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 The Devil's Daughter - Leora&Gellert

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AuteurMessage
Gellert Grindelwald
coalition sorcière
Gellert Grindelwald
crédits : voluspa + alex
face claim : cillian murphy
pseudo : Kraeken
The Devil's Daughter - Leora&Gellert OV1OHUO
études : Quelques années a Durmstrang, d'autres dans des voyages sans but
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Message (ϟϟ) Sujet: The Devil's Daughter - Leora&Gellert   The Devil's Daughter - Leora&Gellert EmptyMar 19 Mai - 19:16


   
Daughter of Evil
Just let me adore you
like it’s the only thing i ever do

La soirée avait un goût de victoire tant qu’elle avait un goût rouillé de sang. Le bureau emplis de discussions secrètes. Gellert assis sur son fauteuil contemplait satisfait l’étendue de son nouveau pouvoir. Entre ses doigts glissait la baguette de Sureau, sifflant doucement des sorts jetés dans la soirée. Le coup d’état réussi. L’heure était a la célébration, les plans qui se mettaient doucement en route. Alors il se tenait droit, sourire satisfait sur le visage, répondant aux questions de la charmante créature qui servait de journaliste pour la gazette du sorcier. Ses mots savamment choisis, de ce pouvoir qu’il avait de rendre la conversation plus belle. Quelques richesses syntaxique dont il avait tendrement gardé le secret. Les yeux de Njeri et Bathilda l’observaient calmement, les deux bras droit prêtes a intervenir s’il le désirait. Alors que d’autres étaient présents, protection physique pour le roi nouvellement magnifié.  Il finissait par balayer l’air de sa main, coupant court a la conversation. Il avait d’autres choses a régler plus importantes que satisfaire les curiosités de la populace britannique. Les questions fusaient alors de toute part. Certains se répondant entre eux, d’autre interpellant le ministre sur la marche a suivre, il glissait deux doigts sur sa tempe, calme et silencieux a son habitude. Il finissait par lever la main, calmant le brouhaha violent des partisans. « Mes amis, ce soir contentons nous de savourer la victoire. Nos efforts ont payés. » Il se redressait, quittant son assise le lion se pavanait devant sa cour. Ses mains se posant sur le bureau en bois massif, ses iris éclairs passant de visages en visages de ses nouveaux sujets. « Il me semble que les Rosier nous accueillent ce soir dans le manoir. Afin de célébrer. Je vous retrouverais donc là bas. »

