quête lumos 01 — les cornes d'éruptifs

Prepare for trouble.
And make it double.

Algie et Nile, enfin réunis pour le meilleur et surtout pour le pire. Recrudescence d'une amitié pouvant être retracée jusqu'aux bancs des Gryffondor, un duo de choc qui aurait su inquiéter quiconque avait eu le privilège de les côtoyer durant leurs glorieuses années, mais que la tête des enfants de Morgane n'avait aucune raisons d'objecter. Après tout, qu'étaient-ils autre que de récentes recrues impatientes de faire leur preuve, et de contribuer à la protection de leur œuvre ? Une mission aux limites floues, favorisant l'inventivité, une carte blanche saisie sous l'ivresse de l'aventure, immédiatement au centre de leur débat. Il était certain que les gros grimoires qui prenaient la poussière dans son bureau ou dans la librairie d'Addolorata sauraient leur fournir de puissants sortilèges de défense, mais l'omanais était doté d'une trop grande imagination pour seulement considérer l'idée. Non, son esprit divaguait déjà : il leur fallait quelque chose d'exceptionnel, quelque chose qui prendrait leur ennemis par surprise, et qui les ferait réfléchir à deux fois avant de s'en prendre à leur précieuse forêt, si celle-ci était amenée à être découverte. Non, Nile ne saurait se contenter de quelques sorts ou artefacts de pacotille : il voyait les choses en grand.

« - Tu penses à la même chose que moi ? Sourire malicieux froissant ses lippes, étincelle dansante dans les iris confrontant celles d'Algie qui brillaient de la même flamme. En même temps, à 3.

3.
2.
1.

- DES EXPLOSIFS.
- DES CORNES D'ERUPTIFS.
- Oh wow. Encore mieux ! »

Il comprit alors que, malgré les longues années qui les avaient séparés, son ultime acolyte n'avait pas changé d'un pouce. Fougueuse chasseuse de créatures magiques qui savait toujours le prendre par les sentiments. Leurs cerveaux en symbiose, ils apportèrent chacun leur pierre à cet édifice bancal, animés par la délusion des cœurs braves et le frisson du risque. Traquer et chiper la corne d'un éruptif en plein Londres n'était pas une mince affaire … la raison précise pour laquelle ils optèrent pour une option qui leur sembla, sur le moment tout du moins, plus viable. Algie décida de l'artefact, et Nile décréta que le marché noir était leur meilleure option. Le plan : s'y rendre, se servir, et repartir.
What could go wrong ?

De l'autre côté du miroir.
Il ne pouvait pas se vanter de venir souvent traîner du côté de l'allée des embrumes le prince Shafiq, mais il se rappelait que la dernière fois qu'il s'y était risqué, les stands étaient bien plus bondés que la sur vision qui s'offrait à lui et sa partenaire de crime. Le crépuscule menaçait de s'installer sur le marché, et la plupart avaient accomplis leur besogne. Un mal pour un bien, sûrement. S'ils pouvaient se mouver bien plus aisément, il leur serait également plus difficile de passer inaperçu. Une source de préoccupation qui ne vint pas inquiéter l'omanais plus que ça, dont la démarche trahissait une confiance sans doute mal acquise.

« D'après Genesis, des sorciers se font pincer ici tout le temps, pour toutes sortes de choses. Si on ne trouve pas ce qu'on cherche, je mangerais ma baguette. »

Il était loin, le temps de Poudlard. Et pourtant, Nile ressentait le même frisson malicieux que lorsqu'ils préparaient des plans abracadabrants à demi-voix dans la salle commune des Gryffondor. L'insouciance dans les défis qu'ils se lançaient et ne manquaient jamais de relever. Combien de points de maison avaient-ils fait perdre au Lion ? Était-ce une coïncidence que leur maison n'avait remportée aucune coupe sept années d'affilée ? La seule conséquence de leurs méfaits fanfarons, en plus des heures de retenues qui avaient tendance à se multiplier. Plus de tout ça. Dans le vrai monde, il n'y avait pas de sablier géant, et on ne se contenterait pas de leur tirer les oreilles : Une notion qui semblait perdue, lorsqu'ils s'engagèrent dans l'allée des embrumes. Excès de zèle. Les bougres étaient persuadés de savoir dans quoi ils s'embarquaient, et il n'y en aurait pas un pour rattraper l'autre. Seul, ils auraient pû se raviser, réaliser les zones d'ombres dans leur plan - si on pouvait appeler ça un plan. Ils avaient organisés des projets plus éclairés sur les bancs de l'école -, mais ensemble, ils semblaient s'encourager mutuellement dans leur impulsivité, et partager un neurone commun, qu'ils s’échangeaient de temps à autres.

Or, dans l'allée des embrumes, il leur en faudrait sûrement plus qu'un seul.
Pourtant, ça n'avait pas l'air si compliqué, aux premiers abords. Par Morgane, la chance semblait même leur sourire. A peine étaient-ils arrivés qu'Algie semblait avoir repéré un marchand susceptible de leur fournir. Déduction faite par un rapide coup d’œil sur ses articles, convoquant l’intérêt de l'omanais dont le regard ne parvenait à se concentrer sur un seul et même stand. Si bon nombre de charlatans avaient fermés boutiques pour la journée, d'autres salivaient à la vue de deux potentiels clients. D'une distance raisonnable, on lui vanta l'efficacité d'un échantillon de Felix Felicis qui ressemblait plus à de la pisse qu'autre chose, et on tenta de lui lire l'avenir. Ridicule.

« Prend les devants. Invite-t-il un sourire aux lèvres en la laissant passer devant. C'est plus … ton genre de public. »

On pourrait s'y méprendre pourtant. D'aucun était beaucoup trop enclin à sous-estimer la chasseuse, qui avait appris l'art de battre des cils. Nile en avait souvent fait les frais à Poudlard, et était tombé seul là où sa partenaire aurait dû le suivre dans la tombe. Mais il savait, lui ne s'y tromperait pas. Rancœur taquine, jusqu'à la fin de sa vie, il lui ferait savoir.

Et donc Algie prit les rênes, avec autant de subtilité qu'un troll dans une boutique de porcelaine. Si pleins d'autre vendeurs se seraient arrachés leur gallion, celui-ci ne semblait pas particulièrement enclin à montrer la moindre fibre commerciale.

« Vousachetez'ouvous'foutezle'camp ! » Grommela l'escroc, des dagues dans les yeux en tapant de poing sur la table quand l'omanais passa ses doigts près des cornes de bicorne. Étrange technique de marketing, pensa Nile en haussant un sourcil. « Tu penses que c'est nos têtes qui ne lui reviennent pas, ou qu'il est comme ça avec tous ses clients ? » murmura-t-il à l'intention d'Algie, qui avait eu le bon réflexe de reculer d'un pas.

L'omanais prit offense. Acheter, il voulait, mais pas les ordures qu'il proposait. Et si les instincts de son acolyte étaient bon, et qu'il savait où trouver ce qu'ils étaient venus chercher, peut-être qu'un petit peu de motivation lui délierait la langue. D'un clin d’œil furtif, il intima à la jeune femme de le laisser faire. Un regard entendu échangé avec le vendeur, Nile passa sa main à l'intérieur de sa veste. Plus que la fibre négociatrice légendaire des Shafiqs, il avait hérité du côté charlatan qui coulait dans la famille. Il trouverait un moyen d'obtenir ce qu'il souhaitait, et il n'était pas au dessus de faire sonner quelques gallions. Et des gallions, il en avait toute une bourse bien juteuse, dont il ne comptait pas se séparer, mais qui au moins attira l'attention du marchand.

« Ma bourse est si lourde que j'en ai du mal à la porter. J'aimerais tellement m'en soulager, mais rien dans votre humble échoppe ne nous fait envie. Que c'est regrettable. Soupir théâtrale, il fait mine d'avoir le bras fatigué. Ceci-dit, il y a bien une chose pour laquelle nous serions prêt à tout dépenser ... » Sourire en coin, main posée sur la table et torse penché au dessus des restes de bicornes, il jeta sa bourse dans les airs, convoquant le sens des affaires du brave marchand.

Mais d'un marchand, il n'avait rien.
Un instant, la bourse pesait dans sa paume, l'autre, elle flottait dans les airs, jusqu'à ce qu'elle ne retombe plus jamais entre ses mains. Pour un homme au physique assez âgé, le bougre était d'une vivacité surprenante. D'un geste électrique, il lui piqua les gallions au vol, coupa le souffle de Nile en donnant un coup de pied dans la table et détala dans la ruelle.

« Je crois que tu as été un peu trop agressive. » Grogna l'omanais à l'attention d'Algie tandis qu'il reprenait son souffle, avant de se lancer à la poursuite du voleur, sa partenaire déjà sur ses talons. Sa baguette glissa de sa manche jusqu'à ses doigts. Règle numéro 1 : ne jamais, JAMAIS, voler la bourse d'un Shafiq. « Incarcerem. » Le sort résonna dans les airs, la pointe de la vigne s'illumina, et les cordons magiques transpercèrent l'air.

LANCER DE DÉS:

Les cordes invoquées volèrent à travers l'allée, le son de leur fracas contre le mur voilé par la fuite de l'escroc qui transplana sous leur nez humiliés. L'omanais laissa échapper un juron et tapa des pieds au sol comme un gosse. Algie avait bien raison : on ne rigole pas avec l'argent chez les Shafiq. Réaction sans doutes démesurée pour cet individu qui ne manquait pourtant pas de gallions. C'est le principe, voulut-il répondre devant l'amusement de la Longbottom, mais il n'en eut pas le temps. Déjà, elle l'attrapait par le bras et l’entraînait vers le lieu du crime, frottant du sel sur la plaie. Dépoussiérant sa veste et son pantalon sali par sa chute pendant que son acolyte observait les articles renversés, il nota enfin que leurs tenues n'avaient rien d'approprié pour l'allée des embrumes. Lui, son accoutrement trahissant ses moyens, et elle, en robe et talons ? Non mais quelle idée ! Comme toujours, ils avaient un coup de retard, et réfléchissaient au ralenti.

« Je m'en fiche, réplique-t-il en grognant lorsqu'Algie lui fait part de ses découvertes, en se penchant vers le sol pour attraper une corne de bicorne. C'est donnant-donnant. Il me vole quelque chose qui m'appartient, je lui prend quelque chose qui lui appartient. » Ricanement mesquin lorsqu'il lâche l'ingrédient dans la poche sans-fond de sa veste. Il doutait que les cornes manquent à l’escroc autant qu'il manquerait ses petites pièces dorées, mais au moins avait-il trouvé une sorte de réparation pour ses troubles. « Je n'ai aucune foutue idée de ce que je vais en faire. Ça n'a jamais été mon truc, les potions. On s'en sert pour faire du polynectar, n'est-ce pas ? » Pause qui ne présageait rien de bon, tandis que son imagination s'emballait. « Elles ne nous serviront à rien pour le moment. Mais qui sait … c'est toujours utile d'en avoir sous le coude. »

Rictus malicieux à la commissure des lippes, ses griefs oubliés, remplacés par de nouvelles perspectives grisantes, idées qu'il ne manquerait pas de partager avec Algie dès qu'ils auraient récupéré les cornes qui les intéressaient réellement. -oui, il y croyait encore.-

« J'attendais plus de réactivité de ta part. » Renchérit-il en la rouspétant d'un regard sévère, ses mains plaqués contre ses hanches, à la manière d'une mère grondant son enfant. « Quoi, tu as oublié comment utiliser ta baguette durant ces années aux Etats-Unis ? Au moins ais-je une excuse, une table m'est tombée dessus. Mais toi ? Quelle piètre chasseuse de créatures tu dois être. »

Affront théâtrale, insulte qu'il ne pensait pas mais qu'il se ferait un plaisir de déblatérer juste pour le plaisir de la titiller. Juste retour de bâton pour sa moquerie, et pour l'avoir appelé ''naïf''.  Joute interrompue par l'arrivée d'un homme qui les dominait bien de quelques têtes. Pour la première fois, Nile remarqua que leur petit cirque avait suscité une attention qu'ils regretteraient sans doute d'avoir attiré, mais dans laquelle il ne pouvait pas s'empêcher de se complaire. Se rapprochant de son acolyte, ne serait-ce que pour montrer au grand balourd qu'ils étaient deux contre un, il se joignit à la conversation.

« - C'était un rat. Incapable de reconnaître la bonne clientèle quand elle se tient devant lui.
- Ah, voilà quelqu'un de censé dans ce trou.
- Vous cherchez quoi ?
- Nous cherchons une certaine partie d'une certaine créature. Le genre, difficile à manipuler.
- Le genre qui explose. Wink, wink. »

Étincelles dans les yeux du géant, sourire qui s'étendit d'une oreille à l'autre. Il n'avait pas besoin de dire un mot pour que Nile prédise ce qui allait suivre. Une autre tentative d'extorsion très probablement. Une réponse contre quelques gallions. Instinct qui ne lui mentit pas. La promesse d'un nom, mais ils devraient payer. Sauf que voilà : Nile pas faire confiance aux individus bizarre, et ils s'étaient déjà fait arnaquer une fois en dix minutes. Son égo ne supporterait pas de tomber une deuxième fois dans le piège. Alors, avant de laisser à Algie la chance de ruiner leur coup, encore une fois, il posa une main sur l'épaule de son amie, l'air de dire ''laisse-moi faire'' (ça avait si bien fonctionné la dernière fois) et s’avança d'un pas, l'allure désinvolte, pas intimidé le moins du monde par la stature de leur indic, qu'il gratifia de son plus beau sourire.

« Mon brave, cela nous semble être un marché parfaitement raisonnable, n'est-ce pas Algie ? Un regard vers son acolyte, il fut ravi de constater qu'elle suivait, et qu'elle avait déjà dégainé sa propre bourse de sa poche. Beaucoup moins juteuse que la sienne. Zut ! Il espérait que ça fasse l'affaire. Hélas, vous ne nous en voudrez pas de rester sur nos gardes après ce malheureux incident avec ce maudit voleur. Prenez-donc ceci en guise de notre bonne foie, et vous aurez le reste dès que vous nous aurez fourni un nom. » Et pour l'inciter à accepter cet accord, il engouffra lui-même sa main dans la poche de sa veste, l'air de sortir une bourse qu'il ne possédait plus, tout en priant pour que son accoutrement trop luxueux pour l'allée des embrumes joue en sa faveur. « Vous êtes un bon juge de caractère, pas comme ce rat. Vous savez reconnaître la bonne clientèle, vous l'avez dit vous-même. »

LANCER DE DÉS:

Quelqu'un d'honnête dans ce trou à rats. Nile échoue presque à retenir son étonnement lorsque le géant accepte leur marché. Sans doutes estime-t-il que sa taille dissuadera les deux partenaires de le rouler, or, ce serait mal les connaître. La bourse d'Algie passe entre toutes les mains, et le brigand honore sa part du marché. Un immeuble dans l'allée des embrumes et un certain Willie. Ca vaut bien quelques gallions, se dit l'omanais en tirant sa baguette hors de sa manche et jusqu'à ses doigts. Le géant n'insiste pas de prime abord, mais il attend la deuxième partie du paiement : paiement qu'ils ne sont plus en mesure de lui fournir. Désormais officiellement sur la paille, le briseur de sort, une mine faussement désolé sur le visage, s'empresse d'effacer les souvenirs de l'arnaqueur arnaqué à coup d'Oubliette sur la tempe. Geste dangereux dans ce voisinage, qu'ils ne tardent pas à quitter.

