under the stars (moon)

under the stars

chemin vers les étoiles. celles qui t’avaient toujours appelés, celles que tu avais pourtant cessées de contempler. toi, qui avait consacrer ton adolescence à les étudier, pourtant leur souvenir commençait peu à peu à se dissiper. faute peut-être de les avoir délaisser. ou de les avoir accusé. de te l’avoir enlever. toi, qui avait longtemps chercher un coupable. tu étais prêt à accuser tout le monde, même toi-même. alors qu’au final, il n’y avait personne à blâmer. et peut-être qu’à quelque part, c’est ce qui te faisait le plus mal à toi, gamin. toi, qui n’avait jamais eu cet esprit de vengeance. mais pour elle… tu aurais brûler la terre entière pour découvrir ce qui lui était arrivé… pourtant, tu n’étais que là. tranquille, presque mort. à fixer les étoiles en cette soirée si sombre.
les questions pleins la tête. qui se livraient bataille, en ton for intérieur. la gorge nouée, les mains moites. et les larmes, sur le bord de tes yeux. tu avais besoin de réponse, et pourtant tu n’avais personne vers qui te tourner. et ton regard qui s’était doucement diriger vers l’immensité du ciel. vers ces astres, qui t’avaient toujours soutenu. et à cet instant, tu t’étais dit que peut-être… peut-être que les étoiles auraient les réponses.
oui, les étoiles auraient les réponses.
gamin, tu ne pensais plus clair. le paysage, qui se dessinait sous tes yeux était floué. tu avançais malgré tout, te disant qu’il n’y avait qu’auprès un expert des astres que tu trouverais tes réponses. ta détermination qui était palpable, autant que ta douleur, que ta détresse. et tu savais à quelque part que tu ne t’arrêterais pas. pas avant d’avoir réponse à ces mille et unes interrogations. s’il y avait réponses, que tu pouvais avoir…
tu n’avais l’air de rien, orion. tes vêtements, qui avaient été enfilés à la hâte. tes cheveux, qui étaient encore en bataille. ton père, qui n’aurait certainement pas approuvé que tu sortes dans cet état. parce qu’on pouvait voir, que tout n’allait pas. toi, à qui on avait cesse de répéter qu’il fallait rendre fier ta famille. mais ce soir, ils ne comptaient plus à tes yeux. seulement, ariane, seulement les étoiles.
tu avançais d’un pas incertain. tu ne savais même pas si tu avais le droit d’être ici. probablement pas. tu imaginais qu’un vieil homme viendrait bien vite te demander, sur un ton désobligeant, de quitter les lieux. et ce, avant même que tu ne puisses glisser un mot. et plus tu avançais, plus tu en venais à regretter d’être venu. tu aurais dû certainement dû abandonner cette idée, qui te paraissait à cet instant complètement stupide.
pourtant, à ta grande surprise, ce n’est pas un vieil homme qui croisa ta route. mais plutôt une jeune femme, aux longs cheveux blonds qui se dessina devant toi. la bouche sèche, le cœur qui accélérait. c’était ta chance. ta chance, d’enfin avoir les réponses. ta chance, de retrouver, peut-être, surement pas, ariane. « est-ce que vous pouvez m’aider ? » simplement demande en apparence, mais c’était en réalité bien plus un cri du cœur qu’autre chose. parce que gamine, tu implorais son aide. « les astres semblent s’être alignés, mais je ne sais pas ce qu’elles veulent dire. » confus, presque paniqué. ton âme était complètement déchiré.

