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 hell and you (leora)

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Message (ϟϟ) Sujet: hell and you (leora)   hell and you (leora) EmptyMar 19 Mai - 22:58

On tient en place par habitude, finalement.
Le dos droit et l’oeil las, il ignore la tornade dans l’estomac et les jambes qui fourmillent ; s’empêche tant bien que mal d’attraper tout ce qui passe en travers du chemin. Si les mains se saisissaient, de toute façon, on aurait peur de ne plus être capable de lâcher. Secouer jusqu’à ne plus rien laisser, mille éclats à ses pieds et il aurait encore le culot de s’étonner (comment ça j’ai tout cassé ?).  
Debout à côté d’une porte, l’esprit rêve de traques effrénées et de sang sur les doigts. De mers agitées et de kilomètres sous les pieds. De ce qui n’appartient pas, souvent. En un mot comme en cent, il se fait surtout chier.

Directeur se faufile dans salle avec Ministre et les secondes deviennent heures en un rien de temps. Parfois on lui signale d’un regard appuyé de dégager, parfois on oublie. Tic tac entêtant rythme les respirations ennuyées, les mains se rejoignent pour faire craquer les os dans un geste nerveux tandis que le corps s’étire pour réveiller les muscles endormis.
On tient en place par habitude, oui, mais ‘faut quand même pas déconner.

Un coup d’oeil à la poignée, comme pour la sommer de se tourner, puis un soupir agonisant, sans doute un peu exagéré. Une pièce est retirée de la poche, tourne entre les phalanges. Tic tac, encore et toujours, tic c’est face, tac c’est pile ou peut-être était-ce l’inverse, tic tac tic tac tic tac jusqu’à ce qu’elle tombe à ses pieds. Se penchant pour ramasser la mornille, puisque le temps c’est de l’argent et qu’il a déjà bien assez perdu du premier, quand il se redresse c’est pour s’éloigner d’un pas faussement nonchalant. Abandon de poste, vocifère aussitôt la voix du père dans le crâne bien dressé. Pas à s’inquiéter : patriarche se fait vieux et ne serait clairement plus capable de le choper, et Kieran est plutôt sûr que le patron est bien trop occupé pour remarquer la désertion (mal) assumée.

Bifurcation à droite, pas de côté à gauche, l’aisance des impertinents et l’impunité de ceux qui savent qu’ils ont de toute façon bien trop de choses à se reprocher. Quelques mois à peine et déjà le corps a imprimé le chemin fréquemment emprunté, se faufile entre les silhouettes sans s’arrêter. Personne ne l’arrête non plus, soit parce qu’ils s’en foutent, soit parce qu’ils reconnaissent la gueule de celui qui est souvent greffé au puissant. S’il préférerait que ce soit la deuxième hypothèse, il est fort probable que ce soit plutôt la première.

Arrivé, déjà. Enfin. Presque calme le temps du trajet, mais évidemment jamais tout à fait, il passe à peine le tournant du couloir qu’il sait être le sien que l’impatience revient le heurter.
On attend à nouveau.
Cette fois-ci, toutefois, il trépigne d’anticipation plus que d’ennui, le dos négligemment appuyé contre le mur. C’est la baguette et non la pièce qu’il sort à présent, fait tourner entre les doigts. L’oeil n’est plus las mais aux aguets, chien de garde redevenu chasseur comme s’il n’en avait jamais été autrement.
 
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Leora Dumbledore
coalition sorcière
Leora Dumbledore
crédits : mgt. magma. tumblr.
face claim : diana silvers.
pseudo : spf.
hell and you (leora) Tumblr_ow9ssrDlL51rumcsqo5_500
études : (serpentard ; 1904-1911) le vert dans le coeur, le vert dans le sang.
particularité : (legilimens) se faufiler dans les esprits, percer à jour les secrets des méninges, les éclats brisés que d’autres se pressent d’enterrer, de masquer. s’immiscer dans ces pensées interdites. niveau 1.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hell and you (leora)   hell and you (leora) EmptyMer 20 Mai - 16:47






when you
are not
fed


les talons qui claquent. qui résonnent. alors qu’elle arpente les couloirs. alors qu’elle se part dans le détale que représenter le département des mystères. la matinée est calme. trop peut-être. de celles dont elle se seraient bien passé, en entrant au ministère. de celles qu’elle n’apprécie guerre, les bras croisés sur la poitrine, et le regard gonflé d’agacement. le bois qui glissent entre ses doigts de manière désinvolte alors que les taches du jours sont accomplies, toujours avec soin, toujours avec brio. et tout de même. l’impression de ne pas servir à grand chose. la difficulté face à la subordination. et toujours cette envie de plus qui lui taraude l’esprit, qui lui arrache le ventre. se destiner à faire de grandes choses. à avoir des grandes responsabilités. pour n’être, pour l’instant, que relégué au troisième plan, encore apprentie, encore trop faible pour tout cela.

foutaises.

