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 danse cubaine (w/nana)

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Caesar Malfoy
fresh muggle of bel air
Caesar Malfoy
crédits : alcuna licenza (avatar) dacresource (tlbr / gif profil) grjsha (tblr / signature)
face claim : dacre montgomery.
pseudo : sekhmet/marine.
danse cubaine (w/nana) Tumblr_p4z5jqrO4n1wgpydao4_250
études : serdaigle, érudit cupide, soif jamais étanchée.
particularité : occlumens (stade 2) il ferme son esprit sous sept barrières pour éviter une quelconque intrusion malveillante.
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Message (ϟϟ) Sujet: danse cubaine (w/nana)   danse cubaine (w/nana) EmptyLun 13 Juil - 16:01


la différence entre une attirance physique et le véritable amour ? on couche parce qu'on a envie, tandis qu'on aime parce qu'on n'a pas le choix, c'est le coeur qui dicte ses raisons inconnues.


[ press play ]

Une lettre.
Tout a commencé avec une lettre. Des mots que l'on couche sur le parchemin, de l'encre qui s'écoule sur la plume qui finalement, gratte des voyelles alignées à des consones pour former des mots et exprimer une douce tentative.

Chère lady Fabregas,
J'ose espérer que malgré les temps sombres qui courent, vous vous portez comme un charme. Voyez-vous, cela me ferait de la peine s'il arrivait quelque chose à une femme de votre rang.
Votre réputation vous précède et lors des noces tumultueuses, c'est le moins que l'on puisse dire, de ces chers Black, nous n'avons pas eu le temps d'échanger que le malheur déjà, frappé la maison des canidés. Ainsi, j'espère que vous trouverez le temps de me rendre au visite dans mon établissement, le Palais des Merveilles, musée sorcier niché au coeur de Westminster. Je serai honoré de vous recevoir et de pouvoir discuter art en votre compagnie. Comme je l'ai souligné plus haut, votre réputation n'est plus à refaire et pouvoir guider une artiste telle que vous une après-midi durant dans mon modeste musée serait un honneur.

Dans l'attente de votre retour,
Prenez soin de vous.

Cordialement,
C. MALFOY.

Et une lettre qui s'envole, accrochée à la patte arrière du hibou.
Quelques jours s'écoulent et aucune réponse. Perdre l'espoir ? Non. Caesar est patient, il sait attendre et observer les signes. Il sait aussi, sans la connaître, que Naiara Fagrebas n'est pas une femme que l'on saisit si facilement dans ses filets. Une sirène dont le chant a de nombreuses fois endormi plus d'un marin étourdi. Cela ne lui arrivera pas.
Ce qu'il veut, le blondinet ? Simplement la rencontrer enfin, intrigué par cette figure emblématique dans la noble discipline des arts. Discuter, voir si on peut ressentir, à l'écoute de ses mots, quelques chaleurs cubaines s'échapper d'entre ses lippes. Car oui, on dit beaucoup de choses sur lady Fabregas. Il suffit de tendre l'oreille pour entendre des rumeurs à son sujet. D'aucun diront qu'elle pleure son mari, couard qui a décidé de quitter la patrie quand celle-ci est au bord du gouffre, d'autres diront que la belle cubaine se régale de ce départ, délice dans lequel elle plonge, entre liberté et vices exacerbées, elle se prélasse et dépense à tout va au casino, le champagne coule et les amants s'enchaînent.
Mais bien sûr, Malfoy n'est pas idiot. Il sait que dans ces on dit, il y a beaucoup de faux, des langues de bois qui aiment à critiquer ce qu'ils ne peuvent avoir, en outre, la beauté et la richesse, agrémenté par des contacts haut placés. Cependant, dans chaque rumeur un fond de vérité se cache. Caesar se doute alors, que l'artiste n'est pas un enfant de coeur, bien au contraire. Et un sourire se dessine sur les lèvres du mécène, tant mieux, il préfère ça. Et déjà, il se délecte à l'idée de la recevoir. Ses méninges l'oppressent depuis qu'il y songe, mais chasse l'idée.
Une simple entrevue pour le moment.
Mais aucune réponse.

Aphrodite sait se faire désirer.
Arès quémande, genou au sol.


Le musée va fermer ses portes.
Septembre s'écoule et aucune trace des pouvoirs du maître des lieux. Il peste dans son immense bureau, découpé en plusieurs pièces. Le bureau bien sûr, mais également un spacieux canapé de cuir et quelques croquis ici et là, chevalets qui débordent, des toiles par centaine entassées qui ne demandent qu'à être exposée.
Une cigarette entre les lèvres, l'homme ajuste le col de sa chemise blanche, retrousse ses manches, bretelles ajustées tandis que les employés terminent de fermer les lieux. Ce soir, Caesar sort. Ce soir, il va rejoindre le diable qui niche au Fol'Opium et sans doute, se perdre dans ses petits jupons.
Pas bien, dirait mère. L'enfant n'est plus un petit garçon.
Reste avec moi, dirait le double. Mais l'interdit est scellé et on ne doit pas y toucher.
Trouve toi une épouse, deviens un homme tonne le père ! Oh, la ferme. La ferme.
Cheveux plaqués en arrière, la veste dans la main pour l'enfiler, il est prêt et c'est à ce moment là qu'un crac sonore se fait entendre. Distinctif, reconnaissable entre tous.

Fenris.
Le petit elfe chétif observe le maître et s'incline si bas que son long nez en trompette touche le sol. La créature, d'une fidélité sans faille, a toute la confiance, à défaut d'avoir la sympathie, de Malfoy.
Ainsi, pas besoin de lui ordonner, l'esclave s'exécute et parle sans qu'on lui ordonne de le faire, la voix mielleuse à souhait.

« Quelqu'un vous demande à l'accueil monsieur. Une femme. » léger sourire, Caesar tire une dernière fois sur sa cigarette pour la terminer d'un trait. Il est toujours plaisant de savoir qu'une femme se trouve derrière le comptoir. « Une femme, vraiment ? Qui, Fenris ? » et il repose sa veste sur le portemanteau, écrase le mégot dans le cendrier à cet effet. « Elle n'a pas donné son nom, maître. Elle a simplement précisé qu'elle avait fait un très long voyage depuis la Havane. »

La Havane.
Cuba.
Caesar change de visage. Le sourire s'efface et la surprise s'éveille dans le creux de ses yeux. Léger sourire qui apparaît tandis qu'il ajuste sa cravate et vérifie une dernière fois dans le miroir, si ses cheveux sont parfaitement bien placés.
Aucun doute.
Oui, aucun.
Il ne peut s'agir que d'elle. Naiara. Elle a donc décidé de venir à défaut de donner une réponse. Audacieuse ? Il va le vérifier.

Malfoy traverse la pièce et déjà, l'elfe approche pour débarrasser le bureau rapidement. Et c'est à grande enjambée qu'il avance, traverse deux galeries et descend un escalier pour approcher de l'accueil où un employé discute avec l'inconnue.
Et en approchant, les pieds qui claquent sur le marbre blanc, il la reconnaît.
Naiara.
Sourire charmeur, sourire d'un Malfoy sur les lèvres.

