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 Le Temps des Tempêtes [Susan]

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Addolorata Alighieri
culte de morgane
Addolorata Alighieri
crédits : GATSBY
face claim : Jenna Louise Coleman.
pseudo : Rouge.
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études : Ancienne élève de la prestigieuse école de Beauxbâtons.
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Message (ϟϟ) Sujet: Le Temps des Tempêtes [Susan]   Le Temps des Tempêtes [Susan] EmptyMer 29 Juil - 16:11


Le Temps des Tempêtes
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge
Nonchalamment assise sur une une vieille chaise en chêne massif située en face de la petite table du salon, Addolorata était en plein doute, tiraillée entre ses convictions politiques et son amour pour la belle Susan. En bons agitateurs publics aux relents anarchistes, Khalil Ashaan et son groupe de se contentèrent pas d’empoisonner uniquement les convives du mariage entre Astoria Potter et Antares Black, non, ils contaminèrent toute une partie de la population magique de Londres sans prévenir - ou en ne prévenant que tardivement - leurs pairs, provoquant un trouble inimaginable. Si l’idée de priver quelques sorciers trop véhéments et arrogants de leurs pouvoirs avait quelque chose d’ironique et symbolique, le fait d’étendre cette stratégie au plus grand nombre représentait une faute politique grave. Ne voyant pas son amante revenir, la libraire ne dormit pas de la nuit et au petit matin, elle s’empressa de se rendre à l’hôpital de Sainte Mangouste pour savoir si la joueuse de Quidditch faisait partie des “victimes”... Après avoir joué des coudes et de la voix elle eut sa réponse : non. Fort heureusement la garçonne avait semble-t-il respecté sa promesse en ne mangeant et ne buvant rien pendant toute la durée de la cérémonie.

C’est une fois revenue de cette escapade infructueuse que l’italienne s’installa sur son fauteuil et recommença à s’inquiéter pour celle qu’elle aimait. Ce n’est que lorsque l’horloge accrochée au mur juste en face d’elle afficha 9 heures que l’Alighieri sentit son coeur bondir hors de sa poitrine après avoir entendu la clé glisser dans la serrure de la porte d’entrée. Dès lors, la jolie veuve esquissa un petit sourire rassuré et commença à se relever pour accueillir son invitée… Mais cette dernière ne lâcha pas un seul mot et se contenta de se diriger jusqu’à la salle de bain, poussant une nouvelle fois son amie dans une attente insoutenable. Le corps de la ritale battait lentement, au point que celle-ci pouvait presque l’entendre battre… comment tout cela allait-il se finir ? Malgré ses airs rustres et son caractère intrépide, l’Umbridge n’était pas stupide, au contraire même, elle avait sans aucun doute déjà deviné que son hôte était liée d’une façon ou d’une autre à cet attentat retentissant et particulièrement médiatique. La florentine continua donc à tapoter la tape en rythme, tout en faisant de même avec son pied, en cherchant un moyen de préserver à la fois la membre des Harpies de Holyhead et son secret, son engagement au sein des Enfants de Morgane et le caractère belliqueux de certains membres de ce groupe. D’autant plus que la petite brune n’était pas sans ignorer l’aversion de sa compagne pour la révolution et la violence.

Au bout d’une quinzaine de minutes, Susan quitta enfin la salle d’eau pour réapparaître dans la salle à manger. En l’apercevant, en voyant son visage étonnement froid, Addolorata sursauta. Néanmoins, elle se dépêcha de se redresser et de se lever pour se diriger vers elle, l’embrasser dans le cou, puis sur le front - après s’être perchée sur la pointe de ses pieds - et la prendre dans ses bras, la serrant fort contre elle. « Amore, te voilà enfin, je me suis fais un sang d’encre, j’ai même été voir à Sainte Mangouste… Tout vas bien ? »
Déjeuner en Paix : PART II
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Susan Umbridge
ordre du phénix
Susan Umbridge
crédits : Noumenale
face claim : Daisy Ridley
pseudo : Kraft
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études : Tu te parais de l'insolente bravoure et de l'imbécile ignorance des sang et or.
particularité : Occlumens
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le Temps des Tempêtes [Susan]   Le Temps des Tempêtes [Susan] EmptyJeu 30 Juil - 2:14


Avis de tempête.  
Le ciel est bas et lourd comme un couvercle.

Dégoût. Colère. Trahison. Ce sont les trois furies qui t’aiguillonnent depuis que tu as laissé Albus au bon soin des médicomages. Les nouvelles ne sont pas bonnes : si certains de tes proches ont été épargnés, ce n’est pas le cas d’Edel avec qui tu as pris le temps de t’entretenir. Dans sa folie destructrice, le Culte de Morgane t’a privé du Chef de Famille, de l’Egide face aux Black. Te voilà donc aux rênes du Casino et à la tête d’une faction en guerre.

Tu détestes cela.

Après les interrogatoires, tu erres dans les rues comme une âme en peine. Les boutiques restent closes sur le Chemin de Traverse. La vie semble suspendue. L’écho bileux de la nausée et des vertiges de tes pairs éclatent sous ton crâne alors que tu t’engages dans le couloir menant à l’appartement de ton italienne. Tu appuies ton front contre le solide panneau en chêne pour reprendre ton souffle, pour puiser la force nécessaire à affronter la tempête qui gronde en ton sein et qui ne demande qu’à se déchaîner.