et le temps qui passe. et les heures qui défilent. et l’obligation de rester là, de ne pas partir, disparaitre. pourtant l’envie de s’échapper, de vaquer à autre chose. et bientôt la phrase du mentor. la pause qui sonne. et elle qui s’enfuis sans demander son reste, désireuse d’enfin voir autre chose, se dégourdir les jambes, lion en cage qu’elle est, et qu’elle restera surement. et les pas qui la mènent à l’endroit. sans vraiment qu’elle s’en rende compte. sans vraiment qu’elle n’y fasse attention. un regard qu’elle y jette, par simple habitude alors qu’elle dépasse le petit couloir. pour finalement la voir. sa silhouette.

love
on
silvers spoons


un regard.
un sourire.
un souffle.

c’est tout ce qu’il avait suffit. pour qu’elle s’y jette. dans la gueule du loup. de ce loup là. au regard percent. aux mains puissantes. à l’appétit carnassier. et voilà des jours, des semaines, des mois qu’elle y retournait. qu’elle en redemandait. toujours plus. un jeu auquel elle avait cédé, un jeu qui l’avait amusé, pour finalement s’y méprendre. s’y laisser surprendre. et la voilà désormais accro, sans pour atteindre la dépendance, cherchant à brûler les limites, à aller toujours un petit peu plus loin. gellert et albus avaient leurs secrets. leora avait désormais le sien.

you learn
to
lick it


pas encore de son. pas encore de mot qu’elle prononce. juste ses prunelles qui se posent sur lui alors qu’il ne l’a peut-être pas encore remarquée. ou peut-être que si. elle avait l’habitude désormais. de ne jamais vraiment savoir avec lui. et les lippes qui s’étendent en un fin sourire, presque charmeur, séducteur.


» goyle ? vous attendez quelque chose, peut-être ?

from
knives.


irrévérence. désinvolture.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hell and you (leora)   hell and you (leora) EmptyJeu 21 Mai - 22:28

On attend, donc.
Fait-il jamais autre chose ?

On attend, mais pas trop longtemps. Des heures qu’il s’imagine, des minutes en réalité, la notion du temps toujours bien trop compliquée pour quelqu’un qui ne vit jamais que pour le lendemain.
Bientôt, des pas, auxquels il ne prête pas directement attention ; Ministère tempête, employés se bousculent et s’emmêlent, marcheraient sur les autres si ça leur permettait de gagner un peu de notoriété. Des pas et il ne se retourne pas. Puis, chasseur rôdé sent un regard posé sur lui. Ne bouge toujours pas, pas encore en tout cas. La baguette continue à virevolter entre les doigts tandis qu’un léger sourire naît à la commissure de ses lèvres.

“goyle ? vous attendez quelque chose, peut-être ?”

Aussitôt l’arme s’immobilise dans la main et la tête se tourne. Son regard se braque directement sur la moue désinvolte de la jeune femme, s’y attarde. Il ne prend même pas la peine de mimer la surprise, la tentative aurait été pathétique vu piètre acteur qu’il est de toute façon, se contentant de laisser s’élargir le sourire lui fendant le visage. Il n’a jamais trop su sourire comme les autres sont en droit de s’y attendre — chez lui, même dans sa sincérité, les bords restent tranchants, l’air carnassier.
On a toujours l’air affamé, perpétuellement à la poursuite de quelque chose, sans trop savoir ce qu’on aimerait dénicher, finalement.
Et puis parfois, face à des lèvres rosées et un air arrogant, on pense avoir trouvé.

Se décollant du mur contre lequel il était toujours avachi et rangeant sa baguette dans sa poche, il y laisse une main et approche d’un pas leste, lance un “toujours” aux accents ironiques. Les vérités en demi-teintes, la subtilité affectée plus que convaincante, Goyle acrobate bien peu doué aurait un jour aimé se la jouer mystérieux mais n’a jamais réussi à être autre chose qu’un petit con aujourd’hui devenu grand. À mille lieues du ton traînant, d’ailleurs et comme pour le trahir, le corps est alerte et les yeux perçants. Traînent sur la silhouette jusqu’à qu’il arrive à sa hauteur. Picotements au bout des doigts, l’envie de saisir ce qui lui revient de droit (pense-t-il) soudainement impérieuse ; a attendu, toujours, a attendu trop longtemps et maintenant l’anticipation redevient impatience puérile. L’enfant aurait, des années plus tôt, tiré ses cheveux comme un idiot, espérant ainsi faire valoir les sentiments et les intentions sur lesquelles il ne posait pas (n’aimait pas poser) de mots. Des actes plus que des grands discours.
Entretemps on a quand même appris à s’exprimer, un peu. Il a bien fallu, sinon on aurait bien moins pu faire chier les gens. Alors, le sourire toujours bien en place, il hausse un sourcil et penche un peu la tête vers elle. “Et vous ? À la recherche de quelque chose, peut-être ?” Oui, les mots sont devenus plus faciles avec le temps.

