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 Blessures légères (asteri)

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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
Blessures légères (asteri) 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Blessures légères (asteri)   Blessures légères (asteri) EmptyJeu 25 Juin - 13:54

Un soupire s’échappe des lèvres pincée de Minerva McGonagall. Son regard sévère se pose sur la file d’attente à l’accueil. La secrétaire ne semble pas aller très vite et d’autres futurs patients et proches semblent s’impatienter. La métisse aimerait bien sortir avant la fin de la nuit d’ici qu’elle puisse au moins réparer le toit qu’elle a défoncé à coup de reparo en voulant protéger sa maison. Minerva était à la fois satisfaite d’avoir pu protéger son chez elle et aussi terriblement agacée par sa magie qui faisait des siennes. Elle les avait évidemment : tout ce qu’elle avait vécu dernièrement avaient eu des conséquences sur elle. Ce n’était évidemment pas anodin et Minerva savait parfaitement qu’elle devrait faire attention et se ménager… Si seulement s’était possible. Bien qu’elle fusse en vacances au niveau de son travail à temps plein à la Gazette du Sorcier, elle restait malgré tout alerte pour l’Ordre du Phénix et se devait de répondre présent. Avec l’arrivée impromptue de Prudence et Edelgard, puis de Lyrae, elle se devait pourtant de s’occuper de tout ce petit monde… A défaut de s’occuper d’elle-même. Pourtant, protéger sa maison avait été particulièrement nécessaire pour se sentir en sécurité chez elle et pouvoir aussi protéger les filles si besoin. Bien que Lyrae soit une combattante aguerrie, cela n’empêchait pas que Minerva voulait être sûre de son chez elle. Rassurée de la relative réussite de son entreprise et s’assurant d’avoir tout fermé derrière elle, elle avait décidé de se rendre à Sainte Mangouste pour soigner ses blessures légères. Elle demanderait aussi à avoir de l’essence de dictam n’en ayant plus du tout pour l’occasion.
Ainsi donc, attendait-elle son tour patiemment, sa main brûlée la lançait aussi et malgré l’eau et les bandages, elle avait encore terriblement mal. Enfin arriva son tour.
« Bonjour, je voudrais un badge pour le service des Catastrophes magiques domestiques s’il-vous-plaît. » demanda poliment Minerva à la femme en lui souriant.
Celle-ci attarda son regard sur la fine entaille sur la joue de Minerva provoquée par le bris de verre.
« Pourrais-je avoir votre nom, Mademoiselle ? » dit la femme avec un temps de réaction digne des plus grands paresseux du monde.
« Minerva McGonagall. » répondit Minerva calmement et sereinement.
Sa mère allait probablement en entendre parler. Possible qu’Elora dise tout sans ménagement. Ce ne serait pas la première fois mais Minerva préféra ne pas penser à la petite honte qu’elle ressentait à l’idée que sa magie fasse des siennes.
« Est-ce que le Dr. Chang est disponible aujourd’hui ? » demanda-t-elle poliment.
D’habitude, c’était Huojin qu’elle allait voir en cas de problème et elle admettait qu’elle aurait bien aimé prendre de ses nouvelles aussi et le voir. Mais la femme haussa les épaules et dit :
« Aucune idée. » Elle lui tendit son badge avec son nom et le service ainsi qu’un numéro et lui donna les indications pour aller jusqu’au service.
Minerva s’y dirigea et arriva quelques minutes plus tard dans la salle d’attente. S’asseyant, droite, fière et le regard fixé devant elle, son sac à main sur ses genoux et ses doigts croisés, Minerva attendit patiemment son tour.
Quand on l’appela, elle vient finalement se lever et rentra dans la salle de soin. Son regard se posa sur le jeune homme qui était de toute évidence celui qui allait s’occuper d’elle. Elle l’identifia non sans avoir un sourire poli comme étant Asteri Black, l’un des enfants de Sirius Black au sein même de l’Ordre. Elle avait des relations cordiales avec Sirius et avait entendu parlé d’Asteri par Léocadie. Ils faisaient apparemment parti du même groupe.
« Bonjour Asteri. » dit la McGonagall vient deposer son chapeau sur une chaise. « Puis-je te tutoyer ? » demanda-t-elle enfin avant de s’installer sur sa chaise, toujours droite et le regard ne se dérobant pas. Une pensée lui vient : un jeune apprenti médicomage comme lui serait bien utile au sein de l’Ordre. Elle pouvait tâter le terrain pour savoir si cela l’intéresserait et ils étaient dans une pièce fermée seuls à seuls. Sirius avait déjà évoqué les talents de son fils et Minerva était toute disposée à voir cela surtout qu’elle en avait besoin.

@Asteri Black
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Asteri Black
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Asteri Black
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pseudo : lvnar.
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études : gryffondor (1902 - 1909)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Blessures légères (asteri)   Blessures légères (asteri) EmptyVen 10 Juil - 20:21


Asteri avait toujours aspiré à aider les autres – valeur transmise depuis sa plus tendre enfance par nul autre que son père Sirius. L’égalité pour tous les sorciers, il ne vit que pour ça, presque. Ainsi, son côté de loup solitaire et d’avidité face à la connaissance l’avait poussé dès son entrée à Poudlard à s’intéresser à la médicomagie. Il se souvient encore parfaitement des heures passées à la bibliothèque, à feuilleter ces vieux livres ternis par les ans – puis plus tard à rejoindre un certain groupe d’inventeurs. D’une certaine façon – assez étonnante d’ailleurs – Léocadie avait su l’intégrer, malgré les couleurs rouge et or qu’il portait, tache parmi les bleu et argent. Sa présence, son amitié, l’avait rassuré et il avait finalement occupé la place d’un guérisseur qui s’essayait. De bons souvenirs…