Quelques applaudissement qui éclataient, pluie victorieuse sur le champion qui avait attrapé le laurier. Les partisans commencèrent alors a se disperser, quelques uns restant en arrière, comme pour s’acheter les faveurs du nouveau ministre. Il prit alors le temps de répondre a certains, renvoyant d’autres d’un regard acier. Ses bras droit a ses côtés, puis finalement, il finissait par être seul. Envoyant ses gardes se tenir devant la porte, une seule phrase comme un ordre claquant « Je ne veux voir personne ». Il avait claqué la porte du bureau. Il avait besoin de cette solitude, s’approchant de l’âtre il se laissait tomber dans un fauteuil en cuir, la baguette craquant l’air pour lui servir un verre de whisky, une cigarette qu’il sortait de son gilet, la glissant entre ses lèvres pour inspirer une bouffée d’air empoisonné. Ses yeux fixaient les flammes. Absorbé par la puissance nouvelle qu’il pouvait presque sentir, le fardeau sur les épaules, la victoire au goût amer. Et pourtant, il n’avait pas encore commencé a réaliser ses ambitions, mais il avait maintenant toutes les clés en main. La tragédie des Zabini et la prophétie de Trelawney avaient propulsé ses plans. Et maintenant, il n’avait plus qu’à les saisir. Un sourire doucement mauvais se dessinait sur ses lèvres. Songeant calmement aux prochaines réformes qui germaient déjà depuis tant d’années. Il sortait de sa torpeur en entendant une voix familière par delà les murs du bureau. Il fermait doucement les yeux, faisant rouler le verre sur son front avant de se lever. Dans un bruit violent, la porte sortait de ses gonds. Le ministre se plantait en laissant s’échapper un soupire léger, souriant a la demoiselle qui se tenait innocente face à lui. « Monsi... » Un geste de la main pour faire taire l’insolent, Gellert fit signe a la jeune femme d’approcher. Sa baguette pointée sur la porte qui se réparait d’elle même. Le bulgare saisissait alors la main de la demoiselle, y apposant un baiser chevaleresque. « Leora. » révérencieux dans son salut, il se redressait après avoir mimé sa soumission a la belle. Et se redressant il la repoussait amicalement. « Tu devrais apprendre que casser les portes du ministère n’est pas la meilleur façon de venir me voir моята змия »mon serpent Le surnom qui claquait, qu’il avait volé a son amant pour le retranscrire dans sa langue. Comme preuve du lien qui unissait les trois êtres. Il prit quelques secondes pour admirer la jeune femme, elle était devenue au fil des années une part de lui, une de celles pour qui le myocarde de marbre battait encore. Son dévouement sans faille, depuis toutes ses années, sa loyauté bouleversante qui parfois pouvait même l’étonner. Albus comme maillon centrale d’une chaîne. Il la traitait comme une fille, et elle connaissait son lien au phénix. Elle était de ces privilégiés qui avaient réellement connu Gellert au travers de sa meilleure partie. Et peut-être avait-il passé trop de temps avec Albus. Il avait fini par la voir comme sa fille également. Après tout, d’une certaine manière ils partageaient le même sang, la main qui passait délicatement sur le médaillon caché sous la chemise. Il fixait la belle et sa moue joueuse. Il tendait alors le paquet de cigarette, proposant l'une d'entre elles a la demoiselle, avec un regard joueur sur le faciès, diablotin sur l'épaule a susurrer quelques rébellions dans l'esprit idolâtre, crachant lui même un volute de fumée.
 
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Leora Dumbledore
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Leora Dumbledore
crédits : mgt. magma. tumblr.
face claim : diana silvers.
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études : (serpentard ; 1904-1911) le vert dans le coeur, le vert dans le sang.
particularité : (legilimens) se faufiler dans les esprits, percer à jour les secrets des méninges, les éclats brisés que d’autres se pressent d’enterrer, de masquer. s’immiscer dans ces pensées interdites. niveau 1.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: The Devil's Daughter - Leora&Gellert   The Devil's Daughter - Leora&Gellert EmptyLun 25 Mai - 23:45





the truth is
every
monster


elle marche. elle marche à vive allure. le coeur déjà en miettes. le coeur déjà nu, alors que l’appartement du cousin s’efface dans l’horizon, derrière elle, de plus en plus loin. plus rien pour l’en empêcher. plus rien pour la retenir. juste lui. lui son seul but. lui son seul désir. elle en avait rêvé. des années durant. des nuits entières. de ce moment. de ce jour. enfin arrivé. et rien ne l’empêchera de s’en délecter. de s’en régaler. les lèvres s’étirent en un sourire presque carnassier alors qu’elle traverse londres, le coeur battant, le coeur brûlant. enfin.

et pourtant. et pourtant elle aurait voulu arriver autrement. pas seule. accompagnée par albus. les voir réunis. non pas tous les deux. mais tous les droits. comme avant, quand elle écoutait leur rêves et leurs espoirs, les joues encore roses, l’innocence encore dans l’âme. elle aurait pu. s’en éloigner. s’en débarrasser. des mots de grindelwald. de ses idées sombres. impalpables. et pourtant. elle s’y était accrochée, bouée de sauvetage au milieu de la tragédie de sa vie, de toutes ses morts abattues une à une sur son chemin. et maintenant, elle allait le retrouver. enfin.

you have
met
or will


son appartement. sa cheminée. un peu de poudre, qui glisse entre ses phalanges. et le vert des murs du ministère qui se dessine. une vague de chaleur, alors qu’elle quitte la cheminée, se dirigeant d’un pas assuré vers l’objet de ses désirs, le lieu de ses envies. comme si elle avait toujours connu la route. comme si son âme menait ses pas, à la recherche de sa lumière, de son souverain. loin. loin la petite fille encore peureuse. loin la petite fille bonne à hocher la tête, à simplement écouter, acquiescer, et accepter. l’image de son frère, de sa soeur qui passent, courant d’air. qu’importe. elle sait ce qu’elle fait. elle sait.