Mais quand ça ne fonctionne pas, on tire toujours un peu les cheveux. Au cas où.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hell and you (leora)   hell and you (leora) EmptyLun 25 Mai - 23:59

J'SUIS CONNE J'AI PERDU LE POST


Dernière édition par Leora Dumbledore le Jeu 4 Juin - 0:08, édité 4 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hell and you (leora)   hell and you (leora) EmptyLun 1 Juin - 16:39

Ce n’est pas la première fois qu’il s’égare en cours de route. Déviation à gauche, dérapage par la droite, le chemin pourtant bien tracé lui avait toujours paru suffisamment sinueux pour qu’il s’accorde des détours et des raccourcis peu recommandables. L’héritier roi a toujours grimacé sous le poids de la couronne de plomb — l’or étant bien évidemment hors de leur budget, qu’est-ce que tu croyais —, et n’est jamais plus heureux que lorsqu’il s’en sépare. Honneur inculqué mis de côté, liens du mariage pragmatiquement oubliés, il se convainc parfois n’avoir que soi-même à contenter. Que quelqu’un d’autre monte l’interminable échelle à sa place, qu’on offre les ruines de leur pitoyable empire à quelqu’un qui voudrait le reconstruire. Pas lui. Dira-t-il, quand il s’octroie le droit de se perdre. N’en pense pas un mot, bien sûr ; l’enfant devenu homme n’a été créé que pour régner sur la dynastie souillée, et s’il prétend presque ne pas être au courant lorsque ça l’arrange, il finit toujours par rentrer volontairement dans le rang. Duquel il ne s’était pas non plus, d’ailleurs, trop éloigné.
(Serait-il ici s’il avait vraiment tout abandonné ?)
Oubliées les incartades, ravalés les rêves personnels, rattrapées les ambitions familiales qu’on croit un peu devenues siennes. Dans la demeure familiale, les doigts se nouent à ceux de la femme maudite et on assure que tout. va. bien. Ce n’est pas la première fois qu’il s’égare, non, et à force il connaît la chanson. Chimères et tentations à chaque heure de chaque journée pour celui qui ment la révolution tout en courbant péniblement le dos.
Celle qui retient actuellement son attention a l’insouciance des puissants, la nonchalance et l’irrévérence des dissipés. Pour peu, il s’y lirait lui-même : étincelle joueuse et langueur calculée, désinvolte impertinence et puis surtout choix malencontreux.

“Je cherche à rompre l’ennui.”

S’il avait été romantique, peut-être aurait-il pu se dire que c’était pour ça qu’ils s’étaient rencontrés ; chasse à l’adrénaline, règles contournées puis piétinées, deux coeurs battants à l’unisson. Oui, s’il avait été romantique, il aurait même pu lui signaler que leurs âmes agitées s’étaient bien trouvées et qu’il lui épargnerait l’ennui tant qu’elle resterait à ses côtés. Mais Kieran a le jeu sous la peau et le palpitant capricieux, l’attachement bien plus possessif que sentimental. Alors quand elle l’attire à elle d’un geste léger, il pense à tout sauf à ça. Ni déclaration enflammée ni intérêt pour leurs destins croisés, ni poésie mièvre ni cour faussement vertueuse dans le regard déjà brûlant. Chien bien dressé suit le mouvement pour rejoindre princesse bien élevée d’un pas assuré, s’arrête à quelques centimètres à peine du corps qu’il se plait à penser sien, malgré l’envie de réduire le reste de distance comme peau de chagrin. Qu’elle mène la danse tant qu’elle le peut, tant que l’instinct premier est encore dompté. Main gauche toujours dans sa poche, sa main droite suit le même trajet, pour sans doute s’empêcher de s’emparer trop vite de la silhouette en face de lui. Rictus toujours bien en place, il la toise d’un air dégagé. Dans l’oeil, feu d’artifices de provocations informulées et d’amusement certain.

“Et vous ? Je ne pensais pas votre journée déjà terminée.”

La formalité est experte, seulement contredite par leur proximité marquée, qu’elle souligne davantage en venant échouer ses hanches contre les siennes. Aussitôt les doigts auparavant fermement enterrés dans sa poche viennent se saisir du poignet coupable, se resserrent sur la peau diaphane. “J’avais plus grand-chose à surveiller,” répond-il négligemment. Pas totalement vrai, pas totalement faux (une porte ne risque après tout pas de s’envoler seule, n’est-ce pas ?), il a depuis longtemps décidé que l’abandon de poste valait le coup. Ses yeux se détournent du visage de la jeune femme pour s’affairer à une rapide inspection des lieux. Au cas où. Tout autour, le vide. La journée enfin se meurt et les sorciers travailleurs s’empressent de rentrer auprès des leurs, pour les plus méritants, ou auprès de ceux qui leur importent vraiment, pour les plus honnêtes.
Voie libre confirmée, estime-t-il rapidement avant de reporter son attention sur Leora. La main droite entourant toujours la manche de l’autre, c’est la main gauche qui sort à son tour pour se saisir des hanches ainsi offertes. Chien bien dressé abandonne maître pour avancer de son propre chef, le corps collé à l’autre, l’entrainant avec lui. Un pas, deux pas, en direction du mur qu’il avait à peine quitté. “Mais j’suis disponible pour des heures sup’ si vous avez besoin de mes services.” L'intonation se veut insolente et les syllabes trainent encore une fois tandis que finalement ils heurtent la cloison. Ses phalanges glissent du poignet de Dumbledore à sa paume, puis à ses propres doigts. S’y entortillent avec ce qu'il considère probablement être de la douceur, s'apparente pourtant davantage à de l'empressement à peine maîtrisé. Il n'a jamais trop rien maîtrisé, de toute façon. Le garde-du-corps a le regard entraîné sur ses traits, l'attention captivée. On ne pourra pas lui reprocher de faire mal son travail. Si ?

