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 breathin. (henry)

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AuteurMessage
Lyrae Potter
ordre du phénix
Lyrae Potter
crédits : .LOLLIPOPS (AVATAR) + SIRENS CHARMS & HENRY (SIGNATURE & ICONS).
face claim : TAYLOR MARIE HILL.
pseudo : CRIMINAL DAMAGE.
breathin. (henry) 200
études : fut élève à Poudlard de 1904 à 1911, répartie dans la maison du noble Salazar Serpentard.
particularité : occlumens (niveau 2).
breathin. (henry) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: breathin. (henry)   breathin. (henry) EmptyDim 2 Aoû - 20:26

Breathin

lyrae potter & @henry potter



Les doigts de la ballerine se refermèrent brutalement sur la missive de Scylla Potter, réduisant le parchemin en bouillie. Lettre lue et relue plus d’une vingtaine de fois, lettre qu’elle avait tenté de foutre au feu sans parvenir à s’y résoudre, lettre qui l’obsédait et dévorait ses nuits.

Hadès décousu,
Le Maître des Enfers mutilé,
Dieu des morts vaincu.


Nouvelle absurde et pourtant réelle, car seule la vérité ne pouvait sortir de la bouche de sa tante. Si Lyrae s’était brièvement demandée si Scylla n’avait pas monté cette histoire de toute pièce pour attiser une réconciliation entre le paternel et la progéniture, elle s’était rapidement rendue compte à l’évidence que non.
Les rumeurs circulaient à la vitesse de l’éclair au sein de la sphère puriste et parmi les membres de la mafia, c’était connu. Et l’ouïe de la ballerine avait toujours été des plus affutées : ne disait-on pas que Lyrae Potter était au courant de tout, malgré que ses lèvres restaient scellées ?

Oui, Henry Potter était mal en point.
Oui, l’annonce l’avait perturbé.

Plus qu’elle ne l’aurait voulu, elle qui l’avait ignoré avec superbe durant le mariage de Théa et Atlas. Trop fière et surtout blessée pour se ployer le genou et rendre les armes face au lion. Blessure indélébile, immortalisée à la naissance de son visage. Le traitor, s’imposant sur son faciès malgré elle, là où elle avait pourtant pensé à l’intérêt de son sang, le bien-être de Raphaël. Mais le coeur de son père était trop gelé pour pouvoir comprendre la chose.
En retour, le lion ne s’était pas retenu de le lui faire payer au prix fort. Comment pouvait-elle le lui pardonner et pire encore, d’où venait cette compassion indésirable la tiraillant de toute part face à la détresse d’Hadès ?

Ne reviens jamais, s’était-elle promis.

Et pourtant, c’était de sa démarche altière que la ballerine arpentait un des longs couloirs de Ste-Mangouste. Personne ne l’avait convaincu de venir, loin de là. Il lui semblait bien que ses pieds étaient possédés par une force mystique leur imposant de se rendre au chevet du vieux lion.

Port encore princier malgré que le roi l’avait démis de son statut, se détestant pour fouler le sol de cet endroit et se persuadant qu’elle viendrait uniquement vers son père dans le but de le tourmenter.
Ce n’était pas ce que le coeur lui soufflait à l’oreille. Le myocarde, lui, ne désirait que la paix et l’union d’une famille brisée. L’esprit, quant à lui, ne réclamait que vengeance et cruauté, là où la nature profonde de Lyrae ne l’était pas.
Oh que non, la jeune femme ne craignait guère le courroux du père. Juste de se rabaisser. Cependant, les émotions se disputant au sein de son être étaient en tout point incontrôlables. Comme si, au fond, l’ancienne Auror avait craint de le perdre et de ne plus le revoir.
Car Macaria préférait encore fréquenter Hadès dans la haine et la défiance plutôt que le voir disparaître. Amour et loyauté indéfectible ancrée dans ses veines, force était de le constater.

Chambre 097.
Chambre de la peine.


La haute silhouette de Lyrae, adossée contre le mur, face à la porte. La sorcière, ne parvenant pas à faire un pas, souffle coupé et luttant contre sa fierté, qui l’empêchait d’ouvrir cette porte.
Que lui dirait-elle ? Oseraient-ils se fixer droit dans les yeux ou opteraient-ils pour l’attitude qu’ils avaient adopté aux noces de Théa Malfoy et Atlas Flamel ? Détalerait-elle comme une lâche ?

Non.
La lâcheté n’était pas une composante de la réputation de Lyrae Potter.
Pas couarde pour un sou, disait-on.
Âme d’Auror un jour, âme d’Auror toujours.

Ce fut avec plus de violence qu’elle ne l’aurait souhaité que Lyrae porta enfin la main sur la poignée, ouvrant la porte d’une traite.
Le vieux lion semblait s’être noyé dans un sommeil profond, la main droite enveloppée dans des bandages blancs.
Mais Lyrae le connaissait assez bien pour savoir que son sommeil était léger depuis des années, qu’il était même fort probable qu’Henry Potter ne dorme pas vraiment en cet instant précis. Que le père sentirait le parfum si caractéristique de sa fille, fleur blanche et accord noir mêlé en une fragrance. Que le père mettrait immédiatement un nom sur le son de cette démarche si familière. Que le père reconnaîtrait cette voix entre mille si elle venait seulement à parler.

Silencieusement, la bête s’installa sur le tabouret posté près du lit, observant le visage pâle et amaigri de son père. Etait-ce les remords ou la douleur qui lui avaient fait perdre sa prestance légendaire ? Ou les deux ?
Lyrae aussi, avait changé. Elle qui ne souriait qu’à peu de personnes de base, ne souriait plus du tout. Seule la petite Selena Lockhart lui arrachait parfois un sourire. Elle qui avait longtemps porté des joues rebondies, les avait perdu. Innocence et juvénilité envolée. Elle qui avait jadis eu un visage immaculé, portait désormais les stigmates d’un duel inachevé. Cicatrice masquée par le maquillage, certes, mais existante.

Doucement, après quelques minutes de silence et d’observation, Lyrae vit les doigts gauches du père et ses paupières frémir. Son propre dos se raidit alors, prêt à affronter Hadès.

« Vous voilà bien mal en point, messire. » parvint-elle à lâcher, sarcastique au possible, incapable de se parer de mots plus avenants. Après tout, il ne l’avait pas été non plus lors de leur dernière entrevue. La garce se pencha un peu plus vers son géniteur. « N’avais-je pas dis lors de cette fameuse soirée que votre attitude se retournerait contre vous ? » Souffle malveillant, blessures psychologiques et physiques tenaces.

Macaria ne demanderait pas pardon,
La mort douce n’oubliait jamais.

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breathin. (henry)
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