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 blood on my name — (antarès, mai 1914)

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Alaric Black
coalition sorcière
Alaric Black
crédits : myself (avatar) drake (code signa) gramsci (quote) gif (tumblr) vocivus (icons)
face claim : richard handsome armitage.
pseudo : sarah.
blood on my name — (antarès, mai 1914) E6bGJyD
études : serpent parmi l'élite estudiantine de poudlard. (1876 //1883)
particularité : magie sans baguette, les sentences incantatoires crachées à la gueule sans remuer les babines.
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Message (ϟϟ) Sujet: blood on my name — (antarès, mai 1914)   blood on my name — (antarès, mai 1914) EmptyJeu 14 Mai - 20:45



quand le père donne au fils, rit le père, rit le fils ;
quand le fils donne au père, pleure le père, pleure le fils.
un roi peut déplacer un homme,
un père peut mander un fils. feat @antarès black
 
Les phalanges royales pianotaient furieusement les gnossiennes sur les touches opalescentes du clavecin pour solfier au monde le requiem sépulcral d'un père rancunier. Des sonates élégiaques qui venaient faire soupirer l'infinie de notes passionnées dans toute la sombre maisonnée — esclave des sonorités qui esthétisaient à la perfection les songes enténébrés d'un géniteur courroucé par les attitudes répréhensibles d'un enfant roi à qui il avait pourtant tout donné — sauf du temps pour l'aimer. Les regrets ne venaient cependant pas étouffer la gorge du patriarche bien trop égoïste pour être en proie à de quelconques résipiscences, il laissait les remords à ceux qui étaient capable d'en éprouver. Le céruléen de ses yeux se promenaient sur la partition en tentant d'apaiser son esprit souillé par les actes délictueux de son cadet qu'il avait convoqué en cette fin de matinée où le soleil de mai brillait d'une chaleur printanière à en crever. Astre méprisé, chacal nocturne qui se languissait du règne glacé et de la quiétude mélancolique de sa douce lune hiémale, il avait tiré les épais rideaux aux cantonnières de velours émeraudes pour combattre la morsure cuisante d'un jour qu'il méprisait. La pièce était plongée dans une semi pénombre, ambiance lugubre où il aimait se reposer quand il n'était pas occupé à gérer son département dans les tréfonds d'un ministère synonyme de seconde maison. Il était rare de voir Alaric Black dans ce genre de tableaux, n'aimant pas perdre du temps au sein de son foyer — encore moins avec sa femme ou ses héritiers — il n'était qu'un fantôme de plus dans les nombreux portraits qui hantaient les murs tapissés de l'antre noire des Black morts d'avoir un jour régné.

Déliquescence des sens, la domestique venait ramener son maître dans une réalité qu'il aurait préféré continuer d'ignorer, tournant son visage ciselé dans le marbre d'une expression placide vers la gueuse, il s'arrêta alors de jouer. Il délassa ses poignets tout en congédiant l'esclave pour la renvoyer faire des tâches futiles et ingrates tandis qu'il quittait le banc des mélomanes pour se relever et coincer une cigarette entre ses lippes pincées. Les rétines sentencieuses vinrent alors croiser celles de son fils qui venait d'apparaître dans le boudoir, l’œillade glaciale pour celui qui avait osé entaché son nom, sa réputation et sa maison. D'un geste du menton, il lui désigna la méridienne pour qu'il s'y installe tandis que la servante réapparaissait pour servir quelques collations. « Je soupçonne ta mère d'engager à notre service des laiderons dans le seul but de m'éviter une quelconque tentation. Disposez Dorothea ... » Sourire sardonique qui ne laissait rien présager de la colère grandissante du sorcier, le roi noir se foutait de blesser la vieille femme qui s'empressait de quitter le salon en renfermant les portes coulissantes après avoir laissé les trois chiennes du patriarche entrer. Courtisanes de l'enfer qui paradaient jusqu'à ses pieds, ces furies tant aimées, elles portaient les prénoms des trois érinyes de la mythologie. Mégaira la haine, Tisiphónê la vengeance et Alêktố l'implacable. Sainte trinité canine qui n'obéissait qu'à leur maître tandis qu'elles fixaient froidement Antarès, comme-ci elles étaient prêtes à le dévorer au moindre sifflement de leur père tant adoré. Il prit place sur le sofa face à son cadet, d'apparence froide et calme, son regard perdit alors de son précédent amusement lorsqu'il se mit à agiter la gazette ensanglantée des derniers exploits princiers qu'il avait pu rattraper avant de la jeter sur les genoux du jeune sorcier. « C'est le seul exemplaire. Sais-tu combien m'a coûté ton imprudence ? Tu caressais peut-être la perspective naïve que cela n'arriverait pas jusqu'à mes oreilles ? Comment oses-tu souiller mon nom et ma réputation ? » Voila que sonnait le glas des explications, l’œillade paternelle se voilait de sévérité et de déception pour ce fils qui avait fauté. Il recracha des volutes de fumées tandis qu'il se servait un peu whisky pour tenter de noyer son envie de le faire saigner. « Je savais que j'avais engendré un démon mais pas un fils pyromane dénué de raison. Qu'as-tu à dire Antarès ? Crache moi donc ne serait-ce qu'une once d'insubordination et tu goûteras à de sévères répercussions.  » Le Pater Familias n'était pas de ceux qui jetaient des menaces en l'air, surtout pas quand ça l'impliquait lui ou ses garçons. L'anathème aux bords des babines dégoulinantes du fiel de la rancune, il le fixait froidement, mandibules serrées tout en conservant un sang-froid qui ne laissait jamais rien présager de bon. Contrairement à ses fils, le patriarche n'agissait pas sans avoir pesé le poids de ses actions. Ce que l'insolente jeunesse percevaient chez lui comme de la faiblesse n'était qu'en réalité la preuve de son indicible sagesse. La saison ensoleillée d'un mai tout en fleur avait beau incendier les extérieurs, l'hiver était sempiternellement roi au sein de sa demeure.

