement, désireux de passer quelques minutes supplémentaires avec son cousin qui semble revenir d'entre les morts, même s'il sait ne pas avoir le pouvoir de le retenir éternellement. Tout de même, pour ne pas le laisser trop paraître, il lui tend l'autre bouteille. «Celle-ci c'est pour accélérer la guérison des côtes, l'ecchymose partira d'elle-même.» Il pousse un soupir. «Dans l'idéal, tu pourrais venir faire une visite de contrôle d'ici deux à trois semaines, si le coeur t'en dit.» Il reprend le dossier qu'il complète rapidement, avant de poursuivre maladroitement un semblant de conversation. «Sinon mes week-ends sont de ceux plutôt monotones, je monte parfois sur un balai pour le plaisir. On pourrait peut-être aller voir un match ensembles, un des ces jours.» Qui ne tente rien n'a rien...

 
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études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: we're just strangers with some memories (antarès)   we're just strangers with some memories (antarès) EmptyDim 31 Mai - 14:45


“we're just strangers with some memories” & C’était presque étrange comment deux âmes jumelles pouvaient si rapidement se transformer en deux étrangers. Antarès n’avait pas oublié les jours passés avec Asteri, entre les murs de Poudlard, quand bien même Arcturus ne voulait pas qu’ils se côtoient les deux garçons passaient leurs journées ensemble. Serpentard et Gryffondor. Et s’ils étaient totalement différents, caractères diamétralement opposés, ils s’entendaient sans même avoir a se parler. Une sorte d’alchimie étrange, ils avaient fait les 400 coups ensemble, et ce genre de lien ne s’oublie pas facilement. Pourtant, dans cette chambre d'hôpital, après des années sans nouvelles l’un de l’autre, il avait l’impression d’être face a un étranger. Comme s’ils ne s’étaient jamais connus, tellement de choses avaient changé depuis, Antarès avait plongé tête baissée dans les filets de la confédération, ses avis plus tranchés qu’avant. Et la condition de traître à son sang d’Asteri qui restait solidement ancrée dans la tête du jeune Black. Pourtant, il était quelque peu las de cette guerre qui se profilait, des horreurs déjà commises et celles qui viendrait. Asteri avait ce côté calme, un rappel d’une vie où il ne serait pas étouffé par Alaric.

Et pourtant Antarès aurait aimé retrouver son cousin, alors que l’autre s’approchait, petite pique sur le ministère. “J’étais occupé à faire la court a une demoiselle si tu veux tout savoir.” Il lâchait un sourire joueur. Asteri avait entendu parler de l’arène, tout le monde avait entendu parler de ce désastre. Il espérait juste que les bruits qui couraient dans le ministère sur l’erreur du jeune Black n’avait pas atteint Ste Mangouste. Il laissait alors l’autre toucher la peau sensible, grimaçant nettement au fur et à mesure que l’autre augmentait la pression, se demandant presque s’il ne faisait pas exprès d’y aller un peu fort, pour punir le cousin déserteur. Après tout, lui n’aurait sûrement pas hésité.  «Vu l'aspect que ça a déjà, je dirais que ça fait quelques jours que tu traines ça avec toi, juste? Tu as quelques côtes fracturées, rien de bien grave. La gêne respiratoire va durer quelques semaines supplémentaires. Je vais te fournir quelques fioles de potions, ça devrait faire l'affaire.» Une grimace s’échappait du visage d’Antarès, il se doutait du pronostic au final, avait espéré être remis plus rapidement en revanche. Il n’avait pas le droit de montrer la moindre faiblesse, et cacher la douleur et la gêne était épuisant. Cernes déjà existantes accentuées d’insomnies devenues trop habituelles.  «Celle-ci c'est pour atténuer la douleur, une gorgée trois fois par jour, plus si tu le juges vraiment nécessaire. Tombe pas dans l'excès, ça te ferait plus de mal que de bien.» Le jeune homme attrapait la fiole, l’ouvrant et en buvant deux gorgées directement avant de pointer ses yeux sur son cousin. Il connaissait l’excès, il ne connaissait que ça. Et puis il avait fini par développer une tolérance a ces potions. Trop habitué a en prendre tout au long de son enfance.  «Sinon mes week-ends sont de ceux plutôt monotones, je monte parfois sur un balai pour le plaisir. On pourrait peut-être aller voir un match ensembles, un des ces jours.» Antarès levait les yeux sur son cousin, un sourir réel sur le visage, il avait quelque chose de rafraîchissant, comme si rien n’avait changé, et Antarès adorait ça autant qu’il le détestait, le rappel d’une époque où tout était bien plus simple. “Crois moi Asteri, tu ne veux pas être avec moi en ce moment.” Il affichait un air désolé avant de glisser les flacons dans sa poche, en sortant une flasque il avalait une gorgée de whisky pur feu avant de la poser sur le lit à ses côtés. “Tu sais, des fois j’aimerais pouvoir retourner a Poudlard. C’était beaucoup plus simple avant.” Quand ils n’avaient pas à choisir de camp, quand ils n’avaient pas à respecter les voeux paternels a la lettre. Pourtant maintenant et de plus en plus, les yeux d’Alaric se posaient sur Antarès. La moindre erreur pouvait être fatale. Le jeune sang-pur remettait sa chemise en grimaçant toujours. “Malheureusement on ne peut pas faire comme si tout allait bien. Tu le sais tout autant que moi Asteri.” L’air sérieux sur le visage ne laissait transparaître aucune émotion. “Tu sais que tu seras toujours le bienvenu chez moi…” Il avait juste à abandonner son père et ses lubies qui lui avaient values le rang de traître à son sang. Étiquette qui tombait également sur le front d’Asteri. Antarès avait réussi a récupérer sa cousine, Alcyone était fièrement Black et Sang-pure, sous l’aile de son cousin et d’Alaric. Une place au ministère, apprentie oubliator. Il s’approchait de son cousin. “Qu’est-ce qui te retiens Asteri. Expliques moi.” Il avait cet espoir de pouvoir récupérer son cousin, le scorpion cherchant à attirer l’autre sous son dard. Il ne cherchait qu’à reconstruire une famille brisée. Réunir le clan.