La clé se glisse dans la serrure. Tu entends un léger mouvement derrière la porte. Tu sais que tu ne dois pas la regarder sous peine de vouloir chercher du réconfort dans ses bras aimés. Il serait alors facile de se laisser bercer et d’oublier que le malheur s’est abattu sur les tiens et qu’il ne demeure plus que le sel des larmes pour vous consoler de la perte.

Elle t’a menti. Tu lui as accordé ta confiance aveugle et elle t’a menti.

La blessure que cela a provoquée te semble pire que l’inquiétude qui te ronge. C’est pour cela que tu ne croise pas ses prunelles lorsque tu apparais enfin dans le salon, les jambes tremblantes de fatigue, la soie de ta robe souillée de sueur et de bile.

Pourtant  cela te tue de ne pas t’arrêter pour la serrer contre toi.

Elle est en bonne santé.

Tu te forces à le croire alors que tu vas chercher une tenue confortable avant de sombrer sous l’eau qui te frappe. Tes vêtements et tes escarpins abandonnés sur le carrelage froid. Quand tu en trouveras la force, tu les jetteras au feu.

Ce n’est pas ainsi que tu avais imaginé les voir terminer. En attendant, tu t’extirpes de la salle d’eau avant de t’habiller. Tu pourrais directement aller te coucher et reporter cette discussion désagréable. Toutefois, tes pas las te mènent vers ta belle.

La tempête approche.

Tu es de glace lorsque ses labres effleurent ton cou. De marbres semble ton front sous la caresse de ses lèvres et tes muscles tétanisés de fatigue ne bronchent pas sous son étreinte. Ses mots d’amour glissent sur toi pour échouer, un peu vain à vos pieds.

« J’étais à Sainte-Mangouste. J’étais là. J’ai tout vu. Dis-moi que tu n’étais pas au courant. Dis-moi que ce n’est que le fruit du hasard. »

Les mots t’échappent et tu réalises à quel point tu les penses. Vous n’êtes ni l’une ni l’autre dupe et vous vous êtes reconnus dans les sentiments extrêmement négatifs que vous nourrissez envers le gouvernement. Toutefois, priver la majorité de la population de Londres de magie est une aberration.

« Je ne peux pas penser qu’une femme aussi intelligente que toi aies pu permettre une telle ignominie. Sans magie, nous ne sommes pas des moldus. Sans magie, nous sommes des cracmols, des parias. Rejeté des deux mondes. Nous ne sommes rien. Ce Culte est certes puissant mais il est dominé par des fous. Je t’en fais le serment, si je dois me battre pour protéger les miens face à leur démence, je le ferais.  Tu me connais, je ne fais pas de promesses en vain. Les chiens tarés, on les abats ou on leur met une muselière.»

Tu la tiens désormais par les épaules sur lesquelles tremblent tes phalanges blanchies.

« As-tu participé à cette folie ? Ne me mens pas, s'il te plait. Si tu m'aimes, dis-moi la vérité. »

Tu soupires avant de te détourner d’elle, laissant retomber tes mains le long de ton corps.

« J’avais songé à amener le petit déjeuner. J’ai acheté ce que j’ai trouvé à la boulangerie moldue la plus proche et j’ai tout jeté parce que c’est empoisonné, n’est-ce pas ?  »

Ta longue silhouette s’effondre sur la chaise la plus proche alors que tu enfouis ton visage dans tes mains.

« J’avais craint que tu ne sois touchée toi aussi. Mais je l’avais espérée également. Cela aurai signifié que tu pourrais échapper à leur chasse assidue. Cela aurait signifié que tu es innocente. »


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Dernière édition par Susan Umbridge le Jeu 30 Juil - 13:04, édité 1 fois
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Addolorata Alighieri
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le Temps des Tempêtes [Susan]   Le Temps des Tempêtes [Susan] EmptyJeu 30 Juil - 12:52


Le Temps des Tempêtes
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge
Addolorata resta bouche bée et se montra quelque peu attristée par la froideur inhabituelle de son invitée. Mais même si elle fut quelque peu surprise par cet accueil plus que glacial, la libraire pouvait comprendre l’attitude de la Susan. Cette dernière étant loin d’être une idiote, elle n’avait certainement eu aucun mal à faire un lien entre la promesse que son hôte lui avait fait faire et les récents événements intrinsèquement liés au mariage d’Antares Black et Astoria Potter qui venaient de transformer l’hôpital Sainte Mangouste en une véritable fourmilière. Et tout en écoutant son amante, la latine commença à faire travailler ses neurones afin de trouver un moyen de se sortir de cette impasse au fond de laquelle elle s’était elle-même fourrée. Maudit Khalil Ashaan. Pensa-t-elle très fort tout en écoutant la logorrhée endiablée de celle qu’elle aimait, car bien qu’elles soient liées par des sentiments aussi forts que solides, la trentenaire ne pouvait décemment pas avouer son appartenance au Culte de Morgane, surtout pas dans un moment aussi critique et dangereux pour celui-ci. Alors pour ne pas avoir la sensation de trahir la talentueuse joueuse de Quidditch, elle se dépêcha de se triturer les méninges afin de marier un peu de vérité avec beaucoup de mensonge pour se sentir un petit peu moins coupable.

