particularité : (fourchelang) s'entretient régulièrement avec Eileen, son serpent de compagnie jalousant les femmes de son entourage -- (toxique) tendance à nourrir une obsession malsaine voire morbide envers l'être aimé
If a relationship is to evolve, it must go through a series of endings.
« Todd, ne sois pas stupide, tu vois bien que la porte ne ferme pas ! » Le jeune homme grommelle son exaspération face à la tentative désespérée du domestique de refermer la porte du cagibi. Pièce minuscule par laquelle la lumière ne brille que par quelques bougies flottantes ; ni fenêtres ni baies perçant les murs étroits, un simple lit de camp suffit à emplir les modestes lieux. Au sol, un matelas de mousse a avalé le peu de sol froid encore visible ; carrelage safrané, couleur immonde. Hélas, l'exiguïté de ce débarras de fortune n’admet aucune autre couche ; la paillasse envahit l’espace, s’immisce tout contre la porte et l’empêche de fermer. Mû par une volonté impérieuse de plaire à son jeune maître, l’elfe de maison met pourtant du coeur à l’ouvrage ; il pousse, tire, souffle, gémit et réitère. Jamais ne se rend. Les yeux du jeune Gaunt roulent vers le plafond, exaspéré par la truculence de la scénette. « Il suffit, Todd. On la couchera ailleurs. » C’est courroucé que Amos souffle ces quelques mots, ignorant l’issue de ce problème. Ah, quelle splendide idée que d’acquérir une esclave, main d’oeuvre à moindre coût, encore faut-il s’offrir le luxe de posséder au moins deux cagibis dans sa masure. Puisque le jeune Gaunt ne saurait accueillir une née moldue sous son toit sous d’autres conditions ; c’est qu’il répugne à la faire dormir sur le sol de son salon (son parfum de sang souillé envahirait son espace vital) et ne saurait la loger ailleurs puisque préférant la garder près de lui. Bras croisés sur le torse, l’héritier Gaunt soupire ses réflexions de concert avec Eileen ; le reptile niché dans un coin sombre du couloir a relevé la tête, curieuse quant à l’agitation des contremaîtres dépassés. C’est alors que Todd enfin achève son entreprise ratée et, comme il toise le jeune maître de ses yeux attristés, tord ses doigts de déconvenue. « Todd souhaitait tellement faire plaisir au jeune maître. » « Ce qui me ferait plaisir, c’est que tu aies fait ce que je t’ai demandé voilà déjà trois jours. Regarde ça... » L’homme quitte la gueule béante du cagibi, avale le couloir à grand pas, se presse au salon. D’un geste las, il désigne les fenêtres grandes ouvertes sur les rues pullulant de badauds. « Toujours rien. Aucun barreau à mes fenêtres. » Nouvelle lubie démente du propriétaire des lieux ; s’assurer de la sécurité de sa promise. Après les tribulations morbides de Moon actées dans sa tour d’astronomie, Amos a la peur délirante de la voir défenestrée. « Todd a fait le nécessaire, c’est en cou... » La porte claque, interpelle. L’elfe lève le nez frénétiquement, semble humer un parfum familier. Et sans révérence à son jeune maître, se précipite à l’entrée.
Amos ne s’en fait guère l’offense ; il a, depuis quelques semaines, épousé ces étranges habitudes. Entre Moon et l’elfe s’est tissé un lien puissant qu’il ne saurait (ni ne voudrait) émousser et s’en accommode tant que cela ne lui porte préjudice. A son tour, le jeune Gaunt mène ses pas jusqu’à l’entrée afin d’y accueillir la jeune femme ; geste aimable mais intéressé. C’est d’un baiser sur le front qu’il la salue - tendresse nouvelle, née de la primeur de son attachement pour elle - puis d’un timbre abrupt comme toujours, lui cède une information capitale comme s’il eût parlé de la pluie et du beau temps : « A la sortie de l’interrogatoire ordonné par le Ministère, j’ai acquis une esclave. » Le communiqué est fait, sans une once de délicatesse. Rompu par ses réflexions et sa problématique, Amos argue encore sans se soucier des questions qu’elle put avoir. « Je ne sais pas où la faire dormir. Debout près d’une plante verte me semble le plus approprié mais pas le plus efficient. » Il siffle, ça l’exaspère. « De toutes façons, il faudra songer prochainement à déménager. » Puisqu’il ne saurait se résigner à élever sa progéniture - nombreuse, bien sûr - dans un taudis, Amos a déjà les projets écumant son crâne.
particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
I wish I could change enough To be yours “You say you want your freedom Well who am I to keep you down”
elle a le rire au bord des lèvres, le sourire qui perse sa tête qui brûle son être. petite poupée à leur cœur enjoué d'aimer de s'amuser de voir sourire les gens qu'elle aime à en crever. elle a le rire aux lèvres, le sourire qui explose dans sa tête, euphorie enjouée de la journée douce qu'elle vient à passer. balade dans les ruelles, sourires aux lèvres de savoir que son frère est enfin auprès de sa belle? robe élégante qui rythme la journée, conversation enjouée, confidence qui ont quittés les oreillers. douceur d'un moment passé sous les rayons d'un soleil qu'elle redoute quand même. elle passe la porte de chez elle avance a pas sautillant dans le couloir avant de se heurter à todd qui lui saute au cou, le sourire qui trépasse tout. « enfin vous êtes rentré ! »elle l'attrape alors et se met à rigoler le faisant doucement valser sur le palier « jamais je ne te quitterais ! jamais » elle à le sourire qui fait de l'ombre au soleil, petite lune qui illumine la terre, joyeuse, et téméraire, prête à dévorer chaque étoile du ciel ! puis il y à lui, le regard bougon, la mine affreuse, prit dans un tourment dont lui seul connait le sentiment. elle repose todd à terre, il se place à côté d'elle, comme prêt à en découdre si cela devenait nécessaire. protéger la maîtresse phrase qu'il répète sens cesse depuis cette nuit passée où elle a tentée de se suicider. souvenir abstrait de cette nuit, l'esprit embrouillé par la magie qui tente doucement à la consumer. pourtant aujourd'hui elle semble s'être absentée offrant à l'enfant un bonheur digne d'une si belle journée. il s'approche alors, elle sourit, elle lui sourit, déposant un baiser sur son front elle le sent encore s'emballe son pauvre palpitant qu'elle n'arrive plus à contrôler. salutation qu'elle aime à aimer avant qu'il ne vienne de son ton froid l'interpeller...
une esclave. son sang ne fait qu'un tour, la joie qui s'évapore en un claquement de doigt lui offrant un sentiment d'incompréhension la plus totale. elle dépose ses mains sur ses hanches l'écoutant attentivement. des questionnements, des paroles insensés de faire dormir un être humain sur un palier. elle lève les yeux aux ciels presque désespéré, soupire même de manière inopiné avant de venir déposer une main sur l'épaule de son fiancé. « sérieusement ? » elle soupire encore une fois « todd ne te suffit-il pas ? » elle regarde gentiment l'elfe de maison avant de lui sourire tendrement. elle secoue alors la tête en signe de négation « je ne te comprendrais surement jamais amos » elle soupire faisant alors un pas arrière pour retrouver sa position initiale avant de se baisser vers todd pour lui chuchoter quelques choses à l'oreille. l'elfe semble alors interloqué presque choqué avant d'accepter, il passe alors au côté d'amos sans un regard et disparaît.
elle se relève alors doucement retirant sa veste pour la déposer dans l'entrée laissant apparaître sa jolie robe d'un vert émeraude caressant ses formes et laissant apparaître la fin de ses jambes. elle retire alors ses petits talons avant de s'approcher d'amos. « elle dormira dans ma chambre ! » la jeune passe alors à côté de la lui caressant son bras de ses doigts au passage avant de commencer à grimper quelques marches « bon tu viens ? mes affaires ne vont pas se retrouver toute seule dans ta chambre » continuant de monter en direction de sa chambre.
particularité : (fourchelang) s'entretient régulièrement avec Eileen, son serpent de compagnie jalousant les femmes de son entourage -- (toxique) tendance à nourrir une obsession malsaine voire morbide envers l'être aimé
If a relationship is to evolve, it must go through a series of endings.
