interrogatoire — groupe 01. arcturus black + lyrae potter + nile shafiq

« Shafiq Nile, sang pur. J'avais rendez-vous il y a quinze minutes. » Sourire en coin, rictus irrévérent. Ça commence bien.

« Si lugubre. Râla-t-il en lançant une dernière fois son galion dans les airs avant de l’enfoncer au creux de sa poche. Grindelwald devait haïr les fenêtres presque autant que les né-moldus. C'est bien aimable de m'avoir gardé une place. »

L’obscurité.
Elle ne l’aimait pas, cette effroyable obscurité, pas plus que cette pièce qui lui rappelait avec les terreurs de la cave familiale. Le souvenir amer de la torture, des doloris, de la captivité, du désespoir. Sauf qu’aujourd’hui, Lyrae serait le bourreau principal, celle chargée de malmener une victime qu’elle n’avait pas désigné. Nile Shafiq, avait-elle pu lire dans le dossier. Famille apparentée à l’Ordre du Phénix, frère de la jolie Genesis aux yeux de jade. Le fils du banquier, entre les mains de la guerrière et du chevalier noir.
Lyrae s’était promise d’être impartiale, priant que pour l’interrogé soit coopératif et ne fasse pas de vagues. Sans quoi elle serait obligée d’appliquer la justice de Grindelwald pour ne pas envoyer chier sa couverture. La sorcière devait se faire respecter malgré tout et c’était ce qu’elle comptait faire.

Droits, hauts et fiers étaient les deux cousins, se tenant debout dans les ténèbres en attendant l’arrivée de leur quatre heures. Si Lumos n’existait pas, sans doute se seraient-ils marchés dessus. Mais la magie avait cessé d’opérer, volontairement, une fois qu’ils avaient pris place face au petit bureau qui trônait au milieu de la pièce. En apportant de la luminosité, les passants pourraient croire qu’elle tentait de créer une ambiance trop chaleureuse pour les circonstances. Autant jouer le jeu.

L’invité fit une arrivée remarquée, en plus d’être en retard. De quoi lui faire grincer des dents : elle détestait les retardataires. Il commençait mal, très mal.

« - Shafiq Nile, sang pur. J’avais rendez-vous il y a quinze minutes. 
- Inutile de nous faire remarquer ce que nous avons déjà noté, Shafiq, répliqua-t-elle d’un ton cassant.  »

Ce Nile n’était pas de la même trempe que sa soeur, l’insolence du sorcier pouvait être palpable à travers tout le ministère. Elle n’était pas ici pour plaisanter. On ne plaisantait pas avec Lyrae au ministère, autant qu’on ne se payait pas la gueule d’Arcturus. Idées saugrenues qui ne germeraient pas dans un esprit sain.

« - Si lugubre. C’est bien aimable de m’avoir gardé une place. »

Le mince filet de luminosité égayant la salle lui permit de voir le Shafiq jouer avec une pièce de gallion, qui retrouva sa place dans sa poche. Insubordination qu’elle lui ferait regretter.

« - Ce sont les nourrissons braillant au berceau qui se plaignent de l’obscurité, lâcha-t-elle avec mépris. »

Révérence indésirable, trop fake pour être appréciée. La mâchoire serrée, elle résista à l’envie de lui en décoller une.
Brutalement, de sa baguette magique, Lyrae fit apparaître une bougie sur la table, dévoilant les visages pâles et les yeux clairs au regard noir des deux cousins, toisant avec hostilité le Shafiq. Les cheveux impeccablement attachés, la flamme se reflétant dans l’émeraude agressif de ses yeux au regard terrible qui pouvait rembrunir les plus braves. Arcturus, avec ses cernes et ses airs solitaires, était encore plus inquiétant.

« - Assez de vos inepties ou c’est à Azkaban que je vous garderais une place ! aboya-t-elle avec agressivité et sévérité. »

Elle ouvrit le dossier du bellâtre d’un coup sec. L’homme qui se tenait face à eux était le même que sur la photo affichée, tant mieux.

