correspondances de Selina Parkinson

Miss Parkinson,

Je vous écris depuis ma chambre à St Mangouste où d'après les médicomages, je dois encore y rester quelques jours.
Comme vous l'avez appris, j'ai été agressé à mon domicile de Diagon Alley lundi 29 septembre dernier par nul autre que cette folle d'Artemisia Scamander. Sachant parfaitement, depuis les noces de ma fille et de mon neveu, que je ne disposais pas de mes pouvoirs, elle en a profité pour s'en prendre à moi. La perfide écossaise m'a torturé après avoir usé de la magie pour m'empêcher de bouger.
Le résultat est sans appel, je ne dispose plus que de neuf doigts sur dix et d'une main à jamais martyrisée.

Vous comprenez donc que j'attends que la justice soit exemplaire.
En l'occurrence, je souhaite que l'on arrête Artemisia Scamander immédiatement et dès réception de ce courrier pour agression sur personne dépositaire de la loi. Si son mari s'interpose, merci de l'arrêter également pour entrave la justice. Concernant les enfants, Theseus Scamander est sous votre commandement, faites en ce qui vous plaira tant que l'insigne saute, je n'ai que faire du reste. Pour le petit dernier, une perte de son travail me semble sans appel.

Du reste, je vais profiter de ma convalescence pour me reposer et apprendre à vivre avec cet handicape soudain. Durant ce temps incertain, sûrement une partie du mois d'octobre, je vous délègue une partie de mes fonctions.

Selina, ce courrier fait office de document officiel faisant de vous la directrice intérimaire du département de la justice magique. En outre, vous avez toujours la gestion et le contrôle sur le bureau des aurors, mais également sur les affaires judiciaires en cours et sur la gestion du Magenmagot. Celui-ci pourrait d'ailleurs se réunir concernant l'affaire Scamander. Je vous délègue aussi le recrutement des juristes et des greffiers. Je conserve les relations avec les avocats et les rapports à remettre à Gellert Grindelwald à ce niveau.

Une dernière chose, aucune intransigeance envers les Scamander. Il en va de mon honneur, mais aussi de celui du ministère, on ne peut nous attaquer en toute impunité. Je compte sur vous, ne me décevez pas.


Cordialement,
Henry Potter.

P-S : si au passage, vous retrouvez ma baguette, merci de me la restituer.