« Attends Susan… » Bafouilla-t-elle tout en essayant de chercher le regard de son interlocutrice, dont les yeux étaient toujours pleins d’agacement, de colère et de déception. Des chiens tarés, rien qu’il faut abattre rien que cela. En repensant à cela, la veuve se mordit légèrement la lèvre inférieure. C’est donc ce qu’étaient les Enfants de Morgane aux yeux de personnes ouvertes d’esprits comme Susan ? Pourtant la Alighieri n’avait pas la sensation d’être une terroriste ou une folle furieuse, simplement une résistance et malgré le côté détonnant de la dernière action menée par ses camarades, elle s’était toujours imaginée que son aimée serait plutôt de ce côté là de la barricade. Quoi qu’il en soit, la branche extrême du groupe avait dépassé les bornes en empoisonnant presque toute la population de Londres. Aux yeux de la toscane, il s’agissait-là d’une faute politique grave qui allait sans doute desservir leur cause, notamment aux yeux des autres résistants, peut-être plus modérés comme l’Umbridge justement.

« Comment veux-tu que je t’expliques quoi que ce soit si tu fais les questions et les réponses ? En t’entendant j’ai l’impression qu’à tes yeux je suis dore et déjà coupable et que tu n’as aucune envie d’entendre mes explications... »

Bien sûr cette sortie était d’une mauvaise foi effarante. Encore une fois la batteuse des Harpies de Holyhead n’était pas qu’une sportive, elle n’avait rien d’une idiote et face aux récentes demandes de sa partenaire, elle était en droit de lui faire subir un véritable interrogatoire et de la croire complice de cette action, considérée par beaucoup comme un acte terroriste. Contrairement à la galloise, la native de Florence avait l’intime conviction qu’il était impossible de faire d’omelette sans casser des oeufs, qu’on ne peut pas remporter une révolution en se contentant de débattre et d’écouter les belles paroles des uns et des autres, comme les amateurs d’Accio FM. En voyant l’ancienne élève de Poudlard s’éloigner d’elle pour s’installer sur une chaise, la tête dans les mains, la descendante indirecte du poète Dante sentit son coeur se serrer. L’espace de quelques instants, elle eu la sensation de retourner en arrière, de vivre cette dispute autour du projet d’Atlas de descendre aux Enfers… sauf que cette fois-ci c’était Susan et non Addolorata qui se sentait trahie et abandonnée par celle qu’elle aimait le plus. Lentement, l’exilée s’approcha de sa compagne d’infortune et vint s’agenouiller devant elle.

« Quoi qu’il en soit, saches que non, je n’ai pas participé à cette folie comme tu dis. »

Vrai. Bien qu’ayant eu la chance d’être informée de cet “empoisonnement”, Addolorata ne faisait pas partie du commando qui diffusa la potion dans les canalisations de la ville. Avant la veille elle n’aurait d’ailleurs jamais imaginé que cet empoisonnement puisse dépasser les enceintes du 12 Square Grimmaurd. Et si Khalil Ashaan et ses plus fidèles partisans avaient parlé de cette nouvelle stratégie avant de la mettre en oeuvre, s’ils n’avaient pas mis certains membres du Culte devant le fait accompli, la florentine n’aurait pas cautionnée tout cela et aurait dit ses quatre vérités à l’indien pour lui expliquait la bêtise de sa stratégie. Depuis déjà plusieurs décennies, les anarchistes moldus tentaient d’utiliser la propagande par le fait pour démocratiser leur cause et leur mouvement, mais ces actes avaient un effet totalement inverse. Au fond la femme de lettres n’avait aucune envie de se retrouver dans un groupe jusqu'au boutiste prêt aux pires bêtises ou exactions pour continuer à exister et faire parler de lui. Doucement, la petite brune posa ses mains sur les genoux de sa belle.

« Ecoutes, pour être honnête avec toi, j’ai appris grâce à quelques habitués de la librairie qui m’ont en sympathie qu’une potion allait être créé pour que les Black, les Potter et leurs invités perdent temporairement leurs pouvoirs magiques, afin de rappeler aux Grindelwald et consors qu’ils n’étaient pas au-dessus du lot. C’est pour ça qu’en apprenant que tu serais présente à cette foutue cérémonie, j’ai décidé de te parler de te prévenir tout en gardant ce secret qu’ils m’avaient confié quelques jours auparavant. Mais je n’aurais jamais cru que cette potion allait ensuite être diffusée dans la Tamise… Ces mêmes personnes ne m’ont avertis que tardivement et j’ai été mise devant le fait accompli !  »

Faux. Ou plutôt gros arrangement avec la vérité. Oui de nombreux membres des Enfants de Morgane étaient des habitués de la librairie et ce lieu était un point essentiel de leur réseau, mais ces discussions n’avaient pas eu lieu entre les murs de l’Il Bosco. Au fond, la Alighieri mourrait d’envie de dévoiler son secret et son appartenance à la sale gosse du Pays de Galle, ne serait-ce que pour lui expliquer que les Morganes n’étaient pas tous des terroristes ou des fous furieux et que l’organisation souffrait plutôt de ne pas vraiment avoir de chef ou plutôt de ne pas avoir une ligne politique bien définie. Combien de fois avait-elle demandé à Khalil ou même à Orfeo et Abelforth et de se renseigner sur les méthodes de faire des révolutionnaires moldus ? Ces derniers avaient tant et tant à apprendre aux sorciers… et pourtant même les magiciens les plus modérés et progressistes avaient tendance à ignorer leurs sciences.

