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 Ice and Fire - Bathilda&Isobel

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Isobel McGonagall
ordre du phénix
Isobel McGonagall
crédits : prudence
face claim : Lisa Bonet
pseudo : Kraeken
Ice and Fire - Bathilda&Isobel Mcgogo
études : Poudlard a affûté sa baguette, elle aurait put rejoindre les Serdaigles mais ce sont les rouges et or qui ont eu le privilège de découvrir son caractère de braise.
particularité : Lionne du plus profond de son âme, elle grogne sur ceux qui s'approchent trop près des siens. Animagus accomplie.
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Message (ϟϟ) Sujet: Ice and Fire - Bathilda&Isobel   Ice and Fire - Bathilda&Isobel EmptyMer 10 Juin - 20:47

Les talons claquaient sur le sol glacé du ministère, pourtant celle qui marchait était enragée, la lionne était devenue une furie très rapidement après les interrogatoires, et revenir dans les murs du ministère pour entendre des hommes égocentriques discuter de comment tuer une colonie entière de dragons pour ne pas affoler les moldus n’avait pas arrangé les choses. Evidemment, la Lionne avait fait taire les insolents, leur rappelant que la vie d’un seul de ses dragons valait plus que toute leur misérable lignée. Elle avait craché du feu comme a son habitude, vêtue d’un tailleur noir sombre, pantalon en tissu ample, les cheveux étaient remontés en un chignon de dreads travaillé, des griffes de dragon pendant aux oreilles, elle avait le regard droit et glacé. Une cape claquant dans son dos alors qu’elle traversait les couloirs du ministère. Elle était épuisée de cette société qui ne semblait pas bouger, parfois elle avait simplement envie de tout voir brûler sous le feu de ses dragons. If only

La sorcière fut alors arrêtée par un coursier qui s’imposait devant. Son regard de braise se posait sur le faciès agréable, un sourire léger au coin des lèvres alors que le garçonnet semblait rougir. ”Vous êtes convoquée dans le bureau de Mrs Bathilda Bagshot” Isobel levait un sourcil en lâchant un soupire agacé, reprenant sa route. Se dirigeant directement vers les ascenseurs en soufflant, faisant tourner les visages sur son passage, elle glissait sa main sur la broche en os de dragon qui retenait la crinière, laissant les locks tomber en pluie brune sur ses épaules. Elle passait un peu de rouge sur ses lèvres. La visite ne serait pas une visite de courtoisie, mais l’image devait être parfaite. Elle glissait sa baguette au brassard sur son avant-bras gauche caché par la veste, s’avançant dans les couloirs sombres jusqu’à arriver au Bureau de la Bagshot. Elle savait bien la place qu’occupait Bathilda au ministère désormais, pourtant Isobel faisait partie de ces quelques intouchables, suffisamment respectée pour pouvoir encore librement partager ses opinions, et si on voulait la faire taire, et bien il allait falloir employer de la force, mais même une lionne blessée peut toujours rougit, surtout quand elle entends les cris de ses soeurs, violentées par un régime qui sombrait chaque jours plus dans la tyrannie. Et Isobel n’était pas employée du ministère, et ne supportait pas se faire convoquer de la sorte, certaines personnes avaient d’autres choses a faire de leurs soirées que de s’adonner a des joutes verbales perdues d’avance. Elle ouvrait finalement le bureau, le refermant d’un coup sec derrière elle. La porte claquant dans son dos elle s’avançait le regard droit et glacé plongé dans celui de son ancienne amie, le visage de la lionne était fermé, une partie d’elle peut-être plus animale avait envie de se jeter sur la gorge de l’autre. Celle qui fermait les yeux sur les horaires de celui qu’elle appelait son fils. Parce qu’au final, elles étaient deux mères, déchirées par leurs enfants. Albus et Gellert Et Isobel n’était pas d’accord avec cette union. D’autant plus maintenant qu’elle savait que Albus risquait chaque secondes d’être découverts, alors qu’il partageait toujours la couche de l’autre. Isobel s’asseyait alors face au bureau de la dame. Claquant sa baguette, une bouteille de whisky écossais sortant de son sac pour servir deux verres. ”Quitte a perdre mon temps, autant boire.” Elle se redressait alors, glissant le verre à ses lèvres avant de planter ses iris dans ceux de son vis a vis. ”Je n’apprécies pas me faire convoquer Bathilda. Tu le sais, je suis une femme occupée.” le sarcasme était prenant, presque autant que l’atmosphère lourde qui pesait sur les deux matriarches. ”Bien, que puis-je faire pour toi ?”
@Bathilda Bagshot
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Bathilda Grindelwald
coalition sorcière
Bathilda Grindelwald
crédits : corvidae (avatar), alex (gif)
face claim : marion cotillard
pseudo : figaro/amandine
Ice and Fire - Bathilda&Isobel O1Mr6Up
études : poufsouffle 1881-1888
particularité : troisième œil, malédiction des songes, mélange de futur et présent, conjugaison compliquée
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Ice and Fire - Bathilda&Isobel   Ice and Fire - Bathilda&Isobel EmptyMer 10 Juin - 22:36

Les cris déplaisants, le silence était d’or dans le bureau du bras droit, dans l’endroit dont elle était maitresse. Personne ne pouvait lui dicter quoi que ce soit mais le vacarme perturbait, dérangeait, obligeait la silhouette à se mouvoir, à quitter le paradis pour l’enfer des bureaux ouverts, populace en colère. Geste de la main attendant l’explication certaine. Les propos racontés, les hommes dont la colère ne cessait de gronder, réclamant justice pour l’action déplacée d’une putain de bonne femme. Masochisme à son paroxysme bien loin de plaire à la sorcière. « Prenez l’identité de ces hommes et envoyez les dans le service le plus ennuyeux de ce ministère. » Le plus loin possible de sa vue, le pouvoir offrait certains avantages mais également quelques obligations. « Va me chercher McGonagall. » Nul doute que la harpie noire aux cheveux nattés à la sauvageonne ne pouvait qu’être la dragonne en personne. Et même si ce n’était pas le cas, au moins, elle pourrait apprécier sa compagnie, rien qu’un petit peu. Par petites doses toujours avant que tout en tourne au drame toujours. Les idéaux des deux lionnes défendant toujours leurs petits becs et ongles. Petits communs qui auraient dû rapprocher, qui continuaient de tout compliquer. Toujours, point de facilité, impossibilité certaine de savoir comment la rencontre allait tourner, joute verbale à prévoir, comme à chaque occasion, jamais la mère McGonnagall n’avait sa langue dans sa poche, tout comme sa fille. Ce qui était tout à fait charmant chez la fille devenait plus complexe chez la matriarche…

« Quelle entrée fracassante. » d’autres mots pour décrire la porte ouverte à la va vite, renfermée avec force pour bien montrer la non-envie de l’échange. Pour accentuer le côté obligé, on ne disait pas non au bras droit du ministre. Mais il était possible de montrer discrètement son désaccord si l’on s’appelait Isobel McGonagall. Et seulement si l’on était elle. Pour tout autre la baguette aurait surement déjà été levée, démontrant d’une non-envie certaine de se laisser faire, tout simplement. Regard dans l’œillade loin d’être délicate. La femme est cependant excusée rien qu’un peu, ne pouvant pas totalement donner tort à la femme sur ses actions, ne pouvant tout de même pas les laisser passer de la sorte. « Quelle générosité. » Claqué quand la bouteille se montre, quand le verre est attrapé, bu doucement, apprécié, toujours délicieux, la lionne connait les gouts, au moins ça… Le rire cristallin se laisse entendre, un peu mauvais également. Comment ne pas céder à l’hilarité devant le bagout, devant l’incapacité pour la lionne de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Capacité que la Grindelwald toujours envie, incapable de l’appliquer, pas totalement, pas dans la maisonnée où le corps a si souvent été brisé… « Tout comme moi Isobel mais nous voilà ici. De plus, ce sont tes occupations qui me contraignent à te rappeler à l’ordre… » Glisser, pour calmer les penchants au désordre et à la désapprobation. Pour tenter pour une fois de faire accepter à la dresseuse que non, toute chose ne pouvait pas se plier à sa volonté. Autant tenter de faire entrer un carré dans une forme triangulaire…  Impossible mais l’essai se fait pourtant, pour le passé, pour ne point voir la matriarche tomber, elle aussi… « Tenter de bruler vif des employés du ministère semble un peu excessif non ? Surtout quand ton bagout et tes penchants t’attirent déjà les foudres de vieux bougres bien placés. » Légère pause tandis que le liquide vient réchauffer l’être. « Je doute bien que ces imbéciles le méritaient mais je suis contrainte de te demander d’utiliser des méthodes moins destructrices ou au moins d’être assez discrète pour ne point affoler l’entièreté des bureaux. » Silence retrouvé, verre resservit grâce à la magie, déguster simplement, heureusement que la sanguine possédait un gout certain pour le bon alcool. Bien plus que pour la parcimonie… Cela serait pourtant utile pour ne point qu’elle détruire tous les bâtiments, contrôler la lionne resterait sans nul doute tâche impossible mais tenter de lui glisser l’idée d’une solution intermédiaire pouvait être tentée, essayée au moins… Et si elle sortait les griffes, la bulgare  ne se laisserait point faire. Chacune des deux reines de leur domaine.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Ice and Fire - Bathilda&Isobel   Ice and Fire - Bathilda&Isobel EmptyJeu 11 Juin - 23:12

Les deux femmes se faisaient face.
La lionne et la louve.

L’une s’asseyait, le teint basané et les dreads lâchées, les lèvres glissant sur le verre quand les yeux noisettes se plantaient sur le visage de l’autre. Elles qui semblaient forgées du même acier, parce qu’elles l’étaient, les deux guerrières. Deux reines, qui défendaient la seule chose qui leur importait. Leurs princes. Et elles étaient prêtes à s’arracher la gorge pour protéger leur petit. C’était là la seule chose qui les liait désormais. Albus et Gellert, Gellert et Albus, deux fils, deux hommes, deux amants. Elles, gardiennes silencieuses d’un amour qu’elles ne comprenaient pas vraiment. Qui s’était imposé, et qu’elles avaient accepté. Pendant un temps du moins. Avant que la Lionne ne se réveille et voit le piège tissé par le Bulgare. Alors elle faisait face le regard droit et un sourire léger sur les lèvres, peu importait si elles avaient les mêmes blessures cachées sous leur férocité. Elles étaient femmes. Elles avaient toutes les deux dû prouver qu’elles avaient leur place dans ce monde, où on s’attendait simplement à ce qu’elles se taisent et acceptent. Mais pas elle. Pas les deux mères. « Tout comme moi Isobel mais nous voilà ici. De plus, ce sont tes occupations qui me contraignent à te rappeler à l’ordre… » Le phrasé employé faisait échapper un léger rire des lèvres de la dresseuse de dragon, glissant son verre a ses lèvres elle redressait un peu sa posture, glissant une jambe sur l’autre en s’approchant doucement du bureau sur lequel elle posait son verre. Elle était féline dans ses mouvements, dans la manière dont elle balançait les locks rebelles derrière son dos, dévoilant la courbe de son cou et de son épaule.

Elle relevait les yeux vers le visage de Bagshot, elles partageaient les mêmes rides, les rides qui apparaissent au coin des yeux des femmes, qui avait trop aimé et trop pleuré. Deux vies dirigées par un amour pour des fils qu’elles n’avaient pas portés. Mais la Lionne défendrait le sien, quitte à devoir le défendre de lui même. Et elle refusait de se faire avoir a jeu des pouvoirs, elle était reine sur son territoire, indétrônable, et l’autre ne viendrait pas critiquer la manière dont elle agissait. Cependant si les iris laissaient apercevoir les flammes dangereuses d’une colère légère, le sang chauffant, le visage restait impassible, le même sourire poli sur le visage. De la finesse comme arme préféré des femmes. Et elle en servait à foison. « Tenter de brûler vif des employés du ministère semble un peu excessif non ? Surtout quand ton bagout et tes penchants t’attirent déjà les foudres de vieux bougres bien placés. » La lionne levait un sourcil, souriant doucement sans intervenir, glissant son verre pour le finir d’une traite avant de se resservir un peu de cet or sacré qui déliait les langues et échauffait les esprits, qui appelait au défi et cette entrevue en serait un, elle le savait, une joute verbale entre deux titanes. Deux déesses mères, Deux dragonnes qui défendaient leur territoire, crachant des mots plutôt que des flammes. « Je doute bien que ces imbéciles le méritaient mais je suis contrainte de te demander d’utiliser des méthodes moins destructrices ou au moins d’être assez discrète pour ne point affoler l’entièreté des bureaux. » La sorcière métissée souriait doucement, glissant son verre sur la table avant de se lever dans un froissement de vêtement. Elle se redressait alors, glissant ses doigts fins sur le bois du bureau avant de se hisser sur le bord du meuble, les yeux plantés dans ceux de l’autre, comme la lionne qu’elle était, se hissant en hauteur face à son ennemie. ”Tu sembles oublier Bathilda que je ne suis pas une des employées. Je n’ai pas d’ordres à recevoir de toi. Je suis ici consultante, et si je suis arrivée là c’est parce que mon expertise suffisait à vos prédécesseurs.” Les mots claquaient, la verve était brûlante mais le ton était calme, doucement envoûtants, miel aux oreille, poison aux veines. Elle claquait et elle n’avait pas honte de le faire, rappelant à l’autre qu’elle n’avait ici aucun pouvoir. ”Tu te doutes évidemment que mon poste ici ne m’apporte rien que je ne pourrais pas avoir ailleurs. Après tout, j’ai été consultante au ministère de France, d’Amérique, d’Italie, du Brésil et j’en passe. Si je suis là, c’est parce que vous avez besoin de moi. Et quand je dis qu’on fait les choses a ma manière, leur barbe a beau être la mieux entretenue de Londres je n’en aurais rien a faire. Quand a mes méthodes, elles ont toujours fonctionné sur les animaux, alors pourquoi pas ces animaux là Elle souriait doucement, les hommes, ces animaux pensant que leur service entre les jambes leur donnait le droit d'ignorer l'expérience et la valeur d'une femme qui avait passé sa vie dans le domaine. Se doutant s’être suffisamment faite comprendre sur ce sujet elle se levait calmement, les doigts pianotant sur le meublier. Bien qu’elle ne doutait pas que la vipère ne puisse trouver quelque répartie bien huilées. Elles jouaient au même jeu, mais ici, chacune était sur un pied d’égalité. Même Gellert Grindelwald avait besoin des McGonagall pour garder un œil sur les dragons en grande bretagne. Elle glissait une œillade joueuse sur sa compère d’une autre époque ”Et puis s’ils ont peur de quelques flammes, ils ne devraient pas avoir le droit de parler de dragon. Mais dis-moi depuis quand défends-tu les hommes Bathilda ? Je pensais que sur ce point au moins nous étions d’accord.” Elle voulait jouer, elles allaient jouer, elles allaient danser dans ce brasier dangereux, pas de violence, elles n’en avaient pas besoin. Non les lionnes rugissaient, et l’une d’entre elle finirait un jour ou l’autre a voir la réalité.
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Bathilda Grindelwald
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Ice and Fire - Bathilda&Isobel   Ice and Fire - Bathilda&Isobel EmptyVen 12 Juin - 23:22

Lionne jamais ne se laissera abattre, jamais ne retiendrait les crocs, toujours promptes à la destruction, à la protection. Aucune peur pourtant pour la bulgare, force, la même que dans le cœur de l’amazone. Deux forces opposées, contraires depuis que la métisse avait décidé de considérer l’enfant chéri en ennemi. De ternir l’union sacrée, de vouloir séparer les amoureux d’une vie. Non, Bathilda jamais ne laisserait le gendre s’en aller, voir son neveu le cœur brisé prendre le même chemin que le sien… Jamais, voir le monde sous cette œillade horrible, non, pas pour celui que la vie avait bien tant détruit… Trop sans doute et elle, mère, maternant, tentant de lui montrer que le monde n’est point que malheur, que l’amour toujours perdure, celui qu’aucun cœur ne brisera, celui qu’aucune force n’abandonnera. Non, la lionne jamais n’enlèvera le bonheur des entrailles de Gellert, toujours la mère poule veillera à ce que ça n’arrive pas. L’attente, les affronts certains, tolérés pour l’instant mais les rugissements pourront venir des deux côtés. Elle haïssait cette mascarade, cette contrainte mais l’image devait être préservée rien qu’un peu. Pour le reste, pour le fils, pour leur empire, pour que jamais il ne tombe et des esprits libres comme ceux du McGonagall n’étaient pas bons pour eux, pour leur force, surtout quand la folie agissait… Quand aucune limite n’était respectée... Le rire qui n’est en rien apprécié, moquerie certaine, contrôle léger mais qui pourrait devenir tout autre, les tortures, la bulgare connaissait refusait de s’y employer, pas le corps en tout cas mais l’esprit, elle s’en abreuvait, elle pouvait tout détruire, tout tenter. Au moins rien qu’un peu, tout le monde possédait des points faibles et si ceux de la matriarche semblaient au premier abord caché, il en faudrait peu pour les déterrer, pour compliquer la vie, pour l’atteindre. Mais l’inquisitrice n’était point encore dans ce mode de pensées, en restait même éloignée. Totalement, pour l’instant, cherchant davantage à calmer la bête aux dents aiguisées…

Verres se vidant des deux côtés pour mieux se remplir en retour, pour permettre de converser sans se jeter au cou, sans aller trop rapidement dans les échanges hostiles qui finiront pourtant par arriver, par se continuer, impossible de ne point affirmer leurs positions opposées. L’œillade changeante, sujet semblant ne point être apprécié par la lionne, jamais quand les hommes viennent prendre du pouvoir, viennent tenter de l’emprisonner, de la replacer à une place non désirée. Sensation commune chez la bulgare tentant tout de même de trouver un compromis, contrainte par sa position à devoir conjuguer avec les êtres maudits, détestés. Bien davantage que la brune. Plus libre, sans nul doute sentiment envié, de plus d’une manière mais jamais ne peut perdurer, chez l’enfermée, cage dorée continuant de tout détruire, tout perturber, de renfermer la femme, l’envie de bruler les ailes, de les laisser se déployer enfin, totalement.

Place prise sur le bureau, comme une nouvelle attaque, une nouvelle manière de montrer son habilité à s’affranchir des limites mais la bulgare n’était point de celles à ne pas réagir, à ne pas montrer l’étendue de ses capacités. Point de geste pourtant, pas pour l’instant, observer, écouter et détester le ton employé. L’incapacité de totalement lui donner tort, la non-volonté d’admettre qu’elle pourrait avoir en partie raison. Non, jamais l’admettre, le penser tout de même. Envié l’indépendance ne cessant jamais. Continuant, s’opposant à la soumission secrète, le conditionnement de la maisonnée, le secret que la chatte n’avait jamais dévoilé à la lionne, le lien qui unissait étrangement, dans les non-dits perpétués… La fin venant perturbée, venant ramené à la surface, rappelé à l’ordre, totalement dangereusement, rapprochés les amies d’un autrefois.

Première action, première geste, beauté se tenant sur ses pieds, passant devant le bureau, se posant juste devant la beauté, la regardant, la toisant montrant que sa grandeur ne dépassera jamais la sienne, jamais. Prendre le dessus, d’une manière ou d’une autre. « Et ces mêmes animaux attendent de se repaître de ta carne avec délectation… » Premier pas vers l’idée, vers les pensées, vers ce qui n’est pas totalement prononcé, ce qui n’est pas vraiment laissé de coté non plus. Verre vidé, remplit à nouveau tandis que la proximité se fait, que l’œillade ne quitte pas, enferme les iris pour mieux détruire en retour. « Tes agissements aussi libres soient-ils influent sur la vision qu’on aura du ministère et je refuse que tes pulsions incontrôlables détruisent l’image de mon neveu. » Légère pause tandis que le léger sourire vient se placer, malin, contrôlé. « Je ne remets point en question tes connaissances précieuses mais une tête peut toujours se vider et des portes se fermées…  Je doute que les autres contrées soient enclines à ouvrir leurs portes à une castratrice en puissance et puis l’Amazone loin de ses terres trop longtemps, cela ne se peut. L’arrangement te convient autant qu’il plait au ministre. » Et elle le sait, que sa position offre une série davantage qu’elle ne désire point se voir enlever, en aucun cas, non jamais. Et c’est sur cela que la femme peut jouer, et surtout bien d’autres choses mais certains sujets ne seront pas abordés pour ne point blesser, pas encore en tout cas. « Ne va pas croire que je défende ces imbéciles, tu seras heureuse d’apprendre qu’ils finiront leur vie dans le service le moins enthousiasmant de tout ce ministère, à te maudire pour leurs restants de leurs jours. Point besoin de brûle pour se faire châtier. » La méthode Bulgare, plus insidieuse mais parfois elle pouvait blesser détruire, si la situation l’exigeait. « Je ne défends que les intérêts de mon neveu, toujours. Et tu sais aussi bien que moi qu’il est bien loin d’être un macho misogyne, nous avons tout à gagner en ne contrecarrant pas son régime par des pulsions sommes toutes justifiées. » Le visage est touché, doucement du bout des doigts. « La prochaine fois, demande seulement à réserver une salle et je te laisserais tout le loisir de les torturer à ta guise. » La main se lève, vient chasser l’air et attend les réponses qui ne tarderont pas, jamais la lionne le dernier mot ne laissera, les crocs sont sortis, le combat peut continuer…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Ice and Fire - Bathilda&Isobel   Ice and Fire - Bathilda&Isobel EmptyLun 15 Juin - 0:08

De l’extérieur, personne ne pourrait se douter du jeu qui avait lieu dans le bureau de la reine mère, après tout, pas un éclat de voix, pas une odeur de brulé, pas une catastrophe a déclarer, rare quand la dragonne était de mauvaise humeur, et de mauvaise humeur, Isobel l’était, et chaque secondes n’arrangeait pas les choses, mais dans cette pièce il y avait tellement plus qui était en jeu, une guerre séculaire, la guerre que menaient deux mères rivales, chacune prêt a défendre bec et ongle son rejeton, quand bien même aucun des deux ne les avait mis au monde, elles en étaient responsable, ils étaient sien, et Albus avait pris dans son coeur autant de place que Minerva. Alors, oui, même si elle ne le montrerait pas a Bathilda, elle enrageait de le voir piégé dans une relation qui n’avait rien de sain et d’agréable comme semblait le croire et le clamer celle qui lui faisait face. Peut-être était-elle simplement aveuglée, Isobel pensait croire ça, ne pouvant imaginer que la femme qui lui faisait face était dénuée d’intelligence, non Bathilda était brillante, elle n’avait aucun doute là dessus, et elle espérait toujours lui faire voir la vérité. Il y en a que même une mère ne peut pas sauver

C’était une réalité dure à accepter, mais pourtant c’était la seule qui venait en tête a la dragonne quand il s’agissait du Bulgare, parce qu’il y avait des actes que rien ne pouvait pardonner, il y avait des choses que le passé n’effacerait jamais. Et le souvenir d’Ariana était une de ces choses, et oui, Isobel n’était sûrement pas objective quand il s’agissait des Dumbledore, mais elle accusait secrètement le Ministre d’être le coupable, d’avoir asséné le coup de trop, d’avoir détruit un équilibre déjà instable chez ceux qu’elle considérait comme les siens.

Alors elle observe le jeu, elle impose la danse suivie par l’autre, qui se lève se place en reine face a elle, mais la lionne ne pose sur la femme qu’un regard léger, entre insolence et respect, doux mélange des deux que la lionne avait appris a concocter avec grace au fil des années qui s’étalaient en ridules au coin des yeux. « Et ces mêmes animaux attendent de se repaître de ta carne avec délectation… » Sourire léger qui s’échappe des babines qu’elle retrousse sur ses crocs étincelants. ”Beaucoup l’ont déjà goûtée, plus encore en ont rêvé” Elle n’avait aucune honte de ses désirs, elle les assumait et les balançait sans crainte a la face de ceux bien rapidement offusqués, mais qui dans l’ombre de leur manoirs se livrent a des pratiques bien plus sombres que les siennes. « Je ne remets point en question tes connaissances précieuses mais une tête peut toujours se vider et des portes se fermées…  Je doute que les autres contrées soient enclines à ouvrir leurs portes à une castratrice en puissance et puis l’Amazone loin de ses terres trop longtemps, cela ne se peut. L’arrangement te convient autant qu’il plait au ministre. » La lionne gardait alors sa salive, glissant son verre a ses lèvres pour le boire calmement, elle sortait de sa pochette une boite en métal, le tabac a roulé venant se glisser sur une feuille entre ses doigts, la McGonagall ne lachait pas l’autre des yeux, habituée par le geste elle glissait le bout de sa langue sur la feuille avant de plier le tout en un tube parfait qu’elle glissait au coin de ses lèvres, sa baguette allumant le tabac qu’elle fumait calmement, le crachant vers le plafond en s’accrochant a chacuns des mots prononcés avec une verve mauvaise. « Je ne défends que les intérêts de mon neveu, toujours. Et tu sais aussi bien que moi qu’il est bien loin d’être un macho misogyne, nous avons tout à gagner en ne contrecarrant pas son régime par des pulsions sommes toutes justifiées. » Elle laissait alors l’autre approcher un peu trop prêt, les griffes effleurant le visage de l’amazone qui se figeait dans un rictus sombre. ”Tu ne crois pas si bien dire Bathilda.” La lionne posait alors brutalement son verre, si elle pensait cette conversation inutile et ennuyeuse a souhait, elle ne laisserait jamais un débat inachevé, pas quand elle avait dans sa main la carte qu’il fallait. ”Puisque je t’ai sous la main, tu sais sûrement que je suis en train d’écrire un bouquin sur la place des femmes dans la société sorcière.” Tout le monde le savait, elle avait fait en sorte que les bruits cours à travers Londres depuis ses premières colonnes féministes, qu’elle poserait un jour le cri des femmes sur le parchemin. Elle tirait la cigarette entre ses lèvres, crachant un volute de fumée en s’approchant de l’autre sorcière, quelques centimètres seulement les séparant. ”Puisque tu parles de pulsions...justifiées” Un sourire sur les lèvres alors que ses doigts venaient effleurer le bras nu de l’autre et que les yeux se perdaient dans la tempête qui lui faisait face, elle s’éloignait alors, se laissant tomber sur l’accoudoir du fauteuil de la sorcière, outrecuidance de s’installer à sa place, de poser son derrière sur le trône de la reine mère sans aucune gêne. ”Comment qualifierais-tu les actes de Henry Potter, Antarès Black, Amos Gaunt et j’en passe? Il semblerait que ton neveu refuse de commenter sur les violences subies par des femmes lors des interrogatoires ?” Les yeux de la lionne se posaient sur l’autre, un air de défi dans les pupilles. ”Alors Bathilda ? Vas-tu vraiment essayer de justifier leur pulsions ? Les hommes ne changeront pas, et ton neveu fume des cigares avec eux” D’un sourire léger, elle venait jeter son mégot dans son verre, le bruit léger de la braise s’abandonnant a l’ambré.
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Bathilda Grindelwald
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Ice and Fire - Bathilda&Isobel   Ice and Fire - Bathilda&Isobel EmptySam 20 Juin - 16:28

L’échange cordiale ? Vraiment ? Pas totalement, seulement dans cette apparence à préserver mais chacune des deux lionnes savait comment se défendre, comment mettre en avant son propre propos, ses propres pensées, ce qui était montré et en même temps parfois caché. Non, elle ne laisserait nullement l’Amazone prendre le dessus, prendre du poids, trop de poids, parce qu’elle resterait inférieure, toujours, elle était différente surtout, deux manières de penser, une amitié s’étant étioler avec les années mais toujours cette étrange forme de respect, de ne point sous-estimer, l’adversaire et ses nombreuses capacités. Jamais. Surtout point la lionne, en aucun cas, en aucun situation, même dans un espace clos, même quand elles ne sont que deux car la verve toujours est acérée, prêt à marquer des points, à en faire perdre également. Toujours, trop sans doute, bien trop finalement. Et la danse des mots continue encore et toujours quand les propos surviennent, connus d’une étrange façon. Oh oui, la passion des corps d’Isobel n’était point un secret de polichinelle bien au contraire. Cette liberté d’action, toujours jalousée par la bulgare dans le corps ne connaissait plus que la souffrance, que le regret de ne point se laisser aller, plus souvent mais comment ? Comment montrer à un autre ce qui a été détruit, malmené ? Comment ne pas voir dans l’œillade la sensation d’infériorité ? « Sans nul doute mais c’est davantage de ton cadavre que je parlais. » Le sourire pourtant malgré les mots durs, malgré l’échange qui continue, qui ne cesse en aucun cas. La boisson se vidant et surtout les mots venant, se livrant un combat sans merci. Et l’aise complet de la lionne n’hésitant pas à empester de son tabac l’ensemble du bureau Jamais la moindre gêne, jamais la moindre attente, seulement se comporter partout comme si elle se trouvait chez elle et cela l’énervait, un peu, sans qu’elle ne le montre, jamais. Ne point faiblir devant l’ennemi, en aucun cas.

Les mots sont chantés, à nouveau, là, et l’instant, elle le sens risquera d’être intéressant quoi que totalement déplaçant. L’œillade se relève, un bouquin ? Isobel McGonagall déversant sa verve incontrôlable sur du papier, cela n’allait pas faire beaucoup de bien, à personne. Est-ce qu’elle lirait tout de même l’ouvrage ? Bien entendu, comment pourrait elle passer à côté, en aucun cas. Les mots allaient être tranchant et pas seulement, tout le monde allait en prendre pour son grade et il valait mieux que son neveu ne se retrouve en aucun cas sur ces pages. Tout pouvait devenir une toute autre propagande et elle refusait que la sorcière puisse remettre en péril tout ce qui venait de se dérouler, en aucun cas même. Le pouvoir était à eux et elle allait maintenant surveiller de très près la lionne qui n’hésitait pas un seul instant à tenter de l’étouffer de sa drôle de cigarette. Le sourire, là, se plaçant, n’annonçant rien de bon, en aucun cas, position prise, là sur son trône, elle osait la garce. Bien sûr, elle oserait toujours tout, elle n’allait pas se gêner, en aucun cas. Jamais c’était une qualité et un défaut à la fois, selon les instants, selon les moments. Les noms qui arrivent, certains connus, certains l’étant moi. Et ce tout en train de se former, ne cessant d’arriver, les interrogatoires, elle était justement en train de les analyser, d’en rechercher les erreurs, les non-dits pour mieux conseiller le neveux mais tout venait, tout continuait, elle ne s’arrêtait nullement Isobel, elle cherchait et elle trouvait toujours, trop sans doute pour la bulgare mais elle ne laisserait rien tomber, en aucun cas. Lui faire face toujours, devant elle, sur le bureau elle vient se placer, prendre de la hauteur toujours rien qu’un peu en tout cas. Ne point s’énerver, cela ne servirait à rien, en aucun cas. « Je serais ravie de pouvoir jeter un coup d’œil à ton ouvrage si tu désires un avis neutre avant de le publier. » Rien de neutre là-dedans, bien au contraire, surveiller, empêcher la lionne d’aller trop loin, de faire trop de dégâts, comme elle sait si bien le faire et en même temps s’assurer d’autres choses, que la langue d’une autre McGonagall ne sait pas un peu trop déliée, non, elle ne veut pas de place dans cet ouvrage. « Avant ta petite scène, je m’afférais justement à relire les interrogatoires. L’interrogatoire des sang-de-bourbe est délicat, ils ne sont que peu enclins à parler, la violence doit parfois être utilisée pour obtenir des résultats. Bien que je préfère toujours la torture mentale, bien plus facile à cachet et diablement plus efficace. Tu ne trouves pas ? » Légère pause, toujours dans son regard elle vient se poser, ne cesse d’observer, de chercher le court de ses autres pensées, de comprendre, de se venger un peu, de ne point la laisser gagner. « Je n’ai malheureusement pas encore lu ceux de Potter et de Black mais sache que je ne compte pas laissées impunies des violences injustifiées envers des femmes. » Pas envers les autres, non, seulement les siennes qui resteront dans le décor, dans le dehors, loin de la surface toujours, c’est mieux, tout simplement. « Quant à mon neveu, je peux glisser quelques mots à son oreille pour t’obtenir une interview si tu le désires… » Mais ça ne sera pas gratuit non, toujours un service pour un rendu, tenir rien qu’un peu Isobel dans la paume de sa main. « Fumer la cigarette avec eux n’est qu’une première étape, tout le système ne peut pas changer en un seul jour mais je ferais mon possible pour que les hommes apprennent à contrôler leurs pulsions ou en payent le prix fort. » Changer la société sorcière pour qu’elle soit plus encline pour son sexe, pour qu’elle ne se retourne point contre le neveu, trouver le bon équilibre tout cela demande du temps mais elle allait y regarder du plus près, trouver les incohérences et montrer que non, le monde sorcier ne resterait pas le même sous le règne des Grindelwald. Que la femme pourrait devenir l’égale de l’homme voire même d’un cran le surpasser. Les conversations à venir avec le neveu, lui prouver que les actes odieux ne devaient point restés impunis. « Mais si tu tiens tant à aider la cause de tes sœurs, évitent les esclandres publics qui ne font que rappelés à certains pourquoi nous devront être muselées. » Oui, Isobel cherchait à se défendre en attaquant, une bonne solution, parfois, souvent même mais qui pouvait également se retourner contre elle et cette cause qu’elle tenait tant à défendre.
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Isobel McGonagall
ordre du phénix
Isobel McGonagall
crédits : prudence
face claim : Lisa Bonet
pseudo : Kraeken
Ice and Fire - Bathilda&Isobel Mcgogo
études : Poudlard a affûté sa baguette, elle aurait put rejoindre les Serdaigles mais ce sont les rouges et or qui ont eu le privilège de découvrir son caractère de braise.
particularité : Lionne du plus profond de son âme, elle grogne sur ceux qui s'approchent trop près des siens. Animagus accomplie.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Ice and Fire - Bathilda&Isobel   Ice and Fire - Bathilda&Isobel EmptyMar 30 Juin - 21:27

Le combat est féroce, les sourires assassins, les reines mènent la danse, dans l’ombre des ténors à la voix grave, elles dirigent le combat, fils tendus au bout des doigts, de sourires et de jolies formules, menant par la baguette ceux que le destin cruel avait désigné comme étant le sexe fort. Fort mon cul Ils n’arrivaient pas à la cheville des dâmes, et c’était bien pour ça qu’Isobel n’était pas allée voir Gellert. Il n’aurait rien changé, servi à rien comme a son habitude. Elle c’était différent, si le combat déchirait leurs âmes, elles partageaient les cicatrices de leurs soeurs, et le carmin des femmes coulait abondamment quand l’autre s’outrait de voir la lionne se poser sur son trône. Elle le voulait, elle allait devoir commencer a le mériter. « Je serais ravie de pouvoir jeter un coup d’œil à ton ouvrage si tu désires un avis neutre avant de le publier. » Un simple rire échappait des lèvres de la lionne, oh elle lirait l’ouvrage, y verrai la vérité sur parchemin, sans censure aucune, le coup de maître d’Isobel McGonagall, le salut pour celle qui deviendrait probablement une hérétique aux yeux de cette société gangrênée jusque dans sa moelle tordue. Regard sur l’autre qui avait pris de la hauteur, le jeu continuait, de lassant devenait presque intéressant, alors que chaque seconde était un défi nouveau, un regard embrasé et la danse dévastatrice des mots qui continuait. Joute verbale agressive dans sa douceur, saupoudrée de miel, le plus dangereux des poisons devenait un doux nectar d’été. « Avant ta petite scène, je m’afférais justement à relire les interrogatoires. L’interrogatoire des sang-de-bourbe est délicat, ils ne sont que peu enclins à parler, la violence doit parfois être utilisée pour obtenir des résultats. Bien que je préfère toujours la torture mentale, bien plus facile à cachet et diablement plus efficace. Tu ne trouves pas ? » Un râle s’échappe de la gorge de la dragonne ”Tu t’attends à des félicitations ?” Parce qu’elle ne viendrait pas, la torture en elle même était un acte déplorable, et que l’autre cherche à lui trouver une justification mettait la lionne hors d’elle, la machoire qui se serrait alors que la main venait chasser les tresses de l’épaule, dévoilant la nuque fine. « Quant à mon neveu, je peux glisser quelques mots à son oreille pour t’obtenir une interview si tu le désires. Fumer la cigarette avec eux n’est qu’une première étape, tout le système ne peut pas changer en un seul jour mais je ferais mon possible pour que les hommes apprennent à contrôler leurs pulsions ou en payent le prix fort. » Les yeux se levaient au ciel sans aucune gêne. Elle parlait beaucoup pour ne rien dire, politicienne jusqu’au bout des doigts, digne de son rang dans ce nouvel ordre. Tant mieux, qu’elle s’y installe, qu’elle s’y perche, la chute ne serait que plus belle, et la lionne serait au sol, à attendre la proie pour la faire sienne. Elle la laisse finir, goûte à chacuns des mots avec extase. ”Je n’ai pas besoin de toi pour avoir un entretien avec Monsieur le Ministre, ma douce, et puis tu m'en voudras pas, mais je ne compte pas sur Gellert pour défendre les femmes.” Sourire angélique sur les lèvres, la voix se faisait tendre, presque suave. Utilisation gratuite du prénom de cet enfant d'un autre temps. ”Et tu as raison, je devrais me taire, après tout, les choses avancent tellement plus vite sans esclandre pas vrai ? La preuve, ces mêmes monstres sont maintenant des Héros de l’Etat. Et toi tu...Relis les interrogatoires ?” Un rire mesquin s’échappait des lèvres pincées alors que la reine des dragons se levait, contournant le bureau, pochette en main, elle se tenait droite devant l’autre. Sa main venait glisser une mèche derrière l’oreille de la plus jeune, volontairement maternelle, insulte suprême ”Enfin, on dit bien que c’est l’intention qui compte...Tu prétends te battre pour les femmes en voulant qu’elles garde les lèvres fermées, facile à dire pour la tante du Premier Ministre. A voir ce que penses la secrétaire au bout du couloir qui se fait siffler à chaque fois qu’un homme passe. Ou peut-être cette charmante dâme qui s’occupait de trier des dossiers et s’est retrouvée prise entre deux porcs ? Evidemment, elle aurait dû se taire.” Sourire léger alors que la main vient se poser sur l’épaule. ”Les mots Bathilda, les mots sont des armes à manier avec ferveur et sans aucune retenue. Et si ils dérangent, tant mieux.” Sourire qui s’échappe des lèvres, la lionne recule ses griffes de la carne ennemie.
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