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 sover up and settle down (shibahn)

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Message (ϟϟ) Sujet: sover up and settle down (shibahn)   sover up and settle down (shibahn) EmptyMar 5 Mai - 23:43

sover up and settle down.
but i've had one too many cigarettes burning up my lungs, had the taste of one too many lips hanging of my tongue. sunday morning getting high, drinking here alone. ••• @shibahn gaunt

L'esprit pétillant de champagne, Arcturus salue Lekié d'un petit mouvement de tête, tandis qu'il repose sa flûte en verre sur l'une des tables en bois. S'enfonçant parmi les invités encore nombreux, ses prunelles affûtées repèrent parmi les corps qui s'épousent et ondulent un qu'il connait particulièrement bien. Sourcils qui se froncent, et front qui se plisse, sous le dilemme qui s'offre à lui ; entre s'échapper, et rester. Entre alimenter son savoir, obsession dont il se pare, et celle de parler. Les mots auront toutefois vite fait de farder leur relation de complications qui n'ont cependant pas lieu d'être. Arcturus n'a jamais été friand

Shibahn Gaunt. Amie de longue date, avec qui il a récemment partagé sa couche. Sous le joug de l'alcool, ou peut-être n'était-ce que le désir de se sentir homme ; après tant d'années à s'enfoncer dans ce marécage de traumatismes qu'il s'est empressé de créer. Shibahn lui a offert une échappatoire momentané. Chemin qu'elle a créé et qu'il s'est contenté de suivre, le temps d'une nuit. S'il retient de cette brève entente charnelle une allégresse sur laquelle il voudrait ne pas octroyer la moindre définition, Arcturus a également conscience que sa comparse peine à faire de même. Il ne lui en a pas fallu plus, lors de leur dernier échange, pour comprendre sa réticence à continuer leur relation sur un ton amical – sans que celle-ci ne soit fardée de la moindre ambiguïté. Arcturus peut concevoir qu'il s'agit là d'une épreuve, pour une personne comme Shibahn qu'il a toujours considérée comme étant vertueuse, et assurément modeste. Cela n'empêche toutefois pas l'aigreur de lui irriter l'estomac en y songeant. Alors, le sorcier a deux choix qui se présente à lui – entre s'éterniser à essayer de la comprendre, et disparaître dans le néant. Solution qui peut se résumer en quelques mots : mérite-t-elle son temps, et ses pensées ? Débat interne qui n'en finit plus de ralentir la cadence de sa marche, alors qu'il se dirigeait d'un pas assuré vers la cheminée dans laquelle il comptait disparaître. Grognement qui vrille son torse, alors qu'il se détourne et s'élance vers son amie.

Son approche se veut moins suffisante qu'à l'accoutumée, comportement qu'il essaie d'adoucir afin de ne pas la brusquer. Pour autant, l'empathie n'est pas une qualité dans laquelle il excelle – et il en a conscience, surtout à cette heure-ci, alors qu'il peut paraître un tantinet rigide. Que pourrait-il bien lui dire ? It's not a big deal, love. Let's forget about it. Il sait toutefois qu'oublier n'a aucune place parmi les nombreuses attributions de Shibahn. Il lui serait donc idiot que de prétendre que rien n'est arrivé, et continuer à s'acharner à battre le pavé comme s'il s'agissait d'un événement secondaire. Si passer la nuit avec Shibahn ne l'a guère traumatisé, il se demande ce qu'il en est réellement du côté de cette dernière. Force est de constater que cette petite incartade l'a d'ailleurs poussé à profiter d'une nuit de sommeil qu'il n'avait pas été en mesure de savourer depuis trop longtemps.

« Shibahn, bonsoir. » Arcturus esquisse un demi-sourire, qui s'efface toutefois rapidement, fasciés retrouvant le naturel d'un orgueil visible et passablement effronté. Proche d'elle, il la domine d'une bonne tête, baissant légèrement le menton afin de darder ses prunelles dans les siennes. « J'allais me rendre au pub, et je me demandais si, hm, je pouvais t'y offrir un verre ? »

Les paroles peinent à passer ses lippes. Arcturus aime en venir aux faits, et ne pas s’accommoder d'un sugar-coating ennuyeux à suivre, ou à comprendre pour les principes intéressés. Cependant, s'il tient à aplanir la situation entre eux, le sorcier est conscient qu'il ne s'agit pas là d'une conversation à entretenir auprès de toutes les oreilles, ou devant toutes les mirettes. Tant d'efforts qu'il s'efforce à maintenir, souhaitant retrouver le calme de sa vie privée – il serait prêt à acquiescer à tout ce qu'elle serait susceptible de lui dire. Tout pour effacer ses soucis, ou ses remords si elle en a le moindre. Bonté d'âme sur laquelle il s'attarde, conscient que le temps lui manque, et qu'il s'apprêtait à rejoindre le calme de sa maisonnée – mais il a fait un choix, et espère ne pas le regretter. Arquant un sourcil dénotant l'interrogation qu'il vient de poser, Arcturus enfile son long manteau noir, enfonçant ses mains dans le cœur de ses proches – prêt à lui offrir le bras si elle lui répond par la positive.

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Shibahn Gaunt
coalition sorcière
Shibahn Gaunt
crédits : (ava) schizophrenic (gif) unknown (code sign) astra (img sign) prudence
face claim : lily collins
pseudo : jess
sover up and settle down (shibahn) Tumblr_inline_p7r3u8GvZW1sccn28_250
études : blason aux couleurs de l'ascendant fièrement arboré
particularité : Fourchelang, Hémophile
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: sover up and settle down (shibahn)   sover up and settle down (shibahn) EmptyVen 8 Mai - 18:35

sover up and settle down.
What do you want from me? Why don't you run from me? What are you wondering? What do you know? Why aren't you scared of me? Why do you care for me? When we all fall asleep, where do we go?••• @arcturus black

Les ardeurs des uns des autres sont coupées nettes par l’intervention implacable du vice premier ministre. Un loup parmi les loups. C’est sans réel entrain qu’elle s’était glissée entre les convives, échangé quelques paroles cordiales et sourires entendus. Ballet de fières mascarades, fraternité affichée dissimulant les exécrations de chacun. Pourtant tous manient l’amabilité avec dextérité, parfois entrecoupée d’un sarcasme courtois. Coupette de champagne toujours à la main, son regard glisse sur les invités à la recherche ses cousins, prête à leur proposer de retourner au domicile familial. A défaut de ses cibles, ses pupilles se posent sur Arcturus Black. L’élégant est déjà devant elle, fermant toute opportunité de s’esquiver, elle qui pourtant excelle à ce sport. Acculée, tous les échappatoires s’effacent pour ne laisser face à elle que l’imposante silhouette du Black.  

Façade presque imperturbable, à l’exception de la teinte carminée que prennent ses pommettes, sourde au tumulte de sentiments qui l’assaillent. S’entremêlent honte et plaisir, de voir ce visage connu depuis des années, dans un combat ne laissant aucun de ces deux sentiments vainqueur. Sa belle moralité s’était envolée le temps d’une nuit, ravie sous les caresses de l’homme qu’elle avait connu adolescent. Amitié partagée depuis leur jeune âge, qui ne s’était jamais embarrassée d’une quelconque trace d’ambigüité. Le regard porté sur arcturus n’avait jamais été teinté de velléités charnelles, simplement d’un attachement amical. Enfermée dans un carcan d’une éducation stricte, n’envisageant pas le fait qu’une femme puisse se donner à un autre que son époux. Pourtant au sein de leur tandem, elle était celle qui avait ouvert la voie, qui l’avait invité sur un chemin qu’ils n’avaient jusque là jamais emprunté. Revirement, qu’elle ne s’expliquait pas. Volonté de s’affranchir l’espace quelques instants des conventions patriarcales ? Désirs exaltés par l’alcool ? A moins qu’elle n’ait été motivée par le besoin de voir chuter cahir de son piédestal de suffisance ? Lui faire découvrir le temps d’un instant ce que lui même lui infligeait ? Acte de rébellion face à la possession revendiquée par l’amant de toujours. Non je ne t’appartiens pas, je ne suis pas ta chose, prétention brandie face à lui. Peu importe la raison qui l’avait conduite à inviter arcturus, dans une danse qui lui était interdite, elle n’affichait aujourd’hui plus le même aplomb. Enchainée par une moralité, ne laissant pas la place au désir, ni à l’abandon, elle ne sait quelle attitude adopter face au sujet de son égarement.

« Arcturus », unique son qui parvient à franchir ses lippes, tétanisées par l’embarras. L’indécision la tourmente, incapable de lui adresser le franc sourire qui lui servait habituellement d’accueil. « J'allais me rendre au pub, et je me demandais si, hm, je pouvais t'y offrir un verre ? », proposition qui n’aurait autrefois nécessité aucune réflexion. S’apprête à refuser poliment avançant un quelconque prétexte familial, s’évitant d’avoir à supporter la gêne de ses propres vices. Se ravise. La compagnie d’arcturus lui avait toujours été agréable, sans ombrage. Malgré l’envie de fléchir vers la facilité de la fuite, elle ne souhaite pas tirer un trait sur son attachement au black, ce qu’entrainerait irrémédiablement le refus de la main qu’il lui tendait. Elle ne s’était pas attardée avec lui au lendemain de leur écart, refusant toute possibilité de discussion. Sans même considérer qu’il puisse avoir envie d’aborder le sujet, elle avait préféré lâchement clore tout débat. Mais tu ne peux pas toujours fuir.  « Le champagne manque de saveur je ne serais pas contre lui substituer une bière », accepte-t-elle, lui concédant finalement un timide sourire. L’Irlande battant dans ses veines lui avait toujours fait préférer la rudesse de la bière aux fines bulles du champagne. « A dire vrai, il me tardait de quitter cette soirée. Sais-tu déjà ou aller ? » Veste enfilée, elle prend le bras proposé par le black.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: sover up and settle down (shibahn)   sover up and settle down (shibahn) EmptySam 9 Mai - 17:29

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Tendresse avortée, en ce sourire qui devient rictus. Arcturus réprime ses moindres expressions, encore passablement inquiet à l'idée de brusquer sa comparse. L'attitude de Shibahn à son égard le ferait arquer un sourcil, années d'amitié qu'il ne parvient pas à retrouver dans son manque flagrant de spontanéité. Il se sent – idiot, out of place. A demander. A attendre. A quémander de l'attention, lui qui ne poserait genou à terre pour quiconque. Orgueil qui s'affaisse alors face à cette approche qu'il initie, et à la réflexion que l'irlandaise semble porter à sa proposition. Attente minime, mais qu'il juge détestable. La beauté accepte finalement sa demande, enfile sa veste et agrippe de ses doigts fins le bras que l'héritier des Black lui présente aimablement.

« Tu verras bien. » Répond-il simplement, avant d'avancer aux côtés de l'amie, traversant le charmant manoir Potter qu'ils quittent sans se retourner. Une fois sur le perron, Arcturus pose sa main sur celle de Shibahn, avant de transplaner.

Crac. Ils réapparaissent dans une ruelle, faiblement éclairée par la lumière émanant d'un lampadaire. Deux ombres émergent des ténèbres, afin d'observer les lieux. « Nous sommes à St Ives, en Cornouailles. » La voix d'Arcturus s'élève de nouveau alors que, main toujours posée sur celle de Shibahn, l'homme mène la danse. Petit village moldu, aux abords des côtes. L'éclat des vagues leur parvient. L'odeur salée de l'eau de mer est enivrante – et imprègne leur peau en une tendre étreinte. « Il y a un petit pub, non loin d'ici, tenu par des sorciers. » Probably his favorite place on earth. « Allons-y. » Ses doigts se contractent de nouveau autour de ceux de la demoiselle, crac sonore qui retentit autant au départ, qu'à l'arrivée.

Lorsqu'ils réapparaissent, le vent est devenu bourrasque. Boucles brunes voletant au gré des intempéries, les prunelles d'Arcturus essuient brièvement la vue que le bourg leur offre. Les vagues s'échouent contre le haut muret de pierre, destiné à éviter la moindre inondation avec la marée montante, en une douce ritournelle. Le fracas est répétif, et apaisant. La pluie ne va pas tarder à s'abattre, mais la nuit est claire, chaude – à bien des égards, presque printanière. Son regard bleuté se pose alors sur sa vis-à-vis, cherchant un signe d'approbation qui pourrait agiter son fasciès délicat. Après quelques secondes d'immobilité, Arcturus relâche son étreinte et se rapproche de la porte du cottage ; maisonnée certainement vétuste aux yeux des moldus, ceux des sorciers étant toutefois plus affûtés que les leurs. Glissant ses phalanges autour de sa baguette, Arcturus en utilise la pointe pour frapper à trois endroits différents du battant boisé et ensorcelé. Instantanément, les verrous se désenclavent et Arcturus pousse la porte, chaleur qui lui frappe le visage, et invite silencieusement Shibahn à pénétrer dans l'antre. Retenant la porte de sa main étendue, il lui emboîte le pas après qu'elle ait passé l'entrée.

La porte se referme derrière eux. Sans y réfléchir, machinalement – comme inscrit dans ses veines depuis son adolescence, Arcturus pose sa main dans le dos de Shibahn, l'incitant à se diriger vers une table libre, dans un coin du pub, comme à l'abris des oreilles indiscrètes. Tandis que Shibahn s'y dirige, Arcturus commande deux pintes et va à sa rencontre, conservant son manteau tandis qu'il s'installe sur une chaise en bois qui craque légèrement sous son poids.

L'ambiance au sein du pub n'y est pas formelle et, l'habitude parlant d'elle-même, Arcturus sait que la plupart des sorciers habitant St Ives sont bien indifférents aux drames qui ponctuent la vie au sein de la capitale. Ainsi, personne ne fronce le nez à la vue d'une Gaunt et d'un Black. Les clients sont rares, mais les éclats de rire sont tonitruants, impactant le silence environnant. « Je voulais te demander si, le temps s'étire dans un pause qu'il juge bon d'instaurer, tout allait bien ? » Il sait que ce n'est pas le cas – draps froissés, corps qui s'épousent, et regrets qui noircissent le cœur de Shibahn. Sentimentalité qu'Arcturus peine à apprivoiser. « J'ai l'impression que notre nuit ensemble t'a traumatisée. Est-ce le cas ? » S'enquiert le sorcier, sous le joug d'un éclat qui anime son regard curieux. Si elle espère un mariage, ce qu'Arcturus pourrait comprendre, il voudrait l'inviter à ne pas se faire de fausses idées à leur sujet. Cette conversation lui paraît importante ; il porte à l'égard de Shibahn une affection particulière, rare, amicale, qu'il ne voudrait pas anéantir sous le poids d'une incompréhension.

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Shibahn Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: sover up and settle down (shibahn)   sover up and settle down (shibahn) EmptyDim 10 Mai - 21:12

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Sur le perron des Potter, ses doigts se resserrent fermement sur ceux du Black, intimidée de le laisser prendre les devants. Peu habituée à se laisser transplaner par un autre, encore moins vers une destination inconnue, elle n’affiche pas une mine sereine. En dépit de sa confiance dans les aptitudes d’arcturus, elle affecte toute la force de sa main à sa prise, n’en déplaise à leurs doigts. La sensation de transplanage la prend aux trippes, tourbillon de sens, l’unique constance se trouvant agrippée par ses phalanges, présence rassurante dans le tumulte provoqué par le transfert des corps. L’arrivée se veut apaisante, le vent caressant doucement leur peau, le bruit de la mer comme douce musique. Les vagues se dessinent à l’horizon, s’écrasant sans répit sur les roches dans un spectacle étrangement aussi intimidant que lénitif. Si elle a souvent profité de ce tableau dans son Irlande natale, elle n’a jamais eu le courage de s’immerger entre ces eaux, de se laisser porter par les remous aqueux. Peur irrationnelle, d’être happée par les fonds noirs, de ne pouvoir en ressortir, d’étouffer sans ne pouvoir crier. Peur ayant prit le pas sur l’utilité d’apprendre à nager, elle s’était invariablement contentée d’observer de loin l’eau lécher la terre.

Œillade interrogatrice vers le Black qui lui indique qu’ils sont en Cornouailles, à St Yves. Le nom n’éveille en elle aucun écho, bout de terre qui lui est méconnu au même titre que le pub qui se tient entre ses entrailles. Elle n’émet aucune opposition à l’injonction d’arcturus, tandis que le tourbillon reprend leurs deux corps, cette fois ci pour une durée fugace. Ses pupilles parcourent avidement ce qui les entoure, curiosité face à la nouveauté. Pourtant, elle apprécie la fraicheur de l’endroit qu’elle n’a pas encore parcouru, loin des tumultes de Londres ou de l’asphyxie familiale. L’esprit est ramené vers son compagnon, lorsqu’il retire sa main de la sienne, les doigts certainement ankylosés par la pression qu’elle leur avait infligée. Signe de tête en guise de remerciement pour sa galanterie, elle s’engouffre dans le pub. Le brouhaha familier des tavernes vient les envelopper tandis que la main d’arcturus la dirige vers un coin reculé du pub. Si aucun sentiment ne transparait sur son faciès, elle apprécie l’idée du black de s’être exilé dans un pub inconnu du grand Londres, loin des yeux et des oreilles. Si les grandes villes avaient comme avantage de ne jamais laisser place à l’ennui, elles ne laissaient pas non plus à la place à l’intimité ou la discrétion. La place publique accueillait chaque jour son lot de nouvelles rumeurs, chuchotées sur un ton entendu.

L’étreinte de la chaleur lui fait quitter sa veste, qu’elle installe sur le dossier de sa chaise. Prunelles rivées sur arcturus, elle ne parvient à éteindre ce sentiment de gêne qui s’est installé depuis que l’un et l’autre ont cédé à une ardeur passagère, qui ne s’était alors jamais installée dans leurs esprits. Instant charnel éphémère qui lui font poser aujourd’hui un regard étranger sur arcturus. L’appréhension naturelle de sa compagnie n’était plus qu’un vague souvenir, remplacée par une certaine intimidation. Son faciès révèle toujours l’ami, mais maintenant aussi l’homme. Regard qu’elle n’avait jamais porté, appréhendant de manière identique l’arcturus ayant onze de celui en ayant vingt cinq. « J'ai l'impression que notre nuit ensemble t'a traumatisée. Est-ce le cas ? » L’interrogation interrompt brutalement son observation, fissurant son masque apathique. Surprise comme première émotion, colère en seconde. Indisposition flagrante de la gaunt à se sentir acculée par le black. « Ne te dévalues pas de la sorte Arcturus. Je ne suis pas traumatisée. », les mots claquent l’air. Pudeur ravie par la colère qui l’agite, elle a les émotions en vrac. Instabilité des ressentis comme psychée, elle saute d’émotions en émotions, incapable d’afficher un visage serein plus longtemps. Les pintes servies offrent un interlude de quelques secondes, durant lesquelles ses pupilles ne quittent pas l’imprudent. « Est ce ainsi que tu me vois ? Comme une gosse que tu aurais traumatisée ? », elle a le mot en exécration. S’était sentie vulnérable, après s’être mise à nue, loin des barrières qu’elle mettait usuellement un point à arborer. Défenses érigées afin de ne laisser personne sonder ses faiblesses, elle se sentait diminuée par la vision d’arcturus sur elle. En le laissant parcourir son corps, poser ses yeux sur les cicatrices d’un passé douloureux, elle lui avait accordé une confiance qu’elle l’avait offerte jusque là qu’à son propre sang. Et se sentait bafouée les mots témérairement lancés. « Ne confond pas gêne et regret et plus encore ne te sens pas dans l’obligation de m’octroyer un quelconque réconfort, que je t’ai pas sollicité ». La vipère est sèche, heurtée par la remarque de l’ami.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: sover up and settle down (shibahn)   sover up and settle down (shibahn) EmptySam 16 Mai - 13:38

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Le ton de Shibahn claque comme la foudre. Arcturus garde un silence prudent – et curieux. Le fantôme de ses doigts traîne encore sur sa peau, mais le sorcier n'en a cure, et il ne pense pas qu'elle devrait non plus s'en appesantir. De cette nuit passée l'un en compagnie de l'autre, les souvenirs sont flous. Mais les baisers, les corps qui s'ébattent, ses phalanges fourrageant les cheveux de Gaunt – tout ça a un goût de vérité, arôme qui taquine encore le bout de sa langue. Il y a certaines choses chez Shibahn qu'Arcturus ne parvient pas à comprendre ; damn, il y a certaines choses chez ses contemporains qui le laissent tout autant pantois. Il ne ressent pas la moindre gêne à évoquer ce sujet, celui que la Gaunt ne parviendrait jamais à souligner. Conversation qu'il lui semble pourtant importante d'entretenir, ne serait-ce que par respect mutuel. Qui plus est, Black se sent idiot à ménager les émotions de sa comparse comme s'ils étaient sacrés. Bien qu'il ressente de la tendresse à son égard, il est persuadé qu'un retour à la réalité lui ferait le plus grand bien.

L'arrivée des pintes leur offre une distraction nécessaire, au cœur de laquelle le sorcier plonge volontiers. Il agit sous les prunelles assassines de Shibahn. Levant, et s'abaissant son verre, après avoir sifflé une gorgée de bière. La vipère n'en a pas fini avec lui, chaque mot qu'elle lui assène lui fait froncer davantage ses sourcils. Enfin, la chaleur lui monte aux joues ; manteau et bière ne faisant pas bon ménage, il se débarrasse élégamment de son long habit noir et, d'un coup de baguette, le voleter jusqu'au porte-manteau situé à l'entrée du pub. Il fait brièvement rouler sa baguette entre ses phalanges, pulpe de ses doigts profitant des gravures qui en marquent le manche, visiblement songeur – réfléchissant aux dires de sa vis-à-vis qui n'en finissent plus de le confondre en pensées aléatoires, et contradictoires.

Finalement, Arcturus pose sa baguette sur la table. Une main la couvrant, alors que l'autre empoigne sa pinte à laquelle il n'a plus touché. Le sorcier arque un sourcil, et lâche enfin un sec « Je n'essayais pas d'être réconfortant. » Le ton n'est pas venimeux, mais le regard devient plus dur. Il n'a pas le temps d'être ce qu'elle voudrait qu'il soit ; pas le temps de s'affaisser à ses pieds, et de les baiser, jusqu'à ce qu'elle veuille bien lui expliquer le problème. Une gorgée de bière plus tard, le cul de la pinte claque de nouveau sur la table. Arcturus n'est pas certain de la manière la plus judicieuse d'aborder ce qui le travaille ; s'il ne manque pas de bonne volonté, il ne parvient pas à capturer cette forme au sein de laquelle il devrait façonner ses mots.

Le sorcier réprime un soupir qui l'étrangle. « Alors, que ressens-tu, Shibahn ? Gêne ou regret ? » Enfin, son ton se fait plus compatissant, regard qui épouse celui de son interlocutrice alors qu'il essaie de se dépêtrer dans les explications qui ne tardent pas à l'assaillir. « Ecoute, je veux simplement que tu prennes un peu de recul sur la situation – et que tu me parles, sans que j'aie besoin de te supplier. » Parce que l'entreprise est risquée, et ennuyeuse à suivre. Les humeurs des uns, les blessures des autres – Arcturus Black ne vaut  pas mieux qu'eux, mais au moins se montre-t-il suffisamment clément pour ne pas les faire subir à son entourage proche. Cette conversation, à peine entamée, le fatigue déjà. « Pardonne ma maladresse. » Il jette les armes – seul chemin vers lequel il s'engage afin de faciliter l'échange. « Et, s'il te plaît, explique-moi les raisons de ton étrange comportement. Nous ne sommes plus des mômes, comme tu le soulignes, et s'il y a des sujets que la bienséance nous interdit de discuter, je pense toutefois que l'on peut se permettre d'en parler lorsqu'il n'y a personne autour. » Nobody who cares, at the very least.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: sover up and settle down (shibahn)   sover up and settle down (shibahn) EmptyVen 22 Mai - 19:05

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What do you want from me? Why don't you run from me? What are you wondering? What do you know? Why aren't you scared of me? Why do you care for me? When we all fall asleep, where do we go?••• @arcturus black

Le claquement de ses paroles semble marquer un arrêt, suspendre le temps à leurs lippes. La vipère s’est retranchée dans son agressivité, seule parade qu’elle maitrise face aux interrogations du Black. Telle une gamine elle esquive ce qu’elle ne sait appréhender, s’enferme dans la provocation, rétablissant ses repères. La Gaunt a repris son aplomb, certainement pas par le meilleur procédé, ignorant avec superbe la contrariété que ses propos pourraient provoquer chez Arcturus. Toujours plus à l’aise dans les relations de faux-semblants, qui se nouent dans leurs sphères, entre beaux sourires et politesses convenues. Relations ne transgressant les apparences, flirtant avec les limites de l’hypocrisie. Si elle n’avait jamais considéré son rapport avec Arcturus comme étant teinté d’hypocrisie, loin de là, elle avait toujours écarté d’un revers de la main les sujets personnels. Elle-même peu encline à s’ouvrir, elle ne pousse ses camarades à le faire eux-mêmes. Non pas par manque d’intérêt à leur égard, mais dans une volonté de respecter leur intimité, rarement disposée à gratter sous leurs remparts. Novice sur l’art et la manière de baisser la garde, de poser des mots sur ses ressentis, elle s’emmure dans son agressivité, fait claquer sa langue sous ses propos acerbes. Et elle escompte la même chose de la part du Black, il ne lui effleure même pas l’esprit que celui-ci pourrait accueillir calmement ses propos. La vipère mord et attend d’être mordue en retour. Provocation comme arme de défense, l’affrontement lui offre les repères qu’une discussion à cœur ouvert lui enlève. Ses prunelles, animées d’un éclat assassin, ne quittent pas l’élégant qui lui fait face occultant leur environnement. Elle fini par porter à ses lippes la bière, aimablement apportée par la serveuse, lui offrant un instant de fraicheur qu’elle apprécie particulièrement dans l’attente de la riposte du black. Riposte qui ne prend la forme attendue.  

« Alors, que ressens-tu, Shibahn ? Gêne ou regret ? », le questionnement soulève l’estomac de la gaunt qui ne s’attendait pas à ce qu’il continue de l’acculer, fermant volontairement les yeux sur sa réticence, sans même rebondir sur son agressivité. Que je te parle ? Que je te livre ce que je ressens ? L’exercice lui semble insurmontable, le chemin semé par les embuches que son esprit s’impose. Après la chute des barrières corporelles, il lui demandait de lui ouvrir son esprit sur des ressentis qu’elle même ne s’autorisait pas à aborder. Rarement elle n’avait ressenti une telle vulnérabilité, toujours acculée entre la volonté de fuir cette discussion et celle de prendre la main qu’il lui tendait plus que patiemment. D’abandonner cette attitude de sale gosse, de fuyarde. Mine décontenancée face à la réaction de son ami, beaucoup plus calme qu’elle ne l’aurait espéré choisissant, a contrario d’elle, la conciliation.  L’attaque frontale en devient dépassée, déplacée même. Par son calme il ne lui permet plus de se retrancher son agressivité qu’elle affectionne tant, ne lui offrant d’autre possibilité que de s’adoucir.  Ses phalanges se blanchissent au contact appuyé, peut être trop, sur le verre.   « Je ne regrette pas, j’ai … »  apprécié cette nuit à tes cotés. Mais les paroles ne peuvent franchir ses lippes, lui refusant cet accès de sincérité. Pourtant elle essaie ardemment de s’ouvrir à lui, de répondre à ses sollicitations « …je n’aime simplement pas les complications. Et cette situation m’en cause beaucoup à bien des égards. » souffle t-elle. Notamment, la paradoxale distanciation créée par leur fugace rapprochement. Elle sait pourtant qu’elle est l’unique cause de cet éloignement, qu’elle est la seule à blâmer pour cette situation. Elle a voulu jouer avec le feu sans savoir le manier, finissant par se bruler.

« Tu n’as rien à te faire pardonner Arcturus. Je serais bien mal placée pour me permettre juger une quelconque maladresse ». Peut-être même la dernière à pouvoir te blâmer de ne pas être délicat. Elle porte à ses lèvres une seconde gorgée, lui laissant un temps de réflexion, indécise quant à la manière d’aborder le sujet qui semblait ouvrir un gouffre entre eux. « Cette situation ne m’est pas familière et tu comprendras bien que le regard d’une femme sur le sujet est différent de celui d’un homme » du moins pour une majorité de ses comparses féminines. Sa doctrine familiale ne diffère guère de celle des autres, les femmes se donnent à leur époux, leur offrent gracieusement leur corps espérant y voir grandir une descendance, synonyme du travail accompli. Celles qui se permettent d’utiliser leur corps comme réceptacle de leurs propres plaisirs ne sont assimilées à rien de plus que des putains. « J’aimerais pouvoir afficher ta désinvolture mais ce n’est pas le cas. Cette nuit ne représente pas rien à mes yeux. », elle se tait quelques instants, déjà éprouvée par la conversation. Si elle n’a aucune attente, ou sentiment naissant envers le Black, elle en est pas moins perturbée par la situation, ne sachant pourtant mettre des mots justes sur son ressenti. « J’ai bien conscience que ma réaction ne te fait aucun sens, je ne suis pas certaine d’en saisir moi même la raison, je n’arrive pas à effacer ces sensations de vulnérabilité, de gêne à ton égard » pourtant j’aimerais retrouver cette spontanéité.


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