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 drums of summer. (ft. archibald & artemisia)

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Artemisia Scamander
ordre du phénix
Artemisia Scamander
crédits : (c) caitriona balfe (More Magazine shoot). avatar self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). montage (profil) self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). code signature par old money. (bazzart). paroles (signature) par diana gabaldon (the outlander series). icon (signature) self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). tous droits réservés aux créateur(trice)s.
face claim : caitriona goddess balfe
pseudo : matante JΛCQUELYN. (ou marie-c pour les intimes). Dancing Queen (cc alex).
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études : (hufflepuff) l'or et le bronze pour héraldique scolaire.
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Message (ϟϟ) Sujet: drums of summer. (ft. archibald & artemisia)   drums of summer. (ft. archibald & artemisia) EmptyJeu 4 Juin - 13:25




    Loutry Ste Chaspoule, Devon, Angleterre.
    La Tanière-aux-Monstres.
    29 juillet 1914.


Il y avait cette colère chez Artemisia qui ne cessait de grandir.
D'abord des étincelles qui, digérées par la panse et recrachées par les viscères, se sont rapidement enflammées pour devenir un dangereux incendie. Un grand brasier nourrit d'herbes sèches, dont peu de chose survivrait à la meurtrissure. Une débandade démesurée par le courroux qu'elle n'avait jamais été préparé à apprivoiser. Si on lui avait dit ce qu'était la colère, la vrai, la Sorcière se serait mieux préparer.

Ce maudit serpent.

Quand elle y pensait ou quand elle se remémorait chaque détail, sa main droite l'élançait de torrentueux engourdissements. Comme si la lame du couteau n'avait jamais véritablement quitté la paume de sa main, raide dans son fourreau de chair, d'os et de sang. En dépit des douces attentions et soins prodigués quotidiennement par Isobel, sa dragonne de mère, Artemisia se décourageait sous la constatation d'aucune amélioration. Il faut que tu te laisses du temps, qu'on ne cessait de lui rappeler pour l'encourager. Mais la Mère de famille, qui n'était que douceur et compréhension pour les autres, était d'une intransigeance carnassière envers elle-même. Qu'était-ce qu'une lionne si elle ne pouvait plus participer aux efforts de guerre ou à la protection de sa couronne? L'Écossaise n'était plus que l'ombre de ce qu'elle avait jadis été. Comment tiendrait-elle les promesses faites à Minerva si elle ne savait plus manipuler le carcan de sa magie entre ses doigts?

Cet animal aurait dû la lui couper.
Son handicap, au moins, aurait été justifiable.

Enfermée dans un mutisme têtu et tiraillée entre la fatigue, la faim, la honte et l'éréthisme courroucé, la Maîtresse de la Tanière était parvenue à se plonger dans un tel état d'impatience qu'elle ne pouvait ni dormir, ni rester en place. Elle errait dans la Tanière comme une âme agitée, prenant des objets sur les meubles et les reposant ailleurs, au hasard de ses pérégrinations. Les premiers rayons de lumière de l'après-midi filtraient à travers le verre bleuté de la carafe posée sur la table et projetaient une ombre lapis-lazuli sur les murs. À cet instant précis, et prise d'une humiliation absurde, la Sorcière se sentait aussi fragile et transparente que cette carafe, comme si, au moindre heurt, elle risquait de se briser en mille morceaux.