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Leora Dumbledore
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particularité : (legilimens) se faufiler dans les esprits, percer à jour les secrets des méninges, les éclats brisés que d’autres se pressent d’enterrer, de masquer. s’immiscer dans ces pensées interdites. niveau 1.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hell and you (leora)   hell and you (leora) EmptyJeu 4 Juin - 0:09





en cachette.
interdit.
à l’abris des regards.

i will
only
let you


elle n’aurait jamais penser se perdre dans ces bras là. dans ces bras interdits. défendus. fruit dont elle se délectait de plus en plus au fil des jours, le goût de cette peau contre ses lèvres, la chaleur de ces mains contre son corps. pas le premier. pas le dernier. et pourtant. quelque chose de différent. quelque chose de nouveau. peut-être le goût de l’interdit encore plus grand, encore plus prononcé. et pourtant si doux, au creux de sa bouche. à ce demander si ce n’était pas pour enfin ressentir quelque chose. pour enfin brûler ces deux ailes qui pourtant prenaient place dans son dos encore juvénile, alors que tout semblait enfin s’assembler devant ses yeux. le nouveau ministère. les retrouvailles des deux ombres de sa vie. et cette impression de puissance nouvelle, brûlant dans l’entièreté de son être.

pas de romantisme. pas de bavures, de mots sacro-saints pour souligner l’existante d’une telle relation. d’une telle bêtise. pour une fois. peut-être pour ça qu’elle s’attache. peut-être pour ça qu’elle se laisse posséder encore, à tout va, une fois de plus, une fois de trop. pas de phrase glissées sur l’oreilles. pas de lettres brûlantes et passionées. juste le langage du corps, les affres de la chair, pour lui rappeler qu’il est à elle, qu’elle est à lui, quelque temps encore. et elle ne cesse. de piquer. de jouer. pour le garder près d’elle. pour qu’il ne s’échappe pas. pas encore. seulement quand elle le voudra. quand elle le souhaitera.

courant d’air.

et elle sait. qu’elle ne devrait pas être là. que le jeu est dangereux. que le jeu est punissable. et pourtant elle lance la première attaque, la main glissée si près du corps désiré, les yeux plantés dans ceux du partenaire, pareils à deux flammes. brûler d’envie. d’un désir certain. et qu’elle refrène. pour ne pas s’y perdre. pour garder la main. la tête haute. la poigne du mâle qui se referme, alors que la provocation se fait plus grande. jamais docile. jamais craintive. l’irrévérence maladive. peut-être parce qu’elle sait qu’au fond, elle ne risque rien. qu’elle est protégée. d’une manière où d’une autre. alors que l’autre non. position de pouvoir. sentiment de puissance.

touch me
if
your hands


un sourcil qui se lève, alors que ses yeux se retienne de venir regarder la prise nouvelle. elle sait. qu’avec lui il ne faut pas flancher. pas montrer possible faille. toujours jouer. toujours défier. j’avais plus grand-chose à surveiller.

» j’en doute.

are so
full of
intentions


dans un souffle. juste murmuré au travers de sa bouche, alors que les doigts de l’aîné se referme sur sa hanche, et qu’un nouveau sourire vient prendre place sur son visage presque impassible. calmer l’empressement. calmer l’envie. le mur qui vient claquer contre son dos, alors que ses yeux balaye à son tour le couloir. seuls. mais j’suis disponible pour des heures sup’ si vous avez besoin de mes services. et les doigts qui s’enlacent, alors que les siens viennent, de sa main libre, se glisser lentement sous le tissu immaculé de sa chemise, découvrant une nouvelle fois cette peau douceâtre, pas encore offerte.

» parce que maintenant, les goyle offrent leurs services aux sang-mêlés de ma sorte ?


that
every brush
of your palms


elle sait. elle sait le poids de ces mots, qu’elle vient chuchoter là, dans le creux l’oreille. souffle chaud pour mieux toucher la cible. peut-être parce qu’elle les a bien trop entendus ces mots là. peut-être parce qu’ils sont gravés aux fers rouges dans son esprit et sa mémoire. trop d’occasions ratés, avortées pour une simple question de sang. et elle sait. qu’il va répondre. qu’il va cracher. son venin à lui. serpent à son tour. comme elle. comme eux tous. alors les lèvres qui se posent doucement sur la mâchoire pour y laisser un chaste baiser, en guise d’excuse. de pardon. ou plutôt, d’ultime provocation.