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Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
blood on my name — (antarès, mai 1914) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: blood on my name — (antarès, mai 1914)   blood on my name — (antarès, mai 1914) EmptyVen 15 Mai - 17:00



quand le père donne au fils, rit le père, rit le fils ;
quand le fils donne au père, pleure le père, pleure le fils.
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un père peut mander un fils. feat @alaric black
 
Gamin déchiré. Le cœur et l’âme qui saignait. Il était devant sa cheminé, dans son manoir, les yeux dans les flammes, regardant insensible la lettre s’embraser, les armoires des Black sur le parchemin. La sentence. Coupable les mots sonnaient dans sa tête, lui qui pensait son secret gardé, la nouvelle s’était répandue aussi vite que le feu qu’il avait créé. Le monstre était découvert, l’enfer a portée de main, épée de Damoclès sur la tête. Il avait été convoqué, et n’avait d’autre choix que d’obéir, bon soldat, pion dans les mains du roi. L’erreur serait fatale, la folie létale. Les dieux avaient posé leur sentence, et il n’avait d’autre choix que d’accepter. Pétrifié par les souvenirs qui revenaient en ras de marée, du temps où la main du père marquait de rouge la peau du fils. Il avait transplané, les flammes gravées dans ses pupilles, sa main ouvrant la porte du manoir de son enfance, son visage était sombre, fermé a double tour, cet air sombre sur le visage et ses yeux lançant des éclairs aux domestiques qui l’entouraient. Il lançait sa cape de jais sur l’un d’eux alors que d’un coup de pied il congédiait un elfe qui lui annonçait de se rendre au boudoir du père. Il connaissait cette pièce, et se laissait guider par le requiem de son trépas, la mélodie violente sur le piano qui retentissait dans les couloirs. Il écoutait, lui aussi, virtuose, portrait craché du paternel, portrait brisé. Forgé a l’identique, il savait qu’il avait fauté. Il avait agis impulsivement, et les Black ne faisaient pas dans l’impulsivité. Il sentait le regard des portraits et pouvait sentir le jugement perçant, comme s’ils savaient qu’il n’était pas a la hauteur du nom qu’il portait. La colère grondait de nouveau dans son cœur, lui qui brûlait de briller de sa propre lumière, a jamais ternie par celle du père, puis du frère. Éternel second, condamné a errer dans l’ombre. A détruire ceux qui osaient menacer la noble et ancienne famille des Black. Bourreau silencieux, obéissant, il avait fauté. Le visage de Freyr venait hanter ses pensées. Il payerait. Promesse silencieuse. Il payerait pour la faute du Black. Les poings se serrant comme sceau sur une promesse. Les ongles cherchant a pénétrer le carne pale. Il arrivait enfin, ses yeux se posant sur la silhouette paternel, immédiatement paralysé par l’aura du tout puissant. Il restait silencieux, évitant de croiser son regard alors que l’autre remarquait sa présence. Mouvement du crâne vers la méridienne, Antarès s’avançant, marionnette, les fils pendus sous les doigts du maître. Il fixait d’un regard mauvais les trois chiennes de son père, harpies violente dont il connaissait les folies. Il approchait sa paume de la gueule de Mégaira, la lançant claquer des crocs avant de la retirer. Souvenir de ce jeu auquel il s’adonnait quand il était gamin. Dernier souvenir d’enfance avant que Zeus ne prenne la parole, la voix claquant comme un orage dans un cyclone. Il levait les yeux vers son père, « Mère a toujours eu un penchant pour les déchets. » Il était soldat du père, depuis toujours, bien que respectueux envers sa mère, il nourrissait pour elle une haine presque viscérale teinté d’amour empoisonné.

Assis, droit comme un i, sans feindre la moindre émotion, il attendait, tête sur la guillotine. Et d’un geste brutal il apercevait le papier. Fracassant ses espoirs. Il avait épluché tous les journaux, sans jamais rien voir, pourtant l’article était là. Son nom en première page. Entachant celui du père. Douche glacée, le gamin se savait perdu. « C'est le seul exemplaire. Sais-tu combien m'a coûté ton imprudence ? Tu caressais peut-être la perspective naïve que cela n'arriverait pas jusqu'à mes oreilles ? Comment oses-tu souiller mon nom et ma réputation ? » La voix claquait, presque aussi violente qu’un coup. Pourtant il ne bronchait pas. Habitué des colères paternelle, sachant exactement quoi faire pour ne pas les aggraver. Il restait droit, le regard droit, les lippes closes. Il serait ce que le père voulait. Encore une fois. Toujours. Ses yeux éclairs vers ceux océans du père. La salle était sombre, le soleil restant interdit dans l’antre paternelle. « Je savais que j'avais engendré un démon mais pas un fils pyromane dénué de raison. Qu'as-tu à dire Antarès ? Crache moi donc ne serait-ce qu'une once d'insubordination et tu goûteras à de sévères répercussions.  » Les mots qui frappaient l’air, syllabes assassines, le démon serre la mâchoire. Il était le fruit de la colère de son père, forgé par ses coups et ses flammes. L’autre le connaissait par cœur, mais restait un mystère pour le gamin.  Et pourtant, l’admiration frappait encore, même dans ce moment là, même quand le père semblait près a égorger l’engeance maléfique. Il restait silencieux quelques secondes, sachant pourtant que l’autre attendait une réponse, une joute verbale avant que le sang ne s’échappe des lèvres du chérubin. « Père. Je vous présente mes excuses. » La voix était calme, stable, cachant des torrents de colère qui désirait sortir. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui la colère serait suicidaire. « Je sais ce que j’ai fais père. J’ai eu tord. Je mérite votre punition. Quelle qu’elle soit. » Il n’avait pas envie de faire le gamin gâté cette fois. Pas de caprices, pas de tentative ridicule d’amadouer le père. Cette fois il savait qu’il n’y aurait aucune manipulations ou plaidoirie qui pourrait le sauver. Mais il promettait de rendre coup par coup au vrai responsable. Sa colère grondant, volcan, alors que sa moue grinçait, lèvres serrées. Il attendait, alors que tout son être lui hurlait de s’enfuir, de se recroqueviller, il était pétrifié par le gaze paternel sur son visage, par l’aura dangereuse, menaçante qui s’échappait du roi. L’empereur avait tous pouvoir, le fou allait sombrer.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: blood on my name — (antarès, mai 1914)   blood on my name — (antarès, mai 1914) EmptyLun 25 Mai - 17:07



quand le père donne au fils, rit le père, rit le fils ;
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Cabot indiscipliné sous le regard sentencieux du patriarche enténébré. L'anathème aux commissures de lippes galvanisées par l'envie de le déchiqueter, il fixait d'un air sombre son cadet venu accompagné de son noir cortège de déceptions. Pas lui, pas Antarès, pas ce fils qu'il avait ciselé à son image. L'étoile morte d'une constellation qui illuminait l'empyrée des maudits, lui son astre bientôt anéanti. Intérieurement, il blâmait son épouse qui s'était peut-être montré trop douce avec ses garçons. Alaric ne regrettait pas l'éducation sévère qu'il avait donné à ses héritiers, les forçant à devenir des hommes avant l'heure en prenant en otage leurs rêves, leurs espérances afin de faire de leur enfance un sépulcre où l'innocence avait été cruellement assassinée. Pas de cajoleries et d'étreintes attendries, juste des mots et des châtiments pour mieux les briser et les faire ployer plus facilement devant lui — le roi de la nuit. C'était un jeune homme qu'il regardait et pourtant, il le voyait encore si petit. L'apanage des parents que de voir leurs enfants immortalisés dans le berceau de l'immaturité. La cigarette se consumait dans le cendrier en cristal tandis qu'il apportait le verre de whisky à ses lèvres pour incendier un peu plus sa gorge rancunière sous le liquide ambré. Le jour ne pouvait que s'imaginer dans l'antre des Black où l'obscurité régnait avec cruauté, soleil facture qui ne venait jamais chasser les ténèbres aguicheuses de son esprit torturé, placide malgré la tempête qui ravageait ses songes noirs à l'égard du fils qui avait fauté. Des excuses qu'il entendait mais qu'il balayait d'un revers de la main agacé en récupérant sa clope pour en inspirer une longue bouffée avant de l'écraser. Volutes de fumées qu'il soufflait par ses narines en s'enfonçant dans le sofa sans le quitter du regard, sourire faux en l'écoutant se soumettre aux volontés du père qui réfléchissait déjà à comment punir sa faute. Il n'avait jamais manqué d'imagination pour châtier ses fils, que ce soit à l'aide d'une baguette sadique ou de tortures psychologiques. « Bien évidemment que tu le mérites, c'est bien d'en avoir conscience. Mais je ne suis pas certain que te pendre par les poignets  dans nos cachots puisse suffire à te faire comprendre la stupidité de tes actions. » souffla-il dans une indifférence glaciale en se penchant pour caresser les oreilles dressées de Alêktố qui semblait mourir d'envie de dilacérer le chiard qu'elle fixait. « Peut-être suis-je fautif d'avoir pensé que tu te démarquerais d'une manière plus intelligente que tes frères. D'avoir mis trop d'espoirs en toi. Tu n'es pas si spécial tout compte fait ... Et encore moins indispensable. Ne l'oublies jamais. » N'y avait-il rien de pire pour un enfant d'entendre qu'il avait déçu un de ses parents ? C'était le cas aujourd'hui et Antarès chutait à la troisième et dernière place dans la liste de ses favoris. Rien n'était jamais acquis avec lui, une leçon qu'il n'avait manifestement toujours pas appris.

L'horloge du petit salon sonnait l'heure des explications, dévisageant son cadet pour flatter ses furies préférées à qui il témoignait plus de tendresses qu'à ses propres héritiers. Ses chiennes étaient loyales tandis que ses chiens aboyaient un peu trop et mordaient sans prendre le temps de la réflexion. C'était ce qu'il reprochait à son fils, cette impulsivité qui venait entacher son nom et sa noble maison. « Et si tu me narrais les raisons qui t'ont poussé à agir si bêtement ? J'ose imaginer qu'ils méritaient ton courroux. » Alaric souriait à la manière d'un père bienveillant, tout ce qu'il n'était pas. Son calme avait toujours été plus terrifiant que ses verbes et cela ne laissait jamais rien présager de bon tandis qu'il s'allumait une nouvelle cigarette. Des silences de morts qui planaient sur les siens, n’élevant que très rarement la voix, le père Black imposait toujours ses sentences avec des sourires sardoniques et des œillades presque amusées qui esthétisaient sa folie. « Tu as fait en sorte de supprimer tous les témoins j'espère ? Cela serait fort fâcheux si les morts se mettaient à parler. Mais tu n'es plus à une erreur près ceci dit ... L’incompétence n'a d'égale que ton manque de discernement ces jours-ci. »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: blood on my name — (antarès, mai 1914)   blood on my name — (antarès, mai 1914) EmptyLun 25 Mai - 20:35



quand le père donne au fils, rit le père, rit le fils ;
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un père peut mander un fils. feat @alaric black
 