 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: we're just strangers with some memories (antarès)   we're just strangers with some memories (antarès) EmptyMar 9 Juin - 17:43


“we're just strangers with some memories” & Il observe son cousin remettre délicatement sa chemise, des gestes mesurés et précis qui lui sont si propres. Difficulté à détourner le regard, attaché à ces quelques instants partagés attendus depuis si longtemps. Attendus, puis reniés à contre coeur, il avait presque réussi à se faire une raison. Antarès avait parfaitement choisit le moment de sa réapparition soudaine - comme un jeu à qui frapperait le plus fort; ou le plus profondément. Asteri sourit sincèrement lorsqu'il évoque presque innocemment cette sortie au stade, rappel des bons moments qui malgré tous les efforts, refusent de le laisser en paix. Il aura espéré pendant des années entières maintenant, espère encore, espèrera toujours... Il se désole presque que leur retrouvailles aie lieu dans un endroit si sinistre, il aurait eu l'esprit tranquille de savoir que seul les pensées froides de son cousin le tourmentaient et pas de réels coups et blessures. « Crois moi Asteri, tu ne veux pas être avec moi en ce moment. » Les commissures de ses lèvres tantôt fièrement retroussées tombent légèrement. Pourquoi les gens persistent à rendre la vie si difficile? Pourquoi doit-il toujours en être ainsi, laisser l'histoire s'écrire toute seule sans pouvoir la bousculer un peu? Au fond de lui il est persuadé qu'avec la détermination et l'envie nécessaire, nous sommes toujours à quelques pas de l'idéal tant désiré. Lui est prêt à gravir les montagnes, traverser les mers, mettre sa propre vie en péril pour retrouver cette prospérité pourtant bien atteinte quelques années auparavant, lorsqu'ils étaient tous les deux encore étudiants à Poudlard. Sirius s'était pourtant donné tant de mal à garder son fils loin de son propre frère et de la descendance de ce dernier. Échec gardé secret jusqu'à aujourd'hui.  « Tu sais, des fois j’aimerais pouvoir retourner a Poudlard. C’était beaucoup plus simple avant. » Il se tait, garde le silence face à ces mots. Son sourire s'efface un peu plus, laissant sur son visage un étirement mélancolique, douloureux. Que répondre à ces paroles? « Malheureusement on ne peut pas faire comme si tout allait bien. Tu le sais tout autant que moi Asteri. » Retour brutal à la réalité. « Tu sais que tu seras toujours le bienvenu chez moi… » Il tente cette fois de répliquer, mais les mots continuent de se perdre. Chez lui... Si chez lui signifiait toujours le Square Grimmaud, il était utopique pour Asteri d'y mettre les pieds un jour. Il signerait par là son arrêt de mort, aussi simple que cela. Mais chez lui, chez les autres Black, ça signifiait depuis quelques temps chez sa soeur. Alcyone, déserteuse elle aussi, qui lui avait simplement échappé des mains, arrachée. Il n'avait pas été assez bon que pour la retenir de son côté, lui donnant presque le sentiment de n'avoir jamais été le frère qu'il fallait pendant toutes ces années partagées. « Qu’est-ce qui te retiens Asteri. Expliques moi. » L'espace de quelques secondes, il aimerait laisser cette fureur cachée en lui sortir, laisser ses hurlements si longtemps imaginés aller taper aux tympans de son cousin. Ses poings se serrent, il sent les ongles s'enfoncer dans ses paumes. Si Alcyone avait fini par partir, c'était de sa faute. À toujours vouloir rameuter les loups près de l'alpha. Asteri était peut-être discret, mais il était loin d'être dupe. Il avait cerné les intentions quelques fois douteuses de son cousin, avait persisté jusqu'à ce que ce dernier ce fasse une raison. Si Antarès avait été bercé par l'illusion de pouvoir attraper son cousin aussi facilement que sa cousine dans ses filets, Asteri lui avait nagé dans un rêve où les liens du sang étaient réunis dans la prospérité, partageant un amour commun et sans limites - autant entre eux que pour les sorciers qui les entouraient; peu importe la nature de leur sang. « Ce qui me retiens... Tout me retiens, Antarès. Tout... votre attitude envers ceux que vous appelez les sang-de-bourbes... Cet attrait que vous avez pour les mauvaises choses... » Une légère grimace finit par effacer toute trace de sourire sur son visage. Il le sait, tout est une question de point de vue. Tout ce qui sonne comme vérité à ses oreilles semblait relever d'une cacophonie aux siennes. « Tu sais très bien qu'on ne partage pas les mêmes convictions. Je continue cependant à croire en l'image d'une famille réunie, au-delà de la bataille qui persiste entre nous. » Il se force à ancrer une nouvelle fois son regard dans le sien, remarquant désormais que son cousin s'était approché. Souffle las qui s'échappe, il se recule quant à lui d'un pas. La proximité le dérangeant quelque peu, montrant ainsi physiquement le gouffre conflictuel qui les sépare. « Tu ne crois pas que tout le monde mérite d'être aimé à part égale, sans jugement? » Ses poings finissent par se relâcher eux aussi, il libère lentement la tension vite apparue dans ses muscles. Il ne souhaite pas se battre avec son cousin, il ne l'avait jamais vraiment voulu. Et c'est dans ces moments particuliers, quand il repense à leur passé commun, à sa soeur qu'il continue de chérir et dont l'absence laisse chaque jour des cicatrices, qu'il se demande si là, tout de suite, il n'est pas prêt à franchir le cap. À sauter pieds joints par-dessus le torrent de la rivière qui commence à éroder les berges. Ce qui le retient vraiment? Cette fierté du lion, un entrain à vouloir sauver les autres quand il en a l'occasion, un courage particulier que Sirius lui avait appris jeune à brandir comme une épée pour défendre les causes qu'il croit juste. Sirius, et l'amour sans limite dans lequel il avait baigné toute son enfance. D'une certaine façon ça avait forgé l'homme qu'il est aujourd'hui. Tout comme Alaric avait du forger ses propres enfants. « J'en viens parfois à rêver de nos moments passés à Poudlard aussi. Mais on est plus des enfants, pourquoi tu t'obstines à suivre ce chemin maudit? Le combat de nos parents ne doit pas forcément être le nôtre... »