Désormais, les choses ont plus au moins changées. À la fin de sa septième année, il lui avait été évident de continuer sur cette voie. Sirius, psychomage depuis longtemps, en avait été plus que ravi. Mais si au cours des précédentes années il avait réussi à s’octroyer une sorte d’avance, de talent, il ne s’attendait pas à si longue formation. Presque cinq ans plus tard, il se retrouve toujours pressé entre les consultations de routine, les nouveaux apprentissages et bien entendu, les derniers examens de passage… Asteri fut ainsi soulagé en apprenant, le matin même, que sa journée allait être plutôt apaisante. Assigné au service des catastrophes magiques domestiques, il ne s’attendait pas à une journée difficile. Et pourtant, laissant à chaque nouveau pas pressant sa cape verte flotter derrière lui, il courrait encore après le temps. Quelques mots échangés avec d’autres apprenti-médicomages plus tard, il se retrouve malgré lui de nouveau devant une salle d’attente bondée. D’un coup de baguette, une liste de nom virevolte jusqu’à lui et il s’entend, avant même de s’en rendre vraiment compte, prononcer celui de Minerva McGonagall.

Il la connaît. Pas personnellement – pas encore. Mais il en a déjà entendu parler, par Léocadie notamment. Le malheur d’un médicomage est de se retrouver un jour face à des gens qu’il connaît… Rarement le signe d’un bon présage. Pourtant, pendant le court voyage entre la salle bruyante remplie d’autres sorciers impatient et la pièce presque silencieuse de soins, il n’ose pas vraiment parler. Derrière eux, la porte se ferme doucement, et il attend le cliquetis de la poignée avant de l’inviter poliment à s’installer sur l’unique lit présent. « Bonjour Minerva, comment vas-tu ? » Léger sourire qui s’installe sur ses lèvres, comme à son habitude. C’est sa manière de rassurer les patients, comme il avait vu Sirius le faire à maintes reprises les fois où il l’emmenait sur son lieu de travail, plus petit. « Évidemment que tu peux me tutoyer, ne te gênes surtout pas. » La question lui réchauffe le cœur. La jeune métisse, ressemblante en bien des points à sa cousine, lui donne cette même impression agréable que son nom n’est qu’un détail. Elle laisse transparaître que ce n’est pas important, qu’elle lui fait presque confiance… Que Black est presque tout aussi normal que McGonagall. Alors il sourit de plus belle, un peu plus confiant, lui dont la formation n’est pas tout à fait achevée – même si ça ne saurait tarder.

Ses mains remplissent sans grande attention les premières lignes d’un nouveau dossier – à force d’avoir répété ces mouvements toute la matinée, il n’a même plus besoin de relire les intitulés. « En général, je n’apprécie pas voir des personnes que je connais ici, même vaguement… » Note qui se veut légèrement ironique alors qu’il range sa baguette et qu’il s’approche doucement d’elle. Les poings, doucement fermés mais pas serrés, se posent sur le haut de ses hanches. « Dis-moi tout, qu’est-ce qui me vaut ce… plaisir ? Rien de grave, j’espère ? » Parce que même si Minerva ne lui inspirait pas de la méfiance, mais plutôt cet effet de souffle nouveau au milieu d’une journée qui paraît sans fin, une petite partie de lui était inquiète de ne pas pouvoir l’aider. Et il voulait faire de son mieux, prouver qu’il était bon. Peut-être avait-elle déjà entendu parler de lui ? Peut-être pas… Dans tous les cas, il s’était promis il y a longtemps déjà de se forger sa propre réputation, au-delà de celle désagréable que l’ombre de son nom lui apportait. Aussi, se rappelant le lien de parenté entre la femme devant lui et ce qui a pu être sa meilleure amie à Poudlard, il se veut curieux de prendre des nouvelles. « Au fait, tout se passe bien pour Léocadie ? Je n’ai pas eu le temps de prendre des nouvelles récemment – tu as pu voir par toi-même l’urgence dans laquelle on travaille, ces derniers temps… »

@Minerva McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Blessures légères (asteri)   Blessures légères (asteri) EmptyJeu 30 Juil - 18:30

Si Minerva n’avait aucun lien particulier avec la première branche des Black, elle avait en revanche, plus d’affinité avec la seconde branche. Sirius l’avait d’abord suivi suite au décès d’Ephraïm. Refusant de se laisser aller à une quelconque dépression mais sachant pertinemment que la route de l’acceptation et du deuil serait longue, elle avait entrepris de consulter et on lui avait chaudement recommandé Sirius Black. Si aujourd’hui, Minerva ne nécessitait plus d’être suivie, quoique les récents évènements et la torture psychologique dont elle avait été victime lui faisait remettre en cause ce principe, elle continuait d’entretenir de très bons rapports avec lui. Il était au fur et à mesure du temps devenu un ami d’excellent conseil et elle l’avait intégré à l’Ordre très rapidement. Se retrouver face à son fils la mettait à l’aise notamment parce qu’elle l’avait déjà rencontré à plusieurs reprises. Le faciès doux du jeune homme continue de la mettre à l’aise alors qu’il referme la porte derrière lui, scellant donc l’aspect confidentiel de cette entrevue.
Minerva grimace. Elle a malgré tout une petite égratinure à la joue. Rien de bien méchant cependant contrairement à sa main ou aux griffures sur ses épaules. Elle se maudit intérieurement, elle qui n’avait pas mesuré à quel point ce qu’elle a vécu récemment pouvait avoir tant de conséquences sur elle.
« Bonjour Minerva, comment vas-tu ? »
« Eh bien il semblerait que j’ai besoin de soins avec ma maladresse ! » répond-t-elle fièrement et avec un brin de malice dans le regard.
Non, décidément, elle n’allait pas s’appitoyer sur son sors mais il lui semblait qu’un peu d’humour ne ferait pas de mal ou tout du moins n’agraverait pas son cas. Le faciès de la jeune femme se fit cependant neutre face au jeune homme alors qu’elle lui demandait très poliment si elle pouvait le tutoyer.
« Évidemment que tu peux me tutoyer, ne te gênes surtout pas. »
Un sourire chaleureux se forme sur les lèvres de Minerva. Autant se débarrasser de conventions inutiles pour l’occasion. Quand bien même était-elle sa patiente et la voyait-il probablement sous ce joug, ils pouvaient au moins se tutoyer. Tout comme ce fut le cas dès la première séance avec Sirius. Sous bien des aspects, Minerva reconnut qu’Asteri ressemblait à son père bien qu’elle ne confonde ni l’un, ni l’autre.
Redevenant silencieuse, elle le laisse remplir son dossier. Concrètement, Minerva n’a jamais été réellement malade. Elle a toujours eu une santé de fer et de toute façon, c’était bien souvent les McGonagall elles-mêmes qui s’occupaient de leur membre malade. Les remèdes de grand-mère (bien que certains dataient de bien avant Elora) étaient légion, si bien que Minerva était très peu allée à Sainte Mangouste pour elle-même. C’était surtout pour les femmes, souvent battues et violentées par leur mari, qu’elle le faisait quand Mei Chang n’était pas disponible pour leur venir en aide.
« En général, je n’apprécie pas voir des personnes que je connais ici, même vaguement… »
« Je peux comprendre. Il doit être difficile de ne pas mélanger l’affect avec tes devoirs de médicomage. Mais je suis malgré tout contente que cela soit toi. » lui répond-t-elle bienveillante, chaleureuse et sincère.
Le laissant s’approcher, la métisse resta cependant droitement assise comme à son habitude, un air strict mais une certaine douceur dans le regard.
« Dis-moi tout, qu’est-ce qui me vaut ce… plaisir ? Rien de grave, j’espère ? »
Elle lui montre sa main droite, celle-là même qu’elle avait brûlée avec la lampe qu’elle avait tenté d’allumer avec un lumos pour brûler le filet du diable qui était hors de contrôle chez elle.
« Eh bien non, rien de grave, je te rassure. Juste une brûlure, une égratinure sur la joue et des grosses griffures sur le haut du corps… » Elle rit comme si c’était une bêtise. « Je me suis faite attaquée par mon propre lion et un filet du diable m’a donné du fil à retordre. Ne cherche pas à savoir pourquoi, c’est une histoire autant amusante qu’humiliante pour moi. »
Elle lui fait un clin d’œil comme si elle souhaitait partager ce secret de sa débâcle avec elle-même avec lui, instaurant un peu de confiance et de légèreté dans cette situation qui, elle le reconnaissait aurait pu être bien plus grave.
« Normalement, nous les McGonagall, avons de très bons remèdes et sortilèges pour cela mais étant donné la catastrophe que ma magie produit, je préfère malgré tout m’assurer de passer entre les mains d’un professionnel. »
La concoction qu’elle avait mise sur ses épaules avait aidé à ce qu’elle ne saigne plus et cicatrice plus rapidement que normalement, mais elle voulait tout de même qu’Asteri regarde. Sans aucune pudeur d’ailleurs, elle vient commencer à déboutonner son chemisier pour qu’il puisse l’ausculter.
« Au fait, tout se passe bien pour Léocadie ? Je n’ai pas eu le temps de prendre des nouvelles récemment – tu as pu voir par toi-même l’urgence dans laquelle on travaille, ces derniers temps… »
« Léocadie va parfaitement bien. Toujours très active sur ses inventions, tu sais. Je lui dirais que tu lui passes le bonjour si tu le veux bien ? » répond Minerva naturellement avant de plier soigneusement et de déposer son chemisier sur sa chaise.
Les marques de griffures sont malgré tout assez effrayante sur ses épaules mais Minerva laisse Asteri faire. Elle ne sent presque plus rien.
« Et ton père ? Je l’ai vu récemment mais il est vrai que nous sommes tous particulièrement occupés pendant cette période particulière… » Elle appuie son regard sur le jeune homme. Asteri ne faisait pas encore partie de l’Ordre mais Minerva se doutait que vu ce que lui en avait dit son père, il pourrait être une recrue particulièrement utile. Décidant malgré tout d’y aller étape par étape pour tater le terrain, la métisse se laisse faire aux bons soins du Dr. Black.
@Asteri Black
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Asteri Black
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Blessures légères (asteri)   Blessures légères (asteri) EmptyLun 10 Aoû - 21:55


Dans sa jeunesse déjà, Asteri avait eu affaire plusieurs fois à la silhouette de la McGonagall en face de lui – distraitement aux côtés de son père, en tant que bonne amie de ce dernier. Il n’était d’ailleurs pas étranger à la relation que les deux avaient construit, en premier lieu de psychomage à patiente. Jamais Sirius n’avait pourtant mentionné autrement la demoiselle qu’en usant le terme d’amitié. Et pour cette simple raison, son fils se voyait plutôt soulagé de pouvoir en sa présence relâcher quelque peu la pression du travail sans aucune crainte – ou presque. Le dossier tantôt délicatement posé sur une table derrière-lui, les mains sur les hanches, il sourit avec toute la sincérité dont il peut faire preuve, le regard tout de même à la recherche de quelconques blessures qui l’amènerait à s’asseoir sur ce lit. Après tout, de loin certes, elle l’avait peut-être vu grandir.

Prenant en considération tous les conseils donnés de la part de son paternel en terme de bienveillance envers le patient, il s’approche doucement pour observer de plus près la main brûlée qui se lève entre eux. Désireux de démontrer qu’il est tout aussi doué que Sirius, il cherche à ne pas brusquer les protocoles et à se montrer particulièrement doux – tant pis si la consultation prendra quelques minutes supplémentaires. Elle en valait la peine. « Je peux comprendre. Il doit être difficile de ne pas mélanger l’affect avec tes devoirs de médicomage. Mais je suis malgré tout contente que cela soit toi. » À cela, il ne peut qu’hocher de la tête, un peu gêné. Après tout, il n’était encore qu’un apprenti – bien désireux cependant de faire l’impasse sur le préfixe. Du regard, il lui demande son consentement pour pouvoir effleurer le derme calciné. « Eh bien non, rien de grave, je te rassure. Juste une brûlure, une égratinure sur la joue et des grosses griffures sur le haut du corps… Je me suis faite attaquée par mon propre lion et un filet du diable m’a donné du fil à retordre. Ne cherche pas à savoir pourquoi, c’est une histoire autant amusante qu’humiliante pour moi. » Le petit rire qui traverse la pièce, suivit du clin d’œil amusé qu’Asteri aperçoit en relevant la tête contribue à effacer les derniers doutes qui l’avaient assaillis. Il laisse à son tour échapper un léger rire, retirant doucement sa main et s’écartant de quelques centimètres. Il l’observe retirer son chemisier sans aucune arrière-pensée – après tout, il avait vu pareille scène à maintes reprises auparavant et l’entrevue était purement professionnelle, bien que légèrement amicale tout de même. Son regard se pose sur ses épaules, analyse. De quoi effrayer les sorciers au cœur sensible. « Qu’est-ce qu’il ne faut pas me dire pour attiser ma curiosité ! Dis-moi, tu l’as bien dressé pour finir, ton lion ? » lâche-t-il sur la plaisanterie en se retournant pour enfiler une paire de gants. Il ne doutait nullement du courage et de la force de la sorcière, qui semblait justement prendre la situation comme presque banale, ce qui renforça d’ailleurs l’estime qu’il avait d’elle. Des discours de Sirius, de Léocadie… Lui aussi voulait la compter parmi ses amies. « Normalement, nous les McGonagall, avons de très bons remèdes et sortilèges pour cela mais étant donné la catastrophe que ma magie produit, je préfère malgré tout m’assurer de passer entre les mains d’un professionnel. » « Je n’aurais pas été jusqu’à dire professionnel, pas encore… Mais je vais m’occuper de ça. Si je te fais mal, n’hésites pas. » Il appuie ses mots d’un regard prononcé, toujours ce petit sourire rassurant au coin des lèvres avant de contourner le lit pour observer en premier les importantes griffures dans le dos de la jeune femme. S’il y avait bien quelque chose qu’Asteri détestait dans ce métier, c’était que parfois il fallait faire plus de mal pour aboutir à plus de bien. Il entreprend de nettoyer doucement à l’aide d’un tissu désinfecté la concoction cicatrisante appliquée en premier réflexe. Profond, mais rien de vraiment inquiétant après une attaque avec un lion, pense-t-il. Elle aurait pu perdre un bras – ou sa tête. « Léocadie va parfaitement bien. Toujours très active sur ses inventions, tu sais. Je lui dirais que tu lui passes le bonjour si tu le veux bien ? » Il repasse devant elle et sourit de plus belle. D’un mouvement délicat, son pouce vient tracer la courbe de la plaie sur sa joue – moins profonde que les autres. « Merci beaucoup de lui passer le bonjour, ce serait bête qu’elle m’oublie. Devant toi Minerva, je me fais la promesse que d’ici la fin de cette semaine, je trouverai le temps d’aller tester par moi-même ses nouvelles inventions ! » À son tour de lui lancer un clin d’œil amusé. Dans un frémissement de cape verdâtre, il se retourne et s’accroupit pour fouiller dans les placards de la chambre de soins. Habituellement, il y a ici de quoi s’occuper de telles blessures légères, même si le cas de la McGonagall est plutôt rare dans le service de catastrophes domestiques. Mais après tout, peu de familles possédaient un domaine comme le leur. Il se relève avec trois tubes et une fiole, qu’il dépose en compagnie du chemisier laissé à côté de Minerva sur le lit. Un tabouret s’avance au pied de celui-ci pour lui permettre de s’asseoir juste en face de la sorcière. « Et ton père ? Je l’ai vu récemment mais il est vrai que nous sommes tous particulièrement occupés pendant cette période particulière… » « Il va parfaitement bien, mais c’est vrai que la communauté magique semble plutôt encline à se blesser, ces temps-ci. Ennuyeux pour nous – je le croise rarement pour la peine, quand je rentre, il part, bien souvent. » Du premier tube, il en sort une dose généreuse de crème blanche, qu’il entreprend d’appliquer délicatement sur la main de Minerva. Tout en faisant des cercles avec son pouce, il pousse un soupire. Les gardes étaient plus longues ces temps-ci et parfois, au milieu de la nuit, un né-moldu attaqué sans aucune raison apparente venait demander un peu de compassion. Et dans ces instants, Asteri repense toujours à ce que Sirius lui répétait sans cesse auparavant : si tu es assez courageux, tu peux faire changer les choses. Seulement, il avait beau se creuser la cervelle, il ne trouvait pas ce moyen de contribuer à la cause qu’il pensait juste. Il aimerait faire plus que d’aider ceux déjà blessés – éviter qu’ils ne passent les portes de Sainte Mangouste avec la mort ravie qui traine dans l’ombre. « À qui la faute, exactement, hein ? Papa m’a appris ce que signifiait être un bon médicomage – sacrifier de son temps pour aider. Pourtant… » Il hésite. Relève la tête pour croiser son regard. « Quelques fois, nos gardes s’accordent. Mais il part pendant des heures, je ne sais pas pourquoi. Il est assez silencieux sur le sujet, je dois dire… Peu importe la personne qu’il voit ou la chose qu’il fait, je dois admettre être un peu jaloux de ne pas être bénéficiaire de ce minuscule temps libre ! » Il rit, un peu nerveusement peut-être. Mais retrouve rapidement son sérieux et pointe de l’index le tube qu’il vient d’appliquer sur sa main. Après tout, Sirius avait bien le droit d’avoir ses petites affaires personnelles. « Celui-ci soulagera la brûlure, une semaine devrait suffire à tout faire disparaître. Je te laisse la concoction, applique la deux fois par jour. » Il s’affaisse sur ses genoux, avec toute l’attention nécessaire que pour éviter de tâcher ses vêtements avec la pâte blanche, prenant une courte pause avant de continuer d'appliquer les autres crèmes. « Après, je me dis que je suis plus qu’en âge de quitter la maison – je devrais me réjouir des derniers repas que l’on peut toujours partager en famille. »


@minerva mcgonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Blessures légères (asteri)   Blessures légères (asteri) EmptyVen 14 Aoû - 16:01

Asteri Black était probablement la preuve que les générations pouvaient évoluer en bien et s’affranchir du poids de leurs ancêtres. Peut-être était-ce l’éducation du Sirius qui l’avait fait mûri en un futur praticien de la santé particulièrement précautionneux et attentif à ses patients, ou alors la présence réconfortante de Léocadie, jeune femme de caractère cela va sans dire, mais toujours était-il que pas un seul instant, Minerva McGonagall ne craignait le nom qu’il portait. Si la très ancienne et noble famille des Black était redoutée et à raison, pour elle, il n’était qu’Asteri et il ne se définissait pas forcément par son nom de famille tout comme elle n’était pas toujours Minerva McGonagall mais bel et bien Minerva. Minerva n’aurait pas pu rêver mieux pour qu’on s’occupe d’elle et sa magie défaillante de tous les malheurs qui lui tombaient dessus. Elle savait qu’elle aurait le droit aux remontrances de sa mère et qu’elle devrait réapprendre à séparer l’affecte de sa magie, et de bien des manières, Asteri l’aidait dans ce processus en s’occupant d’elle, un gage de confiance qu’elle lui faisait là sans rouspéter et partir dans des laïus féministes dont elle seule avait le secret.
« Qu’est-ce qu’il ne faut pas me dire pour attiser ma curiosité ! Dis-moi, tu l’as bien dressé pour finir, ton lion ? »
« Je suis la fille de la plus grande dragonologiste de notre époque, tu penses bien que je l’ai dressé ce lion ! » s’exclame-t-elle avec un rire.
Il était vrai cependant que le lion de bois qui serait à présent le gardien de la propriété des McGonagall lui avait donné du fil à retordre. Minerva ne maitrisait pas encore les subtilités de ce sortilège qui était son invention. Elle pensait bien s’exercer un peu sur d’autres choses en bois avant de passer à la pierre, matériaux plus difficiles à maitriser car moins périssable. Et au vu de comment cela s’était passé pour le bois, elle avait intérêt à maîtriser son sortilège la prochaine fois.
Mais la plaisanterie eut tôt fait de mener à une ambiance bien agréable entre eux ce que souhaitait Minerva qui ne voulait pas rester dans le protocole patiente/médicomage. Qu’Asteri réponde avec cette pointe d’humour lui fit plaisir et elle lui adressa un sourire doux. Minerva enchaina cependant sur les remèdes pour tout ce qui était brûlures et griffures. Il était vrai que les McGonagall possédaient des concoctions pratiques et qui restaient dans la famille depuis longtemps. Mais Minerva préférait malgré tout ne pas s’auto médicamenter pour le coup sachant qu’elle était seule pour quelques temps, sa mère en déplacement.
« Je n’aurais pas été jusqu’à dire professionnel, pas encore… Mais je vais m’occuper de ça. Si je te fais mal, n’hésites pas. »
« Oh, je ne suis pas douillette tu sais. Mais ta diligence est agréable. Peu de médicomage sont prévenants avec les femmes. »
Et c’était vrai. Les patientes étaient encore bien trop considérées comme des enfants à qui l’ont ne disait rien. La médecine sur leur sexualité quasi inexistante, et la plupart devaient avoir la permission d’un homme, père, frère, fils ou mari, pour faire quelque chose même dans ce milieu-là. Les médicomages hommes n’étaient pas une exception à la règle et Minerva qui bien qu’elle n’allait jamais pour elle à Sainte Mangouste, s’était plusieurs fois prise la tête avec probablement des collègues d’Asteri quand Mei n’était pas là pour aider les femmes dans le besoin et qu’elle n’avait d’autres choix que d’aller à l’hôpital pour que l’on prenne soin d’elles.
D’un regard entendu, Minerva ne quitta pas le regard prononcé qu’Asteri posait sur elle. Immédiatement, elle se dit qu’elle ne craignait pas qu’il fasse n’importe quoi avec son corps sans lui demander la permission avant. Se laissant faire, Minerva ne réagit pas quand il essuya ses plaies mais garda un visage fermé. Même si cela faisait mal, elle avait quand même sa fierté.
Quand il repasse devant elle et que le sujet de Léocadie est abordé, Minerva lui adresse un sourire à sa réponse pour toute réponse, n’ayant pas grand-chose à répondre de plus. La joue tirée par ses muscles finit par reprendre sa place pour le laisser examiner la légère griffure causée par un bout de verre et elle se dit qu’elle avait de la chance, le bout de verre aurait réellement pu être plus profond que cela et lui faire perdre un œil ou pire encore.
Revenant vers elle, Minerva vit qu’il avait quelques fioles dans les mains et elle regarda avec curiosité. Elle n’avait pas une formation de médicomage mais la force des choses l’obligeait notamment à avoir quelques bases dans le domaine bien qu’elle sût qu’elle n’aurait jamais pu faire médicomage. Elle avait le cœur trop sensible parfois pour cela et elle souffrait de voir les autres, surtout ses proches souffrir.
Finalement, ouvrant les mains pour qu’il fasse disparaitre les brûlures qui elles lui faisaient vraiment mal, le sujet de conversation en vint à Sirius lui-même, absent de cette pièce mais jamais trop de leur conversation.
« Il va parfaitement bien, mais c’est vrai que la communauté magique semble plutôt encline à se blesser, ces temps-ci. Ennuyeux pour nous – je le croise rarement pour la peine, quand je rentre, il part, bien souvent. »
Un des sourcils de Minerva se lève alors à la fin de sa phrase avant de retrouver rapidement sa place sur son front. Asteri devait évoquer les réunions de l’Ordre et d’autres choses liées à l’Ordre. Sirius n’en avait de toute évidence pas parlé à Asteri ce qui était appréciable quoiqu’en le voyant, Minerva se dit que cela était idiot : Asteri ferait une très bonne recrue et elle pensait aussi qu’il était tout à fait apte à rentrer dans l’Ordre. Mais elle avait besoin de creuser un peu la question… chose qu’Asteri fit naturellement sans qu’elle ne l’interroge alors que Minerva sentait les ronds de son pouce qui massaient sa main sur sa peau brûlée.
« À qui la faute, exactement, hein ? Papa m’a appris ce que signifiait être un bon médicomage – sacrifier de son temps pour aider. Pourtant… Quelques fois, nos gardes s’accordent. Mais il part pendant des heures, je ne sais pas pourquoi. Il est assez silencieux sur le sujet, je dois dire… Peu importe la personne qu’il voit ou la chose qu’il fait, je dois admettre être un peu jaloux de ne pas être bénéficiaire de ce minuscule temps libre ! »
Le rire d’Asteri est doux mais laisse peut-être entrevoir un fond de vérité et Minerva vient lui sourire doucement. Elle comprenait le sacrifice de Sirius qui pourtant, en s’engageant dans l’Ordre, faisait aussi cela pour ses enfants.
« Celui-ci soulagera la brûlure, une semaine devrait suffire à tout faire disparaître. Je te laisse la concoction, applique la deux fois par jour. »
« Merci, Asteri. » lui souffla-t-elle avant de laisser la fiole à côté d’elle qu’elle glissera dans son sac quand il en aura terminé avec elle.
« Après, je me dis que je suis plus qu’en âge de quitter la maison – je devrais me réjouir des derniers repas que l’on peut toujours partager en famille. »
Minerva eut un petit sourire et resta un instant silencieuse avant de calmement se permettre d’intervenir.
« Je crains, Asteri, que je sois un peu la responsable de ses absences dernièrement et je m’en excuse, mais si je peux t’assurer quelque chose c’est que ton père fait le bien autour de lui-même s’il s’absente pour toi et ta sœur. » dit-elle avant de poser une de ses mains sur celle du jeune homme. Lentement, elle attise sa curiosité. Le faire glisser dans le sujet de conversation mais de manière à ce qu’il soit tout à fait disposé à écouter et comprendre. Evidemment, Minerva savait qu’elle risquait beaucoup à se dévoiler autant ici et Asteri pouvait ne pas réagir convenablement, la dénoncer. Elle savait que s’il le fallait elle aurait recourt à l’oubliette mais elle rechignait toujours à le faire. Pourtant, une certaine confiance naissait entre eux et elle en était persuadée.
Retrouvant un instant de silence, Minerva finit par reprendre, pesant ses mots :
« J’imagine que certains comportement de tes collègues ont changé depuis que M. Grindelwald est au pouvoir, pas vrai ? Et que tu vois certains nés-moldus ou personne mi-sorcier, mi-créatures magiques défiler dans des états pas possibles ? »
Les questions étaient plutôt rétoriques. Minerva se doutait bien que le jeune homme devait être témoin de cela tous les jours.
« Ton père aide ces personnes, Asteri, dans une très grande discrétion. C’est pour cela qu’il disparait et je lui ai demandé pour l’instant de ne pas t’en faire part parce que comme tu te doutes, le sujet est délicat. »
Le silence retombe et Minerva observe fixement le jeune homme soupesant sa réaction.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Blessures légères (asteri)   Blessures légères (asteri) EmptyDim 16 Aoû - 14:54


Tout du long de son enfance, Asteri avait toujours traîné aux côtés de son père, admiratif du sorcier. Ce qui l’avait tout particulièrement marqué, c’était la façon dont Sirius pouvait aider les autres, sans tenir compte de leur sexe, ethnicité ou encore, leur nature de sang. Parce que lorsqu’on décide de se plonger dans le domaine de la médicomagie, rien ne pouvait justifier une différence de jugement basée sur des idioties de pureté. Du moins, c’était sous ce point de vue bienveillant qu’il avait grandi, avant de se lancer de lui-même sur cette voie. Aider à son tour, avec tout autant de délicatesse, était devenu tout naturel. Et même s’il se doutait de la fierté de la sorcière assise en face de lui, de sa force, il ne pouvait s’empêcher de s’enquérir de son bien-être comme avec n’importe qui d’autre. Et heureusement que Minerva, comme elle lui avait rappelé avec enthousiasme, était la fille de la plus grande dragonologiste du pays. Les remèdes qui se baladaient au sein de leur famille étaient d’une grande aide pour une guérison rapide, bien que parfois insuffisant. Et alors qu’il entreprend une courte pause, la conversation dérivant sur son père, il ne peut s’empêcher de ressentir une pointe de regret alors qu’il déballe l’histoire comme si elle était une amie de toujours. Confiance naissante, timidement. Tête baissée, il ne remarque pas le sourire qui s’est dessiné sur ses lèvres, simplement le silence qui s’installe l’espace de quelques secondes. Silence brisé par la douce voix de la McGonagall. « Je crains, Asteri, que je sois un peu la responsable de ses absences dernièrement et je m’en excuse, mais si je peux t’assurer quelque chose c’est que ton père fait le bien autour de lui-même s’il s’absente pour toi et ta sœur. » Responsable ? En un rien, quelques paroles seulement, toute la fatigue accumulée sur la semaine s’efface pour laisser place à une confusion grandissante. Oh, il savait que Sirius et Minerva se voyaient toujours régulièrement – mais jamais cela n’avait posé de problèmes. Il ne peut s’empêcher de ressentir une pointe de jalousie, qu’il tente désespérément de repousser. Mais il n’a pas le temps de remettre un peu d’ordre dans tout ce flot de pensées qui viennent déjà le tourmenter, que la main de la sorcière vient se poser délicatement sur la sienne dans un geste rassurant. Au moins, si elle dit qu’il fait le bien autour de lui… Il pourrait se consoler sur cette simple idée. Sourcils plissé, il relève le regard pour intercepter le sien. « J’imagine que certains comportement de tes collègues ont changé depuis que M. Grindelwald est au pouvoir, pas vrai ? Et que tu vois certains nés-moldus ou personne mi-sorcier, mi-créatures magiques défiler dans des états pas possibles ? » Sa confusion augmente, laissant apparaître clairement des plis sur son visage tellement celui-ci se fronce. Pourquoi, d’un seul coup, passait-on des absences de son père aux cas désespérés qu’il soignait souvent en cachette – certains autres médicomages refusant de s’y attarder, ou alors était-ce là le travail des apprentis. Par-dessus le service des catastrophes magiques domestiques, c’était ce qu’il préférait plutôt que de s’occuper de brûlures suite à une explosion de chaudron. Et ce qu’il pensait de ce très cher Grindelwald ? Un idiot fini. Sa bouche s’entrouvre, sans pour autant pouvoir répondre. « Ton père aide ces personnes, Asteri, dans une très grande discrétion. C’est pour cela qu’il disparait et je lui ai demandé pour l’instant de ne pas t’en faire part parce que comme tu te doutes, le sujet est délicat. » Il retire sa main, sans pour autant être capable de lui en vouloir pour ses paroles. Lui avoir demandé de ne pas lui en faire part ? Pourtant tous deux avaient toujours partager les mêmes opinions, la même passion pour la médecine. Ne pas en parler à Alcyone, au vu de ses comportements étranges dernièrement, cela aurait pu être compréhensible. Mais lui… En un mouvement contrôlé, il se relève du tabouret, attrape le second flacon tantôt posé sur le lit et retourne se placer dans le dos de la sorcière. Ainsi, peut-être, saurait-t-il maîtriser les sentiments contradictoires qui naissent en lui. Quoi au juste ? Un rien de déception, de tristesse, d’incompréhension. Avec la même délicatesse, il vient appliquer la concoction sur les griffures de ses épaules. « Je ne suis pas certain de comprendre… » Aurait-elle perçu l’hésitation dans sa voix ? « Papa… S’il aide ces personnes, pourquoi ne m’a-t-il rien dit ? Pourquoi tu lui a demandé de rien me dire ? » Il ne désire pas l’agresser, ni la bousculer. Il essaye simplement de recoller les morceaux, finir le tableau, en distinguer clairement de quoi il ressort – sans aucune accusation portée. Il n’était pas au courant qu’elle avait tant d’emprise sur son père. Et Hester, sa mère alors, savait-elle la raison qui poussait son mari à ainsi s’absenter ? « En effet, les choses ont changés ici. Les procédures sont différentes et… » Il s’arrête un rien – peut-il lui faire totalement confiance, à elle aussi ? Mais il a cette impression, que le lien s’installe, et que si elle se livre ainsi, sûrement peut-il en faire de même également. « Je m’occupe d’eux, toujours. Cela implique sacrifier du temps, à mon tour. Mais… ils se font de plus en plus rares. Je suppose qu’ils n’osent même plus se rendre ici. » À leur place, Asteri ne traînerait pas non plus devant Sainte Mangouste. À quels risques ? Rien que de penser aux privilèges dont il bénéficie grâce à son nom, il grimace. Ses mains finissent d’appliquer la concoction, avant qu’il ne finisse par repasser devant la sorcière, déposant au passage le flacon près de son sac pour l’inviter à le prendre également à la fin de leur entrevue. « Minerva, je ne comprends pas… Pourquoi ? Je pourrais l’aider, moi aussi. Les aider. C’est tout ce que je souhaite. Ce que le monde sorcier rencontre aujourd’hui… c’est un désastre. » Il fixe son regard dans le sien, peiné. « Est-ce que… Il  ne me fait plus confiance, à moi aussi ? » Alcyone était partie, depuis longtemps déjà. Rejoindre leurs cousins au Square Grimmaurd, cet endroit maudit qu’Asteri n’avait jamais osé approcher. Il n’avait pu l’en empêcher, la raisonner, la garder près de lui. Encore et toujours, cette impression d’avoir été un mauvais frère. Serait-il devenu un mauvais fils, par la même occasion ? Comment Sirius pouvait-il douter de lui, n’avait-il pas suffisamment fait ses preuves ? Après tout, cela faisait maintenant des années qu’il n’avait plus eu de nouvelles de son cousin Antarès, si tel était le problème.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Blessures légères (asteri)   Blessures légères (asteri) EmptyJeu 20 Aoû - 11:56

Elle savait qu’elle prenait en risque à partir du moment où elle avait commencé à s’aventurer sur ce terrain-là. Il était de plus en plus difficile de recruter au sein de l’Ordre du Phénix sans prendre de risques. Théoriquement, Minerva aurait laissé ce soin à Sirius de le faire lui-même, prenant ainsi moins de risques de son côté et Sirius connaissant son enfant mieux qu’elle, il aurait tout aussi bien pu le gérer convenablement. Mais si elle le faisait actuellement malgré tout, elle considérait qu’elle pouvait mieux se dévoiler auprès du jeune homme qu’elle appréciait et dont le lien se construisait petit à petit entre eux. Elle était d’ailleurs persuadée que ce serait grâce à la nouvelle information qu’elle lui donnait, déroutante et ô combien dangereuse, que leur lien se renforcerait. Minerva avait malgré tout une volonté certaine de vouloir que le jeune Asteri devienne un ami et elle ne faisait pas cela pour le manipuler, elle croyait fermement qu’il ne pourrait que s’épanouir si elle lui donnait cette opportunité et rétablissait aussi une certaine vérité pour ne pas qu’il soit dans l’erreur, chose importante pour elle.
Le trouble qu’elle lit sur le visage du jeune homme ne l’étonne pas. Elle sait bien que ses mots sont enigmatiques. Elle sait aussi qu’elle ne prononcera pas le nom de l’Ordre du Phénix dans ce lieu. Elle évite de le faire même en règle générale quand elle se sait dans un endroit sûr et protégé. Trop prudente, peut-être paranoïaque sur la question. Mais mieux valait cela qu’un certain relâchement qui les mettrait tous en danger. Le retrait de la main du jeune homme est une indication que l’information qu’elle vient de lui fournir, teintée de mystères le fait réfléchir et mérite d’être digérée. Alors, Minerva, patiemment, observe le silence et le sent passer dans son dos.
« Je ne suis pas certain de comprendre… Papa… S’il aide ces personnes, pourquoi ne m’a-t-il rien dit ? Pourquoi tu lui a demandé de rien me dire ? »
En effet, pourquoi ? La réponse de Minerva est simple mais elle réfléchit à des mots justes et précis. Après quelques secondes de silence, elle souffle :
« Parce que c’est dangereux, Asteri. Ce que nous faisons peut nous mener en prison ou pire encore. »
Et c’était vrai. S’ils n’aidaient pas de la même manière que les Enfants de Morgane le faisaient d’après ce que lui avait dit Abelforth, elle considérait que la Résistance avait un rôle majeur qui sauvait des vies. S’ils ne se lancaient pas dans des quêtes pour sortir de nombreux nés-moldus ou hybrides d’un seul coup, leur action devait s’inscrire sur le long terme. Contrairement à Albus, peut-être, Minerva considérait que l’Ordre n’était qu’une organisation qui devrait toujours rester secrète et qui se déliterait naturellement lorsque le régime sera renversé. D’un point de vue pragmatique, l’ordre se recréerait avec ses anciens membres, des nouveaux membres, lorsque la magie sera de nouveau menacée. Autrement, il n’y avait là aucun intérêt qu’ils prennent le pouvoir car elle ne savait que trop bien que le pouvoir corrompît même les meilleurs d’entre eux. Mais ce qu’ils faisaient restait dangereux et si Minerva avait demandé à Sirius de ne rien dire pour l’instant, parce qu’elle se doutait que l’homme devait faire là un lourd sacrifice que de ne pas en parler à sa famille et leur cacher des choses, chose qu’elle ne connaissait pas elle étant donné que tous étaient impliqués, c’était aussi pour préserver sa famille.
« En effet, les choses ont changé ici. Les procédures sont différentes et… » hésitation. Elle garde toujours le silence pour l’inciter à continuer. « Je m’occupe d’eux, toujours. Cela implique sacrifier du temps, à mon tour. Mais… ils se font de plus en plus rares. Je suppose qu’ils n’osent même plus se rendre ici. »
Minerva soupire. En effet. Elle imaginait bien que les soins dispensés devaient être priorisés pour les sang-mêlés et les sang-purs, les dignes. Un né moldu qui viendrait ici ou un hybride pourrait très bien se vider de son sang et être ensuite mis dans une fosse commune. Il fallait des gens pour Asteri pour les aider mais Asteri se mettait en danger malheureusement à agir tout seul quand bien même les gens qui avaient besoin d’aide se rendaient dans des structures comme Sainte mangouste, donc étaient contrôlées. Et elle imaginait que le nom d’Asteri n’aidait pas non plus à ce que ces personnes lui fassent facilement confiance. Black était un lourd fardeau à porter et des connotations ancestrales lourdes à gérer.
Retrouvant le faciès du jeune homme, Minerva ne le quitta pas du regard alors que celui-ci lui laissait une seconde fiole.
« Minerva, je ne comprends pas… Pourquoi ? Je pourrais l’aider, moi aussi. Les aider. C’est tout ce que je souhaite. Ce que le monde sorcier rencontre aujourd’hui… c’est un désastre. Est-ce que… Il ne me fait plus confiance, à moi aussi ? »
Entendre ces paroles lui firent chaud au cœur et Minerva McGonagall sut qu’elle ne s’était pas trompée un seul instant sur le jeune homme. Il était volontaire, bienveillant et voulait aider son prochain. L’Ordre avait besoin de gens comme lui.
« Ce n’est pas cela, Asteri. Ton père a parfaitement confiance en toi, n’en doute jamais. » murmure que seul lui peut entendre. « En aidant plus que les autres ces personnes, il se met en danger constamment et te mettre involontairement en danger toi aussi n’est pas ce qu’il veut, ce que nous souhaitons. »
Elle appuie sur le nous pour lui faire comprendre appuyer d’un regard entendu, qu’ils ne sont pas que Sirius et Minerva. Ils sont pluriels et ce qu’elle dit là est un secret. Constatant qu’Asteri avait terminé et sentant déjà les baumes faire effet, Minerva se rhabilla alors rapidement avant de lever sa baguette et d’écrire dans les airs en lettre de feu :
Nous sommes la Résistance.
La fierté qu’elle ressent à l’écriture de ces mots est immense. Les lettres de feu vinrent cependant s’effacer rapidement.
« Mais je suis soulagée de savoir que tu fais du bon travail ici à ton échelle et Sirius doit être fier de toi, j’en suis certaine. »
Et elle a besoin aussi de l’avis de Sirius qui avait malgré tout son mot à dire.
Reboutonnant son chemisier, Minerva dit finalement avec un sourire :
« Merci pour les soins, Asteri. Tu as été parfait. » Elle marque une pause. « J’ai d’ailleurs une requête. Je gère une association qui vient en aide aux femmes et même si je possède quelques connaissances en soin mais j’aimerai malgré tout pouvoir approfondir cela sans forcément rentrer dans des études de médecines poussées… » Il pouvait penser qu’elle passait du coq à l’âne. Ce n’était pas le cas pourtant quand on suivait silencieusement le fil d’Ariane qu’elle tissait. « Pourrais-je abuser de ton temps quelques heures par semaine pour que tu m’enseignes deux ou trois gestes de premiers secours ? »
Tandis que du bout de la baguette, elle écrit.
Nous avons besoin de gens comme toi, Asteri. De médicomage. Veux-tu nous rejoindre ?
Le regard qu’elle lui adresse est teinté d’une lueur de fierté. Fierté d’être la Résistance.
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