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 collision des astres - moon & atlas flamel

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Message (ϟϟ) Sujet: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyMer 1 Avr - 20:15


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S’il avait confiance en sa propre capacité à se maîtriser, il aurait attiré la fratrie dans un endroit à l’abri des regards, pudeur française et éducation particulière demandant de tenir derrière les portes closes tout échange houleux. Qui peut se permettre un haussement de sourcil en des temps aussi incertains? Une remarque déplacée et l’on peut provoquer des remous terribles, des châtiments provenant de la mainmise de Grindelwald sur le monde des sorciers. Il jette un regard frôlant le dégoût au breuvage écumeux que contient sa chope. Bierraubeurre, qui est âprement dégusté ici et là dans ces lieux un peu sordide, dépourvu de tout autre charme que celui d’être pittoresque. Il esquisse  l’ombre d’un sourire, qui ne parvient pourtant pas à illuminer son visage. Il imagine ses aïeuls dans un lieu pareil, loin du confort et des frasques de ce luxe français dont ils étaient friands. Il ferme les yeux, revoit l’illustre Nicolas Flamel lui glisser un clin d’œil après une péripétie, toujours hésitant à savoir s’il inventait les aventures pour nourrir la curiosité candide de sa génération de Flamel, ou relatait-il des vérités de son périple à travers le temps...

Du bout des phalanges, il repousse la bière, l’abandonnant froidement, rêvant d’un onctueux et parfumé whisky, les délicatesses françaises se trouvant au manoir familial. Il soupire, se frotte les tempes. Douleur qui lui irradie le crâne et lui brouille la vision le temps de quelques secondes, jusqu’à ce qu’il lève les yeux pour les apercevoir. Eux. Enfin.

La beauté de l’astre lunaire provoque un pincement au creux de sa poitrine, il parvient enfin à habiller son visage d’un sourire presque sincère, tendre même, qui atteint son regard brillant. Moon a toujours eu cet effet apaisant, de par son aura et sa douceur, sur le robuste gaillard que peut être l’aîné. Les tensions récentes avec elle ne font que le précipiter d’autant plus vers l’abîme, mais il en fait fi pour le moment. Aujourd’hui, il doit s’assurer que les siens parviennent à porter les fardeaux qui leur incombent, et il pourra s’occuper de ses propres démons un autre jour. Il entend d’emblée la voix du paternel qui lui fait la lecture sur l’importance de prendre soin de sa fratrie.

Alors il se lève doucement, respectant étiquette et protocole, mais conscient de ne pas avoir cette chaleur qui émane de lui comme sa mère parvenait à le faire, sans même essayer. Il l’invite à prendre place en libérant un siège et s’installant à ses côtés. Risque un sourire vers l’ombre d’Atlas qui se matérialise à son tour, et Pluton s’affuble d’un sourire, qu’il espère saura apprivoiser l’animal blessé qu’est son cadet, imprévisible et prompt à souhait.

« Vous rappelez-vous des soirées près de la cheminée, à boire les paroles de Nicolas, dans le manoir en Provence? dit-il, légèrement bucolique, puis il se tourne vers son cadet Tu demandais toujours plus de guimauves dans ton chocolat chaud, Atlas, et comme Mère refusait, je t’offrais les miennes… ». Le sourire qu’il tentait de s’arracher par la force s’exprime naturellement alors qu’il croise le regard des siens « Est-ce que la France vous manque, parfois? ».
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particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyMer 1 Avr - 21:40

collision des
astres
un rendez-vous, une demande de sa planète favorite. un rendez-vous dans une antre pour éviter les ressentiments. elle soupire à cette simple idée de mettre les pieds dans ce taudis lui rappelant qu'elle est si loin de son pays. un soupire passe ses lèvres la lune ne désirant guère retrouver les comètes tournoyant il y a si longtemps autour d'elle. souvenir de rire et de moments agréables, comme un vent glacial venant tout balayer d'un souffle. plus rien n'était pareil, depuis des lustres plus rien n'avait le même gout, comme un gout amer qui se trimbale dans sa gorge et qui grimpe à ses lèvres. d'un revers de main elle les passes sur le rouge carmin qu'elle a déposée quelques heures auparavant. le rouge qui s'étend sur sa joue, le visage de la folie qui prend alors vie. trop belle pour se présenter ainsi, trop peureuse pour montrer au monde entier que la lune n'est pas pleine et que dans son croisant elle se taire. non. elle se lève d'un pas décider trouvant alors de quoi se débarbouiller, nettoyant son visage du dégoût qui grimpe encore en elle, vieux souvenir de poussières qui s'envolent si loin d'elle. le rouge regagne ses lèvres étalant le rouge jusqu'à ses commissures avant de le déposer dans le coin de l'évier. une main dans sa chevelure lâchée, remettant sa robe noire en place ainsi que son décolleté. elle est prête à rejoindre le trou noir de leur vie, le gouffre des souvenirs passés et le dégoût amère qu'ils ont créé. elle est prête un souffle court puis elle disparaît prenant la direction du lieu miteux où sa planète lui a donné rendez-vous, surement encore pour s'assurer que tout va bien, alors qu'il le sait très bien, chez la lune plus rien ne va. elle ne l'aime plus, du moins, elle l'aime mois, sa planète à la teinte d'ordinaire si pâle meurtrie par la perte d'une femme avait retrouvé de bien mauvaise couleur dans les bras du mal en personne. oui elle détestait le voir ainsi plonger tête baisser dans les bras de la vermine, juste pour oublier alors qu'elle le savait le présent le rattraperait. elle s'approche de cette table où il est encore bien seul, pauvre verre à moitié vide comme unique compagnon avant que la troupe ne face son entré. elle s'approche ses talons claques sur le sol, sa robe volant dans le vent le laissant déposer un baiser sur sa joue. elle ne sourit pas, elle reste froide à ce geste d'affection, ait, cela reste presque habituelle, car la lune et bien trop lointaine pour se laisser approché par de futile geste de politesse. elle prend alors place là où lui a invité, laissant son regard vagabonder vers cette ombre ayant prit place dans la voie lacté. il est là, debout, las, le visage fermé, la mort comme perché sur le coin de ses épaules voûtés. atlas, portant la mort, portant le deuil sur chacune parcelle de sa peau. elle lui lance un regard, comme l'invitant à s'approcher, sachant pertinemment qu'entre les deux étoiles, la chaleur de leur ancien foyer a perdu de son intensité. puis il parle, sa planète ouvre la bouche ressassant alors leur passé... elle n'a pas connu cela, pas encore née, arrivée trop tard dans des moments qu'ils avaient partagés. pour elle tout cela n'était qu'idylle qu'elle aurait aimé vivre... « Rien ne me manque plus qu'être chez moi » non en France ils le savent bien. elle fait alors claquer sa langue dans sa bouche avant de venir claquer l'un de ses doigts sur le verre de son frère pour y laisser entendre le son du verre. elle le prend alors pour en boire une gorgée avant de froncer le visage dégoutté « du vin, il me faut du vin » elle repose la choppe devant son frère comme pour l'obliger à finir son verre avant de tourner le visage vers atlas « alors vous vous reparlez ? »  elle le savez dans sa bouche aucun mot ne seraient mal prit de ses frères, comme un cristal qu'on a toujours peur de briser, comme si sa folie leur faisait peur dans un sens, de peur de la froisser. pourtant elle n'avait aucune conscience de ce qu'elle faisait et encore moins de qu'elle disait. ici les souvenirs allaient être agréable et cassant, rappelant à cette famille que le temps avait rendue chacun beaucoup moins dociles à de merveilleux moments en famille.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando


Dernière édition par Moon Flamel le Ven 10 Avr - 11:31, édité 3 fois
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études : A commencé ses classes à Beauxbâtons et terminé avec les ASPICS de Poudlard (Serdaigle, 1897-1899)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyJeu 2 Avr - 14:16

Atlas ne saurait dire ce qu’il cherche. Il répondra présent à l’invitation de son frère. Un lieu neutre, voilà qui ne l’étonne pas. Pluton s’en veut-il de ses derniers éclats de voix ? S’il était plus lucide, son frère reconnaîtrait que l’aîné de la fratrie écope toujours du plus mauvais rôle. Enfants, il était celui qu’on blâmait facilement, leurs parents lui reprochant à mi-mot d’avoir entraîné son frère cadet dans ses sottises. Ils ont fini par percevoir que le plus jeune était une tête brûlée, et qu’il n’y avait pas lieu de punir Pluton. Atlas a conçu quelques remords de le savoir puni avec lui – pas à sa place uniquement, car il se rendait toujours coupable d’une autre idiotie pour qu’on le punisse également.

Sale môme. Que cherche-t-il, Merlin ? Il aimerait du grabuge. Une complication concrète à son quotidien. Une raison qui légitimerait cette souffrance qui le bouffe. Perte de son épouse. Perte de repères avec ce corps qu’il ne connaît plus. A peine a-t-il fallu qu’il y pense pour que déjà, le boitillement s’accentue. Il fait une pause sur un banc, se donne l’air de flâner mais a le plus grand mal à s’efforcer de penser à autre chose. Autre chose que cette impression effarante qu’il ne peut plus rien faire. Tout lui souriait, tout lui échappe. Comment cette inversion s’est-elle produite ?
Il prétextera avoir fini plus tard cet entraînement d’escrime dans lequel il espérait trouver une distraction. Cruel renvoi au fait qu’il ne se débrouille plus aussi bien. Croyait-il que sauter des repas et consommer trop d’alcool, sur fond de nuits courtes et peuplées de cauchemar, croyait-il qu’un tel régime l’aiderait ?

Entré dans le bar, il reconnaît au loin la chevelure rousse de leur petit croissant de lune. Il la reconnaîtrait si facilement. Depuis la naissance de la petite sœur, nourrisson surprise qui est venu remplacer le vide qu’ils laissaient dans la maison lors des périodes scolaires, Atlas n’a jamais cessé de s’en émerveiller. C’est sa sœur, il en tire quelque fierté. Tout comme il se réjouit de la présence de Pluton, sans parvenir à lui dire. Il ne voit plus comment franchir cet abîme entre eux. Sourire lointain en réponse à celui de Pluton. Atlas prend place, les mains sur la table pour se retenir de les croiser sur son torse.

« J’adorais cette maison. » commente-t-il à la suite de Moon. « Je ne me verrais plus vivre en France. » échappe-t-il. Il y vivait quelques années auparavant, qui semblent une éternité. Il ne veut plus revoir les mêmes lieux, prendre le risque de croiser une connaissance qui lui demandera comment il va. Aux dernières nouvelles, il partait pour l’Inde, et quelques années après, un faire-part dans un journal avait annoncé des fiançailles.

Il s’émeut de voir Moon puiser dans le verre de Pluton. Pluton avec lequel ils ont toujours pris des libertés. Cette histoire de guimauves, vieux souvenir, lui réchauffe le cœur. Mais le croissant de Lune souffle le froid en demandant s’ils se parlent à nouveau. Atlas lui jette un regard courroucé, il n’a pas de meilleure gradation quand elle les rappelle à l’ordre. « Tant qu’on ne m’aboie pas dessus… »

Une pique gratuite. Peut-être que ce qu’il cherche, c’est une confrontation. Il s’en veut de désirer une scène, quelque chose de violent qu’il espère cathartique. Son regard évite celui de son frère. Il parvient à faire un signe à un serveur pour qu’on leur apporte une carte. Le sourire qui accompagne le signe lui fait l’effet d’une grimace, il n’a pas pu y mettre de sincérité. « Tu sais ce que tu prendras ensuite, Pluton ? » d’une voix douce. Il ne parvient pas encore à le regarder, préférant se tourner un peu vers leur sœur.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyJeu 2 Avr - 20:53

Il ne se sent plus chez lui nulle part, Pluton. La France est un beau rêve, une utopie, les miasmes d’un passé révolu où il était inatteignable, astre impétueux et invincible. Il rêve encore des champs de lavande de la Provence, sans doute est-il le seul de par son statut d’aîné. Il rêvasse de ce parfum floral, car il s’agissait de l’une des odeurs favorites de son épouse. Planète déchue, il se raccroche à ces parcelles d’elle avec violence, car il lui semble que c’est ce qu’il lui reste, tout ce qu’il lui reste. Le futur est incertain, le présent perd tout son sens, il n’y a que le passé comme certitude. Il mouille ses lèvres, passe la main dans ses cheveux avant de la braquer contre l’autre, sur la table, le regard rivé sur la candide cosmique, plus rayonnante que jamais dans cette tragédie satyrique dans laquelle ils ont des rôles cruciaux, Flamel maudits par cette recherche éternelle des secrets d’alchimie. Céleste incandescence, il se retient de couvrir ses frêles épaules de son veston, rien que pour cacher la peau d’albâtre offerte aux regards des étrangers, sorciers du monde, qui fréquentent cet endroit renommée. Il se mord l’intérieur de la joue jusqu’à sentir le goût de fer inondé sa bouche. Il ne supporte pas que son astre lunaire souffre, sentiment d’échec cuisant sur ses épaules, encombrées depuis des lustres par le poids du monde d’Atlas qu’il tente de supporter, quitte à s’écrouler. Il est l’aîné, ils sont sa responsabilité.