ever
met


la vague de sorcier en face d’elle, presque impressionnante. les regards qui se posent sur elle. et personne. personne pour la faire vaciller. pour la faire douter. juste le bruit de ses talons sur le sol. juste sa robe presque noire qui fouette ses genoux. le menton haut. la fierté jusqu’au bout des ongles. lionne au milieu de sa cour. pour une fois dans sa vie.
et le bureau du roi qui se dessine devant ses yeux. elle s’y plante, s’approche, féline. le ministre ne veut voir personne. les yeux qui roulent en l’air. l’insolence qui se fait voir, qui se fait reine. la baguette qui glisse entre ses doigts, le soir murmuré, et la porte qui s’ouvre à la volée.

les cheveux bruns.
le regard perçant.
cette divine silhouette.

was once
a human
being


presque le même sentiments que les amours adolescents. l’excitation. l’envie. et cette impression, ce sentiment d’interdit, qui lui brûle le bas ventre, alors qu’il prononce son nom, délicieuse mélodie. le sourire se veut presque carnassier, habillant ses lèvres à l’instant où elle voit le corps de gellert se dessiner dans la pièce. elle s’approche, la main qui glisse dans la sienne.

» tu devrais les avoir toujours ouvertes pour moi.

l’arrogance. l’irrévérence. sa marque depuis toujours, peut-être à cause de l’orgueil trop fort, trop grand. et ce surnom, prononcé encore il y a presque une heure par albus. le coeur qui se serre, très vite. deux. pas trois. peut-être que cela était fait pour finir comme cela. parce que trois n’est pas un bon chiffre. toujours un de trop. et le passé qui remonte une nouvelle fois, images qui défilent devant ses yeux bruns, alors qu’elle se retrouve enfin dans la même pièce que le bulgare.

» merci.

with a soul
that was
soft


la cigarette qu’elle attrape, qu’elle glisse entre ses doigts. pas la première, ni la dernière. la baguette qui volètent dans l’air une nouvelle fois pour l’allumer, et la fumée qui rejoint celle du mage, alors qu’elle observe, tout. le bureau. les papiers. lui. trop beau pour être vrai. presque incroyable. impossible.

» alors ça y est ? la cour s’est enfin inclinée devant son roi.

elle sait. elle se rappelle. des mots d’autrefois. presque trop grands pour paraître vrai. et tout désormais tangible, la machine en marche, vorace, increvable. la machine qu’elle a vu grandir, se construire, même si elle était encore trop jeune pour comprendre. pour être une vraie pierre ajoutée à ce délicieux édifice.

» et quel roi tu fais, gellert.

le prénom qu’elle prononce, en un murmure, presque du bout des lèvres. avec avidité. sensualité.

and silk
as
light



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Gellert Grindelwald
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: The Devil's Daughter - Leora&Gellert   The Devil's Daughter - Leora&Gellert EmptyMar 26 Mai - 16:40


   
Daughter of Evil

 
All i need is someone who can stay
no matter how hard it is to be with me


Elle était là, elle scintillait presque comme a son habitude, avec ce sourire bien propre a son admiratrice. Sourire qu’il lui renvoyait, rigolant a sa remarque, oui les portes de Grindelwald étaient toujours ouvertes pour Leora Dumbledore. Elle était sa précieuse, son diamant rare, sa dague sous des traits angéliques. Elle était celle qui défendait corps et âme des idées qu’il lui murmurait depuis déjà tant d’année. Elle était le fruit de ce lien entre lui et Albus en bien des manières, s’appuyant, apprenant de ses deux mentors, elle était devenue aussi dangereuse qu’une rose sauvage. Et Gellert n’aurait put être plus fier. Quand bien même elle n’était pas sa fille, elle n’était pas son sang, il ressentait ce besoin de l’accompagner, de la garder a ses côtés, La garder par dessus tout. Il crachait un volute de fumée, qui rejoignait celui de la demoiselle, alors que les flammes de l’âtre réchauffaient la pièce.