L’éclair était tombé, il était marqué dans les iris encadrés de rides du paternel. L’atmosphère était étouffante, pourtant c’était dans cette atmosphère qu’Antarès se sentait en sécurité. Le lien dérangeant entre un tortionnaire et sa victime, qui revenait toujours, tête baissée et la queue entre les jambes pour recevoir sa punition. Les labres tremblaient doucement, mouvement incontrôlable alors que le reste du corps du gamin était immobile. Baisser les yeux n’était pas une option, baisser la tête non plus. Dans ces moments là, il se devait de saisir tout le courage qu’il avait dans son coeur de serpent pour ne pas fuir tout simplement, transplaner sans ne plus jamais revenir. Mais l’enfant maudit n’avait pas ce luxe, il n’avait pas ce choix. Il était le pion d’un jeu qui le dépassait, forgé par les coups et les colères du père, s’agrippant aux quelques œillades de fierté qu’il avait capté au fil des années, il les comptait sur les doigts d’une main ces moments où il avait l’impression d’avoir atteint et dépassé les espérances du père, pour toujours retomber plus bas. Alors il plantait ses iris dans ceux du pater, observant les détails brut du visage qui lui faisait face, ce visage qu’il avait accroché au ciel de son enfance, dieu parmi les hommes, roi parmi les mortels. Il avait voulu lui ressembler, toute sa vie, il n’avait travaillé que dans ce sens, être le reflet parfait d’Alaric Black. Il n’avait jamais rien connu d’autres, et si ses frères avaient reçu l’amour de la mère, lui n’avait connu que le fourreau des armes du père. Et aujourd’hui, la chute était douloureuse, fatale, quand l’autre écrasait sa cigarette comme les espoirs du fils. Le rappel des cachots fit tressaillir l’enfant, le sang se glaçant dans ses veines au souvenir des heures passées, les épaules endolories, les poignets marqués par les traces des cordes qui le maintenaient de force. Pourtant, ce n’était pas la pire punition qu’il avait connu, et il se doutait que la prochaine serait encore plus douloureuse. Il n’avait plus rien de l’homme qui avait embrasé la baraque des né-moldus, il n’avait plus rien du démon, du géant, du titan qui avait fermé sa poigne de fer sur le corps blessé de Freyr. Il n’était plus qu’un enfant, un enfant qui se recroquevillait dans un coin de la pièce s’il le pouvait. A défaut, il s’enfonçait plus encore dans son assise, ses phalanges blanchies alors qu’il serrait les poings.

« Peut-être suis-je fautif d'avoir pensé que tu te démarquerais d'une manière plus intelligente que tes frères. D'avoir mis trop d'espoirs en toi. Tu n'es pas si spécial tout compte fait ... Et encore moins indispensable. Ne l'oublies jamais. » Antarès restait calme, le regard toujours droit. « Croyez moi père, aucun de vos enfants n’est spécial » Il voulait rire a la gueule du monstre, se lever en lui faisant avaler son whisky de travers. Le roi qui était aveugle, qui ne voyait pas que ses soldats étaient sur le point de se refermer sur son trône, qui ne voyait pas que son royaume n’avait plus aucun sens. Si Antarès était tout sauf spécial, il en allait de même pour les deux autres, dont les travers étaient simplement plus discrets.

Et pourtant, l’annonce de la chute avait eu l’effet escompté, il aurait voulu fondre aux pieds de son père, implorer son pardon, redorer son image dans ses yeux,  lui plus que tout autres savait ce dont le paternel était capable, que ses menaces restaient rarement des mots, remplacées rapidement par un carmin s’échappant d’une artère ou par une marque des crocs de ses chiennes. Il était tombé, écrasé sur un sol glacé. Et surtout, il y avait cette petite voix, cette petite voix rebelle de celui qui voulait briller de sa propre lumière, restes calcinés d’une étoile qui refusait de s’éteindre. Il avait raison Alaric, il était fautif, bien plus qu’il ne l’imaginait, car Antarès n’avait été que l’arme frappant, il avait accompli ce pourquoi il avait été créé. Le chien avait mordu, la gueule remplie de bave et les yeux gorgés de sang. Ils étaient tous pourris, tous autant que lui, a l’image de celui qui s’imaginait maître de leur vie. Le sourire qui apparaissait sur le faciès paternel comme un rictus dangereux n’avait rien de bienveillant pour le scorpion, il l’avait suffisamment vu, il connaissait suffisamment l’autre pour savoir qu’il n’avait pas une once de bienveillance dans tout son être. Et il voulait des explications, ignorant que le jeune homme n’avait rien a lui donner. Et si le nom de Freyr résonnait dans tout son être, la seule raison pour sa folie, la seule excuse la seule arme dont il disposait, il préférait le taire, la mention de l’esclave serait aussi efficace qu’un sort lancé au sang-de-bourbe, et Antarès avait encore besoin de Freyr, sans savoir pourquoi, pourquoi cette obsession grandissait, ce besoin de l’avoir sous la main, d’asseoir son emprise sur l’ancien lion. Antarès finissait finalement par baisser le regard sur ses mains qu’il gardait cachée sous ses cuisses pour éviter que le paternel ne les voit trembler. Il avait pris sa décision, son sort était scellé alors autant en finir au plus vite, sourire taquin sur le visage, il préparait quelques mots comme des poignards enrobés de venin.

