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 moonlight (antarès)

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Gabriel Potter
fresh muggle of bel air
Gabriel Potter
crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon)
face claim : xavier dolan
pseudo : figaro/amandine
moonlight (antarès) 5F0zNOsN_o
études : poudlard, serpentard (1900-1908)
particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée
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Message (ϟϟ) Sujet: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptyMer 20 Mai - 20:14


tw sang

Idiot… Pauvre pensée que de croire pouvoir contrer la destinée. L’astre bientôt viendra dans le ciel étoilé, montrera la totalité de sa rondeur et la bête partira, sortira, ne laissera plus qu’une vague pensée, un moment sans vie, se perdre dans la folie d’une autre créature. Respiration saccadée, de plus en plus rapide, de moins en moins contrôlée comme chacun des gestes. Potter princier s’en est allé, ne reste qu’une vague créature, un moins que rien, solitude cherchée. Ne pas croiser le regard d’une personne auquel le mécanique pourrait tenir. Refus de la présence rassurante de l’ange maternelle. Sort distillé, pièce insonorisé, Potter attaché, baguette envoyée au loin pour ne point céder. Monstre intelligence prouvée, capable de venir s’insinuer, de tenter de le faire céder. De gagner le combat mais l’homme est fort, l’homme connait la douleur, ses formes les plus diverses. Les actes du patriarche servant le soldat de plomb contenant ce qu’il reste d’homme. Peu à peu s’évaporent la pensée réussite, impossible même pour le grand duelliste de battre les parques fileuses, tout est relié. Le métal cédant sous l’autre volonté. Ne retenant plus la vérité, ça craque, ça hurle, d’une douleur inconnue. Ça se bouscule, ça se change, ça ne reste plus, plus comme avant, comme jamais. L’homme va disparaître, ne va plus rien laisser, une lune maitresse, dominatrice, corps offert, corps disparate, corps disparaîtra, une heure ? Moins ? La panique grandissante, la réalité qui envenime les pensées. Potter va quitter, Potter va oublier, Potter doit s’en aller. Dangerosité du lieu, croyance que les sortilèges le sauveraient d’une sauvagerie sans nom. Penser vite, puissamment, prendre la baguette et trouver le lieu approprié. Deux idées, choisir, douleur, première qui vient, la mauvaise. Le bois léger, non, trop peu, Hurlement retenu, tenté en tout cas. Cacher l’objet tant nécessaire, venir le rechercher, plus tard, à un autre instant. La peau mordue, cri se perdant dans la gorge, sang arrivant, peu, tellement peu, comparé à ce qui va arriver. Perdition cerbère devenant loup. L’astre brille, premier regard, oubli de soi, au revoir Potter.

Craquement, premier, suivra le prochain, corps disloqué, lambeaux de ce qu’il était, toison noire recouvrant l’épiderme, museau trouvé, museau retroussé. Canines dressées, au revoir l’homme bonjour la bête. Nouvelle naissance appréciée par Séléné. Et déjà le monstre avant, déambule. Big Ben sonne, rappel de l’échec, du lieu mal venu. Et l’odeur déjà vient, babines retroussées, envie grandissante. Lapin victime innocente, premier carmin coulé et déjà monstruosité veut recommencer, gout du sang en appelant un autre. Chasseur d’un nouveau type, hurlement entendu… Mauvaises idées s’enchainant mais sorcier a éteint la lumière, l’âme ailleurs, renfermée dans une cage. Crier encore et encore mais rien ni personne n’entendra la solitude mauvaise, la douleur qui entre sans frapper. Nuit douleur, nuit qu’il oubliera, bête seule se souviendra du gout des saveurs goûtées, du plaisir pris dans la douleur infligée. Sadisme décuplé, pires côtés de l’homme mécanique.

Crépuscule bientôt viendra, l’emmènera. Et là, dans la lune terminale vient l’odeur, réminiscence de l’homme transmise à la bête. Cage diminuant et en même temps continuant de le maintenir à l’écart. Potter perd, sur toute la ligne, Potter perd, inexorablement quand les pas avancent, quand la cible est trouvée. Proie sur laquelle la bête serait prête à sauter. Hurlement destiné à apeurer la victime. Offrir l’idée de ne plus être seul. D’être emporté, que bientôt, l’homme ne sera qu’un tas de chair sanguinolent. Chasse lancée… Mais victime loin d’être consentante. Séléné bientôt s’endormira mais la vicieuse maitresse réclame le dernier sacrifice. Nécessité du carmin, croisement des chemins…
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Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
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études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptyJeu 21 Mai - 19:21

