particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
c'est compliqué la solitude surtout quand celle-ci berce le cœur berce l'âme dans une mélodie si inconfortable. les notes se succèdent les unes après les autres, douce mélodie qui berce sa peau. elle ne sait plus où donner de la tête fermant l'œil parfois pour que tout s'arrête. le silence du monde tourne bien trop autour d'elle, la poupée de chiffon ne sait plus où donner de la tête. alors elle tente comme elle le peut de sourire de trouver une solution à ce qui aurait pu être pire. pourtant la solitude la guette petite chose si frêle ne sachant comment changer les choses comment changer la mélodie à ses notes si tacites. alors elle soupire trop souvent elle dort peu elle sourit comme elle le veut, plus rien n'est pareil, comme un goût des plus amères. c'est les cicatrices sur son corps qui ressortent c'est de nouveau rituel qui l'emporte. oublier, tout oublier dans la souffrance d'un instant sous les bougies vacillantes sous la douleur grisante. cacher la douleur cacher les nouvelles cicatrices sous des robes trop longues cacher ses bras détruit par le monde cachait ses migraines qui l'incombent. silence, ne rien dire sourire comme si rien ne pouvait être pire se taire, sourire encore tenter de respirer normalement tenter de retrouver un sens à cette existence qui fuit qui s'enfuit qui se brise inlassablement sous ses pupilles. tout l'abandonne doucement, plus rien n'a réellement de sens quand la solitude de chaque instant résonne comme le monde qui l'entend. alors elle pleure, parfois, alors elle soupire souvent, elle se cache dans sa nouvelle demeure de peur de voir le monde de peur que trop de regard ne viennent à se poser sur son corps qui peine à se reconstituer. puzzle en miette, pièce perdue dans l'élan d'une vie qu'elle perd, elle est là, la triste vérité, l'enfant de la lune est en train de sombrer. soupire encore une fois, elle se doit d'avancer de faire semblant pour cacher que sa vie n'est que déchet. alors elle accepte la demande, quelques courses à faire pour ses hôtes pour ces visages et ces vies si belles qu'elle aimerait bien voler si elle le pouvait. elle quitte le terrier elle valse doucement vers le chemin de traverse où elle est censée avancer. tétanisé encore une fois elle n'arrive pas à avancer comme perdu dans les dédales du monde qui se tend à la persécuter. pourtant tout le monde se fou bien de la poupée, elle n'est qu'une pauvre enfant perdu dans la foule qui elle ne cesse d'avancer. alors elle respire profondément fortement pour mettre un pied devant l'autre, elle doit le faire elle n'a pas le choix elle doit avancer pour respirer pour ne pas suffoquer et chuter. elle avance la tête baisser pour ne pas croiser trop de regard insatisfait, peur que l'on la dévisage que l'on la trouve si moche sur son passage. oui, elle ne croit plus en elle, brisé la poupée de porcelaine. puis elle sent un contact puis elle sent qu'on la bouscule et son regard alors se lève et son cœur s'arrête. « raphael » c'est un soupire qui a passé ses lèvres c'est le myocarde qui s'emballe violemment en elle. sans réfléchir elle lui saute au cou venant blottir son pauvre visage dans le creux de sa nuque respirant son odeur, cette petite douceur. enfin un peu de répit, enfin elle respire lentement, comme un moment de sursit. « tu es vivant » tout comme elle heureusement, encore vivante après tout cela encore respirant malgré les blessures qui rongent sa peau, encore vivante là, dans ses bras pour un moment.
raphaël laisse les mauvais souvenirs de sa cave humide --son ancien foyer mourir. il est temps de s’en débarrasser. il est temps de les jeter aux oubliettes. à coup de pilules s’il le faut il redevient un adolescent normal -- quoiqu’un adolescent sans famille. à balancer des pièces au-dessus d’un comptoir pour une paire de friandises comme un gosse de riche, alors que l’argent des potter n’est plus celui de raphaël. les cicatrices, la douleur qui lui tord l’estomac, les souvenirs d’un père brutal ne le quittent pas, jamais vraiment. il ne sait pas s’il doit les oublier ou les confronter. n’a-t-il pas confronté son paternel assez pour toute une vie? ne mérite-t-il pas d’enfin avoir un peu la paix? il a besoin de respirer à nouveau. il ne pouvait pas respirer dans la cave dont il était le prisonnier. il est maintenant libre. il peut sentir le soleil sur sa nuque et le vent souffler dans ses cheveux. il peut exister sans une ombre sinistre le pourchassant. il n’est pas uniquement libre de son ancienne captivité, il et libre de son patronyme. il n’a plus à les suivre désormais. il est enfin autorisé à être lui-même. il ont échoué à l’enchainer. et malgré le trauma qui le tambourine, il n’a jamais été aussi libre.