« Il ne me sers a rien de vous mentir, je m’ennuyais voilà tout. Peut-être aussi avais-je trop bu, après tout notre amour pour le whisky nous rapproche n’est-ce pas ? » Il jouait la carte du gamin gâté, comme il l’avait toujours fait, de toute façon, peu importe ses excuses, il ne pourrait rien dire pour se racheter aujourd’hui. « Vous savez généralement les pères sont plutôt contents quand leurs enfants ne deviennent pas des meurtriers. Ils sont vivants. Ou du moins je pense. Je ne sais pas a vrai dire, je ne suis pas resté bien longtemps pour m’assurer de leur silence. » Insolence dissimulée dans une voix claire et sèche, dont la mélodie se calquait sur les notes froides du maître des lieux. « Ce sont des né-moldus père, si ce n’était pas moi quelqu’un d’autre les aurait trouvé. »

Le naturel revenait, le serpent pointant le dard, cherchant a atteindre le monstre qui lui faisait face. Il avait été élevé comme ça, ne jamais rester silencieux, ne jamais se laisser descendre, toujours garder la tête haute et la voix calme, fermer son visage a toutes émotions, accepter la sentence avec la noblesse de son nom.

« J’ai toujours été digne de vous père. J’ai toujours agi pour votre intérêt. Je me suis égaré, mais je vous suis toujours fidèle. » Rappel glaçant qu’il était le seul de la portée a ne pas chercher a s’éloigner de lui. Le dernier maillon d’une chaîne rouillée. Alaric ne savait pas ce que Antarès savait. Il ne savait pas qu’Arcturus n’était plus maître de lui même. Qu’Augustus n’avait rien appris des leçons familiales. « Alors finissons-en au plus vite, je ne voudrais pas vous faire perdre votre temps inutilement. Après tout vos enfants ne sont qu’une broutille dans votre emploi du temps. »

Sourire glaçant sur le visage. Il avait probablement réveillé le démon, il avait tapé dans le nid de vipères et était prêt a se faire mordre. Le plus vite serait le mieux. Provocant pour en finir plus rapidement. Pour pouvoir ensuite passer sa soirée a enfiler des bouteilles et se foutre de la poudre dans le nez pour oublier a quel point il n’était qu’un insecte dans cette famille, a quel point il ne serait jamais rien de plus que les rêves d’un père et les ambitions d’un frère.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: blood on my name — (antarès, mai 1914)   blood on my name — (antarès, mai 1914) EmptyLun 1 Juin - 17:58



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Souffle le vent de la rancune entre le père et le fils, l’œillade malveillante qu'il laissait glisser sur l'héritier fautif d'avoir agi avec trop de témérité. Néanmoins, il cachait sa satisfaction de voir son prince afficher des idéaux similaires aux siens, aussi noirs que le nom qu'il portait, les honorant à sa manière en éclaboussant de rouge le monde sur lequel il aimait marcher. Son manque de sagesse lui était aujourd'hui reproché, incendie qu'il justifiait en lui chantant l'ennui. Alaric n'avait jamais fauté, il avait toujours suivi les règles de son propre paternel qui enterré dans l'hypogée de la monstruosité, dormait dans un silence de mort en affichant un sourire fier dans le royal portrait où il avait été immortalisé. Antarès ne pouvait décemment pas venir cramer les efforts de ses aïeux à hisser le clan des Black dans les hautes sphères du pouvoir — soucieux de son image et de celles de ses descendants — il méritait une punition. Il le savait, il minaudait le chien, la queue entre les jambes et prêt à recevoir le châtiment d'un maître ivre de cruauté. Ses fils n'étaient pas spéciaux, c'était donc la réponse du serpent manifestement désireux de cracher un peu de venin à la gueule du patriarche toujours placide. Une gorgée de whisky pour faire passer l'envie de planter ses crocs dans sa jugulaire, il posa son verre sèchement sur la table pour lui faire comprendre que sa patience avait des limites. « Tu t'ennuyais, c'est tout ? Sang-de-bourbes ou pas, tu t'es sali les mains pour rien en venant troubler l'ordre établi. Nous sommes la nuit, nous n'avons pas besoin du jour pour mettre en lumière tes idioties. La confédération n'a pas besoin d'un gamin qui s’ennui. Les alliances sont fragiles, aujourd'hui plus que jamais tandis que le monde est en train de changer.   » Il se leva, mains dans les poches en faisant quelques pas tandis qu'il écoutait son cadet lui narrer son allégeance et une loyauté qu'il ne remettait pas en question. Alaric savait que ce chiot lui était dévoué corps et âme, il fallait juste lui apprendre à ne plus trop mordre avant d'aboyer. Dos à son héritier, il fixait une photographie de ses trois fils en train de s'animer dans un cadre argenté, se remémorant un instant à quel point il avait été fier de voir son épouse lui donner cette noire trinité. Ils grandissaient, faisaient des choix indisciplinés et le patriarche ne voulait surtout pas voir l'un d'entre eux lui échapper. Ils étaient son sang, il était obligé de les aimer — à sa manière — sévèrement et sans tendresse. « Même si tu n'es pas destiné à régner, ton devoir est de représenter dignement le nom que je t'ai donné. Un jour, quand tu seras père, tu comprendras. »