Elle a ouvert la porte sur son faisceau de lumière ; Moon a le rire suspendu à la lippe, les joues fraîches et roses, cette lueur dans la pupille embrassant la vie. L’univers entier s’endort et se réveille dans la paume de ses mains, tant elle s’époumone de liesse qu’elle fracasse en riant contre les murs austères. Ainsi, tous ses gestes, ses rires, ses oeillades radieuses se confondent à en crever le ciel ; percer ce dais nuageux et gris de ses sourires. Amos a, comme à son habitude, le faciès bougon, la mine grise et fatiguée de ne plus dormir. Des cercles d’un bleu nuit se creusent sous ses yeux las ; c’est une beauté souffrante qu’il offre à sa promise comme il l’accueille d’un ton maussade. Mais c’est ainsi qu’il demeure ; renfrogné, la pupille lasse, éternel insatisfait. Puisque les ombres et les fantômes hantent son univers, puisque l’obscurité l’avale et qu’il n’y peut rien, il se contente de sourire. Un peu. Trait forcé à ses lèvres ternes afin de ne pas dévorer les éclats de vie que Moon lui offre généreusement. Signes avant-coureurs d’un amour balbutiant, logé entre sa défiance et l’appréhension. Amos a aimé, une fois. Parfois dans le vacarme, le silence souffle encore son nom ; cela lui revient telle une brise. Et il se souvient de leurs issues funestes, ces parfums fantômes, ces étreintes perdues. Il a la trouille, féroce, de vivre dans la réalité du monde, s’obstine à ramener à la vie cet amour défunt. « sérieusement ? » Elle le rappelle à lui, dernière balise le ramenant à la surface. « todd ne te suffit-il pas ? » Amos a l’envie de lui répondre avec malice, soutenir son regard et arguer avec quelque suffisance : « c’est que Todd, je ne peux pas le prostituer. » Boutade terrible qu’il laisse mourir sous la langue. La réplique le démange mais il préfère la bonne humeur de la jeune femme au risque de la blesser. Cette dernière s’avère par ailleurs volubile, affirmant ne jamais pouvoir le comprendre - las, si elle savait - puis se penche à l’oreille de l’elfe dont le corps minuscule va se traîner ailleurs.
« elle dormira dans ma chambre ! » assure-t-elle en s’avançant vers lui. C’est d’abord pantois qu’Amos accueille la réflexion avant d’étouffer un rire léger. « Tu plaisantes. » Les yeux roulent au plafond, mépris striant la pupille. L’arrogant n’acceptera pas la présence de la née-moldue à leur table pour dîner, il ne tolérera guère plus sa présence dans le lit de sa future femme. Moon jugule ses sinistres réflexions avant même qu’elles ne perlent à la lippe puisque, d’un frôlement léger lui arrachant un frisson, elle passe à ses côtés et impose sa sommation : « bon tu viens ? mes affaires ne vont pas se retrouver toute seule dans ta chambre » Amos se fige, interdit. Considère l’espace d’un instant avoir mal entendu. Le pli d’incompréhension se creuse entre ses sourcils tandis qu’elle se meut tel un fleuve tranquille traversant le néant.
Moon, déjà, a rejoint sa chambrée lorsque Amos se décide enfin à la suivre. Marquant la pause dans le couloir comme en son crâne se bousculent mille questions ; il a la méfiance qui brode ses appréhensions. C’est que la jeune femme n’a eu de cesse de se jouer de lui ; elle part et revient, il meurt et revit. Entre deux souffles chauds, autant de baisers ardents. Provoquer l’envie, embraser la chair, puis se dérober à ses caresses. Et pourtant Amos n’a eu de cesse de résister à ces déconfitures. Ce soir il le sait, pourtant, la savoir en sa couche ne rendra l’exercice que plus difficile. Insiste-t-elle dans l’unique but de raboter d’autant plus son insatisfaction ? Se serrer contre lui lorsqu’il dort, lui faire miroiter autant de lubricités, n’honorer que sa chasteté à nouveau puis le laisser s'étrangler de frustration ? Elle se fiche de lui, pense-t-il alors, regard vissé sur la porte entreouverte de la chambrée. « Elle se fiche de toi. » Eileen, spectatrice de l'étrange agitation, ratifie son opinion. D’un soupir glacé, Amos se décide à passer le seuil. Toise de sa pupille méfiante la silhouette de Moon qui s’agite, rassemblant ses affaires armée d’un sourire. « Moon... » Le jeune homme l’observe encore, perplexe de la surprendre aussi volontaire dans son entreprise. Est-elle sérieuse ou joue-t-elle un jeu ? L’agitation de la jeune femme le laisse pantois ; c’est qu’elle met du coeur à l’ouvrage, rassemblant ses effets dans ses bras menus. Sa ténacité le rend suspicieux ; le regard est méfiant mais le timbre encore neutre. Amos tranche enfin par sa franchise, envieux d’éclaircir ce mystère. « Tu