«Amore, regardes moi s’il te plait... » Dit-elle tout en attrapant les mains de Susan pour faire en sorte qu’elle cesse de cacher sa tête dans celles-ci. Dire que cette matinée aurait dû être marquée par un petit déjeuner pris au fond du lit et par la même positivité que celle de la veille. Les derniers événements venaient tout juste de tourner en la défaveur de la méditerranée, qui sentit ses yeux que ses yeux commençaient à devenirs humides. Addolorata n’avait pas encore commencé à pleurer, mais ses grandes pupilles sombres brillaient à cause de l’humidité. Pitié, ne m'abandonnes pas. Pensa-t-elle très fort tout en déposant quelques baisers sur les mains, qu’elle tenait toujours dans les siennes, de l’Umbridge.

« Te souviens tu du soir où nous avons échangé notre premier baiser ? Cette discussion que nous avions eu au-dessus du Chaudron Baveur ? Moi je m’en rappelle parfaitement ! Nous n’étions encore que de bonnes amies et tu m’avais fais promettre de ne prendre aucun risque et de tout faire pour rester en vie ? Devant l’impossibilité de te respecter cette même promesse j’avais alors pris la décision de ne pas jurer. Néanmoins, tu le sais, je fais toujours tout ce qui est en mon possible pour rester en vie, te protéger et pouvoir m’occuper de toi… Tu sais très bien que je ne suis pas un monstre ou une personne dangereuse, tu le sais au fond de ton coeur… »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le Temps des Tempêtes [Susan]   Le Temps des Tempêtes [Susan] EmptyJeu 30 Juil - 17:57


Avis de tempête.  
Le ciel est bas et lourd comme un couvercle.

La colère est une avalanche. Elle se nourrit de ce qu’elle brise. La tienne boursoufle dans ton myocarde malade de chagrin et de peur, contamine tes veines de son noir ichor et force des paroles cruelles dans ta bouche. Tu voudrais ne pas douter. Ne pas haïr. Ne pas souffrir. Tu voudrais pouvoir aimer comme la veille et retrouver cet état délicieux de plénitude sereine.

Tout te semblait simple alors.  Et si le monde semblait prêt à s’abattre sur vous, la menace n’était qu’extérieure. Il suffisait de la repousser et de concert et vous vous en trouviez plus fortes. Tu sais qu’elle choisira ses mots avec soin, qu’elle enrobera la vérité d’une couche de miel fielleux parce que c’est ce que font les gens qui s’aiment lorsque la réalité est trop dérangeante ; parce que tu l’as déjà fait toi-même, tu lui pardonneras.

Alors, tu l’écoutes, sans l’interrompre une seule fois. Shahrazade tissant une histoire aux accents parfois véridiques parfois invraisemblables. Tu ne relèves pas les incohérences ou les facilités de scénario préférant lui laisser le bénéfice du doute. Tu fermeras les yeux par amour puisque ce dernier rend aveugle mais pas dupe.

Si elle a choisi de se battre aux côtés de ses illuminés, tu ne peux que craindre de vous retrouver face à face lors d’un affrontement entre faction. Alors, pour une fois, tu choisiras la fuite. C’est ce que racontent tes prunelles lorsque tu rencontres enfin les siennes. Tes doigts prisonniers des siens se réchauffent lentement alors que tu voudrais effacer les larmes qui menacent de déborder pour glisser sur ses longs cils.

Tu n’as jamais réussi à résister à ses baisers. Tu es faible face à ses sanglots. Et cela t’exaspère de ne pas réussir à maintenir l’ire justifiée qui t’animait alors. Tu te refuses à la laisser remporter la partie si facilement. Elle doit comprendre tes arguments et pourquoi pas les transmettre à ses amis pour leur faire entendre raison. Addolorata est une politicienne avant d’être une libraire et tu sais ses talents d’oratrice. Si tu es capable de lui faire entendre que leur opération est une folie alors peut-être arrivera-t-elle à faire dévier la course des chevaux ignares et inconscients qui semblent diriger les Enfants de Morgane.


« Je sais que tu n’es pas un monstre et je sais que tu as tout fait pour me protéger. Toutefois, je ne peux m’empêcher de penser aux innocents qui se sont retrouvés empoisonnés et qui sont, encore à l’heure actuelle à Sainte-Mangouste. Que cela soit temporaire m’importe peu. Ceux qui ont fait ça les ont impunément amputé de pauvres gens d’une part essentielle d’eux-mêmes. Nous sommes des êtres de magie sans elle, nous ne respirons pas. Nous sommes incomplets. Nous ne serons jamais des moldus comme il serait dément de croire que les moldus puissent devenir sorcier. »


Tu serres doucement ses mains dans les tiennes alors que tu reprends plus doucement.

« Il est possible qu’un jour tes amis et les miens ne partagent pas la même vision de ce qu’il est possible de faire face à notre ennemi commun. Toutefois, il est clair qu’ils vont être rapidement une cible et que Grindelwald et ses sbires vont lancer une Inquisition sans commune mesure. Je ne veux pas que tu finisses avec un sac sur la tête parce que tu aurais fréquenté des têtes brûlées. C’est très beau de mourir pour une cause mais lorsqu’on est passé de l’autre côté du voile, c’est définitif. Et je n’ai aucune envie de te perdre parce que des crétins ont voulu faire un coup d’éclat. »


Tu pourrais poursuivre la querelle plus avant et bouder indéfiniment mais tu préfères l’attirer contre toi, ton front reposant contre le sien.