» alors ça y est ? la cour s’est enfin inclinée devant son roi.

Les mots sonnaient bien a ses oreilles, la douceur du miel sur le bout de la langue, ne laissant apparaître rien de plus qu’un sourire satisfait, il tirait une nouvelle fois sur sa cigarette. Le sureau claquait dans les airs, alors que deux verres s’emplissant d’ambré vinrent a les rejoindre face a la cheminée. Il levait son verre a la demoiselle, lui intimant de le rejoindre dans cette célébration secrète. Dans leur jardin secret, ce monde où ils étaient tous les deux juste ensemble.

» et quel roi tu fais, gellert.

La voix était suave, douce comme a son habitude, et un sourire carnassier vint se dessiner sur les lèvres du Bulgare. Comme s’il se rendait enfin compte, juste parce qu’elle le disait, il se rendait compte de ce qu’il était devenu, du pouvoir entre ses doigts. Il se retournait alors vers la belle, l’observant toute entière. Elle était devenue splendide au fil des années, et il voyait en elle une fougue qu’il avait rarement croisé, elle était volcan et océan. Doux ruissellement dans une rivier et flot de magma qui dévalait les côtes rocheuses. Elle devenait une femme dont Albus pouvait être fier, dont lui était fier.

« Il faut croire que tu as raison. Mais ils ne s’inclinent pas que devant moi ma douce. » Sourire en coin, il approchait sa main du visage de la demoiselle, glissant doucement sa main sur le coin de sa joue, paternel et protecteur. « En même temps, avec toi a mes côtés ce n’était qu’une question de temps Leora. » Un clin d’oeil s’échappait avec les notes douces d’une voix envoûtante.

Ils étaient ensemble désormais, et s’il était Roi, elle aussi portait une couronne, cette gamine qui s’était changée en un merveilleux serpent, piquante et envoûtante. Il se levait finalement, s’approchant de l’âtre. Il voulait profiter de l’instant, avant de se faire happer par sa nouvelle vie, avant de ne plus pouvoir profiter de ces moments banals qui pourtant, avaient pour lui une once d’importance. Il posait son regard protecteur sur la gamine, et ses pensées s’enfuyaient alors vers Albus. C’était pour eux qu’il avait fait ça, pour eux qu’il avait atteint le sommet, pour eux qu’il continuerait a avancer. Et il savait parfaitement que Albus finirait par revenir, par lui pardonner. Sa main glissait sur le medaillon autour du cou. Il jouait quelques secondes avec la pierre qui l’unissait a son éphèbe.

« Comment va t’il ? » Sa voix ne laissait échapper aucun sentiment, il levait les éclairs azurs pour les planter dans ceux de la Dumbledore. Il savait qu’elle le voyait encore, et il n’avait pas besoin de se glisser dans son esprit pour ça. « Je me suis dit qu’il serait venu avec toi...Nos rêves se réalisent enfin. » Mais ils avaient un goût de pas assez, ils avaient un goût de manque, pas aussi savoureux qu’il ne l’espérait, il manquait l’ingrédient principal, celui pour qui il était désormais ministre. Il soupirait, finissant sa cigarette avant de la jeter au feu. « Enfin, toi tu es venue, c’est le plus important. Alors, quelles sont les nouvelles ? Je suppose que ta formation se déroule a merveille, tu as toujours été brillante. » Un nouveau clin d’oeil s’envolait, avec un nouveau sourire et un nouveau lendemain.

Il s’approchait alors d’elle, s’asseyant sur l’accoudoir de son siège, glissant une main derrière son cou avant de s’appuyer sur le dossier de l’assise et de la laisser se reposer sur lui. Proximité qui était presque devenue naturelle alors qu’il regardait les flammes.

