correspondances de nikomedes slughorn

mon cher neveux,

comment te portes-tu ?

j’espère que tu voudras bien m’excuser pour cette lettre tardive. les temps qui courent s’avèrent bien plus complexe que prévu, et je dois t’avouer perdre la notion du temps, travaillant actuellement jour et nuit. je ne pensais pas qu’une telle crise toucherai le monde magique, et m’en serait bien passé, je te l’avoue.

as-tu perdu tes pouvoirs ?
la question est directe, je le sais, mais je n’ai pas réussi à me procurer suffisamment de nouvelles concernant ta personne ainsi que celle de zelda, et m’inquiète un peu, désormais. c’est pourquoi je glisse ce cadeau dans mon paquet. sa valeur est inestimable. elle m’a été léguée par ma grand-mère, et la voilà tienne, aujourd’hui. j’eusse pu t’offrir une de mes lames, mais je connais ton amour pour la violence et l’attaque (frôlant donc, le néant).

la plume que tu pourras découvrir, est en argent véritable.
ne t’avise cependant pas à la revendre, je préfère encore t’offrir son montant en gallions, plutôt que la voir entre de mauvaises mains.
il s’agit d’une plume ensorcelée, capable d’envoyer un message à la personne de ton choix, à distance, et fonctionnant même sous main moldue. son effet est limité, cependant, et seuls trois pauvres mots pourront être communiqués, écris sur le papier le plus proche, ou, le cas échéant, l’intérieur du poignet avant gauche de l’interlocuteur désigné. 
nous pourrons ensemble définir d’un code, si tu le souhaite et tu pourra ainsi me prévenir si un malheur te touche, aussi bien toi, que zelda, et je pourrais ainsi venir t’apporter mon aide aussi vite que possible.

prends en bien soin. elle est suffisamment petite pour se glisser partout, mais aussi pour se perdre bien facilement.
je te fais confiance.

je t’embrasse,

ton parrain,
horace e.f slughorn