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 interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall

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The Greater Good
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Message (ϟϟ) Sujet: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyLun 11 Mai - 1:15

Intrigue 2

Des esclaves pour l'élite sorcière !

Juillet 1914
Interrogatoire
@artemisia scamander (dé face 2), @minerva mcgonagall (dé face 1), vous êtes emmenées dans une des salles du Ministère de la Magie. La pièce est sombre, plutôt vaste, et vous ne voyez pas le plafond qui semble très haut. L'obscurité semble avoir envahi les lieux, le voile abyssal ne laissant filtrer qu'un maigre faisceau de lumière qui illumine, au centre, deux chaises en bois de mauvaise facture. Vous entendez dans le couloir et tout autour de vous les pas des nombreux Aigles qui surveillent les couloirs du Ministère et entrent parfois dans la pièce pour s'assurer que l'entretien se déroule correctement. Votre interrogateur, @henry potter, vous fait signe de vous asseoir. L'entretien commence.


Pour rappel, les explications et la marche à suivre pour cet interrogatoire se trouve ici.

Lorsque vous aurez terminé cet interrogatoire, vous pourrez retourner dans l'atrium du Ministère si vous le souhaitez, dans le sujet commun, pour réagir davantage.


Dernière édition par The Greater Good le Lun 11 Mai - 1:36, édité 2 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyLun 11 Mai - 1:16

Le membre 'The Greater Good' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Interrog. - Pur/Mêlé' :
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Henry Potter
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Henry Potter
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pseudo : sekhmet/marine.
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études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyLun 11 Mai - 20:46



[ press play ]

tw sur l’ensemble du rp : mention de violence, torture, barbarie et sang.

Triomphant, l'animal.
Il est plongé dans la pénombre de la pièce, le regard perdu sur l'heure que martèle sa montre à gousset, tic, tac. Pourquoi un tel sourire qu'il n'arrive pas à effacer de ses lèvres, Potter ? Hein, pourquoi ? Parce que parmi les deux sorcières qu'il doit interroger, l'une d'entre elle est une vieille connaissance et leur passé commun est teinté de carmin, de flammes et d'injures, une guerre froide avec au centre, un lien invisible qui s'est tissé. Dette de vie ! Belle connerie, mais Potter ne la touchera pas, il ne le peut, en revanche, il sait qu'ici, c'est son territoire, son royaume, son domaine et qu'ici, elle devra, la féline, courber l'échine, la queue entre les jambes, oreilles baissées, elle cessera de miauler à tout va, pas de ronron pour Minerva, la truffe contre celle plus imposante de ce cher ami d'autrefois, son Cerbère.
Quant à l'autre, le directeur s'en délecte également. Scamander la précieuse, grande bienfaitrice des créatures, qui trône, perchée sur son piédestal boueux, Potter a toujours souhaité la percer à jour, n'aimant pas ce petit sourire mielleux qu'elle affiche, il va également pouvoir jouer avec elle. Des multitudes de possibilités tandis qu'il sort de la poche de sa veste, une paire de gants en cuir noir qu'il enfile à ses doigts. Un salopard à son apogée.

La porte grince.
Les divines sont là.
Que la partie commence, mesdames !

Potter ne se retourne pas pour autant, reste de dos, mais il sait qu'elles sont là, toutes les deux. Il le sent, il l'entend. « Asseyez-vous, ladies. »
Voix grave, ton solennel. Ah, des interrogatoires, qu'est-ce qu'il a pu en donner ici et pour arracher les mots à la bouche des plus silencieux, il a fracassé des os, des mâchoires et peut-être que si l'on cherche bien, on trouvera ici, des résidus de dents, quelques gouttes de sang, incrustés dans le sol. On aime Potter pour son efficacité, on méprise Potter pour son immoralité. Et il décide de retirer sa veste, non sans omettre de prendre ce dernier cigare dans sa poche.
Chemise blanche, bretelles enlacées autour, cravate noire soigneusement nouée, barbe poivre et sel, cheveux en arrière et la baguette qui s'illumine pour allumer la mèche. La fumée déjà, envahie la pièce tandis que Potter se retourne enfin et se dirige vers ses proies. « Bien, nous allons pouvoir commencer. » sa main se referme sur un tabouret qu'il a lui-même amené pour le poser en face des deux sorcières et s'y installer. Déjà, la plume à papote prend vie et le parchemin à ses côtés également. C'est tout, pas de dossier, pas besoin, le cerveau de l'homme a enregistré le nécessaire, le reste, il s'en avisera. « Ne perdons pas de temps avec les présentations futiles, mesdames. Vous me connaissez, je vous connais. Scamander, McGonagall et Potter. » le cigare entre les lèvres, il tire dessus, prend le temps de craquer un par un ses doigts, délice pour les phalanges, supplice pour les oreilles.

« Minerva, j'imagine que vous désirez un esclave pour vous aider à reconstruire votre taudis à moindre coût ? Peut-être avez-vous déjà, un nom en tête ? » première question, première attaque du diable tandis que la plume note frénétiquement les mots crachés par son auteur. N'allons pas immédiatement dans le vif du sujet, prenons des chemins détournés, prenons notre temps, après tout, c'est comme dépecer une bête, il faut savoir tailler la chaire au bon endroit pour ne pas abîmer le corps et la fourrure, la précision avant la précipitation.
« Est-ce également votre cas, Artemisia ? Un esclave, pour lustrer la ferme et ramasser les fientes de vos magnifiques créatures ? Une femelle serait sans doute plus à même de mettre les mains dans la merde de vos chiards. » rabaisser la femme, provoquer la colère, créer la haine pour forcer l'ennemi a commettre une erreur fatale. Les chiards, ses créatures qu'elle vénère plus que l'homme, de quoi exacerber Henry.
Et il le fait enfin.
Il crache, expire, souffle, la fumée volontairement en plein visage des deux sorcières, sourire carnassier sur les lèvres.
« Je vous écoute. » la parole est à la défense.

Trois petits sorciers s'en allèrent pour bavarder gaiement.


Dernière édition par Henry Potter le Sam 16 Mai - 19:59, édité 1 fois
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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyMar 12 Mai - 8:28

Elle le voit arriver au moment où Isobel McGonagall se mit à saluer Nicolas Flamel. L’expression de Minerva devient fermée tandis qu’elle commençait à établir les murs de sa protection personnelle. Rien que de le voir lui donnait la force de fermer son esprit comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. Le baiser qui s’échappe de ses lèvres, provocateur, son prénom prononcé si mielleusement lui donne envie de vomir sur ses belles chaussures cirées. Il passe et elle regarde alors Nicolas avec dans les yeux une seule expression : à l’aide. Mais c’est sa mère qui vient se placer devant elle. Isobel a encore un peu d’attente et un instant Minerva pense à ses cousines, Léocadie plus particulièrement. Tout ira bien pour elles aussi. Elle en est persuadée. Isobel s’approche alors pour la prendre dans ses bras comme une mère qui dit au revoir à son enfant.
« Tu es un dragon. »
Un frisson lui passe sur le corps et leurs regards se croisent.
C’est tout ce qu’il lui fallait.
La légère pression de Nicolas sur son bras, signe évocateur de soutien achève de la convaincre qu’elle est forte.
Voir Artemisia, sa marraine dans la même galère qu’elle, la rassure et tandis qu’elles avancent vers la salle d’interrogatoire. Sur le chemin, tandis qu’Henry Potter est devant elles, Minerva vient saisir doucement les doigts de sa marraine et les serrer.
Nous sommes ensembles. Nous ne sommes pas seules.
Ce sont les deux pensées auxquelles elle se raccrochera tout le long de l’entretien.
Ca sent le sang et la sueur. Le sang des gens qu’il tabasse en tant que gentleman tout en délicatesse et sa sueur à lui. Il faut que l’homme s’entretienne en effet même si cela ne semble pas trop fonctionner étant donné le ventre qu’il a.
« Asseyez-vous, ladies. »
Minerva, silencieuse, vient s’asseoir gracieusement, droite et le regard droit sur Henry, son sac à main sur ses genoux, les mains croisées. Il y avait du sang sur sa chaise et Minerva se força à ne pas regarder. Elle est intouchable. L’homme se donne en spectacle encore. Minerva ne semble pas broncher un seul instant. Elle ne fait que l’observer.
« Ne perdons pas de temps avec les présentations futiles, mesdames. Vous me connaissez, je vous connais. Scamander, McGonagall et Potter. »
Au moins étaient-ils d’accord là-dessus.
Le cigare s’allume. L’odeur. Elle va vomir. Cette odeur lui donnera à présent toujours envie de vomir.
« Minerva, j'imagine que vous désirez un esclave pour vous aider à reconstruire votre taudis à moindre coût ? Peut-être avez-vous déjà, un nom en tête ? »
Elle l’observe et l’écoute ensuite poser la même question à Artemisia. Il est tout puissant évidemment, ne se gêne pas pour les insulter aussi. Minerva semble parfaitement calme et maitresse d’elle-même. Ne pas céder à la peur et à la panique. Artemisia est là quand bien même la pièce lui semble petite, rien qu’une impression. Elle n’est pas seule. C’est suffisant pour que Minerva s’éclaircisse la gorge et, le regardant droit dans les yeux, réponde :
« Exactement, Henry. D’ailleurs, Elle se tourne vers Artemisia. Il me sera utile pour finir la construction de la piscine et évidemment, dès que c’est terminé tu es invitée. » Se battre avec l’humour sans s’énerver. Elle repose son regard sur Henry. « Je vous aurais bien invité Henry, mais j’ai déjà des problèmes de rongeurs et j’imagine qu’un chiot pourrait en effet m’aider à faire cela à moins coût... Oh d’ailleurs ! Cela tombe si bien de vous voir… » Sa main vient se glisser sur sa poitrine, là où elle a une poche cousue exprès et en sort un parchemin. En réalité, elle n’avait pas prévu le coup mais devait aussi passer chez l’artisan après pour voir pour la fin des travaux. « C’est la somme que vous me devez. Je vous rassure : je n’ai pas mis la piscine. Ça s’est un caprice de maman. Et elle vous passe le bonjour d’ailleurs. Mais elle m’a parlée d’une histoire étrange de cordes avec vous et elle ? Je n’ai pas tout compris, je l’admets. » Petit sourire et haussement d’épaule, Minerva continue à parler calmement et se rend compte que l’humour l’aide à ce que sa langue soit affutée. Elle lui tend la facture. « Je n’ai aucun nom en tête : le chiot peut être mâle ou femme, peu m’importe. Elle regarde la plume à papote et s’adresse à elle comme si elle était vivante. Quelqu’un de solide s’il-vous-plaît. La vie à la campagne est parfois dure. » Repose ses mirettes sur Henry avec son sourire toujours poli aux lèvres.

Spoiler:
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Artemisia Scamander
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Artemisia Scamander
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études : (hufflepuff) l'or et le bronze pour héraldique scolaire.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyVen 15 Mai - 16:54

« Tout ira bien, a leannain. » que lui susurra l'Écossaise, les doigts arrimés à jeunettes menottes, coulant à revers d'omoplates d'œillades lionnes vers la génitrice Dragonne. Promesses silencieuses scellées d'une mère à une autre, Isobel n'avait plus aucune inquiétude à se faire et les deux sorcières s'aventurèrent sans plus attendre là où l'on avait réclamé leurs présences. Dans son dos, la caresse lorgnade de son mari lui caresse l'échine, les amants voyageurs soumis l'un à l'autre sous l'engagement de toujours se retrouver, leurs initiales gravées dans la chair, le A du seigneur soldat imprimé sur le mont de vénus droit. Gardiens du secret d'un Dumbledore, les Scamander prouveraient à nouveau leur loyauté envers l'incandescence arrogance du Phénix.

La salle était poisseuse et puait la peur, le sang et la pisse. Elle était d'un fumet si répugnant que même de la merde d'hippogriffes n'aurait fait aucune différence! La pièce était tout aussi impersonnel que l'Homme qu'elles allaient retrouver; à l'image de ce monsieur Potter, elle était épurée de quelconque sens décoratif et son esthétisme était, somme toute, un brin minimaliste et très rudimentaire. Sur les murs, pas de cadres, aucun diplômes professionnels. Pas de photographies non plus, ni même un soupçon d'autres décorations qui auraient pu égayer ne serait-ce qu'un peu l'humeur maussade de l'auditoire. Rien, sinon, que deux chaises de bois de mauvaise facture, tout juste bonnes pour servir de bois de chauffage.