« - Nile Shafiq, vingt-sept ans, briseur de sorts en chef chez Gringotts, célibataire et sans enfants, annonça-t-elle avec indifférence, comme si elle évoquait un chiot à adopter.
Son regard se fixa sur le visage basané de l’impertinent, qui ne contredisait pas les énoncés.
- Posez votre baguette magique sur la table. »

L’ordre résonna en écho dans la salle, impérieux et aussi froid que le gel d’hiver.

« Eh bien, il est vrai qu'on me décrit souvent comme un grand enfant, réplique-t-il en prenant place sur la chaise en bois. Une phrase à peine, et vous m'avez percé à jour. Ça ne rigole pas, au ministère. » Son partenaire se dévoile, un homme, qui écoute silencieusement tandis que son bourreau féminin récite ce qui est écrit dans son dossier. Il ne corrige rien, et s'exécute lorsqu'on lui ordonne de se défaire de sa baguette. Le bois de vigne quitte sa manche, vibre légèrement lorsque ces mains, autres que celles de son maître, la capturent. « Croyez-bien que je suis navré de vous avoir fait attendre. J'ai été retenu par le trafic. Tous ces sorciers à l'extérieur, les cheminées étaient saturées. Un vrai calvaire. » L'homme le brosse dans le bon sens du poil, et il comprend ce qui se passe. Celui-là serait le ''gentil'', noté.

« Trop de choses à dire, diraient-même certains. » rétorqua-t-il dans un souffle lorsque son interrogateur souligna sa connexion avec l'Oman. C'est qu'ils étaient bien renseignés. Pourtant, il ne pourrait pas être plus en désaccord. La politique, les politiciens, il avait passé trop de temps sur les routes, loin de son pays, au milieu de ruines pour s'en intéresser complètement. « Mais ils se méprennent. Je ne suis qu'un homme simple, avec une idée basique de ce qui est bien, et de ce qui est mal. » Une vision naïve sans doutes, dont il anticipa les moqueries, mais c'était ainsi qu'il avait toujours vécu sa vie. Pas besoin d'être un génie pour se rendre compte que ce génocide d'une partie de la population sorcière était, au moins, moralement ambigu.

« C'est ce que dit mon dossier ? Vous êtes charmant. » Il ne peut s'empêcher de ricaner.

Cultivé ? ouais.
Remarquable ? Certes.
Respectueux ?
Eh bien …

« Mais puisque nous parlons candidement, je dois avouer que les décisions récentes de notre cher ministre me laissent perplexe. Aussi supérieurs à ces grossiers moldus sommes nous censés être, nos inférieurs ont un près d'un siècle d'avance sur nous sur la question de l'esclavage. » Aussi subtil qu'un troll dans une boutique de bijoux. « J'espère que ça ne ternit pas l'image de ce sorcier cultivé, remarquable et respectueux que vous avez de moi. » Il lui avait tiré un si joli portrait, il s'en voudrait de les décevoir.

La vipère aurait pu adopter une attitude différente si l’interrogé ne se serait pas montré sous un jour si insolent, mais un retard accompagné de commentaires piquants ne passait définitivement pas avec Lyrae. « Eh bien, il est vrai qu’on me décrit souvent comme un grand enfant. Une phrase à peine, et vous m’avez percé à jour. Ça ne rigole pas, au ministère. » En effet, encore moins avec elle. « Croyez-bien que je suis navré de vous avoir fait attendre. J’ai été retenu par le trafic. Tous ces sorciers à l’extérieur, les cheminées étaient saturées. Un vrai calvaire. » Les yeux de la Potter se plissèrent, détaillant le faciès de sa proie. Excuses à moitié pardonnées. Hypocrites ou pas, cela restait une prétendue demande de pardon. La jeune femme garda cependant le silence, laissant à Arcturus le soin d’analyser la baguette magique du Shafiq avant d’en faire de même. Parfait, très belle arme au passage. Elle tendit la baguette à son propriétaire sans un mot, encore refroidie par ses singeries.