under the

stars

les escaliers en colimaçon, la tour qui trône au milieu de rien, cet endroit qu'elle aime habiter où elle aime rester. douceur de la hauteur loin des bruits extérieurs, isolement dans le ciel, le regard qui trouve grâce à ses visions incertaine. elle est assise là depuis des heures maintenant assise sur ce sol de pierre grise et froide, une tonne de papier l'entourant comme l'enfermant, l'empêchant de fuir de partir. des recherches, des questions à la recherche de réponse, de destination. elle en rêve s'envoler là haut au-dessus de cette immense verrière qui trône en reine au -dessus de sa tête. les télescopes en directions du ciel, chacun orienté d'une manière dont seul moon connait la destination. elle cherche réfléchie prend une feuille pour la reposer se lève, observe un instant le ciel d'un œil avant de revenir, plume en main pour tracer de nouvelle direction de nouveau trait vers la voie de sa libération. la lune n'est pas encore là, ce soir là, elle se cache encore à la vision de son enfant, comme préférant observer de loin ses faits et geste. elle adore ce silence elle aime cette douce solitude dans sa tour solitaire, loin du monde loin de leur regard. ici elle n'est plus la même, comme apaisée, comme dans un cocon de bien être inespérée, comme si ici sa folie c'était envolé. elle griffonne sur le papier se relève encore pour saisir une tasse encore chaude et la mener à ses lèvres buvant ce breuvage lui permettant de ne pas sombrer dans les bras de Morphée. des heures de recherches de tracé, espérant ainsi trouvé le chemin vers cette douce lune tant aimé. puis c'est un bruit qui la fait se retourner, un visage d'une douceur né se pointe là sous son nez. elle l'observe dans un certain silence ce demandant bien qui peut troubler sa solitude. des questions, de l'aide, comme un appel. elle ne sait pas quoi lui dire, elle n'a jamais aidée, elle n'a jamais été celle vers qui on se rapproche quand une question vient à se poser. elle lève alors un sourcil avant d'entendre cette seconde phrase, comme touché par sa passion caché elle s'approche alors de lui et d'une main vient à toucher une mèche de cheveux tombant devant ce visage masculin. elle la retire vers l'arrière et l'observe de ce regard de miel. silence, sa tête qui s'incline de droite à gauche, qui l'observe qui le dévore du regard pour le connaitre. elle ne sait pas pourquoi mais, il dégage quelque chose qui l'intrigue, qui est il ? « votre nom » elle tourne les talons buvant une nouvelle gorgée de sa boisson avant de déposer sa tasse dans un coin avant de venir coller son œil à nouveau sur un télescope non loin de là. silence. « cet alignement n'est pas connu, comment êtes-vous au courant ? » elle relève son visage pour retourner au milieu de son cercle, elle s'y installe et trace à nouveau des courbes, des points, formes illisibles pour le commun des mortels et pourtant si significatif pour la belle. elle ne le regarde plus comme hypnotiser avec l'encre coulant de sa plume sur les parchemins au sol. elle soupire une fois avant de passer une main dans sa chevelure finissant son tracé. elle lève alors le regard vers cet inconnu encore debout dans l'entrée, l'observant dans un silence la mettant presque mal à l'aise...« vous allez resté là où vous compter vous approcher ? » elle lève un sourcil, hausse les épaules avant de retourner à son écriture. elle le sait elle ne peut pas lui dire de but en blanc ce que signifie cet alignement, personne n'est encore au courant et elle cherche encore les mots justes à cet événement. rien de bon, surement, encore une fois, depuis que le mal cours les rues, les astres pleurent et hurlent cherchant à alarmer le monde par leur scintillement, mais, malheureusement personne ne semble voir la danse macabre qui s'installe aux dessus de leur tête, car les planètes sont invisibles pour les incultes, car elles ne sont pas importantes pour les humains, seul les enfants de la lune s'y intéressent, seul eux comprenne que la lune règne en maîtresse et qu'elle coordonne chaque mouvement des planètes. c'est elle la véritable messagère planant sous les yeux des érudits les messages qu'elle tente à faire passer sans un silence dont seule elle a le secret.

Soleil, lune, étoiles. Au ciel il y a beaucoup d'étoiles ; il y a des tribus entières, hommes, femmes, enfants, depuis longtemps devenus étoiles. @ORION MALFOY

