le début de la vieillesse (Mina's birthday)

15 octobre 1914 Pour la mi-octobre, l’Île de Skye avait commencé à revêtir ses plus belles couleurs. Le temps pas encore si frais que cela ni si mauvais était un temps d’écossais : l’humeur tourne souvent et les averses se font petites. Mais pour l’instant, tandis que s’étire la fin d’après-midi où la maison des McGonagall semble s’éveiller dans la bonne humeur, aucun nuage ne semble couvrir le soleil automnal.
Tout le monde, comme d’habitude avait mis la main à la patte sauf Minerva qu’on essayait d’occuper à autre chose, c’est-à-dire à ne rien faire, pour une fois. L’accès à la cuisine lui était interdit et pourtant, elle pouvait sentir déjà les effluves de nourritures divers et variés. Elle s’est lancée dans un pari avec Newton qui a trouvé refuge chez elle après l’éviction des Scamander. Netwon qui l’avait abandonnée pour aller dans la cuisine.
« Eh bien, Mamie, allons voir si nous ne pouvons pas au moins couvrir la grande table dehors vu qu’on me refuse de me nourrir. » dit la sorcière en se levant, délaissant la table où il y a le jeu d’échec sorcier.
« Mais Abelforth ne t’a pas apporté le petit déjeuner ce matin ? Je l’ai bien vu monter avec un plateau. » demanda le fantôme, guillerette et faisant comme si elle prenait le bras de sa petite fille.
« Eh bien, il était froid quand j’ai commencé à le manger. » clin d’œil à sa grand-mère qui éclate de rire. « Mais l’attention est gentille, il a des choses à se faire pardonner. » Tel que l’empoisonner elle et par là aussi leur bébé.
Arrivant dans le jardin, Minerva vit au bout de l’allée près de la limitation que le muret de pierres formait le lion en bois qu’elle avait ensorcelé. Ayant retrouvé ses pouvoirs, ou tout du moins, une partie, elle avait pu le placer ici pour qu’il soit une première barrière au cas où bien qu’il laisserait passer les invités. Des sortilèges antisonores avaient aussi été apposés sur le muret de manière à ne pas déranger la faune de la forêt qui n’était pas si loin.
Près de la maison, au niveau de la véranda fleurie, une grande table avait été aménagée avec de nombreux verres, couverts, boissons alcoolisées ou non (notamment du whisky tout droit venu du fût de Minerva dans la cave) disposés pour les invités. La piscine avait une eau claire et pour ceux qui auraient voulu se baigner malgré l’eau froide et l’air pas si chaude que cela d’octobre, des serviettes avaient été mises à disposition.
Sentant les odeurs du barbecue chauffer, Minerva eut alors envie de se transformer, chose qu’elle faisait à outrance depuis qu’elle le pouvait si bien qu’elle ne s’était pas rendue compte qu’elle avait été transformée un jour complet. Abelforth avait dû le lui dire alors qu’elle montait dans son lit. Chose pensée, elle laissa la femme à la robe en tartan écossais pour que la chatte aux poils brossés par les bons soins de Newton (elle avait cependant échappé au noeuf se retransformant pour dire qu’elle n’était pas une chatte de salon) s’épanche. Il allait y avoir du poisson, mais aussi du gibier sur les grillades. Elle sentait aussi des salades et d’autres choses. Mais pour le gâteau ? Personne ne voulait rien lui dire. Alors, fièrement, elle monta sur la table.
« Minouche, tu as ton coussin juste là. »
Son coussin ?
Minerva tourna la tête vers l’endroit où Elora pointait son doigt fantomatique. En effet, quelqu’un avait disposé un coussin en bout de table. Quelle charmante idée ! Quoi de mieux qu’un petit trône pour la déesse chatte qu’elle est ! Le museau relevé, elle vient dignement s’asseoir sur le coussin et put darder de son regard la table.
Déjà, elle entendit les premiers invités arrivés de différents endroits, soit par la cheminée, soit par les portoloins, soit par le portail que le lion de bois protégeait.

HJ:

pour celle.eux qui aiment les dés:

invités:

Asteri avait été plus qu’enchanté en réceptionnant l’invitation d’anniversaire de Minerva, surtout lorsque ses yeux se posèrent sur le nom d’@Alecto Goyle, juste à côté du sien. Il s’était empressé de prévenir cette dernière, ne lui laissant de toute évidence guère d’autre choix que de l’accompagner aux festivités, le sourire aux lèvres. Lentement, ils retrouvaient tous leurs pouvoirs – et là selon lui le meilleur moment pour enfin s’octroyer un moment de plaisir, retrouver un semblant de prospérité. Enfin, par la même occasion, le jeune médicomage retrouvait entièrement sa place à Sainte Mangouste, potions et bandages entre les mains. Aussi, avait-il laissé croire à son amie que sa présence dépendrait du bon vouloir des sorciers blessés qui se présenteraient ce jour-là à l’hôpital, amusé. Désormais, il comprenait ce que Sirius trouvait de si élégant chez la McGonagall, partageant à son tour ce lien précieux. Au fond de lui, Asteri ne pouvait qu’être reconnaissant pour tout ce que la sorcière avait fait pour lui jusqu’à présent, pour l’avoir ainsi protégé, sans vraiment savoir comment la remercier. Retrouvant pleinement ses souvenirs, pouvant enfin recoller les morceaux de la tapisserie devenue floue pour un temps, il avait décidé de garder sa place au sein du cercle witch, toujours à ses côtés.