Il se retourna alors, sans même user de baguette, il envoya valser le corps de son fils à l'autre bout de la pièce, contre un mur en le maintenant figé dans les airs contre la tapisserie. Sa main mimait l'étranglement de loin tandis que le chien pouvait sentir une force invisible serrer sa gorge douloureusement. « Je décide quand c'est fini. » Le bleu de ses yeux d'ordinaire si clairs semblaient briller du noir sépulcral de sa folie. Les chiennes aboyaient, affamées, excitées tandis qu'il maintenait son étreinte magique et étouffante sur la trachée son cadet. Immobilisé en lévitation contre le mur, il s'approcha et caressa de sa main libre sa joue diaphane en serrant sa deuxième pour continuer de la stranguler sans même le toucher. Il ne souriait plus Alaric, il dévoilait un visage qui avait terrorisé mainte et mainte fois les nuits de ses fils chéris. La magie sans baguette lui demandait de l'énergie, mais le vieux patriarche n'était pas à sous estimer tandis qu'il mettait fin au châtiment en laissant Antarès tomber comme un pantin désarticulé sur le tapis. « Ta mère t'as peut-être donné la vie, mais n'oublie jamais que je peux te la reprendre à tout instant. Compris ? »


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: blood on my name — (antarès, mai 1914)   blood on my name — (antarès, mai 1914) EmptyLun 1 Juin - 20:48



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Il était mauvais, jusqu’à la couenne, portrait craché d’un père ténèbres. Il le voyait dans ses yeux reflets des siens, les traits trop similaires. Ils étaient les mêmes, et pourtant tout les séparait. Parce qu’il était le second, fantôme d’une relation fraternelle brisée. Mais Antarès n’avait jamais cédé, et quand bien même Arcturus murmurait à son oreille, venin versé sur le nom du père, fils Parricide tentant de s’entourer de soldat pour mener la guerre contre le Titan. Antarès avait toujours respecté, toujours admiré son père. Il était un univers seul, une étoile qui brillait bien plus que n’importe lequel de ses fils. Mais Antarès n’était pas dupe, il avait trop souvent vu le visage paternel, les traits de la colère, le monstre sous les sourires et le timbre calme. Il savait que son père n’avait dans le coeur rien de plus que du granit, il gérait sa famille d’une main de maître, cherchant a servir ses ambitions, ses émotions n’entraient plus en ligne de compte. Et il attendait la même chose du pantin, alors même que le pantin n’en contrôlait aucune, toutes trop fortes, trop cachée, trop étouffées qui ne voulaient que s’échapper et n’avaient trouvé que le langage de la colère pour exploser. Pourtant l’image restait parfaite quand le coeur hurlait, le tableau sans défaut, le regard droit, le sourire insolent sur le visage, l’étincelle dans les yeux d’un brasier dangereux. Ainsi il serrait le poing et la mâchoire pour ne pas sursauter quand le verre du père claquait la table. Les mots coupants.

Nous sommes la Nuit La Noble et Très Ancienne Maison des Black. Nommés après les étoiles, descendant de la nuit, empereurs de l’ombre. Une réputation qui n’était plus a faire, ils étaient puissants, ils étaient dangereux, ils étaient respectés. Pourtant il savait mieux que personne a quel point les familles et les noms s’oubliaient. Langue-de-Plomb plongeant dans le passé et le présent, se perdant dans des connaissances dont il s’abreuvait toujours plus. Dans l’espoir toujours vain de plaire au pater. Il regardait l’autre se levait, alors qu’il tentait encore de changer la donne. Rappelant à l’autre qu’il n’était qu’un chien a ses ordres. Assez malin pour savoir que toute tentative de rébellion serait vouée a l’échec, avec cet espoir soudain que le père comprendrait, qu’il pardonnerait. Qu’il essaierait du moins. Et la violence du choc fut trop soudaine, trop rapide, la magie s’abattant sur le descendant comme la lame d’une guillotine. Il n’avait pas pu réagir, et appuyé contre ce mur, immobilisé, le gamin paniquait, il paniquait, revoyait toutes ces fois où il avait subi les sévices paternels.

Le myocarde qui tambourinait, chaque muscles tendus sans pouvoir bouger, et pourtant il voulait se débattre alors que les poumons réclamaient leur dose d’air, le sang qui battait dans les tempes. Et en voyant le père s’approcher Antarès n’était plus sûr de rien, plus persuadé que ce ne serait qu’une punition, et il voulait lui sauter à la gorge, mordre cette main qui venait toucher sa joue impuissant, étouffant alors que le père resserrait son emprise, resserrait la laisse du chien qui ne pouvait même pas couiner. Puis il retombait sur le sol, les poumons douloureux réclamant de l’air alors qu’il toussait et crachait sur le sol. Recouvrant les claquements de mâchoire des hyènes paternelles. La vision trouble qui revenait alors que le souffle se faisait un peu moins douloureux. Et le chien se redressait, les yeux noirs de colère, et injectés de sang, la main sur la gorge alors que l’autre se tendait vers le placard a bouteille du père, dans une explosion déversant des éclats de verre et des litres ambrés sous la colère du fils parricide, après tout, le père avait forgé une arme, une arme qui pouvait se retourner, car lui aussi pouvait détruire quand bien même il n’avait pas la force du père, preuve était d’un mouvement pour récupérer son équilibre, plantant ses griffes dans le dossier d’un fauteuil, et alors qu’il calmait sa respiration, ses iris dardaient le père un air de défi sur le visage, crachant son venin dans une voix rauque, abîmée par l’attaque paternelle.