« Je m'en occupe, Harding. Vous pouvez rentrer chez vous. » sans un regard pour le jeune homme qui s'éloigne déjà, laisse le couple entre eux. Caesar incline légèrement la tête, saisit la main de la sorcière et lui effleure la peau de ses lèvres, baisemain parfait de la part du gamin. « Naiara Fabregas, tout l'honneur est pour moi. » grand sourire, charmeur de serpents. « Voyons, si vous vouliez le musée pour vous toute seule, il fallait me le dire plutôt que de venir à la fermeture sans me prévenir. A moins que ... La surprise soit un trait de votre personnalité. »

Et Malfoy adore les surprises.
Surtout celles qui se dessinent sous les pas d'une danse cubaine.
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Naiara Fabregas
coalition sorcière
Naiara Fabregas
crédits : KANE. (avatar)
face claim : eva mendes
pseudo : guimauve
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études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: danse cubaine (w/nana)   danse cubaine (w/nana) EmptyLun 27 Juil - 18:34

Cela n’avait pas été réellement prémédité qu’elle arrive à ce moment précis, dans cette tenue précise, avec cette désinvolture précise.
C’est pourtant arrivé à un moment de sa vie dont elle ne sait pas encore qu’il est un point tournant.
Tandis que ses doigts fins d’artistes se déposent dans les cheveux de sa fille, la cubaine vient poser son visage dans le creux de la petite Haydée qui la serre fort. Son odeur d’enfant la rassure autant que cela l’affole parce qu’elle sait que les années commencent à s’étioler, que l’enfant grandit et qu’un jour elle quittera le nid du colibri. Ce n’est qu’une question de temps. L’absence de pouvoirs de sa fille ne fait que renforcer cette angoisse subite qui la saisit. Pourtant, l’enfant redresse la tête et Naiara Fabregas se courbe pour déposer Haydée au sol.
« Papy ! » s’exclame l’enfant avant de courir dans les bras de l’homme à la moustache blanchissante.
« Mi princesa ! » s’exclame l’homme en retour.
Un sourire se dépose sur les lèvres de Naiara qui vient prendre sa veste. Si les chaleurs de Cuba laisseraient penser qu’elle est malade de se vêtir, c’est en réalité vers Londres et ses températures plus modérées que la femme se dirige déjà.
« Tu m’aimes encore même si je suis une moldue ? » demande l’enfant avec de grands yeux remplis de larmes. Le cœur de Naiara se serre et elle relève son regard sur son père qui éclate de rire avant de venir déposer un baiser sur le front de sa petite fille qu’il tient dans ses bras.
« Mais oui je t’aime toujours, mi gato ! »
Le regard du grand-père se pose sur sa fille et il lui lance un regard confiant. Naiara se dit que c’est la bonne chose à faire. Maintenant qu’Esteban est de retour à Poudlard, épargné par l’empoisonnement, Haydée ne peut que s’épanouir ici, à Cuba loin de l’agitation de plus en plus étouffante de Londres. Loin aussi de toutes les rumeurs sur cet empoisonnement qui leur pourrisse la vie. La cubaine s’inquiète pourtant à l’idée de laisser sa fille ici. Elle la sait très perturbée par ce qui s’est passé, probablement miroir de sa propre angoisse. Lukian n’est pas venu mais a laissé une lettre à l’attention de sa fille. Colère et déception encore. Elle ne savait plus si elle devait y être habituée ou complètement hermétique, cristallisant le tout pour ne plus souffrir inutilement.
Mais elle préférait se concentrer sur les deux amours de sa vie, son père et sa fille, qui allaient passer un peu de temps ensemble. Les voir lui réchauffait le cœur et Pedro s’approche d’elle pour déposer un baiser sur son front.
« Tout ira bien, Naiara. » lui assure-t-il et elle se détend, consciente que s’il a pu la gérer elle, petite métamorphomage qui se faisait passer pour tous les enfants du monde ayant une maman, alors il pouvait gérer Haydée sans pouvoir.
La cubaine vient alors se saisir du portoloin, une brosse avec des pics cassés et envoie un baiser du bout des doigts à sa fille qui lui dit au revoir de la main tandis qu’elle disparait dans des étincelles de lumière.
C’est le silence de la grande villa des Fabregas qui la saisit immédiatement.
Elle n’y est plus habituée et immédiatement, cela lui donne le cafard lorsqu’elle se rappelle alors qu’avec Lukian parti, Esteban à Poudlard, Haydée chez son grand-père, elle est à présent seule. Il n’y a pas de demi-mesures ici aussi : soit il y a trop de monde, soit il n’y a personne. Et Naiara déteste la solitude, elle qui s’épanouie grâce au monde social.
Soupire qui s’échappe de ses lèvres. Elle est tentée d’appeler Orsino ou Drusilla, de filer droit chez les Potter ou le casino qui la démange. Mais ses yeux chocolat se posent alors sur une lettre qu’elle n’a pas eu le temps d’ouvrir et qui est restée sur le service à lettres près du coupe papier. Tandis qu’elle déchire avec précision le parchemin, la cubaine vient s’asseoir sur le canapé en velour et ses yeux viennent déchiffrer l’écriture qu’elle ne connait pas.
Fin sourire sur les lèvres quand elle termine de parcourir la lettre.
Peut-être que la soirée sera plus intéressante qu’elle ne pensait en fin de compte.
L’art de Naiara n’est pas seulement dans son association de couleurs, de formes ou de goût. Il tient aussi au fait qu’elle sait se faire remarquer avec classe. Cela ne fait que s’exacerber avec les années et ses entrées tout comme ses sorties où qu’elle aille sont remarquées. Alors, pour une bonne entrée, il fallait qu’elle arrive à la fermeture parce qu’au moins sera-t-elle seule et pourra-t-elle jouir pleinement des merveilles que le jeune Marc Antoine souhaite lui offrir.
Parce que c’est ce qu’il est Caesar pour elle.
Marc-Antoine prêt à séduire Cléopâtre.
Quand bien même porte-t-il le prénom de celui qui a failli être empereur, elle a déjà eu son César. Deux même. L’un avait les doigts d’or et portait le nom Selwyn. L’autre avait la couronne d’or des conquistadors et portait le nom Fabregas.
Alors si Cléopâtre doit se montrer à Marc-Antoine, ce sera en reine.
Sur son bateau d’or Cléopâtre s’est montrée, ce sera donc d’or que Naiara arrivera. Le maquillage finement assorti à sa chevelure dont les pointes sont à présent dorées, la cubaine arrive enfin au palais des merveilles talon claquant au sol, robe formée de longues bandes dorées de différents tissus s’entremêlant sur son corps d’Aphrodite. Elle ne pense pas grand-chose aux premiers abords de la façade du batiment où les merveilles sont entassées entre les doigts du futur empereur qui souhaite l’impressionner.
« Bonsoir, » souffle-t-elle, un sourire charmeur au réceptionniste.
La teinte de ses joues rosie immédiatement et elle s’en amuse.
« Bonsoir Madame, je regrette mais le palais des merveilles est sur le point de fermer. » ose-t-il, presque la bouche ouverte.
Les doigts bagués de Naiara se posent sur le comptoir et dans le coin de l’œil, elle voit apparaitre l’elfe de maison. Elle se tourne alors gracieusement vers lui et le salut de la tête.
« Peux-tu dire à ton maître que je réponds enfin à son invitation et l’attend à l’accueil ? »
Elle n’a pas grand-chose à redire sur les elfes de maison. Si elle trouve qu’ils sont laids, elle sait qu’ils sont de très bons serviteurs quand bien même à Cuba la main d’œuvre se fait sorcière, voire, parfois moldue.
« Madame, qui Fenris doit annoncer ? » demanda l’elfe en s’inclinant.
La cubaine réfléchit quelques instants.
« Dis simplement que j’ai fait un très long voyage depuis la Havane. Il saura qui je suis. »
L’elfe disparait et Naiara tourne alors la tête vers le réceptionniste, toujours rougissant. Elle ne lui parle pas mais se contente de le regarder, amusée par son trouble. Ravie peut-être qu’on lui donne un peu d’attention à défaut que cela soit son mari qui le fasse.
Et il arrive enfin, Marc-Antoine.
Version plus jeune somme toute mais un Marc-Antoine fringant et décidé à conquérir le monde contre un Octave, futur Auguste, premier empereur, tout aussi féroce.
« Je m'en occupe, Harding. Vous pouvez rentrer chez vous. »
Harding. C’était donc son nom. Naiara le note dans sa tête mais son regard ne quitte pas le jeune homme de quinze ans son cadet. L’inclinaison de son corps quand il se saisit de sa main pour effleurer sa peau la fait sourire. De toute évidence, dans sa manière d’être, il cherche à faire bonne impression.
« Naiara Fabregas, tout l'honneur est pour moi. Voyons, si vous vouliez le musée pour vous toute seule, il fallait me le dire plutôt que de venir à la fermeture sans me prévenir. A moins que ... La surprise soit un trait de votre personnalité. »
Un fin sourire déjà sur son visage se transforme en rire délicat avant de finalement relacher la main du jeune éphèbe.
« M. Malfoy, je dois tout d’abord vous dire que votre réceptionniste fait très bien son travail. » Malice et amusement dans la voix. « Mais vous visez juste : je suis une femme pleine de surprise. »
Elle pivote pour regarder un instant le lieu.
« Eh bien, vous avez quelque peu attisé ma curiosité avec votre musée. Je suis curieuse de le voir à l’aube de la nuit. »
Elle vient poser sa main sur son bras et lui adresse un sourire délicieux avant de conclure.
« Je vous laisse me guider dans ce palais des merveilles. »