le coeur de raphaël semble s’arrêter lorsque ses pupilles se posent sur la silhouette de moon. moon, son amie. son ancienne amie? il a dû la laisser derrière lui quand le paternel a décidé de lui voler sa liberté. il ne l’a pas oubliée, mais il n’était pas certain d’être prêt à lui faire face après tout ce temps ou de savoir ce qu’il pourrait lui dire. un an s’est écoulé depuis la dernière fois qu’elle l’a vu. il aurait pu inventer une excuse. un voyage forcé, n’importe quoi. mais la séquestration semble toujours faire plus de sens que ce qu’il aurait pu inventer. après tout, il n’a jamais été un bon menteur. trop honnête, n’est-ce pas ce qu’il lui a valu cette année cauchemardesque? comme attendu, les mots lui manquent. « raphael » le choc du corps de moon contre le sien le fracasse. il suppose que personne n’est venue se blottir ainsi contre lui depuis longtemps. durant quelques secondes, il reste le souffle coupé, les bras immobiles, les iris désorientées se baissent sur la petite moon. il y a quelques chose de si vivifiant à se savoir aimé, à savoir que dans les ténèbres elle ne l’a pas laissé mourir. il ferme les yeux et raffermit l’étreinte en un sourire détendu. c’est comme d’être à la maison, une maison dans laquelle il serait le bienvenu. ils sont comme leur propre famille brisée à eux deux. « tu es vivant » il pourrait en être surpris lui aussi mais malgré l’horreur, raphaël n’a jamais laissé tomber. peu importe la douleur et les angoisses, il bravait le regard de son geôlier avec bravoure et comptait bien sur l’espoir de pouvoir lui échapper. et le voilà ; échappé, en sécurité auprès de moon. il n’a jamais été si loin de la froideur des enfers qu’il a défié. il exhale lors de cette étreinte qu’il sait dure plus longtemps que coutume. il finit tout de même par la briser, au bout de quelques minutes. “je crois bien.” il ignore si elle attend de lui qu’il se justifie, si elle attend une explication claire et nette au sujet de sa disparition. elle n’en demande pas, alors il n’en donne pas. il finira par tout lui révéler, mais pas tout de suite. en un sourire complice ; “alors je t’ai manquée? tu as l’air d’avoir survécu pas si mal sans moi.” respirer l’air de moon lui est bénéfique. loin de se planquer en espérant n'être pas trouvé, il est apaisant de pouvoir se montrer à elle, d’être libre de la retrouver, de rompre la solitude abattante.
Moon Flamel
sans camp
crédits : @Amatis
face claim : ella purnell
pseudo : .psychée
particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
c'est une étreinte si douce et si bénéfique pour l'enfant, petite chose qui doucement renaît par le simple contact de sa peau contre la sienne. un bien fou, voilà ce que c'est un moment de bonheur qu'elle ne saurait remplacer. rassurer là durant un instant dans ses bras ne plus penser simplement se laisser bercer par son parfum qui vint à l'enivrer. bonheur simple et pourtant si essentiel à sa survie, comme si cela faisait des siècles qu'elle n'avait pas correctement respirer la poupée. alors elle reste là, le visage blottit dans le creux de son cou, elle ferme les yeux oubli un instant le désastre de son existence, oubli doucement que tout n'est que brûlure et discorde que tout s'envole dès qu'elle met un pas dehors. juste se sentir bien quelques instants juste oublier qui elle est et que tout et enclin à l'abandonner. inspirer expirer juste soupirer de bien être dans les bras d'un être qui jamais ne lèverais la main sur elle. juste reprendre un peu de confiance juste se sentir chez sois un petit instant. alors l'étreinte se ressert alors elle se sent vivre encore un peu plus fort perdant doucement les battements de son myocarde pour ne plus avoir envie de s'en aller. mourir ici serait tellement plus agréable que par le passé, perdre doucement le souffle dans des bras qui jamais n'auraient dû la quitter. alors elle respire son parfum alors elle le laisse doucement reculer un peu relâchant cette étreinte. le sourire sur ses lèvres, si sincère si heureuse de ne plus être aussi seule que par le passé, si heureuse de l'avoir retrouvée. je crois bien. petit haussement de cœur, comme elle, bizarrement, elle se croit vivante, du moins elle l'espère souvent être encore vivante après toutes ses épreuves