”Ma vie vous appartient depuis que vous m’avez arraché des bras d’Adela. Elle a avoué avoir pensé à me tuer quand j’étais gamin vous savez. Peut-être pour vous empêcher de faire de moi un monstre ?” Il se raclait la gorge, attrapant la bouteille de whisky sur la table pour laisser l’ambre brûler un peu plus la gorge déjà irritée, lui arrachant une grimace. “Je n’ai jamais voulu vous décevoir père. Bien au contraire. Mais la vérité c’est que vous avez toujours besoin de moi” Il redressait le visage pour observer le paternel, dans une vérité qu’ils connaissaient tous les deux. “Arcturus rêve de vous remplacer. Augustus vous ne pouvez pas l’approcher a cause d’Adela. Je suis le seul chien muselé de la portée.” Son visage était froid, et pourtant ses lèvres se tendaient en un rictus satisfait.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: blood on my name — (antarès, mai 1914)   blood on my name — (antarès, mai 1914) EmptyJeu 25 Juin - 15:56



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Elles aboyaient les furies, courtisanes de l'enfer, salopes aux dents longues. Excitées par cette scène de violence, elles s'étaient dressées, prêtes à défendre leur maître jusqu'à la mort si il le fallait. Des chiennes loyales qui n'attendaient qu'un claquement de doigts en comparaison du jeune canidé qui lui — était plus difficile à dresser. Les phalanges endolories par cette acte de magie qui lui avait demandé trop d'énergie, le roi noir ne montrait pourtant pas sa fatigue. Il sentait les morsures de l'âge sur sa carcasse couronnée, craignant de voir un jour ce fils insolent l'enterrer. Son visage demeurait placide, presque souriant tandis qu'il tournait le dos à l'héritier avec indifférence et en ignorant la colère grandissante du chiard blessé dans sa fierté. Il aurait pu lui faire plus mal, serrer plus fort jusqu'à voir l'étincelle de la vie s'étioler dans les yeux d'une jeunesse insoumise et fortement indisciplinée. Antarès avait toujours mieux encaissé que les autres, mais il avait toujours été le plus fougueux de sa meute de cabots. Le patriarche s'était toujours montré intransigeant dans l'espoir de le modeler à son image et de faire de lui un homme, une machine et le cavalier fou de son mortel échiquier. D'un geste rapide, il embrasa sa gorge de whisky en se rallumant une énième cigarette. La tempête était passée et elle s'était révélée plutôt calme, beaucoup moins destructrice que ce que le gamin avait pu endurer dans le passé. Contrairement à ce qu'il pouvait penser, Alaric ne prenait pas un plaisir sadique à corriger ses enfants. Non il avait toujours préféré les mots à la violence, reproduisant par mimétisme les mêmes erreurs que son propre paternel. Le vieux Black se laissa tomber sur la méridienne, croisant une jambe en venant tendrement flatter les têtes sombres de ses chiennes adorées. Lorsque son fils évoqua les actes de Adela, il ne pu s'empêcher de ressentir dans le tréfonds de son myocarde rouillé une pointe de colère envers son épouse, celle qu'il aimait, celle qui lui avait donné trois fils et qui avait songé lors d'une nuit de folie à lui arracher un de ses précieux héritiers. Pourtant, lorsqu'il finit par chanter à haute voix les pires craintes d'un père effrayé à l'idée de perdre le contrôle sur ses fils — il perdit son sourire avenant. « Il suffit, Antarès. » Alaric ne supporterait pas de nouvelles provocations de sa part pour aujourd'hui. Il se leva alors pour venir lui faire face, le regard glaçant tandis qu'il venait ajuster le col de la chemise de son enfant avec un contraste des plus saisissant. Cette main qui avait trop souvent blessée et si peu cajolée vint ensuite caresser la joue diaphane du bellâtre dans une tendresse des plus déconcertante. « Oh mon fils, ta naïveté est si embarrassante que je la trouverais presque attendrissante.   » Alaric avait plus d'une carte à son jeu et ses fils semblaient l'ignorer. Il préférerait les noyer un par un plutôt que de les laisser régner aujourd'hui. Ils n'étaient pas prêts, pas assez réfléchis pour porter la couronne et le remplacer. « Ton arrière grand-père, mon père et moi-même avons travaillé dur pour hisser notre maison dans les hauteurs. Ce que tu as, tu me le dois. Il est hors de question que je laisse mon royaume à un opportuniste, un téméraire et un insignifiant.   » Un adjectif pour chacun de ses fils, peu glorieux, mais Antarès s'en sortait le mieux. Jamais il le lui dira dans le fond de ses yeux, préférant laisser planer la déception et la rancune sur les épaules alourdies du chien après avoir embrasser son front.

« Nettoie moi ce bordel et dispose veux-tu. Je t'ai assez vu pour aujourd'hui. » D'un geste du menton, il désigna les débris de verres à l'autre bout de la pièce avant de retourner s'installer près du piano pour retrouver un semblant de paix et de quiétude dans la musique. Au fond de lui, il savait très bien que cet échange ne viendrait pas apporter de l'aplomb dans sa petite tête d'impertinent et il n'y avait rien de plus désolant pour un père que de se dire qu'il avait raté l'éducation de ses enfants.




