Dossier n° 2415
nom et prénom(s) : Dagmar, le r final roulé quand on la connait bien, venant du fin fond de la gorge, presque chantant. La jeune fille du jour se lève, se remarque toujours. Nom royal venant de la reine bohémienne du roi danois Valdemar II, port altier qui ne la quitte vraiment jamais. Dagmar chante et vie.
Zora, consonances plus dures pour signifier « aurore » se reflétant sur ses cheveux gris brillants pourtant de cette douce aura qui l’enveloppe. Deux prénoms slaves relevant des origines de sa mère, vélane. Et c’est aussi le nom de la tribu de sa mère qu’elle a eu :
Koren qui signifie « racine ». Quand on y fait attention, l’on peut rire de cette signification qui pourtant fait écho directement aux traditions de sa tribu. Pour les besoins des occidentaux sorciers, la tribu Koren a pris l’habitude de donner ce nom à ses membres pour qu’ils puissent avoir des papiers civils qui rentrent dans la législation occidentale. C’est probablement pour cela qu’on est troublé de voir une si différente mixité d’origines et tous s’appelant Koren, tous se considérant comme la même famille et n’ayant pourtant aucun lien de parenté. Aurait pu s’appeler
(Diggory) si sa mère l’avait laissé à son père. Père qu’elle n’a jamais connu, maintenant probablement décédé. Mais jamais Uvie Koren ne le lui a caché.
surnom(s) : Baba Yaga, surnom affectif que les petits enfants de la tribu lui donnaient. Petite référence aux sorcières du folklore slave très souvent dépeintes comme mangeuses d’enfants. C’était la menace qu’elle faisait miroiter quand un des enfants n’était pas sage et si cela fonctionnait pour les faire tenir calmement, aucun enfant n’a jamais disparu pour finir dans sa tourte. Alors, le surnom est resté et fait sourire doucement.
Villy, nom de scène de l’époque où elle performait le French Cancan. Référence directe à la racine du mot « vélane ». On l’entend peu maintenant mais elle aura laissé dans la mémoire de certains un souvenir impérissable.
âge et date de naissance : soixante-neuf feuilles à son arbre de vie. Dagmar les a vu s’étioler parfois lentement, mais maintenant elle considère que cela a été trop rapide. Elle fêtera son soixante dixième anniversaire le
1 janvier prochain avec aucunement la peur de vieillir encore, préférant même ses rides parfois, à sa jeunesse. Elle n’a pas besoin d’une peau lisse ni de seins rebondis pour être jeune. Tout l’est déjà dans sa tête.
origines et degré de la branche familiale (mineure ou majeure) : anglaises de par ce père qu’elle n’a pas connu, toujours d’un descriptif vague mais elle sait que les Diggory sont là et qu’elle les surveille un peu.
slovaques de par sa mère, vélane, qui a quitté sa terre natale il y a bien longtemps maintenant.
état civil et orientation : bisexuelle, croqueuse d’aventures et croqueuse de peau. Peut-être que la baba yaga n’est jamais loin quand il s’agit de l’amour. Amour qu’elle personnifie elle-même, souvent charnel, la plupart du temps magique, le sang des vélanes coulant dans ses veines. Très tôt, elle a compris qu’elle pouvait aussi aimer les femmes et qu’elle pouvait aussi bien les attirer. Elle a aimé beaucoup, consommé encore plus et continue peut-être à le faire, sa sexualité toujours active quand bien même la société la condamne encore trop, la voyant comme une vieille femme dont le désir a disparu. C’est faux pourtant. Complètement faux.
Jamais mariée. Dagmar n’est pas faite pour les relations hétéronormées traditionnelles. Elle n’a jamais souhaité se marier et toujours préféré sa liberté. Ce n’est pas les propositions qui ont manqué pourtant. Elle aurait pu se marier à l’amour de sa vie si elle l’avait réellement voulu. Quoique non, il n’aurait jamais assumé, n’a jamais assumé. Alors, elle a préféré sa liberté. Catégorisée de vieille fille à trente ans, cela l’a toujours fait profondément sourire. Cela ne l’a pas empêchée d’avoir deux grossesses. Jamais le même père. Quel scandale.
profession : botaniste, elle a les plantes pour arme. Coup de foudre enfantin dans une tribu qui l’a toujours encouragée. Nomades, elle a parcouru les terres anglaises et écossaise en apprenant les plantes, moldues et magiques. Très tôt enrôlée par la guérisseuse de la tribu, elle n’a fait que de sa passion son métier bien qu’elle ait d’autres passions, d’autres vies aussi. Dagmar a publié des livres sur les plantes médicinales qui sont aujourd’hui reconnus et encore étudier même à Poudlard. Pourtant, elle n’a jamais rien fait de ses sous qui dorment à Gringotts, puis lui ont été retirés. Elle n’a jamais trop aimé la richesse, préférant la compagnie de la terre et des plantes, parcourant le monde pour que ses connaissances deviennent plus vastes. Dagmar ne publie plus depuis qu’elle a été jetée dans l’arène, mais ses livres sont toujours une référence.
guérisseuse Il y a plusieurs rôles dans la tribu des Koren. Chacun y a sa place et trouve finalement sa destinée. Pour Dagmar, cela a été très simple et très logique quand elle a vu pour la première fois du haut de ses sept ans, la guérisseuse de la tribu s’occuper de quelqu’un. Elle a su qu’elle avait une appétance à cela. Elle a su aussi qu’elle suivrait ce chemin. Si elle a pu dispenser des soins diverses et variés au cours de sa vie et au sein de sa tribu surtout, Dagmar a toujours agis en accord avec les rites et coutumes de sa tribu, si bien que ses remèdes sont parfois extravagants, mais fonctionnent l’on ne sait trop comment. Secrets qu’elle garde des sorciers qui prennent tout, même le savoir pour en faire le leur. Officiellement, elle ne peut plus exercer et elle le sait mais c’est dans l’arène qu’elle a pu parfois se sauver la vie à elle-même, faisant un pied de nez au gouvernement. Dagmar est cependant depuis peu guérisseuse pour les Enfants de Morgane, en toute discrétion.
combattante Vieille femme que l’on a pensé inutilisable à cause de son don, Dagmar a été jetée dans l’arène. Crève-cœur de devoir tuer parfois les siens attrapés, son don l’a pourtant sauvée, envoutant les esprits. Jamais elle ne les a tués pour donner du spectacle, toujours dans le respect de ses croyances, sans jamais faire souffrir, elle qui est dépositaire de ce savoir. Mais lors du dernier combat c’est son frère qu’elle a affronté. Il meurt pour qu’elle vive et elle remporte l’arène s’ajoutant au panthéon des survivants.
gardienne de la forêt des Lovegood u.c.
nature du sang : mêlée. Mélange des cultures, mélange des sangs. C’est le sang des Diggory qui coule dans ses veines du côté paternel et celui de sa mère vélane. Officiellement, elle est un paria à cause de son don. Officieusement, elle considère que c’est une fierté qui devrait être célébré.
lieu de vie : une bicoque au fin fond de la forêt des Lovegood. La tribu maintenant démantelée venait une fois par an, nomade, dans la forêt des Lovegood. Dagmar y a élu domicile, à la rue et sans tribu une fois mise dehors. Elle a décidé de restaurer la petite cabane dans laquelle on peut l’y trouver facilement quand elle n’est pas partie se promener. C’est spartiate mais cela lui convient malgré son dos qui commence à lui faire mal.
baguette : Fidèle amie de
25 centimètres, taillée dans du bois de
cèdre et composée d’un
crin de licorne. Amie bridée depuis que le sceau lui a été apposé.
épouvantard : La tombe de ses enfants. Mère qui aime ses enfants, Dagmar a vu toute sa tribu se faire démanteler, nombre des enfants adoptés de la tribu ou originaires de la tribu se faire parfois assassiner. Elle a tant espéré que ses propres enfants ne s’en sortent. Impossible de savoir où ils sont, s’ils vont bien. Sa plus grande crainte est d’apprendre leur décès et avec eux le futur de la tribu et des traditions.
miroir de risèd : Toute la tribu de nouveau réunie. Choc et violence. Démantelement qui l’aura déracinée des siens. Elle espère qu’un jour, même si elle ne peut ramener les morts de la tribu, qu’elle pourra en reconstruire une. Multiples visages connus et inconnus dans le miroir du risèd qui lui sourient et qui l’entourent avec bienveillance, ses enfants parmi eux.
particularité : demi-vélane Née d’une mère vélane et d’un père sorcier, Dagmar a hérité du don. Enfant toujours consciente de son don, elle a vécu parmi d’autres vélanes et demi-vélane et cela lui a permis de l’accepter. Il ne lui a pas fallu longtemps pour comprendre qu’elle avait un avantage certain avec ce don et de l’utiliser. C’est sa mère, Uvie, qui lui a appris à le contrôler au maximum et l’âge, la raison et l’expérience ont finalement porté leurs fruits. Si pendant l’adolescence, les hormones pubères lui ont posé quelques problèmes, Dagmar a toujours su l’utiliser à sa guise, toujours à son avantage. Bien qu’il s’agisse d’une lutte de tout instant, Dagmar a fini par comprendre que l’accepter était le maitriser quand bien même n’est-elle pas tout le temps forcément consciente de son aura. L’âge venant, Dagmar a cependant plus de mal à gérer les sautes d’humeurs dont elle est victime et très régulièrement, il lui arrive que dans un excès d’impétuosité, le côté harpie ressorte plus que de naturelle et elle est paradoxalement de moins en moins gênée par le craquèlement de son apparence. Pourtant, elle aime jouer avec son don et c’est après tout ce dernier qui l’a sauvée dans l’arène. La contrepartie cependant est que Dagmar a eu très peu de relations sérieuses dans sa vie. Consciente que beaucoup des gens attirés par elle l’étaient par son don, elle a décidé de ne jamais ni dépendre d’un homme, ni de qui que ce soit. Oh, elle a aimé bien entendu et elle aime encore mais elle se montre toujours volatile même à l’aube de sa soixante dixième année. La bridation de son don n’arrange aussi rien à son état de frustration et de colère. Elle a espoir de se retirer le sceau un jour ou l’autre et que quand le moment sera venu, de rendre la monnaie de leur pièce à ceux qui ont tué les siens.