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 Pelléas et Mélisande (nicolas)

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Naiara Fabregas
coalition sorcière
Naiara Fabregas
crédits : KANE. (avatar)
face claim : eva mendes
pseudo : guimauve
Pelléas et Mélisande (nicolas) Tumblr_n619ghdkPr1qcm0m3o1_r1_500
études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: Pelléas et Mélisande (nicolas)   Pelléas et Mélisande (nicolas) EmptySam 18 Avr - 18:54

C’est le chaos.
C’est la tempête artistique.

Pas celle de la création ni de l’extase artistique mais celle du vide et de la page blanche. Cela ne dure que depuis trop longtemps. Trois jours exactement. Trois longues journées où son atelier ne produit plus, où son esprit ne fantasme plus. Elle a jeté ses pinceaux au bout de la pièce tandis que l’esclave né-moldu qui l’aide dans ses créations s’est éclipser, comprenant que le vent tourne.

Ses humeurs sont trop légères dernièrement. Sensible mais pas dans le bon sens. Elle sait d’où vient la faute, elle sait qui provoque cela et ça lui fait comme un poids sur la poitrine. Non, non, non, elle ne peut continuer comme cela. Il faut qu’elle se débloque. Il faut qu’elle se ressource.

Elle pense à Paris, aux magnifiques bâtiments hausmaniens, au Louvre. La belle pyramide du Louvre. Si la guerre n’avait pas atteint la France, elle y serait retournée. Mais il faut composer sans. Il faut trouver autre chose, une autre idée, une autre personne... Nicolas. Nicolas Flamel. Trop longtemps qu’elle ne l’a pas vu. Trop longtemps qu’il n’a pas été le centre de son attention ou qu’elle n’a pas été le sien surtout. C’est pourtant lui qui arrive à lui donner les idées les plus subtiles et parler art avec l’illustre Nicolas Flamel c’est faire un voyage dans le temps. Cet homme a la prestance d’un géant. Il est le Vulcain dont les mains façonnent la Pierre. Son esprit est aussi affuté que celui de la belle Minerve. C’est un mythe, une allégorie du temps et une inspiration dans bien des domaines. Elle se rappelle encore les discussions tard le soir avec Elliott et les goûts très poussés de l’homme. Elle était jeune mais pas non plus sans réponses même si elle a toujours respecté l’homme, respecté le mythe dans une hiérarchie qu’elle connait bien.

Il suffit donc de se complaire dans le néant, Naiara. s’insurge-t-elle, petite crise de colère contre elle-même. Elle s’approche de ses parchemins dont certains sont tâchés de couleurs de peinture et elle entame sa première lettre. Il doit venir, il doit être présent. Il n’en saurait autrement. Elle le sait : il a toujours répondu présent quand il le pouvait. Elle espérait qu’il ne lui ferait pas défaut.

Quand sa confirmation arriva, elle était avec Haydée qui voulait apprendre à danser. Ça s’est terminé en éclat de rire et Maman qui va trop vite pour la petite tandis qu’Esteban fait n’importe quoi. Il a beau avoir son don, il n’en a strictement aucun en danse. Sa réponse a fusé, l’oiseau rapide comme l’éclair, elle, déjà en train de choisir sa robe et délaissant son atelier avec l’espoir que la muse de l’inspiration reviendra lui rendre visite à l’issue de cette soirée où Pelléas tombe amoureux de Mélisande.

Elle sera d’or ce soir, la déesse aztèque Tlazolteotl.
L’or comme les feuilles de vignes en feuilles d’or de Versailles.
Sa robe n’est pas scandaleuse. Elle est juste voyante. Nicolas a probablement toujours été le seul à lui inculquer un peu de pudeur … relative tout de même. Elle reste Naiara « Gala » Fabregas. On a cependant l’habitude de la démesure et l’excentricité de la sorcière. On adore ou on déteste. C’est souvent ce qu’elle produit chez les gens, jamais de juste milieu. Naiara ne connait pas les zones grises. Sa robe épouse ses courbes généreuses de mère mais aussi d’un héritage latino et de métissage certain. Ses cheveux sont attachés en un chignon qui remonte haut et est parfaitement discipliné. Elle a des mèches d’or qu’elle maintient tandis que ses mains, elles-mêmes ont pris la couleur de l’or comme si elle était une statue divine qui se transforme en femme. La parure de bijou qu’elle arbore est chère : deux serpents asymétriques en or tandis que ses bagues sont nombreuses et parmi elles, l’anneau marital qui épouse parfaitement son doigt et son âme.

