correspondances d'arcturus black.

(attention, cette lettre est une beuglante, la voix est sec, injurieuse et surtout, menaçante. Si la beuglante n'est pas ouverte, celle-ci explosera.)

Cher Monsieur Black,
Cette beuglante doit être une surprise pour vous, je l'entends parfaitement, mais je ne peux contenir ma colère, ma rage, ma haine, plus longtemps. Les mots me manquent presque pour décrire l'état dans lequel je suis et pourtant, je prends la décision de vous écrire.
Ceci n'est pas une lettre d'amour, vous n'y trouverez aucun mot doux, pas une seule once de gentillesse de ma part et certainement des injures glissées ici et là, car je vais vous dire le fond de ma pensée, cher Arcturus de la noble et très ancienne maison des Black, i fuck you, i fuck your house, i fuck your name and i fuck your brother. Maintenant, j'imagine très bien que vous sachez de quoi je parle, de l'origine de ma colère qui découle de votre petit misérable morveux de frère, Antarès.
Cette vermine, de la pire espèce, vous serez d'accord avec moi, à oser s'en prendre sans justificatif valable à ma soeur Susan. Bien sûr, je ne vous ferai pas l'affront de dire que c'est un ange, c'est tout sauf le cas, mais elle n'était coupable de rien, simplement là au mauvais endroit, au mauvais moment pour servir de poupée désarticulée à votre dérangé frère qui a plus d'une case en moins là haut. Je me demande même si votre mère n'a pas fait l'erreur de le bercer trop près du mur quand il n'était qu'un nourrisson, ces choses-là arrivent vous savez, dans les nobles et très anciennes maisons comme la vôtre, les mélanges consanguins produisent de la mauvaise herbe et nous nous devons de l'arracher jusqu'à la racine pour éviter sa propagation.
Inutile de nous étaler plus longtemps sur les sévices que ma soeur a subi injustement. Et inule également de chercher des excuses à la folie meurtrière, sauvage et incontrôlable de votre frère. C'est un chien qu'il faut mater, dresser et je vous assure que nous, les Umbridge, nous savons museler les bâtards dans son genre. Sachez, mon cher Arcturus, que s'il existe mille et une façon de torturer une femme innocente, il existe tout autant de façon de tuer un homme coupable. Je peux vous en citer plein, de la plus violente, émasculation, décapitation, étranglement, à la plus douce, que je préfère, car plus subtile, moins salissante et toute aussi plaisante, le poison.
Celui-ci peut avoir plusieurs goûts, sucré, salé, acide, amer, fatal. C'est le sort que je réserve à votre frère, soyez en certain, à compter de ce jour, mon cher Arcturus ;

Vous ne dormirez plus jamais l'esprit en paix,
Vous aurez peur qu'à chaque gorgée, votre frère succombe,
Vous aurez peur qu'à chaque sortie, il ne rentre pas ou en petits morceaux, dans des boîtes, entre quatre planches.
Vous aurez peur d'apprendre par la presse qu'un corps a été retrouvé.
Vous aurez peur de ne plus jamais revoir sa petite face de rat.

Je ne trouverai le repos, qu'en entendant ce morveux couiner sous mes coups, cracher ses poumons et comprendre que le cocktail dont il s'est abreuvé était un baiser de ma part.
Je terminerai ceci par une évidence qu'il me semble cependant important de souligner.
Plus aucun membre de la noble et très ancienne maison des Black n'entrera dans mon établissement. A compter de ce jour, vous êtes banni du casino et je m'assurerai que mes clients sachent tous que les Black aiment briser des os sans preuve, par pur plaisir, par pur cruauté, que votre réputation soit ternie et que votre nom soit souillé.
Bien entendu, vous pouvez remercier votre frère pour tout ceci, car il est l'auteur de ce conflit qui vient de naître entre nos deux familles.

Bien à vous,
Edelgard.