« Ce n’est que le début моята змия, ce n’est que le début. Bientôt nous retournerons tous les pavés de Londres pour en chasser la vermine. »(mon serpent) Sourire sur les lèvres, il laissait glisser ses doigts sur l’épaule et le bras de la demoiselle. Inconscient des profondeurs de l’admiration qu’elle lui portait, elle était sa fille sa sœur, sa confidente. « A commencer par le Ministère. Il est grand temps de nettoyer ce nid a incompétents. » Il buvait une nouvelle gorgée de whisky. « Je compte sur toi pour être mes yeux et mes oreilles Leora. Et quand il reviendra, tout sera enfin parfait. »
   
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: The Devil's Daughter - Leora&Gellert   The Devil's Daughter - Leora&Gellert EmptyVen 12 Juin - 19:18





i
was
born


c’était donc cela.
le pouvoir.
la grandeur.

et elle y goûtait. avec avidité. avec une cupidité. jamais rien n’avait été si grand. jamais rien n’avait été si désirable. et enfin. enfin elle pouvait y tremper ses lèvres. enfin elle pouvait s’en repaître. d’être là. au sommet. et il en avait fallu des sacrifices. et il en avait fallu des abandons. de soi. des autres. des proches et moins proches pour finalement s’entourer seulement de ceux qui en valaient la peine. de ceux qui le méritaient. et lorsqu’elle entrait enfin dans cette pièce, face au nouveau roi des fous, tout semblait enfin prendre sens. tout semblait enfin réel.

et elle était là. agneau face au loup, dont les crocs auraient pu se refermer sur elle en un instant. mais elle, n’avait pas peur. car elle ne le connaissait que trop. et la confiance lui avait été accordé il y a déjà trop de temps pour ne serait-ce que penser à mal, alors que la cigarette se glissait entre les lippes, et que la voix du bulgare, grave, chaude, se déversait jusque dans ses oreilles. un sourire, un sourcil qui se lève alors que les mots ne la flatte que trop, et qu’elle peine à les croire vrai. s’incliner face à la sang-mêlée. à la dumbledore. à la cadette. bien qu’enivrée, l’idée se fane rapidement dans sa tête, mais elle se plait tout de même à y songer, rien qu’un instant, alors que les souvenirs se mêlent. trop d’années à l’avoir entendu. que le carmin qui coulait dans ses pauvres veines n’était que souillé. que qu’entaché. et quelque part, l’envie de revanche, de domination s’était installée en elle d’une malsaine manière, pareille à une incurable maladie.

with an
insatiable


sa main. sur sa peau. et c’est, malgré elle, un filet d’électricité qui parcours son être. pas de celui-là. de ceux qui chavirent. de ceux qu’elle connait. mais un nouveau. celui du roi. de son maître. les doigts se renferment et l’ambre accourt dans sa bouche. l’enfant n’est plus. la femme règne. [ï]comment va t’il ?[/ï] les mots qui suffisent à briser le piédestal où elle s’était installée. les mots d’albus, son refus, et le coeur qui se sert, et le coeur qui fait mal. blessure trop fraîche.


» je suis passée le voir. il n’a pas voulu me suivre.

ne pas lui mentir. car la vérité toujours éclate. le mot trahison qui lui brûle la bouche, alors que ses yeux se posent sur le feu qui dore dans l’âtre et que l’alcool vient retrouver son corps, une nouvelle foi.


» mais je lui ai donné l’invitation. comme tu me l’avais demandé. il viendra. je le sais.

facile à deviner. quand l’amour est encore chaud, quand les sentiments sont enfouis sous des couches de douleurs et de larmes, intarissablement brûlants. des choses qu’elle sait. des choses qu’elle devine. alors qu’elle même enterre sa solitude dans les bras les plus offrants. idée qui lui arrache un sourire, de nouveau, tandis que les études s’immiscent dans leur conversation. grindelwald le protecteur. grindelwald le paternel. facette de sa personnalité qu’elle est surement la seule à connaître.

appetite

» disons que maintenant que tu es à la tête du ministère, j’espère avoir un bureau, plutôt que m’aplatir devant des d’incompétents supérieurs.

la voix résonne. le serpent siffle. le venin est craché. et la vipère rejoint l’assise, se laissant à poser sa tête contre lui. se sentiment d’être enfin là. chez elle. à sa place. après toute ses années à l’avoir attendu. après toutes ses années à avoir grandit dans l’espoir l’entendre, de le voir de nouveau. prendre le chemin le plus judicieux pour lui être utile. rayer les anciennes fréquentations. se hisser en haut d’une pyramide aux fondations archaïques. enfin.


» mais tu sais que je reste sage et docile. et que tout ce passe donc très bien.

maligne. ambitieuse. ne jamais s’attirer les foudres. ne jamais montrer la réelle puissance. pour mieux frapper. pour mieux dominer. la cigarette se consume.

» jraconte mes ces grands projets. je veux tout savoir.

la curiosité qui prend le dessus. frasque de la jeunesse. réflexe de l’enfance. l’alcool lui tourne déjà la tête. à moins qu’il ne s’agisse de cette douceur qui s’empare de sa peau déjà brûlante. la vermine. un mot. un mot qui suffit à animer la rage. un mot qui suffit à rappeler les images. celles d’ariana. en terre. à cause d’eux. prendre sa revanche. leur faire payer. toucher la promesse qu’elle s’était faite encore enfant, du bout des doigts. grâce à lui. grâce à tout cela.

» je serai tout ce dont tu as besoin. tout. il te suffit de me le dire, et je le ferai.

et l’ombre d’albus. qui plane toujours. qui assombrit tout. et cela fait mal. et cela blesse. encore. toujours. elle aurait tant voulu. qu’ils soient là. tous les trois. elle voudrait lui promettre. de le faire revenir. de les rassembler. mais elle sait la blessure ô combien profonde du phoenix. et la couche de cendres était trop lourde, trop grande pour qu’il puisse renaître complètement. la main libre qui se pose sur le genoux du bulgare, caressant l’étoffe, distraitement.

» il reviendra. je le sais. il n’était plus rien, sans toi.

for
destruction




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Message (ϟϟ) Sujet: Re: The Devil's Daughter - Leora&Gellert   The Devil's Daughter - Leora&Gellert EmptySam 13 Juin - 23:58


   
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Il l’avait vue grandir, la fleur, le serpent, s’émanciper, phénix étendant ses ailes contre les vents trop forts de sa famille. Elle avait vécu l’horreur, s’y était plongée pour en sortir neuve, nouvelle, les yeux brûlant d’une ambition qui semblait si proche de la sienne. Depuis qu’elle n’était qu’une gamine encore à ses yeux, elle qui avait directement adopté le Bulgare, qui l’écoutait, encore jeune, buvait ses paroles pour en faire ses vérités. Elle était sa plus brillante acolyte, sa plus brillante partisane. Il le savait, que rien ni personne ne pouvait lui arracher la jeune Dumbledore des bras, alors qu’il caressait doucement sa carne tendre et encore jeune, peut-être cette proximité pourrait être pourtant mal vue, après tout il n’était pas dupe, il n’avait pas besoin d’user de la légilimencie pour sentir les frissons que son toucher laissait sur la peau de la princesse, il n’avait pas besoin de lire son esprit pour remarquer les lèvres qui tremblaient légèrement lorsqu’il lui adressait un sourire un peu ravageur. Il s’en amusait presque, continuant d’être provocant, puisque ça leur allait si bien. Pourtant elle ne serait jamais à ses yeux qu’une soeur, qu’une fille, que celle en qui il plaçait bien trop d’espoirs sûrement. Mais c’était pour la voir briller, elle qui pouvait détruire le monde d’un claquement de doigt, celle qui traînait ses moues sauvages pour laisser du chaos sur son passage. De sourires en clins d’oeil, elle était aussi dangereuse que lui, aussi sournoise, voir même parfois plus.