« Artemisia... » levant les yeux, la Sorcière cessa abruptement ses allées et venues. « ... il y a un moment pour vous. » le cœur instinctivement crispé, elle se ravisse rapidement, songeant qu'il n'était pas assez stupide pour venir s'exposer jusqu'à la campagne. Pas après les événements de l'interrogatoire; le Potter était sans doute arrogant, mis la sottise ne lui sied pas. Essuyant les paumes de ses mains moite contre sa robe, la Sorcière attendit de reconnaitre la dégaine qui s'engouffrait alors dans la cuisine-aux-chaudrons. Elle soupira, soulagée. « Bonjour Archie. » La salutation accompagnée d'un sourire doux, la Sorcière s'avance pour l'enlacer, se hissant sur le bout des orteils. « C'est bon de te voir. » Et l'était-ce véritablement, maintenant qu'elle était au fait que Weasley et Scamander avaient payé le prix fort des interrogations de la confédération. « Comment vont Hécate et les enfants? » La question lui semblait maintenant idiote, les rumeurs des mauvaises traitements qu'auraient subit Nausicaa pendant son propre interrogatoire. « ... on m'a dit pour Nausicaa... » Son sourire avait disparu et sa colère n'était que plus grandissante (même si elle parvenait encore à bien le dissimuler). « ... je suis désolée. »


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Archibald Weasley
sans camp
Archibald Weasley
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études : Rouge et Or, le lion rugissant encore dans son coeur
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: drums of summer. (ft. archibald & artemisia)   drums of summer. (ft. archibald & artemisia) EmptyVen 5 Juin - 20:01





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    Loutry Ste Chaspoule, Devon, Angleterre.La Tanière-aux-Monstres.29 juillet 1914.

Que sonnent les tambours de guerre.
Les étendards claquaient au vent.

C’était une promesse silencieuse, qui planait sur Loutry-Ste-Chaspoule ce mois d’août. Frappés par l’horreur, par le chaos du monde qui les entourait. Archibald n’avait pas le sourire aux lèvres, ses yeux étaient remplis d’incompréhension et de colère. Il n’avait pas vu les choses arriver, il n’avait pas su protéger les siens. Un poing serré alors qu’il quittait le terrier. Elle grondait la colère, l’indignation. Les monstres avaient montré leurs vrais visages, et quelque part, il savait bien qu’il n’y aurait pas de retour en arrière. C’était fini, l’espoir semblait avoir disparu, le monde sombrerait dans la folie, des deux côtés du rideau.

Ils avaient été trop loin, trop durs pour que le lion ne puisse s’empêcher de vouloir rugir, briser les chaînes et prendre entre ses crocs le cor de guerre. Cri d’union des corps brisés, des esprits perdus. Ils se relèveraient. Il n’en doutait pas, et ils finiraient un jour par gagner, par reprendre aux sang-purs ceux qu’ils n’arretaient pas de prendre. L’image du corps carmin de sa fille forgé dans sa mémoire. mais il n’y avait pas que les Weasley dont le coeur saignait. La Tanière aux Monstres apparaissait alors qu’il traversait le cour d’eau séparant les deux propriétés. Artemisia, son coeur avait raté un battement quand Hécate lui avait annoncé la nouvelle, mais occupés à soigner Nausicaa, ils n’avaient pas pu voler a son secour. Et il y avait la douce Susan, qu’il avait vu la veille, l’oiseau aux ailes brisées, les couleurs de la colère sur le visage, et il craignait qu’elle ne fonce dans la tête du loup, ne sachant pas qui avait osé lever la main sur elle. Il n’avait protégé personne, il avait encore foiré, comme il avait foiré quelques mois plus tôt, perdu dans un cercle vicieux duquel il ne semblait pas pouvoir se sortir. .