« Ne perdons pas de temps avec les présentations futiles, mesdames. Vous me connaissez, je vous connais. Scamander, McGonagall et Potter. » semblent-ils tous y acquiescer, s'écourtant de pénibles banalités. Ainsi invitées, les sorcières prirent chastement place dans les sièges tout indiqué par leur hôte. Son sourire poli répondait au sien, le plus carnassier qu'elle n'ait jamais vu. Même celui d'un loup-garou lui semblait moins acéré.

La richesse d'esprit de la Lassie fait que la babine de la Fermière flanche, laissant découvrir l'émail satirique de sa parfaite dentition. C'est que ces femmes McGonagall étaient d'une effronterie déconcertante et réputatoire. D'aucun jamais ne les aurait cru condamner au fatum de l'obédience épouses, la sororité amazone vrombissant de puissante velléités. Femmes de tête, les dragonnes de ce Clan avaient laissé dans leur sillage incendiaire chemin à suivre pour les progressistes de ce monde. Merlin n'aurait pu lui envoyer meilleure partenaire que sa nièce.
Deux guerrières qui avaient fait le vœux de devenir le sphinx des secrets qu'elles protègeaient.

« Est-ce également votre cas, Artemisia ? Un esclave, pour lustrer la ferme et ramasser les fientes de vos magnifiques créatures ? Une femelle serait sans doute plus à même de mettre les mains dans la merde de vos chiards. » Les humiliations étaient délibérées, ainsi la Scamander réagit-elle d'une inclinaison des plus carnassières, renâclant ironiquement ; Les mains jointes sur les genoux, une guibole s'enlace élégamment autour de la cheville, en une posture de politesse intéressée qu'il lui avait fallu des années à trouver confortable. Une contenance stéréotypiquement féminine, comme si les jambes croisées ne leur étaient qu'exclusivement réservées. « C'est à l'usure des mains que l'on reconnaît les esprit les plus travaillant, n'en convenez-vous pas? »  Un sourcil se redresse, pure anathème de l'arrogance incendiaire de la Fermière. Il n'y avait pas à dire, cette Scamander n'en démorderaient jamais et son aplomb était légendaire. « Femelle ou mâle, peu m'importe; je recherche un dos solide et des jambes fortes. La vie sur une ferme n'est jamais qu'un travail de perpétuel labeur... » L'assurance est troublante, irradiante même, sauf que la sclérose tremble invisiblement sous les viscères noués qui n'en était pas à l'exposition de ses premières situations délicates. C'est qu'elle en avait vu d'autres. « ... vous connaissez les bêtes, monsieur Potter... vous savez qu'il n'est pas donné à tous sorciers de pouvoir s'en approcher. » le darde-t-elle d'yeux éloquents.
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Henry Potter
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Henry Potter
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études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptySam 16 Mai - 19:37




Elles sortent les griffes, elles montrent les crocs, les divines.
Guerrières sous de beaux visages, elles ne veulent pas se laisser faire, Henry s'en doute, mais il s'en délecte d'avance. Parfait. La question est posée, les réponses fusent et les bras croisés, il les écoute attentivement. Il sait. Il sait qu'il ne peut pas lever la main, ni faire de mal directement à l'amazone, il en a conscience et il ne se risquerait pas à le faire car le lien qui les uni est trop fort, même pour lui. De la vieille magie, saloperie ! mais il existe des moyens détournés, d'autres chemins pour arriver à ses fins et tel un chien qui ne lâche jamais sa proie, Cerbère gardien des enfers, n'a pas oublié le goût de la chair de la divine Athéna, il n'a pas encore terminé de se venger des mots qu'elle a couché sur le papier, des vérités qu'elle a craché et là, il ne compte pas passer à côté de cette opportunité. Merci monsieur le ministre, oui.
Merci !

Car Potter serait trop idiot pour ne pas la saisir.
Et quelle agréable surprise quand il découvre qu'il n'a pas un pantin à manipuler, mais deux et qu'un lien est également tissé entre Scamander et McGonagall. Les étoiles sont alignées, la chance est de son côté, le supplice en revanche, bascule vers ces pauvres dames.

Et puis.
Oui. Les ordres reçus ont été limpides, soyez intransigeants !
Pas de compassion, si jamais elle a existé un bref instant, pas de politesse non plus, aux oubliettes la pitié face à la femme fragile, car elles sont toutes sauf fragiles ! Ce sont des teignes, des parasites, des chatons qu'il faut dégriffer par la force pour leur montrer qu'ils ne sont rien face à la puissance des canidés, gueules béantes des enfers.
Mais Potter attend, ne pas y aller trop vite, poser la première question, lancer l'assaut et attendre les représailles. Si faciles à berner, les petites. Il crache sa fumée et la première guerrière qui part au front est le glaive de la justice, évidemment.

« Exactement, Henry. D’ailleurs,l me sera utile pour finir la construction de la piscine et évidemment, dès que c’est terminé tu es invitée. Je vous aurais bien invité Henry, mais j’ai déjà des problèmes de rongeurs et j’imagine qu’un chiot pourrait en effet m’aider à faire cela à moins coût... Oh d’ailleurs ! Cela tombe si bien de vous voir… » elle se sent forte, elle se sent puissante la charogne, la garce, car intouchable elle est. Pour le moment, ma douce. « C’est la somme que vous me devez. Je vous rassure : je n’ai pas mis la piscine. Ça s’est un caprice de maman. Et elle vous passe le bonjour d’ailleurs. Mais elle m’a parlée d’une histoire étrange de cordes avec vous et elle ? Je n’ai pas tout compris, je l’admets. » il arque un sourcil, s'empare du parchemin et l'observe. La plume griffe des notes à foison, elle n'arrête pas.  « Je n’ai aucun nom en tête : le chiot peut être mâle ou femme, peu m’importe. Quelqu’un de solide s’il-vous-plaît. La vie à la campagne est parfois dure. »

Le premier round se termine.
Victoire pour la justice, Potter ne bronche pas, plie soigneusement le parchemin en quatre avant d'écouter l'autre divinité, celle de la terre, du foyer, mère des rouquins. Scamander. Elle lance également les hostilités, cela n'étonne pas le sorcier, il n'en attendait pas moins. Tant mieux.

« C'est à l'usure des mains que l'on reconnaît les esprit les plus travaillant, n'en convenez-vous pas? Femelle ou mâle, peu m'importe,  je recherche un dos solide et des jambes fortes. La vie sur une ferme n'est jamais qu'un travail de perpétuel labeur... » Garce. Potter ne bronche cependant toujours pas, le cigare entre les lèvres, il expire une nouvelle bouffée. « ... vous connaissez les bêtes, monsieur Potter... vous savez qu'il n'est pas donné à tous sorciers de pouvoir s'en approcher. » Précisément.

Assez.
La comédie a assez duré et l'humour du roi des enfers a ses limites.
Place à la tragédie.
Et dans toutes les tragédies, on s'accorde à couper des têtes, à séparer des familles, à faire couler le sang.
Le cigare se termine presque, il tire une ultime fois dessus, la braise rougit.

« Minerva, votre facture, vous pouvez l'enfoncer profondément où je pense. » crache-t-il avant de poser le parchemin contre le cigare qui s'enflamme et d'observer le tout qui s'enflamme avant de lâcher le papier devenu cendres au sol. « Ah. Ne note pas ça. » la plume cesse d'écrire.

Et puis, Henry se lève. Sa baguette déjà, dans sa main. Il tourne autour des deux sorcières, sans les quitter du regard, le fauve rôde, il guette ses proies. Et d'un geste, formule murmurer, les chaises bougent avec violence pour forcer les deux sorcières à se retrouver face à face.
Premier acte de la tragédie. Potter se tient dos à la marraine, maître des bêtes. L'une de ses mains gantées, se pose sur l'épaule sur la sorcière, rassemble les cheveux, plumage de corbeau, oiseau de nuit pour les rabattre sur une épaule et déjà, ses lèvres effleurent presque le cou de la sorcière, il inspire, il expire le malin, sans quitter une seule fois du regard la petite Minerva, sourire aux lèvres tandis que de sa main libre, Potter saisit celle de Scamander pour lui ouvrir la main et y déposer à l'intérieur, une dague à la lame forgée dans de l’obsidienne où l'on peut voir les initiales du sorcier gravé dessus. Tranchante à souhait, aiguisée avec précision. Et déjà, Potter recule lentement, le bout de sa baguette posée sur la nuque de la sorcière.
Il existe mille et une façon de torturer quelqu'un.
D'obtenir des réponses, de soumettre quelqu'un à la question.
Et l'une des plus sournoises est certainement la plus impardonnable de toutes.


« Impero. »

Pourquoi se salir les mains quand on peut forcer la personne à agir pour son compte ?
La malice se dessine sur les lèvres de Potter tandis qu'il reste en retrait et que d'un coup de baguette, le tabouret avance à la droite d'Artemisia.
Pose ta main droite dessus.
L'ordre est silencieux, Potter ne parle pas, mais son esprit est relié à celui de la sorcière pour qu'elle exécute les ordres.
Prends la dague dans ta main gauche.
Il arrête, il en revient à Minerva. Est-ce qu'elle comprend maintenant ? Elle comprend que ce n'est pas une chance que sa marraine soit ici, mais un supplice !? Qu'elle est un jouet à la merci du sorcier et qu'à travers sa proie, il peut enfin l'atteindre malgré la dette ?!

« Mesdames. Je n'aime ni que l'on se moque de moi, ni que l'on me tienne tête. Vous voulez jouer les insolentes ? Parfait. Nous allons jouer, mais vous répondrez à mes questions de gré ou de force. Cependant... Je vous mets en garde. » il marque une pause, les observe conjointement. Lève la main gauche Artemisia, serre bien profondément la dague dans ta main, serre les dents. « Si la réponse n'est pas à mon goût ou que vous essayez de me duper, l'une d'entre vous en subira les conséquences. » nouvelle pause, le sorcier en revient à son pantin, cette chère lady Scamander. « Vous avez raison ma chère, on reconnaît un travailleur à l'usure de ses mains et je trouve que les vôtres manquent cruellement d'usure, Artemisia. » sourire carnassier. « Il faut donc remédier à cela. »

Enfonce la dague dans ta main droite d'un coup sec.
Potter ordonne, Potter est le bourreau sans tenir la hache, marionnettiste des enfers.

« Minerva, de l'essence de dictam, peut-être ? »

Trois petits sorciers s'en allèrent pour bavarder gaiement.
L'un d'eux jongla avec une dague.
N'en resta plus que deux.
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Minerva McGonagall
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particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyDim 17 Mai - 18:29

Tout ira bien. Elles n’ont pas le choix à vrai dire et Minerva sait qu’elle ne peut pas faire machine arrière. Elle connaît Henry Potter, elle sait qu’il ne laissera pas passer leur affront. L’homme aime trop dresser les femmes. C’est ce qu’il a toujours fait, c’est ce qu’elle a mis en lumière dans son article sur lui et c’est ce qu’il a fait chez elle pour tenter de lui donner une leçon. C’est ce qu’il va faire ici aussi. Lui, le si puissant. Lui, qui a droit de vie et droit de mort. Elle ne serait même pas surprise qu’il les tue, on maquillerait la chose et on les jetterait quelque part. Elle ne serait pas surprise qu’après avoir tenté de les faire parler il les soignera pour que rien ne sorte de cette pièce. Si elle-même savait qu’il ne pouvait pas lui faire de mal physiquement et directement, elle avait trop appris de leur dernière conversation cette fois-là dans le chaudron baveur qu’il n’hésiterait pas à s’en prendre aux gens qu’elle aime. Isobel, pour commencer mais dans l’immédiat Artemisia. Et c’était probablement cela malgré la hargne qu’elle mettait à lui répondre qui lui faisait le plus peur. Il n’hésiterait pas elle le savait et comme elle s’y attendait, il se mit à exécution.
Elle eut un petit sourire en coin en entendant sa marraine et reconnut qu’ensemble, Henry Potter n’avait pas choisi les deux femmes les plus faciles à briser. La présence de l’une et de l’autre dans la même pièce était une force autant qu’une faiblesse et les mots d’Artemisia lui firent du bien.
Le premier round se termine avec un ko pour Henry Potter. 1 pour l’Ecosse. 0 pour la confédération.
Le deuxième round, elle le sait, elles vont essuyer des coups tant physiques que mentaux.
L’odeur du cigare lui donne toujours envie de vomir mais elle voit avec soulagement que le cigare se consume presque terminé. Se demande s’il en a d’autres. Se dit qu’elle ne veut pas savoir mais que l’homme est toujours plein de surprises.
Quand elle l’entend lui dire de se mettre sa facture où il pense, elle hausse un sourcil, pas vraiment étonnée. Elle aurait sûrement aimé qu’il soit un peu plus poli mais le souvenir d’une certaine insulte lui revient. Non décidément : c’est du Henry tout craché.
« Quel dommage... » souffle-t-elle en voyant le parchemin se faire consumer dans une flamme chaude. Heureusement qu’elle en avait un double.
Le monde tourne et Minerva observe maintenant sa marraine. Face à face sans pouvoir se dérober l’une à l’autre. Dans le regard de Minerva qui croise celui d’Artemisia, une certaine détermination tacite entre elles. Quoiqu’il arrive, Minerva ne regardera pas ailleurs. Quoiqu’il arrive, elle était là.
Elle le voit faire et elle laisse échapper un sourire. L’épaule dénudée, les lèvres qui se rapprochent. Minerva ne scille pas, a envie de soupirer qu’il est pathétique et aimerait voir Artemisia lui donner un coup de menton. Peut être pas dans ce contexte ceci dit. Lorsque la lame arrive entre les doigts d’Artemisia, Minerva se redresse. Tout va vite dans sa tête et elle comprend avant même qu’il ne prononce le sortilège impardonnable ce qu’il va faire. Il ne peut pas se risquer de la blesser elle.
Par contre, il peut la torturer psychologiquement et s’en prendre à Artemisia.
Minerva serre les dents en voyant le regard d’Artemisia changer sous le coup du sortilège. Les mouvements de sa marraine, Minerva les suit du regard dans rien dire. Elle refuse de détourner le regard. Elle refuse de laisser Artemisia seule la dedans. Les battements de son cœur se font plus rapides.
« Mesdames. Je n'aime ni que l'on se moque de moi, ni que l'on me tienne tête. Vous voulez jouer les insolentes ? Parfait. Nous allons jouer, mais vous répondrez à mes questions de gré ou de force. Cependant... Je vous mets en garde. »
Les yeux de Minerva sont toujours sur Arte et elle voit alors la dague se lever.
Ses mains à elle viennent se referment davantage sur son sac à main blanchissant ses jointures.
Elle voit le geste mais son cerveau lui coupe le son. Elle le sait pourtant : Minerva entendra le cri d’Artemisia la prochaine fois qu’elle rêvera.
Je suis désolée, marraine. pense t elle fort alors que les larmes aux yeux plus parce qu’elle a mal pour Artemisia, trop empathique et angoissée pour elle, que parce qu’elle a peur.
« Marraine, tu es forte. » souffle t elle en écossais pour qu’Henry ne comprenne pas. « Tu te souviens de la chanson que tu m’as apprise enfant ? Recite-la dans ta tête. »
« Si la réponse n'est pas à mon goût ou que vous essayez de me duper, l'une d'entre vous en subira les conséquences. »
Minerva ne le regarde toujours pas. Elle mime sur ses lèvres la chanson qu’Artemisia peut lire facilement espérant que se raccrocher à quelque chose de familier pourra la faire un peu résister à l’impero. Ce n’était après tout pas impossible et Artemisia était une femme forte. Minerva avait envie de se jeter sur elle pour lui éloigner le poignard. Elle se rendit compte qu’elle serait capable de menacer sa propre vie pour tenir en respect Henry.
La dague qui s’enfonce encore lui donne l’envie de se mettre à exécution. Mais elle tient bon. Elle doit rester calme et lucide. Son cerveau est déjà en train de compartimenter et surtout de dissocier de la scène, et subitement elle se déteste. L’impression disparaît aussi vite qu’elle est venue cependant : plus tard.
« Minerva, de l'essence de dictam, peut-être ? »
Elle redresse alors son regard sur lui et quand son regard croise le sien il peut lire la rage qu’elle a dans le regard.
« Probablement dans mon sac. Mais je suppose que ce sera utile pour plus tard, Henry. »
Calme et franche.
Calme.
Elle ne reconnaît même pas sa propre voix.
« Eh bien Henry ? Posez vos questions. Nous sommes toutes ouïes et tacherons d’y répondre avec le plus de précision possible... » Elle repose son regard sur Artemisia, la rage toujours dans le regard se promettant à elle même qu’un jour les rôles seront inversés.
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Artemisia Scamander
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyDim 17 Mai - 19:06



\!/ TW (sur l'ensemble du rp) : mention de violence, torture, langage vulgaire, barbarie et sang. Nous préférons vous en avertir. \!/

De sa propre perception, le cri résonnait jusqu'au firmament et trouverait échos contre plafonnier sans fin cette geôle.
Mais dans cette pièce, le beuglement s'étranglait dans sa gorge comme le gargouillis gras du sang qui se tapisse contre le gosier.
Il s'élevait comme une continuité rhapsodique des autres lamentations et supplications qui résonnaient déjà.
Mélopée maudite du conservatoire du tartare.
Dans l'atrium, à cet instant, c'était elle qu'on entendait.
C'était la Scamander qui hurlait.

« Marraine, tu es forte. » Elle l'entend, mais les oreilles vrombissent de mouches invisibles, comme le torrent des sabots d'une horde de centaures en colère. « Tu te souviens de la chanson que tu m’as apprise enfant ? Récite-la dans ta tête. » L'anathème lui vient lentement en tête. Les Maiden fair. Leur mélopée en tête. Elle récite.

A naoidhean bhig, cluinn mo ghuth
Mise ri d' thaobh, Ó mhaighdean bhàn
Ar rìbhinn òg, fàs a's faic
Do thìr, dìleas fhéin


Peu à peu, la lucidité lui revient.
Tout à coup, le voile d'obédience devant ses yeux s'estompent pour lui faire se soutenir les billes sombres de sa Nièce. Elle la voit. Enfin.
Les lippes tremblent et les longues boucles sombres frétillent.
Et les yeux constatent ce que l'esprit (et le corps) avait déjà compris.

La main humaine est une merveilleuse machine, un système complexe de câbles et de poulies, contrôlée par un réseau de millions de nerfs, microscopiques, extrêmement sensibles au toucher. Un seul doigt cassé suffit pour faire tomber un homme à genoux, hurlant de douleur. La sienne, la droite, était devenue méconnaissable; tantôt violette, tantôt bleue, bientôt noyée dans une marre de son propre sang, elle irradiait d'une douleur lancinante et pulsante, tandis que le moindre tressaillement physique lui arrachait un braillement. C'est que tout son corps exprimait la douleur sans que son corps n'eût autre stigmate que celui de sa droitière, prisonnière du tabouret. « You fucking bastard!, grogna-t-elle entre dents si serrées que la mâchoire aurait pu se casser. You fucking sadistic piece of shit! Peu lui chaut alors d'effaroucher les manières proprettes du citadin sous la ribambelle d'insultes supplémentaires qu'elle lui adresse. Fanfaronnade de langues qui, rapidement, en viennent à l'épuiser. Et tandis que s'affaisse la tête et l'épaisse tignasse, elle soupire d'un énième reniflement douloureux, le corps prit de sursaut qui ne lui semble pas être de sa propre volonté. You’re going to go to Hell for this! » C'est que l'électrisante caresse lui grimpe jusque dans l'avant-bras, le coude et l'épaule pour lui endolorir la nuque tuméfiée d'une jugulaire palpitant à tout rompre. C'est qu'elle ne lui donnerait pas la satisfaction de supplier, la Démone.

Il veut qu'elle gigote. Elle l'entend murmurer les ordres dans sa tête, perfide serpent. Il lui demande mentalement de le faire, et le corps ne trouve rien de mieux à faire, sinon, que de s'exécuter. La lame déchiquètent un peu plus la chair, aiguisant le bois pour y laisser naître la braise de dizaine d'échardes qui se régalent du festin gloutonnement offert. Des filets de sang, à présent, s'écoulaient entre ses articulations crispées. Mais l'Albannach n'ose regarder, se réfugiant dans les océans sombres de Minerva, qu'elle distincte aussi agités que les vagues de la plage de Malamer. La marre de sang sous la main continue de s'étendre, le Potter sommant silencieusement (et délibérément) à son épaule de presser de tout son poids sur le plat du tabouret. L'Écossaise offre autant se peut de résistance, mais essoufflée par une douleur oppressante, la mandibule déformée sous des babines ironiquement retroussées grogne hargneusement. « ... vos fucking questions, Potter » guttura-t-elle d'un timbre rauque méconnaissable, le foudroyant du regard à travers le rideaux sombre de sa tignasse.

Par Merlin, que cet interrogatoire puisse s'achever.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyDim 17 Mai - 20:04




Silencieux le bourreau, tapis dans les ombres.
Il ne dit mot, mais pourtant, sa langue fourche dans l'esprit de la mère Scamander. Sa voix tonne, gronde, l'ordre est intérieur, on dérange le bruit du silence et déjà, Potter esquisse un sourire satisfait quand il voit la femme obéir, la main en l'air, la dague à la main, prête à se mutiler elle-même. Ca va faire mal, chérie, je te préviens souffle-t-il dans sa tête avant que le couperet ne tombe, le glas tombe et frappe. Voilà comment l'on dresse les indisciplinés chez les Potter, chez ce bon vieux Hector, qu'il se retourne dans sa tombe.
Et Potter fils n'en rate pas une miette. Pas un seul instant, ses yeux ne quittent la dague quand celle-ci pénètre, tranche, écrase la chair et que le sang commence à gicler. On entend un craquement, il laisse échapper un léger rire.
Ca, ma chère Artemisia, ce sont les os. Vos os.
Des lèvres qui ne bougent pas, mais les mots qui sont crachés dans l'esprit de la sorcière. Enfin, entre le cri et les suffocations, Potter décide de changer de proie et d'observer la réaction de cette chatte de gouttière qui se tient face à sa marionnette. Aucune réaction. Il doit lui reconnaître Potter, oui, que Minerva sait contrôler son corps et ses émotions, mais jusqu'à quand ?
Et puis,
Il fronce les sourcils et approche enfin des deux femmes, non sans saisir dans la poche intérieur de sa veste, une flasque.

« Marraine, tu es forte. Tu te souviens de la chanson que tu m’as apprise enfant ? Recite-la dans ta tête. » Ce n'est sa langue, Henry n'aime pas ces mots car il ne les comprend pas « Hors de question de parler une autre langue... Sinon, elle se la coupera elle-même. » Et il en est capable, le chien.

Les lèvres entrouvertes, Potter est prêt à ajouter quelque chose, mais déjà, les insultes fusent. Oh, c'est moche ça, ma chère, ça ne vous va pas les insultes. Des mots dans sa tête tandis qu'il l'observe, la regarde et se met à rire.
C'est un rire glaçant.
C'est un rire sinistre.
C'est un rire diabolique.
C'est le rire de ceux qui ont cédé depuis longtemps aux avances du mal.

« Vous avez tord sur un point, lady, l'enfer, nous y sommes déjà. » et il est souverain en ces lieux, tandis que la dague s'enfonce définitivement dans la main. Les réparties fusent, les chattes ne laissent rien, elles résistent. Futilité absolue. Mais la partie n'est que plus amusante, excitante même.
« Probablement dans mon sac. Mais je suppose que ce sera utile pour plus tard, Henry. Eh bien Henry ? Posez vos questions. Nous sommes toutes ouïes et tacherons d’y répondre avec le plus de précision possible... »
« ... vos fucking questions, Potter »

L’interrogatoire.
Bien sûr.
Sûrement.
Il ne l'a pas oublié. Mais il était nécessaire de rappeler qui commande ici et ce qui arrive à ceux qui osent se dresser contre son autorité, voir pire, lui manquer de respect.

« Avant de continuer, il me semble important de soigner cette vilaine blessure. » lance-t-il en contournant les deux chaises.

Impero toujours en marche, le lien invisible maintenu, le marionnettiste cependant, n'ordonne rien pour l'instant à son pantin, lui laisse un peu de répit tandis que l'animal se glisse derrière Artemisia. De sa main gantée, il lui empoigne le menton pour lui soulever la tête en arrière et de son autre main, il verse une partie de la flasque, du whisky du qualité ma chère, dix ans d'âge ! sur les lèvres de la sorcière pour la forcer à boire.
Quelques secondes, bois charogne !
Les ordres reprennent et déjà, il recule pour continuer la sorcière et se tenir devant la dague qu'il saisit.
Et d'un coup sec, sans prévenir, Potter ôte la dague de la plaie béante. Le sang s'écoule, serpente, ce n'est pas un ruisseau, mais un torrent, des rivières pourpres tandis qu'il essuie volontairement la lame ensanglantée sur le haut du crâne d'Artemisia. Le reste de la flasque ? Il dégueule sur la blessure atroce de la sorcière. Évitons les infections, lady. Sourire aux lèvres. Une fois la flasque vide, celle-ci est envoyée plus loin dans la pièce. Passons à la suite.

La dague entre ses mains, Potter fait jaillir une flamme du bout de sa baguette qu'il fait entrer en contact avec la lame noircie de son objet de torture.