souffles le chaud et le froid. Tu m’aguiches puis me repousses. Je ne comprends pas ce que tu cherches. » Le rendre fou, peut-être. Du moins, d’avantage que ce qu’il n’est déjà. « Tu joues les vierges effarouchées et à présent tu as cette soudaine idée de me rejoindre dans mon lit ? Explique-moi, j’aimerais comprendre. » Certes le concerné ne se couche que de rares fois ; les draps toujours trop tendus et lisses témoignent de ses nombreuses nuits blanches, accueillant bien d'avantage ses amantes de passage. Mais la volonté de Moon n’est pas anodine. Etonnante même, dans sa velléité. Et c’est véritablement lové dans son incompréhension qu’il la questionne, les pensées brumeuses.
particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
I wish I could change enough To be yours “You say you want your freedom Well who am I to keep you down”
elle grimpe les escaliers un a un bien décidé a déménagé dans la chambre où elle n'a réellement jamais mit les pieds. impossibilité pour elle d'imaginer cette "esclave" dormant a terre préférant lui offrir une couche beaucoup moins sommaire. soupire elle se retrouve en haut des escaliers où dans sa chambre s'active déjà todd le regard quelque peu inquiet. elle le sait son attitude peut sembler bizarre jeune enfant fuyant son geôlier cherchant à présent a passer chaque nuit à ses côtés. elle passe la porte de sa chambre ne lance qu'un timide regard à l'elfe de maison ne désirant aucunement entendre sa complainte. elle s'approche alors de sa grande armoire pour venir glisser ses mains sous le tissus le prenant et le déposant sur le lit, pile après pile, rangement parfait sur les draps défaits. c'est alors qu'il passe la porte, son prénom résonne alors et pourtant elle ne relève pas le regard continuant à s'affairer prestement dans sa nouvelle tâche de femme bientôt marié.
« Tu souffles le chaud et le froid. Tu m’aguiches puis me repousses. Je ne comprends pas ce que tu cherches. » elle ne le regarde toujours pas soupire presque observe le tissu qui coule sous ses doigts, de ses couleurs pastel qui mette sa peau en émois. elle ne veut pas le regarder ne pas lui répondre ne pas lui avouer ce qu'il se trame en son cœur blessé. « Tu joues les vierges effarouchées et à présent tu as cette soudaine idée de me rejoindre dans mon lit ? Explique-moi, j’aimerais comprendre. » si seulement il pouvait comprendre...
je t'aime amos, j'aimerais te le dire te l'écrire déposer mes lèvres sur les tiennes quand je le désir, te dévorer du regard à en mourir mon cœur saigne de ne savoir comment faire de te savoir incapable de ressentir ce que mon cœur hurle de te dire te regarder dormir, humer ton odeur qui fait frisonner ma peau mourir en tes bras dans un dernier soupire te laisser caresser mon corps de vierge et quitter la terre
elle ne peut lui dire elle se tait ravale, déglutit presque chaque mot qu'elle aimerait lui crier, préférant lui cacher la vérité elle soupire dépose une dernière pile de tissus sur les draps avant d'enfin trouver son regard. elle semble fébrile perdant doucement pied à son regard qui la envoûte. pourtant elle se doit de se taire d'avancer et de lui dissimuler tous ses sentiments naît. alors c'est un sourire qui se glisse sur ses lèvres rosée comme si tout n'était que rêve inachevé, oubliant ce que son cœur tente à lui faire dire pour éviter le pire. je t'aime amos et je refuse qu'une autre femme vienne à dormir prêt de toi « je serai bientôt ta femme » quelques mois quelques jours « partager ta chambre semble la meilleure des solutions » être prêt de toi toujours « et je me refuse de laisser cette personne dormir dans un cagibi ou a terre ! » pause silence son regard qui se perd encore dans le néant, badaboum de son cœur qui tambourine dans sa poitrine « fais ce que bon te semble amos, achète esclave, bonniche ou balais magique mais ils seront traiter dans des conditions acceptables ! » elle a toujours le sourire la voix fragile et candide alors elle prend une pile de vêtement s'approche de lui. seul le tissus sépare leur deux corps leur souffle trop lointain, incertaine alors elle passe à ses côtés s'arrête et laisse glisser ses lèvres non loin de son oreille pour laisser passer un murmure plein de tendresse « je ne te repousse pas amos » je te désir violemment « il suffirait de peu pour que je me perdre dans tes bras » son souffle caresse sa nuque avant de quitter la pièce pour passer la porte de sa nouvelle chambre déposant ses affaires sur les draps lisses attendant de trouver une place où s'installer.