Zabini
Potter


Les noms se répétaient en boucle alors qu’il s’avançait, se présentant un sourire léger sur les lèvres. ”Je viens voir Artemisia, si elle peut me recevoir évidemment, je ne voudrais pas m’imposer.” Il souriait doucement alors qu’on allait quérir la maîtresse des lieux, suivant silencieusement, il passait l’encadré de la porte. Ses iris bleus se posèrent immédiatement sur la femme qui lui faisait face, un sourire chaleureux sur le visage. Il s’avançait alors la serrant dans ses bras en retour avant de poser un petit panier sur un des meubles. ”Artemisia mo charaid Il lui adressait un sourire léger. ”Je suis heureux de te voir, je suis désolé de ne pas avoir pu venir plus tôt” Sincère, il partageait le poids sur le coeur de la matriarche. Il partageait sa souffrance. Les deux familles avaient payé le prix du sang. Pourtant Archie aurait préféré avoir été à sa place, quitte a ce que le salop crache sa hargne sur quelqu’un, il aurait préféré que ce soit lui. Le lâche s’attaquant a deux femmes extraordinaires, sachant qu’elles ne pouvaient répliquer. Il en avait des nausées. Grimaçant légèrement. “Hécate va bien, les enfants aussi...un ami nous a aidé avec Nausicaa, elle se remet.” il souriait doucement avant de délicatement saisir la main d’Artemisia, il glissait son regard dans les yeux de sa voisine, son amie. “ Ne t’excuse pas, pas toi...tu n’y es pour rien si ces abrutis de consanguins ne sont pas capable de se comporter comme des êtres humains.” Il souriait calmement, il était hors de question de culpabiliser, de se flageller encore et toujours. “Et Mina m’a tout expliqué. Vous n’avez rien cédé, et c’est bien là la preuve de votre courage. C’est de ça dont tu dois te rappeler.” Il s’approchait alors du panier laissé sur la commode, le déballant et en sortant une des fameuses tartes tatins d’Hécate. Il la tendait a la dame. “Hécate t’as fais une tarte. Je t’assure qu’il n’y a pas mieux pour reprendre des forces ! Je t’aurai invitée a la manger au Terrier mais je crains qu’on aurait même pas le temps d’en prendre une part avant que le plat ne soit terminé ! Tes monstres a toi vont bien ?” Léger sourire, quelque peu contagieux, il était de ce genre le Weasley, de ceux qui tentaient d’être l’épaule sur laquelle se reposer, l’ami présent pour les moments difficile, parce qu’il savait qu’elle ferait la même chose pour lui, et il comprenait sa colère pour la ressentir, Hécate avait réussi à le calmer, alors que le soir des interrogatoires il était prêt a se rendre au ministère pour tous les détruire. Il plantait ses yeux dans les siens, le visage sérieux. “Potter paiera Arte’,” habitude des Weasley que de contracter les prénoms ”Je te le promets. Quitte a aller moi même lui apprendre le respect façon Weasley” Et il souriait encore, de ces sourires qui séparent en deux le visage, qui s’étendent jusque dans les yeux.




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Message (ϟϟ) Sujet: Re: drums of summer. (ft. archibald & artemisia)   drums of summer. (ft. archibald & artemisia) EmptyVen 5 Juin - 23:22



    Loutry Ste Chaspoule, Devon, Angleterre.
    La Tanière-aux-Monstres.
    29 juillet 1914.


Les peines qu'éprouvent nos amis nous affectent davantage que celle que nous éprouvons.
C'était d'autant plus vrai lorsque ses amis devenaient de la famille et qu'ils occupaient une telle place en votre cœur.

La souffrance des Weasley suite aux interrogatoires menées par la Confédération était parvenue jusqu'à la Tanière comme le chant sinistre du murmure du vent. Nausicaa avait été l'une des victimes de ces perfides animaux en cravate. Comme une nièce, Artemisia avait cette fillette aux-cheveux-de-feu grandir et poussée pour devenir cette magnifique fleur qu'elle était. La savoir violentée par quelconque personnage lui avait révulsé l'estomac. « J'ai beaucoup pensé à elle. » Si bien qu'elle s'était empressée d'envoyer une lettre à sa mère (Hécate) accompagnée d'un bouquet de lilas qu'elle avait espéré apaisant pour l'enfant. « Une chance qu'elle pouvait compter sur Hécate et toi.... et votre ami. » La Weasley n'aurait pu être en meilleures mains.

Mais aborder les interrogatoires lui rappellent sans cesse qu'elle n'avait pas été à la hauteur.
Qu'en dépit de son silence, la Scamander n'était parvenue à se défendre.
Qu'elle l'avait payé de sa main - qu'elle craignait se voir à jamais handicapée.