Tu dois prendre soin d’eux, Pluton. Tu es responsable de les protéger de tout, et particulièrement d’eux même. Tu verras, Pluton, ce ne sera pas de tout repos, les Flamel ne l’ont jamais été.

Ils sont gravés au fer blanc dans sa tête. Ils le sont également au creux de son palpitant.

Ne trouvant pas le mot juste, il se contente de tendre les phalanges vers Moon, mais fige devant un subtil mouvement de recul. Il arque le sourcil, serre la mâchoire, et détourne les yeux. Atlas intervient à point, permettant de dévier l’onde de choc provoqué par la sensation que sa Lune lui glisse entre les doigts. L’ombre d’un sourire remplace la grimace qui déforme ses traits, et il se contente d’acquiescer d’un mouvement de tête. Si tant et si bien que la France lui manque, elle l’éloigne trop de ses souvenirs d’elle, et cette seule idée lui est insupportable. Le souvenir d’eux est la seule chose qui fait mine de chez soi, en ces temps incertains.

« Dans ce cas, agis comme un homme et je ferai pareil » laisse-t-il couler, mièvre venin de ses lèvres. Il n’y a qu’elle pour pouvoir se permettre une telle remarque et s’en sortir indemne, sans heurt. Elle le sait, elle en joue, et il ne peut rien y faire. Pluton, il sait tout de même choisir ses combats, du moins lorsque l’on n’attise pas un cataclysme. Atlas y est doué, pourtant, et c’est avec un regard noir qu’il toise son cadet, se penchant légèrement dans sa direction, légèrement menaçant. Il entrouvre les lippes pour déverser son fiel que les mots d’Atlas, plus cléments, évoquent un sujet différent. Aujourd’hui encore, il ravale son amertume, sa colère et sa douleur, et tente d’invoquer les paroles moralisatrices de ses parents, d’en faire un mantra. Atlas et Moon d’abord, Pluton ensuite. Toujours.

« Un millésime pour la demoiselle, esquisse-t-il, avant de se retourner vers Atlas du whisky ou de l’hydromel, mon frère? ». Moment de silence, de malaise, de mal-être évident. L’astre déchu ne peut le supporter.

Pourquoi ne pas se délester d’un millième de ce fardeau qui l’incombe? Est-ce vraiment tant égoïste que de leur livrer une infime partie de la réalité à eux, enfants protégés des maux trop longtemps, victimes d'une réalité cruelle qui ne les a pas épargné.

« Cette rencontre n’est pas sans motif, vous vous en doutez bien. Le temps glisse entre nos doigts, et la descendance de notre lignée n’est assurée par aucun d’entre nous. Il est parvenu à mes oreilles que cela est tout à fait inadmissible… » S’arrache-t-il des lèvres, syllabes brûlantes, un mot à la fois, tentant de répartir l’onde de choc sur les quelques secondes qui s’étiolent. Il soupire, avant de continuer « Bien qu’il m’est difficile d’imaginer ton corps déformé par la grossesse, est-ce une option qui te plait, mon astre, que l’idée d’enfanter? » questionne-t-il, se référant à elle avec toute la douceur du monde, égal à l’amour, tendresse et respect qu’il lui voue. S’il pouvait faire autrement…

« Atlas, avant que tu t’emportes, je- qu’on l’interrompt brusquement.`
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyVen 3 Avr - 10:58

collision des
astres
c'est les ressentiments qui planent autour des flamel, à cette table tout semble attendre la moindre étincelle pour que tour crame sous leurs ailes. ils ne sont plus cette douce famille du passé, que leur parent aurait tant aimé voir se lier à jamais. foutaise, ils sont tous brisés, maudit, comme si dans leur sang couler des infamies du passé. elle soupire la gamine à les voir se chamaillé, l'habitude surement, elle s'en ait lassé. la lune s'en fiche à présent de les voir se briser, ils le sont déjà depuis des années. meurtrie car la faucheuse et entre dans leur vie volant ce qu'ils aimaient volant au passage leur humanité. ils ne sont plus que des ombres qui vagabondent sur terre à la recherche d'un espoir auquel se rattacher, comme si d'un coup la famille serait leur bouée. la conversation est presque insipide, inintéressante cachant beaucoup plus. elle le sent, pluton a beaucoup trop de choses à dire, beaucoup trop de choses à faire mourir. alors il se jette dans le néant les mots claques dans le vent. ses yeux se plongent dans les abîmes, elle soupire la gamine avant de se mettre à rire. un rire joyeux, sans brin de folie, un fou rire enclin à faire taire le monde qui les épis. elle rigole, fortement pleurant presque avant d'arrêter un instant. le regard plus noir que jamais, la mine se fermant, laissant la dernière larme couler le long de ses traits. elle a mal la gamine, la lune chute doucement dans le néant que sa planète crée doucement. le silence, puis elle penche sa tête en direction de son frère « tais-toi ! » silence, le coupant dans son élan, elle sourit la pauvre fille laissant un regard à atlas les observants prêt à lui sauter au visage et à faire couler le sang. elle baisse alors la tête jouant avec sa robe regardant dans le vide marmonnant encore « elle n'est pas d'accord... elle n'aimera pas ça... » elle se le répète en boucle comme un disque rayé comme tentant de se convaincre qu'il n'avait jamais prononcé ses mots brisant à jamais le peu d'amour encore existant entre eux. elle relève le visage, dégageant son visage de sa chevelure tombante, elle fixe pluton un moment « elle ou lui ? qui a bien pu te convaincre de cette idée ? et ne me dit surtout pas qu'ils m'ont déjà trouvé un pantin avec qui enfanter ! » la voie qui se brise les poings qui se resserrent, l'enfant a peur, elle se meurt. la lune pers de son éclat assise là devant eux. puis, elle sourit à nouveau un immense sourire de gamine, si innocent qu'il pourrait faire pâlir « notre avenir familiale sur mes épaules... autant tous se suicider dans l'instant ! » si sérieuse dans ses propos, ils le savent elle n'a pas peur de la mort. foutaise de devoir enfanté celle qui n'a jamais embrassé. seul espoir au milieu d'homme ayant tout perdu. elle arrête de sourire le silence retombe, la colère qui monte prenant alors le verre posé devant elle pour le finir buvant d'une seule gorgée avant de se lever prenant la direction de la fenêtre non loin de leur table pour y laisser son regard vagabondé. le ciel lui fait face et elle l'entend déjà hurler de cette nouvelle qu'elle ne désir par écouter. la lune pleure déjà de savoir son enfant brisé, et moon n'attend qu'une chose qu'elle vienne alors la sauver. Elle ferme un instant les yeux soupire, respire et rien, elle la laisse encore là sur cette terre, solitaire enclin à subir les rêves d'une famille se brisant et cherchant un moyen de renaître. poupée de chiffon qu'on utilisera pour créer la futur branche d'une famille titubante et chutant dans le mal incarné. l'enfant ne sait plus, elle ouvre les yeux, encore là, dans cette même pièce non loin de ses frères qui attendent qu'elle soit leur sauveuse, leur comète  guidant leur destin au combien funeste. son corps se tourne alors vers eux, le regard absent, la folie brillant dans ses pupilles de pauvre enfant.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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Dernière édition par Moon Flamel le Ven 10 Avr - 11:32, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyVen 3 Avr - 14:39

« Whisky » souffle-t-il. Il aimerait quelque chose de fort. Ce sont les alcools puissants qui ont sa préférence depuis quelques mois. Peut-être lui faudra-t-il toujours augmenter sa consommation, s’il veut se maintenir dans un état comateux. La déclaration de Pluton plonge son frère dans des sentiments contrastés.

La colère, tout d’abord. Non qu’il en veuille à l’aîné. Bien au contraire, Atlas n’en éprouve qu’une immense bouffée de tendresse pour lui. C’est toujours Pluton qui prend sur lui, annonce les mauvaises nouvelles, remplace un soutien familial. Il lui semble que leurs parents ont toujours préféré laisser ce qui était fâcheux à leur aîné. Il aimerait être capable de le prendre dans ses bras mais ne ressent qu’une colère sourde. Une envie de mordre quelque chose, de griffer, de détruire. Il donnerait cher pour se transformer immédiatement en panthère, partir, ivre de destruction, loin de toute civilisation.  Comment leurs parents peuvent-ils demander à un veuf de porter une telle déclaration à ses cadets ? Quand l’un d’eux a été frappé du même sort, et qu’il ne reste que leur croissant de lune ? Absurde. Ils n’imaginent pas la marier sans amour ? Leur Moon ? Coincée avec Dieu sait qui ?

Quelque chose qu’il n’identifie pas. Une peine, une gêne, profondes. Le sentiment d’un échec retentissant. Pluton est l’aîné, mais n’avait-on pas placé des espoirs sur lui aussi ? Son mariage, fut-il avec une moldue, aurait logiquement dû apporter une descendance. Atlas n’a rien dit de ces consultations médicales quand ils revenaient en Europe. Il tenait la main de son épouse, incertain du rôle à tenir, se fiant juste à ce qu’il estimait être une compassion bien élémentaire. Ce n’est pas normal que tu saignes autant, Margot. On reprendra une consultation une fois revenus à Paris. Il paraît que c’est un très bon médecin, il aura bien une explication. L’absence de diagnostics précis, ou de délivrance d’un diagnostic. On leur avait dit que ce serait peut-être difficile. « Peut-être que nous le désirons trop ardemment et que cela empêche quelque chose. Ne t’en fais pas, ça va bien venir. Le climat ne te réussit pas ? Non, je ne veux pas que tu rentres sans moi. Je m’inquiète pour toi. C’est l’affaire de quelques années seulement, ensuite on rentrera. Paris, ou Londres, où tu veux. Tu veux seulement bien m’attendre encore un peu ? » Qu’il regrettait d’avoir voulu prolonger cette mission aux Indes.

Atlas se raccroche à quelque chose. Il les aime trop. S’il faut faire des choix, il les fera. Tous deux ont déjà souffert. Il s’était attaché. A Oprhée, au garçon pour lequel Moon en pinçait. Il était si heureux, même à l’époque où il n’avait personne, que de nouveaux membres se rajoutent à leur famille. Son frère et sa sœur ont toujours bien accueillie son épouse. Il lui semble désormais que leurs parents devaient être plus réservés. Peut-être étaient-ils aussi heureux de ne pas avoir de petit-enfant dont le sang soit mêlé.

Le sorcier se lève, s’approche de Moon qu’il ramène en passant un bras autour de ses épaules. Il approche leurs chaises de celle de Pluton, et lance un assurdiato sur les clients aux tables les plus proches.