« Comprends – tu le danger qui pèse sur nous tous ? Le peuple se rangera derrière le gouvernement qui lui promettra la sécurité. Nous n’obtiendrons rien si ce n’est davantage de perquisition, davantage de contrôle alors que tous les occlumens touchés sont dans l’incapacité de protéger leurs secrets. Nous sommes plus faibles que nous ne l’avons jamais été. Et j’ai peur. Je suis terrifiée pour ma famille, pour mes amis, pour toi. Je m’en contrefous des idées, elles ne meurent pas, elles ne souffrent pas – contrairement à nous. Je ne veux pas que tu finisses entre les mains d’un Antarès Black. Ne me dis pas que tout ira bien parce que ce n’est pas vrai. Ne me dis pas que tu ne risques rien parce que c’est faux. Tes amis nous ont placé sous une épée de Damoclès et cette dernière est prête à s’abattre. Dis-moi juste qu’ils en sont conscients et que cette folie n'est pas vaine. »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le Temps des Tempêtes [Susan]   Le Temps des Tempêtes [Susan] EmptySam 8 Aoû - 16:17


Le Temps des Tempêtes
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge
Addolorata ne pouvait pas en vouloir à la pauvre Susan, après tout elle aurait sans doute réagi de la même façon si cette dernière avait été impliquée dans une affaire aussi abracadabrantesque. Alors l’italienne resta silencieuse pendant de longues secondes, sagement et un petit peu honteuse, elle baissa la tête et les yeux tout en écoutant son invitée, qui désormais ne l’était plus vraiment. La membre des Enfants de Morgane avait beau avoir de l’affection pour tous les autres membres de l’organisation, elle ne pouvait qu’être agacée par l'extrémisme et l’impatience de membres comme Abelforth ou Nile. Leur envie de tout faire exploser, de raser l’ancien monde pour en construire un meilleur était tout à fait légitime, mais aucune révolution ne peut réussir et accéder sur quelque chose, sans un véritable programme politique, sans écouter l’avis de théoriciens posés, observateurs et au fait des avis de la population. Aucune révolution ne peut réussir, si elle n’a pas le soutien des masses. Hors en ne s’attaquant pas uniquement à Gellert Grindelwald et aux membres de la Confédération Sorcière, le Culte de Morgane risquait de se mettre le peuple à dos et de donner des arguments et donc des armes au bulgare, le poussant à se montrer encore plus véhément et à vendre une politique encore plus sécuritaire et nauséabond. La joueuse de Quidditch n’avait pas tord. Elle faisait même, comme souvent, preuve d’une certaine lucidité et son amante enregistra bien ses propos afin de pouvoir en parler à la prochaine réunion des Enfants de Morgane qui risquait d’être assez animée.

La galloise n’était pas idiote, elle avait sans aucun doute compris que la brunette était membre de cette organisation “terroriste” qui s’était dévoilée au grand jour lors du mariage des rejetons Black et Potter, néanmoins la florentine ne pouvait décemment pas en discuter avec celle qu’elle aimait. Tous ces petits secrets de polichinelle la rendaient folle et lui faisaient un mal de chien. Dire que Susan et elle s’étaient promises de ne plus jamais se mentir. Ce jour là n’était malheureusement pas encore près d’arriver… Mais encore une fois la veuve garda son front appuyé sur celui de son aimée pendant quelques amantes tout en réfléchissant à la stratégie à adopter. Encore une fois, la jeune trentenaire allait devoir arranger la vérité, la travestir un tantinet afin de ne mettre sa partenaire dans la confidence sans pour autant lui révéler tous ses secrets et ceux de son groupe.

« Ecoutes moi bien Susan, apparemment tu ne comprends pas, ou tu ne veux pas comprendre que, même si certains de mes “amis” sont bel et bien impliqués dans cette action moi je ne le suis pas. Je pensais que tu me connaissais assez pour savoir que je n’aurais jamais validé un plan aussi hasardeux ! Le soucis vois-tu c’est que mes “amis”, ne sont pas tous du même avis et qu’ils n’ont pas un véritable chef capable de donner une unique ligne directive à leur groupe. Tout ce qu’ils veulent c’est que sorciers et moldus puissent vivre en harmonie, c’est juste que certains sont plus véhéments que d’autres...  »

En prononçant ces quelques mots, l’héritière du célèbre poète Dante ne put s’empêcher de repenser à certains de ses camarades des Enfants de Morgane. Comment avaient-il pu valider une telle bêtise ? Khalil Ashaan avait beau avoir des motivations justes et sincères ses actions semblaient chaotiques et irréfléchis. Elle devait absolument faire comprendre cela aux siens afin que le Culte ne devienne pas un rassemblement de Ravachol amoureux de vulgaires esclandres, de bagarres et d’explosions. Il fallait bien plus que des actions coup de poing comme celles-ci pour réellement déstabiliser les nouveaux patrons du Ministère de la Magie. La résistance sorcière méritait bien plus qu’un groupe de sales gosses en pleine crise de la trentaine s’improvisant animateurs radios et qu’un rassemblement d’anar’ décervelés. Comment diable allaient-ils pouvoir rendre l’avenir meilleur sans un petit peu de structure ? Peut-être qu’elle allait devoir faire lire Marx à quelques uns de ses “amis”.