« Le véritable courage aurait été de le tuer lorsque j'en avais la chance. » avoua-t-elle sans trouver la solidité d'âme nécessaire pour soutenir son regard. Ce jour-là, le pensa-t-elle, dans les pâturages de l'Élevage, alors qu'il lui tournait dos, le serpent lorgnant d'œillades convoitises la pauvre bête qu'elle avait été forcé de lui céder. L'hippogriffe sacrifié au profit de la politique et le bon plaisir de ces rats de ville.

Si seulement elle avait su, alors, elle l'aurait sans doute tuer de ses propres mains.
Expédié rapidement dans les limbes, comme le démon qu'il était.

Souriant cette fois d'un soupire plus détendu, la Mère de famille s'imprègne de la douceur contagieuse de son ami. Archie était de ses personnalités capable de détendre n'importe quelle atmosphère, sans que cela ne paraisse incongru ou inapproprié. La ramener sur un sujet plus agréable était une bonne idée : « Tous mes monstres vont bien, oui. » qu'elle lui confirme, un regard intérieur tourné vers ses fils et son mari qui travaillaient à l'extérieur. Alphard et Theseus étaient de véritables bâtisseurs là où Newt était beaucoup plus curieux et avide de découverte. Nul doute qu'elle le retrouverait plus tard, couvert de terre, alors qu'il reviendrait d'une chasse on-ne-peut-plus-aventureuse à l'égard d'une quelconque nouvelle créature magique observée. Puis elle songe soudainement à sa fille qui n'avait pas eu la même chance que ses fils. « Par Merlin, il n'a pas touché à Minerva... » Parce qu'elle ne l'aurait pas supporté et se condamnerait de nouveau à la meurtrisse de plus grands brasiers si c'était la seule garantie de la protéger. De tous les protéger. Sa dévotion de parent allait au-dessus de tout entendement ou raisonnement logique. Et Merlin seul sait ce que la Scamander était prête à faire pour l'amour. Probablement pires idioties, desquelles elle n'espérait jamais découvrir le scénario. Se saisissant de la tarte préparée par les soins de son amie - dont le fumet à lui seul réussissait à lui éveiller l'appétit - le sourire de la Sorcière était fanée, voire fatiguée, mais véritablement sincère aux commissures de ses lèvres. « On partage? » Pour le plaisir d'échanger avec son ami. Pour l'impression, peut-être, d'un potentiel retour à la vie normale. Celle d'avant. Celle qui n'avait pas été torturé au nom de la loi.

« ... je te le promets. Quitte à aller moi même lui apprendre le respect façon Weasley... » Accaparée à leur dresser une table plus convenable, les objets de cuisine qui volaient ça et là au-dessus de leurs têtes en lieu voulu, le tintement des assiettes de porcelaine qui se fondait au brouhaha coutumier de la vie ambiante à la Tanière, la Sorcière sentit le poil de sa nuque se hérisser comme sous la sensation désagréable d'un glaçon contre la chair. En dépit des bonnes intentions, l'idée est mal reçue par son esprit qui se torture sous la débande cauchemardesque de scénarios.

Elle connaissait l'homme.
Elle l'avait encore dans sa tête.

« ... il faut que tu lui parles... » La phonation tenait plus de la supplication, tandis qu'un couteau enchanté s'occupait de découper seul et adéquatement les parts du précieux désert. Autant en manger tout de suite pendant que tous s'affairaient à leurs affaires sur le Domaine; nul doute que le trio d'hommes de sa vie (Alphard, Theseus et Newt) en dévorerait le reste bien assez tôt. Sur ce côté de la gloutonnerie, les Scamander et les Weasley se ressemblaient en tout point. « ... je fais semblant de dormir, mais je peux l'entendre se lever chaque soir... il arpente la chambre comme un lion en cage... » C'est qu'elle n'avait jamais vu le cœur de son cèile aussi labouré parce ce qu'elle devinait être plus que de la colère. Son humiliation, il ne la partageait peut-être pas (à tout de moins de la même façon), mais il l'incubait d'une chaleur plus violente encore que la Brune en était venue à craindre son impulsivité légendaire d'écossais bourru. Alphard Scamander n'était pas Homme à laisser un affront sans réponse. Et c'était pire que la promesses du courroux de la mort. « ... c'est une vengeance que Minerva et moi devons mener seules... » La chose lui était apparue claire dès l'instant où les guerrières s'en étaient fait la promesse. « ... je ne pourrais pas supporter que quelqu'un d'autre soit blessé par ces... » les mots tremblent dans le gosier sans qu'elle n'eût chercher à les savourer. « ... fucking sadists... » Dégueulis d'insultes, les mots sonnaient d'une menace profondément caverneuse comme le grognement d'un animal entre ses dents, bien que la carcasse, elle, ne feint d'aucune animosité, beaucoup trop occupée à s'assurer que la tarte soit finement découpée. C'est que depuis l'interrogatoire, la Fermière avait l'impression de partager sa couche à deux hommes. L'un qu'elle aimait profondément (et enrageait d'être incapable de se livrer plus à lui en caresses) et l'autre qu'elle abhorrait du plus profond de ses viscères, mais dont le faciès avait le don dans s'immiscer dans l'intimité de sa vie. « Potter le paiera... » Qu'elle répète pour une énième fois. Elle l'avait promis et, depuis, elle avait l'impression de ne vivre que pour ça. Sa main blessée doucement déposé sur l'avant-bras du Weasley, l'Éleveuse ose enfin croiser son regard. « ... mais ce n'est pas à vous de le faire. » C'était un droit pour les victimes que de se venger. Si elle ne savait quels arrangements s'étaient décidés au Terrier, Artemisia avait bien fait comprendre à fils, époux et ami(e)s qu'il était loin de son désir de tous les voir, fourches à la main, conquérir la propriété du Potter, dénichant le serpent tapis dans son nid.

Les morceaux de tartes déposés dans leurs assiettes, les amis prennent place autour de la table, dans la sécurité de la cuisine-aux-chaudrons. Mais le silence est pesant et épais à en découper au couteau. Alors la sorcière avale un morceau, puis un deuxième, avant de glisser entre une bouchée : « ... l'Ordre veut s'en mêler. »


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: drums of summer. (ft. archibald & artemisia)   drums of summer. (ft. archibald & artemisia) EmptyDim 7 Juin - 0:20





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    Loutry Ste Chaspoule, Devon, Angleterre.La Tanière-aux-Monstres.29 juillet 1914.


La colère était partout, on la sentait dans l’air à Loutry-Ste-Chaspoule, elle voyageait du Terrier a là Tanière, pourtant elle avait la même odeur putride qui ne semblait pas vouloir s’en aller. On pouvait presque la goûter dans l’atmosphère pourtant, Archibald avait appris a l’ignorer, a essayer du moins de la calmer, de la mettre de côté pour ne pas entendre le cœur gronder. Le lion avait pris des années, il n’avait plus la fougue de sa jeunesse, le désir de prendre sauter sur l’hippogriffe en plein vol - chose qu’Artemisia lui avait d’ailleurs interdit d’essayer quand bien même l’idée lui était parue excellente - Pourtant il sentait la douleur de l’éleveuse comme si c’était la sienne, cela faisait trop longtemps qu’ils se connaissaient, qu’ils se côtoyaient, partageant des racines écossaises que, si plus diluées chez lui; Archibald chérissait de tout son être, partageant les bordures d’un terrain dont ils avaient fait leur foyer, leur cocon. “Ne pas tuer quelqu’un n’est pas une preuve de faiblesse mais de bonté Artemisia.” Il tentait un sourire léger, tout en voyant que l’autre évitait son regard, sans l’y forcer. Il ne savait pas ce qu’elle avait vécu, mais il se doutait bien que les traces n’étaient pas seulement visibles, il connaissait les marques que la douleur laissait sur l’esprit, plus difficiles a calmer, plus difficiles a panser. Et il espérait peut-être un peu naïvement que cette tarte pourrait apaiser les douleurs et le cœur brisé.