 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: we're just strangers with some memories (antarès)   we're just strangers with some memories (antarès) EmptyJeu 18 Juin - 17:02


“we're just strangers with some memories” & Il avait tenté de s’approcher, de tendre la main, de retrouver ce cousin qu’il chérissait secrètement depuis toutes ces années. Quand bien même beaucoup de chose les différenciaient, ils partageaient le même sang, le même nom, et Antarès n’aspirait qu’à une chose, réunir cette famille éclatée sous le blason de son père. Et s’il s’était lié avec Alcyone d’une facilité étonnante, se prenant d’un réel attachement pour la cousine, quand bien même il ne voulait au début que l’offrir a son père pour quelques gentillesse de la part du Roi. Il s’était juré depuis de la protéger, de la prendre sous son aile, l’entraînant parfois aux duels. La guidant dans ce monde dont il lui avait offert les clés. Et alors qu’il avait Asteri face a lui, il voulait sincèrement le retrouver lui aussi, il pouvait voir les traits familiers, le visage, les yeux, les cheveux bruns, tout ce qui faisait de lui un Black, et être un Black, c’était pour Antarès une bénédiction plus qu’une malédiction. Il pouvait tout lui offrir, il le savait, il pourrait être un médicomage de renom en laissant Alaric intervenir, tout ce qu’il avait a faire c’était venir avec eux, pas forcément au Square, Antarès avait désormais son propre manoir. Il pouvait loger Asteri comme il logeait parfois Alcyone. Et il savait qu’au fond, la demoiselle mourrait d’envie d’être réunie avec son frère, qui ne le voudrait pas, il était bien placé pour savoir à quel point un lien fraternel pouvait être fort. La baguette dans sa poche, jumelle de celle de son aîné, si Arcturus et lui avaient leurs différents, ils étaient toujours présents quand l’autre appelait. Et c’était ça qu’il voulait offrir à Asteri, une famille, Sirius n’avait rien d’un leader, rien d’un chef de famille. Un adorateur des ennemis qui s’attirerait trop vite les foudres du nouveau gouvernement, et Asteri tomberait avec lui.