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Caesar Malfoy
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Caesar Malfoy
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: danse cubaine (w/nana)   danse cubaine (w/nana) EmptyLun 27 Juil - 20:28



Les frasques de cette chère Cléopâtre ne sont plus à refaire. Un nom et puis un sourire.
Non, la légende de Naiara Fabregas n'est plus à refaire. Dans le milieu de l'art, petit cercle finalement très fermé, étroit à souhait, on la connaît parfaitement. En grandissant, aiguisant son oeil et sa critique, Caesar a étudié les peintures, toiles ensorcelées de la sorcière. Mais pas que. Multiples facettes pour une femme aux charmes indéniables, elle a frappé le fils Malfoy sans qu'il ne s'en doute.
Si le jeune homme doit la décrire, sans la connaître véritablement, il dirait que l'artiste est énigmatique, insaisissable, mystique et pourquoi pas séductrice. Pour son plus grand plaisir, bien entendu.
Alors, quand il approche, l'aperçoit devant l'accueil de son musée, il sait que la partie peut enfin commencer. Du poker tout ce qu'on lui connaît, de la ruse, du bluff et surtout, de l'audace. Beaucoup d'audace.
Il ne doit pas rater l'occasion. Faire bonne impression, plaire, séduire pour enrôler la charmeuse de serpents, faire sienne les courbes cubaines ? Pour l'heure, ce n'est pas à l'ordre du jour. Non.
Ce que le sorcier veut, désire au plus profond de lui, c'est pourvoir exposer la reine de coeur au sein de son musée. Il y a déjà pensé, l'homme sait dans quelle salle mettre en valeurs les charmes de la Havane et la lumière. Elle compte énormément, accentuer le tout, la cerise sur le gâteau comme on dit chez les français.

Et c'est un défi qu'il est prêt à relever.
Un défi difficile, il le sait. Ce genre de femmes, on ne les dompte pas aussi facilement que les jouvencelles qui sortent de l'école, qui n'ont rien dans le cerveau. De même que les femmes de petites vertus qui crèvent dans quelques endroits déconseillés aux enfants, à l'image du Fol Opium. Non. Les femmes comme madame Fabregas, on doit les sublimer pour les séduire, leur dédier un trône pour les vénérer et le moment venu, elles cèdent. Du moins, Caesar l'espère.
Alors le voici, tout conquérant qu'il est, entrain de saluer sa reine du jour ou plutôt d'un soir !
Cléopâtre est sublime,
Marc-Antoine est fébrile.

Mais il ne le montre pas. Du moins, il essai de garder le contrôle. Baisemain en règle, l'homme ne lâche pas la reine des yeux, la dévore même. Elle est venue, une petite victoire de gagner. Celle de la curiosité, bien sûr, mais ce n'est que le début de la bataille.

« M. Malfoy, je dois tout d’abord vous dire que votre réceptionniste fait très bien son travail. » oeillade lancée envers ce cher Harding. Mal à l'aise ? Le mot est faible, le réceptionniste ne peut cacher un rougissement flagrant qui amuse la sorcière comme son employeur. « Je vous remercie. Harding, j'espère que vous appréciez le compliment de Madame Fabregas. » et si l'homme essai de bafouiller un mot, il se perd et manque de bégayer, préférant se taire. Amusé, le sorcier en revient à sa principale attraction. « Mais vous visez juste : je suis une femme pleine de surprise. » sourire qui s'étire sur les lèvres du garçon. Il ne manque pas de rétorquer avec douceur. « Vous m'en voyez ravis. J'adore les surprises. » surtout quand elles respirent l'exotisme de la gourmande Cuba ! « Eh bien, vous avez quelque peu attisé ma curiosité avec votre musée. Je suis curieuse de le voir à l’aube de la nuit. » Parfait. La curiosité est un allié puissant ce soir. Caesar le sait et déjà, il bombe le torse, fier comme un paon quand la reine s'empare de son bras pour se laisser guider. « Je vous laisse me guider dans ce palais des merveilles. » sourire du petit prince tandis qu'il l'entraîne loin de l'accueil, en direction des galeries. « Nous avons donc jusqu'à l'aube. Parfait, la nuit nous appartiens. Je suis votre obligé jusqu'aux premiers rayons du soleil. » souffle-t-il avant d'entamer la visite.

Quelques marches, du marbre qui claque au sol et une première galerie que l'on dédie aux sculptures. De magnifiques statues, figées et détaillées. Le travail de l'artiste et de la magie dans une seule oeuvre.
Caesar s'arrête enfin devant une représentant de l'impitoyable fée Morgane, taillée dans de la roche noire, obsidienne, triomphante, la tête relevée, baguette à la main et de l'autre, un glaive dont les runes sont visibles sur le tranchant de la lame meurtrière.
Alors le conservateur s'arrête, ne quitte pas des yeux l'oeuvre, mais approche son visage de celui de la sorcière, près d'elle, sans doute trop près, lui murmure quelques mots à l'oreille.

« Voici une galerie dédiée aux sorcières célèbres. J'aime les femmes voyez vous, j'apprécie la force qu'elles peuvent dégager. On les prend souvent pour des êtres inférieurs à tord. » des furies qui peuvent tout détruire et une reine lui tient le bras à cet instant. « Et ici, la fée Morgane brandissant sa baguette, mais également une épée. Certains affirment qu'il s'agit de la célèbre Excalibur, mais pour ma part, je ne pense pas. Justement, à mes yeux, elle n'a pas besoin de l'épée de ce roi de pacotille pour prouver qu'elle est forte. L'artiste est Lucrezia De la Rosa. Le nom vous parle peut-être ? » célèbre sculpteur de l'intrépide Rome, déniché cette oeuvre n'a pas été chose aisée pour le sorcier.

Et Caesar continu sa visite dans la galerie. Quelques oeuvres moins connues trônent ici et là, notamment une Aphrodite au sein dénudé et faussement innocente, dévoilant une partie de sa beauté physique, des atouts certains, mais conservant le contrôle et appréciant le désir qu'elle peut susciter. Moins expressif, tout en douceur, Pandore chérissant dans ses mains abîmées, l'espoir qu'elle vient de sortir de la boîte après avoir libéré les maux, mais aussi, Rowena Serdaigle mi-femme mi-aigle, changeant son corps pour devenir le rapace, la peau en plumage, car certains prétendent qu'elle était animagus, mais là encore, aucune source ne peut affirmer que les dires sont véridiques.
Et enfin.
L'homme dévoile un atout. Tentative de séduction tandis qu'il approche d'un endroit de la pièce vide, affreusement vide. Il s'arrête, se retourne vers la sorcière, hume encore une fois, ce parfum qu'il trouve tout simplement exquis, délicieux.

« Et ici, ma chère Naiara, une place libre. » Caesar veut encore une fois, éveiller la curiosité chez son invitée d'honneur. Il se dégage - non sans le regretter - de l'étreinte de la sorcière pour lui faire face, les yeux dans les yeux. « Je souhaite exposer ici, une oeuvre que je ne possède pas encore. Dans l'esprit de cette galerie, une femme bien entendu et une femme triomphante, une victoire, pourquoi pas ? Elle doit donner forte impression car elle est au bout de la galerie. Le clou du spectacle, la note finale, la dernière oeuvre que l'on verra avant de sortir. Celle que l'on oubliera pas. » en somme, quelque chose de spectaculaire et qui marquera les esprits. Telle est la volonté de l'homme alors qu'il avance d'un pas. Ils sont seuls depuis de longues minutes ici. Les employés ont délaissé le musée pour la nuit et les elfes de maison se cachent dans les recoins les plus sombres du palais. « Pourquoi pas, une de vos oeuvres, madame. » il accentue le dernier mot, non pas pour rappeler l'engagement de la sorcière envers son époux, mais pour marquer le respect qu'il éprouve pour la dame et surtout, pour l'artiste. Ses yeux ne peuvent s'empêcher, une fraction de secondes, de se subtiliser au regard de la cubaine pour apprécier le décolleté de celle-ci avant de reprendre son sérieux.
« Ou vous pourriez aussi poser pour moi. » suggestion alléchante et coeur humble du presque empereur. « Je n'ai ni votre talent, ni votre superbe, mais j'aime à mes heures perdues, immortaliser la beauté quand je la vois sous mes yeux. Quelques muses ici et là, mais aucune Aphrodite qui ne vous surpasse. Mon admiration est grande envers vous. Je saurai plus qu'honorer de vous peindre ou de vous sculpter. » et encore plus, mais Malfoy se tait, n'en dit pas plus.