« Moon ne doit pas se marier sous la contrainte. » Il commence par l’évidence, ce pour quoi ils sont tous d’accord. « Je ne comprends pas qu’ils t’aient demandé de nous questionner là-dessus, Pluton. » murmure-t-il en posant une main sur le bras de son frère. Je ne comprends pas, je n’approuve pas, je trouve d’une cruauté sans nom que le rôle t’échoie. « S’il faut assurer une descendance, allons-y. Je ne tenais pas à en parler mais je pense que Margot avait … Des problèmes. Soit. Ce n'est plus la question. J’ai eu ma part de bonheur, s’il faut me remarier avec la première venue pour que vous soyez tranquilles, je m’en fiche. Un seul de nous suffira pour assurer une descendance, ils n'auront qu'à reprocher à la branche de Nicolas de ne s'être pas épanouie.» Ce serait affreux de passer à côté d’une telle relation, où il se sentait aimé, chéri, compris. Mais il ne peut pas se résoudre à l’idée que son frère ou sa sœur n’ait pas eu la seule possibilité de vivre cela. « Je … J’ai un certain intérêt pour Théa Malfoy. Mais je ne crois pas que ça puisse aboutir. Je ne tiens pas à lui mentir, et si elle a toutes les informations … Margot, son sang, ma blessure, mes transformations … Elle refusera. Alors n’importe qui. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyLun 6 Avr - 20:42

La culpabilité lui ronge les entrailles d’emblée à la seconde où il pose ses prunelles sur le faciès déconcerté de leur astre. Un fer blanc, chauffé à vif, s’agite dans ses entrailles et provoque des grondements sourds dans son être, ébranlant jusqu’à cette âme qui l’habite, fragilisée par les deuils, les pertes, les échecs et les tensions qui lui incombent. Il suffoque d’un manque d’oxygène, halète brièvement, tentant de contrôler la tension dans sa poitrine et l’affolement de son palpitant. Son astre qui s’imagine qu’il la voit comme un ventre vide ambulant, dépourvu d’une descendance qu’on lui demande, qu’on lui exige, sans mariage tenant pour supporter cette demande cordiale pour le moment, mais famille où s’effrite la patience de l’absence de descendance.

Notre branche doit pérenniser le sang des Flamel, liquide grenat plus précieux que l’or des alchimistes. Nicolas a choisi une voie différente, mais ne nous laisse aucun choix, Pluton. Certaines latitudes ont été accordées, le temps est venu. Concerte ton frère et ta sœur, Pluton, avise-les de ce devoir que nous avons de respecter nos aïeuls en leur offrant une éternité à travers leur descendance.

Le sang ne circule plus dans ses veines alors qu’il la voit interagir avec elle-même, porcelaine astrale abîmée. Il prend une gorgée d’un verre posé devant lui, se retenant de ne pas le descendre d’emblée, se retenant de ne pas trembler. La retenue, mot d’ordre qu’il lui est imposé, ligne directrice de sa vie. Il soupire et passe la main dans son visage en entendant la voix douce et cristalline de sa lune. Ses prunelles s’écarquillent, osant tendre les phalanges pour frôler le satin de son épiderme, craignant tant un mouvement de recul qu’il en résulte une promiscuité feinte, couverte de ce voile de tension et d’incompréhension.

« Ils sont équivoques tous deux, ma sœur. Tu es celle par qui naîtra un Flamel, et Atlas et moi devront faire de même afin que le nom des Flamel ne s’éteignent pas avec notre lignée… » qu’il évite de porter à l’attention de sa fratrie la culpabilité de l’illustre Nicolas Flamel d’avoir contribué, sans le vouloir, à ce qu’incombe à leurs épaules la pression de la famille. Pluton l’apprécie, l’a idolâtré même par le passé, envieux de le voir s’épanouir dans sa passion de l’alchimie plutôt qu’ailleurs. S’il n’y avait pas eu Orphée, sans doute serait-il ainsi, sans doute aurait-il suivi la voie de la connaissance plutôt que de la famille. Sans elle maintenant, la situation n’est plus juste, et la seule idée qu’une autre porte sa descendance lui donne le vertige. Il s’accroche à son verre comme à une bouée, et sans pouvoir faire autrement, le vide d’un trait, accueillant à bras ouvert la chaleur diffuse dans son œsophage…

S’étouffant sur un mot qui lui transperce le cœur, s’étant échappé des lippes de la candide cadette. Il pose sa paume qui se veut douce, chaleureuse, entendue, et il y arrive peut-être maladroitement, Pluton l’ignore. Cependant, son regard est équivoque, et il espère que le fiel s’écoulant de ses lèvres l’est aussi « Tu n’es pas seule, Moon. Jamais seule. Tu m’entends? » sa voix se brise légèrement, douleur lancinante de la savoir si fragile. Il se retourne vers Atlas, écoutant ses propos, sourcil légèrement arqué, prenant un air sérieux qui, au fil des mots, devient taquin, un œil brillant. Il attire l’attention du tenancier, demande la bouteille de whisky et le millésime pour la demoiselle.

« Une Malfoy avec un Flamel, ce n’est pas la première fois que des unions se font entre nos familles, Atlas » souffle-t-il doucement, posant une main sur son épaule, un léger sourire habillant ses lippes « Courtise-la d’abord, Atlas, et tu verras. Bien que tu sois un alchimiste bourru, je crois savoir que tu as quelques tours dans ton sac pour séduire, bien caché derrière ton air grognon et sérieux ». Il soupire doucement, un clin d’œil entendu vers son frère, puis lance un sourire résigné « Je vais faire de même, vous n’êtes pas seuls ».
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyLun 6 Avr - 21:49

collision des
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ils sont las, las de cette situation de ses murmures qui arrivent à leurs oreilles, de cette France si lointaine d'où des voix vocifèrent exige et s'exaspère, ils sont la parole celle qu'ils doivent suivre, trois pauvres enfants résigner à être cela, ce qu'on leur demande, ce qu'ils doivent être, et oublier durant de long moment leur véritable façon d'être. douceur incarné de se voir réuni ici et pourtant c'est bien eux qui planent encore aux dessus d'eux, leur exigence trônant au centre de la table brisant les lèvres de l'aîné, comme bourreau de décision qu'il n'aurait jamais voulu avouer. la lune se brise à chaque mot à chaque réaction sa douce folie prenant le dessus, redevenant cette pauvre poupée de chiffon que l'on trimbale de maison en maison que l'on présente comme l'unique fille comme celle qui enfantera, et la poupée ploie l'échine, sourie machinalement et ne comprend guère que son enfance n'est que rythme effréné, cherchant époux pour ne plus la garder. maladie, folie, enfant que l'on aurait préféré ne pas voir survivre. là, debout pourtant forte et les jambes se brisant sous les mots, le sang qui frisonne et les veines qui tremblent, comme perdant encore pied, retrouvant le goût amer de souvenir passé. douceur de la lune assise là, le sourire à ses lèvres sous sa présentation à des familles, a des futurs acheteurs de son amour et de son avenir. rien, ils avaient tous comprit qu'elle n'était qu'aliénation, poupée prête à hurler à imploser à chaque faux sourire passant ses lèvres. elle avait oublié cela, comme préférant oublier qu'elle n'était que petit objet à vendre. les astres l'avaient alors recueillie et elle était passée d'objet à gamine abandonnée. toujours aucune réponse, le cœur brisé de ne plus l'entendre l'appeler. se passant les mains sur les bras, sentant sous ses ongles les cicatrices plongeant ceux-ci dans leurs sillages comme espérant réveiller un cri lointain, rien. ce fut atlas qui prit son bras la faisant faire volte face pour la ramener à table. elle s'installe sans ajouter un mot comme épuisé un instant de toute cette situation. elle écoute, soupire, inspire, immobile la gamine, perdant d'un coup son éclat sa folie. absence en silence les voyants simplement écouter les exigences françaises. elle soupire relevant le regard vers les deux hommes lui faisant face, ils ont l'air de se satisfaire de cette situation, mais, pas elle. non, elle s'y refuse, elle ne peut pas, elle ne peut plus, elle subit depuis des années leur regard leur soupire leurs larmes et ils s'agenouillent encore devant leur demande... elle s'y refuse elle ne peut pas accepter cela, non elle ne le veut pas.« alors on cède encore ? » claquement dans l'air de sa voir qui se refuse à les suivre le sourire aux lèvres. elle les fixes l'uns après l'autre du regard, ce regard triste et si noir. elle souffre en silence la poupée se brise se craquelle, tombant, dégringolant aux mots de ses frères. « après tout ce qui est arrivé ? après vos malheurs et vos pleures ? vous cédez encore, ne pensant même plus au bonheur ? amour fugace c'est ça, juste pour enfanter, juste pour un nom, sans même penser à être un peu... heureux... vraiment... amoureux ! » ses pupilles crient à l'aide, elle ne veut pas, elle ne veut pas enfanter sans avoir connu véritablement le mot aimer. elle ne sait pas ce que c'est, elle la simplement visualiser dans les yeux de ses frères avant que leur histoires ne se meure. elle ne connait pas, elle ne sait pas, et ils abandonnent, ils laissent l'idée de retrouver l'amour dans les demandes de parents bien trop exigent. elle dépose alors ses mains sur celle de ses frères et les serrent si fort que ses ongles viennent à transpercer leur peau, un nouvel appel à l'aide, tristesse. « promettez moi que cela ne sera pas ça... » un petit silence le temps qu'une larme claque contre la table « aimer encore... s'il vous plait... » tristesse « pour moi » elle le sait, elle ne sait pas aimer, elle ne sait même pas si son cœur battra un jour réellement au même rythme que celui de quelqu'un, et elle s'y refuse, elle refuse de ne plus voir un véritable sourire sur les lèvres de ses frères, ils doivent aimer, vraiment, véritablement... elle tourne alors le visage vers pluton « toi... tu ne dois aimer qu'elle » il ne comprendrait pas, personne ne comprendrait, sauf elle, sauf la lune qui avait comprit qui avait décelée cet espoir dans les murmures de la nuit. elle le savait Orphée était encore là, quelque part, et elle se refusait à ce que sa planète ne vienne à en aimer une autre, non jamais.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyMar 7 Avr - 19:46


collision des astres


« Je te retourne le compliment, Pluton. » Comme la situation aurait été plaisante sans contrainte et sans deuil. Atlas n’ose pas sourire. Trop frais. L’idée que Pluton l’encourage, le pousse dans cette idylle est pourtant bien agréable. Il oubliait presque qu’il y a déjà eu des unions entre Flamel et Malfoy, mais comme leur arbre généalogique regorge de nom s anciens, oubliés. Lestrange, Malfoy, vieilles familles qui ont traversé la Manche un jour ou l’autre. Ils ne se connaissent plus. Pas plus qu’elle ne le connaît.

Ce serait si doux, c’est si dangereux.

Il ne peut pas s’abandonner à ses espoirs. Une veine palpite dans sa tempe. Il leur ment et se sent coupable. Ils s’apercevront de quelque chose, ce n’est qu’une question de temps. Les astres entreront en collision de différentes manières. Un mariage d’amour, quand bien même ce ne serait pas le grand amour, ne sera qu’un échec. Il ne tiendra pas le coup. S’il doit mentir à la femme qu’il épousera, ne s’engageant que par obligation avant de prendre la poudre d’escampette, il préfère encore que ce ne soit pas quelqu’un auquel il tienne. Quelqu’un qui rende les choses plus difficiles.

Il partira. Tôt ou tard. Impossible d’être bigame dans ce fichu pays, ce n’est envisageable ni pour lui ni pour Margot. Ce sera un mariage d’agrément. Pour laisser une descendance aux Flamel, s’ils y tiennent. Ses parents l’ont menacé de lui trouver une oie blanche sortie de Beauxbâtons depuis peu de temps si cela le décide. Il trouve l’idée ridicule. C’est une autre Moon, une gamine, avec laquelle on veut le faire chanter.

« Moon, nos choix sont limités … Je crois qu’un mariage forcé te fera plus de mal qu’à l’un de nous … » Ils en savent tous trois assez sur le mariage et les enfants pour comprendre que non, leur éclat de lune ne pourra pas vivre cela . Lui-même aurait aimé des enfants, dans d’autres circonstances. Il peut encore. Sitôt qu’il aura trouvé le moyen de joindre Margot. De savoir qui doit faire le chemin vers l’autre. Il ne peut pas imaginer pénétrer au royaume céleste où, d’après les moldus, celle-ci doit être admise. On n’y a visiblement jamais vu de sorcier. Il demandera dès qu’il aura pu rentrer en contact avec elle. Le mieux, et elle lui a été ôté de manière injuste, est encore de la ramener sur Terre.

C’est se condamner à une vie de clandestinité, qui lui semble encore préférable à une vie sans amour. Atlas y a déjà songé. Il faudra partir. Peut-être aux Amériques, qui lui semblent encore être la meilleure destination. Anglophones, chrétiens. Il devra s’évanouir dans la nature, et ce secret lui pèse déjà. Impossible d’en parler à Pluton ou Moon, qui désapprouveront tout. Le fait de devenir nécromant, de changer d’identité et de continent … Il ne pourrait pas leur en vouloir.

