ces désirs violents.

avril 1887. les premiers cris qui résonnent dans le manoir familial. vite suivis d'un autre. les jumeaux sont nés. la fille et le garçon. pour toujours et à jamais liés l'un à l'autre, lien ancestrale qui ne peut être détruit. liés jusqu'à ce que la mort les séparent.
janvier 1895. mésentente avec le jumeau, comme souvent ces derniers temps. les hurlements tonnent dans la maison, et le bébé hurle aussi à son tour. c'est le rideau de la chambre qui prend feu alors, et encore aujourd'hui personne ne sait lequel de vous deux en est le vrai responsable.
septembre 1898. direction pourdlard. le rêve de petite fille qui devient réalité, les adieux déchirants aux parents sur le quai de la gare. le choixpeau qui hurle bien vite "serpentard" dans tout le hall. fierté de rejoindre la même maison que le jumeau.
septembre 1902. quelque chose qui arrive avec la lettre de poudlard. un badge. tu deviens préfète cette année-là. gamine assoiffée de pouvoir qui prend un malin plaisir à asseoir son pouvoir. tu goûtes pour la première fois à ça, et ça te plais. l'engrenage qui commence alors.
août 1904. tu es majeure maintenant. devant toi se dresse la dernière année à poudlard. et le paternel veut que tu sois prête à la sortie de l'école. ce sont les premiers cours de légilimencie. tu en as mal au crâne, et les cours sont épuisants. les gouttes de sueur qui perlent le long de ta tempe en sont témoins.
juillet 1905. poudlard, c'est finit. bienvenue dans la réalité, le monde réel et ses tourments. tu deviens une apprentie auror. tu n'as peur de rien, encore moins de te faire mal. on dirais presque une gryffondor. tu excelles dans tes études, la soif de sang qui prend de plus en plus de place.  
février 1908. les mains qui sont recouvertes de sang. la victime sur le sol, qui gémit et se tord de douleur et tu n'en fais rien. simple sourire qui s'installe sur le visage. mixte de magie et de passage à tabac moldu. il faut maintenant l'emmener, il sera bientôt juger. et le cœur qui palpite, et l'adrénaline qui ne redescend pas. tu as trouvé ta drogue. les autres aurors qui affirment que ce n'est pas une façon de faire. que ce n'est pas leur façon de faire. ils te brident, t'ordonnent de ne plus faire une telle chose ou alors tu quittes le programme.
novembre 1908. le paternel qui pense qu'il est temps de te fiancer. une jeune femme de ton rang doit bien évidemment trouver un bon époux. du même rang. il te propose un jeune homme. trop sûr de lui, trop je sais tout. il repart avec le nez en sang, la tornade peu enthousiaste à l'idée se marier. tu aims ta vie comme elle l'est actuellement.
janvier 1909. le paternel qui s'exaspère. tu n'arrives pas à passer le cap du premier niveau de legilimencie. malgré tous tes efforts. il te dit que tu ne contrôle pas assez, que ton esprit n'est pas assez focalisé. que tu t'éparpilles et c'est vrai mais tu ne l'acceptes pas. tu l'entends gronder à l'autre bout de la pièce et ça ne t'aide pas.
mars 1910. la mère qui décède, après plusieurs mois de combat. la maladie qui la terrasse. il ne reste plus que le paternel, bien trop occupé à se morfondre dans sa propre douleur pour s'inquiéter de ses enfants. le jumeau, bien trop sensible, se perd aussitôt, et tu viens ramasser les morceaux.
décembre 1911. tu perds au combat. bien trop confiante, bien trop sûr de toi et tu te retrouves comme laissée pour morte. la neige qui donne des airs d'ange à une femme qui en est bien loin. l'odeur du sang encore coincé dans tes narines, les membres douloureux rien que d'y penser. un souvenir que tu préférais oublier. la confiance, elle, qui revient au galop. tu te perds à nouveau, comme si cette expérience ne t'avais rien appris.
octobre 1912. tu te répètes les mêmes mots dans la tête. calme. focalisée. tu as passé des heures a essayer d'entrer dans le crâne du paternel, de détecter autre chose que les émotions, de vrais souvenirs. et pour la première fois, tu vois quelque chose. quand tu ressors de son esprit, tu as le souffle court et tu te sens épuisée, mais le paternel semble être fier.
septembre 1914. le monde magique plongé dans le chaos. un groupe de sorciers qui empoisonnent les leurs. la magie qui s'estompe peu à peu chez les sorciers, et tu te jures de trouver ces moins que rien qui ont osé faire une chose pareil, et de les tuer de tes propres mains s'il le faut.

THIRSTY FOR BLOOD —
traqueuse sans âme aujourd'hui.
regard de glace et mains de fer, gamine qui prend sa place au milieu des hommes. tonnerre qui gronde dans les yeux, rage qui noue les entrailles. pourtant, princesse autrefois trop douce pour le paternel et pour la famille. trop sensible, trop émotionnelle, qu'ils disaient tous. ces émotions brisées une par une par l'entraînement, par les années qui ont passées. formatée pour devenir celle qui prend place aujourd'hui.
la douceur qui se dessinait avant aujourd'hui oubliée.
vraie nature qui semble maintenant avoir disparue, ou bien tout simplement enfouie si profond qu'il est impossible de la faire ressortir.
petite gamine qui souriait à la vie à chaque heure de la journée qui sourie maintenant devant la douleur que les ennemis subissent. le sourire malsain qui fend la face, alors que l'autre à l'intérieur hurle d'arrêter ce massacre. pratiquement deux entités qui vivent dans un même corps, mais l'une prend le pas sur l'autre. combat continuel entre deux vérités.

c'est l'entraînement des bell qui prend place.
le paternel qui veut que vous sachiez prendre des coups, les rendre aussi. s'endurcir, ne plus avoir mal. la douleur c'est mental, qu'il répète inlassablement. ça fait mal et tu en pleures tard le soir. t'es jeune et tu comprends pas pourquoi il fait ça. tu comprendras plus tard, qu'il dit souvent.
il dit que même avec une baguette, on est jamais trop prudent. les moldus n'ont pas de baguette, mais d'autres armes, et ça, ça en fait partit, il dit. et on est jamais trop prudent avec les moldus, on ne sait pas ce qu'ils peuvent faire. il faut toujours avoir un plan de secours. il a de la peur dans le regard lorsqu'il dit ça. et tard dans la nuit, il te confie aussi cette adrénaline, ce sentiment de toute puissance qui l'anime lorsque les poings sortent. instincts animaux qui ressort. il veut vous modeler à son image, des êtres assoiffés de sang qui ne demande qu'à se battre.
rendre et donner des coups.
tu te rends bien compte que ça ne passe pas dans le monde magique. quand tu arrives dans le programme des aurors. ils te disent que ça ne se fait pas. que ce n'est pas une façon de faire ici, et que si tu continus, tu finiras hors du programme, sans perceptive d'avenir. et devenir auror c'est tout pour toi, alors tu te contentes de faire le boulot qu'on te dis de faire. pas de bavure. rien. un soir, le jumeau te dis que le grand-père n'était pas comme le paternel. pas aussi violent, et ce n'est que le père qui est comme ça.
et à l'intérieur ça gronde, ça demande de se battre. les résidus de ce que le père t'as enseigné toujours bien présent. qui ne demandent qu'à sortir. alors parfois tu te bas dans les bars, le visage caché. et t'en peux plus, t'as l'impression que si ça explose, tu seras pas consciente de tes actes.




IT'S A TWIN THING —
ensemble dans le ventre de la mère.
ensemble à poudlard. ensemble à la maison.
la famille, c'est tout pour toi. mais là, c'est différent. vous êtes insérables, tous les deux. comme le soleil et la lune, l'un ne va pas sans l'autre. proches. peut-être trop. fusionnels. il y en a eu des rumeurs. à poudlard. sur vous, sur la proximité que vous aviez. ça en a fait peur à plus d'un.
et pourtant, ton frère c'est toute ta vie. tu donnerais tout pour lui, même ta vie. la seule personne qui te comprenne vraiment, la seule personne avec qui tu te sens réellement à l'aise. il sait tout de toi, et tu sais tout de lui. aucun secret. si l'un par en guerre, l'autre le suit aussitôt. c'est comme ça que vous fonctionnez. une co-dépendance qui s'est créée très tôt.



SEVEN DEADLY SINS —

LUST
les hommes qui passent dans tes draps et qui repartent dans la nuit. rien n'est laissé au hasard, tout est planifié en avance par la princesse. sous ton contrôle ils ne sont rien. rien à part de simples pantins que tu uses et jettes lorsqu'ils ne servent plus à rien.

GLUTTONY
princesse à jamais insatisfaite, il te faut toujours plus, et encore plus. insatiable, toujours dans le besoin, dans la demande. rien n'est jamais assez, toi qui veut toujours quelque chose de plus. des demandes, mais surtout des ordres. nul n'oserai te laisser affamée.

GREED
l'avarice. tu amasses, et tu amasses toujours plus, sans vraiment en être digne, et tu ne donnes rien en échange. tu gardes tous ces objets contre toi, bien précieuse. le matérialisme qui ressort alors, toi qui prend plaisir à voir tout ça s'amasser.

SLOTH
s'il y a bien un des pêchés que tu ne possèdes pas, c'est bien la paresse. tu ne connais pas ce terme, jeune soldat toujours à l'affût, jamais assise, toujours prête à apprendre quelque chose de nouveau. pas de paresse possible pour une bell, et encore moins si tu veux devenir la meilleure.

WRATH
la colère qui gronde. la rage qui tord les entrailles et le tonnerre dans les yeux. les pupilles dilatées, la respiration courte. la colère qui guide les pas, qui semble prendre possession de toi. le sang chaud, qui ne fait qu'un tour bien trop rapidement. la colère qui te définis, qui te contrôle même parfois. il est bien aisé de se laisser contrôler par elle.

ENVY
envieuse. envieuse de ce que les autres peuvent avoir. pas de ceux qui se roulent à tes pieds comme des insectes. mais les autres. ceux qui sont dotés du pouvoir, ceux qui se trouvent tout en haut de la chaîne alimentaire. le futur parfois entre les mauvaises mains et ça t'en ferais presque vomir.

PRIDE
l'orgueil qui coule dans tes veines et dans tes artères. qui ferait presque battre ton cœur, s'il le pouvait. tête haute et air hautain, supériorité innée face aux autres. tu parcours les rues comme si elles étaient à toi. l'insolence dans le regard.

INTERTWINED WORDS —
les mots qui sortent de la bouche. les mots choisis avec précautions, toujours sûre de ceux-ci. ils s'entortillent et s’enchaînent pour ton bon plaisir, pour avoir ce que tu souhaites. pour faire croire n'importe quoi à n'importe qui. un don avec les mots, un don pour manipuler les autres avec.
pour les faire changer d'avis, pour les rallier à ton camp.
manipulatrice hors pair.
un donc que tu cultives, que tu fais grandir précieusement. parfaite politicienne, certains disent dans des murmures, dans ton dos. tu manies les syllabes comme personne. la douceur de certaines phrases qui cachent une vérité plus abjectes. les mots à doubles sens, les menaces à demi formulées. l'arme fatale. les mots qui sortent de la gorge et qui coupent comme une lame, aussi tranchants qu'une épée.



SOME MEN ARE FOOLISH —
les instincts animaux qui reviennent bien trop souvent au contact d'un joli garçon. de belles paroles et un joli minois, et la prédatrice est là. prédatrice qui tourne autour de sa proie. le mâle empêtrée dans ta toile. et ce sont les corps qui s’enchaînent et qui s'aiment d'une certaine manière, pour au final se retrouver une nouvelle fois seule lorsque la lumière du jour apparaît. la nuit emportée, envolée, et avec elle, l'homme qui partageait les draps.
et pourtant il y a la palpitant qui manque un battement quand le regard croise celui de cet homme en particulier. quelque chose qui fait tourner la tête et brise peu à peu le granit autour du cœur. sans faire exprès, sans le savoir même, il change un peu la bell, doucement. lentement. un pouvoir particulier, un contrôle presque sur la poupée, qui n'est pas agréable du tout. ou peut-être que oui, dans un certain sens.

Ta chocogrenouille se fait la malle ! Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à l'intrigue (voir le lien en page d'accueil), à la loterie rp pour se trouver quelqu'un avec qui rp, et au rite de passage pour rire. il y a aussi la section du marché aux liens pour te trouver des liens, et la section rappeltout pour les parrainages, l’évolution et les points. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à l'intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.