Naiara, pour une fois, arrive en avance. Elle fait l’effort avec Nicolas et d’autant plus qu’ils sont censés voir un opéra. Arrivée dans le hall sorcier de l’opéra qui se trouve en plein monde moldu, elle l’attend parmi la foule. Son regard se pose sur les robes et les costumes d’autres sorciers. Elle détonne dans l’atmosphère qui se veut classique et princier et réprime une grimace. Vraiment ces anglais… Elle ne comprendra jamais vraiment leurs manières. On la regarde évidemment, et aimant être le centre d’attention, Naiara salue et discute un peu. Hypocrisie au bout des lèvres, pas vraiment entière mais surtout, adorant voir ces dames rougir de jalousie et ces hommes la regarder avec envie.

L’heure tourne un peu c’est finalement l’Illustre Nicolas qu’elle voit arriver, impeccable toujours, élégant, toujours. Il charme son monde à sa manière avec ses manières française et pour la première fois depuis qu’elle a mis les pieds ici, Naiara se montre plus sincère et naturelle avec lui :

« Illustre Nicolas, vous êtes d’une élégance particulière ce soir qu’aucun homme ne saurait égaler. »

Naiara lève sa main et adresse un sourire tant chaleureux. Dans l’émotion de le revoir après ces quelques mois où il s’est fait fantôme, ses pupilles changent de couleur pour prendre une couleur dorée.
Elle a le soleil dans les yeux et le diamant rouge au bout de la main.


Image de la robe:
Image des mains de Naiara:
Chignon:
Boucles d’oreille:
Chaussures:
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Nicolas Flamel
ordre du phénix
Nicolas Flamel
crédits : Avatar (@Invite/Bazzart) - Image Profil / Signature (@doom days + deathless + bandit rouge + Astoria <3) + Albus <3
face claim : Mads Mikkelsen
pseudo : Alys'
Pelléas et Mélisande (nicolas) Mif8
études : Beauxbâtons, Ordre de Lonicera (1337-1344)
particularité : Alchimiste renommé aux talents indéniables, il adjoint une corde à son arc en gardant son esprit imperméable à toute intrusion. Curieux de nature, son penchant intrusif a également été convoité avec succès, lui permettant de former les membres de l'ordre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pelléas et Mélisande (nicolas)   Pelléas et Mélisande (nicolas) EmptyMar 28 Avr - 12:17


   
Pelléas et Mélisande
Entériné par les ausoniens dans le courant du dix-septième siècle, les cavatines émergèrent sous l'égide Italienne, allouant à Florence ses futures lettres de noblesse, qui la propulseront, quelques siècles plus tard, en un fief artistique incontournable, où tout créateur se respectant se devait de rappliquer en pèlerinage. Inauguré par les madrigaux, l'opéra s'édifiait, au départ, sur la simple répartition de stichomythies endiablées, où le style très polyphonique du Moyen-Âge perdurait trop sur l'éclairement de l'époque, dénommé plus tard, comme étant la Renaissance. Il fallut attendre l'influence de quelques intellectuels humanistes, s'associant sous le terme de Camerata, pour voir renaitre de ces cendres les déclamations enluminées du théâtre antique, s'approchant, enfin, de l'art lyrique de l'oratorio. Déclamé sous la verve inimitable d'acteurs pluridisciplinaires, maniant aisément leurs talents vocaux, leurs jeux de scène et les sautillements dansants, vertement réclamés par la magnificence visuelle, l'opéra finir par échouer, puis prendre racine, à Paris sous la houlette du Cardinal Mazarin. C'était également à cette époque que la passion grandissante de Nicolas, pour ces œuvres théâtrales germa, ne s'éteignant jamais plus, faisant de lui un bohème, prompt à s'épancher sur d'autres styles, guettant les illuminations par-delà les descriptions, fouillant à travers tableaux, peinture et sculpture, à la recherche d'un vécu oublié, gouttant çà et là à un passé révolu, dans un hommage silencieux.
 
Fervent érudit, amateur fougueux, il concédait à ces prestations scéniques un faste prodigieux, qui transportaient les spectateurs dans un univers parallèle, tout en grisant leurs esprits dans les tourments dramatiques les plus insoupçonnés, où les faisant rire comme si leurs malheurs n'avaient plus d'emprise sur leur vie. Partisan de la moindre nouveauté, il possédait un abonnement annuel à l'Opéra de Paris, un bien dont il n'avait plus eu l'occasion de jouir depuis trop longtemps, contraint par son extradition volontaire et l'éclatement de la guerre, à passer outre ce délassement, celui-ci étant que trop peu apprécié par une Angleterre, ayant visiblement d'autres chat à fouetter. Heureusement pour lui, tous n'étaient pas aussi bornés, ni têtu, résidaient encore en leur sein des esprits subtils, profonds, aptes à s'émerveiller de ce concept, compétents à reconnaitre la maestria générée, surtout si elle était couplée à l'ingéniosité sorcière. S'il était peiné par la détresse artistique de la charmante Naiara, qu'il connaissait depuis ses prémices de femme, où son avis extrêmement pointu et tranché l'avait littéralement séduit, Flamel était paradoxalement béat de son retour à ses souvenirs. La charmante Cubaine était une comparse de choix, que ce soit au niveau des discussions enjouées, ou d'une pièce aussi tentatrice que Pelleas & Mellisandre.
 
