(f/libre) elizabeth debicki — aletheia greyback

nom et prénoms : Aletheia, symbole grec, la vérité comme une croix. Greyback depuis son mariage avec Svein, liée à la Bête à jamais, prisonnière d'un nom qu'elle abhorre. A la haine se confond le dégoût du patronyme originel, Delenikas qui l'a jetée en pâture aux loups. On aurait préféré rester seule. âge : 32 ans. origines : Chypriote, Bulgare, la chaleur sur la peau, regret d'avoir troqué les côtes pour la grisaille anglaise. Dans les veines coule le sang des voleurs, surtout, les truands des rues de Chypre, la baguette à la main, le regard implacable. (Au choix). état civil et orientation : Veuve. Le reste importe peu, les esprits attirent plus que les corps et au fond, tous les esprits sont d'une noirceur abyssale. On vit de désillusion, la bague encore au doigt comme entrave, éternelle insoumise dans une tour d'ivoire. profession : Anthropomage, spécialiste en magie rituelle et tatouages au Ministère, elle est une des brillantes sorcières à l'origine du Sceau. On se passionne depuis longtemps pour les peuples étrangers, les moeurs guerrières et celles que le commun trouve barbare. C'est que si séduisait presque chez les Greyback, sur le papier. nature du sang : Mêlé. La famille est ambitieuses mais stratège surtout. Dynastie Grecque ancienne aux accents mythologiques, on est la digne fille d'Hermès, héritière insolente, messagère involontaire d'un Olympe à l'autre. Négociée comme du bétail pour sécuriser une alliance entre l'Ellinikí mafía et le Marché Noir de Greyback, on est un papillon pris dans une toile qui dépasse. personnalité : On a dans le sang la chaleur de  Chypre, l'impulsivité des mers du Sud, calme mais indompté, imprévisible de férocité. L'ambition nichée au creux des reins, enveloppée d'amère docilité héritée des Greyback. Sous la poigne de fer du Patriarche, on a courbé l'échine, on a vendu les illusions de liberté. Enchaînée comme la meute, un cerbère sur les pas, on se noie dans le travail. Theia est jalouse, Theia pleure la fin des libertés alors elle participe a voler celle des autres. particularité : Demi-harpie, légende familiale, maudites ardeurs. Au-dessus de la tête, l'épée de Damoclès, dans la poitrine les rêves avortés, les peurs infinies.  me scellée à double-tour, coeur chevillé qui ne se partage pas. S'il reste dans la cage, il ne peut pas être brisé. S'il n'est pas brisé, jamais ne sortira l'odieuse engeance.

- Née dans les chaleurs de Chypre, enfant du tonnerre et des orages, Theia a les caprices un peu sauvages, voleuse dans le sang, trouble-fête dans l'âme.
- La famille est mafieuse et tout le monde le sait. Intouchable, intouchée, elle tutoie la pureté du haut de son insolent piédestal. Sa fortune bâtie sur les ruines des anciens temples pillés de leurs propres mains, jadis gardiens des légendes, lassés de jouer les cerbères. Comme Orphée, ils se sont retournés. Et comme Orphée, ils ont payé le prix. Les femmes sont condamnées à garder le coeur en berne, au mariage sans amour pour l'intérêt commun. Expulsées, chassées, si la harpie s'éveille, elles laissent leur morne existence aux mains des autres, simples poupées de chiffon, trophées que l'on exhibe.
-Elevée dans un faste certain, quoique malsain, à courir dans les grands couloirs d'un manoir peuplé d'inconnu à son service sans l'être, elle a rapidement rempli le vide de connaissances futiles, de jeux d'enfants funestes, étranges passions débridées. Ici l'élevage de Fléreurs dans la cave, là la famille de termites dans la maison de poupées. Les papillons à n'en plus finir, d'abord épinglés sur un tableau, puis jusqu'au mur, à en faire le tour de la chambre en farandole colorée.
- Vient enfin l'entrée à Beauxbâtons, qui comble les humeurs et l'ennui qui creuse l'âme. Theia se perd dans les limbes des bibliothèque, brillante sorcière inatteignable, vivant d'idylle comme on vit d'eau. Elle ne s'attache jamais, le coeur n'est guère disponible et il n'a peut-être jamais existé.
- A peine diplômée, les fiançailles sont annoncées et Theia s'y plie. Elle se spécialise dans les magie étrangères, les Greyback et leur légende ne la dérangent pas, bien au contraire. C'est à la Meute et ses chimères qu'elle se marie, plus qu'à Svein.
- Elle étudie avec ardeur les marques des Greyback, pour le compte de Grindelwald, dès 1912, elle commence à travailler sur une version primaire du Sceau. Viennent les expérimentations grandeur nature, sur des né-moldus récupérés à la volée (dont Perséphone Wardwell, sa plus grande oeuvre).
- Svein est mort. Theia n'aimait pas vraiment Svein, pas plus qu'elle n'aimait Khaidai, ni n'apprécie la meute, ou Enkhjin sur ses talons. Pourtant, dans sa poitrine, la douloureuse mélancolie. Le pincement au coeur qu'elle pensait consumé, déjà asséché. Svein est mort et au fond, elle aurait bien aimé mourir avec lui. Elle jalouse la façon dont la famille l'a pleuré comme s'il était un Roi en devenir. Il est toujours passé en premier, personne n'oublie Svein mais tout le monde l'oublie elle. Quoi qu'il arrive, elle restera à jamais cette pièce rapportée à la meute et Theia voudraient qu'ils ravalent leur fierté.
- Sous son aiguille d'argent les corps se tordent, parés d'arabesques diverses, runes maudites, sorts infusés. Le trait est parfois grossier sur les dermes suppliciés, trop concentrée, suivant avec application, pourtant, les parchemins anciens sortis des antres du Marché Noir.

(Le reste est au choix, on négocie, tout ça   )