avoir encore l'envie de vivre avoir encore l'envie de respirer l'air putride de l'espace qui l'entour et qui la enfermait. elle le comprend, plus qu'il ne pourrait le penser, elle aussi aurait peut-être désiré ne jamais continuer à respirer. pourtant il n'a pas l'air de voir ce qu'il se trame sur la face de la lune, la poupée cachant trop bien son jeu pour que quiconque ne comprenne les fêlures qui craquelle chaque cellules. cacher ses bras cacher toutes les cicatrices de son corps, comme à chaque fois. « j'ai survécu » bon mot pour dire ce qu'elle a vécu, survivre, tenter de vivre, mais est-ce réellement cela vivre ? quand on doit se battre pour ne pas fléchir ? « plus que tu ne l'imagines » oui, un manque violent d'un soutien d'un regard amical pouvant venir se poser sur elle, un besoin maladif d'avoir quelqu'un pour l'écouter quand tout son monde venait de s'écrouler... solitude violente, de n'avoir eu personne à ce moment là, de n'avoir eu personne pour la bercer dans les larmes de chaque soir. « tu es pressé ? occupé ? où as tu un peu de temps à m'accorder autour peut être d'une tasse de thé ou d'un verre plus alcoolisé ? » ne pas le laisser partir pas maintenant, pas encore, un besoin de tout lui dire de sentir ses bras venir encore la saisir, se sentir comprise, l'écouter lui conter pourquoi il avait disparue de sa voie lactée. tout se raconter, peut-être craquer, mais avoir quelqu'un sur qui se reposait.
raphaël se sent mal. il voit qu’il l’a abandonnée. et moon est comme lui ; fragile, facile à craquer. il pensait un peu à elle au début de sa capture, puis de moins en moins. à la fin il ne pensait plus à grand monde. il croyait ne plus pouvoir respirer. il ne pensait qu’à l’air qui lui manquait, à son violoncelle, à sa soeur, au garçon dont il est amoureux et maintenant tout ce qu’il avait avant de se rebeller le frappe de plein fouet. lui qui se sentait si seul dans ce gigantesque manoir ne l’a jamais vraiment été. moon et raphaël, ils avaient l’un et l’autre. ils se sont perdus. « j'ai survécu » il pousse un soupir légèrement inquiet. « plus que tu ne l'imagines » il n’a pas besoin d’être un génie pour deviner que quelque chose lui est arrivée alors qu’il s’est absenté. il devrait être le seul à avoir survécu, le seul qui dans les ténèbres a dû se battre pour sa survie. mais elle est là. il l’entend. il ne l’espère pas aussi en morceaux que ce qu’il a pu l’être, ça parait peu probable. et même si elle ne lui fait aucun reproches, il peut deviner que son départ mystérieux s’est fait sentir. ce n’est pas exactement de sa faute. mais ça l’est un peu. il est bien celui qui ne pouvait pas rentrer dans les rangs, qui ne pouvait pas rester silencieux. il ignorait que la situation pourrait aller aussi loin mais il savait très bien ce qu’il faisait, il savait qu’il rencontrerait des conséquences. il n’avait simplement pas à l’esprit que d’autres personne comme moon ou lyrae pourraient être affectées par ses actions. cependant, il ne les regrette pas, surtout maintenant qu’il est enfin libre de l’emprise des potter. il est bien désolé pour elles mais le coeur de raphaël ne porte aucun regret. qu’y peut-il si son père est un monstre? “tu sais, je n’ai jamais voulu partir, j’ai juste…” il n’a pas vraiment d’excuses. en tout cas pas de bonnes. bien que pas de son propre chef, il a disparu, il a disparu de sa vie, sans laisser le moindre indice derrière lui. mais ce n’est pas ce qu’il voulait. il attrape tendrement les mains de moon en confidence. “mais je n’ai pas eu le choix, je suis désolé.” il l’est. il lui paraît impossible de lui expliquer ce qui est arrivé entre lui et son père. s’il n’y avait pas ces cauchemards pour le lui rappeler, il aurait lui même du mal à y croire. il a d’autres priorité à l’esprit que de raconter les évènements de la dernière année --rien de joyeux. aller de l’avant est ce qu’il a à l’esprit avant tout. “bien sûr. allons-y. raconte-moi tout.” il n’est pas certain d’avoir déjà vraiment bu quoique ce soit de plus alcoolisé --pour emprunter ses mots. il avait à peine dix-sept lorsque sa liberté lui a été volé. et bien qu’il puisse parfois être en peine, il n’a jamais voulu la noyer dans l’alcool. mais pourquoi pas commencer aujourd’hui avec moon?