Admiratif de ses talents, respect mutuel gagné depuis belle lurette, l'alchimiste fut ravi de son enthousiasme, commandant sur-le-champ, leurs deux tickets d'entrée, repoussant sur le même temps, tout impératif protocolaire dont la survenue pourrait l'empêcher d'être au rendez-vous, car il ne manquerait cela pour rien monde. La promesse était faite, les retrouvailles également, il souhaitait de tout cœur raviver la flamme ardente de son esprit, débloquer ses pensées, rendre à cette pionnière sa gloire promise. Muse ayant inversé les rôles. Dandy assumé, l'homme de science ne dérogerait pas à sa sacro-sainte règle personnelle, mettant un point d'honneur à être convenablement endimanché pour l'occasion, rehaussant ainsi un charisme inimitable qui lui sera assurément secourable face à l'artiste à rejoindre, dont le charme et la beauté se déclameront au monde. Affublé d'un costume impeccable, il avait rejeté le sobre, classique, d'un ébène profond, pour le troquer par un bleu-violet, intense, rappelant adroitement le lapis-lazuli. Nonobstant sa consonance froide, ou fuyante, extrêmement bien connue des artistes, sans doute la belle lui imputera-t-il une remarque sur ce point, l'idée inconscience était qu'elle se mariera à la perfection avec l'or, dans une luxure romantique fort à propos vis-à-vis de sa mère-patrie et en thème avec la pièce à jouer.
 
Col de cravate abaissé d'un dextre expert, manches correctement placées, ses prunelles agates détaillèrent l'espace d'un instant sa silhouette, avant de le faire sourire, en s'imaginant les délices d'extravagance, que la belle Fabragas allait déployer, n'étant pas ménesse à passer inaperçue. Fin près, Nicolas avait quitté son appartement, vigne adroitement camouflée sous son vêtement, pour transplaner aux abords du monde moldu, avant d'agrandir ces enjambées pour rejoindre l'opéra, suavement illuminé. Le monde commençait à s'amonceler, à s'agglutiner en groupe, promulguant sans besoin du montre, l'approche fatidique de la pièce. Nonchalant, charismatique sans avoir besoin de prononcer le trait, il se faufilait avec une aisance évidente au travers de la masse. Silencieux, on lui concédait le passage, sans avoir besoin de mot, tout au plus des salutations d'usage, frôlant ces lippes, ou une main chaleureuse se perdant dans un dos pour un rendus plus appuyé. Puis enfin, se dévoila sous ces rétines, la reine stylistique : Naiara. Habillée d'une robe merveilleusement vaporeuse, tout en sachant mettre ses formes en valeur, elle était resplendissante et inimitable. Doré jusqu'au bout des mèches, même lui fut sans voix, alors que les œillades masculines la détaillaient avec un soupçon de concupiscence, d'envie, tandis que ses dames, elles, la fustigeait sur place, la clouant au pilori pour son envergure, sa distinction et son raffinement qu'elles n'égaleront jamais...
 
Humain malgré tout, ses pupilles dévièrent, admirant mentalement ses gouts toujours aussi piquants et précis, le lançant dans une acceptation visuelle sincère, pour cet accord royal. Fasciés rayonnant, mètre quatre-vingt-trois fièrement redressé, l'orfèvre ne put se contraindre à abaisser galamment l'encéphale, au compliment de la Cubaine, la remerciant de son phrasé si judicieux et plaisant, faisant mouche. Savoir perdurer dans un terme désirable restait toujours aguicheur, quand bien même on avait pratiquement six siècles d'existence. Français dans l'âme, l'homme se laissa retomber dans ses antédiluviens travers, optant pour une complaisance au bon gout de démodé, pour lui retourner la pareil. Issu de la vieille école, charmeur à ses heures, malgré tout,  bien élevé, sa paume se redressa alpaguant la sienne, au vol, avec une douceur exquise, craignant d'occire le pailleté de ses phalanges, si il l'enserrait trop ardemment, avant de la relever jusqu'à ses lippes qu'il abaissa, volontiers, en se ployant, dans un baisemain. Politesse, courtoisie, admiration, respect, hommage, tous les signes définitoires étaient définitivement respecté entre eux. Sa main finit par être délivrée de son carcan, desserrant sa suave emprise pour lui rendre sa liberté, tandis que sa carcasse s'avançait d'un pas, un seul, pour ouvrir enfin les lippes, usant d'un phrasé volontairement amusé, voir jovial. «Ma chère Naiara, je serais un véritable maraud, si je ne m'extasiais pas sur votre beauté. Vous êtes d'une élégance folle, ce soir, comme toujours d'ailleurs, et tous ici n'ont d'yeux que pour vous. Je serais bien mal avisé que de les sermonner.» Rieur, son attention pivota pourtant vers eux, dardant ses agates sur les quelques spectateurs flemmards, trainassant volontairement à la limite de son aura pour se complaire dans son espace et se rincer les mirettes. Finissant par prendre en compte la présence masculine, à ses côtés, qu'il incarnait, les rouages de leurs méninges se remirent en marche, astreignant leurs regards à obliquer dans un raclement de gorge, surfait, délaissant ainsi l'envoutante metamorphomage.
 