« Mes fucking questions donc. » reprend-t-il sans quitter des yeux la lame qui change de couleur. Chauffer à blanc, ça demande du temps, désolé Artemisia, c'est assez long, mais après, tout ira mieux, des mots dans l'esprit, encore et toujours, il est partout ! « Laissons un peu de repos à votre marraine, Minerva. Elle n'est pas en état de répondre pour le moment. Je vais donc m'adresser à vous. » la lame change encore de teinte, noire, rouge, orange, jaune et presque blanche. Potter déjà, fait le tour des chaises pour revenir à la droite des sorcières. « Si tout ceci a été mis en place, j'entends par là, les interrogatoires, c'est à cause de l'attaque qui a visé l'arène à son ouverture.  » pause, tandis qu'il détache enfin la flamme de la lame. « Nous devons donc tout mettre en oeuvre pour trouver, traquer et débusquer la vermine à l'origine de cet acte. Ainsi, tous les moyens sont permis pour délier les langues, même les plus récalcitrantes. » sourire carnassier à l'intention de Minerva.

Artemisia, serrez de nouveau les dents.
Et sans un mot encore, sans prévenir, le plat de la lame incandescente se pose d'un geste sec sur la paie de Scamander. L'odeur de la chair brûlée se répand rapidement dans la pièce, de quoi donner la nausée, mais Potter ne bouge pas pour autant, ne regarde même pas la victime, le seul ordre qu'il donne est le suivant :  ne bougez pas d'un cheveu, Artemisia, ce n'est qu'un mauvais moment à passer.

« Ma question est donc la suivante, Minerva. » il appuie encore un peu plus la lame sur la blessure, comme pour pénétrer la chaleur dans la chair calcinée. « Êtes vous satisfaite de notre ministre de la magie ? Des actions qu'il a lancé, des réformes engagées et de sa volonté à changer notre monde pour le plus grand bien de tous. »

Et enfin, il soulève la lame, non sans remarquer que de la chair reste collée à la dague et d'un geste, il plante la lame sur le tabouret pour poser ses mains sur les épaules d'Artemisia.

« C'est la première fois que je cautérise une plaie, j'espère que c'est une réussite, je n'étais pas le plus doué en médicomagie, j'étais talentueux ailleurs, notamment en maléfices et duel. » souffle-t-il à l'oreille d'Artemisia, mais Minerva peut également entendre ses propos. « J'espère que vous n'êtes pas droitière. »

Légère moue, faux air désolé, penaud Potter ?
Pas du tout.
Au contraire, sa vengeance il l'a tien, là, elle prend forme et déjà, il savoure le supplice des deux divines, coupable à souhait.

Trois petits sorciers s'en allèrent pour bavarder gaiement.
L'un d'eux alluma une allumette et se brûla les doigts.
N'en resta plus que deux.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyLun 18 Mai - 11:13

Le cœur bat vite. L’adrénaline dans le sang lui fait voir le monde à toute vitesse. Perturbant quand on a l’impression que cela fait déjà deux heures qu’on est dans cette pièce à encaisser des tortures tant physiques que mentales. Le temps n’est plus qu’une composante relative et biaisée pour Minerva.
« Hors de question de parler une autre langue... Sinon, elle se la coupera elle-même. »
Sauf que si elle se coupait la langue, il y aurait un léger problème… Minerva garde le silence cependant, préparant sa phrase pour le moment où elle devra répondre à sa question.
La voix cassée d’Artemisia lui parvient, insultant et Minerva a un air de déjà vu… Dix ans, Artemisia était en train d’accoucher de son aîné Theseus. Les insultes fusaient mais à l’encontre d’Alphard car c’était de sa faute si elle souffrait autant et qu’elle en était là, à lui broyer la main. Minerva avait tenu à être là malgré qu’elle n’est que dix ans. Elle n’avait pas peur et n’était pas impressionnée mais elle se forçait à chanter pour tenter de calmer sa marraine. Isobel s’affairait alors et Minerva guettait le bébé qui allait sortir d’une minute à l’autre. 2 ans plus tard c’était autour de Newton, son filleul. Le souvenir lui donne envie de sourire, rassurée qu’Artemisia ne perde pas de son caractère, mais Minerva se retient, se contente de la regarder.
Dans l’écho des insultes, un rire se fait entendre. Son rire à lui, glaçant et lui donnant la chair de poule tout comme lui donnant envie de le gifler. Minerva ne répond rien à la remarque sur l’enfer. L’homme savait de toute évidence de quoi il parlait.
« Avant de continuer, il me semble important de soigner cette vilaine blessure. »
Minerva pose son regard sur Henry. Elle se doute qu’il ne va pas être tendre ni verser d’essence de dictam. Mais il verse bien quelque chose, elle devine à la couleur : du whisky. Elle aussi en aurait bien besoin. La dague sort de la plaie et Minerva serre encore étroitement son sac à main et les dents, réfutant l’envie de se jeter sur lui pour la lui prendre. La flamme sur la dague. Minerva se force à respirer calmement. Au moins, la cautérisation permettra que cela ne s’infecte pas à défaut de soigner le cœur du problème. Mais elle se doute qu’Henry va probablement jouer avec la plaie.
« Laissons un peu de repos à votre marraine, Minerva. Elle n'est pas en état de répondre pour le moment. Je vais donc m'adresser à vous. »
« Je vous en prie. » souffle-t-elle, fixant toujours sa marraine, souhaitant lui accorder un peu de répit comme elle le peut, le cœur toujours battant et se sentant hors de son propre corps.
« Si tout ceci a été mis en place, j'entends par là, les interrogatoires, c'est à cause de l'attaque qui a visé l'arène à son ouverture. Nous devons donc tout mettre en oeuvre pour trouver, traquer et débusquer la vermine à l'origine de cet acte. Ainsi, tous les moyens sont permis pour délier les langues, même les plus récalcitrantes.  »
Elle ne le regarde toujours pas. Ce n’est que des paroles qu’il aurait mieux faire d’abréger car elles sont inutiles si ce n’est pour qu’il se mette en spectacle évidemment.
L’odeur. L’odeur de la chaire brûlée d’Artemisia lui donne envie de vomir. Son cri lui donne envie de s’arracher les tympans. Mais elle résiste et contrôle son estomac qui a fait un saut périlleux. Plus tard.
« Ma question est donc la suivante, Minerva. »
Enfin, ce n’est pas trop tôt, Henry. s’entend-t-elle penser alors qu’elle continue de partager la souffrance de sa marraine en ne perdant rien de la scène.
« Êtes-vous satisfaite de notre ministre de la magie ? Des actions qu'il a lancées, des réformes engagées et de sa volonté à changer notre monde pour le plus grand bien de tous. »
A la question, le regard de Minerva devient surpris subitement et elle repose son regard sur Henry qui dit quelque chose qu’elle n’entend pas vraiment. Elle a du mal à se concentrer sur plusieurs choses à la fois. Les larmes qu’elle avait encore dans les yeux devant la souffrance de sa marraine disparaisse et soudainement, Minerva se mord la lèvre avec violence.
Elle a envie de hurler. Elle a envie de hurler de rire. Ses nerfs font n’importe quoi et probablement que l’adrénaline l’aide aussi, son corps en étant saturé. Mais la question est drôle. Elle s’attendait plutôt à une question sur la résistance, honnêtement. Mais de lui demander si elle était satisfaite de Gellert ? Respiration contrôlée, Minerva observe toujours Henry. D’un point de vue extérieur, cela peut laisser penser qu’elle a envie de vomir, ce qui n’est pas faux mais pas vrai non plus.
« Oh, j’en suis très satisfaite, Henry. » commença-t-elle. Le pire ? C’est qu’elle était sincère. « J’ai énormément de respect pour M. Le Ministre et ce qu’il entreprend. A vrai dire, toutes ces idées, je les ai vues à leur état embryonnaire il y a de cela des années car voyez-vous, je connais Gellert depuis longtemps, bien avant qu'il ne devienne M. Le Ministre. Je le respecte énormément et j’ai toujours su qu’il ferait de grandes choses. » Elle marque une pause se forçant à adresser un sourire poli à Henry. A votre avis, Henry, pourquoi avez-vous été rabroué quant à vos actes chez moi ? Il n’y a pas qu’Albus dans l’équation. Faites les mathématiques par vous-même. pense-t-elle avant de continuer. « Il respecte ses promesses : tout ce qu’il entreprend, il l’entreprend pour le plus grand bien et j’aime les personnes qui respectent leurs engagements. »
Cette phrase, elle l’a si souvent entendue de la bouche de Gellert, de la bouche d’Albus. Elle ne peut nier que l’homme va jusqu’au bout de ce qu’il dit.
« J’espère que ma réponse vous éclaire. »
Elle repose son regard sur Artemisia.
« Mais puis-je, enfin, rebondir sur ce que vous disiez tout à l’heure et vous faire remarquer Henry, que si elle se coupe la langue, elle ne pourra répondre aux questions… ce qui je crois est justement l’objectif de cet interrogatoire. » Elle jette un regard sur la plume à papotte. Elle pourrait argumenter encore sur ce fait mais elle laisse Henry déduire que s’il fait cela se sera bien stupide et nécessiterait l’intervention d’un legilimense ce qui serait une perte de temps et d’argent… Tout comme il aurait du mal à justifier son ordre quand bien même devait-il être intransigeant.
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Artemisia Scamander
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyLun 18 Mai - 13:57




\!/ TW (sur l'ensemble du rp) : mention de violence, torture, langage vulgaire, barbarie et sang. Nous préférons vous en avertir. \!/

Havre est un mot qui signifie ''endroit petit et abrité'' dans ''un monde inquiétant et plein de danger''. Comme une oasis dans un désert ou une île sur un océan déchaîné.

Et lorsqu'il se sent menacé, l'esprit humain a cette fabuleuse capacité de se construire lui-même un sanctuaire abstrait dans lequel se réfugier. Un endroit que tout être logique possède, garder jalousement de l'intellection primitive. Une forteresse imaginaire dans laquelle réside la part la plus intime de chacun. C'était peut-être le château pour l'âme, ce qui fait des êtres vivants ce qu'ils sont.

Mais dans cet abscons consolatoire se métamorphosait le mirage de la Tanière. Les reflets dorés de la paille réchauffée par les rayons d'un soleil couchant d'automne. Les tignasses flamboyantes de son mari et de ses fils et cette façon qu'elles avaient de scintiller sous le danse des flammes dans l'antre.
S’échapper en se noyant dans l’océan sombre du regard de la lassie. C’était la seule façon pour Artemisia de ne pas hurler, pour ne plus attiser la folie de la Bête aux cheveux gominés.

Mais il y avait cette voix.
Cette putain de voix.
Dans sa tête, comme un intrus, qui violait son intimité, et qui faisait volé en éclat son alcazar farouchement garder. Comme si  ce Potter avait tout dévoilé et laisser son âme sans abri, plus nu encore qu'au jour de sa naissance. Seule, a essayé de se cacher dans les derniers retranchements de la caboche, sans un brin d'herbe derrière lequel se protéger.

Ferme ta gueule.
Ça bourdonne toujours.
Est-ce la douleur?
La Scamander n’entends qu’une partie de leur échange, les boucles sombres frétillantes sous les ruades immaginaires de son corps.
Il voulait se défendre.
Mais lui aussi était ligoté.

La vue d'un couteau ne laisse personne indifférent. Même les sorciers les plus braves pâlissent à la vue d'une lame nue. Artemisia, quant à elle, devait être plus que blême, la pointe acérée et la lame étincelante enfoncée dans le tabouret qui la maintenait menottée. À chaque frisson, la lame continue un peu plus son travail, lacérant des nerfs que la Sorcière n’aurait jamais cru connaître. « Avant de continuer, il me semble important de soigner cette vilaine blessure. »

Elle était folle de rage. Dégoûtée. Humiliée. Révoltée.
Mais, bizarrement, elle n'avait pas peur.
Et ce, malgré la détermination à lui tenir tête.
Elle voulait le défier.
Torturée ou pas, le tempérament ombrageux du tortionnaire représentait un risque considérable.
Qu’importe alors les conséquences.


L’animal rôde tout autour.
Et l’odeur de son haleine - du tabac et de l’alcool fermée - lui fait se froncer les narines, effarouchée. Deux griffes s’emparrent de son menton, lui redressant sans douceur une gorge tendue et rouge sous l’effort de ne pas beugler. C’était comme si un millier de fils invisibles lui tirait le corps dans tous les sens. C’était à ne plus y comprendre.

Au goût, elle reconnaît un whisky, étonnemment, bien conservé. Quel homme censé irait jusqu’à gaspiller si précieux poison pour un interrogatoire?
« What the-f...... » Elle hurla, surprise par la rapidité à laquelle le fauve lui avait retiré le coutelas. Perdues comme elles l'étaient au milieu d'un nid d'Aigles, ses cris n'émouvraient personne, pas plus qu'ils ne risquaient d'attirer l'attention. Sous les agitations nouvelles de la douleur flageolante, de longues mèches brunes virevoltaient comme essaims d'abeille pour lui coller au front, moite et huileux. Ses billes incendiaires inspectant la mandibule, elle ne le quitterait plus des yeux.

Tout du reste lui semble cérémoniale.
Et le sang - son propre sang - qui lui coule sur le front ne l’effarouche même pas.
Elle bouillonne.
Elle n’est plus que cette toupie en colère.


 
Le gossier gêné et les joues pincées entre maxillaires crispées, le Sorcier poursuit son monologue, l’ayant jusqu’ici délibérement ignoré. S’en moquer comme une guigne aurait sans doute était des plus approprié, mais son regard était hypnotisé par cette même lame qu’il faisait toujours chauffé. Inconsciemment, le cerveau avait déjà jouer toute la scène et la main tremblait d’appréhension. Elle prendrait cher, encore, la Démone.

Minerva  est questionnée.
Artemisia n’entend que ce que ses oreilles veulent bien lui laisser entendre.
Parce que dans son esprit résonne toujours la voix de cet odieux personnage.
Cela ne cesserait-il donc jamais?

La lame revient contre sa main et à son contact, cette fois, la Sorcière s’offre un nouveau concert de protestations et de jurons. Toutes les langues qu’elle connait y passe; français, gaélique, anglais. Même les plus rustres de ce Monde en pâliraient de honte, mais l’Écossaise ne trouve autre chose pour soulager la cuissnte sensation. À son nez parvient la propre odeur de sa chair carbonisée. En dépit de quoi il y avait l’assurance que sa blessure ne s’infecterait pas...

La tête et les épaules s’affaissent de nouveau, ne trouvant pas d’autre position plus confortable dans laquelle se réfugier. Elle aimerait se perdre à nouveau dans ses penser, s’amarrer aux yeux sombres de sa protégée, mais ça serait peut-être y perdre les dernières forces qu’il lui restait.

« C'est la première fois que je cautérise une plaie, j'espère que c'est une réussite, je n'étais pas le plus doué en médicomagie, j'étais talentueux ailleurs, notamment en maléfices et duel. » Le supplice partiellement terminé, la Sorcière exorte ses mains contre ses épaules, mais son corps est incapable de s’en dégager, comme si un autre ordre informulé lui demandait de ne pas bouger. Perfide tourmenteur, il lui susurre à l’oreille comme le Serpent qu’il est. « I'm not sure that you'll grasp the meaning of this neither, cette remarque se faisant, son menton se guinde impertinemment comme pour susciter la moindre réaction, livrant à cet odieux tortionnaire une nuque immaculée prête à se faire déverser une torrentielle d'insubordination. fuck yourself. »

Une partie du whisky emmagasiné dans les bajoues jaillit en une giclée poisseuse et acide, comme le jet empoisonné d'un serpent en colère.

Elle lui avait craché au visage, la garce.
Le précieux nectar de dix ans d'âges lui imbibant les proprets habits, lui souillant le corset et  la robe dans le ruissellement. Un mélange âcre de bave et de whisky lui coule sur le menton comme une longue traînée de sueur, tandis qu'elle froisse dédaigneusement le nez ne démordant rien de cette montée pugnace si soudainement éveillée dans le fond de ses entrailles.

Peu lui chaut alors de le provoquer davantage.
Mais sa Nièce avait parlé. Provoquée par sa dernière remarque (qui ne manqua pas de faire renâcler la Fermière amusée). Elle avait répondu (de ce qu’elle avait pu entendre) et l’interrogatoire pourrait continuer.
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Henry Potter
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyLun 18 Mai - 18:56




L'odeur de la peau calcinée n'est pas inconnue au sorcier.
Lui-même se souvient, affreux parfum de l'odeur des elfes qu'il aime brûler vif dans la cheminée à l'occasion, mais aussi, du tison brûlant contre sa peau, un trop bref contact, son père lui rappelant qui commande, que ce n'était pas lui, le jeune Henry le chef, ni Adela la soumise et encore moins Faust la victime. Le tison et quelques brûlures qui s'effacent avec le fil du temps, mais toujours le souvenir de cette odeur reste gravée.
Potter écoute les cris qui percent la pièce et pourtant, personne ne bouge. Il se concentre presque, fronce légèrement les sourcils avant de sourire à la suite des jurons qui pleuvent tandis qu'il ôte enfin la lame de la peau carbonisée. Au moins, cela ne saigne plus de ce côté là. Et il fait quelques pas de nouveau, le corbeau de mauvais augure rôde autour de la charogne.

« Mezzo soprano ma chère Artemisia, mes félicitations, c'est un timbre de voix peu commun. » un ton a glacé le sang, une remarque de vipère, une nouvelle moquerie, mais son oreille se veut douée, aiguisée jadis par la virtuose qu'était sa mère.

Mais déjà, la discussion reprend forme.
Hadès et les interdites.
Elles ne laissent rien au hasard et Athéna, indemne, intouchable et pourtant, torturée psychologiquement est là pour répondre aux questions, aux tourments de la mort. Elle ne laisse rien au hasard, le dos parfaitement droite, Potter l'observe, ne lâche pas son regard du sien.
Pourquoi ? Pourquoi une telle cruauté ?!
Est-ce là seulement une vengeance ? On donne raison à la chatte ? Pas uniquement. C'est surtout le véritable visage de l'homme, celui qu'il cache depuis son enfance, l'héritage de son père, les yeux de sa mère. Et l'ogre déteste quand on lui tient tête comme elles le font là. Si Potter brise physiquement l'une, aucune des deux n'est brisée psychologiquement. Tenaces, il leur reconnaît cette qualité.

« Oh, j’en suis très satisfaite, Henry. J’ai énormément de respect pour M. Le Ministre et ce qu’il entreprend. A vrai dire, toutes ces idées, je les ai vues à leur état embryonnaire il y a de cela des années car voyez-vous, je connais Gellert depuis longtemps, bien avant qu'il ne devienne M. Le Ministre. Je le respecte énormément et j’ai toujours su qu’il ferait de grandes choses. » la garce. Potter ne dit mot, l'écoute avec une oreille attentive. Bien sûr qu'il avait compris les liens étroits qui liaient la chatte à Grindelwald, de part le lien qu'elle avec cet enfoiré de Dumbledore, cela, Potter l'avait compris, mais il n'apprécie pas qu'elle ose ainsi lui rappeler, comme une menace faussement masquée, comme une arme que l'on charge avant de l'utiliser. Je ne te crains pas. « Il respecte ses promesses : tout ce qu’il entreprend, il l’entreprend pour le plus grand bien et j’aime les personnes qui respectent leurs engagements. J’espère que ma réponse vous éclaire. » Parfaitement. Il va répondre, ouvre les lèvres pour le faire, mais Minerva n'a pas terminé. « Mais puis-je, enfin, rebondir sur ce que vous disiez tout à l’heure et vous faire remarquer Henry, que si elle se coupe la langue, elle ne pourra répondre aux questions… ce qui je crois est justement l’objectif de cet interrogatoire. »

Nouveau rire.
L'effroi s'échappe et Potter compte à nouveau répliquer, mais cette fois, c'est le pantin qui se manifeste et lui dégueule sa haine au visage, crachat impur, rebuts de whisky et de bave souillant le portrait du patriarche tandis qu'il passe sa main gantée sur ses yeux avant de les ouvrir et de reporter son attention sur Artemisia. Vous avez raison sur un point, bitch, certaines créatures sont plus difficiles à dompter que d'autres. La voix résonne dans la tête de la sorcière, celle d'un homme qui n'apprécie pas qu'on lui manque ainsi de respect, qu'on ose lui tenir tête et la réponse ne se fait pas attendre. Son poing fermé s'écrase avec férocité sur la joue de la sorcière, la chaise bascule, l'équilibre se rompt.

« Ne bougez pas, Minerva ou je vous jure que je la saigne encore plus. » aucun sentiment, aucune émotion, si ce n'est la colère qui commence à naître dans l'esprit tourmenté, sadique et pervers de l'homme. Un éclat dans ses yeux que Minerva peut reconnaître aisément, le même qu'il avait quand il est venu chez elle pour régler ses comptes.

Et Potter se baisse, saisit un pan de la robe de la sorcière pour le déchirer et s'essuyer le visage avec, du reste, il ne peut rien faire. Contrôle toi, Henry. Il doit garder le contrôle après tout et ne pas céder, obtenir des informations, les faire parler et ne pas se satisfaire de belles réponses, citoyens modèles qu'elles peuvent prétendre être. Le chiffon souillé est balancé sans vergogne au visage de l'amazone tandis que la poigne du sorcier se referme sur la chevelure de Scamander pour la relever de force et la forcer à s'asseoir sur la chaise, à nouveau en place.
Ne bouge pas !
Il doit se calmer en premier lieu et Potter à nouveau, sort de sa veste un objet, une petite boîte en argent avec des cigarettes, à défaut d'avoir fumé son dernier cigare. Il en coince une entre ses lèvres avant de l'allumer grâce à une incantation et en prend deux autres.
Prends là, allume là et fume là. Ordre est donné à Artemisia, il ne lui laisse pas le choix, après tout, autant détendre l'atmosphère. La dernière est proposée à Minerva, posée devant elle.

« Bien, reprenons donc. » il expire la fumée, déjà, la colère s'endort de nouveau, sa main libre dans ses cheveux souillées et humides les plaque en arrière pour dégager son front. « Pour refermer la parenthèse, Minerva, vous avez raison. Votre marraine doit parler, la langue ne serait donc pas judicieux à amputer, mais d'autres parties du corps humain peuvent disparaître, elles ne seront pas utiles pour la suite de cette entrevue, par exemple... Voyons, les lobes de l'oreille ? Un doigt ? Ah et bien sûr, les tétons. » léger sourire, pause, il reprend. « Vous êtes journaliste Minerva, vous allez et venez, vous connaissez du monde, beaucoup de monde, preuve en est avec l'article que vous avez fait sur moi, vous savez réunir des informations. » il appuie volontairement sur ce point, tire une nouvelle fois sur sa cigarette avant de recracher la fumée. « Selon vous, qui peut bien se cacher derrière cette radio pirate, accio FM ? Donnez moi des noms, vous avez bien une idée, j'imagine ? Un esprit aussi curieux et investi que le vôtre s'est certainement déjà penché sur l'affaire. »

La cendre va tomber.
Résidus des enfers.
Et Potter tend la main pour la déposer volontairement à l'entrée du corset de la sorcière, à l'entrée des seins, qu'elle brûle la peau, disparaisse de la vue. A votre tour, un peu, Artemisia. L'écho est toujours là, le sortilège, toujours pas rompu.

« Vous savez Artemisia, une seule chose diverge entre les individus quand on les interroge. C'est le temps qu'ils mettront à parler. Certains parleront tout de suite, des traîtres, des balances qui préféreront vendre les autres pour éviter la souffrance physique ou mentale. D'autres en revanche, penseront à tord qu'ils tiendront et que la douleur ne sera pas assez forte pour les forcer à trahir leurs proches. Au final, ils parlent, car à un moment, l'esprit flanche forcément. Apparemment, vous faites partie de la deuxième catégorie. Alors si vous ne voulez pas que je continue à ma petite partie, vous allez me dire ce que je veux entendre. » Tirez lentement sur la cigarette ma chère, savourez le tabac, étouffez vous avec aussi. « Avez vous des informations, même quelque chose qui vous paraît futile, concernant l'attaque à l'arène ou la radio pirate ? »
La parole est à vous, Artemisia. Le corps n'est pas libre, les actes non plus, mais la langue elle, n'est plus soumise au maléfice.

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Minerva McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyMar 19 Mai - 17:08

Le cerveau a un mécanisme de défense fascinant dans des situations extrêmes. Cette situation-là l’était et le cerveau de Minerva actionnait ce magnifique mécanisme de défense qu’était la dissociation. Si elle était toujours capable de répondre aux questions, elle avait l’impression que son corps était complètement endormi, ne le sentant pas. Elle ne pouvait que voir d’un point de vue extérieur, sa marraine en sang, sa marraine en souffrance. L’adrénaline achevait le travail de résistance et Minerva était en alerte. Mais pas non plus au point de tout dire, de tout raconter, d’en oublier qui elle était. La fondatrice de l’Ordre du Phénix savait qu’elle devait prendre sur elle, savait aussi qu’elle devait adopter une attitude, celle-là même qu’Abelforth Dumbledore avait reproché à son frère devant elle tandis qu’ils se disputaient dans le pub de l’ancien Poufsouffle. Parce que ce n’était pas si différent, pas vrai ? Albus torturait, tatouait pour jouer son double jeu. Elle, elle regardait un de ses êtres chers, sa mère, se faire torturer sous ses yeux. Sans rien faire. Regarder juste. Et dans son inaction, elle se rendit compte qu’elle ne faisait que participer à ce qui se passait. Parce qu’est-ce qui était le pire ? Être le bourreau et faire, ou être le témoin et ne rien faire ?
Qui était-elle à présent si ce n’est tout ce qu’elle avait toujours détesté et ce pourquoi elle s’était toujours battue contre ?
Quand elle redescendra de cet état, quand elle ne sera plus sous l’effet de l’adrénaline et de cet état dissociatif, elle le savait : elle n’aurait que dégoût pour elle-même. Dégoût et culpabilité.Pour l’instant, elle se devait de répondre aux questions posées avec intelligence et ne pas céder à la panique. Et devant ses réponses, Henry avait du mal à avaler la pilule qu’elle puisse avoir des liens si étroits avec bon nombre des supérieurs et personnes influentes. Minerva avait le réseau, elle le savait et ce réseau, elle l’utilisait à bon escient. L’erreur d’Henry c’était de se penser tout puissant et de la sous-estimer quand bien même la situation s’y prêtait.
Vient le moment où Artemisia se défend comme elle peut et Minerva ouvre la bouche pour vouloir lui dire quelque chose quand elle voit que cette dernière crache du whisky au visage d’Henry. Minerva tente de se contrôler pour ne pas sauter sur Henry et lui donner un coup tant qu’il est occupé et désorienté. Le coup qui part sur le visage d’Artemisia la fait se mordre violemment les lèvres.
« Ne bougez pas, Minerva ou je vous jure que je la saigne encore plus. »
Ne fait rien, Minerva. s’entend-t-elle penser.
Leurs regards se croisent et elle comprend qu’il fera ce qu’il dit.
Elle ne bouge donc pas, le laissant se baisser pour remettre Artemisia sur la chaise.
Un tremblement de la main lui parvient qu’elle parvient à contrôler en se pinçant sans qu’Henry ne le voit. Restant droite, Minerva expire doucement pour reprendre possession d’elle-même, l’adrénaline parcourant toujours son sang. Le chiffon de sang tombe mollement sur ses mains et vient tacher sa robe. Elle vient le prendre et le plier comme si elle cherchait à s’occuper les mains pour ne pas trembler davantage avant de le glisser sans son sac, un air décidément calme sur le visage. Elle reste silencieuse, comprenant que l’homme a aussi besoin de se calmer sans quoi il va dérailler. Des cigarettes sorties encore. Minerva le voit en mettre une dans la bouche de sa marraine, l’autre est posée devant elle.
« Vous savez très bien que je ne fume pas, Henry. Mais je vous remercie de votre diligence. »
C’est presque drôle au final qu’elle soit si polie dans ce contexte, comme quand il est venu l’agresser chez elle. Moyen de défense pour mettre de la distance entre eux.
« Pour refermer la parenthèse, Minerva, vous avez raison. Votre marraine doit parler, la langue ne serait donc pas judicieux à amputer, mais d'autres parties du corps humain peuvent disparaître, elles ne seront pas utiles pour la suite de cette entrevue, par exemple... Voyons, les lobes de l'oreille ? Un doigt ? Ah et bien sûr, les tétons. »
Elle hausse un sourcil et déglutit en le regardant. Elle n’a aucun argument qui lui vient mais elle espère qu’Artemisia va être un peu coopérative pour sauver ce qu’elle peut encore sauver. Minerva, elle, sait qu’elle peut encore limiter les dégâts par ses propres réponses. Après tout, si Artemisia n’avait pas craché son whisky au visage d’Henry, elle était persuadée que ses premières réponses lui auraient suffi.
« Vous êtes journaliste Minerva, vous allez et venez, vous connaissez du monde, beaucoup de monde, preuve en est avec l'article que vous avez fait sur moi, vous savez réunir des informations. »
Elle n’a rien à redire mais elle se doute de la question qu’il va poser. Il a raison : elle sait beaucoup de choses, connait beaucoup de monde. Ce n’est pas pour rien qu’elle est une bonne journaliste.
« Selon vous, qui peut bien se cacher derrière cette radio pirate, accio FM ? Donnez moi des noms, vous avez bien une idée, j'imagine ? Un esprit aussi curieux et investi que le vôtre s'est certainement déjà penché sur l'affaire. »
Elle sait qu’elle va devoir sortir un nom, il ne la laissera pas partir sans en avoir un. Ce qui est logique dans le fond : il ne croira jamais qu’elle ne sait rien. Mais elle prend le temps de réfléchir et quand elle le voit brûler la peau d’Artemisia, elle se rend compte alors du pouvoir qu’elle a sur lui.
Lyrae.
Lyrae Potter et leur discussion d’il y a quelques semaines à peine.
Deux mots pour définir Henry : Réputation. Famille.
Ce n’était après tout pas pour rien qu’il avait surréagit devant l’article qu’elle avait fait sur lui, plein de vérités, mais entachant sa réputation et celle de sa famille. Ce n’était pas pour rien non plus qu’il se tenait à carreau pour être dans les bonnes grâces de Grindelwald, d’après Lyrae.
Elle pouvait lui faire du mal. Elle pouvait lui faire beaucoup de mal et elle comptait sur ces interrogatoires, la puissance qu’il éprouve envers elles, ce qu’elle venait aussi de lui dire sur sa relation avec le Ministre de la Magie, pour qu’il n’aille pas plus loin. Minerva inspire et expire, tentant d’ignorer le cri de douleur d’Artemisia, l’odeur, la cigarette toujours dans sa main, l’envie de tabasser Henry jusqu’à ce qu’il meurt.
Tu es un Dragon. avait dit Isobel.
Oh Maman, tu ne sais pas à quel point tu as raison.
Elle le laisse finir son discours sur Artemisia avant de le regarder droit dans les yeux, toujours droite, l’air impassible quoique peut-être l’envie écrite sur son visage qu’elle a envie de vomir.
« Honnêtement, mon cher Henry ? Je n’ai aucune idée de qui peut bien être derrière tout ceci. Je ne reconnais là aucune de mes connaissances et ne pourrait difficilement les y assorcier. »
Et c’était vrai. Elle savait que la guerre occasionnerait des pertes, qu’il faudrait faire des sacrifices, elle savait que l’appel lancé dans l’arène ferait des dégats. Mais assister à des meurtres de nés-moldus sous ses yeux ? Assister à la torture de nés-moldus par son meilleur ami ? Assister à la torture de sa marraine ? Non, décidement, elle ne reconnaissait pas ce qu’elle avait créé et peut-être qu’Abelforth avait raison.
« A vrai dire, comme vous en aviez été témoin vous-même, j’étais au moment des faits occupée à tenter de calmer le dragon qui brûlait autre chose que ce qu’il était censé brûler. » A savoir Isaiah Shacklebolt ou tout autre né-moldu. Henry en avait été témoin puis ce qu’elle lui avait sauvé la vie.
« Ceci dit… je pense bien avoir entendu un nom… » souffle-t-elle avant de bouger sur sa chaise, le sachant tout ouïe. « Je n’ai qu’un nom malheureusement à vous donner mais je pense que vous devriez vérifier par vous-même… Sauf si vous pensez que je devrais directement en informer M. Le Ministre ? »
Petite pause de suspens. Elle le tient. Elle sait qu’elle le tient.
« Potter. » dit-elle d’une voix plus forte. « C’est le nom qui m’est revenu. Je ne saurais vous dire par contre, qui me l’a dit. Je rencontre tellement de monde, vous savez. »
Elle l’observe, la déesse aux yeux de chats. La plume à papotte gratte toujours sur le papier, enregistrant tout ce qu'elle dit.
Elle l’observe et elle le sait : l’homme protègera sa famille quoiqu’il arrive.
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Artemisia Scamander
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyVen 22 Mai - 3:48



\!/ TW (sur l'ensemble du rp) : mention de violence, torture, langage vulgaire, barbarie et sang. Nous préférons vous en avertir. \!/

Serrant les dents sous l'effet de la dérouillée qu'elle se prend en plein visage, la sorcière tombe sur ses genoux comme un animal, crachant bruyamment un long filet de sang. « Ne bougez pas, Minerva ou je vous jure que je la saigne encore plus. » Perles de sueurs sur son front, l'Écossaise n'émet pas un seul son, pas une seule complainte susceptible d'attiser la sympathie de sa nièce - ou le plaisir de leur tortionnaire. Battue ou pas, la sinistre réputation du Potter représentait déjà un risque considérable. « Fuck you. » l'invectait-elle davantage, son accent écossais, déjà prononcé, s'épaississant de seconde en seconde. Paluche chambranlante hissée jusqu'aux babines, la Démone se les nettoie du revers de la main, peu émue par la vue de son propre sang. La Fermière se fichait bien de voir son propre sang coulée, mais n'aurait pas supporté pas de voir celui de sa précieuse Minerva - elle recevrait les coups jusqu'à ce que cet interrogatoire ne soit terminée.

On avait cesse de répéter dans les Highlands que les écossaises étaient aussi indomptables que leurs crinières, réputées hirsutes et perpétuellement emmêlées. À l'image de ses vieux dictons du fond du pays, la Scamander débordait d'une force de caractère incendiaire qui lui était réputatoire; Henry le constatait sûrement, maintenant qu'il la hissait par la force de sa poigne et une motte de sa crinière pour qu'elle ne retrouve sa place, sur cette putain de chaise.

Là encore, elle ne lui donna pas la satisfaction sadique de se plaindre.
Elle encaissa simplement, en silence, les babines retroussées comme une louve menaçant sournoisement un agresseur.

« Bien, reprenons donc. » elle expire et inspire la fumée à son rythme, comme un pantin désarticulée. Il lui vient des moments où, asphyxiée par la fumée qu'elle est incapable de refuser, elle tousse des filets de sang. Tantôt rouge, tantôt marron, goudronnée par le tabac. « Pour refermer la parenthèse, Minerva, vous avez raison. Votre marraine doit parler, la langue ne serait donc pas judicieux à amputer, mais d'autres parties du corps humain peuvent disparaître, elles ne seront pas utiles pour la suite de cette entrevue, par exemple... Voyons, les lobes de l'oreille ? Un doigt ? Ah et bien sûr, les tétons. » Son sang ne fit qu'un tour. Si ce n'était de cette compression mentale qui la gardait sur cette chaise, nul doute que la Scamander lui aurait décoché un coup de genou bien placé. « Vous êtes journaliste Minerva, vous allez et venez, vous connaissez du monde, beaucoup de monde, preuve en est avec l'article que vous avez fait sur moi, vous savez réunir des informations. » elle fume encore, le dégoût lui faisant se froisser le nez. « Selon vous, qui peut bien se cacher derrière cette radio pirate, accio FM ? Donnez moi des noms, vous avez bien une idée, j'imagine ? Un esprit aussi curieux et investi que le vôtre s'est certainement déjà penché sur l'affaire. » Puis il s'avança rapidement, l'animal, pour lui brûler la peau de son mégot de
cigarette.

Le choc surpassa la douleur, mais la Sorcière ferma tout de même les yeux, ses cheveux lui tombaient devant les yeux, lui collant au visage avec la transpiration et le sang. Et le sang lui pissait par le nez. Une rivière rouge, comparable aux débarquements des anglais sur les plaines de Culloden. Il lui coule sur les lèvres, entre les seins, tâchant sa robe d'une marre bourgogne qu'elle savait, resterait imprégnée dan le tissu. « Son of a bitch. » grogne-t-elle entre mâchoire crispée, les pieds taraudant le sol pour endurer la douleur. « Vous savez Artemisia, une seule chose diverge entre les individus quand on les interroge. C'est le temps qu'ils mettront à parler. Certains parleront tout de suite, des traîtres, des balances qui préféreront vendre les autres pour éviter la souffrance physique ou mentale. D'autres en revanche, penseront à tord qu'ils tiendront et que la douleur ne sera pas assez forte pour les forcer à trahir leurs proches. Au final, ils parlent, car à un moment, l'esprit flanche forcément. Apparemment, vous faites partie de la deuxième catégorie. Alors si vous ne voulez pas que je continue à ma petite partie, vous allez me dire ce que je veux entendre. » elle lui crache sa fumée au visage. « Avez vous des informations, même quelque chose qui vous paraît futile, concernant l'attaque à l'arène ou la radio pirate ? »

S'hargnant dans son mutisme, elle n'avait que des grossièreté en bouche. Elle se refusait à lui dire autre chose. Mais alors qu'elle s'apprêtait à lui répondre, une bombe explosa.

(...)

« Potter. »

Le nom résonne à travers l'immensité pénombre de la pièce, comme le gourou sentencieux du magenmagot. Il s'éternise contre les échos du néant, comme la rhapsodie d'une promesse. Celle que les sorcières s'en sortiraient.

Et l'on entend alors plus que la plume à papote gribouiller frénétiquement sur le papier parchemin, ne ratant pas une seule miette de ce qu'il s'y échangeait.

Par Merlin.

Elle lève deux billes vers le faciès puissant de sa protégée. Jamais alors n'avait-elle brûlée d'une flambe maternelle aussi fière pour la métisse qui lui faisait face.

Et ça lui redonne du courage.

De l'aplomb aussi.

Potter. Rien qu'à la prononciation du réputatoire baptistère, ses lippes se scindent d'un rictus fauve, et les épaules à viennent à se soulever convulsivement sous le râle hilare de la martyrisée. Le moment était venu de jouer le tout pour le tout. « De la famille à vous, je suppose? » qu'elle ose ironiser, la Démone, le regard plein de fougue - la même que celle de son mari qui faisait qu'on le redoutait dans toute la campagne de Loutry Ste Chaspoule.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyVen 22 Mai - 20:49



« Potter. »
Potter.
Drusilla.
Potter.
Les enfants.
Potter.
Faust, sa femme, leurs petits.
Potter.
Ecthelion.

Potter.
Ca sonne dans sa tête, ça tambourine.
Potter ! Ca sonne si fort qu'il n'entend même pas la remarque cinglante, presque moqueuse de son jouet, se contente de ne plus bouger, de dévisager Minerva. L'expression dans les yeux du mage change. Ni plus ni moins que la peur lisible, la terreur. La garce. Il serre les dents, la mâchoires, une vilaine grimace apparaît sur son visage fatigué. Bien joué Athéna. Elle vient de le toucher en plein coeur avec sa lance, elle a parfaitement cerné l'animal et la flèche a fait mouche. L'unique faiblesse de Potter est sans doute sa plus grande force, sa famille. Il l'aime sa famille, son sang, son nom, plus que de raison, un amour démesuré, un amour fou, un amour puissant qui le conduira à sa perte car par amour, pour les protéger, il est prêt à tout.
Elle le sait.
L'éclair brille dans les yeux, regard de glace, du patriarche. Minerva, à l'image de celle dont elle porte le prénom, est intelligente, trop pour une femme et elle use et abuse de la ruse. Ingénieux, mais est-ce assez pour mettre à terre Hadès ?

« Vous mentez. »

La voix tremble, signe de faiblesse ? Colère naissante ? Minerva l'a déjà vu dans cet état et il a failli la brûler vif avec sa demeure. Lentement, Potter referme dans sa propre main toujours gantée, sa cigarette et malgré les cendres, malgré la chaleur, ne laisse rien paraître, aucune douleur sur son visage, seulement la colère, monstrueuse et sourde, héritage de son père. Elle se fout de sa gueule.

« Arrête d'écrire ! » tonne le sorcier. « Rature moi cela ! »

L'ordre claque, la plume cesse immédiatement de rédiger la suite. Et Potter approche, rôde toujours, se positionne à nouveau derrière son jouet, petit Artemisia. D'elle, il n'obtiendra rien, strictement rien, mais de Minerva, il compte bien lui arracher la vérité. Sourcils froncés, elle veut jouer, il va jouer. Ses mains empoignent les épaules de la sorcière avec fermement.
Jetez le mégot Artemisia et surtout, prenez une grande inspiration.

« Mon nom, mon sang ne saura être associé à cela. Mais je vous l'accorde Minerva, vous êtes maligne, un peu trop à mon goût. » il relâche la poigne autour de Scamander pour porter ses mains à la boucle de sa ceinture, le cuir noir claque, défait d'un geste. « Vous avez du pouvoir Minerva, vous le savez et vous en jouez. Sortir mon nom c'est menacer ma famille et cela, je ne peux le tolérer. Vous mentez et vous espérez vous en sortir en me faisant croire qu'un Potter est allié à ces renégats !? Vous jouez avec le feu et il vous brûle les doigts. »

La boucle se referme d'un geste autour de la gorge d'Artemisia.
Dernier acte.
La tragédie prend fin et il faut un mort à pleurer, un coupable à blâmer et un innocent à sauver pour raconter l'histoire.

« Vous allez me cracher la vérité maintenant ou vous allez la voir crever sous vos yeux ! » et le rideau est prêt à tomber.

Potter.
Drusilla. Cela ne se peut. Pas sa reine, pas sa Perséphone, pas son élixir macabre.
Potter.
Gabriel. Surtout pas lui, héritier, couronne sur la tête, il est l'avenir de la famille.
Potter.
Astoria. Princesse et clef de voûte, joyau de la couronne, sûrement pas.
Potter.
Lyrae, la petite mort, insoumise, indomptée, son bras armé, elle valse à jamais.
Potter.
Raphaël, l'oiseau aux ailes brisés, le petit con, l'erreur dans la fiole et pourtant, malgré sa traîtrise, sa prison dorée est l'alibi parfait, cela ne peut être lui.
ALORS QUI !?
L'évidence même a le goût du sang et de la fraternité.
Faust.

Non.
Non.
Non.
Cette garce ment.
Elle te manipule à sa guise, alors Henry, par pitié, ne la laisse pas gagner !

« Le temps vous est compté Minerva, la vérité maintenant ! »

Et d'un geste sec, la boucle se referme autour de la gorge, poigne de fer.
Le supplice d'Artemisia, étranglée de la main du diable en personne.
Et le temps s'écoule, les derniers grains s'écoulent dans le sablier.
Céder ou tenir.
Mourir ou survivre.
Your agony is our.
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Minerva McGonagall
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Minerva McGonagall
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études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyVen 22 Mai - 22:46

Elle l’observe le Potter qui se croit intouchable. Elle l’observe et voit son visage se décomposer. Si facile de l’atteindre. Et le pire dans tout cela ? C’est qu’elle dit la vérité du début jusqu’à la fin.
« De la famille à vous, je suppose? »
Artemisia la grande, la magnifique qui ne faiblit pas. Pourtant, Minerva le sait : plus tard elle se cassera et elle, elle sera là pour la récupérer. Pourra-t-elle encore la regarder dans les yeux ? Elle se déteste. Elle se déteste. Elle se déteste.
Ca tourne en boucle dans sa tête en fond.
Mais c’est les yeux perdus d’Henry qu’elle observe et qui lui font rappeler qu’elle joue de très bonnes cartes.
« Vous mentez. »
Évidemment qu’il ne la croit pas et qu’il pense qu’elle le manipule. C’est le cas pour la manipulation mais elle ne ment pas. Elle ne dit simplement pas tout. L’ogre de la pièce hurle à la plume à papotte d’arrêter d’écrire. Mais lui comme elle savent que c’est trop tard : en demandant de raturer il commet une première erreur. On pourrait penser qu’il est de mêche. Minerva le fixe toujours et s’accroche à l’espoir qu’elle l’a suffisamment déstabilisé pour qu’il commette une erreur.
Mais l’erreur à laquelle elle s’attendait n’était pas celle qu’il s’apprête à exécuter.
« Mon nom, mon sang ne saura être associé à cela. Mais je vous l'accorde Minerva, vous êtes maligne, un peu trop à mon goût. »
« Henry, ne… » commença-t-elle alors qu’elle le voit faire. Mais il l’interrompte.
« Vous avez du pouvoir Minerva, vous le savez et vous en jouez. Sortir mon nom c'est menacer ma famille et cela, je ne peux le tolérer. Vous mentez et vous espérez vous en sortir en me faisant croire qu'un Potter est allié à ces renégats !? Vous jouez avec le feu et il vous brûle les doigts. »
Elle serre les dents et se force à ne pas se lever pour se jeter sur lui, s’enfonce les ongles dans la mains.
« Vous allez me cracher la vérité maintenant ou vous allez la voir crever sous vos yeux ! »
Il ne peut pas la tuer comme ça. Elle n’a pas répondu aux questions. C’est impossible qu’il la tue. Elle refuse, réfute l’idée. Mais déjà c’est trop tard, il étouffe Artemisia.
Réfléchis, réfléchis, réfléchis.
Pique d’adrénaline, elle a encore une carte à jouer.
« Nous nous sommes promis de ne pas nous mentir, Henry. » dit-elle d’une voix étonnamment ferme. « Vous n’avez pas menti au Chaudron Baveur. Je ne vous mens pas non plus. Vous êtes honnête, je le suis aussi. Donnant, donnant. »
Son regard reste rivé sur Artemisia. Tiens bon.
« C’est bien le nom Potter que j’ai entendu, que vous le vouliez ou non, la tuer ne changera rien à cela. » dit-elle plus fort avec l’espoir qu’un aigle qui passait par là puisse entendre à travers la cloison de la porte. Il ne pourra pas cacher cela éternellement et elle n’en démordra pas. Elle refuse de lui donner autre chose. Elle expire et se force à se rasseoir, le fixant cette fois-ci.
« Je n’ai rien d’autre à vous donner. Il faudra vous en contenter. »
Pitié, tiens bon Marraine. Je suis désolée. Je suis si désolée…
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Artemisia Scamander
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptySam 23 Mai - 5:21



\!/ TW (sur l'ensemble du rp) : mention de violence, torture, langage vulgaire, barbarie et sang. Nous préférons vous en avertir. \!/

« Vous mentez. » qu'il ripostait, l'ombre de la perplexité dans les prunelles. C'était le calme avant la tempête. Un ciel ténébreux sur une plage grise, silencieuse, juste avant qu'un orage éclate, dégueulant toute la colère qu'il avait avalé.
Puis le luciférien beugle de nouvelles consignes et la plume cesse de griveler le parchemin, ce bout de papier malmené.

Le tortionnaire rôdait.
Grognait.
Pris au piège comme l'animal qu'il était.

Et son corps s'était raidit, plus d'une fois, sous l'appréhension de son silence tapageur; le Potter perdrait-il son calme? Elle sent son corps tiré d'un millier de ficelles invisibles lorsque les paluches sanguinaires capturent entre leurs griffes la sclérose carrure.

Au tintement de la ceinture qu'il retirait, la Sorcière craint le pire; cette crainte avec laquelle naisse toutes les femmes, duquel elles se savent éternellement condamnées à appréhender. D'instinct, l'Albannach pressent les sévisses qui se veut être le droit des hommes. Un litham échappatoire lui voile le regard, prête à nouveau à se laisser engloutir par les images réconfortantes de sa psyché.

Et se fait entendre cette voix.
Sa voix.

« Yer shaking so hard it's making my teeth rattle. » Une chaleur lui monte du bas ventre au cœur. Son parfum musqué lui remplit les narines, tandis que se passe autour de sa gorge le cuire rigide de sa ceinture tannée. Elle aurait juré que c'était ses mains à lui qui l'enlaçait. « Vous allez me cracher la vérité maintenant ou vous allez la voir crever sous vos yeux ! » la menace claque comme une énième piqûre de rappel, et la Scamander quitte ses rêveries. Elle n'est pas certaine, alors, aimer lire le regard de sa protégée.

Cette salle d'interrogatoire serait sa sépulture.
Elle allait mourir.
Tout son corps le criait, son esprit le lui soufflait.
Coulant d'œillades tendres envers la métisse, la Fermière sourit. « Seinn dhomh òran..., murmure-t-elle d'abord doucement, le timbre roule de ses accents écossais les plus prononcé : ... chante pour moi, a leannan. » que ce soit toi que je puisse entendre pour toujours dans mes rêves.

Cette fille qu'elle n'avait pas porté.
Cette enfant qu'elle avait bercé.
Cette graine qui était devenue un arbre.
Et jamais n'avait-elle posé le regard sur une forêt aussi majestueuse.

« Le temps vous est compté Minerva, la vérité maintenant ! » Tout irait bien, et la sentence tombe. La boucle se resserre et sa tranchée se cabre comme un cheval sauvage qu'on tenterait d'apprivoiser. Mécaniquement, ses doigts attaquent, griffent, harponnent le cuire, désespérés de lui libérer la gorge qui se compresse davantage. La pression est-elle qu'elle fait pulser une jugulaire proéminente, le visage qui rougit comme peau de bébé au soleil.

La Démone grogne, s'étrangle et s'agite. Renversant sous les impressionnantes ruades le tabouret, puis la chaise sur laquelle son séant reposait, la masse tourbillonnante de chiffons et de cheveux s'échoue sur le sol froid de la geôle.

Bientôt, elle ne respirait plus.
Et l'agitation se fait moins persistante.

Mais ses yeux ne tremblent pas, à l'instar de tout son corps qui n'est plus qu'un amas convulsant, dernier combat pour préserver sa vie.

Et elle la regarde.
Elle aurait aimé le lui chanter.

Bidh a h-uile càil ceart gu leòr.
Tha gaol agam ort, a leannan.*


*Tout ira bien, je t'aime ma chérie.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyDim 24 Mai - 20:11




L'étau se resserre.
La ceinture fait le travail, le souffle commence à manquer, la tension est à son comble, le dernier acte se signe dans une nouvelle tentative de meurtre. Assassin. Il l'entend presque, le démon et pourtant, sa main serre fermement la ceinture dont la boucle étouffe Artemisia. Ses pauvres mains peuvent bien lutter pour défaire l'étreinte, tout ceci est futile. Henry est plus fort physiquement et si les gants ne recouvraient pas ses mains, on verrait déjà les jointures de ses phalanges d'un blanc maculé. Il ne lâche rien, chaque seconde compte.
Chaque seconde où Hadès prend une nouvelle vie.
Prépare toi Artemisia, le passeur t'attend pour le dernier voyage.

Il en est capable, le fou.
Il est capable de prendre une vie. Il l'a déjà fait, il est comme son père après tout, prêt à tout pour défendre sa famille, son sang, ses enfants. Un père tordu, mais un père malgré tout. Il les aime à la passion, à la folie.
Et j'ai aimé jusqu'à atteindre la folie,
Mais ce que certains appellent folie,
Est pour moi l'unique façon d'aimer.


Si Minerva a cerné l'animal, elle ne semble pas avoir compris l'étendu du monstre qui dort en lui, il est capable de tout pour préserver sa portée et refuse de croire qu'un Potter puisse avoir souillé son nom et être devenu un quelconque renégat. Ses enfants. Même Raphaël le mouton noir, Henry donnerait sa vie pour défendre son garçon, personne ne touche à sa famille, personne !

« Nous nous sommes promis de ne pas nous mentir, Henry. » ah, les promesses. Elles ne semblent avoir aucune valeur pour la sorcière. Déjà, il resserre son étreinte encore. « Vous n’avez pas menti au Chaudron Baveur. Je ne vous mens pas non plus. Vous êtes honnête, je le suis aussi. Donnant, donnant. »

Il fronce les sourcils, la rage est visible sur son visage.
La colère est une douce amie, horrible et puissante, une veine est visible et ressort au niveau de la tampe, il sent la vie partir du corps de la sorcière. Dans quelques minutes, cela sera terminé.
La tragédie sera signée.

« C'est ma famille, ce sont mes enfants dont il est question ! Vous pensez sérieusement que je ne vais pas les défendre ?! je donnerai ma vie pour eux. » crache-t-il, refusant de croire la sorcière. Elle va craquer, ce n'est qu'une question de temps, elle va lâcher le morceau ! « C’est bien le nom Potter que j’ai entendu, que vous le vouliez ou non, la tuer ne changera rien à cela. » Peste. « Je n’ai rien d’autre à vous donner. Il faudra vous en contenter. »

Elle n'est plus une chatte, elle est un dragon.
Et cela, Potter ne l'avait pas vu venir. Il serre encore plus l'étreinte, quelques secondes, peut-être plus. Sa mâchoire se crispe un peu plus, tandis qu'il ne quitte pas du regard Minerva.

« Ce ne sont que des enfants. Si cette information sort d'ici, vous n'avez pas la moindre idée de ce qu'on peut leur faire subir. » contradictoire à souhait, le tortionnaire qui défend sa portée, mais peut enfermer sans remord ou presque, son plus jeune petit dans une cave pendant des semaines interminables. « Je devrais vous tuer toutes les deux... Pour les protéger. »

Vaincu.
Et soudain, Potter lâche la ceinture, recule d'un pas, puis de deux et s'adosse contre le mur. Se calmer, reprendre le contrôle.
Il passe sa main sur son visage, plaque ses cheveux en arrière et observe les deux femmes.

« Occupez-vous de votre marraine, Minerva. »

Il porte sa main à sa cravate, desserre le noeud et les observe. Il cesse la torture, il cesse les maux, car il a compris Potter, qu'il ne peut pas gagner cette bataille et tuer quelqu'un serait inutile. Il ne peut pas toucher Minerva et même s'il le pouvait, il ne saurait justifié son décès ainsi que celui de sa marraine, elles doivent ressortir en vie et relativement en bon état de la pièce s'il ne veut pas s'attirer plus d'ennuis. Et intouchable qu'elle est, Minerva peut tout dire à Dumbledore sur les Potter, sur ce qu'elle sait. La plume à papote peut rayer, raturer les noms, on ne peut pas empêcher Minerva de parler.

« Vous avez gagné, encore. » il plante son regard dans celui de l'amazone, il ne s'occupe pas de Scamander, mais quelque part, elle a vaincu elle aussi, elle n'a rien lâché malgré les sévices. « Mais je vous l'assure, si le nom de ma famille sort de cette pièce, je vous traquerai et je vous tuerai le moment venu. C'est une promesse. » et déjà, il récupère sa veste, la plume à papote se range tout seul. « Maintenant, vous pouvez sortir, ladies. »

Il pose ses pupilles sur Minerva un moment puis sur sa poupée, toujours ensorcelée.

« Finite incantatem.»

Les fils de la marionnette se cassent, la liberté retrouvée.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyDim 24 Mai - 21:39

« ... chante pour moi, a leannan. »

Alors, elle chante.
Entre les cris qui raisonnent dans les autres cellules, on entend sa voix qui s’élève.

Little baby, hear my voice
I'm beside you, O maiden fair
Our young Lady, grow and see
Your land, your own faithful land

Tiens bon, Artemisia.
Tiens bon.
Tiens bon parce que si tu meurs, je m’ouvrirais les veines avec le couteau qui est encore là.
Tiens bon parce que je t’aime.
Parce que je ne veux pas te perdre.
S’il-te-plaît, marraine.
Ta fille ne veut pas te perdre.
Tiens bon, tiens bon, tiens bon.

Il paiera un jour, tu sais.
Il paiera un jour, au bon moment.
Je le tuerai de mes propres mains.
Un jour, les places seront inversées et tu auras ta vengeance.
Sur la tête de Newton, Theseus, Alphard et moi-même, tu auras ta vengeance, Artemisia.


Sun and moon, guide us
To the hour of our glory and honour
Little baby, our young Lady
Noble maiden fair

La voix ne tremble pas étrangement. La voix est même belle et elle se rend compte que ce n’est pas que pour Artemisia qu’elle chante, c’est aussi pour elle-même et pour toutes celles et ceux qui souffrent en ce moment-même.

« C'est ma famille, ce sont mes enfants dont il est question ! Vous pensez sérieusement que je ne vais pas les défendre ?! je donnerai ma vie pour eux. »

Elle pose son regard sur lui, l’homme qui un jour, paiera. Silencieusement, elle le maudit. Silencieusement, elle lui fait des promesses qu’elle fera tout pour tenir. Mais il y a un dernier acte de rébellion qui persiste : elle ne dira rien d’autre.

Alors, elle chante plus fort et il faudra l’assommer pour qu’elle s’arrête. Parce que plus elle chante, plus elle devient forte. Qu’il écoute, Henry. Qu’il écoute attentivement parce que ce sera cette chanson qu’il entendra lorsqu’elle le tuera. Yeux dans les yeux.

Little baby, hear my voice
I'm beside you, O maiden fair
Our young Lady, grow and see
Your land, your own faithful land

« Ce ne sont que des enfants. Si cette information sort d'ici, vous n'avez pas la moindre idée de ce qu'on peut leur faire subir. Je devrais vous tuer toutes les deux... Pour les protéger. »

Des menaces. Encore des menaces. Toujours des menaces.
Rien dans les entrailles.
Rien que du pourri.
Elle, elle s’exécutera.
Elle, elle lui écrasera ce qu’il lui reste de masculinité.

Sun and moon, guide us
To the hour of our glory and honour
Little baby, our young Lady
Noble maiden fair

Le chant s’arrête enfin et elle attend le signal.

« Occupez-vous de votre marraine, Minerva. »

Elle se lève d’un bond et saute presque près sd’Artemisia. Ignore, Henry. Ne l’écoute plus. Il n’existe plus. Il est invisible à ses yeux. Il n’a rien d’intéressant à lui dire qu’elle ne sait déjà.

« Artemisia, ouvre les yeux… » souffle-t-elle.

Aucun geste brusque. Elle vérifie son poul. Gestes mécaniques. Artemisia est vivante. Mais Artemisia est blessée.

« C’est fini… C’est fini… Je te jure que c’est fini… »

Les larmes dévalent ses joues sans qu’elle ne s’en rende compte.

« Accroche-toi à moi… On sort d’ici. »

Et jouant de ses muscles malgré sa petitesse, Minerva soulève Artemisia quand celle-ci est prête.
Et tandis qu’elle passe prêt d’Henry Potter, Minerva McGonagall le regarde droit dans les yeux.

Un jour, je vous tuerai, Henry Potter.
La dernière chose que vous verrez, c’est mon visage.
La dernière chose que vous entendrez, c’est ma voix.
Un jour, je vous tuerai.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall   interrogatoire — groupe 07. henry potter + artemisia scamander + minerva mcgonagall EmptyJeu 28 Mai - 16:30




\!/ TW (sur l'ensemble du rp) : mention de violence, torture, langage vulgaire, barbarie et sang. Nous préférons vous en avertir. \!/


La mort fait se dessiner la perceptive  d'un portrait paisible.
Dans ce rêve, ils sont enfin seuls.
Douillets dans une version améliorée de la Tanière.
Une table dressée, pour une vingtaine d'invité dont, dans l'anonymat, elle connaît l'identité.
Sa famille.

Dans ce rêve, elle ne souffre plus des affres sourdes d'une épouvante grandissante. Elle est plutôt bercée par la douceur d'un soleil printanier, dont les rayons timides sont filtrés par d'immenses fenêtres qui leur confèrent toute leur majesté. Cette hallucination, la Scamander en a rêvé éveillée; le reflet du miroir de riséd qui prend finalement vie sous les paupières.

La mort est une amie et elle lui donne ce qu'elle a toujours aimé.

Dans les bras puissants de son flamboyant mari, Artemisia danse doucement, les yeux fermés. Il a ce même parfum que dans ses souvenirs, quelque chose de musqué et forestier, quelque chose de sauvage comme son Écosse natale.

Et la mélodie de sa fille s'éloigne, meurt dans ses oreilles, tandis que le souffle vient à manquer.
La Reine allait mourir.
« Dinna be afraid. » qu'il lui dit, cueillant entre ses doigts un menton frêle et tremblotant. « Just the two of us now » et ses mains lui encadrent le visage, prêt à venir lui faucher un dernier baiser.

La mort est une bonne comédienne. Elle n'aura rien vu venir...

« Artemisia, ouvre les yeux… »

A leannan.
C'est sa voix.
Elle l'entend, finalement.
Alors elle se détache, lentement, sans quitter des yeux la fastidieuse mascarade. Les cheveux flamboyants, la main tendue. Ô Merlin, comme elle aurait aimé ne jamais quitter ses griffes.

En un râle bruyant, elle reprend son souffle. Elle respire. Elle revient.
Elle ne mourra pas aujourd'hui.

S'étouffant bruyamment sa salive et du sang, la sorcière roule sur le côté, encore inconsciente face aux attentions de sa fille. Les poumons lui brûlent, son torse se gonfle douloureusement. Mais elle est en vie. « Accroche-toi à moi… On sort d’ici. » À quoi la Fermière n'oppose aucune résistance, passant un bras par-dessus les épaules de sa nièce, l'autre paluche agrippée aux déchirures de sa robe. Henry, dans le mirage de la vie, n'existe plus. Elle ne le voit plus, mais porterait à jamais les meurtrissures de son passage sur l'ensemble de son corps. Son esprit le cauchemarderait des mois encore sans que les caresses de son mari n'y changent rien.

Elles quittent la pièce et, sans qu'elle n'eût rien pu voir, ni comprendre, sont rejointes par un contingent de sorciers et de sorcières. Elle entend son nom, mais ne voit rien. Elle croit reconnaître des tignasses, celle d'Isobel, celle d'Alphard, peut-être. Mais la lumière du Ministère l'aveugle, les sinus lui pèsent et elle ne veut plus qu'une seule chose : rejoindre la Tanière.
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