Il relève le visage, laisse la sorcière réfléchir à la proposition, ou plutôt, aux propositions cachées derrière l'insolence de l'enfant. Celui-ci tend de nouveau son bras, prêt à continuer la visite.
La partie est lancée. Premier coup de poker, premier coup de bluff.
On mise et on espère doubler celle-ci pour ramasser le gros lot et s'écrier jackpot le moment venu !

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Naiara Fabregas
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études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: danse cubaine (w/nana)   danse cubaine (w/nana) EmptyDim 2 Aoû - 8:57

Charme. Charmastique. Extension de karma. Naiara a l’habitude qu’on lui fasse la cour et elle aime cela. Évidemment, le côté narcissique de son caractère apprécie l’initiative. Le Malfoy peut mener la danse mais c’est toujours elle qui a le dernier mot quoi qu’il arrivat. Mais elle est curieuse, Naiara. Ce palais des merveilles, elle en a entendu parler mais n’a jusqu’à présent jamais mis les pieds dedans. Manque de temps, peut-être d’envie, problèmes qui s’accumulent aussi. Mais c’est l’occasion maintenant qu’elle est seule pour quelques temps. Alors pourquoi pas ?
En tout cas, elle n’est en aucun cas déçue de l’accueil. Harding semble être compétent quoique muet. Si Naiara a l’habitude de produire ce genre de réaction, elle n’en reste pas moins amusée mais revient bien vite à celui qui l’accueille réellement : Caesar. Le voir bomber le torse la ferait presque rire et elle se rend compte que dans sa tête, il n’est qu’un jeune coq.
« Nous avons donc jusqu'à l'aube. Parfait, la nuit nous appartient. Je suis votre obligé jusqu'aux premiers rayons du soleil. »
Tendancieux, astucieux, malicieux. Naiara ne relève pas le sous-entendu mais a un sourire en coin et suit son hôte.
Elle doit aisément l’avouer : elle est assez impressionnée par la richesse et la diversité du palais des merveilles. Tout ici, n’est que beauté. Accès sur les sculptures. Naiara en fait aussi évidemment et elle reconnait quelques magnifiques œuvres d’art de très bon goût. C’est aussitôt son œil d’expert à défaut d’être celui de séductrice qui prend le relai. Elle évalue, soupèse, mesure de son œil comme la professionnelle qu’elle est.
Devant la Morgane, Naiara lève un sourcil. Le nom Morgane raisonne mauvais dans sa tête. Elle est encore trop traumatisée de ces terroristes qui pensent s’en prendre à la bonne société sorcière. Mais l’œuvre est magnifique.
« Voici une galerie dédiée aux sorcières célèbres. J'aime les femmes voyez-vous, j'apprécie la force qu'elles peuvent dégager. On les prend souvent pour des êtres inférieurs à tort. »
Naiara ne le regarde pas mais sent qu’il s’approche, visage proche du sien. Elle continue d’observer la Morgane. Il est trop tôt pour qu’elle juge s’il ne dit cela que pour la charmer ou s’il est sincère mais Naiara apprécie les mots prononcés malgré tout.
« Et ici, la fée Morgane brandissant sa baguette, mais également une épée. Certains affirment qu'il s'agit de la célèbre Excalibur, mais pour ma part, je ne pense pas. Justement, à mes yeux, elle n'a pas besoin de l'épée de ce roi de pacotille pour prouver qu'elle est forte. L'artiste est Lucrezia De la Rosa. Le nom vous parle peut-être ? »
« Le nom me parle très bien. C’est un sculpteur très reconnu. L’un des rares en classique que j’apprécie réellement. » Naiara marque une pause et vient poser son regard sur Caesar avec un sourire. « Voyez-vous, le classique m’ennuie rapidement. J’aime les artistes qui osent, réinventent, sortent des sentiers déjà tracés. »
Et s’il avait suivi ce qu’elle faisait, il avait dû se rendre compte que c’était son cas à elle aussi.
Elle continue de le suivre, curieuse. Arrivés devant l’espace vide, Naiara attend simplement que son hôte veuille bien lever le voile du mystère. Et quand il le fait enfin, elle n’est pas déçue.
« Je souhaite exposer ici, une œuvre que je ne possède pas encore. Dans l'esprit de cette galerie, une femme bien entendu et une femme triomphante, une victoire, pourquoi pas ? Elle doit donner forte impression car elle est au bout de la galerie. Le clou du spectacle, la note finale, la dernière œuvre que l'on verra avant de sortir. Celle que l'on oubliera pas. »
Naiara lève un sourcil et observe le vide puis les autres pièces de ce musée. En effet, cela ferait grande impression et c’est culotté. Elle aime bien.
« Pourquoi pas, une de vos œuvres, madame. »
Cette fois-ci, il attise sa curiosité d’une façon différente. Évidemment que Naiara a déjà exposé chez d’autres mais c’était de façon temporaire, peu souvent de façon définitive. Les rares ventes aux enchères qu’elle avait fait était pour des œuvres de charités. Mais rares étaient ceux, sauf Nicolas Flamel et elle l’apprendra plus tard, Elliott Selwyn, lui-même, qui possédaient réellement une œuvre d’elle. Elle était souvent celle qui exposait celle des autres dans sa galerie.
« Ou vous pourriez aussi poser pour moi. Je n'ai ni votre talent, ni votre superbe, mais j'aime à mes heures perdues, immortaliser la beauté quand je la vois sous mes yeux. Quelques muses ici et là, mais aucune Aphrodite qui ne vous surpasse. Mon admiration est grande envers vous. Je saurai plus qu'honorer de vous peindre ou de vous sculpter. »
Cette fois, les lèvres de Naiara se fendent d’un sourire et elle se mit à rire, sa gorge se soulevant avec joie et amusement.
« Oh mon bon M. Malfoy ! » s’exclame-t-elle, calmant son rire. « Vous allez vite en besogne. Ils sont rares ceux qui ont eu l’occasion de me dessiner, de me peindre ou me sculpter. » Des privilégiés. Un en l’occurrence mais lui était déjà son César alors et elle était bien plus jeune. L’autre au blanc lunaire qui a dessiné un nu d’elle au lendemain d’une soirée impromptue est déjà couronné de bien des façons. Naiara n’a pas peur de son corps vieillissant, ni dérangé par les maternités presque successives. Au contraire, elle trouve cela amusant de voir son corps changer notamment parce qu’il n’a jamais en réalité de forme propre à cause de son don. Elle n’a pas peur qu’on l’immortalise dans une photo, cela arrive bien souvent. Mais peindre ou sculpter quelqu’un est censé être intime, rentrer dans l’intimité du sujet, tout bouleverser. Et elle ne connait pour ainsi dire pas Caesar Malfoy. Elle n’est pas non plus une gourgandine qui se donnerait volontiers. Elle préfère jouer, Naiara. Et avec le jeune Ephèbe, cela semble facile.
« Pourrais-je observer votre travail, Monsieur ? » Parce qu’il y a de cela aussi. Elle ne se donnera pas non plus à quelqu’un qui n’a pas de talent quand bien même elle se doute que le jeune Caesar est tout à fait capable. Mais elle préfère juger de son œil expert. Voir le potentiel avant d’accepter ou de refuser.
« Pour ce qui est de mon œuvre, » La femme se détache de lui et vient se placer à l’endroit où il y a le vide, prend une pose amusante, puis une autre plus sérieuse. Semble finalement mesurer de ses bras la place qui est bien pour une statue de taille humaine. « Je n’y suis pas opposée mais j’imagine que ce doit être une de mes plus belles œuvres… Vous pouvez me passer commande. Je crois bien avoir cela dans mon atelier. J’ai juste besoin de quelques semaines pour finir cela. » La femme veut bien lui concéder cela après tout. Elle a déjà une idée bien précise d’une femme puissante et grande. Une Aphrodite au bouclier mais ce ne sera pas elle. Les autoportraits, très peu pour elle.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: danse cubaine (w/nana)   danse cubaine (w/nana) EmptyDim 2 Aoû - 22:04



La séduction est sans aucun doute un jeu que Malfoy apprécie. Amateur des courbes féminines depuis l'effervescence de l'adolescence, il sait se faire apprécier et aime tenter de ferrer ses proies pour les glisser dans son lit. Toujours en étant un parfait gentleman.
Mais à quoi joue-t-il avec Naiara ? Séduction, admiration ou dévotion ? Obsession peut-être ?
Oh, sans doute un peu tout ça à la fois.