Pando

tu avais l’air complètement perdu, gamin. peut-être même au bord de la folie, difficile à dire. dans tous les cas, tu n’étais pas réellement objectif. pourtant, voilà que tu étais devant elle. que tu livrais tes inquiétudes, tes interrogations, comme si tu la connaissais depuis toujours. gamine que tu venais pourtant, à peine de rencontrer. toi, qui l’imaginais déjà te repousser. te demander de quitter. après tout, tu n’avais rien à faire là. malgré tout, tu avais ce pressentiment… qu’elle n’était pas comme les autres. elle, qui s’était approchée de toi, qui avait laisser ses doigts glisser le long de ton visage, pour replacer cette mèche qui te cachait à moitié la vue. qui était-elle ? hors du commun, il n’y avait aucun doute, mais ta curiosité avait été piquée.
et sa voix, si douce. sa question, qui te semblait plus que légitime. ton nom. qu’elle voulait savoir. peut-être pour savoir à qui s’adresser par la suite. autre que gamin paumé, cette seule façade que tu lui avais présentée. « orion. » simple souffle. gamin perdu, qui n’avait pourtant pas encore oublié qui il était. pas complètement, du moins. tu restais immobile, toujours incertain. à l’observer, elle et ses moindres gestes. nouvelle interrogation, qu’elle te lance. elle, qui semble surprise de ta connaissance des étoiles. et pourtant, tu avais toujours eu cette impression qu’elles faisaient parti de ta destinée. toi, qui les avais pourtant, bien trop longtemps ignorées. « je les ai longtemps observé… mais j’imagine que certaines choses ne s’oublie pas. » toi, qui était convaincu ne jamais avoir vu cela avant. peut-être bien que cela faisait des mois que c’était comme ça, mais tu n’étais pas au courant.
puis, elle te demande de t’approcher. sur un ton, peut-être moins doux qu’auparavant, mais tu ne sembles même pas le remarquer. toi, qui vient te percher au-dessus de son épaule. regardant ces lignes brouillonnes que tu peines à comprendre. tu n’en restes pas moins intéressé, par ces gribouillis, dont tu espères qu’elle puisse t’expliquer le sens. ou du moins, ce qu’elle parvient à en comprendre. silence, qui s’installe doucement. avant que tu ne te doutes que c’est à toi d’expliquer ce que tu veux savoir. il te faut pourtant faire un tri dans tes pensées. « j’ai perdu quelqu’un qui m’était très cher… » que tu commences, doucement, alors que ta voix se mettait à briser, ta gorge à se nouer. parler d’ariane avait toujours été quelque chose dont tu avais du mal à faire. parce que la plaie était encore ouverte, la douleur toujours bel et bien présente. elle, qui te manquait tellement. « elle a été porté disparu depuis plus d’un an et demi… mais son corps n’a jamais été retrouvé. » c’était ce qu’il y avait de pire. n’avoir aucune certitude. rester ainsi dans le néant. alors que si elle n’était pas morte… elle était peut-être à quelque part bien mal en point. « je n’avais jamais remarqué cet alignement auparavant… et je ne sais pas, je me disais qu’il s’agissait peut-être d’une carte pour la retrouver… voir un signe, pour me signaler qu’elle était toujours en vie. » tu t’ouvrais à la jeune femme, comme tu avais peu l’habitude de le faire. parce qu’il y avait ce mince pressentiment que tu avais, qu’elle comprendrait. Et à quelque part, certainement un espoir qu’elle puisse te guider, qu’elle puisse t’aider à voir un peu plus clair dans tout cela. ou qu’elle te remette les deux pieds sur terre. « mais c’est probablement bête. » tout cet élan de pensés. après tout, les étoiles avaient certainement bien d’autres choses à faire que de te mener à ariane.