feels like
you're
writing



» à moins que tu ne fasses une exception aujourd’hui ?


le tutoiement qui revient. l’infime marque de respect qui disparait. et le profond de l’être qui gratte pour revenir à la surface. effrontée. peur de rien. et encore moins de lui, alors que la paume de sa main libre se pose avec un lenteur presque exagérée sur la peau du goyle.

a
novel
on my skin



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hell and you (leora)   hell and you (leora) EmptyMer 17 Juin - 16:21

Le jeu est grisant, de celui qui craquera en premier à celui qui s’en ira sans hésiter ; pouvoir factice et sensation de contrôle un peu égoïste. Lorsque le quotidien lui échappe, c’est vers elle qu’il se tourne, môme perpétuellement las cherchant à déverser toutes les frustrations et échecs entassés au fil du temps. Peut-être est-ce pour ça qu’il l’a attrapée la première fois. Là avant tout pour lui, hier comme demain, il ne prétend ni noble intention ni réel attachement. Se satisfait de ne pas l’entendre réclamer davantage que leurs moments volés. C’est plus facile comme ça, loin des responsabilités et des promesses qu’on l’a forcé à proférer, plus facile pour le lâche qui choisirait à chaque tournant la liberté qu’on lui a arrachée. On efface les dix dernières années, à l’aube de sa vie, océan de possibilités. Pas voué à durer, se dit-il, comme toutes celles avant elle. Les jouets finissent après tout toujours cassé ou oublié dans un coin, quand l’attrait de la nouveauté est passé, quand le regard s’égare sur tout ce qu’il ne possède pas déjà. Pas voué à durer, mais pourtant il est toujours là.
Un jour il partira.

”J’en doute.”

Le tissu de sa chemise se soulève et du bout de ses doigts elle frôle l’épiderme sans daigner s’y poser. Un frisson parcourt sa colonne vertébrale et il a toutes les peines du monde à s’empêcher de l’attirer complètement à lui. Mélange instable de l’ardeur impétueuse de l’homme et de la patience acquise du chasseur, Kieran, comme toujours, tangue.

“Parce que maintenant, les Goyle offrent leurs services aux sang-mêlés de ma sorte ?” L’attaque est frontale, suffisamment inattendue pour qu’il laisse échapper un rire aussi incrédule qu’étouffé. Ses doigts se resserrent un instant autour des hanches qu’il tient encore, la maintenant contre le mur. Y déposeraient ses empreintes, s’il le pouvait, proie à jamais marquée par son passage ; volerait ensuite ses soupirs et insolents sourires pour en faire des trophées. Dans les prunelles claires toutefois, l’outrage légitime est éclipsé par un amusement certain, une lueur d’approbation y dansant paresseusement alors qu’il la toise. Quand bien même aurait-il voulu se venger, de toute façon, l’impertinente prend les devants pour apposer un baiser volatile contre sa mâchoire. La réaction, là encore, est immédiate : la main de la jeune femme est plaquée contre la cloison, juste au dessus de sa tête, toute prétention de douceur oubliée. Peu enclin, au fond, à céder les rênes bien longtemps, l’arrogant à l’ego trop grand pour lui.

“À moins que tu ne fasses une exception aujourd’hui ?”

Formalité définitivement mise de côté au profit d’une énième provocation, à laquelle il ouvre la bouche pour répondre. Interrompu, cependant, quand la paume vient enfin rencontrer sa peau. Le corps s’immobilise, un instant, le regard s’assombrit et il la jauge d’un air goguenard tout en glissant de sa hanche à son dos, entourant complètement sa taille pour l’attirer à lui. Eh, tu sais ce qu’on dit chez moi…” Il se penche encore davantage, sa bouche frôlant son oreille tandis qu’il poursuit d’un souffle. “Tant que la récompense est bonne.” Ses ancêtres se retourneraient probablement dans leur tombe s’ils l’entendaient proférer de tels blasphèmes. Ou, plus certainement, en sortiraient, l’épée brandie et la gueule ouverte sur un cri de guerre. L’honneur familial, cependant, ne lui a jamais aussi peu importé qu’à cet instant. Ses lèvres se posent sur le lobe de son oreille, s’y attardent avant de suivre la courbe de son cou où elles s’enfuient finalement. Fougue qu’on retient tant bien que mal, le coeur à présent battant. Un, deux, trois battements où les dents frôlent la chaire avant qu’il ne se recule soudainement. Lui offre un sourire provocateur. “C’est donc à toi d’me le dire : en vaut-elle la peine ? Et, pour parfaire son numéro d’insolent clown, l’observe de haut en bas en faisant mine de l’évaluer.
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Leora Dumbledore
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études : (serpentard ; 1904-1911) le vert dans le coeur, le vert dans le sang.
particularité : (legilimens) se faufiler dans les esprits, percer à jour les secrets des méninges, les éclats brisés que d’autres se pressent d’enterrer, de masquer. s’immiscer dans ces pensées interdites. niveau 1.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hell and you (leora)   hell and you (leora) EmptyMer 17 Juin - 16:30






i want
to
be


elle n’aime que ça. jouer. elle s’en délecte. elle s’en amuse. et elle sait que leur relation est comme cela. une ultime jeu jusqu’à ce que l’un d’entre eux de n’y brûle les doigts. à défaut d’y perdre ses ailes, elle sait que la chute est inévitable et qu’elle sera douloureuse. cruelle. alors elle chasse l’idée de sa tête. et elle se perds à chaque fois au creux des bras de l’interdit, du dangereux, du chasseur dont elle se plait à être la proie. peut-être est-ce l’adrénaline. peut-être est-ce juste lui. qu’importe. elle se laisse avoir avec un plaisir avide, vorace.