“je suis passée le voir. il n’a pas voulu me suivre.” Il lâche un soupir, ne peut vraiment retenir la déception, il glisse le verre à ses lèvres, le finissant d’une traite avant de le remplir une nouvelle fois. “mais je lui ai donné l’invitation. comme tu me l’avais demandé. il viendra. je le sais.” Léger sourire sur les lèvres, il n’y croit plus, pourtant s’y accroche. Il avait imaginé ce jour bien des soirs, bien des fois, trop nombreuses pour se souvenir de chacune, pourtant elles avaient toutes en commun la présence d’Albus a ses côtés, leurs doigts se mêlant dans une étreinte silencieuse, alors qu’il devenait ministre, puis maître de la mort. A ses côtés, For the greater good. Alors il avait un goût d’inachevé, de ne pas l’avoir entre ses bras, se reposant sur celle qui était venue, qui n’avait jamais abandonné, qu’il avait revu bien des fois durant ces deux dernières années, toujours secrètement, alors qu’il avait épié Albus, se glissant et se mêlant aux ombres. Devenant cet inconnu qui aidait l’homme a récupérer un parchemin tombé, devant cette sensation étrange dans la nuque que l’on a lorsque quelqu’un nous observe trop longuement. Il était devenu tout ça, pour pouvoir apercevoir l’ombre de sa silhouette, la caresser des yeux pour tenir jusqu’au jour où ses doigts retrouveraient la peau qu’il connaissait par coeur. Il buvait a nouveau, comme pour effacer le regret, se concentrer sur la victoire, elle était trop belle, trop grande pour ne pas être justement appréciée.

“disons que maintenant que tu es à la tête du ministère, j’espère avoir un bureau, plutôt que m’aplatir devant des d’incompétents supérieurs.” Il lâche alors un rire léger, elle avait appris des meilleurs, n’acceptant que ce qu’elle méritait, tout. Il posait ses lèvres sur le crâne de l’enfant, la laissant alors défendre son cas, s’accrochant à chacune des syllabes, puisque chacune restaurant sa loyauté, à un point tel qu’il n’en doutait plus, si Leora était un serpent, elle lui était dévouée, et lui voulait pour elle uniquement le meilleur, tout ce qu’il n’avait pas eu, tout ce qu’on lui avait arraché. Il voulait lui offrir un avenir radieux, dans lequel elle et sa génération n’auraient plus jamais à se cacher, à observer silencieux alors que des barbares s’introduisent dans la vie des sorciers pour tout briser. ”Tu es encore trop jeune, quand bien même tu es la plus brillante des sorcière que je connaisse” Il s’amusait ainsi à flatter l’égo de la princesse depuis toujours, cependant, il n’était pas de ceux qui sous-estimaient la sorcière, après tout, la plupart ignoraient qui avaient été ses professeurs. ”Bientôt, моята змия*, tu dirigeras un service, je t’en fais la promesse.  En attendant, je veux bien envisager une promotion pour ma meilleure briseuse de sorts.”(mon serpent)* Il finissait une nouvelle fois son verre, se redressant alors sur ses deux pieds, laissant sa chaleur abandonner celle de la demoiselle, il se levait joueur, la curiosité de la gamine ne l’étonnait pas, Leora avait toujours été curieuse. ”Mes projets Leora, sont bien plus grands que le ministère.” Il s’approche alors du mur, en décroche un cadre vide qu’il lance sur la table, brisant légèrement le verre. Le cadre a l’allure peu alléchante était pourtant l’un de ses buts. ”Ce cadre mène au bureau de leur premier ministre” Il ne cachait pas son dégoût, pas a elle, elle ne connaissait que trop bien sa haine envers les né-moldus pour qu’il ne prenne le temps de la cacher derrière quelques slogans bien pensés. ”Il est de coutume que le Ministre de la Magie se rendent là bas lors de sa prise de pouvoir. Te rends-tu compte ? Cet idiot s’attends à ce que je vienne ramper a ses pieds.” Il lâche un rire léger. Posant le sureau sur le cadre. ”Cette vermine, c’est eux le but final ma douce...avec toi, Hélios et ton cousin a mes côtés.” Il souriait légèrement, la baguette faisant léviter le cadre qui allait tourner au dessus de l’âtre. ”Est-ce que je le brûle, ou je le garde pour lui rendre visite dans le futur ?” Sourire joueur sur les lèvres, la baguette tendue, menaçant chaque secondes de laisser les flammes lécher le cadre, jeu avec la gamine qui n’en était plus vraiment une.
   