Galant, son bras s'alanguit dans sa direction, l'incitant, l'enjoignant même - si elle daignait évidemment lui faire cet honneur-, à l'accompagner dans la salle, pour regagner leur place, alors que ces phalanges extirpaient de la poche extérieure de son costume, les deux tickets d'entrée, de quoi les présenter au cerbère de l'antichambre. Pré requis outrepassé, sa cadence se calqua sur celle de sa voisine, l'emmenant au travers d'un dédale de sièges rougeoyant, aux graphiques bourgeois, avant de se stopper aux abords d'une bergère, astucieusement rembourrée, lui donnant une vue pratiquement imprenable sur la scène et sur ces paréidolies à venir. «Votre lettre m'a flatté, même si je déplore ce qui vous a poussé à l'écrire. Cela faisait si longtemps que je n'avais pu me délecter de votre compagnie. Pardonnez-moi de cette absence, mais les impératifs ont été nombreux sur ma route. Quoi qu'il en soit je suis ravi que vous ayez accepté cette proposition. Cette place vous sied-elle?» Question succincte, posée à demi-mot, le dessein étant de lui délayer l'esprit, de rouvrir ces chakras et de laisser libre cours à ces idées les plus débridées, la position était donc primordiale, pour assister à ce futur show, au délié dramatique. Son choix s'était apposé par l'élimination et l'habitude. Flamel avait déserté les bacons dont les positionnements transversaux ne laissant voir l'entièreté de l'estrade, préférant faire le choix d'un rendu central, proche, s'éloignant pourtant de quelques rangées de l'orchestre, pour ne pas être assourdis, ni trop pris par la mélodie.


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Dernière édition par Nicolas Flamel le Dim 24 Mai - 18:15, édité 1 fois
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Naiara Fabregas
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pelléas et Mélisande (nicolas)   Pelléas et Mélisande (nicolas) EmptyMar 5 Mai - 23:05

L’Illustre Nicolas pouvait bien se targuer de ne jamais ennuyer Gala. A vrai dire, malgré leur différence d’âge conséquente, elle espérait qu’il se souvienne d’elle-même après sa mort à elle. Honorée d’être dans son cercle, Naiara savait la chance qu’elle avait et elle usait de ce lien avec parcimonie. Précieux était Nicolas. Elle ne voyait pas réellement l’alchimiste quand elle était en sa présence, mais plutôt, l’homme qui appréciait les arts et qui ne la prenait pas pour une idiote, ce que trop d’hommes faisaient en sa présence, probablement à cause de ses attributs féminins dont elle n’avait ni complexe, ni honte. Les souvenirs de sa villa dans le sud de la France lui revenait à chaque fois. C’était la belle époque, une autre époque. Celle où elle était Muse et artiste. Le doux-amer souvenir d’Elliott se rappelait à elle souvent en la présence de Nicolas, mais jamais son comportement n’avait été influencé. Elle savait les deux hommes amis et si parfois, elle essayait d’avoir des nouvelles de cet ancien amant par l’intermédiaire de Nicolas, demander et quérir sa présence était toujours un plaisir qui n’avait rien à voir avec cette passion passée. C’était plutôt la passion de l’art qui les liait et plus précisément son art à elle quand bien même détonnait-il dans la société sorcière actuelle. Naiara était toujours agréablement surprise par le progressisme dont faisait preuve Nicolas et l’appréciait. Il n’en était donc que plus précieux dans ses liens et son esprit.

