interrogatoire — groupe 31. selina parkinson + nausicaa weasley

“Oh, j’ai le droit d’interroger une Weasley ? Quel grand honneur, je vais m’amuser.” Un sourire mutin à l’un de ses comparses, et elle serre le dossier contre elle avec ravissement. Oh, cette journée promettait d’être extraordinaire. Son rendez-vous était tardif, elle avait déjà eu un pauvre homme qui, d’un simple poing sur la table et d’une voix menaçante, avait accepté de livrer les sombres cachettes de nés moldus de sa connaissance. La rafle était déjà en cours. Rapide, efficace, et les gémissements qui étaient sortis de la bouche du traître était là une symphonie rassurante de son efficacité. Ses talons claquent sur le sol marbré du ministère jusqu’à la prochaine salle d’interrogatoire. L’odeur de fer du sang chatouille ses narines. Le précédent interrogatoire avait dû être plus violent que celui ci. A regret, elle nettoie d’un sort les traces à sa vue puis replace ses cheveux lâchés. La porte s’ouvre, la rousse entre avec trop de bienséance au vu de sa famille, et déjà, Selina trépigne. Voilà une journée qui promet d’être amusante. La chance était si bien tombée.

“Nausicaa Weasley…” Elle dévisage sa proie du jour, sans bouger, et sa langue claque dans la pièce silencieuse. “Assise.” Elle voit que la jeune femme se dirige vers la chaise, mais d’un coup de baguette, Selina éloigne cette dernière, qui atterrit contre le mur dans un bruit sourd. Ca perce le lieu sans bruit, le métal rencontrant la pierre sans délicatesse. “Par terre. C’est là qu’est la place des traîtres à leur sang.” Elle s’avance vers la jeune femme, et demande sans politesse. “Ta baguette.” Elle est familière, Selina, parce qu’elle se fiche bien des conventions. Elle savait d’avance que cette interrogatoire ne serait pas sans perte de sang. Et elle comptait bien faire payer à l’enfant ses sombres attachements à ceux qui ne méritent même pas un regard. “Douce, douce Weasley…” Ca ressemble presque à une berceuse macabre contre sa bouche. “Commençons. Dis moi donc… Qui se cache derrière la radio pirate ? Ta voix cristalline, ou celle de ton père peut être ?” De sa baguette, elle frôle la racine des cheveux de la gamine, puis se baisse à sa hauteur. “Sais-tu que tes cheveux ont une couleur qui ressemble particulièrement au sang ? Alors, si tu ne veux pas voir si j’ai raison, je te conseille fortement de répondre avec intelligence. J’attend des noms, Nausicaa.” Destin scellée, elle n’avait plus qu’à obéir ou les conséquences en seraient terrible.