Il écoute calmement, petit rire a la mention des garçons, Archibald avait vu les petits grandir, a vrai dire que ce soient pour les enfants des Scamander ou des Weasley les frontières entre les terrains n’existaient pas, devenant un immense royaume où ils pouvaient s’inventer des rêves. Il les avait toujours portés dans son coeur, Hécate les accueillant bien souvent pour qu’Artemisia puisse s’occuper des hippogriffes, les garçons venaient souvent observer Archibald démonter quelques broutilles moldues qu’il avait trouvé. ”Tant mieux alors s’ils vont bien. Et Mina est forte, il ne pourra jamais la détruire.” Leur protégée était féroce, ils le savaient tout les deux. Et si Artemisia était une seconde mère pour Minerva, le Weasley l’avait également prise sous son aile, après le décès de Ephraïm...Il savait a quel point Artemisia avait besoin d’être rassurée. Mina était saine et sauve, elle était même partie souffler, repos bien mérité pour la guerrière. Maintenant c’était au tour d’Artemisia de guérir, de souffler, de respirer, de trouver une épaule sur laquelle s’appuyer. Archie baissait doucement la tête pour laisser passer une assiette alors que d’un mouvement de baguette sa magie se joignait a celle d’Artemisia pour dresser leur table.

« ... il faut que tu lui parles... » le roux levait les yeux sur l’hôtesse, continuant a l’aider a mettre en place les assiettes, lui laissant le temps de lui exposer le problème. Et il ne pouvait que comprendre, Hécate pensait sûrement la même chose. Lui non plus n’avait pas fait de nuit complète depuis l’incident. Il n’y arrivait pas, tournant avec les mêmes pensées mauvaises, le nom du Zabini gravé dans sa cervelle, il brûlait souvent d’envie de retrouver ce gamin dégénéré et de lui apprendre que les actions ont des conséquences, puisque celles payées par sa famille n’avaient pas l’air d’avoir suffi. Il connaissait la colère d’Alphard parcequ’il avait la même, elle lui tordait les boyaux, le gardait éveillé, en alerte à tout moment, sans jamais plus baisser la garder. Parce qu’ils avaient failli là où ils n’auraient jamais dû. Parce qu’ils n’avaient pas été à la place des deux blessées, parce qu’ils n’avaient pas su les protéger. Il vivait le même combat, et Archie s’en voulait déjà de ne pas avoir été lui parler. “J’irai le voir, peut-être que nous pourrions partir à la chasse, ou autre part.” Et si l’idée semblait bonne, il se doutait qu’elle ne serait pas réalisable, parce qu’en toute honnêteté, il ne voulait pas quitter le terrier, il ne voulait plus quitter le Terrier, parce qu’il ne voulait pas qu’il arrive quelque chose pendant qu’il était ailleurs. C’était son royaume, son château, son domaine, et il était assiégé.