dompte moi aime moi possède moi n'attend plus brise mon cœur piétine le de tout ton corps envole moi fais moi toucher les étoiles car je veux que mon cœur s’embrase dans tes bras
particularité : (fourchelang) s'entretient régulièrement avec Eileen, son serpent de compagnie jalousant les femmes de son entourage -- (toxique) tendance à nourrir une obsession malsaine voire morbide envers l'être aimé
If a relationship is to evolve, it must go through a series of endings.
TW ; un passage de ce rp peut s'avérer sensible
Marquer le silence aux questionnements indiscrets du jeune Gaunt, monceaux de gêne grattant sans doute sa gorge mutique. Moon s’affaire à l’ouvrage, impassible à ses franches réflexions tandis qu’il l’observe à la dérobée. Ce n’est pas tant la méfiance qui l’habite et les surplombe, c’est aussi ce regard neuf qu’Amos pose sur elle. Sa pupille observe ce corps frêle s’affairer nerveusement, ces yeux fuyants et ce sourire qui ploie légèrement. Comme un frémissement à la bouche lorsqu’elle se relève et lui clame que bientôt, elle sera sa femme. Amos accepte volontiers l’argumentaire qu’il juge aisé mais ne saurait y greffer quelque légitimité ; la réponse est surfaite et précipitée, sonne creux à ses lèvres ingénues. Il la détaille encore, pupille pénétrant la chair, sculptant ce mirifique visage qui jamais ne flanche. Le vice sous la paupière, dans l’attente qu’elle n’avoue ses esbroufes, qu’elle parle enfin et lui clame que sa frustration l’amuse. Que passer une nuit à ses côtés flattera autant sa beauté que son assurance, puisqu’il ne saurait résister à l’appel de ses courbes. Amos souffle d’un soupir contrit, se pince les lèvres et frissonne ; l’inassouvissement de ses désirs le hante dores et déjà. Qu’importe finalement, se dit-il ; cette nuit sans doute il ne gagnera pas son lit. Ni les nuits suivantes, et ni même celles d’après. Accoutumances d’insomniaque. Mais lorsqu’elle passe à ses côtés et glisse à ses oreilles autant de promesses lubriques, ses convictions s’ébranlent.
« il suffirait de peu pour que je me perdre dans tes bras » Il suffirait de peu. Quel est ce manque qui l’interpelle et la retient ? Amos se fige, interdit, des éclats de pensées insaisissables se fracassant contre son crâne. Il cherche et se démène sans trouver. Pour finalement en arriver à cette conclusion ; elle ment. Se joue de lui à nouveau. Le courroux s’agite, grogne, griffe son coeur sec s’agitant sous les secousses. Dans la chambrée jouxtant la pièce, Moon s’agite encore. Il peut humer son parfum et nourrir pour elle une déception teintée de cette ire délirante. Mensonges. Et ses démons de juguler sa raison percluse de fatigue, déborder de sa boîte crânienne puis feuler leurs outrages ; Moon se rit de lui.
Prends-la.