Ne pouvant gâcher la surprise en demandant un portoloin à son amie et ne pouvant toujours pas transplaner à sa guise, le réseau de cheminées était ce qui restait de plus raisonnable pour rejoindre l’île. Il était le premier à atterrir dans la demeure, dépoussiérant de quelques coups habiles son costume, avant de poser un regard bienveillant sur sa petite-amie qui le suit, et d’enlacer tendrement ses doigts aux siens. Dans son autre main, le cadeau est maladroitement caché derrière son dos. Très vite, les effluves des cuisines viennent lui chatouiller les narines, son ventre devient impatient. Mais c’est au dehors que l’agitation se fait. Le pas léger, il décide de suivre les voix, entraînant joyeusement avec lui son amour. Il reconnaît quelques visages familiers, pas tous, s’approche d’abord du bout de table où la maîtresse les reçoit dans sa forme de chat tigré. Un sourire amusé vient prendre place sur ses lèvres, alors qu’il dépose le cadeau devant l’animal. Même ainsi, Minerva gardait son allure droite et stricte, mais ce ne fut pas suffisant pour le décourager de se pencher afin de lui caresser tendrement le haut du crâne. Profitant de la proximité, il murmure discrètement : « Encore merci, pour tout, Minerva. » Lorsqu’il se redresse, il lance sur un ton plus cocasse : « Et joyeux anniversaire ! Il me semble que tu deviens vieille, non ? » Il rit, bienveillant comme toujours. Son regard se pose alors à nouveau sur celle à son bras, qu’il vient enlacer, définitivement heureux.

Spoiler:

Oh quel doux moment mémorable qu’il s’est déroulé dans le manoir des Grindelwald ! Imaginez, cette scène calme, digne d’un roman à l’eau de rose, presque ennuyant. La femme vaquait à quelques occupations inintéressantes, se plaignant de l’on ne sait quoi ! L’homme était en train de lire le journal et son courrier, pas l’âme d’un convive, l’esclave fragile était loin, profitant encore un peu de sa liberté. Et puis que s’est-il passé ? Le pire, évidemment ! Non pas, un voleur qui s’est introduit dans la salle à manger, non pas un elfe qui s’est étouffé avec les derniers mets préparés, non plus le messager apostrophé livrant une missive horrifiée ! Non, rien de tout cela, pire encore ! Le chien a eu du courrier ! Imaginez la stupeur de Gellert Grindelwald, lorsque dans le tas de son courrier, il trouve un courrier adressé à son chien de compagnie, bête de garde. Oh quel doux moment fort cocasse ! Oh quel rapport à l’ordre à cette réalité, et pourtant, le chien n’avait pour une fois rien réclamé ! Oh non, c’était encore Minerva McGonnagal qui frappait à sa destinée d’une bonté fort surprenante ! Mais que voulez-vous, les chats sont toujours les plus imprévisibles.

Une invitation.
A un anniversaire.

Etrange monde, n’est-ce pas ?

A-t-il seulement déjà participé à ce genre de moment ? Nous reviendrons plus tard, si un jour Perseus se souvient lui-même de cette réponse.

(…)

Il arrive. Vous savez, celui qui a été le visage des arènes pendant de trop nombreuses années. Le molosse, celui qui est montagne d’inexpressivité. Il a été gladiateur des arènes presque toute une vie, il a pris tant de vie, il a fait hurler, pleurer, rire et hurler les foules. On l’a aimé, on l’a detesté, mais aujourd’hui qu’il n’y a plus les gardes, les barreaux entre vous et lui, le frisson est présent, vous dévore l’échine. Il n’y a que ce sceau à son poignet pour vous protéger. Et le loup a une baguette. Le loup est à Gellert Grindelwald. Et il est ici.

Il s’arrête, avec une besace en cuir à son épaule. Habillé vaguement avec une chemise en lin blanche grande, laissant voir sa peau, ses tatouages tribaux et quelques cicatrices. Le pantalon est d’un marron clair, tombant sur ses pieds chaussés. Ses cheveux quant à eux, tombent dans une éternelle crinière.

Il arrive avec d’autres. Il reconnait la chatte @Minerva McGonagall , sourit vaguement en attendant que certains s’écartent. « Je t’ai apporté quelque chose ! » Et il sort du sac, non pas du poisson mais une merveilleuse et gargantuesque entrecôte ! Il sourit, rigole presque, mais la laisse là, pour qui voudra la faire griller. « Je plaisante. » Il attrape alors autre chose dans son sac, qui n’est autre que…. Une pelotte de laine ! Qu’il glisse en direction de l’animagus. « Voilà, voilà. »

Il sourit, maladroit à @Abelforth Dumbledore, serre peut-être la main, avant de s’éloigner un peu. Vers la table où repose déjà quelques cadeaux. Il y pose une boite, simple, sobre, en bois. Dedans s’y trouve une couverture en laine pour l’enfant à venir, ayant déjà grillé la grossesse de Minerva depuis quelques secondes déjà, ainsi qu’un tas de petits pots emplis d’ingrédients de bonne qualité et fort rare. Dedans, deux recettes fort peu connues dont les Parkinsons se transmettent de génération en génération, pour accompagner et aider les grossesses.

Il s’écarte de la table après avoir attrapé un verre. Il s’écarte et en pivotant il bouscule quelqu’un. Et regarde le contenu de son verre finir sur les vêtements de la personne.

Spoiler: