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 prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914

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Augustus Black
ordre du phénix
Augustus Black
crédits : meilleure prupru de la terre
face claim : lucas jade zumann
pseudo : pattenrond/noah
particularité : dons de voyance, visions dans les rêves et parfois éveillé (séquences de nombres inexpliquées)
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Message (ϟϟ) Sujet: prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914   prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914 EmptySam 30 Mai - 23:27



prophètes

He's five feet two and he's six feet four
He fights with missiles and with spears
He's all of 31 and he's only 17
He's been a soldier for a thousand years

◊ ◊ ◊


l'amitié a été aussi évidente qu'elle était nécessaire, douce et naturelle, entre deux extralucides réfugiés au coeur de l'infirmerie pour faire face à des visions qu'ils ne pouvaient contrôler. deux façons de se manifester bien différentes, de ce qu'il en avait compris, n'osant jamais trop parler de ses talents ; elle savait, vaguement, et c'était ce qui comptait. pas besoin de l'énoncer verbalement et de risquer qu'une personne se plaise à l'utiliser sans son consentement, comme ses frères l'avaient toujours menacé. les expériences de la jeune fille qui le conforte dans son idée de garder tout ça à jamais secret. trop de coups, trop de violence qu'elle a du subir, là où lui avait toujours été protégé. deux frères absolument pas envieux, un seul d'entre eux désireux de l'utiliser à son avantage, là où me deuxième n'en aurait jamais caressé l'idée, bien trop craintif de ce que ce genre de dons pouvait apporter.

pour le reste, le suivi épistolaire avait été intense et régulier. des lettres plusieurs fois par semaine, le plaisir d'enfin se retrouver dans les idées d'une autre, et bientôt beaucoup moins de crainte dans ce qu'il pouvait exprimer. de la rage et de la tristesse quand il était question du ministère de son père et de ses frères, incapable de se résoudre à la violence à laquelle antares avait été habitué. les meurtres quotidiens dont il n'a jamais pu se féliciter, les tortures qu'il n'a jamais encaissé - en plus d'une crainte perpétuelle que le ministère finisse par lui tomber dessus pour l'utiliser, le département des prophéties qu'il faut bien alimenter. beaucoup de sentiments dans les lettres explorés, et finalement la conscience révolutionnaire qui est dévoilée.

elle a promis qu'elle avait de quoi l'aider à s'affirmer, depuis peu. qu'elle avait enfin trouvé sa raison de vivre dans ses combats, et qu'elle allait l'inviter. gros besoin pour lui de se sentir utile, alors qu'il jure auprès de ses pairs qu'il n'est plus un bébé - toujours considéré comme tel par la plupart d'entre eux, au point que personne ne l'avait forcé à se retrouver actif dans la confédération de sorciers. sans doute qu'il pouvait regretter avoir été si publiquement vindicatif à l'encontre du ministère auprès de sa famille maintenant qu'il allait rencontrer des militants qui allaient fait basculer sa destinée, trop tard pour y faire quelque chose maintenant que c'était fait. certainement qu'il continuerait de râler pour ne pas trop dénoter. bonjour qu'il annonce timidement à prudence, avant de remarquer la présence du grand sorcier à ses côtés. la salle de gringotts est bien choisie, mais les sorciers ne semblent pas se cacher. gringotts est un endroit où on peut se rencontrer? j'y travaille habituellement et je ne me doutais pas de ses activités souterraines, je dois l'avouer. une main tendue, je suis augustus black, du coup, j'avais oublié de me présenter.


(c) oxymort

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Prudence Prince
ordre du phénix
Prudence Prince
crédits : moi.
face claim : margaret qualley.
pseudo : mgt.
prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914 9190d7188ad4d25ed7b3b6153d723202
études : poufsouffle (1904-1911) redoublement.
particularité : troisième oeil, son père l'obligeait à utiliser son don pour son propre avantage.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914   prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914 EmptyDim 31 Mai - 0:44

Prophètes


change will not come if we wait for some other person, or if we wait for some other time. we are the ones we've been waiting for. we are the change that we seek.

juin 1914

Elle ne faisait partir de l'Ordre que depuis peu et déjà Prudence y introduisait quelqu'un. C'était impensable, complètement fou et à vrai dire ça ne lui aurait jamais traversé l'idée si ça n'avait été pour Augustus. La sorcière prenait encore ses marques, que ce soit dans l'organisation, chez Nicolas Flamel qui avait la gentillesse de l'héberger ou auprès des membres de l'Ordre qu'elle apprenait encore à connaître. Il y avait quelques têtes qu'elle connaissait déjà de noms et d'autres dont elle apprenait encore les prénoms. Mais elle pouvait compter sur Nicolas pour la rassurer et le soir, parfois, répondre aux questions qu'elle n'avait pas osé poser devant tout le monde. Prudence s'ouvrait doucement mais surement à ce dernier qu'elle côtoyait plus que quiconque : si ça n'était pour la chambre qu'il lui avait donné, elle ne sait pas où elle aurait atterri et sans l'Ordre sans doute n'aurait-elle jamais eu le cran de s'enfuir. Sans Ollivander pour lui glisser l'idée et lui tenir la main, sans Nicolas pour l'héberger, sans Minerva pour la rassurer. Edelgard pour la guider. Et... Albus.

Ce grand homme.

À peine plus que Nicolas, pour être honnête. Mais quelque chose chez le leader de l'Ordre l'impressionnait plus que son hébergeur. Nicolas avait ce calme jusqu'au fond des prunelles, une sagesse de plusieurs siècles. Il trouvait toujours les bons mots et avait toujours les bons gestes. Il était aussi doux et attentionné, elle aimait bien lui parler français. Albus, était imposant. Sa voix grave, son regard noir, ses idées grandes, son ambition, il brûlait autrement que Nicolas dont la flamme semblait plus apaisée que celle qui consumait le mage. Tout un tas de raisons qui faisaient que face au sorcier, Prudence perdait bien souvent ses moyens. Elle n'oubliait pas ses pouvoirs de legilimens, dont elle avait fait les frais comme beaucoup de nouvelles recrues. Une nécessité, un mal pour un bien qui mine de rien l'avait suffisamment bousculée pour qu'aujourd'hui encore elle s'adresse à Nicolas lorsqu'elle veut évoquer Augustus qui partage leurs idées. Mais ce jour-là, il la renvoie vers Albus : lui seul pouvait lui répondre. Le français sait ce qu'il faut. Il fallait que Prudence cesse d'être impressionnée par le sorcier. Il était leur leader mais devait être avant tout leur ami. Alors elle avait pris son courage à deux mains, avant qu'Albus ne propose de rencontrer le jeune homme à Gringotts même où il travaillait. En fin de journée, quand les couloirs se vident. Prudence le suit sans faire de bruit et sans oser combler le silence par une conversation faites de tout et de rien, lorsqu'ils arrivent enfin au point de rendez-vous.


Augustus, je suis contente de te voir, ça fait longtemps. qu'elle lui glisse un peu bas, anxieuse à l'idée d'être dehors alors que son père la cherche encore.  


Ils ne s'étaient pas vus depuis des semaines, bien avant qu'elle ne prenne la fuite, mais n'avaient jamais cessés de s'écrire. Même depuis chez Nicolas. Ce serait bien trop étrange de couper les ponts après toutes ces années passées à s'écrire ce que ni l'un ni l'autre n'osait dire tout haut mais partageaient sur le papier. Quand le sorcier tend sa main à Albus, Prudence se sent obligée de les présenter.

Augustus est l'ami dont je t'ai parlé. le tutoyer lui fait encore quelque chose, comme si ça n'était pas normal qu'une sorcière comme elle tutoie un sorcier comme lui.  


Et puis elle se tait, un sourire en direction d'Augustus avant de laisser son regard dériver vers Albus sans pour autant croiser son regard. Ça la pétrifierait. À la place, elle lève la tête -trop petite pour le regarder autrement qu'en levant le menton- et l'observe un instant en attendant de voir si ce dernier déciderait de lui faire confiance ou d'oublieter le Black sur le champ.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914   prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914 EmptyDim 31 Mai - 4:21



In your mind, through your eyes,

do you live for the fantasy?

Juin 1914. Londres sombre aux portes du désespoir ; despotisme de Grindelwald qui ravage l'île britannique. Face à la perte d’humanité de la plèbe, l’Ordre s’érige dans l’ombre, mettant le feu aux poudres de la résistance. Les nés-moldus connaissent un sort qui ne laisse pas Albus Dumbledore indifférent. A trente-deux ans, la colère de sa jeunesse s’étiole. Lui qui rêvait autrefois de pouvoir fait maintenant pénitence. Nourrissant un désir profond de justice, Dumbledore consacre sa vie à l'éradication de la magie noire. Douce utopie à laquelle il s’accroche comme un naufragé. Ramener la lumière et l’espoir à ceux qui n’en ont plus, comme son père l’a fait des tréfonds d’Azkaban. Tu l’intimides, Albus. Les mots de Nicolas Flamel se logent dans le creux de son oreille et l’interpellent. Poussant un soupir, il observe discrètement les silhouettes des concernés. Si l’intimidation est le maître mot d’un briseur de sorts, auprès des recrues de l’Ordre l’intention n’est pas la même. Le gallois s’éloigne de l’alchimiste avec un calme olympien. Bonjour. Le regard perçant d’Albus Dumbledore toise son vis-à-vis. Un Black. Gringotts est un endroit où on peut se rencontrer ? J'y travaille habituellement et je ne me doutais pas de ses activités souterraines, je dois l'avouer. Je suis Augustus Black, du coup, j'avais oublié de me présenter. Surpris par les propos de l’adolescent, ses prunelles mordorées dérivent vers Prudence Prince. Peut-être devra-t-il utiliser la baguette soigneusement rangée dans sa poche. Oubliette étouffé.

Augustus est l'ami dont je t'ai parlé. Familiarité qui lui arrache un sourire léger. S’il ne s’est pas encore exprimé auprès d’elle, il se sent coupable des dernières mésaventures de la sorcière. “Prudence, heureux de te voir saine et sauve.” Sa voix grave retentit dans la bâtisse d’un ton bienveillant. “J’aimerais m’entretenir avec toi plus tard, si tu le veux bien.” Son accent se perd dans l’éther avant qu’il ne se retourne vers le garçon. “Augustus Black.” dit-il en le saluant. Il perçoit la connivence qui émane des deux sorciers. “Je connais bien ton père, je travaillais sous sa coupe au ministère. Comme tu peux t’en douter, les activités souterraines de Gringotts doivent rester un secret.” Il marque une pause. “Qu’est-ce qui t'amène ici ?” La question est posée, franche et directe. Faisant quelques pas, il leur intime de le suivre jusqu'à une salle. “Je suis légilimens, Augustus. Me permettrais-tu de jeter un oeil à tes souvenirs ? Il s'agit d'une simple formalité.” Ils prennent chacun place sur une chaise. Albus darde ses ambres dans les siennes, à l'affût de toute réaction de sa part.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914   prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914 EmptyDim 31 Mai - 16:13



prophètes

He's five feet two and he's six feet four
He fights with missiles and with spears
He's all of 31 and he's only 17
He's been a soldier for a thousand years

◊ ◊ ◊



prudence en a peur, et il peut deviner pourquoi. le plus jeune est lui aussi impressionné par ce que le sorcier dégage, en plus d'être à la tête du plus grand mouvement terroriste que le sol britannique connaissait. les né-moldus incapables de voir ce qui se tramait, et selon l'avis du brun c'était pour le mieux. toujours persuadés que leur protection se situait dans l'ignorance, qu'ils deviendraient sans aucun doute violents jusqu'à se faire renverser totalement s'ils apprenaient, contrairement à ce que certains pouvaient penser. augustus capable d'en débattre s'il le devait, si les opinions du groupe qu'il s'apprêtait à rejoindre ne sauraient convenir à ce qu'il pensait. son regard semble perpétuellement le dévisager, comme s'il allait avoir un geste violent à n'importe quel moment - pourtant il sait que ça ne sera pas le cas, parce que les nombres lui ont indiqué tout le contraire, et qu'elle aussi aurait pu le voir arriver.

albus qui semble troublé par les origines du petit dernier, pas forcément enchanté d'avoir affaire au fils d'un de ses derniers patrons, de ce qu'il comprenait. il ne sait rien, il me pense parfaitement inutile, et c'est comme ça que ça restera, qu'il tente de le rassurer. alaric qui n'a jamais nourri d'espoirs particuliers à l'encontre de son dernier né, propriété d'une mère qui ne comptait pas le moins du monde partager. il aurait les plus grands pour lui-même, mais le dernier enfant restait son protégé. il ne me pense pas acquis à sa cause, mais ce serait un gros effort pour lui de m'imaginer autre part de ce qu'il a décidé. aucun souci pour que gringotts reste un secret, augustus qui a toujours su être une tombe dès qu'il le fallait.

c'est le reste de ses mots qui semblent plus le chagriner. bouche entrouverte et regard affolé envers l'amie qu'il s'est fait, alors qu'il n'est pas du tout sûr de savoir quoi répondre à l'aîné. non qu'il annonce précipitamment, avant même de pouvoir réfléchir à la question. la réponse qui ne lui conviendra pas, et une crainte affreuse d'être oublietté. je suppose que c'est un passage obligatoire qu'il finit par annoncer, regard face à terre, affrontant le plancher. quelques inspirations stressées, avant d'enfin remonter la tête, prêt. je n'ai rien à cacher, qu'il ment, petit espoir de pouvoir penser à autre chose suffisamment fort pour que dumbledore ne s'arrête pas sur les visions trop nombreuses qui se présentent à lui. les numérations sont étranges, et pourraient peut-être venir d'un mathématicien tout simple, qu'il espérait. regard lancé à son amie, qui aura passé le test sans être utilisée à son insu, sinon elle lui aurait raconté. d'accord, qu'il dit plus pour elle que pour lui. pour toi ça allait, affirmation pour tenter de se rassurer.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914   prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914 EmptyVen 5 Juin - 22:16

Prophètes


change will not come if we wait for some other person, or if we wait for some other time. we are the ones we've been waiting for. we are the change that we seek.

juin 1914

Aux côtés d'Albus Dumbledore, Prudence avait l'impression qu'elle pouvait totalement disparaître. Son ombre serait suffisamment large pour l'avaler toute entière. Imposant, elle avait l'air bien minuscule et menue en comparaison : s'il était le chêne, elle semblait être une vulgaire brindille. Cela suffisait pour l’impressionner et lui imposer son respect, Albus n'avait pas eu à dire quoique ce soit pour que Prudence voit en lui le leader de l'Ordre. Et si avec le temps Minerva et Nicolas commençaient à gagner sa confiance et apprivoiser l'oiseau qu'elle était, Albus et elle n'avaient pas encore passé assez de temps pour que cela soit vrai pour eux également. Alors Prudence, quand elle entend sa voix de bariton s'adresser à elle face à Augustus, elle lève le menton pour atteindre son regard. La politesse si bien ancrée dans son éducation parvenait à surmonter la peur qu'il pouvait parfois lui inspirer.


Son ton a beau être neutre, il n'en reste pas moins imposant pour la jeune sorcière. J’aimerais m’entretenir avec toi plus tard, si tu le veux bien. Prudence déglutie, son regard se faisant tout à coup fuyant. Sa voix n'est qu'un murmure quand elle souffle un Oui, bien sûr.  docile et obéissant.


Pourquoi voulait-il lui parler ? Qu'avait-elle ? Ses réflexes de sorcière mise en cage ressurgissent et tout de suite Prudence s'attend au pire, comme lorsque son père lui lançait les mêmes réflexions au mot près. Elle se souvenait ce qu'elle subissait en suivant, les entretiens en tête à tête n'annonçaient rien de bon. Immédiatement, son esprit se met en route à la recherche d'un faux pas, d'une erreur, d'une raison d'être plus tard pointée du doigt ou punie. Elle le méritait sans doute. N'est-ce pas ? Elle l'avait toujours mérité d'après Atticus. Prudence reste alors silencieuse quelques minutes, le temps pour les deux de sorciers de se présenter et d'aller s'installer dans une salle plus tranquille. Prudence les suit, aux pieds d'Albus, souris qui suit son ombre à la trace et s'y fait aussi discrète. Elle prend place à côté de l'ainé, l'impression qu'il était de son devoir de s'y assoir. Montrer un front unique, face à Augustus qui -elle l'espérait- les rejoindrait bientôt. Et puis, elle pourrait lui lancer quelques regards encourageants de cette façon. Quand Albus enfin, demande à Augustus de passer par le même test ultime que les autres membres adhérents de l'Ordre, elle voit son regard se poser sur elle et fait de son mieux pour lui en renvoyer un rassurant. It's okay semblait-elle vouloir lui dire. Pourtant il s'y refuse et dans sa chaise Prudence a l'impression de fondre sur place d'embarras. Inquiète de la réaction d'Albus : elle n'avait jamais proposé de nouveau membre avant et n'avait aucune idée de la marche à suivre, des prochaines étapes et de ce qu'un refus comme celui-ci provoquerait. Prudence a envie de disparaître, gênée et inquiète. Heureusement, Augustus semble reprendre du poil de la bête lui arrachant un sourire soulagé, soupire imperceptible.

Ce n'est pas douloureux. qu'elle lui dit d'une petite voix douce. Ce n'est que par sécurité, tu comprends.  sourire pincé, rassurant, compréhensif, elle veut qu'il voit qu'il n'a rien à craindre tant que ses intentions sont louables comme elle en était certaine Je l'ai fait aussi, j'avais peur mais tout s'est bien passé.


Souvenirs de minutes plus désagréables que douloureuses. Souvenirs partagés avec Albus, qui en avait certainement vu plus qu'il ne l'aurait voulu. Les coups répétitifs de son père, les menaces et les insultes. Les suppliques de la fille, à genoux sur le tapis de son bureau. Et plus tard la présence froide de sa mère, l'air supérieur de son ainé. Les sortilèges pour cacher les traces sur sa peau et les nuits sans sommeil. Dumbledore s'était excusé, sans doute avait-elle si peu lutté par rapport aux autres qu'elle l'avait sans faire exprès laissé aller trop loin. Si docile fasse aux horreurs qu'elle n'avait pas pensé à se défendre. Prudence lève ses mains, jusqu'ici posées sur ses genoux, pour les tendre sur la table et inviter Augustus à les prendre.

Tu peux me faire confiance. Regard entendu entre les deux jeunes. Monsieur Dumbledore ne te fera aucun mal.


Albus l’impressionnait, lui faisait même parfois peur, mais au fond elle savait qu'il n'était pas mauvais.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914   prophètes (albus&prudence&augustus) juin 1914 EmptyMar 16 Juin - 10:20



In your mind, through your eyes,

do you live for the fantasy?

Les échanges sempiternels de Nicolas se logent dans son oreille. A l’age de trente-deux ans, Albus Dumbledore ignore encore comment se comporter auprès de ses jeunes recrues. Les gestes maladroits, il module sa voix grave et l’adoucit. Courbant l’échine pour s’adresser à la sorcière, il lui murmure quelques mots. Oui, bien sûr. La voix fluette de la sorcière résonne dans la pièce. Le son faible lui arrache un sourire réconfortant. “Tout ira bien, Prudence. Ne t’en fais pas.” Lui répond-t-il avec une douceur presque paternelle qui le surprend lui-même. A cette transaction, ils se déplacent pour retrouver leur invité. Augustus Black. La surprise est telle que Dumbledore reste silencieux un moment, observant les deux sorciers converser de ses agates perçantes. Le calme olympien dont il fait preuve est caractériel. Il prend le temps de les écouter sans intervenir, étudiant avec attention le garçon. La crainte qu’il sent en lui est justifiée. Personne ne prend plaisir à voir son esprit pénétré par un autre. Sans compter si cet individu a des choses à cacher. Ce n'est pas douloureux. Ce n'est que par sécurité, tu comprends. Monsieur Dumbledore ne te fera aucun mal. Légèrement à l'écart des deux adolescents, Albus hoche la tête et attend que Prudence se décale. Il ne sait rien, il me pense parfaitement inutile, et c'est comme ça que ça restera. Ils prennent place sur des sièges et le légilimens sort de son mutisme. Son regard se fait soudainement compatissant. Il a, après tout, été un enfant, lui aussi. Le patriarcat sorcier demeure une de ses bêtes noires. “Ton père a tort, Augustus.” Ses babines s’étirent. “T'être émancipé de ses idées prouve une grande force de caractère.” Affirme-t-il avec fermeté. Je suppose que c'est un passage obligatoire. Les inspirations profondes laissent Albus immobile face à lui. Je n'ai rien à cacher.

Il le sait, sa seule présence demeure impressionnante. L’intrusion n’aidera en rien. Le père de la résistance lève le tremble dans l’éther et prononce alors dans un murmure : “Légilimens.” Vibration de leurs crânes sous le plongeon encéphale. Il s’introduit dans les souvenirs du jeune Black avec une aisance certaine, pourtant ce qu’il voit en son esprit le surprend. Intimité violée, malgré les centaines d’autres effectuées avant celle-ci l’exercice est toujours difficile. Les minutes s’égrainent et Albus relâche soudainement son emprise, sa silhouette tremblant nerveusement. C’est un voyant. Son intérêt est aussitôt piqué. Ils se toisent tous deux durant plusieurs minutes, jusqu'à ce qu’il fende le moment : “Je suis désolé, Augustus.” Ses ambres dérivent vers son vis-à-vis et le verdict fuse : “Prudence, tu peux souhaiter la bienvenue à notre ami dans l’Ordre.
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