Parce qu'il y a déjà, l'artiste.
Le talent de la sorcière est connu de tous et si on l'ignore, on est le dernier des idiots. Alors dans un premier temps, oui, il y a de l'admiration et de l'intérêt pour le travail de la sorcière. Naiara possède sa propre identité et sait l'affirmer. Modèle et auteur à la fois, elle chatouille tous les domaines artistiques et semble les maîtriser à la perfection. Talentueuse, mais également énigmatique.
Car Caesar aime comprendre les artistes, essayer de savoir ce qui se peut se cacher à l'intérieur de leur tête. Où ils puisent leurs inspirations. Ce genre de mystères l'intriguent énormément. Mais chez Naiara, il n'y parvient pas. Si le sorcier regarde une des oeuvres de la femme, il est incapable de percer le secret et son origine. Et ça, ça l'obsède énormément. Alors il veut tout savoir de cette créature intrigante.

Bien sûr que oui, il y a de la séduction, car le jeu en vaut la chandelle et qu'il serait idiot de ne pas tenter de saisir l'oiseau, mais pas que ça. Le sorcier veut comprendre aussi l'artiste qui se cache derrière la divine, où est-ce la même personne ? Obsession.
Obsession.
Et bien sûr, un jeu.

Sourire aux lèvres, il veut mener la danse, mais la cubaine a l'expérience. Ce n'est pas l'une de ses jeunes plantes idiotes écervelées qui s’extasient devant la première statue, au contraire. Le sorcier observe la réaction de Naiara, arque un sourcil. Ce n'est pas le grand émois, parfait. Sourire aux lèvres. Plus le jeu est difficile, plus la récompense est savoureuse.
Il se mordille la lèvre quelques secondes en écoutant l'avis de la sorcière.

« Le nom me parle très bien. C’est un sculpteur très reconnu. L’un des rares en classique que j’apprécie réellement. » Un des rares. Caesar acquiesce, prend note des goûts de la dame. « Voyez-vous, le classique m’ennuie rapidement. J’aime les artistes qui osent, réinventent, sortent des sentiers déjà tracés. » l'audace donc. Le sorcier ne dit mot, mais consent.

Alors il décide de changer de tactique. Stratège jusqu'au bout, Caesar n'a pas fréquenté la maison de Rowena Serdaigle pour rien. Tacticien reconnu et appréciant les jeux de réflexion, esprit vif, il décide de proposer à Naiara de l'exposer ici, dans sa galerie. L'audace avant tout, car il semble avoir compris que c'est quelque chose qui semble plaire à la sorcière. Audacieux et séducteur, il ose avancer un autre pion, un fou.
Donné en sacrifice ou pas, à voir si la pièce fera mouche ou pas. Parce que du haut de ses vingt-neuf jeunes années, Malfoy sait que parfois, pour obtenir ce qu'on veut ou juste l’effleurer, il faut savoir prendre des risques, oser. Alors il ose.
Et déjà, il s'imagine, frôlant le privilège de pouvoir sculpter Naiara. L'idée même lui arrache un sourire délicieux, celui d'un fauve qui a capturé sa proie, même ce n'est qu'une chimère. Et le fusain qui noircit ses doigts, mais qui permet sous ces-derniers, de rendre honneur à la reine devant lui.
La reine qui laisse échapper un rire à l'écoute des propos du sorcier. Celui-ci ne se dérobe pas, même s'il craint d'avoir sacrifié un fou pour rien, il changera de tactique si cela s'impose.

« Oh mon bon M. Malfoy ! Vous allez vite en besogne. Ils sont rares ceux qui ont eu l’occasion de me dessiner, de me peindre ou me sculpter. » Des élus. Mais l'orgueil de ce cher Malfoy le pousse à vouloir entrer dans ce cercle très privé. « Pourrais-je observer votre travail, Monsieur ? » il arque un sourcil, non sans glisser un sourire plein de malice sur ses lèvres. Quoiqu'il arrive, Caesar conserve sa prestance et ne flanche pas. C'est dans son caractère, dans son sang. La tête haute, il acquiesce. « Votre requête est légitime. Je l'accepte. Je serai honoré de figurer sur la liste de ceux ayant pu saisir votre aura. Et si je vais vite, pardonnez, ma fougue est sans doute liée à ma jeunesse. » Belle tournure de phrase pour un homme qui se veut gentleman à souhait.

Son regard se pose alors sur l'espace vide.
Naiara approche, observe et semble réfléchir. Caesar note, à la fois professionnelle et ensorceleuse, plusieurs facettes d'une femme qui l'intrigue un peu plus à chaque instant.

« Pour ce qui est de mon œuvre, » il se tait, attend l'heure du verdict. Fou sacrifié inutilement ou pas ? « Je n’y suis pas opposée mais j’imagine que ce doit être une de mes plus belles œuvres… Vous pouvez me passer commande. Je crois bien avoir cela dans mon atelier. J’ai juste besoin de quelques semaines pour finir cela. » apparemment non. Petit hochement de tête, un pas en avant pour s'approcher de la sorcière et observer la place désormais sienne. « Vous m'en voyez plus que ravi. Cette place est désormais vôtre et concernant l'acquisition de l'oeuvre, votre prix sera le mien. » il ne voit pas à la dépense, malgré sa cupidité, Caesar sait et connaît la valeur des choses. Le coffre sera ouvert à l'occasion et l'or sera versé pour la cause. « Je vous fais confiance pour trouver une oeuvre qui ira avec le thème de cette pièce. Il me tarde de voir ça. » la curiosité le pique autant que l'impatience, mais le blondinet sera attendre le temps qu'il faut. « Si vous voulez bien me suivre. »

Et déjà, Malfoy réfléchit à la suite, lui tend son bras pour continuer la visite. Un nouveau corridor et déjà, le prince s'arrête, tourne le visage vers la sorcière. Face à eux, un escalier qui mène à un étage et deux portes opposées, une à gauche, une à droite.

« Pour la suite, je vous propose ceci, ma chère Naiara. » les mains croisées dans le dos, lui laisser le choix, nouvelle tactique ou pas ? Il n'en dira pas plus. Mais son esprit fulmine et il sait à cet instant précis, qu'il passe un accord intangible avec elle, le début d'un possible quelque chose qui ne porte encore aucun nom. Un intérêt ? Sans doute, mais peut-être plus. Qui sait. « A gauche, des objets que j'ai pu ramener de mes voyages à l'étranger. » un bout du monde ici, en plein coeur de ce merveilleux palais. Des vestiges d'ailleurs, des trésors qu'il a lui-même choisi. « A droite, des peintures et j'espère que certaines pourront vous éblouir. J'ai bien noté que le classique ne trouve que très peu d'intérêts à vos yeux. » mais les goûts sont subjectifs, comme la compréhension d'une oeuvre, Caesar le sait. Et enfin.
« En haut, mon bureau et mon atelier attenant. Là-bas, autour d'un verre, je peux vous montrer mon modeste travail. Je n'expose pas mes oeuvres dans mon musée, je n'ai pas la prétention de me prétendre artiste. » sourire chérubin qui pend sur les lèvres. « Le choix vous appartient. »