Dernière édition par Alaric Black le Lun 14 Juin - 18:33, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: blood on my name — (antarès, mai 1914)   blood on my name — (antarès, mai 1914) EmptyDim 28 Juin - 23:01



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Antarès connaissait la saveur particulière des colères paternelles, le sang d’Alaric qui coulait dans les veines de son rejeton détraqué brûlait d’une rage qu’il peinait a contrôler, les bouteilles en verre devenant victime muettes de sa haine, parce qu’il ne pouvait frapper le roi, ne pouvait faire tomber Zeus de l’olympe sans s’y brûler. Il courrait a sa perte, toujours un peu plus, goûtant à la folie et y trouvant ce je ne sais quoi d’intéressant, cette beauté plus attirante que la laisse que l’autre lui passait finalement autour du cou. La sensation encore présente, quand bien même l’emprise était relachée, elle était toujours là, a chaque fois qu’il s’observait dans un miroir, les doigts d’Alaric étaient gravés sur sa chaire. Et pourtant cette fois, le chiot ne jappait pas, il aboyait en retour, éclatait sa verve empoisonnée sur la gueule d’un patriarche amusé par la tentative désespérée de son petit de s’émanciper un peu. Mais le gamin s’accrochait a cette idée que le paternel avait besoin de lui, qu’il avait une utilité a ses yeux, un bien précieux qu’il ne pouvait laisser s’échapper. C’était peut-être faux, sûrement a vrai dire, pourtant c’était ce dont il avait besoin, ce qu’il s’obligeait à penser, pour avoir l’impression d’être utile dans le carnage de ses journées, cette famille qui malgré ses erreurs le maintenait en vie. Il était après tout né pour eux, pour être l’arme au bout de leurs doigts, l’épée pour s’abattre sur les ennemis, le bouclier pour protéger la demeure. Il en était si fier qu’il ignorait le chemin qu’il lui restait à parcourir pour être digne de ces armes. Et l’autre ne cessait jamais de le lui rappeler, sans cesse, des retours de bâtons à chacune de ses erreurs, chacuns de ses faux-pas. Alors il serait la mâchoire le gamin grognant presque par dessus le vacarme des chiennes du Cerbère. Le chiot voulant aussi sa part du gâteau. Un signe, que les sacrifices qu’on lui imposait avaient le moindre effet. Où s’il n’était qu’un punching ball offert par une mère détestée. Alors il lançait sa dernière offensive, sans même réfléchir à ses mots, ça sortait tout simplement, comme un gamin qui ne contrôle pas, et ça glisse sans savoir à quel point il peut atteindre le patriarche, en crachant la vérité sur la famille déchirée. « Il suffit, Antarès. » La voix du titan qui résonne et le gamin aimerait combattre pourtant les yeux se posent sur le visage d’Alaric, et les lèvres se referment seules, le visage aussi, comprenant qu’il avait peut-être été trop loin. Et il voulait presque reculer quand en quelque pas son père l’avait rattrapé, les yeux fixant le visage alors que la tête a un léger mouvement de recul quand la main vient saisir le col de la chemise. Le souffle s’échappe des lèvres d’Antarès. Corps qui se rappel des sévices subits, qui admire tant il craint la présence du paternel. Devenir comme lui tout en étant différent, combat continue d’un jeune homme déchiré, balancé dans une vie adulte sans être prêt a affronter la réalité des choses pourtant le temps passait. Et là, sous les doigts de l’autre il avait l’impression de n’être toujours qu’un enfant. Et les frissons redoublaient d’intensité quand la main se retrouvait sur la joue, alors que le gamin s’empêchait de respirer, ne lâchant pas le père des yeux, les lèvres tremblant légèrement.

« Ton grand-père, mon père et moi-même avons travaillé dur pour hisser notre maison dans les hauteurs. Ce que tu as, tu me le dois. Il est hors de question que je laisse mon royaume à un opportuniste, un téméraire et un insignifiant.   » Les mots étaient violents, suffisamment pour qu’Antarès aurait préféré un crucio que de les entendre. Et s’ils étaient violente c’était probablement parce qu’ils transpiraient de vérité. Antarès ouvrait les lèvres, pour répliquer, n’importe quoi pour tenter de racheter sa place dans les faveurs, mais les mots ne sortaient pas quand les lèvres d’Alaric se posaient sur son front, la carapace forgée par des années de travail éclatait directement, le chien baissait la tête, confus et honteux. Sûrement parce qu’il ne se rappelait plus la dernière fois qu’Alaric lui avait montré de la tendresse. Comme si simplement ce geste rachetait des années d’erreurs. Antarès tendait sa baguette vers la table ”Reparo” La voix était faible, tremblante, le sort parfaitement exécuté. Les bouteilles se réparent sous ses yeux alors qu’un recurvite venait faire disparaître l’alcool étalé sur le sol. Il s’avançait alors vers la porte, sans demander son reste, et pourtant ses yeux se posaient sur le père qui avait déjà rejoint le piano. Les notes qui commençaient a s’élever. Et l’effronté osait s’approcher, les chiennes s’écartant face à lui, le prince qui osait s’asseoir aux côtés du roi, sans lui accorder un regard, sans un sourire, sans une émotion sur les lèvres. Les doigts joignant ceux du père sur le clavier. Ce besoin de se raccrocher à ce qui l’attachait au paternel. Ces quelques points communs dont il n’avait pas peur, pas honte. Juste la mélodie entre un père et un fils. En espérant qu’il ne rate pas un accord.

fin


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