Et pourtant l’autre s’était reculé, arrachant à Antarès une moue insatisfaite, peu habitué a devoir user de plus que quelques mots attentionnés pour obtenir ce qu’il désirait. Il observait l’autre, et enfin il voyait ses yeux, et il y voyait la colère pour ne la connaître que trop bien, pour s’y être laissé tomber quelques jours plus tôt après l’arène, alors il restait immobile, il remarquait les changements chez son cousin, lui qui n’avait pas appris comme Antarès a garder un masque rigide, il débordait d’émotions, et il baissait les yeux sur les poings qui se serraient. « Ce qui me retiens... Tout me retiens, Antarès. Tout... votre attitude envers ceux que vous appelez les sang-de-bourbes... Cet attrait que vous avez pour les mauvaises choses... » Antarès lâchait un soupir léger, levant les yeux au ciel. Ils en revenaient au même point, leurs idéaux opposés, et pourtant ceux de son cousin n’avaient plus lieu d’être, ils étaient même dangereux, et Antarès se demandait si l’autre s’en rendait compte. Il se doutait que leur lien était important, pour que de telles choses quittent les lippes du plus jeune. « Tu sais très bien qu'on ne partage pas les mêmes convictions. Je continue cependant à croire en l'image d'une famille réunie, au-delà de la bataille qui persiste entre nous. » Et là dessus, les deux cousins se rejoignaient, Antarès n’avait que ça comme idée, et il n’attendait pas d’Asteri qu’il rejoigne les bras ouverts la confédération, juste qu’il les rejoigne eux, les Black, la meute, dirigés par Alaric ils sont plus puissants ensemble, Antarès en était convaincu, et il connaissait les qualités du gryffondor, pour ne les avoir que trop souvent admiré au cours de leurs études. « Tu ne crois pas que tout le monde mérite d'être aimé à part égale, sans jugement? » Non Les yeux qui roulaient vers le ciel, les bras qui se croisaient, le visage qui se refermait. Jamais il ne penserait ça, jamais il ne pourrait traîter les sang-de-bourbes comme des égaux. ils étaient supérieurs sur tous les points, et bientôt ils domineraient, et Antarès se jurait qu’Asteri serait avec eux lorsque cela se passerait. Aux côtés des siens. De ceux qui veulent le protéger. « J'en viens parfois à rêver de nos moments passés à Poudlard aussi. Mais on est plus des enfants, pourquoi tu t'obstines à suivre ce chemin maudit? Le combat de nos parents ne doit pas forcément être le nôtre... »

Antarès lachait alors un ricanement léger. ”Ce chemin est le seul qui mérite d’être emprunté Asteri, cette guerre dont tu parles, elle a déjà éclaté, elle a éclaté avec les murs de l’arène. Et a un moment, tout le monde devra choisir un camp.” une réalité aussi difficile que violente, il savait qu’Asteri n’était pas du genre a céder, a accepter facilement, pourtant il ne pouvait pas ne pas essayer. Il laissait alors tomber ses bras le long de son corps. ”Je sais que tu ne partages pas nos opinions, mais nous sommes ta famille Asteri, pas eux. Les san...né-moldus, sont dangereux, regarde ce qui est arrivé aux Zabini…” Il s’approchait alors, n’ayant cure de la distance que son cousin avait désiré imposer auparavant. Il glissait sa main sur l’épaule de l’autre doucement, glissant ses yeux azurs dans les siens ”Moi aussi je veux que notre famille soit réunie. Que tu nous rejoigne. Père n’attends que ça, il t’accueillera à bras ouverts. Et qui sait, ensemble on pourrait le convaincre de pardonner à Oncle Sirius.” Et la voix était calme posée, pourtant cette fois, aucune malice dans l’air, il n’en avait pas besoin, il était honnête, il avait toujours voulu revoir cet Oncle qu’il n’avait pas assez connu, car s’il avait vu Alcyone et Asteri grâce à Poudlard, il n’avait aucun souvenir de Sirius. Trop jeune quand la famille a éclaté. ”Tu ne manqueras de rien avec nous, et tu pourrais venir vivre chez moi, on pourrait aller voir un match de Quidditch, on pourrait aller ensemble au chemin de Traverse ou au Casino...c’est tout ce que je souhaite Asteri “



 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: we're just strangers with some memories (antarès)   we're just strangers with some memories (antarès) EmptyJeu 18 Juin - 22:43