Il va falloir manœuvrer. L’alchimiste se retranche derrière ce visage froid et inexpressif qu’il a pris à l’armée. Les mots de leur sœur le heurtent. Il n’a rien à y répondre. Il baisse la tête, mal à l’aise. Qu’espère-t-elle ? Et pourquoi isole-t-elle ainsi la situation de Pluton ? Il pressent un autre secret, qu’il ne peut pas percer à jour. Pourquoi un de plus. Atlas devient nerveux. Le talon de son pied gauche se relève et s’abaisse rapidement. Ses doigts tambourinent autour de son verre de whisky. Il en avale une gorgée, suffisante pour le brûler mais pas assez pour l’étourdir. Aurait aimé le contraire. « Va falloir que tu m’expliques le traitement de faveur. Autrement que par ta belle gueule. » glisse-t-il à son frère.
L’alchimiste n’est pas à son aise. « Je n’ai pas de plan, clair de lune. Je ne veux pas vous laisser porter ça seuls. Si Pluton et moi on refuse, ils te marieront plus vite que prévu. Par provocation ou pour nous pousser à bout. »

Ou la marieront à n’importe qui, ce qu’il ne compte pas laisser faire non plus. On peut les prendre de court à ce petit jeu. D’autres familles ont déjà annoncé aux heureuses élues le nom de leur époux lors de soirées en public, bloquant tout recul des principales intéressées. Atlas n’ose imaginer ce qu’il arriverait à Moon s’ils amusaient à en faire autant. Elle craquerait. Se briserait en mille morceaux. Hurlerait. On la croirait folle. Leur meilleur espoir serait encore que l’autre famille brise les fiançailles, mais combien de temps ce répit durerait-il ? Que Moon deviendrait-elle après cela ? Un de ses frères peut-il organiser sa vie de famille pour l’héberger ? Idée ridicule. Atlas se sent d’autant plus effrayé d’y penser qu’il partira. Tôt ou tard.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyMar 7 Avr - 23:15

Candide poupée aux lèvres écarlates, à l’épiderme de marbre et à la douceur infinie. Il la regarde de briser avec des mots, de simples syllabes qu’il s’efforce de déposer au creux de son oreille avec doigté, tant et si bien qu’il en fut doté en ces temps incertains. Pluton s’efface, Pluton recule, Pluton vacille. Il aimerait la protéger de tout, d’elle-même, de cette société qui affale une pression incroyable sur les épaules d’une colombe qui n’aspire qu’à une éternité au creux des cieux, loin des regards, loin des attentes, hors de portée de cette humanité qu’on lui demande de pérennisé, au prix de sa liberté. Comme il aimerait adoucir davantage les angles de leur tumultueuse destinée, eux, fils et fille Flamel, courroucés d’un avenir qu’on veut leur tracer alors qu’ils sont volatiles, à fleur de peau, déchirants et déchirés. Son palpitant saute un battement, puis deux, pour remonter dans sa gorge et lui donner l’impression de suffoquer. Il se noie dans ce monde qui ne le concerne plus, qui n’éveille en lui qu’une pression supplémentaire, fardeau d’être en vie, d’être séparé d’elle. Fardeau d’être, simplement.

« Le bonheur est une malédiction, mon astre. On ne peut que le sentir nous filer entre les doigts, le bonheur est illusion, douce, mais fatale » lui qui se voulait rassurant s’entend et grince des dents, raclant sa gorge, tentant de se délester de cette tirade satyrique. La honte le recouvre d’un voile, et il regrette Pluton, regrette amèrement de laisser ce cœur recouvert d’ecchymoses, constamment malmené par le souvenir amer de ce qu’il a un jour posséder, de ce qu’il a perdu à tout jamais. Le sang s’immobile dans ses veines, et Pluton pétrifié, écoute la plainte laconique de sa cadette. Il lui envie d’être au-dessus de ce monde, bien au-dessus de cette guerre entre les sorciers et les Moldus, bien au-delà de cette faiblesse que d’avoir le cœur grand ouvert, balafré comme il ne l’a jamais été. Les mots d’Atlas l’extirpent de cette mélancolie, et il se risque à acquiescer, il est bien vrai qu’il préfère subir cent Doloris que la savoir, céleste sylphide, entre des bras qui ne la méritent pas…

« C’est toi que je vais aimer, mon astre. Toujours » lui souffle-t-il doucement, avec tendresse, canalisant cette candeur que possédait son aimée, ce calme qu’elle parvenait à insuffler à l’héritière Flamel. Comme il l’avait envié de savoir comment désamorcer sa parcelle d’univers, le plus précieux des joyaux, brillant au firmament, hors d’atteinte des mortels comme lui. Trop précieuse pour ce monde qui ne la mérite pas. Il pose sa main sur la sienne, se dote d’un air sérieux, peut-être un peu trop.

Il lève doucement le coude, porte à ses lippes la liqueur ambrée qui diffuse une chaleur telle une caresse. Il ferme les yeux, les ouvre, chasse l’image d’une silhouette dénudée dans ce lit de camp qu’il occupe, par moment, à l’arrière de sa boutique. Il secoue la tête, tentant d’en extirper l’image séduisante, intoxicante d’Iris Lestrange, alanguie sur un lit de fortune. Habile tentatrice qui parvient à lui faire ressentir quelque chose là, dans le fond de ses tripes, un mixture éclectique, malsaine, mais ressentir. Il pensait s’être complètement éteint sans elle, peut-être est-il à même d’une infime parcelle de quelque chose, peu importe laquelle.

Une franche tape s’étale dans le dos d’Atlas, légèrement amer « Mon frère, je te cède ce que tu appelles ce traitement de faveur quand tu veux. Faut-il te rappeler le nombre de fois que j’ai cru voir mère vaciller de te savoir précaire, affublé d’un maléfice pour avoir provoqué le mauvais sorcier? ». Pluton ne lui en veut pas, au contraire, il s’émerveille de ce côté libéré que possède Atlas, défiant l’autorité sans la renier, naviguant habilement entre les sillages pour ne jamais être sciemment condamné. Lui préfère encaisser, accumuler, prendre et accuser. Lui ne sait pas comment se délester de ce désir de plaire, d’exister. Il lui envie sa hardiesse, d’où Pluton s’est évertué à protéger cette flamme qui anime son cadet. Flamme qui ne l’a jamais consumé, lui.

« L’heure n’est pas à savoir à qui le tour, mais plutôt de savoir que cela plane au-dessus de nos têtes, mon frère, mon sœur exprime-t-il doucement, cherchant le regard de sa fratrie mais plutôt de savoir en tirer avantage et d’avoir un coup d’avance ». Il n’a pas revêtu l’uniforme Vert et argent pour rien, Pluton. Fiel venin, habile serpent, protecteur de ces quelques privilégiés qui occupent à la fois pensées et palpitant. Eux, les siens. Son regard se pose sur Atlas « Si tu souhaites courtiser la Malfoy, convainc-là, séduis-là, ce sera tout de même mieux qu’une Gaunt ou d’une sylphide provenant d’une contrée lointaine puis sur Moon Mon astre, n’existe-t-il pas un être dans ce bas monde qui a su décroché ton étoile, même le temps d’une seconde, même le temps d’un battement ici, au creux de ton cœur? ».

N’aimer qu’elle. Les mots résonnent dans sa tête. L’idée d’en aimer une autre est un acte profane. L’idée d’aimer dans un monde où elle n’est pas est saugrenue. L’idée d’aimer n’est pas une idée, c’est une utopie. Il n’y a qu’elle. Pour toujours.

« Pour ma part, je les laisserai décider, si bon leur chante. Je survivrai ».

Et il survit toujours, inexorablement.
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particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyMer 8 Avr - 11:27

collision des
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ils ont perdu de leurs forces, comme ces flammes qui s'éteignent quand le vent a soufflé quand les tornades viennent à tourner. ils ne sont plus que deux enveloppes enclin à courber l'échine à se laisser faire et a dire oui, oui à cette nouvelle avenir dont ils n'ont rien décidés. ils deviennent pantin de matin malsaine, les ficelles qui se tirent au-dessus d'eux, les faisant danser au rythme effréné d'un avenir sombre et enclin à les briser. elle s'y refuge, la poupée tant de fois assise là offerte en observation attendant une approbation d'une famille, attendant qu'ils disent oui, qu'ils l'achètent en silence et qu'il la dépose dans l'entrée comme ornement. personne, rien, sa mère ayant trop de fois essayer de la donner, comme pour s'en débarrasser, comme pour taire cette folie qui lui ronge les veines. la gamine n'est plus rien, coquille vide de tout sentiment, comme si jamais elle ne pouvait comprendre ce que c'est de ressentir un instant l'amour de bras absent. elle soupire les écoutes, ils la détruisent avouant l'un et l'autre céder, courber l'échine acquiescer a leurs demandes insensé. voilà alors ce qu'est l'amour le vrai, on offre un cœur, un corps à quelqu'un d'autre, on s'embrasse on s'enlace dans un mot, on passe la bague au doigt et on ne dit mot, c'est tellement simple de ne pas écouter les battements du cœur, plus simple de ne pas écouter les tourbillons des sentiments... coquille vide, les Flamel qui ne sont plus que de pauvre objet que l'on va offrir, ils seront la beauté qu'on aime pavaner, ils seront ses hommes et cette femme qu'on enviera par un mariage forcé, mais d'une beauté dans les nomes associés. voilà à quoi ils en sont tournés, voilà leur destiné, être de simple pantin désarticulé.  « alors c'est ça... on courbe l'échine et on tant le doigt » elle soupire regardant son annulaire vide de présence le montrant à ses frères comme en signe de délivrance. libre, encore, l'astre et encore loin dans le ciel, insaisissable, volant dans le néant du silence qu'elle aime. personne ne voudra jamais d'elle. elle le sait au fin fond d'elle même... atlas a déjà trouvé sa belle, enfant au nom formel, pouvant l'aider à rendre papa et maman un peu plus souriant, pluton lui, capitule, se laisse faire, perdant sa force, son courage préférant qu'ils choisissent à sa place. mais, elle... que va t'on faire de la folle de l'enfant maudite, de cette gamine au caractère changeant à ses saute d'humeur à ses absences de sentiment ? que va t'on faire de cette porcelaine brisée en son être, laissant passer par ses fissures la noirceur de secret informel. elle n'est rien de ce qu'elle devrait être. eux, ils la supportent car, elle est leur sang leur chair, ils savent qu'elle n'est pas comme les autres, ils l'acceptent, du moins, ils essayent de ne pas la fuir quand elle devient folie. elle le sait elle n'est qu'une ombre dans la famille, elle n'est qu'une enfant que l'on garde car elle porte le nom, car elle est là, car il faut en faire quelques choses. la modeler, impossible tant sa dinguerie est ancrée. alors, il faut l'accepter, ils n'ont pas eu le choix, et pourtant elle le sait elle n'est pas ce qu'ils avaient espérés. elle s'absente, elle se noie dans ses songes pensant encore à ce qu'elle est n'acceptant guère sa nature de poupée fêlée... elle soupire passe une main dans ses cheveux laisse ses yeux se plonger dans le verre vide. comète fugace sur terre pour subir les cruautés humaines, voilà ce qu'elle est, un essai de sa mère la lune, envoyé son enfant en enfer pour savoir si elle pourra survivre au milieu de ses bêtes... elle a échouée, depuis longtemps elle le sait, ses cicatrices preuves de sa faiblesse de sa maladie de sa tendre détresse. pluton la ramène à eux, laissant atlas mettre ses plans en marches, et il l'interroge sur ce sentiment, sur un amour naissant. elle sourit bêtement durant une fraction de seconde au souvenir de son visage et de leur lointaine escapades, à ses souvenirs fugaces qui s'envolent et explose en douleur. lui, delacour, peut-être était-ce de l'amour, peut-être avait elle eu un espoir, mais son sourire s'efface à ses souvenirs, à ce souvenir de lui disparaissant, à lui qui n'est plus là, à lui qui a fuit, alors non ce n'était surement pas de l'amour, surement un mirage, un espoir, une mise en scène d'un homme ayant pu une simple seconde s'intéresser à elle. elle a mal, en elle une boule vient à exploser lui tordant le ventre, elle serre les lèvres les dents qui grincent un instant elle doit leur dire, elle doit l'avouer que personne ne pourra jamais penser à l'aimer « arrêter de faire semblant de me mentir » elle les fusils alors du regard sa voix qui se ferme ses doigts qui se resserrent sur ses bras ouverts « elle a essayée ! des milliards de fois de me vendre au plus courageux et regardez-moi ! » elle se lève d'un bon « regardez-moi ! » les doigts qui agrippent la table les ongles qui se plantent dans le bois « je ne suis que folie fêlures, déséquilibres ! qui voudrait de ce que je suis ? » elle ne pleure pas la gamine mais les déchirures dans son corps s'ouvrent les unes après les autres, souffrance intense, le cœur qui éclate qui se meurt en silence « amour où non, on voudra de vous ! moi qui veux de moi ? vous ! seulement car vous n'avez pas le choix » sa voix faiblie doucement elle se laisse tomber dans la chaise derrière elle, fatiguée, épuisée... un murmure simple murmure « regardez-nous... on parle d'un avenir, de tentative de bonheur, de malheur d'obligation et dans le fond on ne sait même plus qui nous sommes... » silence « atlas, toi, si vaillant, amoureux, bravant tous les interdits pour celle qui est morte en emportant ton cœur, te voilà approuvant les idées d'enfermement de nos parents... » silence « et toi pluton » petit rire « tu as tellement perdu que tu préfères perdre encore plutôt que de te battre pour retrouver celle que tu aimes » soupire « on est plus que l'ombre d'un nom de famille... » silence « parfait, sautons tous ensemble, cette mort là, sera bien plus douloureuse que la vraie.. » son regard se perd dans le néant, elle subit aussi, elle cède, sachant pertinemment que cette histoire mènera à sa perte.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyMer 8 Avr - 20:09


collision des astres

Cette décision familiale le met en colère, et Atlas ne trouve guère plus de réconfort dans les paroles de sa fratrie. Le sujet même lui serait donc si difficile, qu’il a envie de s’opposer à chacune de leurs paroles ? Non, ça valait la peine d’être heureux, même si ce bonheur était destiné à lui glisser entre les doigts comme du sable. Il a tant changé dans cette relation, dépouillant ce qui s’attachait à lui comme une armure collante pour devenir une meilleure personne.

La différence n’est peut-être que difficilement perceptible. Il reste égoïste, opportuniste. Il continuera de forcer des mains qui ne demandent qu’à l’être pour arriver à ses objectifs. La société s’en porterait mal si tout le monde en faisant autant, mais ce n’est pas le cas. Pluton, par exemple, a toujours été conforme à ce qu’on attendait de lui. Ne serait-ce pas le bon moment pour prendre le relais ? Mais ça n’en ferait qu’un sur trois. Ils ne peuvent pas décemment livrer leur sœur à Dieu sait quelle famille.

La tape dans le dos de son frère manque de l’empêcher d’avaler sa gorgée de whisky. « Incroyable, je leur avais bien dit que j’avais le cuir dur. » fanfaronne-t-il à l’évocation des milles malédictions qui pouvaient le guetter. Il a été très peu maudit, pour quelqu’un qui voyageait autant et se confrontait à plusieurs sortes de magie. Il a, certes, manqué d’y laisser sa peau une ou deux fois, et les manières dont il a pu se sortir de quelques situations n’ont rien d’élégantes. Mais enfin, il les avait mis au pied du mur, ainsi en était-il de même pour sa propre personne : réussir ou rien.

« Moon, Moon … » il ne trouve plus les gestes. Pendant ces longues années d’absence, leur correspondance avait un réel impact sur l’équilibre de sa petite sœur. Souvenirs de voyage, photographies éparses car les appareils étaient encore rares. Ses mots avaient-ils tant de poids, ou était-il trop loin pour voir leur cadette troublée ? « Je me suis opposé. Je ne sais pas si j’ai envie de continuer à le faire. Je ne peux plus être le même. J’ai des séquelles, Moon, je ne peux plus menacer de m’en aller traverser le monde avec l’armée, on ne me paierait plus pour ça. » L’affreuse réalité, celle qu'il a mis des mois à l’accepter : son corps n’était plus ce qu’il avait connu. Pour l’administration, il n’est plus apte. Mais lui était heureux de les prendre, ces risques. Heureux d'avoir la possibilité de s'enrôler et qu'on décide à sa place, en l'envoyant au loin. «Je ne vais pas me disputer avec eux. J'ai d'autres projets, je ne lâche pas la proie pour l'ombre. » Il ne peut en dire plus sans trahir cette histoire de nécromancie.

Evitant les prunelles clairvoyantes de Moon, il se tourne vers Pluton. Pluton qui ne semble pas dupe non plus. Dieu, brillante idée que d’avoir choisi un lieu public pour qu’aucun d’eux ne fasse une scène. Ils sont trop incohérents pour des moldus mais bien assez pour des sorciers.  « Moon, il faut que tu nous dises. Pluton a raison, il n’y a vraiment personne ? » L'approche lui fait penser à la patte de velours qu'il adopte quand il chasse, mais son débit est trop rapide. Il en a assez. Autant mettre les pieds dans le plat. « Même … Delacour ? Non, vraiment, ne me rabroue pas maintenant. Accorde-toi le temps d’y réfléchir. » Il n’ose plus promettre de trouver une solution. La marier dans un autre pays ? Organiser un faux-mariage et la laisser dans un veuvage pratique ? Solution court-termiste, ils ne peuvent pas tous être veufs. On trouverait la famille maudite, ils deviendraient des parias. Retour au point de départ.

Atlas tient la main de Moon dans la sienne. Il aimerait retrouver la facilité qu’il avait à lui changer les idées lorsqu’ils étaient enfants. Il n’avait guère de mérite, comment la petite sœur qui a grandi après eux n’aurait-elle pas idéalisé ces frères qui accomplissaient de grandes choses ? Il lui faut retrouver le soutien de Pluton, laisser quelques instants à leur croissant de lune. « Pour la Malfoy, ce que j’adore, c’est qu’on en parle comme si tout était fait. Je n’ai pas de prise là-dessus. Je doute que la perspective d’un époux veuf et estropié enchante son cœur. Je n’ai pas envie de m’engager dans tout ça pour qu’elle le découvre et m’épouse à regret. D’autant qu’on n’est pas sûrs des Malfoy. Politiquement. Quand je vois le frère, même si je ne doute pas de la sœur, ça ne me tranquillise pas. Elle, on ne l’a jamais vue à … Tu sais quoi, Pluton. » Jamais vue à l’Ordre du Phénix.  « Toi, tu peux pas t’en sortir autrement ? On est vraiment obligés de dire oui tous les trois ? Un ou deux sur trois, tu crois que ça ne sera pas possible ? »[/color]
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyVen 10 Avr - 17:42

Il laisse son astre se purger de ces mots qui l’empoisonnent, qui lui brûle la gorge comme les lèvres, la vérité écorchant son âme à vif, heurtant l’être fragile qui refuse pourtant de courber l’échine. Elle est l’abîme dans un gant des soieries les plus fines qui soit, trou noir céleste caché au creux de la plus brillante des étoiles. Pluton répond à sa demande, ne cherche qu’à graviter dans son sillage, espérant éviter les collisions et les heurts qui se font nombreux, enfant Flamel qui n’est pas épargnée de par sa naissance femme, des rites de passage plus périlleux avec les ans, bougie s’ajoutant creusant une tombe leur étant attribuée à leurs premiers balbutiements. Ils s’enfoncent, Flamel maudits, et la céleste s’enfonce avec eux, par Merlin, et Pluton se sent impuissant de la protéger de ces périls, ces incertitudes qui la font vaciller. Ce feu qui l’anime, elle est trop précieuse pour ce monde, joyau incandescent dans cette torpeur dans lequel se trouve le monde des sorciers sous l’égide de Grindelwald.

Alors il la regarde, et la voit vraiment. Le palpitant se déchire, loupe un battement, et se précipite au niveau de sa gorge, lui donnant les hauts-de-cœur. Comment peut-on exiger obéissance à une âme libérée des tourments de la conscience et l’ordre?

« Si tant et si bien qu’on me donne le choix, dans toutes mes vies et peu importe leurs durées mon astre, je te choisirais mille fois plutôt qu’une » qu’il rétorque du tac au tac, sans hésiter, son regard entendu braquer dans les prunelles de la cadette. Elle est sa priorité, tout comme Atlas. Ils sont les siens, même fardeau grenat s’agitant sous leur épiderme. Ils le sont par le sang, mais ils le demeurent par choix, jour après jour, nuit après nuit, épreuve après épreuve.

Il la laisse déferler son fiel, admirable astre aux idées bien arrêtées, esprit vif et brillant. Écoute les vérités qui se répandent de ses lippes, comme si les mots n’étaient que vagues déferlantes et que le tsunami de ressentiment ne pouvait qu’émerger, quitte à la submerger. Pluton entend, Pluton écoute et opine du chef, par moment, vacillant de la laisser porter ce poids sur ses épaules frêles de ce monde brisé. Puis vient son tour, regard éthéré, il accueille la souffrance causée par les mots comme une amie, ne connaissant qu’elle depuis des mois, ne reconnaissant que la douleur comme une connaissance. Ressentir. Être vivant dans la mort de l’âme.

« Perdre est prévisible, gagner est impossible. Je ne peux me résigner à la retrouver si cela sous-entend que je vous perds, vous » répond-t-il, prenant conscience de la portée de ses mots. Vient-il de souffler sciemment à sa fratrie qu’il a considéré embraser la Faucheuse pour rejoindre son aimée, mais qu’il n’en a pas eu le courage, même après avoir passé des lunes sur des concoctions susceptibles de faire taire son mal-être, à jamais. Peut-être ne s’est-t-il jamais admis qu’une part de lui-même est morte avec lui. Une grande part, pour être honnête.

Il se tourne ensuite vers Atlas, suspicieux, les mots soufflés le mettant en alerte, hyper vigilance de par l’expérience des idées lubriques de son cadet « Et par projets, mon frère, quelques détails que tu serais à l’aise de nous partager? Je ne suis pas étranger à ce discours qui a plusieurs fois franchis tes lèvres ». Puis il soupire, passe la main dans ses cheveux, haussant les épaules « J’ignore le seuil considéré comme un succès par Père et Mère, Atlas. Par expérience, je te dirais qu’ils ne se contentent rarement que de peu. Entends-moi bien, s’il y avait eu une ouverture à ma proposition initiale, sans doute vous aurais-je épargné ce dialogue pénible ».

C’est ton rôle, Pluton, ton rôle d’être là pour eux, de les aimer et de les protéger, de tout, mais particulièrement d’eux-mêmes. Prends soin d’eux, Pluton, même s’ils te haïssent de le faire.

Il confond parfois la voix vibrante de son paternel et une voix interne, aux intonations similaires, qui réitère un discours dont il a été martelé, forgé de cette mission divine que de protéger la procession céleste de sa branche des Flamel. Pluton vide son verre, se resserre à nouveau, remplit les verres adjacents.

« Je sais qu’elle te manque, mon astre, cela me désole sincèrement. Elle me manque aussi, à chaque seconde, à chaque souffle. Mais pour toi, pour vous, pour nous, je… je..- Je vais essayer d’entrevoir une vie sans elle, longue et laborieuse, mais une vie ou quelque chose qui s’y apparente, s’entend-il penser. Alors il mord sa langue et il ressent la douleur, qu’il accueille de nouveau à bras ouverts, fidèle compagne.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptySam 11 Avr - 10:42

collision des
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le cœur est lourd pensant dans sa poitrine comprenant en cet instant que son destin est entre leur main, ceux de pauvres humains, ne sachant guère ce que la lune espère. ronde et lumineuse au-dessus d'eux elle observe en silence son enfant qui titube qui chute dans les méandres d'une folie connue. elle hurle la gamine elle pleure à comprendre sa fin, elle le sait plus rien n'est pareil, plus rien ne le sera. ils tentent de calmer la furie qui naît, elle tente de relativiser, de tenter de comprendre leur mot si facilement envolé. elle n'est rien, une pauvre poupée de chiffon, folle à lier qu'il faudrait simplement enfermer pour le bien être d'une famille maudite à souhait. rien, elle est libre, libre de parcourir le monde, mais, prisonnière de trop de décision. elle, marié, enfanté, jamais elle n'y avait pensée, car l'amour est un sentiment dont elle n'a plus jamais rêvée depuis qu'il a quitté son monde il y a quelques années. atlas en parle comme si l'histoire n'avait jamais pris fin, comme s'il était encore là, comme si en son cœur une partie était encore à lui. foutaise, la fuite, le silence la solitude voilà ce qu'il avait laissé et à son nom elle se ferme, tristesse et détresse passant dans son regard, la belle meurtrie de son départ. elle tape du poing sur la table en bois faisant sursauter les verres installés là serrant les dents « delacour est aussi mort que vos belles, il est parti, il n'est rien, il n'a jamais rien été » la colère lui serre le cœur, comme un pincement incessant à leur souvenir à leur rire. unique personne ayant eu le cran de l'accepter de la regarder comme une fille "normale" une humaine, comme si la folie en elle n'était pas, comme si jamais elle n'aurait pu mener à leur trépas. il était ce soleil qui cache la lune, une lueur d'espoir dans sa vie de pauvre intrus. parti, depuis longtemps, le silence ayant pris sa place en elle, elle n'était plus que cette ombre errant dans les ruelles. elle se ferme encore la belle, les écoutants d'une oreille, les plans qui deviennent presque fluides, ils en oublient le passé pour parler d'avenir tracé, d'union décidée. elle le sait sa condition sur terre l'oblige à faire de même à suivre cette demande, même si cela la rendra terne. heureusement pour elle, dans le fond elle le sait personne ne voudra jamais d'elle, aucun arrangement même des plus fluctuant ne fera d'elle la femme d'un être de la terre. elle soupire à les entendre, ils cèdent et accepte trouvant des plans pour se défaire le plus rapidement possible de cette promesse. atlas là, elle, cette femme qui lui donne un semblant de vie, comme si avec elle doucement il retrouvait un chemin vers une sorte de liberté esquisse. pluton lui, n'est plus que l'ombre de la mort, alors que dans le fond il devrait simplement attendre le retour de celle qu'il a aimé, car il la croit morte, mais la lune sait, Orphée est encore là cachée attendant le bon moment pour revenir bercer cette planète endeuillé. « alors c'est fait, nous devons tous être fiancé... » elle soupire... elle le sait elle ne pourra pas y échapper et cela la désolé la pauvre enfant qui ne sait pas aimer. « par contre ne comptez pas sur moi pour chercher » résigné à suivre leur demande et pourtant aucune enclin à chercher d'elle même celui qui devra la faire sienne... elle soupire passe une main dans ses cheveux regardes ses deux frères, ses flammes éternelles qui doucement s'éteignent. « es-tu certain de ton choix atlas ?... peut elle.. » elle marque une pause hésite un instant « te rendre heureux ? » il avait trop souffert elle ne souhaitait plus le voir sombrer dans un amour qui le détruirait...
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyDim 12 Avr - 20:55


collision des astres

Comment cela, la retrouver au risque de les perdre ? Atlas ouvre des yeux ronds, avant de fusiller du regard son aîné. Qu’est-ce que … Non, il ne peut pas avoir envisagé sérieusement de … ? Il connaît pourtant la réponse, pour avoir eu de semblables pensées dans les premiers mois de son deuil. Seule la certitude que le deuil n’était pas permis dans la religion de son épouse, et qu’il risquait donc de ne pas pouvoir la rejoindre, l’en a empêché. Il lui semblait moins sacrilège de chercher à la ramener, elle avait été ôtée de force. Il n’avait rien pu faire.

Pluton a bien raison de poser la question de ses projets. Atlas n’a pas pu être aussi discret qu’il l’aurait aimé là-dessus. Il a besoin de ne pas porter ce fardeau seul. Il ne réussit pas.

« Je veux en savoir plus sur la frontière entre la vie et … L’au-delà. Jusqu’où nous pouvons communiquer. Comprendre. »

Ramener Margot. Non, il ne peut pas leur en parler. Atlas craint que son frère ne soit plus clairvoyant. Il n’a pas laissé de traces dans la boutique familiale. Mais à coup sûr, ce rapprochement soudain avec le paternel a de quoi surprendre. Il espère que les émotions de Moon les feront passer à autre chose.

« Je m’excuse, Moon. Je ne voulais pas te peiner. » Sa peine est sincère. Elle n’a jamais parlé de … Ce qu’il s’était passé. Atlas ignore si Delacour a été emporté par la Faucheuse, il entend que c’est peine perdue de ce côté. Ne pas compter sur elle pour chercher … Il échange un regard avec Pluton. Il faudra qu’ils s’en occupent. Choisir le beau-frère qu’ils détestent le moins, vaste programme. La suite est aussi réjouissante.

S’il est certain de son choix ? Il ne le sera qu’après plusieurs années de mariage. Entreprise risquée et presque inutile.

« Disons que parmi les options … Celle-ci me paraît envisageable. Enviable, dans les bons jours. Ils n’ont pas tort. Il faudra bien me marier. Je ne crois pas être bien capable de vivre seul, Moon. J’aimerais prétendre le contraire mais je me perds facilement, et je ne suis pas sûr de … Je ne sais pas, j’ai toujours rêvé d’une vie de famille. Nous avons eu une enfance heureuse. Nos parents étaient parfois durs mais j’étais heureux de passer du temps avec vous. » Oh, pas autant de temps qu’il l’aurait aimé. Le départ de Pluton pour Poudlard l’avait laissé désemparé, lui ôtant son meilleur ami et son camarade de jeu pour une durée atrocement longue aux yeux de l’enfant qu’il était. Il avait adoré Moon dès le premier regard, et toutes ses vacances scolaires avaient été ponctuées de longs jeux avec elle. C’était merveilleux, un bambin qui avait tout à découvrir, et il avait rêvé d’être le premier à la voir utiliser la magie pour la première fois.

Alors une vie de famille … Théa Malfoy lui plaît. Il est au moins sûr de cela. Les informations qu’il a pu obtenir sur elle, recoupant toutes les sources possibles, le confortent dans l’idée qu’ils pourraient être agréablement assortis l’un à l’autre. Restent tant d’inconnues. Être sûr qu’il ne s’imagine pas cette affection réciproque qui comblerait ses projets. D’autres choses, aussi. Si les Flamel exigent une descendance, il serait de bon ton qu’il prenne quelques renseignements. Son propre dossier médical à Sainte-Mangouste a su le rassurer. Reste à vérifier qu’il ne se marierait pas une deuxième fois avec une épouse ne pouvant enfanter. Ses parents en seraient verts. Lui aussi. Tout du moins préfèrerait-il être prévenu avant de l’épouser. Mais Théa Malfoy a bien failli avoir un enfant ? Quand bien même ce début d’intimité entre eux leur permettrait-il d’aborder de tels sujets qu’il s’y refuserait.

« J’aimerais … C’est trivial mais je rêve d’une vie de famille. Alors, oui … Peut-être que Théa Malfoy pourrait être la bonne personne. Nous nous connaissons peu mais nous apprécions. Ce n’est sans doute pas suffisant pour bâtir une union et peut-être ne vivrais-je plus la même passion … Mais j’ai peur de chercher sans cesse ce que j’ai perdu et de passer ma vie là-dedans pour au final ... Ne pas pouvoir ... » D’autant qu’il espère toujours que ses compétences lui permettront de faire revenir l’être aimé. Il n’aurait qu’à partir. S’il doit faire une fausse veuve, il préfère autant quelqu’un de solide.

Il n’y a pas de bon choix. Tout au plus des options moins dures. Il vivrait en polygame sentimental. Belle affaire pour Lady Malfoy. Coincée avec lui dans une salle d'attente, elle pour fonder une famille, lui pour s'en défaire dans les bras de l'autre qui n'a jamais cessé d'être son référentiel. Il navigue entre Charybde et Scylla, mais il ne peut pas abandonner l'espoir de retrouver son épouse. « Je reprends quelque chose. J'étais trop sobre pour cette discussion. » Il plaisante à peine en se resservant un plein verre de whisky. Et tant qu'à y être, il les ressert également. Ce n'est pas tous les jours qu'il est en bonne compagnie pour boire. Il leur proposerait presque de boire une gorgée à chaque pensée déprimante. Un coup à finir sous la table, ça.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyLun 13 Avr - 21:02




Il se questionne, il réfléchit, il se met en doute, Pluton. N’était-ce pas sage que de concerter sur la situation avec sa fratrie? Ne se devait-il pas de partager avec eux l’épée de Damoclès qui menace de les assaillir sans qu’ils ne puissent résister, nuancer les choses? Avide de savoir, cette luxure sans fin que du pouvoir qu’amène la connaissance, Pluton s’en délecte, s’en pourlèche les lippes avec l’avidité qu’il pouvait avoir pour un corps alangui, brûlant, par moment. Le cœur et le corps brûlant de l’infante Lestrange, il sent le sang lui bouillir dans les veines que d’y penser, il sent son palpitant se flétrir que de s’imaginer allongé auprès d’une autre que celle qui a su lui perdre pied, inexorablement. Alors il lève le coude et vide le restant de son verre, lorgnant en direction d’Atlas et Moon, dont le verre demeure pratiquement intouché. Il est perplexe, n’est-il pas le seul à considérer ce sujet qui ne peut être discuté sans que l’alcool vienne annihiler les résistances, délie les langues et permettent enfin de savoir, de connaître. Peut-être, qui sait?

L’astre a été assailli d’une comète, la faisant dévier de son orbite. Elle vacille, et menace d’entrer en collision avec d’autres, planète solide et imperturbable qu’il peut l’être. Il sait être l’objet de sa colère, de ne pas avoir sa fougue et sa hargne pour causer la discorde dans les plans d’avenir de leurs parents. Il s’en veut de ne pas être celui qu’elle a besoin, mais n’a que cette pâle copie de l’homme qu’il fut un jour, de l’homme qu’il est devenu avec et auprès d’elle. Il fixe la table pendant un bref moment, perdant sa concentration sur le moment présent pour sentir des éclats de verre se loger dans la chair tendre de sa paume, sursautant en constant avoir pulvérisé le verre sous sa poigne. Des regards se retournent, et l’un d’entre eux a l’idée de sortir sa baguette qu’un Reparo brise le silence, le rendant complice de cette distraction pour reposer les yeux sur son frère, perplexe.

« Nous en reparlerons » lâche-t-il doucement, mais avec fermeté. Il semblerait que leur lune ne soit pas dans un état pour endurer les légendaires et flamboyants échanges verbaux entre les deux titans. Il les laisse parler, écoute les propos échangés, quelque peu perplexe d’abord, avant d’esquisser un sourire en fermant les yeux. Qui eut cru qu’Atlas le charmeur, le contestataire, deviendrait cet homme avare de réponses, mais transi de ce côté romantique qui fait de lui l’époux fidèle, aimant et protecteur qu’il a été avec Margot. Il est fier, Pluton, de savoir son frère capable d’imaginer ouvrir son cœur à nouveau, d’entrevoir la possibilité qu’une autre porte sa descendance et l’honore d’une vie familiale aussi remplie que celle de leur parent. Il s’enorgueillit, aîné tourmenté, de la capacité d’adaptation dont peu faire preuve celui qui semblait, quelques lunes plus tôt, porter le poids du monde sur ses épaules.

Puis son sourire s’affadit, son air s’assombrit, et Pluton réalise soudain qu’il n’a pas la fougue de sa cadette, qu’il n’a pas cet espoir en demain que porte en lui Atlas. Il aspire plutôt à retourner à ses études, à ses mixtures aux fumets argentés, à ces mystères mystiques qui ponctuent l’envoûtant domaine de l’apothicaire. Il porte en lui la soif de connaissance, intarissable, poison qui s’active sous sa peau, serpent tentateur comme l’avènement du Péché avec la curiosité d’Ève. Il est prêt à assumer les conséquences de ce désir impétueux de savoir. Lui n’a pas envie de se remettre, pas comme Atlas, lui aspire à ce qu’on l’oublie derrière les portes de sa boutique, là où l’univers n’a pas de limite.