Moon Flamel
sans camp
crédits : @Amatis
face claim : ella purnell
pseudo : .psychée
particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
“tu sais, je n’ai jamais voulu partir, j’ai juste…” silence trop long silence qui aimerait dire beaucoup plus qui caresse les blessures d'une année trop facilement passé dans les blessures de souvenirs qu'ils aimeraient tout deux voir s'enfuir. pourtant les voilà, blesser à jamais par des événements qu'ils n'ont jamais demandés, les voilà suffoquant par le passé et n'ayant guère le choix d'avancer. ils ne sont plus de pauvre enfants que l'on berçait encore de joli conte, ils ne sont plus des insouciants qui se pavanent et qui éclatent de rire à chaque passant. c'est la jeunesse qui c'est envolé, explosant dans l'humanité par ce qu'ils ont vécu lors de cette année. blessures profondes qui rongent leur os qui jette leur innocence loin de leur insouciance. ils ne sont plus ce qu'ils étaient, ils ne sont plus que l'ombre d'un passé qu'ils auraient préférés éviter. alors ils tentent tout d'eux de s'expliquer et pourtant les rues leurs semblent trop bonder pour parler de ce qui est arrivé. s'accorder un moment, s'accorder quelques confidences pour apaiser des souffrances. prenant son bras elle le tire alors avec elle, ruelle éclairée encore par le soleil venant a entrer dans l'antre des confiances inavoués. ils s'installent à une table loin de regard indiscret, venant alors à commander une boisson pouvant révéler leur secret. celle-ci sur la table la poupée plonge son regard dans l'alcool un moment, depuis longtemps elle n'a pas touché à cela, cause d'un secret qui a rongé son âme. pourtant en cet instant elle peut à nouveau se laisser faire, elle peut se laisser voguer dans des situations où elle a le droit de tout envoyer valser. alors elle hésite un moment à prendre le verre plongeant son regard dans celui de raphael. « me diras-tu où tu étais passé ? où doit on d'abord boire pour laisser notre passé venir se révéler ? » ne pas le brusquer, ne pas l'obliger à parler de peur de le braquer. peur de le perdre à nouveau à tout jamais alors qu'en ce moment elle ne veut que le retrouver. besoin de se confier besoin de tout avouer car depuis qu'elle a fuit personne n'a encore réellement entendu son récit. elle lui offre un petit sourire comme pour le rassurer et lui faire doucement comprendre qu'elle a aussi beaucoup a conter. ils ne sont plus des enfants, ils ont grandi trop vite, et pas car ils le désiraient non. devenir grand sans qu'on leur demande leur avis, vivre dans la tourmente et survivre. « si tu ne le veux pas je comprendrais » nouveau sourire avant de prendre son verre. il est temps de boire pour apaiser les cicatrices pour consolider un petit instant tout ce qui c'est écrouler, peut-être rire un peu, sourire encore, se laisser porter par le moment et oublier chaque souffrance qui ronge ses os inlassablement.
c'est compliqué la solitude surtout quand celle-ci berce le cœur berce l'âme dans une mélodie si inconfortable. les notes se succèdent les unes après les autres, douce mélodie qui berce sa peau. elle ne sait plus où donner de la tête fermant l'œil parfois pour que tout s'arrête. le silence du monde tourne bien trop autour d'elle, la poupée de chiffon ne sait plus où donner de la tête. alors elle tente comme elle le peut de sourire de trouver une solution à ce qui aurait pu être pire. pourtant la solitude la guette petite chose si frêle ne sachant comment changer les choses comment changer la mélodie à ses notes si tacites. alors elle soupire trop souvent elle dort peu elle sourit comme elle le veut, plus rien n'est pareil, comme un goût des plus amères. c'est les cicatrices sur son corps qui ressortent c'est de nouveau rituel qui l'emporte.