et elle se veut maligne. et elle se veut féline, alors que les doigts frôlent la peau qu’elle se plait à imaginer sienne, alors que les mots se veulent de plus en plus provocateurs, pour frôler les limites, pour voir quand il craquera, bien décidé à ne pas être celle qui cèdera en première, cette fois. les yeux se lèvent vers lui, plus grand, plus fort, alors que le baiser fane sur sa mâchoire, et que sa main se retrouve bien vite plaquée au dessus de sa tête. la douceur n’est plus. la tendresse n’est pas. et elle mentirait si elle disait qu’elle ne s’y attendait pas, et surtout, qu’elle n’aimait pas cela. cette fougue incontrôlable. ces réactions imprévisibles. tout ce qu’elle cherche. tout ce qu’elle désire, si bien qu’elle aurait pu, dans une autre vie, être de celles qui murmurent de suaves « surprends moi » à l’oreille de leurs fiancés. ni l’un. ni l’autre.

the first
thing
you touch


et les corps se touchent. se retrouvent. et la chaleur monte jusque ses joues, croyant presque obtenir bien vite ce qu’elle est venu chercher, les bras pour masquer la solitude, la chair pour oublier le temps. eh, tu sais ce qu’on dit chez moi. tant que la récompense est bonne. le souffle qui s’accélère, un peu, déjà, alors que la bouche de l’apollon rejoint la pâleur de son cou offert. et c’est dans ces moments là qu’elle sait. qu’il ne serait pas facile à remplacer, une fois la partie terminée, une fois le jeu épuisé. elle aurait pu laisser un rire s’échapper, mais les mots qu’il prononce qui la font tiquer, alors que la chaleur s’éteint, et qu’il s’échappe à l’étreinte.

et ça bout.
et ça hurle.
de rage.

la frustration qu’elle déteste. la privation qu’elle n’aime pas. et la lèvre est mordue d’agacement, alors que les sourcils se froncent. ce regard qui la détaille, pareille à une vulgaire marchandise. et les images des esclaves de la soirée des fiançailles du bulgare qui lui revienne en tête, alors que les êtres se retrouvaient toisés, observés, sous toutes leurs coutures.

in
the
morning


» je pense que tu y a déjà assez goûté pour le savoir.

la réponse est sèche. le ton est brut. dépouillé de fioritures, de pseudo politesse. pas sa chose. pas son objet. les principes qu’elle gardera toujours, alors qu’elle s’évertue, depuis des années déjà a éviter la question des fiançailles et autre acte de propriété sur sa féminité. le ventre qui brûle, la colère naissante menaçant de prendre le pas sur l’envie qui la submergeait il y a encore quelques minutes. partir ne servirait à rien. il ne l’a retiendrai pas. trop fier. trop insolent pour ça.

and the
last
thing


» peut-être un peu trop d’ailleurs.

la main qu’elle passe dans les cheveux, qu’elle vient attacher avec nonchalance, découvrant le cou qu’il menaçait de dévorer quelques instant plus tôt. pour se donner une contenance. pour tenter de se calmer. et finalement. la main qui se pose, directe, presque sous couvert de violence, sur la poitrine du goyle, le forçant à reculer, son dos venant se poser sur le mur d’en face. à son tour.


» redis ça encore une fois, et tu la regrettera bien vite ta récompense.

you
taste
at night



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hell and you (leora)   hell and you (leora) EmptyMer 17 Juin - 16:35

Toujours le premier à mettre sa main au feu, jour après jour, comme pour vérifier qu’il pouvait toujours se brûler. Lorsqu’il l’en retire, la chaire rougie et la douleur irradiant jusque dans son bras, ce n’est pas une grimace de douleur qui déforme ses traits mais un sourire presque maniaque. J’ai survécu. Debout, hier comme demain, avec plus d’ennemis que d’amis, ses propres alliés souhaitant sans doute parfois le voir chuter, à danser avec l’échec ; valser avec la mort. Quand le coeur ne s’émeut jamais vraiment, quand l’âme vogue sans direction à prendre, que reste-t-il ? Dans ses prunelles claires, toujours la faim. De quelque chose. D’ailleurs. De quelqu’un, peut-être. Si quelqu’un il y avait, il l’a perdu lorsqu’il n’a pas pris le temps de se retourner pour saisir sa main dans sa course. Mais si quelqu’un il y avait, il l’a enterré depuis longtemps, comme tout le reste. Referait les mêmes erreurs cinq, dix, cent fois sans hésiter. Les refait encore aujourd’hui, lorsqu’il provoque la proie dans l’espoir de la voir répliquer au lieu de savourer la victoire qu’il avait déjà sécurisée. Les refait sans même un remord : en face de lui, la lèvre mordue, elle le fusille du regard, sa frustration évidente. Et, la main dans le feu, enfin, le coeur s’émeut, rien qu’un peu.