De retour dans l'allée des embrumes, loin des miroirs, Nile déplore la perte de leur gallions qu'Algie ne manque pas, sans sa fourberie, de lui faire remarquer. Une fois encore, leurs esprits se connectent dans l'évidence : si cornes d'éruptifs ils veulent récupérer, ces dernières devront être discrètement dérobées. Il ne s'est pas fait plumer pour repartir d'ici les mains vides.

« Sottises ! Je peux mentir à volonté. » Se défend-t-il en dévoilant une fausse moue boudeuse et en bombant le torse tandis qu'ils avancent vers la bâtisse. En chemin, la cadette Longbottom met en place un nouveau plan que l'omanais écoute attentivement. « Comme on dit chez nous : easy peasy lemon squeezie. » On rentre, on prend, on sort. Simple. L'idée lui semble bien infaillible, à lui qui ne s'inquiète pas des détails. Ils improviseront sur le tas, comme à chaque fois.

Coincé entre les deux boutiques, conforme à la description du géant, le bâtiment se dresse bien vite devant leurs yeux. C'est petit, note-t-il tout bas en le regardant de haut en bas. Premier étage, plusieurs personnes vivent dans ce trou ? L'immeuble ne semble pas bien large, le genre qui n'accueille qu'un seul appartement par étage. Tant mieux : cela rendra la recherche d'autant plus aisée. Postés un peu plus loin, près du réparateur de chaudron, l'héritier Shafiq se tourne vers sa partenaire de crime. La proposition de son acolyte lui sous-tire une grimace. Évidemment, qu'elle se réserve le rôle le plus aventureux, la maline. C'est toujours comme ça, avec elle. Il ne la réprimanderait pas pour cette fois, pour il réalise que cette distribution des tâches correspond à leurs forces, mais il promet dans un coin de sa tête qu'elle ferait le guet lors de leur prochain cambriolage. Il acquiesce à contrecœur avant de siffler pour s'assurer qu'il sait bien siffler quand elle le laisse non loin de la demeure. Laissé à son compte, le briseur de sort tâche de paraître le plus naturel possible, flânant près de la vitrine du réparateur de chaudron -qui fait réparer ses chaudrons, franchement ? Quand un pète, autant en racheter directement un nouveau- et saluant les passants d'une façon pas suspecte du tout. Personne ne semble s'intéresser à lui, sauf une vieille dame dotée d'une canne qui le gratifie d'un regard jugeur, auquel il ne peut s'empêcher de répondre d'une grimace et d'un haussement de sourcil. Offensée, elle poursuit sa route d'une vivacité retrouvée, lui lançant occasionnellement des regards mauvais par dessus l'épaule. Au même moment, la petite tête d'Algie pointe hors de la ruelle. Son air mutin et l'étincelle dans son regard lui indiquent qu'elle a trouvé un moyen de rentrer.

« Bien joué, Algie. » s'exclame-t-il en posant sa main sur l'épaule de son amie, le regard fixé vers la petite fenêtre. Déjà, sa baguette glisse entre ses doigts. « Finestra. » dirigé vers les carreaux qui se brisent en silence.

Niveau finesse, on repassera, mais on ne peut pas lui reprocher son efficacité. Et puis Algie n'a de toutes façons pas le temps de faire de commentaires, puisqu'il se soustrait à sa vue presque aussi vite. Ascendio, en levant la baguette vers le ciel. Son corps se propulse dans les airs, où il parvient à attraper le rebord de la fenêtre sans trop de peine. Il se faufile difficilement par l'ouverture, telle une grosse limace, et atterrit tête la première sur le sol, bientôt rejoint par sa fidèle acolyte.

LANCER DE DÉS: