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 (hestia & théa) perdre une partie de soi.

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AuteurMessage
Théa Flamel
ordre du phénix
Théa Flamel
crédits : abel love (avatar) // prue da best (signa) // pisces (profil)
face claim : dianna agron
pseudo : pisces, clémence
(hestia & théa) perdre une partie de soi. XcMwJDA8_o
études : fière serpentarde, préfète et préfète en chef de son état, de 1895 à 1892
particularité : aucune
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Message (ϟϟ) Sujet: (hestia & théa) perdre une partie de soi.   (hestia & théa) perdre une partie de soi. EmptyDim 5 Avr - 13:02

1912 - hestia & théa
Lyin' awake, and I stare at the door I just can't take it no more they told me it's useless, there's no hope in store but somehow I just want you more. I sit and I stare at your clothes in the drawer I cry and my knuckles get sore 'Cause I still believe it won't be like before


tw : fausse couche, sang.

Son reflet confirmait ce qu’elle savait, sans orgueil mal placé : elle était belle. A croire que le deuil qu’elle portait depuis trois ans la rendrait plus transcendante. Elle n’a jamais été si froide, si inaccessible, théa. Elle porte contre son coeur un médaillon des malfoy, taillant son décolleté charmeur qu’elle pouvait se permettre puisque qu’elle accompagnait Arctus aux mariage de Josef Olbricht et Sinéad De Brùn. La cérémonie avait été sans saveur, et par bien des aspects, il lui avait fait pensé au sien, si ce n’est que Josef semblait un bien meilleur parti que son Selwyn de mari. Elle s’était échappé aux toilettes pour replacer ses cheveux, pour une fois les boucles lâchés, chatouillant son cou, simplement retenu par quelques épingles pour dégager son visage. Un sort pour fixer son maquillage et elle lava ses mains consciencieusement pour gagner du temps. Elle n’avait pas le souhait de passer du temps avec Arctus, qui semblait de plus en plus malade, dévoré de l’intérieur d’un mal qui le dépassait. Il se plaignait beaucoup, ne supportant plus la présence de théa à ses côtés, uniquement pour les événements officiels. Elle avait pu croiser sa famille, qu’elle visitait souvent, et certains de ses vieux amis. Les mariages étaient une bouffée d’air dans son quotidien à la senteur rance de la mort. Elle s’essuya les mains, et la porte d’une toilette s’ouvrit sur un fantôme du passé : Hestia Lestrange.

Théa cru s’effondrer un instant. Le souffle coupé, elle regardait le corps longiligne dans lequel elle s’était blottie pour pleurer sa peine, qui s’était ensuite détaché d’elle pour l’abandonner dans son sang, sa douleur, son vide, sans lui demander comment elle s’accrochait à cette vie sans sens. Le visage d’Hestia sembla être troublé par cette rencontre. Elles étaient là, toutes deux face à face, pour la première fois aussi intimement proche depuis la mort d’Orion. La Lestrange la salue d’une voix timide, embarrassée, et s’affaire à nettoyer ses mains. Théa la détailla pendant cette opération, la rage la dévorant de l’intérieur. Elle avait du mal à respirer tant la colère surgissait, la dévastant completement. Un océan de souvenir la submergea.

Elle tremblait sans s’arrêter. Incapable d’aller à St Mangouste, c’est le visage familier et chaleureux d’hestia qu’elle a vu lorsqu’il a fallu se relever du parquet en bois massif dont les stries se remplissaient de sang. Leur sang : théa et son enfant, qui disparaissait dans une mare carmin, alors qu’elle perdait une partie de sa raison. Arctus s’était enfermé dans son bureau après avoir prévenu les médicomages, il n’avait pas tenu la main, il n’avait pas tenté de la rassurer, de l’aider. Il s’était simplement assuré d’une voix froide qu’elle ne meurt pas sur le sol de la chambre. Hestia murmurait des paroles rassurantes, plongeant ses prunelles dans celle de la mère appauvrie, pour tenter de l’amener sur le lit. Elle l’avait presque porté, quand théa répétait comme un mantra : il ne peut pas mourir. il ne peut pas mourir. Il était déja trop tard, quand s’effondra sur le lit conjugal, l’odeur métallique chatouillant ses narines, lui donnant le tournis. Poupée de chiffon, la seconde médicomage s’applique à regarder son entrejambe, la pudeur disparue, théa souffre le martyr, elle hurle parfois, de douleur, de malheur, dévastée. Hestia caresse son front, elle semble soufrrir aussi, mais elle ne peut pas le dire, elle doit tenir pour laisser sa patiente s’effondrer entre ses doigts. Elle lui propose une potion lorsque sa collègue annonce qu’elle devra sortir son enfant naturellement : elle va donner la vie à un mort, comment appelle-t-on cela ? Encore accouchement ? Ou exécution ? Y-a-t-il une chance que le cordon qui la relie à lui lui insuffle encore un tant soit peu de force ? Non. Elle a perdu trop de sang. “Je n’en veux pas. Je veux le sentir, Hestia.” Elle perd presque connaissance lorsqu’elle pousse pour voir sortir le petit être à peine formé. Sa voix déraille tant elle est abimée par ses cris, et sa tête menace d’exploser : elle allait y rester avec son enfant, elle ne survivrait pas à cela. Elle murmure aussi “C’est trop dur, je ne veux pas, laissez moi avec mon bébé, je ne veux pas…” Mais alors, il glisse entre ses jambes, et elle croise son corps sans vie de son regard. Elle en perd ses mots, tend les bras, et le serre contre elle, ensanglanté. Elle n’est que carmin, terrifiante avec la rougeur du sang jusqu’à ses cheveux blonds. “Mon bébé… Mon bébé…

Et après. Plus rien. Le vide.
Les gens l’évitent.
Elle pleure plus qu’elle respire.

Même Hero ne la fait plus sourire.
Les gens sont maladroits.
Elle ne mange pas.

Elle ne vit pas.
Les gens parlent dans son dos
Elle est spectatrice de son effondrement.

Seule.
Seule.
Encore.

Elle avait eu un enfant. il n’avait juste pas eu le temps de l’appeler maman.

Et Hestia n’avait pas été là. La seule à qui elle n’avait pas besoin d’expliquer ce qui s’était passé. La seule qui l’avait vu dans le pire fragment de sa vie. La seule qui pouvait l’aider à se relever sans lui demander les détails. Elle s’était évanouie dans la nature, loin de Théa. Trois ans s’étaient passés, et la voir en face d’elle restait si douloureux. La jeune femme s’apprêtait à partir, mais la Malfoy refusait de la voir se détourner d’elle, encore. “Tu comptes encore partir, Hestia ? Encore ? Combien d’années encore tu vas éviter mon regard ? Combien de fois vas-tu encore m’abandonner seule avec mes souvenirs, Hestia ? Regarde moi !” Elle tremble, les yeux brillants, au bord des larmes, rongée par ces ressentis qui la terrasse alors qu’encore, Hestia refuse de lui donner de son temps, de lui tendre la main pour la soulager. Une pensine ne pourrait pas retirer de son âme ce qu’elle avait vécu, ce qu’elle vivait chaque jour que le monde tenait debout.
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