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: The Devil's Daughter - Leora&Gellert   The Devil's Daughter - Leora&Gellert EmptyMar 30 Juin - 18:25



the icing on the cake

elle avait tout. encore. tout à prouver. à tous. à chaque personne composant ce ministère, à chaque personne croisant sa route. parce qu’elle n’était que la cousine de l’illustre albus dumbledore. que la protégée du grand gellert grindelwald. que l’amie des plus affluents jeune sang-purs de l’époque. mais qu’elle n’était qu’une femme, cadette de sa famille. qu’une jeune femme manipulable dont la frivole jeunesse était gravée sur son visage. qu’une pauvre sang-mêlée, impure, jamais assez. et elle avait tout fait. pour être plus. pour s’élever. pour rejoindre les hauts rangs de la même manière que le bulgare l’avait fait, écrasant tout sur son passage, véritable traînée de poudre. roi des enfers. et elle s’était quelque part, modelée à son image, touchant désormais du doigt son but, entre les murs d’émeraude de ce bureau, les yeux rivés dans ceux du mentor, du maître. n’être que chaos. n’être qu’allumette, prête à s’enflammer pour répandre malheur et confusion. et qu’il était bon, pour une fois, d’y croire. la cigarette vient s’écraser dans le cendrier du bureau d’un geste de baguette, le rire du mage noir résonant dans le creux de ses oreilles, alors qu’un nouveau geste affectueux s’appose sur elle, les lippes de l’aîné venant frôler le haut du crâne. il avait toujours eu, avec elle, cette bienveillance, cette douceur, que peux pouvait ne serait-ce qu’imaginer, à l’ombre des regards, alors qu’elle lui avait offert, depuis toujours, sa confiance la plus totale. parfois, elle osait se demander si sa propre mort pourrait être offerte au bulgare, son bien le plus précieux, sa vie entière. et c’est dans ses questionnements profonds, dans la noirceur de la nuit, que sa dévotion prenait sa forme la plus entière, la plus primaire. oui. elle serait prête à lui donner sa vie.

tu es encore trop jeune, quand bien même tu es la plus brillante des sorcière que je connaisse. la langue claque contre le palais, agacement notable, impossible à réprimer. never enough. toujours quelque chose à dire, quelque chose en moins. et même si le compliment est agréable, il est vite balayé par cette insatisfaction constante, feu ardent qui la consommerait toujours, visiblement. bientôt, моята змия, tu dirigeras un service, je t’en fais la promesse.  En attendant, je veux bien envisager une promotion pour ma meilleure briseuse de sorts. le visage se relève, un sourcil est arqué. la promesse est tenue, mais elle n’est que verbale, elle n’est que là, glissée dans ses oreilles, impalpable. prête à dire quelque chose, à lui demander une preuve, magiquement écrite, elle est cependant arrêtée par le départ du souverain, la faisant se lever à son tour. une main vient lisser les pans de sa jupe, alors que les prunelles observent avec une attention particulière, chacun des gestes du bulgare. elle s’approche alors de la table, observant le tableau, laissant passer le derme sur le cadre en bois, aux détails précieux, d’une finesse incroyable. le coeur accélère à chaque mot tant l’excitation est grande.

» c’est à tes pieds qu’il devrait ramper.

les pas félins la rapproche à côté de grindelwald, une de ses mains fines venant se poser avec lenteur sur son épaule, alors que les mots qu’il prononce animent son sourire, une leur mesquine luisant dans les yeux. enfin. de grandes choses. comme il lui avait toujours promis. comme il lui avait toujours conté.

» plus tard.

les yeux s’enivrent, les images défilent dans l’esprit et le ventre brûle tant le pouvoir semble à porter de main, tant la destruction semble pouvoir être tenue entre ses mains. enfin. se venger de toute cette vermine. la joue vient se poser contre le bras du sorcier, dans un geste tendre.

» burn them all to ashes.

les derniers mots sont soufflés, la sentence est déclarée. et persephone rejoignait définitivement hadès au royaume des enfers.

and he looked at me
like there was something in me
worth looking at


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