Aussi, quand elle l’aperçut enfin, elle ne put que se dire qu’elle avait une immense chance de pouvoir prendre son bras. Le costume de Nicolas le rendait mystique, mythique. Si elle était statue d’or, il était le lapis-lazuli qui apportait la couleur de l’alchimie. Lapis-lazuli, une couleur qu’elle appréciait particulièrement et une pierre qui parait parfois ses plus belles parures et parfois utilisée dans ses peintures et sculptures. Elle reconnaissait là que Nicolas Flamel était un homme de goût. Elle s’inclinait largement devant tant de prestance et de charisme. L’homme était un mythe, l’homme pesait dans la balance et occupait l’espace, éclipsant tout le monde ici. Le phrasé dont fit preuve Naiara était bien moindre par rapport à ce l’émotion qu’elle éprouvait vraiment en observant l’alchimiste. S’il existait un mot plus fort qu’élégant en anglais, elle l’aurait utilisé. Même dans sa langue natale, il lui semble que le mot elegante ne semblait pas lui rendre justice. Tant pis, elle se contentra d’éprouver et de ressentir comme elle sait si bien le faire.

Emotion qui se dissipa finalement tandis que Nicolas lui fit un baisemain à la française, en bonne règle et due forme. Naiara parvient à maitriser ses émotions pour que l’or de ses doigts ne se dissipe pas. Elle lui adresse un sourire plein de charme et de respect, reconnaissant dans la manière de faire de l’illustre homme, le charmeur et le protocolaire.

« Ma chère Naiara, je serais un véritable maraud, si je ne m'extasiais pas sur votre beauté. Vous êtes d'une élégance folle, ce soir, comme toujours d'ailleurs, et tous ici n'ont d'yeux que pour vous. Je serais bien mal avisé que de les sermonner. »

Elle a un rire délicieusement sincère et amusé avant de répondre :

« Merci beaucoup pour votre verve, mon très cher Nicolas. Votre prose est toujours une merveille. »

La main baguée de l’anneau marital ensoleillé retomba le long du corps pulpeux de la cubaine tandis qu’elle se déplaça légèrement tandis que son autre main se lève pour venir se glisser sur le biceps de l’homme, prenant son bras en tout bien tout honneur. Elle le laisse donc guider, son regard observant sans réellement voir les autres personnes. La lueur dans ses cheveux fut d’un or plus franc, trahissant son bonheur d’être accompagnée et de retrouver Nicolas. Ils finissent par se retrouver près des sièges, Naiara bougeant gracieusement parmi les autres personnes.

« Votre lettre m'a flatté, même si je déplore ce qui vous a poussé à l'écrire. Cela faisait si longtemps que je n'avais pu me délecter de votre compagnie. Pardonnez-moi de cette absence, mais les impératifs ont été nombreux sur ma route. Quoi qu'il en soit je suis ravi que vous ayez accepté cette proposition. Cette place vous sied-elle ? »
« Ces places suffiront. » répond-t-elle d’abord à sa question avant de venir se mouvoir pour s’asseoir, croisant ses longues jambes sous sa robe d’or.

Elle laissa l’homme s’installer et observa autour d’elle. Ils avaient une vue absolument imprenable sur la scène ce qui la contentait particulièrement. Ainsi pourrait-elle admirer de son œil d’artiste les comédiens mais aussi son oreille pourra-t-elle les plus subtiles chants et phrases prononcées.

« Vous êtes tout pardonné, Nicolas. J’imagine que les affaires en France ont été quelque peu preneuses avec la guerre qui s’est déclarée. »

Naiara était bien entendu au fait de l’actualité et avait été catastrophée d’apprendre que la France rentrait en guerre, massacrant ses plus braves soldats et jeunes hommes. Cela ne la réconciliait décidément pas avec le monde moldu. Elle avait eu une pensée particulière pour le patrimoine français mais aussi allemand qui s’affrontaient. L’idée que des œuvres fussent détruites la mettait dans une colère noire.

« Je suis aussi ravie d’être ici en votre illustre présence. J’espère que malgré les circonstances nous aurons l’occasion de nous voir plus régulièrement. Vos idées et votre génie manquaient à mon esprit artistique. Je crains que ce qui se passe tant dans le monde magique que l’horreur de la guerre ne soient un facteur à mon absence de créativité. »

Cela et la jalousie envers une née-moldue ainsi qu’une addiction naissante pour les jeux d’argent. Mais de cela, Naiara n’en parla pas. Elle n’était pas là pour embêter Nicolas avec ses états d’âmes futiles et de femmes qui plus est. Autour d’eux, les gens commençaient à s’installer. Naiara observa aussi les pupitres vides de l’orchestre qui ferait son entrée, comme toujours avant le début de la représentation. Puis, elle vient tourner la tête vers Nicolas, lui accordant un sourire.