Caesar l'apprend et s'en régale.
Ni soumise ni dépendante d'autrui.
Une reine.
Et courtiser une reine n'est jamais une mince affaire. Pas même pour un Malfoy à l'esprit conquérant.
Mais par chance, le jeune homme est friand de défi.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: danse cubaine (w/nana)   danse cubaine (w/nana) EmptyDim 9 Aoû - 22:01

Le jeu de la séduction est un jeu que Naiara maîtrise. C’est d’ailleurs l’essence même de son âme, on ne la piège jamais, c’est toujours elle qui met les règles. Elle a toujours su diriger les hommes, n’ayant aucune honte à utiliser ses courbes, ses charmes. Pourquoi le devrait-elle ? Morgane lui a donné un corps, des courbes, du charme, la beauté. Elle n’allait pas s’en priver d’en jouer et c’était d’après elle, de là que venait sa propre émancipation. Aimer qui elle veut, se donner à qui elle veut dans ses règles à elle. On pouvait la traiter de frivole, petite nature, parfois murmurait-on qu’elle était pire que les sorcières au Sabat. Mais ce qu’ils jalousaient tous, qu’ils trouvaient déraisonnable était bel et bien sa liberté. Liberté d’aimer ou ne pas aimer. Liberté même en étant femme mariée, l’anneau ne définissant qu’une partie d’elle. Elle était Femme avant d’être épouse ou mère et malgré tous les adjectifs qu’elle pouvait avoir, Naiara ne s’était jamais privée d’être Femme. Et elle pouvait encore largement se le permettre.
A la proposition de s’exposer elle, non pas en tant qu’artiste mais en tant que sujet façonnée par ses mains même, Naiara ne peut s’en empêcher. Elle rit de l’audace et du cran du jeune homme. Mais cela lui plait en réalité parce que c’est un défi amusant. Oh, elle sait parfaitement qu’un très bon artiste pourrait capturer son aura dans une peinture ou une sculpture, elle n’est qu’humaine après tout, mais c’est plus l’audace d’un jeune homme jamais marié de demander cela à une femme qui elle l’est. Peut-être que les anglais ne sont pas si ennuyants en fin de compte.
« Votre requête est légitime. Je l'accepte. Je serai honoré de figurer sur la liste de ceux ayant pu saisir votre aura. Et si je vais vite, pardonnez, ma fougue est sans doute liée à ma jeunesse. »
Elle lui adresse un léger signe de tête, amusée. C’était tout à son honneur. Elle avait été jeune tout comme lui, ou tout du moins elle avait été plus jeune qu’elle ne se considérait jeune maintenant, elle savait. L’audace, la sensation d’être invincible de ne pas pouvoir mourir. Elle l’a connu aussi cette fougue et peut-être que dans le fond cette fougue ne l’a jamais quittée. Elle s’est juste transformée en une fougue différente.
« Vous êtes pardonnez très cher. Je ne me sens pas le moins du monde insultée, au contraire. » le rassura-t-elle gentiment.
Inutile de le froisser dans son orgueil, Naiara tenait malgré tout à aller et venir ici quand elle en aurait envie sans se mettre le propriétaire à dos de préférence… Quand bien même irait-elle ici comme elle le voudrait même avec le propriétaire à dos. Elle s’appelle Naiara Fabregas après tout.
Naiara Fabregas qui, comme toujours, osait prendre l’espace comme s’il était le sien. Peut-être l’était-il déjà après tout. Caesar l’avait dit lui-même : il voulait qu’elle y figure. Alors il l’avait là en chair et en os, un rêve que beaucoup d’autres n’auraient jamais fantasmer.
« Vous m'en voyez plus que ravi. Cette place est désormais vôtre et concernant l'acquisition de l'oeuvre, votre prix sera le mien. » Elle note en effet que l’homme ne compte pas ses gallions ce qui veut sûrement dire qu’il est prêt à tout et déterminé pour qu’elle occupe cette place. Bien. C’est aussi apprécié.
« Je vous fais confiance pour trouver une oeuvre qui ira avec le thème de cette pièce. Il me tarde de voir ça. »
Oh si vous saviez monsieur Malfoy. pense-t-elle avant de saisir son bras vivement, rayonnante toujours de l’idée qu’elle a en tête pour qu’une illustre femme, une grande femme figure parmi les autres. Elle en est persuadée : la femme qu’elle compte faire rentrer dans le panthéon des Déesses les surpasse toutes.
Elle le suit donc, amusée, et attendant de voir ce qu’il avait en tête pour continuer son manège. Elle trouve cela presque touchant. Peut-être le sous-estime-t-elle. A vrai dire, Naiara ne le sous-estime pas mais lui laisser penser ne fera qu’attiser ce qu’elle veut : sa détermination. Si elle n’est qu’un passe-temps, elle le saura bien vite et il se découragera. S’il persiste c’est qu’il la veut vraiment.
« Pour la suite, je vous propose ceci, ma chère Naiara. »
Un nouveau corridor apparait et Naiara lâche le bras du jeune homme pour le regarder et se tenir face à lui.
« A gauche, des objets que j'ai pu ramener de mes voyages à l'étranger. A droite, des peintures et j'espère que certaines pourront vous éblouir. J'ai bien noté que le classique ne trouve que très peu d'intérêts à vos yeux. »
Naiara ne le quitte pas des yeux à un seul instant et lui sourit simplement attendant la troisième option qu’elle pressent.
« En haut, mon bureau et mon atelier attenant. Là-bas, autour d'un verre, je peux vous montrer mon modeste travail. Je n'expose pas mes oeuvres dans mon musée, je n'ai pas la prétention de me prétendre artiste. Le choix vous appartient. »
Ils y étaient enfin. Décidément, Caesar Malfoy était déterminé. Naiara s’amuse intérieurement. Elle a peut-être envie de jouer un peu, parce qu’elle se doute de ce qui l’attend si elle pousse la troisième porte, celle de son bureau. Elle est curieuse, elle a terriblement envie d’y mettre les pieds. La décoration, l’agencement d’un bureau, la façon dont sont disposés les objets en dit long sur une personne et Naiara maîtrise trop les codes d’apparence et de goût pour ne pas le savoir. Mais accepter serait bien trop facile pour le jeune homme.
« Vos trois options sont bien tentantes, Caesar. » Elle incline légèrement la tête. « Mais j’ai cru noter quelque chose qui m’a intriguée précédemment. Pouvez-vous me suivre s’il-vous-plaît ? » Elle plaisante à moitié en réalité. Son esprit a capté quelque chose précédemment et ne fait l’analyse que maintenant. Il est vrai qu’elle souhaite le faire attendre, elle ne s’en cachera pas, mais elle se doit en tant qu’artiste de rétablir quelque chose. Alors, prenant ses aises, elle se détourne et le guide dans son propre palais des merveilles.
Elle revient à la salle qu’il lui a montré et elle se plante alors devant une des sculptures.
« Si vous voulez rendre cette œuvre plus attractive, je vous conseille de diriger la lumière un peu différemment. » Elle vient alors lui montrer du bout de sa baguette, adressant un lumos coloré vers la statue. « L’art de Guillermo est de jouer avec les apparences. » explique-t-elle en faisant allusion au sculpteur sorcier de renom. « L’idée n’est pas forcément la statue en tant que telle mais la magie qu’elle en dégage… Comme ceci. » Elle bouge légèrement la baguette pour lui montrer des subtilités cachées et pour ainsi dire magnifiques. « Je pense que votre public manquerait beaucoup de la magie de cet homme en ne faisant pas cela. Mais c’est évidemment, votre musée mon cher. » dit-elle en le fixant un peu longuement.
Elle ose la vestale. Peu d’hommes accepteraient qu’une femme leur dise comment mener leur entreprise. Naiara est pourtant de ce genre quand il s’agit d’art et elle ne s’en est jamais cachée. Cette façon de procéder est tant un tic nerveux d’une artiste à l’œil aguérit mais aussi un test pour le jeune homme.
S’il n’est pas capable de supporter cela, ils peuvent dès à présent prendre congé l’un de l’autre. Sinon…
« Je vous suis maintenant jusqu’à votre bureau. J’ai grande hâte d’observer vos œuvres fussent-elles à l’état de brouillons. »
La belle pose sa main sur son bras et le laisse enfin guider la marche, lui redonnant son rôle de maître des lieux.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: danse cubaine (w/nana)   danse cubaine (w/nana) EmptyLun 10 Aoû - 22:24



