hylas [ he smiles at the moon like he knows her ]

Hylas Malfoy
He begins his quiet ascension
Without anyone's sturdy instruction
To a place of no religion
Has found a path to our alikeness

The Writer

dossier

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Ft Boyd Holbrook
SACCAGE
lollipops
pseudo/prénom : Mathieu. âge : 24 ans. personnage préféré dans la saga : Lupin/Hermione. sort préféré : Expecto Patronum. fréquence de connexion : toutes les heures, du jour et de la nuit. comment tu as connu FTGG : Nile et Faust m'ont ramenés. première impression sur FTGG et/ou suggestion : Moche. Nul. Vraiment les gens qui se font des DCs, des TCs, je les comprend pas. :yamlove:

Dossier n° 2415

nom et prénom(s) : Malfoy. L'ombre dans bien des maisons, oreilles dans les foyers. Peu s'en doutent, mais les Malfoy sont partout. Dans les salons des plus grandes familles du monde magique jusqu'aux cuisines de la grande école de sorcellerie Poudlard. Le patronyme suscite intrigue, méfiance, indignation ou admiration, tant d'opinions dont il n'a cure Hylas, le beau blond à l'aura mystérieuse, le joyau de la couronne, qui provoque à lui tout seul les même émois.
âge et date de naissance : Trente-cinq années lui alourdissent les épaules. Trente-cinq années d'attentes à satisfaire, de devoirs à accomplir. Trente-cinq années de préparations qui n'en finissent jamais. Trentenaire vacillant entre la lassitude et le désir d'enfin tenir les rênes. Jeunesse qui s'effrite, mais qu'on continue de lui attribuer, pour ses traits résistent au passage du temps. Il ne fait pas son âge, Hylas. On le flatte sans cesse, complimente sa complexion, tandis qu'il condamne silencieusement cette vie qui lui semble pourtant si longue.
origines et degré de la branche familiale : Un fort accent britannique écorche les lyres de la langue de l'amour qu'il n'a jamais vraiment cherché à apprivoiser. Aîné de la branche principale des illustres Malfoy, successeur de l'entreprise et de la fortune familiale. Le premier enfant, le plus respecté également, suscitant un regard plus prudent de la part d'un père qui n'offre pas à ses filles le même bénéfice, ces sœurs qu'il affectionne bien plus qu'il n'ose l'avouer. Dynamiques remarquées dès le plus jeune âge, rôles parfaitement cernés, aux règles qu'il à réussi à plier pour qu'elles lui sied le mieux. Christian est plus avisé que de contrarier son héritier.
état civil et orientation : Des femmes s'enchaînent et trahissent une liberté à laquelle il se dévoue avec amertume. Liberté à laquelle il aurait volontiers renoncé, si on l'avait préféré à un autre. Célibat longtemps controversé, condamné par la plèbe. On murmure, on s'indigne, on s'étonne du manquement au devoir toléré par un patriarche réputé impitoyable. Et quand le glas tombe enfin, il ne saurait y échapper. Une nécessité qu'il n'esquiverait pas plus longtemps. A Algie Longbottom, on l'a fiancé. Contrat signé sans enthousiasme, ni mépris, ni résistance. Juste une formalité de plus.
profession : L'héritier d'un empire, il a fait ses griffes dans l'entreprise ancestrale que son père finira par lui léguer. Fierté du paternel acquise sur le dos chétif des elfes de maison, dont ils contrôlent le commerce d'une main de fer. Et sa poigne est la plus féroce de toutes, motivée par l'ambition et des motifs jamais dévoilés. Il a vite compris, Hylas, les implications de leur métier. Il a vite compris, le malin, le pouvoir qu'ils couvaient. Et depuis il attend patiemment l'heure du couronnement, qu'il devienne enfin maître à son tour.
nature du sang : La fierté dans la pureté. Un héritage qu'il ne saurait bafouer. Carmin royal, vermeil précieux. Au centre des contrats, une arme lors des négociations. Il crée des alliances, déchire des familles, produit des dynasties et des sorciers de légendes. Commercialisation du pouvoir, de la puissance, de la magie pure. Il jure que jamais le siens ne sera souillé, conscient de sa valeur qu'il souffrirait d'entacher.
lieu de vie : Domaine esseulé pour l'ermite qu'il devient lorsque le soleil se couche. Il se retire dans cette maison à l'apparence simple, s'exile au confins de Godric's Hollow. Il vit seul -pour l'instant- entouré de ses elfes de maisons qui jouissent d'une existence paisible aux côtés d'un maître qui se satisfait d'un sol propre et d'un bon repas par jour. Complaisance dans la solitude et le silence qui règnent en maître. Il s'enferme dans l'étude et passe ses nuits à lire et à écrire, passion secrète qu'il dissimule dans un coffre-fort derrière le portrait de sa mère. Histoires, contes, poèmes, réflexions philosophique, observations de son époque, mémoires de l'homme aux paroles rares mais aux nombreuses plumes usées. Vestiges qu'il emportera dans la tombe.
baguette : Noisetier entre les doigts du prince de glace, qui s'étend en vingt-sept centimètres semi-rigides. Le crin de licorne en son cœur fait d'elle une compagne discrète mais fiable et fidèle. On dit que le noisetier affectionne les sorciers maîtres de leur émotions et qu'elles perdent en puissance à mesure que leur propriétaire se rapproche de la mort. Ils périront de concert.
épouvantard : Que son droit lui soit renié, que tout ça n'ait abouti à rien. La ruine, une existence où il n'est maître de rien ni personne.
miroir de risèd : Libéré de ses chaînes, l'aboutissement de ses efforts. La couronne sur sa tête et une armée sous ses ordres. Maître à son tour. Complétion de la prophétie, de ce destin glorieux qu'on lui promet et auquel on le prépare depuis l'enfance. Dans la main, un ouvrage signé de son encre. Peut-être qu'on l'étudiera un jour.
particularité : La sensation déconcertante lorsque son regard émeraude se braque sur la peau. Inquisiteur et rusé. L'iris pétillante et le rictus à la commissure des lèvres. Il n'a pas besoin de parler, parce qu'il sait déjà tout ce qu'il y a à savoir. Il déstabilise, Hylas, le serpent qui s'infiltre dans les souvenirs. C'est son père qui a exigé qu'il devienne legilimens, une pratique transmise à l'héritier de la famille, un enseignement réservé à l'aîné, et dont il dispensa ses filles. Il leur apprendrait lui-même, si elles le lui demandaient. Telles sont les premières pensées qu'il s’efforce de cacher lorsque Christian s'immisce dans sa tête pour la première fois, à 16 ans, à la limite de la légalité. Talents aiguisés dans les dortoirs des Serpentard, sur des camarades de dernière année fascinés. Et puis l'élève dépasse le maître, qui aligne les gallions pour lui trouver un percepteur qui l’emmènera là où il n'avait jamais su aller. Niveau 3 à la trentaine, un précieux as qu'il garde soigneusement dans sa manche, bien qu'il évite de recourir à de telles extrémités.
Mais Christian, lui, n'était pas occlumens. Et c'est de ce même maître qu'il apprit à fermer son esprit, une arme qu'on ne retournerait jamais contre lui. De malicieux dessein s'y referment, ambitions restées secrètes. Et que ça reste ainsi ! Une pratique plus difficile pour le non-loquace, qui parle peu mais qui réfléchit beaucoup. Niveau 1. Apprentissage terminé. Hylas est une forteresse de glace. Personne n'entre et personne ne sort.

Informations

groupe Un régime qu'il soutient, pour la plus grande partie. Crucio. Déceptions du jeune adulte qui nourrissent la mentalité qu'on lui fait bouffer depuis l'enfance. L'équilibre actuel des choses lui convient bien, lui qui souhaite l’avènement d'un nouvel âge d'or sorcier, qui ne peut se faire que sous le règne d'un mage à l'ascendance pure. Et s'il ne tire aucune réjouissance du sacrifice des sang-de-bourbe et autre hybrides, qu'il se contenterait bien de laisser vivre loin de lui et de toutes fonctions gouvernementales quelle qu'elles soient, sa compassion est trop rare et précieuse pour qu'il la gaspille ainsi.
caractère ou réputation : Hylas, le presque-muet. Le prince des glaces. Une force tranquille, l'héritier Malfoy, sur qui repose de folles attentes. Beaucoup auraient craqué sous la pression, mais pas lui, qui s'est toujours montré à la hauteur, qui défie toutes les espérances. Une aura de mystère se dégage de l'homme au charisme silencieux et indéniable, dont la présence commande le respect. Il intrigue, le beau blond, au sourire en coin, aux pupilles vertes qui observent, aux oreilles attentives, qui se dressent. Les gens n'écoutent pas assez. Les gens n'observent pas assez. Les gens parlent trop. De choses qu'ils ne comprennent pas, de choses qui ne les concernent pas. Ils parlent pour ne rien dire. Pas lui, pour qui les mots sont précieux, pour qui les mots sont des armes. Il ne les gaspille pas, il ne se laisse pas emporter. Il réfléchit avant de parler, choisit ses mots avec attention. Car il sait que lorsqu'il ouvre la bouche : tout le monde écoute. Le monde perché à ses lèvres, à sa voix grave et forte qu'il est aisé d'oublier. Cette voix qui met généralement fin au débat.
Esprit vif, brillant, perspicace dès son plus jeune âge, il ne mit pas longtemps à comprendre les règles du monde impitoyable dans lequel son père ne tarda pas à le traîner. Héritier désigné de l'empire Malfoy, le joyau de la couronne placé sur un piédestal dont il s’accommoda des exigences parfois écrasantes. Mais il savait, que si il jouait bien les cartes, il pourrait s'en sortir plus confortable. Alors il apprit les pas de danse jusqu'à pouvoir valser les yeux fermés. Courber l'échine, et jouer selon les règles de ce monde, ou bien les utiliser à son avantage. Faveurs obtenues par sa discipline de fer, il se rendit indispensable pour mieux contrôler les caprices d'un père pas toujours tendre avec celles qui avaient commis le pêché de ne pas être lui, assurant ainsi les arrières de ses petites sœur par des actions trahissant l'amour qu'il leur porte et qu'il ne saurait expressément leur déclarer. Car Hylas, c'est le faucon qui observe de loin, et qui attend le bon moment pour frapper, qu'on ne voit pas venir. Perché sur sa falaise, inatteignable. Il porte beaucoup de valeur à sa solitude, qu'il chérit. Territoriale comme un félin, quiconque s'engage à se rapprocher de trop près le fait à ses risques et périls. D'un naturel froid, l'héritier Malfoy est brut de décoffrage et difficile à cerner. On ne sait pas à quoi il pense. On ne sait pas ce qu'il ressent. Parfois, on ose même se demander si il est capable de ressentir quoi que ce soit. Mais malgré les apparences, il protège une sensibilité insoupçonnée de tous sauf de sa mère. Jeune adulte au cœur brisé, qu'on ne reprendra plus à aimer. Il réfléchit beaucoup. Il réfléchit trop. Il pense profondément. Il est plus à l'aise avec une plume qu'à l'oral. Il aime lire en silence. Il aime écrire, coucher son trop plein de pensées sur parchemin. Il invente des histoires et des contes inspiré de ses songes, de son vécu et de ce qui aurait pû être. Il s'essaye à quelques poèmes quand la mélancolie accompagne le crépuscule. Se livre à lui-même à la nuit tombée, loin des gens, loin du danger.
signification des reliques de la mort pour iel : Jamais juste une fable, jamais juste une légende, le maître de la mort : un titre alléchant. L'appât du pouvoir, aux yeux du Malfoy, elles signifient un idéal dont la puissance serait souillée entre de mauvaises mains. Les mains d'impurs.

Man of a Thousand Faces

Sits down at the table And smiles at the moon like he knows her

Chronologie

« 1890 - 1897 »
(poudlard, adolescence, 11-17 ans)
Destin tout tracé. Dispensé de rêver. Dans les dortoirs des Serpentard, on parle de devenir Auror, potionniste, alchimiste. De voyager le monde en tant que briseur de sorts, d'élever des dragons en Roumanie ou de chasser des créatures en Asie. Rien de tout ça pour l'héritier Malfoy. Son ambition est celle de sa famille. Il comprend vite ce qu'on attend de lui, et n'a pas l'intention de se rebeller. Pourquoi donc ? C'est un commerce juteux qui l'attend à la sortie de l'école, et la promesse d'une vie confortable. Il faudrait être idiot pour cracher dessus. Les simplets qui lui servent de camarades peuvent bien tenter de se faire un nom dans l'Histoire, le sien y est déjà illustre. Malfoy. Il en goûte le poids, y puise de la fierté d'abord, de l'arrogance, puis en découvre toutes les nuances. La politique derrière l'honneur et les jeux de pouvoir, il ne saisit pas encore tout, mais il accepte d'honorer le nom. La scolarité est studieuse, génèse de l'homme qu'il deviendra. Élève discret, mais exemplaire. Il passe le plus clair de son temps à la bibliothèque, à y rédiger les plus longues dissertations, où il apprend à apprécier le calme et les montagnes de connaissances. Son assiduité est applaudie par ses professeurs qu'il étonne par sa rigueur. Il en fait plus qu'on lui demande, sans en faire trop pour autant, et sans réclamer des tapes dans le dos. Simplement qui il est. Il affectionne particulièrement l'art rigoureux que sont les potions, mais rechigne à monter sur un balais : trop rigide pour voler dans les airs, ce qui lui noue l'estomac. On l'encourage à devenir préfet en cinquième année, mais le prestige de l'insigne est refusé. Premier faux pas pour le fils prodige. L'entraînement aurait été utile, estime le père. Déjà, le caractère du gosse se dessine : il se fiche bien de jouer au chat et à la souris, de chasser des rats, et le respect ne sera pas commandé par un badge sur l'uniforme. On se garde déjà bien de lui chercher des noises dans les couloirs. On a essayé au début, on l'a pris pour une proie facile. Grossière erreur. Égard pour la force tranquille, la figure sterne qui se durcit sous les épreuves de l'adolescence. Les siennes sont bien différentes des autres, plus atypiques. Un avenir qui se dessine et des doutes qu'il tait. Avenir qu'il sent basculer un petit instant, en dernière année, quand on rapporte ce qu'il fait en dehors des cours, dans les dortoirs. Entraînement débuté, Christian prend les devants. Il s'infiltre dans l'esprit de ses camarades naïfs et fascinés, toujours prêt à goûter aux nouveautés du monde magique. Piètre legilimens, les seuls secrets qu'il parvient à tirer se résument à ce que ses victimes ont mangé le midi même. Mais ça n'en reste pas moins interdit, et les murmures s'ébruitent, remontent jusqu'en haut. S'il n'avait pas été élève si exemplaire toute ces années, son erreur lui aurait coûté. Le paternel et le directeur se serrent la main, l'histoire est gentiment oubliée. Dans le rang des professeurs, on commence à le regarder différemment, on commence à avoir de la pitié pour le garçon. Mais le père est fier, et c'est tout ce qui compte.

« 1898 - 1908 »
(post-poudlard, famille/fiançailles, 18-26 ans)
Résultats des examens à l'image de sa scolarité. La réalisation de la prophétie peut commencer : patriarche le prend sous son aile. Le commerce des elfes, ce à quoi il consacra sa vie. Il est vif, Hylas. Une éponge, il absorbe tout. Il comprend vite qu'ils sont en haut de l'échelle, et que leur parole prime sur celle des autres, qu'ils sont maîtres absolus de ces petits êtres aux oreilles pointuies. Il tait les inquiétudes de son père, qui le juge trop peu loquace. Certes, il parle peu, mais il vend bien, et les mots qui s'échappent de ses lèvres sont toujours bien choisis. Peu à peu, on lui donne plus de responsabilités. Peu à peu, il devient de plus en plus précieux. Il tend sa main, montre ses cartes peut-être un peu tôt, il apprend au fil des tentatives. Il plaide en la faveur de Théa, auprès d'un père trop enclin à s'en débarrasser. L'outrage est silencieux, avec Hylas, tout est dans la subtilité. Un mariage avec le fils Longbottom servirait leur intérêt à tous : les deux familles liées, et sa sœur au bras d'un type bien qui n'a de yeux que pour ses belles boucles blondes. Selwyn présente des arguments plus convaincants. Voix encore trop jeune, il accepte la défaite, pour cette fois. Mais il jure, au mariage de sa cadette, devant la peur d'Héméra qui craint son tour, qu'il honorerait le nom, sans pour autant devenir pantin. Alors il travaille, jusqu'à devenir l'as dans la manche du chef. Il joue le jeu et plie les règles à sa faveur. Donnant-donnant. On a rien sans rien, vieillard. La légilimencie se poursuit, et l'élève dépasse le maître. Le stade du père suffirait, mais ils en veulent tous les deux plus. On appelle un expert, et l'apprentissage continue : un bulgare trouvé au ministère par les contacts du patriarche. Oubliator qui deviendra leur ministre un jour. Et sans en informer le paternel, il commence à apprendre l'occlumencie. As dans sa propre manche, émancipation audacieuse de l'emprise du père, qui ne le contrôlera plus. Viendra bientôt l'heure pour Héméra de quitter Poudlard, et Hylas voit le coup venir. Le petit oiseau doit voler, mais Christian veut la mettre en cage. Pas cette fois. La voix est plus forte désormais, l'héritier tape du poing sur la table, et les sacrifices paient enfin. Elle finira une bague au doigt, tel est le destin auquel il ne peut la sauver, mais au moins a-t-elle l'occasion de voler au gré des vents. " Alors bat des ailes, petit rossignol. Et ne reviens pas de sitôt. " Théa mariée, Méra partie, il n'y a plus que lui. On lui a laissé le bénéfice du doute mais le joyau de la couronne doit y passer. Et se marier, il l'aurait fait avec plaisir. On lui avait même trouvé une prétendante pour qui il aurait été ravi de signer. Sa voix avait le don de l'apaiser, son sourire semblait rendre tout plus facile et elle donnait l'impression de le connaître sans qu'il n'ait besoin d'en dire beaucoup. Tombé dans les filets de l'amour, sentimentalisme à deux balles. Il s'en mordrait les doigts. Il lui écrit des poèmes qu'il n'eut pas l'occasion de lui donner, et qu'il n'eut pas la force de brûler quand tout s'est effondré. Vestiges d'un cœur fêlé, enterré sous un tas de feuilles volantes dans un coffre-fort, souvenirs qu'il ne visite plus mais dont la morsure pique jusqu'à ce jour. Haine démesurée tirée de la chute d'une illustre famille qui aurait dû être liée à la sienne. Elle aurait pû devenir Malfoy, et régner à ses côtés, mais elle a préféré l'affection d'un impur, d'un sang-de-bourbe. La folle. Ego mortifié. Toutes discussions de mariage est avortée, Hylas n'en entendrait plus parler.

« 1909 - 1914 »
(tw: mention viol, until today, 27-35 ans)
Employé modèle. Un jour, il reprendra les rênes. Jour qu'il se lasse d'attendre. La patience est une vertu, et même la sienne s'effrite. Il se perd dans des songes Hylas, s'autorise à se demander si il a fait les bons choix. Si tout ça en valait le coup. Contemplation dans son monde fermé aux visiteurs. Piégé. Il est allé trop loin pour renoncer maintenant. Et puis, ses sœurs ont encore besoin de lui. Un beau matin, une lettre, une révélation terrible. Une révélation qu'il ne peut tolérer. On ne lui a pas promis un mariage heureux, à Théa, mais l'annonce l'enrage. Mais il se contrôle, l'héritier, et il prend les choses en main. C'est la froideur de ses paroles, la précisions de ses menaces qui front trembler son beau-frère, le vieux Selwyn. Sa première confrontation avec l'implacable Hylas, le prince de glace. Une fois, pas deux. Jamais deux. Pas seulement un avertissement, mais bien une promesse : Qu'il touche une nouvelle fois à un seul cheveux blond de sa sœur sans son consentement, et il le rayerait du paysage. Finalement, c'est le temps qui s'occupe de la sale besogne. Et quand Théa redevient Malfoy, il y voit l'opportunité de réparer un tort. Son père ne l'avait pas écouté à l'époque, mais les choses étaient différentes désormais, et par chance, Harfang était toujours célibataire. La boucle est bouclée. Puis la boucle s'emmêle. Retour de bâton dans la gueule. Sur un Flamel, Théa jette son dévolu, et ça convient assez au paternel qui pourtant a de la suite dans les idées. Héméra est rentrée au bercail, prête à remplir sa part du contrat. Les deux filles fiancées, retour à la case départ. Et Hylas … Hylas est trop souvent passé entre les mailles du filet. Et il ose, Christian, hausser le ton enfin. Puisque son fils insiste pour une alliance avec les Longbottom, il honorerait sa requête, seulement pas de la façon dont il l'entendait. On dit qu'Algie est revenue des États-Unis. Oh et puis pourquoi pas ? Voilà leur lot, aux Malfoy. Trente-cinq ans, il avait bien failli y échapper. Toujours plus d'exigences. La mascarade l'épuise. On ne le reprendrait plus à aimer, alors qu'importe le nom de sa promise. Qu'on en finisse.

« PENSINE »
(tw: mention viol, 1909)

Harpies are but angels who are harried,
Angry, disappointed in their lot,
Prone to practice bickering when married,
Perhaps because they don't get what they've got.
Yet angels nonetheless, as pure inside
As deep and drifted, soot-encrusted snow,
Near the heart of God but for their pride,
No less loved, for all their squawk below.
- Malfoy, Hylas (*)

Le rossignol, généralement au chant si doux, lui offre en ce jour une mélodie déraillée. Les lettres aux senteurs de leur France à peine reconnues laissent place à une missive à l'odeur âcre. Il n'a eu besoin de la lire qu'une seule fois pour faire ce qui s'impose. Assis au bureau de l'étude de son père, les traces de pas dans le couloir rythment les mouvements presque lyriques de sa propre plume sur le parchemin, les caractères élégamment reliés les uns aux autres, les phrases parfaitement alignées. Il écrit toutes ses lettres lui-même Hylas, d'une écriture fine et raffinée, piètre reflet du l'homme qui aligne les mots, piètre écho de son humeur. Un léger grincement résonne dans la pièce et les oreilles de l'elfe de maison pointent derrière le mobilier en bois.

« Monsieur Selwyn est arrivé, maître. »

Les larges portes de l'office s'ouvrent sur la silhouette bedonnante d'un homme à la cinquantaine bien entamée, qu'il reconnaît au son bourrin de ses sabots sur le sol. Il n'a pas besoin de relever la tête, et il ne le fait d'ailleurs pas avant d'avoir signé la lettre qu'il finit de rédiger. Chaque chose en son temps.

« Hylas ? Que fais-tu ici, garçon ? Et où est donc Christian, nous avions rendez-vous. »

On s'insurge. Le prince de glace ne daigne même pas lui offrir un haussement de sourcil. Lèvres scellées, il plie le papier en un parfait carré, qu'il glisse dans une enveloppe marron. Le nom Héméra, est dessiné sur le carton sur lequel il appose le sceau de la famille. Sagement posée sur son perchoir, la chouette effraie brave ses yeux noirs sur l'invité. A sa pattes, Hylas accroche son courrier avant de l'observer prendre son envol par la fenêtre laissée ouverte, vers la contrée de leurs ancêtres.

« Héméra,

Je te sais gré de m'avoir prévenu de cette fâcheuse affaire. Ce n'est pas Théa qui m'en aurait fait part, et alors je n'aurais rien pû faire. Je suis comblé d'apprendre qu'elle puisse toujours compter sur sa petite sœur pour l'écouter, et ce malgré la distance qui vous sépare. Et si elle ne saurait venir vers moi pour quelconque réconfort, reste assurée que je ferais ma part. En ce sens, je te conjure de ne pas t'en faire à propos d'Arctus : j'en fais mon affaire.

Bien à toi, ma sœur. »

Les battements d'ailes perturbent ce silence dans lequel Malfoy se complaît, mais qui visiblement, rend Selwyn pour le moins … irritable.

« - Cesse-donc de m'ignorer, petit me-
- Asseyez-vous. »

L'ordre éclate et résonne dans la pièce comme le bruit du tonnerre dans un ciel nuageux, et dont la foudre naît dans son regard. Cette voix grave, qui semble surprendre à chaque fois. L'offense est présente sur le visage du vieillard, et peut-être est-ce le choc qui le prompte à obéir. Il voit les rouages tourner dans sa tête, les pièces du puzzle qui s'assemblent devant ses yeux lorsqu'il devient apparent qu'Hylas mènera la danse, et que Christian n'était que la carotte au bout du fil. Pour attirer le porc.

« - Que signifie-donc cette -
- Silence ! C'est une tempête qui couve et qui menace de l'engloutir s'il ne tait pas son audace. Pourtant, les lèvres tremblent d'une défiance qu'Hylas mate en affichant sa baguette en évidence. Le silence plus explicite que n'importe quel discours, si Arctus ne sait pas encore ce qui l'attend, il commence à réaliser qu'il aurait mieux fait d'ignorer l'invitation. - Je crains que vous ne mépreniez cet entretient pour une conversation. Or, il n'en est rien, c'est beaucoup plus simple que ça : je parle, vous écoutez. »

Les rôles sont inversés. Mais Hylas en a suffisamment entendu, puis a suffisamment réfléchi : Pas nécessairement à ce qu'il allait dire, mais plutôt à ce qu'il allait faire si jamais l'homme était assez fou pour ignorer ses menaces. Les mots suivraient d'eux-même, avec pour ambition celle de le faire trembler. Il n'est qu'un enfant comparé au senior, pourtant il est clair qui mène la danse. Et pour cause, l'héritier voit sa cible pour ce qu'il est : un charognard à la vie misérable, pathétique excuse pour un sorcier, convoitant les frissons de sa jeunesse envolée en se payant l'affection de celle qui pourrait être sa fille. Difficile d'être impressionné par un tel gâchis. Et son mépris lui cloue le bec, au beau-frère qui goûte à la colère de l'héritier pour la première fois. Il ne sait pas à quoi s'attendre. Il ne croit pas l'avoir entendu enchaîner autant de mots depuis son mariage. Alors il sait que c'est sérieux. Il sait qu'il a merdé.

« - Et je vous conseille de rester très attentif, Arctus, car je ne vous le dirais qu'une seule fois. Pas deux. Jamais deux. - De fâcheuses révélations me sont parvenues et je me dois de vous rappeler qu'avant d'être une Selwyn, Théa est une Malfoy. Bafouez son honneur, et c'est toute notre maison que vous insultez. Bafouez sa dignité, et c'est moi que vous risquez d'offenser. Je crois que vous savez parfaitement à quoi je fais référence.
Le regard émeraude se vrille sur la proie, pauvre souris dans la gueule du serpent qui s'entoure autour de son corps chétif, qui serre ses os entre ses écailles froides. Il n'a nul part où aller, et pourtant, il gesticule, tente de se glisser hors de son étreinte. Peine perdue.
- J'ignore ce que vous avez entendu, mais il ne s'agit là que de mensonges. Votre sœur est, et à toujours été, parfaitement bien traitée à mes -
- Vraiment ? Lentement, il se lève. Il contourne le bureau, ses iris ne quittant pas une seule seconde les pupilles du vieil homme. Il pose ses mains sur les accoudoirs du fauteuil, descend son visage à sa hauteur. Yeux dans les yeux. La fenêtre de l'âme. Il y lit de l'effroi. Bien. Il devrait. Pas si con, le vieillard. - Donc si je venais à fouiller dans votre esprit, là, maintenant, je n'y trouverais rien de compromettant, n'est-ce pas ? Je n'y verrais sûrement pas le désespoir de ma sœur, ou son impuissance ? Je ne vous verrais pas poser vos sales mains dégueulasse sur sa peau sans qu'elles y soient invitées ? Voilà une vision qui me mettrait … hors de moi. D'autres étaient morts pour moins que ça. Mais en l'instant, il devrait se satisfaire de le voir pâlir sous ses yeux, tout en résistant à l'urge de lui casser les dents. - Ne m’interrompez-plus, si vous savez ce qui est bon pour vous. La baguette pointée sur le torse, pour bonne mesure. Je devrais vous couper les couilles. - Allons, détendez-vous donc, vous vous en sortirez sans mal pour cette fois. C'est bien plus de clémence que vous méritez. Mais entendons-nous bien Arctus, que je ne donne jamais de troisième chance. Vous passerez le reste de vos misérables jour à être un mari exemplaire pour Théa, sous peine d'un nouvel entretient avec moi. Ce que vous voulez absolument éviter. Le bois remonte jusqu'au menton, force la défiance du regard. Se mouvant comme un serpent, il retourna s'asseoir derrière l'office, les doigts entrelacés sur le bois. - Si j'apprends que vous l'avez ne serait-ce qu'effleurée sans qu'elle ne vous y ait convié, vous le regretterez. Et croyez-bien que je le saurais aussitôt. Ne vous demandez pas comment, c'est bien le dernier de vos soucis. Le regard qui vrille jusqu'à l'elfe de maison resté près de la porte. - Accompagne donc Monsieur Selwyn jusqu'à la sortie, veux-tu. Nous en avons terminé.
- Bien, maître. »

La marche de la honte. La marche de la peur. Hylas baisse le regard sur la page et sur la plume. Business as usual. Il ne relève pas la tête lorsque la porte grince, avant que le bruit des pas ne s'estompe complètement.

« Une dernière chose, Monsieur Selwyn, se contente-t-il d'annoncer. L'encre frotte le papier, et le silence lui indique qu'on l'écoute. Transmettez mes salutations à ma sœur. »

(*) poèmes par Nicholas Gordon.

OMG
OMG
OMG

:burn:

J'HYPERVENTILE JSUIS SI HEUREUSE PTN :cry:

hylas [ he smiles at the moon like he knows her ] Tenor

t'es tellement perf, j'adore déjà ce que tu as écris, tu le sais, mais punaise :woo:

j'ai trop de chance je m'en remets pas :nova:

Jpp tellement jsuis contente LE FRERE ENFIN :ahn:

j'ai hâte de tout lire en entier, i know ca sera aussi bien que ce que tu offres là, jtm bro même si tu parles pas :megusta:

PETITE SŒUR !
:burn:

(je connais ta peine, ta douleur,
je sais comme ça brûle, à l'intérieur,
j'ai eu le temps d'apprendre de mes erreurs,
c'est toi et moi petite soeur)
:shiny:

JTM, on va faire de grande chose, j'ai si hâte de jouer avec toi. :cry:

Tu feras la conversation et je me contenterais d'écouter, voilà. :sisi:

Je finis tout ça très vite, promis promis.
:yamlove:

C'est pas possible, t'es d'une perfection inouïe sous tous les angles toi :tombe:

(Même si j'avoue avoir une préférence. :twisted:

)
Rebienvenue avec un Malfoy, t'es perf :inlove:

Ce Malfoy est tellement magnifique :snif:

Cette plume, ça a été un plaisir de te lire et de découvrir ce personnage :yamlove:

Re-bienvenue ici pour ce troisième super personnage :diva:

VOUS ZICI ENCORE
j'suis un peu amoureuse de hylas je l'avoue :yamlove:

je t'aime sous toutes tes têtes ! :snif:

ta plume, c'est trop d'émotions, jpp ! :melt:

re-bienvenue chez toi avec toi p'tit malfoy ! :aah:

j'allais dire, go odp ensemble, mais... non ! :mdr:

des bisous quand même - et, sois pas relou avec algie ! :poke:

Merci mes chatons. Luv sur vous. I love you

Mamama

Boyd quoi

Ce scénario :tombe:

T'es juste parfait sous tout tes comptes jpp :tombe:

Rebienvenue chez toi chaton :keur:

Wow, je m'en remets pas de la lecture de cette fiche :tombe:

ta plume elle m'a totalement emportée je vais avoir peur pour les fesses de gaby maintenant :diva:

que de choix parfaits, la famille, le fc, le personnage, le scénario, ce que tu en fais, ta plume je suis totalement charmée :brille:

Rebienvenue chez toi :kokoro:

hylas [ he smiles at the moon like he knows her ] 200

Bon, je t'ai déjà dit beaucoup en pv, je vais essayer de pas faire de redit. MAIS OMG.
Tu sais déjà à quel point j'aime nile et faust, tu m'achèves avec hylas, j'ai aimé imaginer un frère pour théa, tu le sublimes par tes mots et tu l'emmenes au delà de ce que j'imaginais. je suis vraiment ravie de le voir débarquer, j'ai hâte de rp avec toi, et de suivre ses aventures. JE VAIS TOUT STALKER YOU'RE NOT READY :tombe:

tu es bien sur validé, bienvenue chez toi, je t'aime déjà de tout coeur :woo:

te voilà des nôtres

félicitations, tu es validé.e ! des dragées surprises s'abattent sur toi.

Ta chocogrenouille se fait la malle ! Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à notre intrigue, aux rps communs et au rite de passage. il y a aussi la section du rappeltout pour les parrainages, les liens, l’évolution et les points, et à consulter les bottins pour te recenser officiellement dans ce sujet. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à la prochaine intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 Discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.

JTM.

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