« Et rassures toi amore, je ne laisserais jamais les chiens de Grindelwald poser une main sur moi… Je ferais tout pour ne pas finir avec un sac sur la tête. S’il faut je m’exilerai une nouvelle fois pour fuir la répression… Je l’ai déjà fait à deux reprises, je n’ai pas peur de recommencer ! »

Mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente. Pensa-t-elle juste après avoir prononcée son petit discours. Au final la libraire avait mis un certain temps à analyser la mort de son premier et seul amour. Il était mort pour des idées, mais si celles-ci lui avaient survécu, lui n’était plus là et il avait laissé derrière lui une épouse au coeur brisé. Au final tout ceci était beau, mais un brin égoïste et la petite brune n’avait aucune envie de faire vivre ce qu’elle avait vécu quelques années plus tôt à la star des Harpies de Holyhead. Profitant de la promiscuité, Addolorata prit quelques secondes pour embrasser longuement et tendrement celle qui se trouvait juste en face d’elle.

« La seule chose dont j’ai peur c’est de devoir te quitter à cause de cela. D’ailleurs saches que mes idées politiques sont une chose, mon amour en est une autre. J’ai beau être une militante acharnée, mon engagement ne passera jamais avant cette relation que nous avons construit ces dernières semaines. Je n’aurais jamais à choisir entre mes “ami” et toi, mia épiphania…  Et cela vaut pour tout ! Car si demain un mauvais génie me demandait de faire un choix entre la fortune, l’immortalité, le pouvoir et ton amour…   Ma réponse serait toujours la seconde. Voilà pourquoi j’ai passé ce serment inviolable avec ta soeur. Susan Umbridge, tu es mon Alpha et mon Omega, celle qui rend mon exil et mon veuvage supportable. Ton amour me ferait presque oublier la chaleur, les clochers et les vignes de Toscane... »

Petit à petit et à contre-coeur, l’italienne s’éloigna à nouveau de sa belle. Oh évidemment, pas de beaucoup. Non… elle se contenta de mettre un genou à terre avec un petit sourire assez spécial, à la fois taquin, joyeux et mélancolique. Discrètement, elle lâcha la main de l’Umbridge pendant quelques secondes, le temps d’enlever une superbe bague sertie de diamants de son annulaire et de la cacher dans sa paume gauche avant de reprendre la menotte de sa “colocataire”.

« Je comptais faire cela un autre jour, mais l’occasion fait le larron, au vu de ton tempérament tu aurais sans doute préférée être celle qui met un genou à terre…. néanmoins pour te prouver que jamais ces attentats ne pourront jamais m’éloigner de toi je ne vois que cela… »

Tout en parlant tranquillement, elle en profita pour faire glisser le magnifique bijou, qui appartenait autrefois à sa pauvre mère, le long de l’index de la batteuse qui ne comprit pas immédiatement ce qu’elle était en train de manigancer.

« Jéhovah, le grand dieu barbu et fainéant qui travailla six jours avant de se reposer pour l’éternité ne daignant pas poser son regard et accorder son amour sur les femmes comme nous : J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main, ne gravons pas nos noms en bas d’un parchemin.... »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le Temps des Tempêtes [Susan]   Le Temps des Tempêtes [Susan] EmptyDim 9 Aoû - 14:09


Avis de tempête.  
Le ciel est bas et lourd comme un couvercle.

Tu demeures silencieuse de longues secondes. Elles égrainent les battements affolés de ton cœur, la tiédeur du métal encerclant ton index, la chaleur de son sourire et de sa main dans la tienne. Pourquoi ne pas lui avouer qu’à son contact tes peurs et tes blessures s’évanouissent ? Que tu remercies Merlin pour les erreurs que tu as faites, parce que chacune d’elle t’a indiqué le chemin qui t’a mené à elle. Que de toutes les offrandes de gloire que l’on pourrait étendre à tes pieds, tu ne choisiras que son cœur sage.

Alors sans un mot, les prunelles humides plongées dans les siennes, tu la tires doucement sur ses pieds, tes phalanges retraçant avec émotion les angles doux de son visage, un sourire à la fois ému et un stupidement heureux étirant tes lippes.

Tu l’embrasses tendrement dans l’espoir qu’à travers ce simple contact elle puisse lire ce que tu as tu. Vous aurez le temps pour les belles paroles et les bouquets de fleurs. Tu auras ta chance de lui offrir ce que contient l’écrin qui dort au fond de ton tiroir depuis quelques semaines sans que tu ne trouves jamais le courage de le lui donner. Ce n'était simplement pas ton heure et ce n'est pas grave. Vous trouverez sans doute pléthores de personnes pour désavouer cette union ou la rapidité avec laquelle cette dernière s'est nouée.

C'est absurde mais c'est la guerre et vous n'avez plus le loisir d'expliquer vos sentiments aux ignorants.

"Comment fait-on pour accepter une non-demande en mariage ?"

Tu murmures, la voix un peu tremblante. Tu ne devrais pas te sentir si stupide. Après tout, ce n'est pas comme si l'on t'avait préparé à cela. Tu t'étais dit que peut-être, il te faudrait un jour faire comme si et offrir bonne figure devant le décorum.

"Je n'ai jamais été douée avec les double-négation. Je ne voudrais pas que tu interprètes mal mes paroles. Alors, sache que c'est oui puisqu'un et un font toujours un, non ?"

Il est rare de te voir si peu assurée. Est-ce le carmin qui rampe le long de tes pommettes lorsque tu glisses à ton tour un fin ruban de métal à son doigt. Tu l'as confectionné avec un trombone égaré sur la table du salon. Le résultat n'est ni très élégant, ni très esthétique mais c'est tout ce que tu as trouvé en attendant d'aller chercher le véritable.

