( maze of memories )

(( trust my love )) enfant silencieuse illégitime des dieux, abandonnée du ciel car elle n'y trouvait pas sa place (ou peut-être bien qu'on se refusait à la lui donner) lydia, c'est la fille qui a su marquer son souffle à travers l'air abîmé de tokyo. mais pourtant, elle ne peut s'empêcher d'avoir l'âme aux frontières de l'éden chaque instant, gamine romanesque dont les rêves la mènent aux cimes de l'olympe. on ne sait l'accueillir, on ne sait saluer ses efforts pour tenter de s'intégrer au ciel parce qu'on ne voit en elle qu'une abomination qui n'y appartient pas. et il a été le seul à accepter la différence et à l'aimer quand personne ne le pouvait. amour sauvage mais intangible, si pur qu'il pourrait en faire pleurer les anges ; ô c'est que le nom de père s'est installé alors même que le cruor n'était pas partagé. parce qu'il s'agissait de bien plus que cela : il lui a apprit que la vie était bien parfois bonne et que la justice existait.  et c'est bien vrai, il aura été le seul a avoir pu apaiser un cœur un brin trop farouche et indompté. il lui a offert une vie ; de l'espoir dans un monde qui n'en offre plus.   ((  it's a sweet chaos )) et poudlard semblait bien trop grand pour cette enfant qui n'avait jamais connu plus que lui. c'est qu'on aurait pu la considérer comme une prodige la gamine, don des cieux pour son talent en métamorphose. mais le sang divise, les origines sont incomprises et les insultes font rages. c'est qu'il fallait trouver un échappatoire à tout cela, relâcher la frustration quand elle lui bouffait le cœur ; pour ne pas se trahir aussi, particularité qui ne devait être décelée. la magie noire ; elle fascine autant qu'elle effraie, et elle s'y est risqué, lydia. ô, si elle avait su, parce qu'elle n'a fait que s'y noyer, l'enfant. et la fascination s'est rapidement transformé en appel.  un besoin de puissance quand le monde entier semblait trembler à ses pieds. il le fallait. (( crash & burn )) prophétie tombée des cieux, elle a renversé le monde et a bouleversé un destin déjà bien trop instable, a fait gronder le ciel, a fait croupir les siens dans une abysse qui ne trouve pas de fin. l'arène. elle n'a pas assisté au premier combat, mais elle sait que le cruor maculé a souillé le sol, celui de son père ; cadavre qui a habillé la boue qui l'entourait. ô, lydia, sans même y avoir assisté, ses cauchemars en sont hantés. et la rage gronde, remplit les veines, les fait vibrer d'un sentiment qu'elle ne connaissait pas encore. et la vengeance se fait impatiente, mais elle se fait docile, lydia, enfant discrète, enfant muette. parce que la promesse a été scellée avant que le corps ne soit soumit à l'oubli. et elle s'est réfugié aux côtés de cet homme, cet ami, lui a on dit ; il ne s'agit que de prétendre, parce que la servitude est illusoire jusqu'à ce que la liberté lui soit retirée. le sceau de grindelwald. et elle rumine, la gamine, avant d'enfin exploser. de tout gâcher.   (( swear not by the moon )) respire. ô le souffle, il se fait parasite de l'esprit ; il étouffe les pensés par la douleur d'exalter, et c'est que les paupières se trouvent plus que le noir pour ne pas affronter la réalité. celle qui efface la tangibilité de son cœur et de l'univers qui tangue trop fort et fait basculer le corps pour un peu plus le briser. respire. pour ne pas sombrer et laisser la paranoïa l'emporter ; car elle est si forte et ne laisse pas de place à la raison. les doigts faits d'or ne deviennent plus que des débris ébranlés : ils tremblent, ils détruisent, viennent s'accrocher aux mèches meurtries pour tenter de ne pas entièrement s’étouffer. respire. et les larmes, messagères de son cœur, elle ne sont plus contrôlables et s'échouent sur un visage noyé d'une douleur pourtant dégradable après quelques bouffées. car la poitrine est douloureuse, le souffle est incertain, mais un jour elle s'éteindra la souffrance, même si elle revient toujours, fatalement. respire. et elle a peur, lydia. j'ai peur de l'oubli, j'ai peur de mourir. et elle a peur encore des centaines d'autres démons qui rodent autours de son âme. parce que lydia, c'est qu'elle n'a jamais exprimé les craintes invisible sur le visage. celles de se retrouver seule dans le noir et même dans le jour, mais ne comprend-elle pas qu'elle l'est déjà ? et elle ne voit plus que ce corps meurtrit dans la nuit, cauchemars intangibles qui ne laisseront jamais l'âme en paix. mais respire lydia. respire. tu n'es pas seule. tu n'es pas ruine, même s'en être indestructible.