“Je pense que tu y a déjà assez goûté pour le savoir.”

Sèche et cassante, princesse peu habituée à la frustration s’irrite toujours bien vite, rendant chacune de leurs rencontres plus intéressante que la dernière. Attirante jusque dans ses colères, ou particulièrement attirante parce qu’elle est en colère, qu’importe ; le chasseur n’a jamais plus envie de l’attraper que lorsqu’elle le regarde comme ça, les yeux éclair, les joues encore rougies par leur proximité, l’intonation impériale. Statufiée dans sa dignité, elle semble vouloir le clouer au sol d’une simple oeillade. Il lui offre une moue peu convaincue en retour, assez intelligent pour savoir qu’il vaut mieux ne pas répondre, assez con pour tenter de la pousser un peu plus loin.
Elle est restée, et c’est déjà une victoire en soi. Mauvais joueur jusque dans le triomphe, l’air goguenard n’a fait que s’étaler davantage sur ses traits, le coin de sa bouche relevé dans un léger sourire en coin.

“Peut-être un peu trop d’ailleurs.”

(Toi aussi tu commences à être lassée ?) Mord presque le chien, réflexe de la langue parfois trop affûtée. Bien conscient pourtant d’être déjà dans de sales draps, il a pour une fois le réflexe de se mordre la lèvre pour limiter les dégâts. Fermer sa gueule, un art qu’il aurait dû apprendre à maîtriser après avoir acquis celui de l’ouvrir en premier lieu. Il n’a jamais été particulièrement studieux. L’attention est heureusement distraite par le geste de la jeune femme, les mèches relevées dans un chignon, son regard suivant avec intérêt ses mouvements. La paume posée ensuite sur son torse, l’enjoignant à reculer, est aussi déterminée qu’elle pourrait être ridicule. Il hausse d’abord un sourcil, sa bouche frémissant pour réprimer un sourire moqueur, puis se laisse pousser de bon gré, ses prunelles claires posées sur elle. Lèvres roses à la moue perpétuellement boudeuse, cheveux sombres tirés en arrière découvrant son cou gracile et regard tempête. Quand son dos heurte le mur, il n’a toujours pas détourné les yeux, qu’il a pétillants ; bien trop heureux d’abandonner le rôle de prédateur pour la voir à l’oeuvre, ne serait-ce que quelques instants. Bien trop amusé pour se convaincre d’arrêter de la provoquer, aujourd’hui comme demain. “Redis ça encore une fois, et tu la regrettera bien vite ta récompense.” Cette fois-ci, il éclate de rire, morceaux éparpillés tout autour d’eux comme autant d’étincelles électriques, avant qu’il n’entoure sa taille de ses deux bras. Moitié pour l’attirer à lui, moitié pour qu’elle soit trop proche pour tenter de le gifler. Kieran, ce brillant stratège. “J’oserais pas,” raille-t-il en essayant pourtant d’être sérieux.
Si la prison formée par ses bras est ferme, cette fois-ci dans le but d’éviter ses possibles (et légitimes) tentatives d’évasion, les doigts se font déjà baladeurs, sa main gauche traçant la ligne de sa colonne vertébrale tandis que la droite s’égare dans le creux de son dos. Baissant sa tête vers la sienne, il pose un chaste et ironique baiser sur son front, le sourire toujours présent. “Mais si tu veux me faire taire, tu sais ce qu’il te reste à faire.” Le souffle lui vaudra probablement l’une ou l’autre punition, mais l’inconscient est bien évidemment persuadé que ça en vaut la peine lorsqu’il se penche vers elle pour l’embrasser, l’une de ses mains venant se glisser contre sa nuque dénudée.
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Leora Dumbledore
coalition sorcière
Leora Dumbledore
crédits : mgt. magma. tumblr.
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études : (serpentard ; 1904-1911) le vert dans le coeur, le vert dans le sang.
particularité : (legilimens) se faufiler dans les esprits, percer à jour les secrets des méninges, les éclats brisés que d’autres se pressent d’enterrer, de masquer. s’immiscer dans ces pensées interdites. niveau 1.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hell and you (leora)   hell and you (leora) EmptyVen 26 Juin - 19:38






au fond, peut-être que c’est ce qu’elle est. une pauvre femme. fille acérébrée pansant les tréfonds de sa solitude dans des bras interdits, dans des bras plus vieux, qui pourrait la mener à sa perte, d’une certaine manière. toujours vouloir jouer avec le feu, se brûler plus encore par la caresses de ces yeux, qui ne seront jamais les siens, totalement. c’est peut-être pour cela. qu’elle s’évertue à jouer avec lui, tant le jeu est bon, tant il est partenaire intéressant, à la remarque acerbe, aux réactions inattendues. peut-être est-ce pour cela qu’elle revient toujours, vide de lassitude de ce charnel amusement. parce que la cible répond toujours. parce qu’elle a enfin trouvé plus fort qu’elle. en sachant qu’aucune promesses ne sera jamais faite. peut-être, pour elle, que c’est ce qui se rapproche le plus de ce que d’autre appellent l’amour, mais qui dans son coeur ne rime à rien, quête dont elle s’est séparé depuis longtemps, au gré des nuits, au fil des hommes. une chasse éternelle. des remarques cinglantes. et des mots d’une violence maîtrisée.

