Une garde de nuit au ministère de la magie (LIBRE)
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Ngolomingi Zabini
coalition sorcière
face claim : Elliot Knight
pseudo : logique-co
études : Droit Policier
(ϟϟ) Sujet: Une garde de nuit au ministère de la magie (LIBRE) Lun 3 Aoû - 21:52
Une garde de nuit Je ne comptais plus les jours, combien de temps venait de s’écouler depuis la mort des Zabini ? des mois ? j’avais le sentiment qu’absolument rien avait changé, je devenais de plus en plus dingue au fur et à mesure où le sablier s’écoulait. Pourquoi la situation n’avançait pas ? comment étais-je censé faire mon deuil dans ces conditions ? comment accepter le fait que ces sauvages de moldus continuaient de vivre comme-ci de rien n’était, à nous menacer, à nous tuer. Tout ceci était insensé, il était temps que notre politique change et que des mesures fortes soient prise à l’encontre de ces criminels. Petit-à-petit, je me sentais vriller, partir en cacahuète comme certains diraient, je sentais mon âme se faire piéger dans une spirale infernale. Entre colère et vulnérabilité, j’étais rongé par la vengeance. Je voyais cette nouvelle étape de ma vie comme une épreuve que je devais accomplir pour pouvoir avancer. Mon rôle au sein du ministère avait du sens à mon destin, servir Grindelwald et Albus était ma priorité pour atteindre mes objectifs. Ce jour-là, je flottais telle une âme errante dans les couloirs du ministère de la magie. Le regard vide pour ne pas dire livide, j’étais plongé dans mes pensées à cogiter, le manque de sommeil se voyait sur mon visage. Dans cet état, les membres du ministère évitaient de me parler.
La journée avait été insipide comme à son habitude, tout ceci manquait bien trop d’action, je tournais en rond tel un gryffondor en cage. J’étais tireur d’élite pour le ministère, il était donc rare que j’intervienne. En fin d’après-midi, je voyais les salariés quitter le ministère, la fameuse heure de pointe. J’appréciais particulièrement le calme ambiant de la fin de journée, ce soir-là, je décidais de faire une ronde de surveillance dans le ministère. Les couloirs étaient calmes, seul le bruit de mes chaussures faisait écho. Je portais cette tunique sombre dédiée à la milice du ministère, baguette en main, je devais être capable d’intervenir au moindre méfait. Certains membres du ministère travaillaient toujours dans leurs bureaux. Certaines audiences tardives se tenait encore en huit-clos.
La moindre petite absence d’attention me rappelait ma famille et la tristesse qui me dévorait. En voyant une propagande du journal, je pouvais lire dans le petit cadre inférieur de la page principale «Le massacre de la famille Zabini, accident ou coup monté ? », il ne fallait pas grand-chose pour m’agacer, l’affaire n’avançait pas et voir de telles idioties me faisait rager. Comment remettre en question notre version ? orchestrée ou non, le résultat était le même, des moldus avaient massacré ma famille.