« Tu m’en vois être réjoui, mon frère, il y a de quoi célébrer. À toi qui se tourne vers l’avenir et à notre astre qui a la fougue d’une tigresse » dit-il, levant doucement le verre qu’Atlas vient de remplir, le portant à ses lèvres avec un sourire doux-amer. Il est heureux pour eux de savoir qui ils sont et ce qu’ils veulent, être capables de l’exprimer sans vaciller. Par Merlin, si c’est là sa plus grande victoire de les savoir capables de réfléchir, Pluton accueillera la mort comme une amie en se disant que son passage n’a pas été vain. Il a pris soin d’eux, comme on le lui a toujours demandé de faire. Il prend soin d’eux, comme il s’est toujours obligé à faire. Toujours. « Serait-ce une occasion d’ouvrir les portes du manoir Flamel afin que l’on puisse faire rayonner le goût français sur cette île humide? » lance-t-il, à tout hasard, s’étonnant lui-même. Il cherche le contact de Moon, qui semble être plutôt distraite, peut-être étourdie par le millésime ou par l’intensité de ce ressenti qui culminait sous la surface, mis à jour par la discussion « Tu y serais lumineuse, tu sais? Et peut-être que ta lumière rayonnera sur un tierce partie qu’Atlas et moi se contenteront de lancer des maléfices anodins plutôt que d’autres? dit-il, souriant, cherchant à atteindre leur étoile, accrochée dans les cieux, en haussant les épaules Je suis un éternel optimiste, que veux-tu? ».
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyMer 15 Avr - 18:51

collision des
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c'est le drame qui coule en ses veines quand elle repense à ce visage qui là si lâchement abandonné pour d'autre chimère. delacour, fuyant leur instant, l'unique à lui avoir donné un espoir l'unique à avoir tenté durant un instant de la faire rester sur terre. il n'est plus, il a disparu dans le silence du temps et la lune en a longtemps pleurer avant d'essayer d'oublier. atlas lui dépose alors ce nom en plein visage et la douce enfant se perd dans d'innombrables mirages. elle se souvient, incertaine parfois de visualiser encore son visage, comme si le temps a force d'avancer avait décidée de lui faire oublier. elle marmonne pour elle des mots qu'elle ne désir par partager, préférant véritable oublier qu'il est 'unique être sur cette terre à avoir réussis à la briser. elle soupire fronce le visage, plisse les yeux, laisse ses ongles sans sa paume de main avant de tenter de revenir à cette table, avec eux pour oublier encore mieux. elle interroge alors est voie enfin dans les yeux de son frère quelques étincelles de bonheur, incertaine de le savoir heureux, et pourtant il tente à avancer, à trouver une femme qui pourrait lui offrir un héritier. un sourire grimpe a ses lèvres fines, comme si elle avait en ces mots trouvés un peu de réconfort, un endroit où se blottir un instant pour ressentir la chaleur de ce moment. les voilà prenant des chemins différents et étroitement liée, atlas, en direction d'un brun d'amour, pluton, lui sur la voie de la résignation, et elle, douce étoile tombée du ciel se laissera peut-être faire. oui, elle espère encore en secret pouvoir ressentir seule le sentiment qu'elle attend tant, mais, pour le moment elle leur laisse le choix de choisir de lui trouver celui qui devrait peut-être lui convenir. conversation qui tourne virevolte alors dans une nouvelle direction comme si l'espoir venait de renaître que le poids des mots de sa planète avaient enfin été absorbé dans chaque cœur des enfants nés. alors moon saisie son verre à nouveau plein pour en boire une belle gorgée noyant ses souvenirs passés. voilà que pluton espère un moment revivre certains moment, retrouver un semblant de bonheur dans une famille qui cherche la mort. mille et un compliment qui saute à ses lèvres, elle le sait elle sera à jamais leur petit rayon de soleil. elle a pourtant longuement tressailli par la magie, par sa folie et pourtant ils l'aiment pour ce qu'elle est pour sa dinguerie. « atlas je veux savoir qui elle est » elle lui avait balancé cela au visage avec un sourire et pourtant un ton n'offrant aucune chaleur à son frère. comme de peur qu'il ne se trompe, de peur qu'il n'aille vers trop de noirceur. puis son regard se pose sur sa planète « la lune m'offre sa lumière tu sais... je ne suis rien sans elle » son regard se tourne vers la fenêtre ou les rayons lunaires viennent à y passer dans la douceur de la nuit étoilé « si vous le voulez, je viendrais, mais, ne m'offrais pas à un "français" ? » elle lève un sourcil et les regards d'un air amusé « peut être que la folie anglaise me conviendrais mieux non ? même si leur élégance laisse toutefois à désirer j'en conviens » elle eu un petit rire, un vrai rire.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyJeu 16 Avr - 13:48


collision des astres

Ont-ils raison, de se réjouir pour lui ? Atlas ne reste pas de marbre devant cette affection, gratuite, enthousiaste, de sa fratrie. Pluton qui est veuf, Moon ne souhaitant pas se marier, lui témoignent tout leur amour en prenant à cœur ses projets. Il ne s’agit pas seulement de se débarrasser du poids de fournir une descendance. Ils sont si heureux qu’il en chavire. Peut-être a-t-il tort, de se lancer à corps perdu dans la nécromancie ? Ferait-il une erreur, de vouloir ramener Margot ?

Non, ce ne sera jamais une erreur que de vouloir lui rendre la vie qui lui a été arrachée. S’il devait y parvenir seulement une fois marié … Il aviserait. Que ce soit un mariage avec Lady Malfoy ou n’importe qui, par ailleurs – il n’est même pas sûr que cette union puisse se faire. Il aviserait. Ils se procureraient de nouveaux papiers, il partirait avec Margot. Il était bon en métamorphose, ils sauront bien changer d’apparence. Il a des contacts, les Longbottom auront bien des amis aux confins des Amériques. Les Greyback sauront lui procurer les papiers se transformant en sésame. Mais il faudrait laisser derrière lui cette nouvelle famille … Il y réfléchira. Comme à chaque fois que ses pensées dévient vers ce sujet, il s'inquiète que Pluton puisse le comprendre.

« Ce serait agréable de rouvrir le manoir. Moon, n’aimerais-tu pas profiter de la bibliothèque ? Des instruments de musique ? » Cadre idyllique, cage dorée pour un bel oiseau que serait Moon. Enfermée mais à l’abri. Ils ne peuvent tout de même pas la marier si elle ne le refuse pas ? Il faut qu’il en prenne son parti.

Il n’en va pas de même lorsque Moon réclame à rencontrer la femme de ses pensées. Comment cela, savoir qui elle est ? Le sourire ne laisse pas de place à une interprétation. Atlas se tourne vers Pluton, qui ne s’interpose pas. Sans doute souhaite-t-il rencontrer la promise lui aussi. Il aimerait leur dire de ne pas tirer plus de plans sur une comète. Ils ne doivent pas la rencontrer. Pas maintenant. Pas encore. Il n’est même pas sûr, enfin … Ils ne peuvent pas lui demander ça ! Il gagne du temps en prenant une trop longue lampée de son verre de whisky. Ils ne doivent pas la rencontrer. Non, non, non. Ce n’est pas envisageable. Pas … Maintenant ? Même après. Supposez qu’elle refuse, ne s’étant approchée de lui, de cette famille que par curiosité. Quel gâchis ce serait. « Je n’avais pas exactement prévu de l’inviter au repas dominical. » Ni après. Si rapprochement il y a, et fiançailles il y a, il sera possible qu’ils la rencontrent. Ils pourraient la rencontrer avant, peut-être serait-ce un test intéressant. La future Lady Flamel devrait les apprécier. Atlas n’entend pas faire entrer dans sa famille quelqu’un qui n’apprécierait ni le courage serein de Pluton, ni la douceur féline de Moon. Il y réfléchira lorsqu’il aura les idées claires. Il ne peut pas leur interdire de prendre contact avec elle, par esprit de contradiction, sans doute se mettraient-ils en tête de rouvrir le manoir pour l’y inviter. Continuer à propos de leurs parents. « Sommes-nous espérés ce dimanche ? Après que tu aies été chargé de cette annonce, Pluton ? »  

Tentative de fuite désespérée. S’il pouvait les remettre en colère contre les oukases parentaux, il s’en porterait tout aussi bien. Il serait toujours préférable de changer le sujet qui le met si mal à l’aise. Quel bonheur, quelle chance, que Moon réponde finalement à leurs propositions sur son mariage. « Nous essaierons de trouver quelqu’un qui convienne, clair de lune. Et de faire traîner les choses autant qu’elles peuvent l’être. »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyDim 19 Avr - 17:42




Elle est belle lorsqu'elle s'affuble de cette moue candide, la curiosité prenant la place de cette réserve qu'elle arbore, relent de l'éducation conservatrice et stricte du sang bleu fleur de lys. Conquis, comme à l'habitude, incapable de résister à ce charme innocent, quoique inquisiteur, qui ne laisse pas place à l'interprétation. Pluton sourit, émerveillé de cette merveille qui leur a été offerte, naissance tardive d'une étoile filante. Il décroche un regard en direction d'Atlas, qui est évidemment pris de cour par la requête de la cadette. Sourire esquissé, il n'arrive pas à mettre le doigt sur une requête déclinée à son astre, se doutant qu'Atlas n'avait guère une meilleure tolérance à la finesse de Moon, ne serait-ce que pour susciter une réaction chez ses frères. Princesse astrale rayonnante, joyau intarissable du blason des Flamel. Le sourire ne s'affadit pas lorsque la voix d'Atlas se fait entendre, lui-même incapable de refuser quoi que ce soit de façon définitive à leur rayon lunaire.

L'attention de la sylphide se pose sur lui, regard azur qui se pose sur son âme, s'exprimant avec les mots d'une naïade, il se mord doucement l'intérieur de la joue avant de se redresser, posant ses lippes sur son front avant d'embrasser le blé de sa chevelure, inspirant profondément les effluves familières et rassurantes émanant de celles-ci. Puis, il braque son regard dans le sien, brasier témoignant de cette conviction transie en ce qu'il s'apprête à lui dire « Et nous ne sommes rien sans toi, soleil de nos vies. Ne l'oublie jamais ».

Sans la présence bienveillante et rayonnante de son astre, Pluton se demande quel est le repère terrestre qui lui permettrait de rester à flot en ces temps troublés. Il avait perdu ce goût transi d'exister lorsque le Destin, cruel amiral, l'avait dépourvu de cette femme qui lui avait fait découvrir tout ce qu'il appréciait de la vie, bouffée d'oxygène dans ce monde brisé et cruel. Le Nord s'étiolait, et il était hésitant, haletant, à bout de souffle. Les bras de la Faucheuse, lui arrachant son aimée de ses phalanges squelettiques, l'avait dépourvu de son goût pour la vie, laissant cendres et désolation comme seuls repères derrière...

La voix d'Atlas l'extirpe de ses sombres songes, relatant la possibilité d'une réunion familiale. Il déglutit, passe la main dans ses cheveux, les ébouriffe en tentant de les dompter, démontrant maladroitement l'état de ses pensées, chaos dans sa tête pleine de souvenirs, pensées à vif, le marquant au fer rouge « Certes, ils seraient agréablement surpris que l'on soit tous enclin à acquiescer à la requête. D'autant plus s'il est question que l'un d'entre nous est déjà en mode courtisan... » rétorque-t-il, osant un clin d'oeil en direction de son frère. Fierté parentale que de s'être hisser comme Auror, redorant le bleu de leur blason par ce rôle plus que convoité par même les plus habiles des sorciers. La suite se trouverait sur les pages enchantées des grimoires qui témoignaient de la vie de la descendance Flamel, autobiographie sans gant blanc, sans censure. Il y a longtemps qu'il ne s'était pas risqué à en parcourir les pages de la pulpe des doigts, d'un regard qui se baisse après quelques mots crus, digne des âneries anglaises dans les journaux.  

L'idée aurait ravi sa parcelle der bonheur, n'ayant eu que trop peu d'occasion pour faire rayonner sa lumière sur le sérieux des Flamel. Il aurait aimé arborer la plus belle femme du monde à son bras, il aurait aimé voir le regard plein de convoitise des hommes, et la jalousie perler dans les prunelles des femmes. Il s'agit bien là d'une des seules lubies de l'aristocratie qu'il appréciait secrètement, et un Crucio n'aurait pas raison de son entêtement à le nier. Il aimait les belles parures et le fait que le temps s'arrête avec l'opulence et les parures d'un soir, bonheur transi que d'y être bien accompagné comme au cours des dix dernières années...