i have
a
weakness


les joues sont rougies. les yeux lancent des éclairs. et les menacent claquent dans l’air, alors qu’elle ne part pas, trop vexée pour cela, et ne voulant pas lui offrir un échappatoire si simple, celui de la fuite, celui du vide. et il suffit d’un regard du goyle pour la faire partir de plus belle, à savoir qu’il en a le secret, de la mettre dans cette colère latente, le venin au bord des lèvres, prête à planter ses crocs vipérin dans cette peau qu’elle considère sienne. et le rire qui retentit, animant encore plus l’agacement, alors que les prunelles s’ancrent dans les yeux bleus de l’amant, le souffle coupé par cette nouvelle démonstration d’insolence. prête à partir. une nouvelle fois. mais les bras de l’homme qui passent autour de sa taille qui l’en empêche, poupée de chiffon. impossible de se débattre, impossible de partir, tant elle ne fait pas le poids, elle et son corps chétif, elle et ses joues encore roses, l’agacement palpable alors que l’affront passe les lèvres ennemies. j’oserais pas. râle irrité qui sort de la gorge, impossible à retenir, alors que les mains frôlent la peau de son dos. merde. seule pensée qui traverse son esprit, alors qu’elle sait pertinemment qu’elle craquera, qu’elle cèdera, tant elle en a envie. tout. tout en lui l’attire, dans ces moments là, ou la frustration côtoie l’agacement et l’envie, quand les yeux se perdent dans les siens et que les souffles se frôlent. et c’est ce qui l’agace le plus. savoir pertinemment qu’il a déjà gagné, alors que ses mains viennent se pendre à son cou, dans un geste irréfléchi, incontrôlé, et que les corps se retrouvent, proximité presque lascive, malgré tout.

un baiser. sur le front. effronterie qui lui fait froncer les sourcils, alors qu’elle voudrait lui faire ravaler son sourire. d’autres en aurait rêvé. elle aussi, peut-être à une autre époque, celle de l’insouciance, celle de l’adolescence. mais elle sait. que c’est encore une énième provocation. une attaque supplémentaire. les doigts se tendent sur la peau de sa nuque, les ongles venant menacer la peau. mais si tu veux me faire taire, tu sais ce qu’il te reste à faire. les lèvres qui s’entrouvrent pour répondre, mais les siennes qui viennent s’y poser, dans un geste presque trop doux, mais qu’elle accepte, sans rechigner. les lippes se meuvent lentement contre celle du blond, alors que les doigts viennent eux, se mêler à ses cheveux, s’y agrippant avec une légère violence, comme pour lui rappeler qu’il n’a pas gagné, qu’il ne gagnera jamais.

» c’est tout ce que tu auras, aujourd’hui.

la bouche est encore proche, le souffle chaud venant mourir contre les lèvres de l’amant. les yeux laissent transparaitre l’envie, celle qui fourmille dans le bas ventre, alors que les doigts de la main descendent dans cette nuque qu’elle vient caresser lentement. les lippes descendent sur la peau du cou, qu'elle dévore avec une certaine précaution, suivant le chemin de l'épaule,s'enivrant du parfum musqué qu'elle apprécie tant.la langue se meurt sur la peau blême, dans un geste taquin, les mots prononcés tout près, sans même daigner relever la tête. elle se défait de l’emprise, moins forte désormais, attrapant la main gauche du goyle entre les siennes, les iris posés sur l’anneau qui enserrent l’annulaire, attirant ladite main près de son visage.

» il te faut retourner à ta chère épouse maintenant.

un rire qui lui échappe, mauvaise qu’elle est, le serpent qui ressurgit une dernier fois, alors que ses lèvres viennent se poser sur cette bague qui ne lui appartient pas. le rôle de maîtresse qu'elle accepte, qui lui suffit, le mariage en horreur, pour toujours, à jamais. désir de liberté, désir d’indépendance, celle qu’elle désire conserver pour toujours, irrévérence à ce patriarcat qu’elle hait tant. un dernier geste, une dernière provocation, alors qu’elle attrape le col du cerbère, l’attirant à elle encore une fois, pour laisser une marque écarlate sur la blancheur de la chemise.

» à moins que tu ne préfère venir nettoyer ça chez moi ce soir.

et sur ces paroles, l’insoumise se recule, quittant l’interdit couloir, sans même se retourner.

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