“we're just strangers with some memories” & Gryffondor dévoué, le jeune Black avait appris à surmonter ses peurs au fil des années, préférant les retourner en forces au lieu de les laisser le paralyser délibérément. Apprentissage lent et rigoureux, pour arriver enfin à calmer son cœur bien trop vite emballé. Fier pourtant de porter les couleurs rouge et dorée de sa maison, de se fondre dans la masse, lui qui pourtant avait bâti des murailles pour se protéger. Si désormais il arrivait encore à garder un certain calme peu importe la situation, une seule chose persistait à l'effrayer vraiment: le temps. Les secondes, les minutes, puis les heures et enfin les jours, les mois, les années qu'il avait vu passer, tétanisé. Piégé dans un maléfice dont personne n'ose lancer le contre-sort. Une étreinte d'abord, de celles qui coupent la respiration, qui se desserre petit à petit. Des sourires sincères qui perdent peu à peu de leur vivacité, pour se transformer en regards hautains et furtifs. La sensation chaude que procure le contact d'un être cher, un être aimé, qui finit par s'estomper totalement. Laissant en premier la froideur s'emparer du torse, laissant doucement l'air combler l'espace naissant. Les mains qui glissent sur les épaules, effleurent les bras, les mains... Essayant parfois de s'accrocher une dernière fois, avant de lâcher prise. Douleur lancinante, écrasante, on ne reprend jamais son souffle. Rare sont les personnes qui réussissent à prétendre que la vie continue vraiment, parce que même si on arrive à se réchauffer dans les bras d'un autre, le cœur continue de rappeler qu'il est blessé. Et s'il arrive à oublier, la cicatrice ne disparaît jamais tout à fait. Asteri a peur du temps, parce que pendant toutes ces années il avait observé Alcyone, puis Antarès, se reculer lentement. Souvenirs nets qui s'était effacés, ne laissant en lui que cette impression désagréable de voir des fantômes. Se demander si ce jeune garçon aux cheveux noirs bouclés plus loin dans la rue n'est pas son cousin, ou cette femme là-bas, sa sœur... La première fois, la toute première rupture, il avait retenu cette larme qui le démangeait. Cligné simplement des yeux, observé cette étoile dans le ciel dont le reflet de sa mort arrivait enfin jusqu'à eux, s'éteignant lentement. Au final, il avait inconsciemment créé un barrage - pas assez solide comme il aurait voulu le croire - qui menace désormais de rompre. Rompre sous les belles paroles d'Antarès, revenu de beaucoup trop loin, en lesquelles il aimerait sincèrement croire et s'adonner entièrement. Fermer les yeux, tendre la main - la rattraper définitivement avant qu'il ne soit réellement trop tard - et le suivre sans se poser de questions. Comme un enfant à qui la vérité est enfin dévoilée, persuadé d'avancer vers le droit chemin. Celui destiné, l'inévitable. Asteri tiraillé entre deux mondes beaucoup trop différents: l'utopie ressassée de ce puissant amour fraternel qui l'avait lié lui et son cousin, sans oublié sa sœur... Contre l'étreinte rassurante que Sirius lui avait offerte, encore et toujours, même sans savoir ce qui déchirait vraiment son fils. Si seulement il savait ce que son fils avait caché comme secret... Il entend les paroles de son cousin résonner à ses tympans, lointaines, absorbées par le flux de pensées contradictoires et chaotiques qui monopolisent ses faibles capacités intellectuelles restantes. Il avait déjà choisi son camp, cela lui avait apparu comme une évidence... Il avait toujours tenté d'agir en accord avec ce dont il croyait juste, mantra répété à l'infini. Sauver des cœurs, cette vieille phrase idiote qui lui était venue à l'esprit lors de son premier jour à Sainte Mangouste. En équilibre sur une corde tendue au-dessus du vide, à chaque mot qu'Antarès prononce, c'est comme une violente brise de vent qui essaye de le faire tomber. Bras tendu, il vacille, essaye de reprendre contenance. Frisson qui raidit ses muscles lorsque les yeux de l'ancien serpent s'accrochent à son regard et que sa main se pose sur son épaule. Il laisse transparaître cette sensation de désinvolture, pourtant au fond il essaye simplement d'enregistrer le contact, la sensation qu'elle procure. Enfin... Trop vite, le froid revient s'emparer de la zone, amenant avec lui ce flot de paroles associés, plus clairement maintenant. « Moi aussi je veux que notre famille soit réunie. Que tu nous rejoigne. Père n’attends que ça, il t’accueillera à bras ouverts. Et qui sait, ensemble on pourrait le convaincre de pardonner à Oncle Sirius. Tu ne manqueras de rien avec nous, et tu pourrais venir vivre chez moi, on pourrait aller voir un match de Quidditch, on pourrait aller ensemble au chemin de Traverse ou au Casino...c’est tout ce que je souhaite Asteri. » Il s'efforce de relever douloureusement la tête. Pardonner Sirius, nous accueillir à bras ouverts, aller au Casino ensemble... Ses lèvres s'entrouvrent légèrement, sans sa permission, désireuses de croire à ces sottises comme une part enfouie au fond de son âme aimerait s'y accrocher. Mensonges, comme toujours. Il en est persuadé, jamais ça ne se réalisera. Sinon, ce serait déjà fait, ils seraient depuis longtemps cette famille. Rien ne sort de sa bouche, toujours trop tétanisé pour ça. Il aimerait crier pourtant - le barrage menace désormais réellement de se briser. Il réitère l'expérience, voudrait répondre à son cousin... toujours rien. Alors dans un mouvement incontrôlé, brusque, il se retourne, bousculant au passage le corps blessé d'Antarès, pour s'agripper désespérément au rebord d'un vieux chariot qui traînait au milieu de la pièce. Muscles tendus au plus haut point, la larme solitaire retenue depuis tant d'années fini par trouver son chemin le long sa joue. Sa posture évite peut-être à son cousin de la remarquer, il l'essuie rapidement pour en être certain. « Je... Je suis désolé, je... Je ne peux pas... » Voix saccadée, frêle à son insu. L'offre tourne en boucle dans sa tête, enfonçant toujours ses épines plus profondément. Poison servit sur un plateau d'argent, l'incitant à croquer cette pomme maudite. Le vent coriace appelle la tempête, il se retrouve dangereusement perché au-dessus de l'abîme, qui avait revêtu son plus beau costume pour le charmer. Il était déjà tombé une fois. Et les chutes font toujours mal. Il n'est pas sûr de pouvoir résister à un nouveau choc, pas si fort. Alors en reprenant maladroitement son équilibre sur le fil tendu, il l'aperçoit enfin. Cette minuscule lueur à l'autre bout, qui l'appelle dans un doux murmure. L'espoir, celui qui le tient en haleine, lui permet un nouveau pas en avant. L'espoir qu'un jour il réussira ce qu'Antarès n'arrive pas à entreprendre avec lui. Des jeux de souvenirs, de fantômes, de manipulations, d'attractions, d'amour... Soupir qui s'échappe douloureusement de ses lèvres, le barrage reprend en consistance. Il reste là cependant, agrippé comme s'il allait vraiment tomber dans la réalité, se laisser à l'encontre du sol froid de la chambre d'hôpital. « Est-ce qu'elle va bien, au moins? Est-elle heureuse? Antarès? Dis-moi qu'au moins, elle est heureuse... » Même si ce n'est pas à mes côtés... Inutile de mentionner un prénom, tous deux savent exactement de qui il est question.