Depuis l'enfance, Caesar n'a eu de cesse d'aiguiser son esprit. Affûter sa langue et apprendre que chaque mot à son importance. Des armes, à l'égal des couteaux et des baguettes, parfois, ils peuvent d'ailleurs faire des dégâts bien plus dévastateurs et perfides. L'arme écorche l'épiderme, c'est grandiose, c'est visible, ça glace le sang, mais les mots.
Les mots font mal à l'être, atteignent l'âme et serpent dans le corps, invisibles, un parasite qui pourtant cause bien des dommages à son hôte. Et Caesar, il sait. Il a grandi dans ce milieu et son esprit, soif de connaissance jamais étanchée, n'a eu de cesse de faire attention, d'apprendre et de tourner les pages des livres pour s'instruire encore et encore. Stratagème ma chère, voilà ce que son esprit pense quand il est en présence de la cubaine, mais pas que. Bien sûr, elle lui plaît. Elle respire l'ailleurs et la domination en même temps, femme forte, femme puissante, femme à qui on dit difficilement non. Alors lui, le jeune coq, le gamin, il bombe le torse et malgré la différence d'âge, joue de ses charmes.
L'alliance malicieuse entre les mots et le corps, pour la faire céder, un peu plus.
A chaque fois.
Craque.
Craque.

Mais Naiara n'est pas une débutante.
Et ça, Malfoy semble l'oublier quand il pense toucher au but. Petit enfant qui ne porte aucune couronne, il veut tout et réclame ce qu'il pense être sien. Conquérant à ses heures perdues, rêves de grandeur sans doute irréalisables, mais ça ne l'arrête pas, au contraire. Sa domination commencera ici, dans ce palais et qui sait.
Naiara deviendra peut-être un jour sa reine.
L'idée lui arrache un sourire. Nul doute que cela lui paraît énormément séduisant, même si un problème persiste, oh il est à peine visible à vrai dire.
Son alliance, l'anneau à ce doigt et les liens sacrés du mariage.

« Vous êtes pardonnez très cher. Je ne me sens pas le moins du monde insultée, au contraire. » tête qui s'incline légèrement, au contraire. Sourire satisfait, il se félicite presque mentalement d'avoir osé. Après tout, qui n'ose pas, n'obtient rien comme dit sa mère et la madone a parfaitement raison.

Et le voyage continu.
Caesar a cette impression d'avoir réussi une étape, une première approche, la plus importante ! Alors il ose encore plus. Les limites sont sans cesse repoussées murmure une petite oreille au creux de son oreille, cela peut être dangereux et pourtant, il le fait encore ! Doucement, petit prince. Sinon, jamais ta couronne tu ne porteras.
Alors il propose, demande, donne un choix, mais l'un des trois est nettement plus tendancieux que les autres, appel à des vices cachés. Encore une fois, c'est un coup de poker pour le jeune Malfoy, qui fixe avec intensité la cubaine. Il se demande à cet instant, ce qui peut bien traverser l'esprit d'une femme telle que Naiara Fabregas. La réponse ne se fait pas attendre.
Et elle n'est pas celle que le jeune homme attendait.
Pas du tout.

« Vos trois options sont bien tentantes, Caesar. Mais j’ai cru noter quelque chose qui m’a intriguée précédemment. Pouvez-vous me suivre s’il-vous-plaît ? » il fronce légèrement les sourcils, pas énervé, mais surpris. Elle fait demi-tour. Non ! L'effroi se lit presque sur son visage, est-ce que finalement, elle ne le trouve pas intéressant et elle veut déjà quitter le palais ? Caesar n'ose y croire et le voici entrain de la suivre jusqu'à la pièce précédente, attentif à ses moindres désirs.
« Si vous voulez rendre cette œuvre plus attractive, je vous conseille de diriger la lumière un peu différemment. » la lumière ? il cligne des yeux, surpris. « L’art de Guillermo est de jouer avec les apparences. L’idée n’est pas forcément la statue en tant que telle mais la magie qu’elle en dégage… Comme ceci. Je pense que votre public manquerait beaucoup de la magie de cet homme en ne faisant pas cela. Mais c’est évidemment, votre musée mon cher. » Caesar observe le mouvement de la baguette, surpris qu'on ose, qu'une femme ose ainsi le conseiller. Sa langue passe sur ses lèvres avant que ses dents ne s'y referment. Indéniablement à son goût. « Vous me surprenez, Naiara. » avoue l'homme en croisant ses mains dans son dos. « Votre audace n'a d'égal que votre talent et j'apprécie, vraiment. Je suis sous le charme. Vous avez entièrement raison. » regard entendu tendu qu'elle revient récupérer son bras. « J'ai beaucoup à apprendre de vous, on dirait. »

Et l'homme ne se vexe pas, au contraire.
Si la surprise a été présente, il la laisse faire, la laisse diriger la soirée et la nuit à venir. Elle est maîtresse en ces lieux, lui n'est que le modeste renard cherchant à charme le phoenix de ses bois. Et les voici de retour dans le carrefour, le choix de nouveau qui s'impose.

« Je vous suis maintenant jusqu’à votre bureau. J’ai grande hâte d’observer vos œuvres fussent-elles à l’état de brouillons. »

Ah. Le bureau donc.
Hochement de tête, il l'invite donc à la suivre, gravir l'escalier tout en prenant le temps d'observer la vue qui se veut splendide sur plusieurs oeuvres en contrebas. Caesar sent cependant un noeud naître au creux de son estomac. Il sait que c'est un nouveau coup de poker et que le bluff ne sera pas son ami, pas cette fois. Elle peut aimer comme mépriser ses oeuvres, le trouver d'un amateurisme déplorable et se moquer, mais elle lui plaît beaucoup. Beaucoup trop. Elle a quelque chose d'unique, une touche qu'on ne trouve pas ici, quelque chose qu'il veut posséder et maintenant que le sorcier a réussi à susciter un brin d'intérêt chez la sorcière, il serait affreux de tout perdre et Caesar a l'échec en horreur.
La défaite n'est pas pour les gens comme nous.

Il pousse la porte qui s'ouvre sur son bureau. La pièce est circulaire, avec un bureau sur la gauche et au centre, un chevalet recouvert d'un tissu pour cacher l'oeuvre encore inachevée. Des palettes ici et là, de la peinture et plus loin, de l'argile et l'esquisse d'une Méduse qui se change en une vipère géante, semblable à un basilic, mais qui n'est pas terminé.

« Après vous. » et il ferme la porte derrière lui avant de faire quelques pas. « Voici mon modeste atelier. C'est principalement ici que j'aime travailler, peinture et sculpture majoritairement. Mais avant, puis-je vous offrir quelque chose à boire ? » autant se mettre à l'aise. Caesar ne le dit pas, mais l'invitation est limpide et déjà, il approche du bureau, ouvre un tiroir et sort deux coupes. « Je dois achever l'oeuvre, mais je suis certain que votre avis et vos précieux conseils me permettront d'achever ce tableau. Je vous en prie. » autorisation qu'il lui donne d'ôter le voile sur le tableau.

Le tableau donc.
Une peinture d'un mètre sur un mètre, relativement petite certes, mais qui représente en premier lieu, un essaim de fées, sans que l'on puisse y voir des visages, juste dissocier les corps et les ailes, mais si on prend le temps de regarder de plus près, on constate que derrière les fées et leur danse apparemment irrégulière et brouillon dans différents tons de vert et de jaune, émeraude et or s'assemblent, telle une tempête, se cache un visage de face, le portrait d'une inconnue, celui d'une femme à l'expression inachevée, les yeux fermées, la chevelure au vent.

« J'imagine que vous la voyez. » l'évidence ne peut en être autrement. « Je dois terminer la bouche et ainsi choisir l'émotion que je veux transmettre à ce tableau, mais j'hésite, entre sourire et cri, je suis perdu entre deux émotions. »

Et que ferait la grande, la belle, l'impétueuse Naiara à sa place ?