Il écoute pourtant, alors que le couteau se plante dans la tarte sous l’oeil perdu d’Artemisia, qui semblait regarder sans vraiment voire, perdue dans un vide visible que par elle. Et le coeur d’Archie se serrait de la voir ainsi, celle au sourires par milliers, Potter avait tapé fort, il le regretterai, trop longtemps Archibald était resté sans agir, mais lui, cette saleté de consanguin, et il écoutait quand elle disait que ce n’était pas leur guerre, et s’il savait qu’elle avait raison, il ne pouvait s’y résoudre. “Vous ne pouvez pas l’affronter seules...ce lâche ne sera pas seul lui, je les connais Artemisia...je suis comme eux Sous-entendu violent, d’une honte qui grandit dans le coeur d’Archibald, mais une honte qui reste une vérité, un sang partagé par les enfoirés, par les sauvages et les barbares, une pureté qui venait avec des informations, car les Weasley s’ils étaient que des traîtres à leur sang, étaient toujours purs, et d’alliances entre familles qui cotoyaient les hautes sphères, ils connaissaient les alliances, les us et coutumes des pures du bout des doigts. Parce que comme des rats d'égouts, ils se baladaient en bandes. ”Cela dit, je suis d’accord, c’est votre vengeance, ainsi j’obéirais à vos directives, a toi et Minerva, et j’essaierai de convaincre Alphard de vous laisser le faire à votre façon, mais Artemisia, promets moi de ne pas l’affronter seule…” Parce qu’il connaissait Potter pour l’avoir suffisamment haï et cotoyé. Il savait que le sorcier était dangereux, nuisible, comme toute sa lignée pourrie jusqu’à la moelle. L’une des seules personnes sur cette Terre qu’Archibald n’avait jamais respecté, n’avait jamais essayé de voir une once de bonté, parce qu’il n’en avait aucune, il n’était que rage et violence, un déchet a taille humaine, une merde monumentale qu’il rêvait d’écraser depuis déjà de nombreuses années. Cependant il tiendrait parole, avalerait sa rage et son envie pressante d’aller lui même raser le manoir du coupable, être la guillotine et les baïonnettes sur des baguettes brûlantes d’envie de vengeance.

Il finissait par s’asseoir, joignant Scamander dans leur goûter de fortune, un peu de douceur pour calmer les ardeurs. Il levait les yeux vers elle, captant enfin son regard avant qu’elle ne dise le mot qui faisait tiquer le roux, lui arrachant une grimace. Artemisia connaissait bien son point de vue sur l’organisation, et sa colère envers l’ordre avait été alimentée par les interrogatoires qu’il imputait directement sur le manque de jugeote de l’Ordre et d’Albus. Tapant dans la fourmilière sans penser aux conséquences, alors que ce fils d’un autre qu’il considérait comme le sien avait été assis sur le banc des interrogateurs quand d’autres, fidèles à sa cause avait été malmenés. Il se demandait combien de temps il allait leur falloir pour comprendre qu’ils ne faisaient qu’alimenter la haine et la colère, blessant sans s’en rendre compte des innocents au passage. “Tu ne dois pas mêler Albus a ça. Il n’est pas en mesure de t’aider. Il ne risquerait pas de foutre en l’air sa couverture.” Il soufflait, tentant de calmer sa rage en posant la cuillère et croisant ses mains devant son visage. “Tu sais comme moi que mettre l’Ordre là dedans, c’est déclarer une guerre ouverte.” Et il avait la guerre en horreur, éternellement neutre alors qu’il connaissait chacune des factions qui s’opposaient. L’Ordre du Phénix, les Enfants de Morgane, La confédération sorcière, trois têtes d’une hydre qui voulait apporter le chaos et la destruction sur leur pays. ”Potter a de nombreux alliés, vous risqueriez de tout révéler en laissant le phénix intervenir” Si son ton était calme, sa voix restait sèche il avait été clair sur le fait que les Weasley ne choisiraient pas de camps, et pourtant il doutait chaque jour un peu plus de sa décision, quoique persuadé que les méthodes de l’ordre n’étaient pas les bonnes. ”Et puis permets moi de rappeler que c’est les actions de l’ordre qui nous mettent dans cette position. Albus est toujours aveuglé par Gellert” Il n’avait pas peur de ses opinions, tous savaient qu’Archibald Weasley ne mâchait pas ses mots, n'avait pas non plus de problème envers l'orientation d'Albus, (il avait toujours accepté l'amour, tant qu'il était sain et réciproque, ce qui n'était pas le cas dans ce cas il en était certain), mais il avait un tact légendaire et une verve directe et rapide, ponctuée trop souvent selon sa femme de juron, tantôt britannique, tantôt gaéliques écossais que sa mère lui avait inculqué en le chassant à travers le terrier armée d’un balai. Il reprenait un morceau de tarte, appétit légendaire des roux, et puis, la tarte d’Hécate était vraiment délicieuse, elle se surpassait chaque fois un peu plus.


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