(f/libre) aurora aksnes - aristée lovegood

nom et prénoms : lovegood. marquée au fer rouge par l'étrange souveraineté, famille aux couleurs éclatantes, l'art qui flotte gaiement, l'extravagance dans le sang. aristée accents masculins qui l'habille, fils d'apollon dont elle porte le nom. ophelia le second prénom imposé par la mère, la tragédie marquée sur elle.
âge : à peine vingt ans. le visage poupon. la vie qui commence. frivole jeunesse malgré l'irrévérente maturité qu'elle possède.
origines : la famille est anglaise depuis la nuit des temps, l'accent claquant fortement contre la langue, alors que l'ichor se teinte de russie, origines de la mère aujourd'hui disparue.
état civil et orientation : au choix.
profession : au choix.
nature du sang : mêlé, l'origine du sang troublé remontant des années en arrière.
personnalité : le secret. le silence. le mystère qui englobe le visage doux depuis la naissance. lunaire, bien que foncièrement gentille et bienveillante, d’une tendresse sans borne depuis le premier jour. et pourtant. les blessures enfouis, les angoisses latentes et une anxiété qui la submerge de manière violente et incessante, alors que la peau se recouvre de bleus qui l’empêchent de vivre, à chaque vision, à chaque crise. hypersensibilité dont elle est la reine, les émotions explosent, tantôt rage, tantôt tristesse, vagues incontrôlables qui se fanent sur le rivage de son esprit, déjà si embrumé à l’aube de sa vie. une curiosité sans bornes, autodidacte invétérée, alors que les doigts s’affairent sans s’arrêter le long de la journée, métiers manuels auxquels elle est destinée.

one. la dernière née. l’enfant surprise. pas prévue, mais la joie intense immense. un frère. une soeur. two. artiste née, alors que les pieds foulent l’herbe verte de loutry-ste-chapsoule, et que les premières visions apparaissent, crises de larmes fuguassent alors que l’enfant n’est qu’à l’aube de ses deux ans. three. maladie du sang. maladie royale. pas de mot précis, juste un diagnostic, alors que l’enfant est fragile depuis toujours, que la moindre coupure est synonyme de cauchemar. hémophilie qu’on appelle ça aujourd’hui. four. poudlard qui se dessine, le rouge et l’or qui parent désormais sa cape. mais les visions se manifeste. une fois. deux fois. trois fois. et c’est dangereux. à cause de la maladie. on préfère la renvoyer à la maison. la cape est rangée. l’écharpe est pliée. poudlard n’est plus. five. et l’enfant est mis sous vert, grandissant à l’abris, mais surtout loin, loin des autres, loin de la vie. solitaire. taciturne. mais elle reste cultivée et passionée, montrant une grande habileté en potions, et herboristerie. six. elle l’avait vu. rendre son dernier souffle. ou du moins le corps sans vie. elle ne se souvient plus. les souvenirs sont flous. mais le choc fut trop grand. bien trop violent. et la parole est partie en même temps que la mère. plus un mot prononcé. plus un mot brisant la barrière scellée de ses lèvres. seven. vivre avec cordélia. broyer du noir. peiner à avancer. les mains qui s'activent dans l'espoir de trouver un métier. pas vraiment de raison de vivre. juste la peine qui submerge et le coeur réduit en miettes.