 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: we're just strangers with some memories (antarès)   we're just strangers with some memories (antarès) EmptyVen 26 Juin - 20:26


“we're just strangers with some memories” &Les yeux du serpent se posaient sur le lion, eux qui étaient si différents et qui avaient pourtant tissé une relation bien particulière, Antarès le gamin insolent qui s’était foutu des ordres paternels, ignorant le statut du cousin qui avait été martelé par Alaric. Pourtant avec Asteri le lien s’était créé de lui même, et peu importe combien il essayait de l’oublier, le cousin avait une place particulière dans le myocarde abimé du scorpion. Alors il tentait, encore une fois, espérant presque pourtant décrocher la victoire, glissant dans ses mots des promesses agréables, des notes exquises, peignant le tableau d’un futur qu’ils pouvaient partager, si seulement l’autre se rendait compte qu’il pouvait tout avoir, simplement en suivant l’aîné, réalisant ainsi un rêve qu’ils partageaient tous les deux, de voir la famille réunie, et s’il doutait pouvoir faire quoi que ce soit pour son Oncle, au moins pourrait-il changer l’avis d’Alaric sur Asteri. Lui montrer que le lion avait tout d’un Black. Les sacrifices valaient bien les récompenses du rang que pouvait lui apporter les siens, un chemin plus simple peut-être, et surtout un moyen pour eux de garder contact, de se retrouver. Il voit les lèvres de l’autre trembler, leurs yeux se perdent l’un dans l’autre, les visages se ressemblant malgré eux, impossible d’ignorer le lien qui les unis, impossible de camoufler l’affection sincère qu’ils se portaient, pourtant destinés a se retrouver dans des positions opposées, le bon soldat et l’utopiste. La verve voulant simplement instiller l’idée d’une réunion, oublier les enseignements d’un traître. Une part de lui se disait que c’était son devoir de faire réaliser a Asteri la situation dans laquelle ils se trouvaient. Pour Alcyone, cette soeur, cette cousine, celle qu’Antarès avait accueilli, converti aux dogmes anciens d’un nom qu’elle portait fièrement. La regardant non sans une pointe légère de jalousie ravir les attentions paternelles. Princesse d’un château en ruine. Et il savait au fond qu’elle ne serait jamais complète sans Asteri, il ne pouvait rien lui donner d’assez important, il était bien placé pour le savoir, lui qui vendrait son âme pour protéger ses frères. Peu importe les différents, peu importe les éclats bien trop courants. Toujours prêt lorsque l’un des deux autres appelait. Il voulait offrir ça a Asteri, la possibilité de veiller lui même sur sa soeur, de la rejoindre, de la voir évoluer dans un monde dans lequel elle avait arraché sa place.