De force puisque la belle le repousse. Et puisqu’il n’y eut d’autres immondes virilités que celle de violenter la vertu d’une femme pour qu’elle ne ploie. Mensonges. Les démons s’époumonent et crient. Amos sort de la pièce sous le regard torturé de l’elfe, parcourt les quelques mètres les séparant. Marquer chaque pas d’une pensée obscène tandis qu’il défait le premier bouton de sa chemise. Le monstre est déterminé. La jeter sur son lit, ignorer ses suppliques, sangler de ses mains tortionnaires ces poignets qu’elle a jolis, lui arracher quelques larmes tel un cri venant du puits, dérober sa vertu. Le deuxième bouton de la chemise a sauté, l’ignoble serpent entre dans la chambre. S’avance vers elle à pas lestes, regard noir, regard dément. Moue ténébreuse, glacée et glaçante.
« je range où tout ça ? »
Elle se retourne, l’odieux se fige. BAM BAM. Le coeur a loupé l’encoche. Pantois face à cette inaction inusuelle, ses démons soudain muselés, cette beauté qui le toise. Elle porte en sa chevelure flottant tout autour d’elle tel un voile les étoiles et les poussières venant de la lune. Toutes les ombres près d’elle ont flanché, illuminant la pupille sombre de l’amant. L’estomac et le coeur s’agitent, chacun se soulève sous la débâcle. Ce sont peut-être ses joues, qui ont quelque chose de clair. Ou bien ce rouge à ces lèvres auxquelles il souhaiterait boire à la coupe. Cette lueur mutine dans son regard azur peut-être. Ou ce parfum, cette façon qu’elle a de se mouvoir, dansante telle une ballerine. Tout le perturbe et le pétrifie. Gorge serrée de défaite. Le regard insistant de Moon le ramène à lui et c’est ainsi pantelant qu’Amos balbutie : « Je… Et bien... » Ses yeux se perdent sur l’immense armoire habillant les lieux et, lorsqu’il l’ouvre, lui révèle penderie et étagères achalandées soigneusement. Chaque chemise comme chaque veste sont méticuleusement pliées, posées, tendues. L’austérité impeccable de ce vieux meuble reflète le rigorisme de la chambre ; rien ne traîne, rien ne vit, tout est en ordre. Cette harmonie soignée s’oppose au bordel confus de son cerveau. « Ici. » Le timbre est étrangement fébrile. Troublé, Amos se dégage des portes ouvertes puis se dirige vers son lit. Regard qui jamais ne cille et toujours se verrouille sur Moon.
C’est bouleversé qu’il s’assoit sur son lit. Ce regard qu’elle lui jeta lorsqu’elle se retourna vers lui a fait l’effet d’une tempête. Alors Amos la toise à la dérobée, observe cette silhouette élancée dans le fugace des ombres déployées. Lorsqu’il l’observe, il pense l’innocence, il pense la sensualité. Ne peut s’empêcher de trouver beau, ce corps virginal qui se tend, ces mains méticuleuses qui s’affairent. Son souffle même suscite en lui autant de frissons que de soupirs. Amos a cette étrange impression de la découvrir enfin et c’est ainsi que par ses yeux, il la dévore.
Cette appétence indiscrète, Moon la remarque alors. « qu’est-ce qu’il y a ? » Pendant combien de temps s’est-il perdu sur elle, pupilles observatrices et curieuses ? Les lèvres d’Amos semblent avoir quelque chose à dire, mais c’est d’abord le silence qui délivre le message ; le jeune homme est troublé. « Rien. Je réfléchissais. » finit-il par souffler dans un semi-aveu. « Si vraiment c’est ce que tu veux... » Le jeune homme tente de reprendre constance, se raclant doucement la gorce comme il redresse la nuque. Puis d’une langue faussement dépouillée de son trouble, Amos renchérit derechef : « Moon je ne veux plus que tu ailles à cette tour d’astronomie seule. Dorénavant, Todd t’accompagnera à chaque fois que tu t’y rendras, et tu devras m’en informer par avance. » Cela faisait déjà quelques jours qu’Amos gardait en tête cette sommation, mais ce n’était pas ce soir qu’il comptait lui en parler. Il a lâché son désir comme une bombe, soucieux de reprendre un semblant de morgue et de superbe lorsque s’agitent en son estomac les ailes d’un papillon.
particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
I wish I could change enough To be yours “You say you want your freedom Well who am I to keep you down”
elle a les mains qui caressent la douceur du tissu passant sur les perles sur les strass qui ornent certain de ses tissus dont amos à eu la douceur de lui déposer un matin du mois passé. nostalgique le sourire mélancolique observant les coutures sous ses yeux le regard perdu dans les palpitations de son cœur brûlant d'un sentiment dont elle ne doit dire mot. petit sourire avant de l'interpeller pour savoir où ranger ses tissus parfaits. pas décidés qui résonne dans l'entrée il passe la porte et la fait se tourner, sourire sur ses lèvres rosées qui vient à s'effacer. quelque chose cloche, bouton détaché, regard perturbé, noirceur qui l'empoisonne. elle dépose son regard sur lui le toisant de haut en bas cherchant en son être un indice incertain de le connaitre. il ne dit mot se stop là les bras ballant comme regrettant déjà ce qu'il va faire. elle tente un sourire mais, rien, il ne lui répond pas.. elle l'interroge de sa voix cristalline cherchant à comprendre ce qu'il vient de naître dans sa tête... silence.. il balbutie, cherche ses mots, perd doucement pied en face de la lune son aimée. elle veut s'approcher et pourtant quelque chose la retient là où elle est, comme une mauvaise idée de venir le toucher... il s'avance alors ouvre l’armoire sans un mot le regard dans le vide laissant la place à la poupée de venir s'installer sur les étagères terriblement rangés. elle s'approche alors dépose une main tendre sur son épaule et lui lâche un sourire plein de tendresse tentant de le rassurer de l'apaiser.
si seulement tu savais.
elle reste un petit moment avant de faire un pas en avant venant passer ses doigts délicats sur le tissu pliée tirée parfaitement déposé. elle a un mince sourire, reflet parfait de l'homme qu'elle s'oblige à ne pas aimer. rigueur intense, sans aucune fioriture, droiture dans chaque instant jusqu'à ses vêtements. « merci » elle recule alors retourner a ses tissus en ramenant quelques-uns vers la place attribuée les laissant délicatement tombé. couleur qui s'installe dans la noirceur laissant le pastelle venir ensoleiller le noir intense sourire qui s'envole prenant doucement place dans le néant tentant éperdument de déposer en lui, un peu d'elle, un battement, un sourire, un espoir infini qu'il pourrait peut être laissé son cœur venir doucement se mêler au sien. puis il la regarde enfin, l'interpelle alors dépose dans cette conversation une certaine incertitude une peur. elle dépose la dernière pile avant de venir se positionner devant lui son souffle qui caresse sa peau si proche et pourtant si loin
je ne veux plus que tu ailles à cette tour d’astronomie seule. elle perd doucement le souffle, battement qui s’arrête, seconde intense si longues... et pourtant elle comprend, sa main grimpe doucement à son cou caressant ses nouvelles cicatrices, rappelant à son être la douleur de cette nuit passée, maladie qui coule dans ses veines, pauvres poupée... elle soupire baisse doucement le regard, avant de venir trouver le sien, petit sourire « d'accord j'accepte » elle ne proteste guère comprenant. elle reste là un moment le regard plongé dans le sien avant de faire un pas vers lui déposant alors un baiser au coin de ses lèvres, timidité et pourtant se laissant doucement aller, tentant un pas vers lui, dans un souffle de désir obligé d'être dissimulé. elle reste là un instant si proche soufflant alors à son oreille « merci »
sauve moi de ce que je suis garde moi tout prêt de tes bras ne me laisse plus jamais fuir je t'en supplie retient moi prêt de toi
elle recule alors d'un pas laisse à nouveau sa main caressait son bras avant de reprendre la direction de sa chambre pour venir saisir de nouvelles affaires pour venir les déposer dans sa nouvelle demeure. elle a le sourire aux lèvres candides et pleinnes de douceur passant à ses côtés déposant alors ses affaires aux endroits indiquer avant de venir saisir sa main tendrement enlaçant ses doigts entre les siens « tu viens ? je vais avoir besoin d'aide pour le reste » elle marque alors un silence « hormis si tu as autre chose à faire ? » elle a le sourire qui parsème ses lèvres, peinture de cette douce journée qu'elle ne veut pas arrêter, tendresse qui émane d'elle amour qui explose en elle, sentiment qu'elle ne connait guère et pourtant qui l'habille parfaitement. la lune brûle sous son soleil n'attendant qu'une chose qu'il la face sienne...