« Je suis persuadée que Péléas et Melisande sauront me redonner la vibration artistique qui me fait défaut. Est-ce la première fois que vous découvrez cette œuvre ? » demanda-t-elle curieuse.
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Nicolas Flamel
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Nicolas Flamel
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particularité : Alchimiste renommé aux talents indéniables, il adjoint une corde à son arc en gardant son esprit imperméable à toute intrusion. Curieux de nature, son penchant intrusif a également été convoité avec succès, lui permettant de former les membres de l'ordre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pelléas et Mélisande (nicolas)   Pelléas et Mélisande (nicolas) EmptyDim 24 Mai - 18:07


   
Pelléas et Mélisande
Façonnée par une sensibilité accrue à son environnement, la race humaine était considérée comme intuitive, prompt à se dévoyer dans les tourments de son âme, prompt à les clamer au monde de manière totalement éclectique. Rompus à une dextérité inégalable, nombreux étaient les artistes à s'atteler à la lourde tâche de la transcendance universelle, tantôt en couchant sur le papier des délies colorées, à la cohésion envoutante, faisant alors miroiter à l'imaginaire collectif des représentations ensorcelantes, aux voyages mystiques, tantôt à la modélisation manuelle d'un parpaing informe en un chef d'œuvre proche du virtuose, galvanisant ainsi les moindres fragments psychiques en un hommage vibrant. La poésie, la créativité et l'originalité étaient les maitres mots de leur art, faisant de leur production éparse, des millésimés impérissables, les pérennisant en sillonnant les âges sans souffrir du moindre étiolement. Si beaucoup étaient aguichés par la quête, peu avaient en leur sein les prédispositions nécessaires, résumant leur carrière éphémère en un foutoir indigeste, ou le coup signature était totalement indistinct, targuant ces alter ego, plus chanceux de marginal oisif, de rêveurs infantiles de vulgaire bohème. Heureusement pour la belle cubaine, non seulement elle avait les aptitudes requissent, les émoussant depuis sa prime jeunesse, au côté d'un comparse déjà bien encastré dans le milieu, mais elle avait également à sa disposition l'expérience des muses, transformant son âme, si volubile, pour jouir de la protection des neufs.
 
Un monde de possibilités s'ouvrait donc sous ses pas, une prolificité qu'elle avait toujours su exploiter à son maximum. Naiara était une pionnière, une femme avant-gardiste aux penchants esthétiques des plus harmonieux, jouant de la panoplie à sa disposition pour se frayer une place dans ce monde patricial, où être né ménesse ne prévaudrait point, recueillant ainsi toute son admiration, sincère. Amateur inconditionnelle d'orfèvrerie, Nicolas semblait ragaillardis par la rencontre avec sa cadette, dotant son implacable carrure d'une note enjouée, en se parant d'un céruléen enivrant, rehaussant ainsi le charisme inhérent à l'alchimiste renommé, bien plus qu'à la personne enfuie à l'intérieur, n'ayant jamais cherché le standing scientifique outre pour son intellectuelle appétence et son gout du défi, soi-disant impossible à relever. Affublé d'un complet-veston, tiré à quatre épingles, le dandy fit forte impression en sillonnant les couloirs de l'opéra, ses agates quêtant en tout sens après la brune incendiaire, qui accaparerait bien des prunelles, de par son inégalable raffinement. Mariage des teintes fusionnant en symbiose, l'homme maniéré, au petit reste séducteur, ne put que s'ébahir devant son élégance, dans un rappel très royaliste de sa mère-patrie. Concédant à ses principes, parfois moyenâgeux, Flamel s'autorisa un baisemain dans les règles de l'art avant de dévisser les lippes, encensant ces choix toujours exquis, tout en brimant les hommes alanguit, langue pendante, gueule ouverte, fantasmant sans vergogne sur un corps intouchable, alors qu'une épouse, peut-être aimante, pendait à leurs bras. Synonyme d'une fidélité vacillante qu'il n'avait jamais compris...

Iris fixé la Fabregas, l'éclatant sourire dont elle l'honora se répercuta immédiatement sur son faciès, éclairant le tréfonds de son âme d'une lueur malicieuse, lui seyant si bien. Bras octroyé à sa condisciple théâtrale, le Français s'était avancé vers le placeur, devançant ses velléités en lui prodiguant les attestations, avant même que ses lippes ne puissent esquisser le moindre fifrelin de courbes, le contraignant à obtempérer à la base de même son dessein, en inculquant d'une main leste les places acquises de plein droit. Tout en profitant de la présence éclairante de la métamorphomage, ses pas les emmenèrent à fendre la foule, longeant les innombrables allées, remontant les chaires bourgeoises, pour parvenir à leur objectif : Celle d'une position stratégiquement irréprochable, où les expériences scéniques de l'immortel entrait en compte, pour dénicher le précieux sésame, tant convoité par les aficionados du genre. Arrivé à bon port, magnificence au bord des œillades, il crut bon de réitérer ses dédouanements, mettant sur le tapis l'argumentaire infaillible d'un diplomate accaparé par ces obligations, ministérielles et humaines, quand bien même ne comptait-il pas s'appesantir sur ce dernier point, pour ne pas encourir le risque de soulever la discorde, en leur duo si paisible, réunis par l'amour de l'art. Prenant position au côté de l'ancienne ambassadrice, Nicolas eut le loisir de darder ses agates sur l'estrade déserte, tout en lorgnant les silhouettes s'installant de part et d'autres de sa position, avant que la phonation agréablement chantante de la quarantenaire l'amnistia pour son lot de déveine et d'absentéisme chronique, pour son plus grand plaisir.
 