« Trop de choses à dire, diraient même certains. » déclara-t-il face aux énoncés d’Arcturus. Le dossier était satisfaisant, dans le sens où il était en tout point un homme au passif intéressant. De naissance louable, ayant une connaissance et expérience solide du monde, une jolie carrière du haut de ses vingt-sept ans. « Mais ils se méprennent, je ne suis qu’un homme simple, avec une idée basique de ce qui est bien, et de ce qui est mal. » Trop modeste. Bien qu’il était fort probable que des sous-entendus se dissimulaient sous ces propos, elle apprécia le fait qu’il délaisse ses sarcasmes au profit de réactions moins osées. Il pouvait proférer presque tout ce qu’il souhaitait à l’extérieur en sa compagnie, mais pas au ministère.

« - C’est ce que dit mon dossier ? Vous êtes charmant, lâcha-t-il en guise de réponse au Black, ricanement en guise d’accompagnement qu’elle ne tarda pas à imiter.
- Je suis charmante, rectifia-t-elle d’un ton égal, c’est moi qui ait participé au montage de votre dossier, monsieur. »

Le métier d’Auror ne consistait pas uniquement à chasser les truands et les mages noirs à l’extérieurs, malheureusement. Ils subissaient aussi de la paperasse à certains moments, montant eux-mêmes les dossiers à étudier et on l’avait chargé de s’occuper de son propre interrogé.
Posément, Nile Shafiq répondit aux questions abordées par Arcturus. Après, cette fois, Lyrae prendrait la relève. Les deux cousins s’étaient entendus pour se renvoyer la balle à tour de rôle.

« - Mais puisque nous parlons candidement, je dois avouer que les décisions récentes de notre cher ministre me laissent perplexe. Aussi supérieurs à ces grossiers moldus sommes-nous censés être, nos inférieurs ont un près d’un siècle d’avance sur nous sur la question de l’esclavage. 
Un sourire difficile à interpréter se dessina sur les lèvres de Lyrae. Etait-ce de la moquerie ou de la satisfaction ? Même ses proches n’auraient su le dire. Le Shafiq avait l’esprit affuté et brillant. Il connaissait autant les Moldus que la Lyrae, qui avait pris soin de les étudier et d’infiltrer leur univers, guidé à l’époque par les cours d’étude des Moldus et Atlas Flamel.
- J’espère que ça ne perdit pas l’image de ce sorcier cultivé, remarquable et respectueux que vous avez de moi.
- Non, répliqua-t-elle simplement, le fixant droit dans les yeux, une expression insondable dansant dans son regard. »

Peut-être qu’Arcturus s’avérait-il être déçu des propos du Shafiq, elle n’en savait rien, mais Lyrae trouvait ses remarques pertinentes. Il soulevait de nombreux détails intéressants à travailler, à disséquer dans les moindres parcelles. Il était plaisant de savoir que le Shafiq avait le même avis qu’elle sur le sujet. Ce n’était pas un avis qu’elle préservait jalousement dans son coeur, loin de là. Lyrae avait toujours su habilement expliquer son opinion sur ce qu’elle pensait à propos d’une variété de contextes, on ne lui avait jamais en voulu pour ça. Au contraire.

« - Les Moldus et les sorciers forment deux communautés distinctes, au fonctionnement et aux besoins différents sur divers thèmes. Notamment l’esclavage, visiblement, répondit-elle avec vivacité. »

Elle pencha légèrement la tête vers le côté, ne cessant pas d’observer Nile Shafiq, priant intérieurement qu’il réponde sans provocation à la suite. La vérité était qu’elle détestait cet interrogatoire, cependant, c’était son travail et elle n’avait pas le choix. Aucune question ne devait être bâclée et ignorée, surtout pas en la présence d’Arcturus, qui était loin de faire parti de l’Ordre du Phénix. Elle ne souhaitait pas que le frère de Generis la fâche davantage par son impertinence, ni qu’il s’attire des ennuis. Car cela l’ennuierait, de devoir encore être provoquée et abattre son courroux sur le Shafiq. C’était éreintant.

« - Dois-je comprendre que cela ne vous plairait pas, de disposer d’un esclave à votre service ? suggéra-t-elle, mimant la suspicion. »

Calme mais pas moins dangereuse.

« Mademoiselle, vous me flattez. » Rectifie-t-il en tournant la tête dans sa direction lorsqu'elle avoue avoir monté son dossier. Mademoiselle, madame ? Difficile à dire, dans l'obscurité. Ses traits lui paraissent jeunes et vifs, et ses piques sont fougueux. Pourtant les sorciers n'étaient pas connus pour laisser le temps à leur enfants de profiter d'un soupçon de liberté. On mariait jeune, chez les familles pures : elle pourrait tout aussi bien être la madame de quelqu'un.

« Visiblement, nous confrères ne savent plus se contenter de pauvres elfes de maisons, rétorque-t-il en avec presque autant de panache à sa piètre justification. Car si ils voulaient vraiment parler d'esclavage, il y avait de quoi déballer. Non, la vérité, si vous voulez mon avis, c'est que la magie s'accompagne d'un vilain complexe de supériorité. Le plus pur le sang, le plus maladif. » Le voilà, qui redevient insolent. Un de ses plus gros problème, à Nile : une fois qu'il était lancé, on ne pouvait plus l'arrêter. « Sans vouloir offenser personne. » Mensonge, en voulant offenser tout le monde.

Non, ça ne me plairait pas, connard. Mais ... « Puisque qu'il s'agit là de mon devoir civique, qui suis-je pour m'y déroger ? C'est ça ou l'Arène de toutes façons, n'est-ce pas ? Enfin, quand vous l'aurez reconstruite, j'entends. » Voix amère. Parce qu'un sang-de-bourbe mort dans la poussière, aussi divertissant c'est, ça reste du gâchis d'une main d’œuvre bon marché. Ça le rendait malade. Il aura capitulé bien vite, mais il y avait de ces combats qui ne valaient pas la peine d'être menés. Et puis, il avait dit le mot magique : Genesis. Entre sa fierté et sa famille, le choix était vite fait.
Au diable ses valeurs. Bien joué, enfoiré !
« Y-a-t-il un catalogue dans lequel piocher ? Ou aurais-je le droit à une surprise ? Si je dois avoir de la compagnie, j'aimerais autant quelqu'un de plaisant à regarder. » La plaisanterie roule sur sa langue sans conviction.

Une souris prise au piège.

Voilà ce qu’était Nile Shafiq. Dans un monde parallèle, elle aurait aimé pouvoir l’aider et lui arranger le coup pour cette fois, sauf qu’ils n’étaient pas seuls et que ce n’était pas possible.  Pas avec Arcturus Black dans la même pièce.
Son cousin avait beau être calme et bien poli en apparence, il était aussi venimeux qu’un serpent à trois têtes.
Venin qu’il déversait sans pitié sur le Shafiq, après s’être prétendument montré plus clément que Lyrae aux premiers abords.
La question posée par Lyrae fut une occasion en or pour le Black de sauter à la gorge de Nile, concernant l’esclavage et l’évocation d’une sordide affaire dont elle n’avait pas eu vent. Elle passait tellement de temps sur le terrain que les histoires circulant entre les murs du ministère ou ailleurs lui passaient au-dessus de la tête.

Damn !

Ce Shafiq allait devoir être doté de bon sens pour contourner les attaques de son cousin. C’était définitivement mal parti, Arcturus en avait compris beaucoup plus que Lyrae ne l’aurait souhaité. Pauvre bonhomme, qui avait voulu jouer avec les mots et qui se prenait les pieds dans l’épaisse toile d’araignée qu’il avait tissé.

« - Puisqu’il s’agit là de mon devoir civique, qui suis-je pour m’y déroger ? C’est ça ou l’arène de toutes les façons, n’est-ce pas ? Enfin, quand vous l’aurez reconstruit, j’entend.
- Cessez de dramatiser et répondez de manière concise à ma question, répliqua-t-elle d’un ton tranchant, arrachant presque le dossier des mains d'Arcturus, trempant la plume dans l'écrier, prête à inscrire la sentence sur papier.
- Y a-t-il un catalogue dans lequel piocher ? Ou aurais-je le droit à une surprise ? Si je dois avoir de la compagnie, j'aimerais autant quelqu'un de plaisant à regarder.
Elle leva les yeux au ciel. Décidément, Nile Shafiq adorait jouer avec le feu et il allait s'y frotter.
- Si vous avez une quelconque idée du mudblood idéal pour partager vos sarcasmes ou balayer votre plancher, prononcez-vous dès maintenant ou nous vous  en collerons un au hasard, rétorqua-t-elle, implacable. »

Elle ne pouvait plus faire grand chose pour son cas, autant y aller fort jusqu'au bout et lui faire comprendre qu'aucun des mots qu'il avait employé ne lui rendait service. Arcturus l'aurait forcément dans le viseur, on devinait aisément que Nile ne se réjouissait nullement de la condition actuelle des nés-Moldus ni de l'avenir radieux que Grindelwald promettait à toute la populace.
Il avait choisi de le faire comprendre et en assumerait les conséquences lors de cet interrogatoire.

« Si vous refusez, nous ferons en sorte de vous surveiller de plus près vous et votre famille, ajouta-t-elle avec un air entendu sur le faciès, cela nous aiderait à comprendre pourquoi vous êtes contre l'esclavage et les avantages que cela vous apporterait. »

Proposition chargée et lourde de menaces.

« Faites-vous plaisir. » Grommelle-t-il en foudroyant la Potter du regard. Est-ce assez concis pour toi, sale folle ? L'insolence finalement silencieuse quand la menace roule sur cette langue de vipère. Pour autant, elle lui arrache un petit ricanement ironique. Les avantages ? Quelle blague. « Me surveiller de plus près ? Si je ne vous connaissais pas mieux, je penserais que vous avez un faible pour moi. » Pour l'instant, c'est elle qui partagerait ses sarcasmes, sa seule et dernière ligne de défense désormais. « Quant au Shafiq, si vous trouvez la vie de banquiers fascinantes, faites-vous plaisir. Mon père ne jure que par les gallions, et vendrait ses propres enfants en esclavage pour plaire aux familles pompeuses qui l'enrichissent. » Parmi lesquels, les Potter et les Black, entre autres. Il ne doutait pas un seul instant que Tariq et Ines couvriraient leurs arrières, et refileraient à leurs interrogateurs exactement ce qu'ils souhaitaient attendre. Frustration exagérée, mais dont la source était bien tangible. « Quant à Genesis, elle a jeté suffisamment d'innocents en pâture pour que Grindelwald doute de sa loyauté. Si nous n'étions pas jumeaux, je la laisserais allégrement perdre son boulot. Hélas, je ne peux pas m'empêcher d'éprouver une certaine affection à son égard. La أسرة (*famille), que voulez-vous ... » Et non, il ne cesserait pas d'être dramatique non plus. En fait, il ferait tout pour que cet entretient soit le plus désagréable possible pour eux.

« Monsieur Black, vous êtes demandé en urgence au troisième étage. » Silence. L'aigle s’avança et rencontra le concerné à la moitié du chemin. Ils échangèrent quelques mots avant de disparaître, mais pas avant que Monsieur Black n'adresse sa collègue d'un « Potter, je te laisse finir avec notre ami. » pressé. Et juste comme ça, il n'en resta que deux. « Ouh, un tête-à-tête. » Ne put-il s'empêcher de jester. « Vous avez d'autre questions pour moi, mademoiselle Potter ? » Ce n'est pas que je suis pressé, mais votre compagnie m'insupporte.