« L'homme qui saura convaincre les titans que nous sommes qu'il mérite ne serait-ce qu'une œillade de ta part devra également te faire la Cour comme un gentilhomme, mon astre. Sans quoi je m'expose à un séjour dans cette lugubre institution anglaise qu'est Azkaban, foi de Flamel annonce-t-il avec sérieux Si tu peux trouver ta parcelle de lumière, mon astre, ce sera le plus beau des présents ».

Son anniversaire s'approchait à grand pas, enfant du printemps.
Ce serait sa plus grande réussite que de lui décrocher la Lune, ne serait-ce que pour quelques secondes avant qu'elle ne s'étiole, femme-enfant.


Dernière édition par Pluton Flamel le Lun 20 Avr - 16:38, édité 2 fois
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particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyLun 20 Avr - 14:20

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« le saule pleureur du jardin me manque » dit elle alors le regard plein de souvenir, quelques douceurs qui parsèment ses pensées dans un tourbillon de feuilles mortes qui vole virvolte autour d'elle alors que le sommeil l'apaise. elle aimait s'installe en son sein y lire des bouquin et oublier un instant tous les tourments de sa vie d'enfant. douceur de retrouver les pâturages passés, de caresser l'herbe folle qui danse sous ses doigts de gamine imprudente. là-bas au loin elle les vois encore qui s'amusent et rigolent entre homme volant sur des balais se faisant des passes alors qu'elle de sa petite hauteur regarder danser le vent le sourire grimpant à ses petites lèvres rosés de petit bébé. comme si un nouveau souffle venait à ouvrir les portes de nouvelles discutions, comme si soudainement la fratrie avait des envies de sourire. calme avant la tempête surement, de regarder encore le passé ne jamais renaître, trois êtres parsemé de malheurs et de torpeur bravant l'ouragan de leur vie en espérant un simple instant que l'espoir pouvait renaître, juste un peu. atlas en était surement la première preuve, lui espérant lui pensant un moment à fondre dans les yeux d'une jeune femme à se laisser bercer dans ses bras à être apaisé un moment et oublier se passer si pesant. pourtant il ne semblait guère vouloir la jeter dans les bras de la lune, de peur peut être que la douce ne prenne peur en rencontrant la poupée transie par la folie. « atlas, je dois la rencontrer, si tu ne me la présentes pas j'irais la trouver » elle le nargue du regard un petit sourire malicieux sur ses lèvres beaucoup moins enfantines que par le passé. grandissante et fougueuse, atlas le sait, moon est capable de tout, ne contrôlant guère ses gestes et n'écoutant que les pulsions naissante en elle. elle attend alors mais, leur planète reprend place, maître de leur destin, maître de leurs discutions, chef d'orchestre de leur harmonie, trouvant toujours la juste totalité pour les faire jouer dans une symphonie parfaite. « pour une fois que l'on va tous les satisfaire » soupire-t-elle alors passant une main dans sa longue chevelure comme peu convaincu de sa dernière décision. pourtant elle le fait, surement plus pour eux que pour elle, car dans le fond ils se doivent de la bercer de s'en occuper de surveiller que la lune n'explose pas à la nuit tombée. ils ne le savent pourtant pas, elle a déjà implosé, elle a laissé tomber des fragments d'elle sur la terre, laissant son sang coulait et renaître. la mort aurait été si douce, et pourtant sauvé, respirant encore, assise là gardant son lourd secret sous des manches longues pour ne pas les inquiéter. ils sont tout, le tout de son être, sa stabilité quand tout son monde ne vient plus à naître. ils sont le chemin qui la guide dans la normalité, comme une boussole qui jamais ne l'abandonnerait. protecteur jusqu'à son dernier souffle ne désirant aucunement lui offrir un simple amant.. et pourtant, la gamine ne sait guère ce qu'est d'aimer, d'être aimé, quand elle n'a jamais embrassé.. « personne n'a jamais osé me courtiser vous savez » vérité « mais... c'est quoi aimer ? » son regard se pose sur chacun d'entres eux, eux qui on connu l'amour celui qui déchire le cœur...

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyJeu 23 Avr - 19:32


collision des astres

Formidable capacité qu’a Pluton de les galvaniser et leur faire toucher de la pulpe des doigts un futur doux. Lorsqu’il s’éloigne de lui et ne se fie plus qu’à sa personne, son frère en oublie la sérénité que l’aîné sait transmettre. Si Pluton le dit, tout ira bien. Ses projets amoureux iront bien, il suffira de faire taire la voix dans sa tête qui s’inquiète de la venue de Margot depuis le Styx alors qu’il serait déjà marié, comme de la culpabilité qu’il aurait à ne pas la faire venir. Il suffira de ne pas écouter ses inquiétudes au sujet de Moon, de ne pas s’inquiéter de la personne avec qui elle pourrait être mariée. Pluton promet qu’ils veilleront sur elle, testeront son prétendant. Il a raison. N’importe qui n’aurait pas le droit de la leur ravir.

Il a toujours été si mauvais devin.

Il jette un regard en biais à Moon. N’allons pas jusqu’à dire qu’il a su lui jeter un regard courroucé. Ils porteront toute leur vie l’inquiétude d’avoir manqué quelque chose. De n’avoir pas su la protéger lorsqu’elle était bambin. C’est forcément cela, le problème. Elle est née différente, il faudra prendre soin d’elle. Ou l’a-t-on abîmée ? Ont-ils manqué de vigilance ? Ne pas savoir rajoutera toujours des nuages dans son ciel.

« Soit. Je trouverai une occasion pour que tu la rencontres, mais … C’est si fragile, les sentiments naissants. Fais-y attention. »

Ceux de Théa. Les siens. Qu’elle ne fasse rien pour l’effrayer. Qu’elle ne l’efface pas. Qu’elle évite de parler de son deuil, de sa convalescence, du fait qu’il croyait être réellement utile en s’engageant dans l’armée. De ses espoirs rendus vains. Des hommes qu’il a pu menacer quand ils manquaient de s’en prendre à Moon.

Il s’amuse à l’idée qu’ils satisfassent leurs exigeants parents. Pluton a toujours joué le jeu, offrant le champ libre à ses cadets pour se rebeller. Moon en refusant de se marier, lui en leur montrant qu’il avait d’autres aspirations que la boutique familiale et une vie de famille. Il veut aujourd’hui les deux, le hasard joue bien des tours. Il est content de ce qu’il a vécu, pour la grande majorité du moins. La question de leur astre lui serre le cœur. Naïveté désarmante, il oublie qu’elle n’a jamais fait l’expérience elle-même. Pauvre Moon. Il avait cru, pourtant, que Delacour … Qu’importe. Il rassemble ses pensées. Il aurait tant à dire sur le sujet mais se fait concis. Il ne veut rien réveiller de douloureux chez Pluton, rien faire imaginer d'inaccessible chez Moon.

« Je ne sais pas, c’est vaste. De mon expérience, c’est n’arriver jamais en retard à un rendez-vous tant on est impatient de voir l’autre. C’est s’intéresser à tout ce qu’elle ou il aime, et y voir une menace. »

Il avait tout aimé chez son épouse. Sa passion pour les plantes, les croquis qu’elle en faisait. Pour ses beaux yeux, il s’y était essayé sans résultat. Il aimait lui dire qu’il était aussi inapte à produire un dessin élégant qu’elle l’était à jeter un sort. L’enthousiasme qu’elle montrait lorsqu’il exécutait un tour simple, attendu pour des sorciers, l’avait fait se sentir le plus heureux des hommes. Il avait oublié cette intensité dans son deuil, la présence aussi forte de cette absence. Elle lui manque. Il doit la ramener.

Il plonge dans son verre mais il lui semble être déjà bien loin.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: collision des astres - moon & atlas flamel   collision des astres - moon & atlas flamel EmptyVen 24 Avr - 21:07




L’ivresse de l’instant l’emplit de bonheur, de fierté aussi. L’astre qui s’embrase, galvanisée par la curiosité qui lui est propre. Atlas, pataugeant entre le désir de satisfaire les caprices de Moon, famille se prosternant depuis qu’elle s’est insinuée de leur vie et celui de protéger la naïveté, oisiveté précaire d’un amour promis à demi-mot, à bout de lippes. Promesses d’un amour possiblement retrouvé, ne serait-ce que pour panser les maux de l’âme et de cœur qui ont failli lui ravir son frère. Merlin, il préfère le voir ainsi, perdre légèrement pied devant l’aplomb de la cadette, de sa franchise déroutante, même maintenant, encore aujourd’hui. Ce jour lui parait bien beau, soudainement, comme si le monde se pigmentait doucement, reprenant forme, lui-même atterré par les pertes qui l’ont pratiquement terrassé. Il la regarde, rayon lunaire, astre autour duquel il prend plaisir à graviter, et il sourit, sourire authentique qui illumine ses traits, donne vie à son visage. Il s’enorgueillit de son blason lorsqu’il parvient à trouver un équilibre, même précaire, plutôt bancal s’il osait l’admettre.

Il se complait, Pluton, d’avoir une seconde de répit, temps qui s’étiole, mais qui n’a aucune poigne, aucun recours contre le mal qui le consume, deuil auquel il se refuse, encore incapable de ne serait-ce que de murmurer son nom du bout des lippes, goût de cendres devenant insupportable qui lui coupe le souffle, l’empêchant de respirer. Il accueille tendrement ce court répit, sentant un allègement temporaire au niveau de son palpitant.

Bouffée d’oxygène salvatrice.
Poumons temporaires imbibés de goulées d’espoir.

Puis le verdict tombe, parcelle de bonheur éphémère, l’air est soudain rance, irrespirable. Elle parle d’aimer, astre désaligné. Il devient de marbre, se fige, les poings se refermant sur eux-mêmes, phalanges qui blanchissent, engourdissement spontané. Il se tourne vers Atlas, qui eut la présence d’esprit de lui répondre, ce qui aurait sans doute imprimé l’ombre d’un sourire sur ses traits s’il n’était pas toujours consterné. L’amour fait mal, l’amour blesse, l’amour tue. L’amour aime, l’amour terrasse, l’amour passion. Était-il à même de lui soumettre un témoignage fiable, lui, récemment dépourvu  de son aimée, vacillant à continuer, gardant le cap pour honorer une promesse datant de son enfance, promesse d’un gamin à des parents de protéger les ouailles qui vont lui succéder, parcours de vie déroutant qui attend chaque naissance, héritier Flamel qui en vu deux autres émerger, réitérant à des poupons une promesse éthérée du haut de ses maigres années de vie, le visage penché sur les berceaux occupés.

Il termine d’une rasade son verre de whisky, parvient à capter un regard à la dérobée pour qu’un nouveau lui soit rapidement versé. Pluton regarde l’un, regarde l’autre, cherchant à éviter dans ce torrent qui revient à la charge, tragique réalité qui succède à une seconde de répit qui, semble-t-il, était trop demandée.

« Aimer, c’est devenir une meilleure personne à deux » parvient-il à s’arracher d’un ton faible, qui se veut aussi rassurant que possible, tremblements à peine camoufler qui menacent sa voix de tressauter. Il se refuse d’apparaître si faible, si pathétique aux yeux de sa fratrie. Il en est responsable, après tout, et il doit les protéger. De tout, d’eux-mêmes, et de lui, actuellement. Il ne parvient pas à sceller les palabres derrière ses lippes que les mots glissent d’eux-mêmes « C’est aussi ne plus se rappeler qui on est quand l’amour ou l’aimé s’en est allé ». Il soupire, courroucé envers ce mal-être qui l’afflige, qui lui fait perdre la tête, peut-être finira-t-il aussi près de la folie qu’un Gaunt si cela se perpétue encore des semaines, des mois ou des années…

Il remplit le verre d’Atlas, puis celui de Moon.

« Heureusement, au-delà de l’amour, il y a la famille. C’est ce qui importe au final, la famille » souffle-t-il finalement.

Sonnait-il soudainement comme le patriarche? Répétait-il les mots si bien connus de l’aîné Flamel pour mieux s’en convaincre? Tant de questions, d’hésitations, de doutes aussi. Pluton y croit fermement, pourtant, qui serait-il sans eux? Que vaudrait-il sans eux?

La révélation est imminente :  Pluton Flamel ne serait rien sans le titan et l’astre qui l’accompagne.
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