under the

stars

de la visite, dans son monde dans son ancre dans cet espace confiné où elle aime se réfugier. plus qu'un simple métier, un havre de paix où elle laisse ses pensées vagabonder au grès des étoiles illuminant la voie lactée. douceur incarné que laisser son regard se perdre dans le ciel à la nuit tombée. ce silence, ces moments de solitude intense où rien ne l'affecte, où pour une fois elle n'est pas enclin à subir les méandres de ses tourments, où sa folie se tait durant quelques instants. de la visite, elle n'en a pas l'habitude, aimant cette solitude, comme si personne n'avait jamais eu connaissance ce cet endroit, comme si le reste du monde pouvait bien de foutre du ciel et des étoiles qu'ils aiment à observer à la nuit tomber. elle ne dit mot, s'approche en silence observe cet être comme sorti de nulle part, comme une oeuvre d'art qui vient décorer cette pièce remplie de bazar. il est doue à regarder, comme un moment de calme venant se poser là. elle ne sait pas pourquoi mais, elle aime cette présence, et pour une fois elle accepte de se faire déranger de laisser entrer une personne dans son coin de paix. elle lui demande son nom avant de tourner les talons, il lui répond dans un souffle. orion. elle tourne rapidement le visage à peine à-t-il dit ces quelques syllabes. une constellation venant à elle, se posant là devant ses yeux pétillants d'affection à savoir qu'enfin sa mère la lune vient à lui offrir enfin un de ses autres enfants, le posant là devant elle. elle sourit l'enfant, heureuse, heureuse de savoir qu'elle n'est plus seule, qu'il est là lui aussi tombé sur terre, ses cheveux en bataille exprimant son voyage douloureux et sa chute sur terre. sa constellation oui, elle le veut dans sa collection, espérant alors secrètement qu'il restera un peu là, prêt d'elle, pour lui rappeler un sentiment lointain, pour lui offrir un moment de douceur, un moment hors du temps. « moon » dit elle simplement avec un mince sourire sur ses lèvres, comme lui envoyant ce simple message qu'elle aussi n'est pas d'ici, que la terre l'a aussi accueillie. elle se pose alors dans son cercle observant ses papiers et pourtant invitant sa constellation avec elle, première fois, unique fois, elle partage un moment dans le temps sans même savoir pourquoi elle l'accepte ici, sans même comprendre le pouvoir de sa présence au fond d'elle, la rassurant, l'apaisant, heureuse de trouver ici quelques étoiles qui s'alignent enfin... il s'approche à tâtons, comme timide, comme ne sachant pas trop quoi dire, comme ayant peur un instant que la folle ne comprenne pas sa présence, et pourtant. il connait les étoiles, il comprends leur mouvement il sait qu'elles aiment parler aux humains dans un silence pétillant de beauté. il sait, et elle aime savoir qu'il sait, il est comme elle touchée par cette pluie d'étoile tombée du ciel. elle cherche alors à connaitre la raison de sa venue, il se penche là, et observe un instant avant d'avouer ce qu'il ressent. la disparition d'un être, le souffle qui se coupe en elle, douleur qui s'installe comme imaginant sa douleur... un espoir alors qui naît en lui de voir ses amis les étoiles lui indiquer la marche à suivre. elle sourit un instant, sentant son espoir qui s'envole en une fraction de seconde. elle soupire regarde autour d'elle fouille relève certain parchemin en dépose d'autre, mais, rien. « je suis certaine que c'était là... » elle murmure puis grogne entre ses lèvres avant de se lever manquant presque de le bousculer prise dans ses pensées. elle se souvient, de l'avoir vu, d'avoir décrypté quelques choses, mais, elle ne sait plus. elle se met alors à ouvrir une tonne de livre où sa plume a laissée mille et un message que seule elle puisse comprendre ... « ce n'est pas cet alignement... pas celui que tu penses constellation » elle fouille et encore grimpe à droite puis à gauche avant de prendre un cahier à la reliure rouge elle feuillette puis claque sa lèvre contre son palais. elle s'approche alors de lui pour lui montrer « là.. il y a deux mois, Vénus c'est rapproché de Aldébaran décrivant un chemin parfait entre plusieurs étoiles » elle relève le regard vers lui espérant qu'il comprenne, mais, bien entendu son écriture et ses notes étaient un véritable charabia même pour une constellation tombée du ciel ici-bas.« si on dépose ce chemin sur la carte de londres, on retrouve des lieux spécifiques » silence « elle n'est peut être plus là-bas, mais si c'est son chemin elle y sera passée.. » elle ne savait pas quand, n'y comment mais, ce chemin était une indication parfaite elle le savait, cela ne pouvait mentir vénus, la douce indiquée qu'une enfant était passée par là et qu'elle s'était surement perdu dans les bras d'aldébaran et le silence avait doucement pris place. « vénus est douce, elle guide souvent les pas des femmes, mais aldébaran est annonciateur de perte, de gouffre de disparition.. je pense que cela parle d'elle... » incertaine et pourtant elle souhaite infiniment que cela soit elle, comme voulant l'aider, comme si pour une fois elle avait rencontrée quelqu'un qui pourrait l'aider...

Soleil, lune, étoiles. Au ciel il y a beaucoup d'étoiles ; il y a des tribus entières, hommes, femmes, enfants, depuis longtemps devenus étoiles. @ORION MALFOY

Pando

» MOON CHILD - Moon Flamel
» (leora) like the stars miss the sun
» when stars crumble (w/ andromaque)
» chase your stars (asteri)
» a cup of tea (moon)