Largement enfoncé dans la bergère, son crâne pivota vers la droite, alpaguant ces prunelles si suavement dorées, qu'elle pourrait être d'une richesse insoupçonnée, pour finir par se raidir, l'espace d'un instant, quand la rixe opposant l'hexagone à la patrie de Mozart fut précisé comme un élément déclencheur. Il y avait évidemment de cela, nulle doute à avoir, mais ce n'était pas tout. Son implication croissante au sein de l'ordre du phénix et les apprentissages successifs de l'occlumencie, couplée à ses travaux inhérents aux recherches des reliques, concourraient ardemment dans cette éloignement avec le monde. «J'ai eu la chance de débuter mon mandat sous des auspices favorables, mais comme vous l'imaginez, sans mal, l'émergence de cette guerre a largement contribué à complexifier mon travail.» Le monde moldu les forçait à l'alliance, à la réunification de bannière, pour prôner l'extermination de l'ennemi, mais les tourments sorciers n'étaient pas toujours du même avis, l'acculant à piloter un navire en perdition, où les failles se révélaient multiples. Mais qu'importe, il les mènerait à terme, quoiqu'il lui en coute, en endossant une triple casquette qui requérait une aptitude intellectuelle proche de la jonglerie, sous ses airs placides et courtois. Des habilités heureusement possédées, grâce aux bénéfices de ses siècles arpentés, recouverts de guérillas, d'apaisement, d'éclosion et de génie sans nom. Humectant ses lippes, ses prunelles se dardèrent vers le parterre musical, émergeant des coulisses, pour prendre place, se lançant dans un doux accord instrumental avant l'inauguration du premier acte. Tambour, trompettes, maitre d'orchestre, la panoplie symphonique rutilait de mille feux sous les éclairements savoureusement assourdis, les laissant pour l'instant seul sous les projecteurs, le prémisse par excellence...
 
À l'écoute de ces compliments et du désappointement l'incombant, dans cette morne période, où les cauchemars étaient purulents d'abomination plutôt que frétillant d'allégorie, sa paume se perdit en flânerie sur la carnation légèrement halée de son bras, l'enserrant avec circonspection et sympathie, rien d'autre, le respect étant unanime depuis leur première rencontre, aux bras d'Elliott Selwyn. «Vous sous-estimer largement vos qualités, Naiara. Ma présence n'est pas le fer de lance de votre génie, votre esthétisme et votre sensibilité naturelle se suffisent à elle seule. Mon seul objectif est de vous le rappeler, en égaillant votre esprit.» Détendu, la commissure de ses lippes s'étira en un sourire presque éclatant, refusant, en quelque sorte, autant d'hommage, alors qu'il n'avait de véritable maestria qu'en alchimie. «Mais je conçois que le climat actuel est peu porteur. N'aillez crainte, pour ce monde, les drames ont toujours fait partie de son histoire et il leur a toujours survécu. L'optimisme est nécessaire et j'en place un bon dans nos futurs rencontres. Ma présence étant actée, ici, pour quelques années, je me ferais une joie de réitérer ces expériences de manière régulière. Préférez-vous l'opéra, les musées, ou les galeries? Auquel cas, peut-être, pourrais-je dénicher un abonnement pouvant nous convenir? Si votre mari n'y voit aucune objection, évidement, je ne vous fais pas la cour.»
 
