AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 (Mai 1914 - Prudence) Aparté

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
(Mai 1914 - Prudence) Aparté Empty
Message (ϟϟ) Sujet: (Mai 1914 - Prudence) Aparté   (Mai 1914 - Prudence) Aparté EmptyMer 27 Mai - 7:48

Laissé seul dans la petite pièce aux murs recouverts de livres, l’africain laissait son regard se perdre sur les diverses couvertures, curieux des ouvrages lus dans la maison. Homme d’action, il n’appréciait pas particulièrement la lecture et préférait l’enseignement de terrain. Nyongo était de ceux qui pensaient que le corps et l’esprit avaient besoin de ressentir les chosent pour les comprendre, ce n’était qu’avec les sens en éveil et les nerfs à vif qu’il s’améliorait. S’installer des heures durant devant un ouvrage ne l’intéressait donc guère. Lire, de manière général, l’ennuyait vite. Il ne se souvenait que trop bien des heures à se morfondre sur sa chaise de bois à Poudlard, à sentir son esprit sombrer face à l’ennui le plus total en histoire de la magie. L’enseignement à Uagadou avait été pour lui une véritable révélation et s’il avait plus d’une fois souffert, il ne regrettait rien de ses années d’entraînement.
Observer les livres ainsi exposés sur le maître des lieux restait néanmoins intéressant quant à l’image qu’il souhaitait afficher parce que Nyongo n’était pas naïf, il connaissait le jeu de dupes mené par les sorciers de son rang. L’image était pour ainsi dire essentielle dans l’univers dans lequel ils évoluaient et Nyongo se donnait d’ailleurs du mal pour soigner la sienne, paraître maîtrisé et calme, mais son regard incandescent perçait la façade de glace et ne mentait pas sur son réel état d’esprit.
Il n’avait que moyennement envie d’être là ce soir, mais avait-il vraiment le choix ? Oui bien sur qu’il l’avait, il n’y avait plus personne pour lui mettre le couteau sous la gorge, mais il s’agissait bien là du problème: il n’y avait plus que lui et Lekié. Ils étaient les seuls Zabini restant et si Lekié ne semblait pas frappé par le problème, Nyongo, lui, si. L’idée de se marier ne l’enchantait guère, trop attaché à sa liberté et son indépendance, mais celle de voir sa famille disparaître avec lui lui était d’autant plus intolérable. Alors non, il n’avait pas envie d’être là ce soir, mais il en avait besoin, d’une certaine manière, tout comme les Prince attendaient beaucoup de lui. Tous, sauf Prudence, probablement.
Pourquoi avoir porté son choix sur elle ? Il lui aurait été difficile de le dire, il l’avait croisée plus d’une fois déjà et elle lui avait toujours semblée modérée, timide peut-être aussi ? Nyongo avait été vu ce que donnait ses liaisons lorsqu’elles étaient trop intenses et il ne voulait pas vraiment que ce mariage finisse mal. Pour la famille.


Dernière édition par Nyongo Zabini le Jeu 28 Mai - 22:57, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Prudence Prince
ordre du phénix
Prudence Prince
crédits : moi.
face claim : margaret qualley.
pseudo : mgt.
(Mai 1914 - Prudence) Aparté 9190d7188ad4d25ed7b3b6153d723202
études : poufsouffle (1904-1911) redoublement.
particularité : troisième oeil, son père l'obligeait à utiliser son don pour son propre avantage.
(Mai 1914 - Prudence) Aparté Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (Mai 1914 - Prudence) Aparté   (Mai 1914 - Prudence) Aparté EmptyJeu 28 Mai - 20:57

Aparté


but how can she get married to a stranger? just because his resume checked on all the materialistic criteria, it cannot demand the commitment of a lifetime.

mai 1914

Elle se regarde une dernière fois le miroir de sa chambre. Lisse le tissu bleu de sa robe hors de prix. Inspire. Ce n'est rien qu'une discussion. Elle pouvait le faire, et même si elle n'en était pas capable elle le devait. Au dessus d'elle, le courroux d'Atticus en menace, constante, encore plus ces derniers moins. Ne nous fait pas honte ma fille lui avait-il dit, l'index levé, la voix posé, le calme avant la tempête. Protéger l'honneur de la famille à défaut du sien. Voilà son rôle. Être mariée pour des histoires d'alliances, d'argent, d'image mais jamais pour l'amour. Celui-là elle ne le connaîtrait que dans les livres qu'elle lisait le soir avant de s'endormir des images plein la tête. Son coeur avait déjà battu pour un autre, mais trop brièvement. On avait fait en sorte depuis qu'il reste bien coincé dans sa poitrine, prison de chaire et d'os.

Ne nous fait pas honte ma fille

Prudence croise son propre regard dans la glace, aussi opale que sa robe. Maquillée juste assez, ses boucles brunes dégagées de son visage par un noeud mais tombant tout de même en cascade dans son dos. Elle était jolie. On le lui avait dit un jour. Tu ressembles à une poupée de porcelaine Prudence. Plus encore dans le tutu qu'elle arborait parfois lors de ses représentations et ses cours, qu'on la forçait à prendre mais pour lesquels elle s'était trouvé un attrait. Un moyen comme un autre de s'échapper quelques heures du manoir des Prince. La sorcière en gardait un port de tête droit et des gestes délicats. Inspire. Respire. Du cran Prudence. Elle l'avait déjà vu ailleurs Nyongo, avait déjà échangé une poignée de mots, juste assez pour savoir que le sorcier était aussi impressionnant qu'imposant. Quelque chose dans sa manière de se mouvoir, dans le timbre de sa voix. Dans l'ambre de son regard. Mais de là à se voir mariée un jour à son bras ? Jamais.

Ce jour, elle avait toujours su qu'il viendrait.
Prudence l'avait craint.

Se marier, cela impliquait beaucoup de choses. Ça voulait dire changer de nom, changer de vie, de famille et de toit. Cela voulait aussi dire fonder une famille, engendrer des enfants et pour se faire, partager la couche d'un homme. Elle n'était pas prête à ça et ça la terrifiait de s'imaginer aux bras d'un autre. À ceux de Nyongo. Elle n'était pas prête et surtout, elle ne l'aimait pas.

Bonsoir Nyongo. Quand elle entre dans le petit salon, un elfe de maison ferme la porte derrière elle.


Les yeux bas, le menton aussi. Docile, craintive, délicate, captive déjà. Dans sa voix se lit sans mal l'appréhension qui l'habite et même si elle était ici chez elle en réalité elle ne l'avait jamais été. C'était son père le roi des lieux, même les tableaux étaient ses complices. Alors, si une autre aurait été rassurée de se savoir sous son toit, Prudence en était loin. Et bientôt, ce serait chez Nyongo qu'elle ploierait l'échine, maîtresse des lieux sur le papier mais pas en pratique. Ce serait lui. Toujours lui.

J'espère ne pas vous avoir fait trop attendre. Comme une excuse.



Revenir en haut Aller en bas
 
(Mai 1914 - Prudence) Aparté
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» blood on my name — (antarès, mai 1914)
» one way or another, I'm gonna find ya (avril 1914)
» (mai 1914) promesses d'ombre ; njeri
» marche ou rêve (juillet 1914)
» (juin 1914 - tw) rêves malfaisants ; eleonora

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: miroir du rised :: Rps inachevés-
Sauter vers: