☾ La lune est pleine, j'ignore qui l'a mise en cet état.

☾ naissance de la douce poussière de lune, désiré par ses deux parents de dorloter une douce petite fille après deux garçons ☾ (4 ANS) enfant bizarre enfin hors du temps, doute de ses parents sur une maladie, sur un souci. foutaise pour ses deux frères voyant simplement une gamine hors du temps, a l'imaginaire extrême. ils l'aiment la princesse, elle est la prunelle de leurs yeux, et pour eux il est impossible que moon ne soit pas normale. ☾ (6 ANS) schizophrène ils disent, dépersonnalisation et déréalisation. des mots qui écorchent les bouches, elle est malade, psychologiquement instable la pauvre fille, réalité qui explose au visage de ses parents, malheur de la famille d'avoir pour unique fille une pauvre folle qui ne sera jamais vraiment à sa place, différente, trop originale, sortant du moule, solitaire, isolé du monde, sans amis, pauvre fille. ils en pleurent et pourtant se fond une raison, ils l'aiment, même s'ils ne la comprennent pas, plus... ☾ (11 ANS) entrée en école de magie, pas à sa place, moqué de tous, ayant des envies de disparaître de fuir, elle n'est qu'une pauvre étoile mourante, qui s'éteint doucement perdant de sa clarté de sa folie, elle se meurt doucement la gamine sous les rires moqueurs sous cette pression constante... ☾ (12 A 15 ANS) ses années scolaires, furent des épreuves, elle ment constamment à ses parents sur comment se passe ses journées, non elle n'a pas d'ami, non elle n'est amoureuse, non elle n'est pas populaire, oui elle est toujours aussi solitaire. douloureux moments qu'elle aime à cacher qu'elle invente à sa guise pour juste oublier que sa vie est un chaos éternel. elle s'éloigne de sa famille en mentant, en évitant de revenir trop souvent à la maison, ils ne doivent rien savoir rien. durant ses années elle maintient une correspondance avec Atlas son frère parti en guerre, loin d'elle l'abandonnent en faite. ☾ (16 ANS) cette voie, sa folie, il faut qu'elle change oui, depuis dès nuit son esprit se trouble, car en elle sa dualité explose... elle est là, dans sa tête elle chante à tue-tête. il est l'heure, ouvrir se livre de magie noire, et lire. cette formule... elle trotte encore dans sa tête...

elle sera enfin celle que l'on remarque celle que l'on aime, plus cette pauvre folle qui parle au ciel, celle dont on se moque celle qui n'est rien. alors elle exécute ce rituel. personne n'a entendu sa détresse, presque morte la princesse. pourtant personne ne saura jamais ce qu'elle à du faire pour devenir aussi belle, et populaire. sauf lui, son sauveur, son rayon de soleil ce pauvre mec, passant par là cette nuit là tombant sur la jeune femme. il comprend la situation sans la comprendre, il caresse sa joue et use de ses connaissances magiques pour soigner la douce. elle cache depuis les coups de couteau sur ses veines, sur ses bras, les camoufles car le sortilège à marché et pour eux elle a toujours été celle que la lune vient de lui offrir. la magie noire coule maintenant dans ses veines, comme pour la détruire de l'intérieur, la grignotant cellule à cellule pour la consumer complètement. une nouvelle drogue une nouvelle folie en elle, se livre bordant chaque nuit, ce livre qu'elle aime lire, ne pouvant plus se passer de cette noirceur... mêlé à sa folie, la détresse s'installe chez l'enfant de la lune. ☾ (17 ANS) diplôme en main, elle a réussi elle est moon flamel, virtuose des étoiles, prête à fuir loin du monde, pour rejoindre sa mère. la voilà prenant des études d'astronomie, pour se rapprocher d'elle comme pour la comprendre et connaitre pourquoi sa mère l'a laissé vagabonder sur terre. ☾ (ACTUELLEMENT) le sort du monde elle s'en fiche bien, elle ne s'en rend surement pas compte, surement voilà pourquoi cela ne l'atteint que peu. pourtant lui, Nicolas, il lui demande de l'aide, et bizarrement cela la rapproche du réel. elle s'intéresse à cette foutue pierre, réveillant les morts, et elle cherche. là voilà celle qu'elle a toujours désiré être, plus personne ne s'acharne sur elle, comme si tout avait été oublié, comme si le passé n'avait plus aucun impact sur le présent dans lequel elle aime vagabonder. souvenir pourtant de ses bourreaux, qu'elle dévorera surement un jour dans son chaos.  

☾ La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau, et se dit: "Cette enfant me plaît." joliment, paisiblement, elle ouvre un œil, elle pose son regard sur cette chambre insipide, elle soupire, grogne tourne, fabule, rêve d'un autre monde. non à sa place, elle le sait, comme si un autre monde l'appelait. allongée, insipide, petite fille frêle sans amie, corrompue par l'amour de parent dont elle ne se pense pas être la fille. les photos qui trônent sur le sol rappel de lointain souvenir enfantin, et pourtant elle marche dessus comme on marche sur des souvenirs perdus. elle avance vers la porte soupire et grogne encore, sa vie elle la hait, petite enfant de la lune ayant perdue son chemin dans l'immensité de l'univers. « elle est arrivée.. la lettre » elle s'avance dépose cette main sur le parchemin le déplie et entrevoie enfin une chance de changer, de devenir quelqu'un. accepté à l'école de sorcellerie, elle. elle sourit, lève les yeux, grogne à nouveau de manière sympathique, tendre, s'avançant vers sa mère déposant un baiser sur sa joue. la joie, comme si mère nature avait enfin changer d'avis sur ce qu'elle allait faire d'elle. un avenir, un destin plus certain, et un espoir par la sorcellerie de retourner là-bas, loin, si loin qu'aucun ne pourra plus jamais l'effleurer, la toucher, ou juste la regarder. enfant lunaire, magicienne en devenir vouée à un destin si funeste qu'à cet instant elle aurait dû profiter de l'instant. tout se déroula comme elle le désirait, tout se réalisait comme elle l'avait alors rêvée. elle devait devenir cette jolie femme que l'on allait désiré, celle qui d'un coup de pied dominerait le monde, celle qui par un sourire toucherait l'univers et pourrait alors retrouver sa terre. pauvre fille, insouciante, rêvant d'un autre monde et pourtant pied à terre, se retrouvant comme un éphémère. incomprise, solitaire, amère, une première année désastreuse, et les autres le seraient tout autant... alors elle grimpa et grimpa pour trouver la lune, suppliant sous son astre de rendre sa vie moins douloureuse, mais mère ne lui répondit pas, l'ignorant de sa hauteur, levant les yeux au ciel à cette simple idée qu'elle pouvait lui venir en aide. alors elle grogna désespérée, se voyant abandonné par sa génitrice.. elle retourna dans les bras de Morphée, seule amie lui donnant de l'importance.. puis elle l'entendit, sa voix, sa douce voix lui murmurer à l'oreille « les réponses sont là-bas douce enfant » ses yeux s'ouvrent comme appeler par cette voix lointaine, ses pieds découvrent le sol froid des cachots, elle avance en silence, volant à travers les couloirs, le regard vide de sens, suivant le son de cette voix alors inaudible aux autres mais, hurlant dans sa tête lui criant de la rejoindre et d'embraser cette douce destinés. comète traversant la stratosphère cherchant à s'écraser, et brûler. elle passe la lourde porte, soupire grogne, elle se tait et la laisse. silence, pause, le temps s'écoule et elle reste là, bloquer. le regard qui s'éloigne comme cherchant les réponses à ce lourd silence. elle a disparue, la voix. les minutes passent l'horloge sonne et les aiguilles chantent, mélodie harmonieuse qui la berce, immobile, docile fragile, petite étoile s'éteignant dans la nuit.. les heures passent, immobile, avant qu'elle ne fasse un premier pas puis un second, avançant dans la pénombre vers un lieu dont elle ne connait pas le nom. les livres autours d'elle l’étouffent la bouffent, et elle se bat, elle pose la main sur le grimoire, elle le sait tout est là ! elle glisse le long de l'étagère ouvre le bouquin sur ses genoux, « lumos » ses yeux se noient dans les pages, roman sur sa mère, lune céleste qui illumine les étoile, mère de tous.. les heures passent, la lune s'endort laissant place au soleil, laissant les étoiles s'éteindre et la jeune femme trouver le sommeil. assise entre les romans elle ouvre alors un œil quand les bruits de pas l'interpelle, elle sert alors le grimoire contre elle, ayant peur de le perdre. premier lien avec elle, dernier lien avec son avenir, elle ne peut le perdre. elle l'enveloppe dans sa cape, le sert contre elle est fui toute présence. elle s'isole et ouvre sa destinée bouffant les pages une à une sans s’arrêter.. des mots lui saute aux visages, des mots de retour, d'être celle que la lune embrasse. elle ne réfléchit alors même pas elle tant son bras devant elle s'ouvre les veines et prie, prie à la lune de la posséder de l'embrasser de la cajoler ! le sang coule le long de son bras, s'étale contre le sol salle, pendant que la jeune femme répète inlassablement ces phrases.. elle le sent monter en elle, la puissance, la lumière, la chaleur d'une mère, elle ne s’arrête guère, le sang dégringolant de ses lèvres, de ses yeux de sa peau.. la terre se met à tourner ses yeux se révulsent pour qu'elle apparaisse, elle chute son visage trouvant le sol rouge écarlate. elle sourit, elle la voit, elle est là.. « Tu subiras éternellement l'influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j'aime et ce qui m'aime: l'eau, les nuages, le silence et la nuit; la mer immense et verte; l'eau uniforme et multiforme; le lieu où tu ne seras pas; l'amant que tu ne connaîtras pas; les fleurs monstrueuses; les parfums qui font délirer; les chats qui se pâment sur les pianos et qui gémissent comme les femmes, d'une voix rauque et douce ! Et tu seras aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des hommes aux yeux verts dont j'ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes; de ceux-là qui aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l'eau informe et multiforme, le lieu où ils ne sont pas, la femme qu'ils ne connaissent pas, les fleurs sinistres qui ressemblent aux encensoirs d'une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie. (baudelaire) » les yeux qui se ferme le cœur qui s’arrête, et elle se réveille.. tout a alors changé, elle est devenue celle que l'on aime aimer, elle est celle que l'on veut toucher que l'on veut désirer, jeune femme frêle devenue modèle et comète certaine. étoile de la nuit illuminant le ciel des passants qui l'admire et la désir. poupée parfaite sans aucun défaut sous son paraître. enfant de la lune, représentant sa beauté certaine. étoile lumineuse qui en sont noyaux se consume à petit feu, désirant exploser de malheur et de noirceur, douce princesse des étoiles, tendant la main vers le mal.. magie si noir qu'elle la désir, luminosité s'éteignant doucement en elle, comme si la lune n'était qu'une douce lumière qui attire les âmes pour un monde bien plus funeste.. elle lutte contre l'ombre l'entourant.. puis elle l'aperçoit, assis au détour d'un couloir, petite chose funeste ou un halo lumineux s'échapper.. comme criant à l'aide comme se raccrochant à cette unique lueur d'espoir elle s'installait, elle le voulait.. « je collectionne les choses rares.. et je te veux » elle avait un ton calme, serein, sûre d'elle ! il déposa un regard sur elle et c'est ainsi que ces deux âmes vagabondes se rencontrèrent ! elle change en sa présence, fragile, délicate, forte et insaisissable. elle aime sa présence, cette lumière en elle qui s'estompe elle la retrouve en lui, elle l'affectionne, le collectionne et dépose sur lui une envie de possession excessive. elle se détruit à penser une seconde à lui sentant en elle l'ombre la dissuader, le repousser. il est sa force, son étoile filante, pourtant en sa présence elle sent son destin incertain il est ce rêve qui la ronge au milieu de cette vie de cauchemars.. « je m'en irais un jour, retrouver ma mère, cette lune éphémère, et je te quitterais pour un monde meilleur  » il lève les yeux aux ciel et s'empare alors d'elle « je partirais avec toi on s'envolera ensembles là haut  » elle soupire sourit s'éloigne alors de lui, il ne comprend pas.. elle se consume de l'intérieur, elle meurt, elle veut juste encore sentir le sang couler sur ses bras mais, sa simple présence la retient là ! elle veut fuir, mourir dans les tréfonds de cette âme noire et il reste là, impassible pour la maintenir sur terre ! ☾ Et c'est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds, cherchant dans toute ta personne le reflet de la redoutable Divinité, de la fatidique marraine, de la nourrice empoisonneuse de tous les lunatiques.