Mais il voyait l’autre se briser, grimaçant quand les corps se rencontraient, l’autre s’éloignant, refermant la connexion, le visage d’Antarès répondait de lui même, plus aucune douceur sur les traits glacés, le regard hautain et électrique. Les lèvres pincées, fatigué des réactions ridicules de l’autre. Il n’arrivait pas à comprendre comment quelqu’un pouvait refuser cette offre. Encore moins si c’était par empathie pour des vermines qui leur étaient en tous points inférieurs. Le sang d’Asteri était aussi pur que le sien, et le voir ainsi le bafouer rendait l’autre malade. Et cette colère était aussi alimentée par l’amour qu’il portait pour l’autre, ça aurait été plus simple s’il ne désirait pas à ce point retrouver la complicité qu’il avait une fois partagée avec le gryffondor. La main glissait sur son visage, passant dans ses boucles. Laissant a l’autre quelques secondes. « Je... Je suis désolé, je... Je ne peux pas... » La voix du cousin était saccadé, et quelque part, Antarès détestait le voir ainsi. Si seulement il avait accepté. Un soupir s’échappait des lèvres de l’aîné, il n’en pouvait plus de cette famille éclatée, se demandant presque si les Black n’étaient pas voués à se déchirer de l’intérieur. Une famille qui de l’extérieur semblait parfaite pourrissait de l’intérieur. Il aurait bien aimé s’en foutre. « Est-ce qu'elle va bien, au moins? Est-elle heureuse? Antarès? Dis-moi qu'au moins, elle est heureuse... » Le Black posait ses iris sur le dos de son cousin, silencieux quelques secondes, se demandant presque s’il ne devrait pas juste s’en aller. Pourtant il soupirait. ”Nous ne sommes pas des monstres Asteri. Alcyone a notre sang, elle ne manquera jamais de rien au square.” Ses mains glissaient dans ses poches, ”Elle est heureuse, Père l’adore aussi étonnant que ça puisse paraître. Mais tu lui manques, elle n’en parle pas mais je le vois.” Il s’avançait doucement, appuyant son dos contre le mur, toujours loin d’Asteri mais cette fois il lui faisait face, son regard de glace se posant sur le visage de l’autre. ”Je ne laisserai personne lui faire du mal Asteri, je t’en fais la promesse.” Il se taisait ensuite, hésitant a révéler les conversations qu’il avait eu avec Arcturus, l’aîné lui avait annoncé qu’Alaric cherchait un prétendant pour Alcyone, quelques noms étaient déjà sortis.




 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: we're just strangers with some memories (antarès)   we're just strangers with some memories (antarès) EmptyMer 15 Juil - 19:53


“we're just strangers with some memories” & Là, dans cette simple pièce blanche de Sainte Mangouste, Asteri ressasse le passé – encore une fois… À ses oreilles, la vieille histoire contée de Sirius revient en boucle, procurant inlassablement les mêmes frissons. Incompréhension, dégoût. Depuis toujours, il a acquis ces vérités de son père comme étant les siennes également et il est particulièrement difficile de détruire ainsi ce en quoi on a cru depuis toujours. Pas d’un claquement de doigt, ni de baguette. Dommage. Parce qu’en cet instant précis, à quelques mètres seulement d’un cousin qu’il a véritablement appris à aimer malgré les différences, les méfiances et les quelques avertissements, il est prêt à craquer sous la pression. Même s’il a longuement cru être préparé pour ce moment, rien n’en est. Discours répétés pour être crachés venimeusement, avec tant d’ardeur que pour espérer faire trembler l’autre, envolés dans un simple souffle – un soupir, lâché beaucoup trop tôt, dès qu’il l’avait aperçu à l’autre bout du hall d’entrée. Il sait pourtant, parce que s’il peut parfois en donner l’air, il n’est pas un idiot fini, que céder à cette tentation faciliterait bien des choses. Surtout dans les temps actuels… Pour le prestige, la protection, les gallions. Pour Antarès, pour Alcyone. Sauf que ces quelques mots, gravés dans sa tête, ne sont pas décidés à s’envoler aussi rapidement que le peu de confiance et d’estime de lui qu’il lui restait. Il faudrait presque l’oublietter, pour des résultats concluant. Et ses souvenirs, Asteri y tient comme jamais. La curiosité d’un Square connu à travers les récits des autres n’est même pas assez forte.