"Son frère est dans le tiroir de mon bureau. J'avais peur que tu ne disparaisses si je transplanais soudainement pour le quérir alors je te prie d'accepter ce modeste présent en attente mieux. Je trouverai bien le moment opportun pour te l'offrir. Très bientôt, je n'en doute pas. En attendant la pureté de l'or, le fer a aussi ses qualité. On raconte qu'il est le plus opiniâtre des métaux, et cela te sied à merveille, Fy Nghariad "

Tu déposes un baiser léger sur sa main avant de poursuivre :

"Maria Addolorata Alighieri, à défaut d'être ma femme - puisque que nous n'aurons jamais d'existence légale, acceptes-tu d'être mon éternelle promise ? Je veux dire, la mort ne nous séparant pas, j'imagine que nos ombres seront toujours côte à côte. N'aies pas de crainte à ce sujet - nous ne seront pas séparées puisque là où tu partiras, j'irai. Tu es mon foyer désormais."

Encore une fois, tu la serres doucement contre ton coeur avant de laisser glisser tes lèvres contre son cou jusqu'à son oreille :

"J'espère que tu sais que tu n'avais pas besoin d'allumer un contre-feu aussi puissant pour que la dispute cesse ? Tu devrais savoir que je suis incapable de rester en colère contre toi."
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le Temps des Tempêtes [Susan]   Le Temps des Tempêtes [Susan] EmptyMer 12 Aoû - 19:20


Le Temps des Tempêtes
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge
Addolorata avait beau avoir un profond respect pour la religion chrétienne qui faisait partie intégrante de sa vie et encore plus de celle de sa famille, elle n’hésitait pas à se moquer des dogmes et des traditions de l’Eglise Catholique Romaine lorsqu’elle en avait l’occasion. Mais cette non demande en mariage n’était pas qu’une blague, il s’agissait d’un acte d’irrévérence, d’insoumission, si Jéhovah ne donnait pas aux amantes comme elles la chance de se dire oui sous la croix du Christ, alors il fallait que celles-ci tournent en ridicule le sacrement ancestral du mariage pour sceller et symboliser une union. Plutôt que de combattre en vain pour obtenir le même droit que Thea Malfoy et Atlas Flamel, la brunette préférait créer son nouveau monde en amont de tout cela. Bâtir un royaume d’amour unique, dont Susan et elle seraient les seules habitantes. Sans un mot, l’italienne observa donc les réactions de son aimée, touchée par le stresse et la maladresse de la joueuse professionnelle de Quidditch elle commença à chercher ses mots… des mots qu’elle perdit immédiatement logique l’Umbridge commença à l’embrasser dans le cou, avant de lui murmurer quelques mots à l’oreille pour la taquiner et revenir brièvement au sujet principal de leur discussion : l’empoisonnement du Londres sorcier par la frange radicale des Enfants de Morgane.

« Tssst ! Je ne suis pas un génie du mal, je n’ai pas fais cela pour me protéger de ton ire, comme je te l’ai dit, l’occasion fait le larron et je crois bien que cette demande était peut-être la meilleure façon de me faire pardonner pour la bêtise de me amis non ? »

Dit-elle en souriant jusqu’aux oreilles, avant de poser ses deux mains sur les joues encore chaudes de la Harpie de Holyhead, de se mettre sur la pointe des pieds et de l’embrasser passionnément et longuement. Luttant contre son myocarde pour éviter qu’il ne bondisse hors de sa poitrine, la native de Florence n’hésita pas une seule seconde à répéter cette opération une seconde fois, puis une troisième. Ce n’est qu’après cela, qu’elle enlaça une nouvelle fois sa “colocataire”, posant son oreille contre le grand coeur de sa Mousquetaire des Temps Modernes. De là, la Alighieri pouvait entendre le coeur de la garçonne battre la chamade. Voilà encore un point commun pour les deux drôles de dames.

« Susan, amore mio, mia epifania, pourrais-tu arrêter d’être aussi horriblement parfaite ? J’ai peur que cela devienne redondant et que tu finisses par te lasser de mes innombrables niaiseries... »

Et après ces quelques mots d’amour qui laissaient tout de même apparaître l’éternelle inquiétude de la trentenaire aux yeux sombres, celle-ci posa une énième fois ses lèvres contre celles de la charmante galloise. Pourquoi n’avait-elle pas fait sa non-demande plus tôt ? Pourquoi avait-elle attendu cette situation si particulière pour profiter de cette joie immense ? Quoi qu’il en soit, la méditerranéenne se sentit obligée de remettre calmement les choses au point :

« Maintenant je te le redis, la mia luce, ma future non-épouse, je n’aurais jamais de choix à faire entre les Enfants de Morgane et toi, car pour qu’il y ait choix, il faut qu’il y ait hésitation et pour moi il n’y en a aucune… mon choix ce sera toujours toi ! Crois-tu vraiment que je t’ai écris toutes ces lettres, que j’ai couru après toi à la sortie du Shakespeare’s Ball, que j’ai accepté que tu dormes dans une baignoire plutôt qu’avec moi et que tu me vois comme une “bonne amie”, pour finalement te faire passer après mes idées ? Réfléchis… Je me suis battue pour toi, autant que tu passes ton temps à te battre pour protéger les autres ! »

En repensant au chemin qu’elle avait parcouru, aux innombrables embûches qu’elle avait dû traverser pour en arriver là et enfin faire comprendre à Susan, qu’elles étaient faites pour se retrouver toutes les deux ensembles, l’héritière de Dante laissa une larme glisser le long de sa joue, mais essuya rapidement avec le bord de sa main avant de plonger son regard dans celui de la batteuse.