La fin de sa verve s'était presque exclamée avec gausserie, tentant de dérider le minois de la belle, de lui ôter du crâne toutes les ondes négatives enclavant ces idées, souhaitant la libérer des scellés et des contraintes de ces caustiques vibrations, pour lui permettre d'exprimer au monde le meilleur d'elle-même. L'échauffement étant presque arrivé à son terme, le flux de chaland s'était naturellement taris, octroyant à la salle un silence chantonnant, entrecoupé de quelques chuchotis mystérieux et de toussotements réguliers, plongeant, peu à peu, les spectateurs dans une ambiance fébrile, corrobant le titre 'Pelléas et Mélisande', dont lui parla la cubaine avec enthousiasme. La dramaturgie sera à son paroxysme, en usant des codes si souvent étrennés, transposant un mythe en un autre, prônant une jeunesse éperdument enivrée, dans des attachements fiévreux, faisant bruler au sein des amants une fougue tangible, un amour transit, mais affublé d'un exécutoire impossible, brimé, rabroué, par un lien maritale au joug violent, servile, surement abusif, qui n'éclora que dans le trépas. «J'ai déjà eu le loisir d'en lire l'histoire, mais jamais de la voir. Apparemment, c'est une transposition du mythe, symbolique, de Tristan & Yseult. Une pièce que j'ai eu là chance de découvrir en latin, avant d'assister à sa création à Munich, en 1865. Un véritable régal, bien qu'encore un peu léger sur le décors. A leur décharge, la mise en scène était purement moldu et ils n'ont ni notre fastes, ni notre habilitées pour les illusions. Et vous? Avez-vous déjà eu la chance d'en parcourir la prose?» Nulle animosité n'était à discerner sur l'allusion aux réprimés, tandis qu'il se rendait à peine compte que sa verve s'emballait sur des détails habituellement insignifiants, chargeant, involontairement, son amie d'un fardeau dithyrambique d'annal, qui ne l'intéressait peut-être pas. Aperçu fugace d'un esprit agile, entortillé dans un amalgame indescriptible de pensées.
 
Celles-ci furent pourtant réduites aux néants, contraintes au silence, en percevant, très distinctement, les trois coups du brigadier, annonçant l'aube des deux premiers actes. Silencieux, respectueux des comédiens, ses prunelles désertèrent la belle pour venir se perdre sur une forêt verdoyante, mettant en scène une égérie sorcière, en vogue, ayant prit les traits d'une Mélisande larmoyante, perdue et esseulée sur le point de rencontrer un Golaud, impérial. Ponctué par la magnificence magique, les artifices mutèrent la sylve en un château antique, des plus réussis, ou presque, il était bien trop imprégné, à son gout, des clichées de l'époque, mais que soit. Il se dressait fièrement sur les collines, laissant entrevoir, après un petit interlude, un Golaud prompt à envoyer une missive, requérant ainsi l'aide de son demi-frère, Pelléas, pour obtenir l'accordance royale de retourner aux bercails, avec cette épouse, fraichement mariée, qu'était devenue Mélisande. Belle arrimée sous des effluves maritimes plus vrai que nature, elle fut présentée à Pelléas et Geneviève qui la familiarisèrent avec sa demeure, alors que craintive, elle déclamait ouïr de féroce bruissement par delà la forêt les entourant. Forcé aux présentations visuelles des denrées de la contrée, Pelléas mèna la belle à une fontaine, ayant soit-disant le pouvoir de rendre la vue aux aveugles, maladresse évidente en action, elle fit choir son alliance dans le puits, alors que parallèlement à cela, sur un décor visible en fumigène, Golaud qui chevauchait son destroyer chutait gravement, se blessant.
 
Rentrée chez elle, son mari, perspicace, proclamera cette perte comme outrageante, enjoignant épouse et demi-frère à partir à sa quête, dans la grotte prétendument décrite par Mélisande. Une grotte dont les tréfonds les confrontèrent à l'horreur humaine tels que la famine, la destruction et la maladie, les contraignant à s'enfuir à toutes jambes et ce fut là que se clotura les deux premiers actes, en donnant un répits à l'orchestre, pour un interlude de quelques instants. Profitant de ce temps judicieusement imparti, l'ambassadeur pivota l'encéphale vers sa comparse, sourire toujours aux aguets. «Comment trouvez-vous ce début, Naiara? Pour ma part, j'apprécie l'effort de reconstitution visuelle, même si Golaud à quelques vocalises à refaire. Je doute que le fond de la salle puisse l'entendre..» Allongement du temps autorisé, l'homme reprit pieds avec les civilités d'usage, n'ayant pas encore eut le temps de les aborder, auparavant. «Comment se portent vos enfants? J'imagine qu'ils entreront bientôt à Poudlard? A moins que vous ne souhaitiez leur faire suivre vos pas, à Castelobruxo? Il parait que l'architecture y est digne d'un temple maya, est-ce vrai? Pardonnez ma curiosité, mais si j'ai eu la chance d'arpenter de nombreux pays, les écoles se jalousent consciencieusement sur leurs discrétions.» Retenue en principe, modestie en bagage, son appétence était belle et bien réelle, Nicolas étant évidement curieux de connaitre les secrets brésilien, tout comme le vécu de l'artiste, sur le temps leur ayant été chapardée par une vie bien remplie.
 
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