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: danse cubaine (w/nana)   danse cubaine (w/nana) EmptyLun 17 Aoû - 16:40

Elle pourrait se laisser tenter. Elle pourrait faire le premier pas et apposer ses lèvres sur les siennes, goûter à son goût dans un soupire. Ce ne sera ni la première, ni la dernière fois qu’elle se laisse aller à ses envies, séduire par des hommes et/ou des femmes. Le deal avec Lukian était clair et limpide et elle disposait maintenant de toute la liberté qu’elle voulait. Mais faire attention à son image était primordial pour Naiara qui avait maintenant un poste à responsabilité au Ministère de la Magie. Elle ne pouvait pas se donner à n’importe qui et elle savait parfaitement que cela serait gâcher ses propres compétences. Pourtant, c’est tentant. Le jeune Malfoy a du charme, cela va sans dire. Il est amoureux de l’art tout comme elle et elle ressent une certaine alchimie naître. Mais l’éphèbe qu’il était ne devait pas considérer qu’elle était acquise. De bien des manières, Naiara ne l’était jamais réellement.
L’alliance au doigt de Naiara pourtant tourne légèrement sous son doigt manucuré.
Lukian lui manque terriblement. Elle pourrait s’oublier avec Caesar, oublier son mari aussi. Mais ce soir elle avait décidé qu’il faudrait le mériter. Et s’il la voulait, il faudrait déjà qu’il accepte qu’elle n’est pas femme soumise, ni femme qui ne donnera jamais son avis. Surtout pas sur l’art.
Prendre au dépourvu est amusant, surtout quand il s’agit d’un jeune homme qui pense conquérir le monde. Elle a du coffre, Naiara et sait aussi en jouer. Il lui semble pourtant important de revenir sur ce qui la tracasse, manipuler l’œuvre qu’il expose mais avec laquelle il ne va jamais réellement à bout. Naiara aurait eu l’impression de garder jalousement ce secret artistique si elle n’avait rien dit. Or, elle est trop bienfaitrice dans l’art à défaut parfois de l’être dans la vie de tous les jours.
Le léger mutisme dont Caesar fait preuve élève un sourcil sur le visage doré de la cubaine qui lui adresse un sourire poli. S’il réagit mal, elle est prête à réagir comme elle réagit toujours : avec humour et excentricité. Il allait devoir s’y habituer. Se faisant aussi, défiant légèrement les règles et sa position d’homme, elle rabat les cartes comme elle le souhaite, cherche à le destabiliser mais aussi à le juger d’une certaine manière.
S’amuse peut-être de le faire sortir de sa zone de confort et montre aussi qu’elle n’est pas n’importe qui.
« [color:e7e8=# 669933]Vous me surprenez, Naiara. » finit-il par dire. Elle ne sait cependant toujours pas si elle le surprend dans le bon ou le mauvais sens. En général, il n’y a jamais réellement d’entre deux. C’était soit l’un, soit l’autre.
« [color:e7e8=# 669933]Votre audace n'a d'égal que votre talent et j'apprécie, vraiment. Je suis sous le charme. Vous avez entièrement raison. J'ai beaucoup à apprendre de vous, on dirait. »
Qu’il est agréable de côtoyer des hommes ouverts d’esprits qui ne prennent pas la mouche quand une femme spécialiste dans son domaine vient dire ce qu’elle a à dire quitte à être impertinente. Naiara sourit, amusée du sous-entendu avant de finalement le suivre de nouveau. A bien des égards, Caesar venait de marquer des points alors lui accorde-t-elle ce qu’il veut dans le fond : qu’elle l’accompagne dans son bureau.
Elle n’est pas dupe, Naiara. Elle sait très bien qu’il y a un sous-entendu là aussi. Cela ne la dérange pas, mais elle n’a toujours pas fait de choix quant à ce qu’elle allait répondre s’il lui faisait une proposition. Déjà, elle voulait voir ce dont il était capable pour mesurer ou non si elle acceptait de soumettre son corps à son coup de crayon.
Dans le bureau, Naiara observe. Elle aime les bureaux parce qu’ils sont le reflet des personnalités de leur propriétaire. Celui-ci ne fait pas exception et ce qu’elle voit, elle l’apprécie. Se déplaçant, faisant toujours comme si c’était naturellement chez elle, Naiara observe les palettes, l’argile. Elle aime bien cet endroit, cela lui rappelle son propre atelier.
« [color:e7e8=# 669933]Voici mon modeste atelier. C'est principalement ici que j'aime travailler, peinture et sculpture majoritairement. Mais avant, puis-je vous offrir quelque chose à boire ? »
Naiara acquiesce toujours soupesant le lieu d’un regard mi-expert, mi-curieux pour s’arrêter sur la méduse entamée.
« [color:e7e8=# 669933]Je dois achever l'oeuvre, mais je suis certain que votre avis et vos précieux conseils me permettront d'achever ce tableau. Je vous en prie. »
La curiosité de Naiara attisée, elle vient se saisir de la coupe au moment où il relève le drap sur la toile presque théâtralement. Tout de suite, elle identifie les potentiels défauts, en compte quelques-unes mais qui pourraient plutôt s’apparenter à un style. Probablement un style qui n’est pas le sien d’ailleurs donc, elle en déduit que ce ne sont pas réellement des défauts, juste une question de goût. Elle aime bien l’harmonie des couleurs et la technique utilisée, en accord avec le début du tableau.
« [color:e7e8=# 669933]J'imagine que vous la voyez. Je dois terminer la bouche et ainsi choisir l'émotion que je veux transmettre à ce tableau, mais j'hésite, entre sourire et cri, je suis perdu entre deux émotions. »
Naiara ne dit toujours rien et reste silencieuse, s’approche encore de prêt. Elle sait, elle ce qu’elle y mettrait parce que le visage ne se voit pas immédiatement mais quand on le remarque, on ne peut pas passer outre.
« C’est très beau, Caesar. J’aime beaucoup. » complimente-t-elle le jeune homme, sans aucune hésitation.
Continuant d’observe l’œuvre, elle souffle :
« Les couleurs associées sont judicieuses et harmonieuse et j’aime bien l’idée qu’on n’identifie pas tout de suite le visage. Quand vous l’aurez terminé, j’imagine très bien qu’on pourrait déterminer l’émotion avant de la voir. C’est très intéressant. »
Elle se redresse alors et l’observe avec un sourire :
« Inspiration Herdandez si je ne me trompe pas ? » Hernandez, peintre argentin qui leur est contemporain. « Je le connais bien. Il y a des choses sur lesquelles je ne suis pas d’accord avec lui mais l’on ne peut nier qu’il est un génie du nouveau mouvement qui est le nôtre. Homme à un humour remarquable quoiqu’ingérable une fois qu’il a trop bu… Je pourrais vous le présenter un jour si vous le souhaitez. »
Naiara aimait croiser ses relations et Caesar lui donnait bonne impression. Elle voyait bien que le jeune homme avait sa passion et aimait l’art alors autant faire profiter tout le monde. Il aurait beaucoup à apprendre de l’artiste tout comme Hernandez serait ravis d’avoir un admirateur. Et puis, Naiara marquait là un élément majeur de ce qu’elle était : une businesswoman à n’en pas douter qui avait des relations longues. Elle repose son regard sur le tableau.
« Pour ce qui est de l’expression, si vous hésitez entre un cri ou sourire, je ne peux vous suggérer alors qu’une alternative qui pourrait vous contenter… je le pense. Aussi ne soyez pas choqué par mon langage cru, si vous connaissez mon art, vous savez que je ne fais pas dans la demi mesure. » Elle se redresse et vient se détourner légèrement du chevalet, cherchant un fauteuil où s’asseoir. « Un visage ressentant du plaisir ou peut-être au moment où la petite mort le frappe. » L’ombre d’un sourire sur le visage, Naiara vient finalement s’asseoir, croisant les jambes sous sa robe dorée. « Après tout, l’expression du plaisir orgasmique est un mélange de cri et de sourire, voire de rire. Je pense qu’elle aurait sa place sur votre tableau. »
Elle plante son regard dans le sien. Là encore, il s’agit d’un test mais si Naiara l’a bien compris, il admire ses œuvres donc les messages qu’elle fait passer, les sujets qu’elle traite. Passant du coq à l’âne, elle vient alors lever son verre :
« A quoi trinquons-nous ? »
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