« Alors tu m’avais acheté une bague ? … Je suis touchée, mais saches que toute l’attention que tu me donnes, vaut bien plus que tout l’or, tous les bijoux du monde… et oui je sais c’est sans aucun doute la réplique la plus ridiculement clichée que je n’ai jamais dû prononcer devant toi ! »

Dit-elle tout en explosant de rire un petit peu gênée. Après Tout, elle était douée pour les déclarations, mais la championne de cette catégorie, l'amoureuse de Cyrano de Bergerac restait et resterait toujours Susan qui avait toujours plus l'habitude qu'elle de ce genre de tirades.


Déjeuner en Paix : PART II
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le Temps des Tempêtes [Susan]   Le Temps des Tempêtes [Susan] EmptyVen 14 Aoû - 1:01


Avis de tempête.  
Le ciel est bas et lourd comme un couvercle.

« Et donc tu te fais pardonner en me demandant en non-mariage ? J’aurais dû te faire culpabiliser plus souvent. »

Tes lèvres, ludiques, chatouillent doucement son oreille avant que ta belle italienne ne t’attire dans quelques baisers brûlants qui te laissent sans souffle et pantelante. Ses lèvres réclament et ta raison abdique sans résistance. Tes mains ont déjà glissée le long de son dos afin de la serrer davantage contre toi. Et c’est une joie furieuse qui coule dans tes veines et menace de faire s’emballer ton cœur pour de bon. Aussi, tu remercies Merlin que les assauts de la toscane s’interrompent un instant avant que tu ne puisses plus répondre de toi.

Tu t’imprègne de tout : ses doigts contre ta peau brûlante, le doux effleurement de vos myocardes affolés, son souffle laborieux contre ta clavicule, la délicatesse de sa chevelure là où se sont égarées tes caresses. Et Londres pourrait s’effondrer devant vous, tu ne broncherais pas. Comme la guerre et les tyrans semblent loin désormais ! Alors contre ses craintes dérisoires, tu lui offres en bouclier ton sourire lumineux.

« Ô cher amour, je crains que tu te fourvoies par deux fois. Combien de fois t’es-tu emportée devant mes inénarrables bévues ? Je suis loin d’être parfaite mais je promets de m’améliorer pour toi. Quant à mon hypothétique lassitude, je te saurais gré de ne pas te torturer avec cela. »

Tu tiens désormais son visage précieux entre tes mains calleuses, ton regard sombre et concerné planté dans le sien.

« Addolorata, fy ngwraig, ma petite fiancée… »

Tu es interrompue un instant par ses lèvres pleines dont le contact délicat est autant de petites sources d’oubli et d’éternelles félicités. C’est un aveu qui prend la bouche pour oreille, un serment charnel. Alors, tu ne prends jamais ombrage de ses interruptions parfois subtiles, parfois brutales.

« Tu es ma première pensée le matin dès que l’aurore aux doigts de rose paraît et la dernière lorsque s’achève la longue course du soleil. Tu peux m’inquiéter, m’agacer, me donner envie de hurler ou de chasser chaque malandrin qui poserait ne serait-ce qu’un œil un peu libidineux sur toi, mais jamais, Ô grand jamais, je ne me lasserai de toi. »

Encore une fois, tu retiens la flamme qui voudrait lui montrer plus physiquement ton attachement, préférant cette fois-ci en déployer les mots.

« Je sais tout le chemin parcouru et je ne te remercierai jamais assez de ne pas avoir écouté les réticences d’une âme bornée. Je tiens toutefois à préciser que si j’ai dormi entre les bras glacés de cette baignoire, ce n’était pas pour insulter ton auguste beauté mais pour te préserver. Et j’étais terrifiée. Sans doute moins que lorsque nous nouerons nos vœux et que je danserai avec toi, le soir de nos non-noces. J’espère que tu ne fuiras pas, même si je t’écrase les pieds. »

Tes phalanges viennent tendrement effleurer l’arrondi de sa joue pour effacer la larme solitaire venu s’y perdre. Oui, tu sais les sacrifices et la souffrance que la sage libraire a dû traverser pour vous faire arriver jusqu’à bon port. Tu entends ses craintes et ses réticences – tu le reconnais, tu n’as pas brillé ces derniers mois par la lucidité de tes décisions.

« Alors, je sais. Et sache que même si je ne te l’ai pas encore prouvé, tu es ma priorité. Maintenant et jusqu’après le voile. Pour cette dernière partie, je suis d’avis que nous effectuons ce dernier voyage en tant que vieilles pommes flétries par une longue et heureuse existence. »

Ton rire fait doucement écho au sien lorsque tu enchaines :

« Je n’ai pas réfléchi à mon geste. Je me suis dit qu’il te plairait et je l’ai acheté. Depuis, je ne sais quand te l’offrir. Je sais avoir fait des erreurs et je ne voulais pas te brusquer. Bientôt, je te l’offrirai, avec son cortège de sérénade, de pétales de roses et de bougies. Tu mérites le meilleur. »

Avec un sourire espiègle, tu l’attires encore une fois contre toi avec un soupir de contentement.

« En attendant, nous avons fait une nuit blanche et je pense qu’il est grand temps de nous reposer ? Personne ne viendra aujourd’hui à la librairie. Profitons tant qu'il en est encore temps. »

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