Il sent le regard de son cousin posé sur lui depuis l’autre bout de la pièce. Il s’en veut de l’avoir ainsi bousculé. Finalement, c’est peut-être un idiot fini. Parce que même si les muscles se sont un peu détendus, ses mains semblent toujours refuser de lâcher la tablette qui traînait devant le lit. L’euphorie d’enfin revoir la chevelure bouclée et les yeux – mais tous deux plus foncés – de son cousin a vite été remplacé par un sentiment amer de tristesse. De regret, à tous ces moments passés ensemble. Antarès n’occupe plus la place de cousin redoutable dans son cœur, mais bien celle d’un frère perdu, tout comme Alcyone. Déchirure, quand il y pense il se sent presque trembler, rappel difficile à quand Sirius lui-même conte l’histoire de sa jeunesse. « Nous ne sommes pas des monstres Asteri. Alcyone a notre sang, elle ne manquera jamais de rien au square. Elle est heureuse, Père l’adore aussi étonnant que ça puisse paraître. Mais tu lui manques, elle n’en parle pas mais je le vois. » Voix qui lui paraît soudain redevenue glaciale, Antarès a donc récupéré cette froideur qui stoppe les battements de cœur des Black ? Pas des monstres… Mais presque. Il essaye, sincérement, de comprendre leur point de vue. Mais c’est un médicomage, et même en oubliant l’enseignement de Sirius, pour lui du sang reste du sang. Combien de sorciers à moitié morts dans leur flaque rougeâtre avait-il vu passer sur des brancards, ici même ? On ne peut pas qualifier un sang de pur, d’impur. Sottises. Il ne comprend pas, ne comprendra surement jamais. Et ça le retient, tout autant que les nouveaux souvenirs de l’Ordre qui commencent à se coupler aux autres, si agréables, que ça lui redonne espoir. Il ne veut pas se laisser si facilement avoir, il veut les avoir eux. Folie ? Sûrement. Mais après tout, comme Antarès adore si bien le répéter, il est l’un des leurs. Père l’adore… Rien à faire, il ne peut le retenir, une grimace vient prendre place sur son visage. Il  n’aime pas savoir que son oncle remplace si facilement son père. Et même entendre de vive voix qu’il lui manque et qu’elle ne manque de rien n’arrive pas à combler ce dégoût qui lui sert les tripes. Alors il relève la tête, son regard croisant celui déjà bien insistant d’Antarès. « Je ne laisserai personne lui faire du mal Asteri, je t’en fais la promesse. » Immobile dans un premier temps, il ne sait pas comment réagir. Quoi répondre à cela. Des promesses, il en avait entendu. De sa bouche, il ne savait pas si elles étaient totalement fiables. D’une certaine manière, ça le rassurait, enlevait un poids de ses épaules. D’un autre, il aurait voulu ne jamais en arriver là. Parce qu’au final, tous deux désirent la même et unique chose. De façons différentes, certes, ce qui rend la chose bien plus compliquée qu’elle n’y paraît. Une famille unie, rien de plus. Alors, sachant que pour aujourd’hui la cause est encore perdue, fatigué, il se retourne, vérifie les étiquettes des flacons précédemment prescris pour qu’Antarès puisse soigner ses côtes cassées. Il désire mettre fin à cette torture, avant de vraiment sombrer dans un gouffre, probablement sans fin. Il est toujours plus difficile de remonter que de descendre… « Je pense n’avoir rien oublié. N’oublie pas, n’en abuse pas, c’est pour ton bien. » Il les rassemble à  nouveau, les lui tend. « J’attendrais tout de même une visite de vérification… » Espoir non dissimulé de trouver une occasion tangible de le revoir. Dissimuler pour quoi ? De toute évidence, il peut déjà lire en lui comme un livre ouvert. Sa main vient chercher sa baguette au fond d’une poche de sa cape verte, déverrouillant d’un moulinet de poignet la porte de la salle fermée jusque là. Pincement au cœur, attendu, inévitable, alors que la fin approche. Il ne l’invite pourtant pas à sortir, pas directement… « J’espère que je peux te faire confiance, Antarès. Son bonheur, le tient, c’est tout ce que je souhaite vraiment. » Soupir qui s’échappe de ses lèvres, avant de passer une main délicate dans ses boucles presque blondes. « J’ai besoin de temps, tu comprends ? Plus de temps... » Du temps pour choisir, du temps pour peut-être rayé d’un trait tout un passé, en rattraper un autre, différent. Un choix, entre Alcyone, Antarès et Sirius, Hester. Impossible. Impensable. Il préférerait presque mourir que de ce décider réellement un jour.


 
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