tw sang - nudité
La lune était pleine, la nuit trop avancée. La chaleur du mois d’août était pesante, comme l’atmosphère qui englobait le Londres sorcier. Comme d’habitude, le scorpion n’avait pas réussi a fermer l’œil, comme trop souvent ces derniers mois, les insomnies commençaient a le rendre fou...entre autres choses. Antarès était sorti de son manoir, il avait besoin d’air, de souffler. Il pouvait toujours sentir la laisse du père qui se serrait de plus en plus. Et suite aux interrogatoires, il n’était pas dupe, il savait que la pute de Templer n’allait pas disparaître de sa vie. Il laissait s’échapper un soupir léger de ses lèvres, se dirigeant vers la petite forêt sur laquelle donnait sa demeure. Laissant ses doigts glisser sur les troncs d’arbres, profitant de la fraîcheur nocturne. Il appréciait le silence de la nature, le silence tout court, le silence dans lequel il était indestructible. Il en avait fait son métier, la Langue-de-Plomb, censé d’ailleurs voyager dans ce monde en silence, sans trop l’ouvrir, sans faire de vague. raté. Les derniers mois avaient été chaotiques, il le savait mais n’osait pas y penser. Il avait commis des erreurs, mais ne regrettait rien, satisfait par la douceur du sang qui avait coulé sur ses doigts. Il était fait pour blesser, pour détruire, programmé depuis sa plus tendre enfance pour développer des travers dangereux dans lesquels il s’était facilement laissé tomber. Chute vertigineuse et dangereuse qu’il avait savouré trop longtemps. Il glissait une main sur son cou, s’arrêtant contre un arbre, les yeux plantés dans les étoiles. Il laissait les secondes passer, profitant simplement de ce moment pour ne plus penser, pour essayer de tout oublier, de tout reprendre a zéro. Il reprenait de temps en temps sa marche, s’enfonçant de plus en plus dans les bois, la lune était si ronde qu’il n’avait pas besoin de sa baguette pour éclairer son chemin. Et malgré toutes les histoires qui avaient régies son enfance, il n’y avait même pas pensé. Il avait laissé son esprit s’aventurer hors de son corps, profitant de sa solitude, profitant d’une soirée où il pourrait respirer. C’était le hurlement trop proche qui mit le sorcier en alerte, il soupirait alors,, visiblement, il ne pouvait jamais être vraiment tranquille. « Bloody hell » sa baguette glissant de sa manche a sa main, refermant les doigts fins sur l’if ébène. Il avait arrêté de bouger, immobile. Il connaissait les loups, du moins, il avait appris leur manière de fonctionner.  Petit prince bien éduqué, pourtant, être prêt ne l’empêchait pas de sentir son cœur se serrer et son sang se glacer dans ses veines. S’il était croyant, il se serait mis a prier pour qu’il ne s’agisse que d’un loup.

Antarès levait rapidement les yeux vers le ciel, le jour n’allait pas tarder a se lever, s’il ne pouvait tuer l’animal, il pouvait tenter de gagner du temps. Il pointait alors sa baguette sur le sol, traçant un cercle dans les airs autour de lui, des flammes tracées qui se posaient sur le sol, un cercle autour du sorcier, la bête apparaissait alors, rodant pour retrouver sa proie. Antarès restait en position de combat, les yeux fixés sur le prédateur, sa respiration était calme, ses gestes précis, s’il aurait put être pétrifié par la peur, il restait imperturbable. Un autre hurlement fit courir des frissons sur sa colonne, les grognements bestiaux de l’animal, un bond plus tard il avait fini par traverser les flammes, « Protego ! » Usant du bouclier pour traverser les flammes, le choc des crocs claquant a côté de son bras fit presque trébucher le sang-pur qui se redressait rapidement alors que le loup se préparait de nouveau a charger. « Impedimenta ! » La créature fut alors ralentie dans son saut, laissant le temps au sorcier de prévoir son prochain sort, c’était un Confringo qui suivait, envoyant le loup s’écraser contre un arbre. Antarès pointait alors sa baguette sur son adversaire, et plusieurs diffindo s’échappaient, comme pluie pour déstabiliser l’animal dont le carmin s’échappait. Le Black était un duelliste aguerri, forgé sous la baguette paternelle depuis son plus jeune âge pour être efficace et dangereux, mais il n’avait jamais affronté de loup, et n’avait pas les réflexes liés a l’art des chasseurs pour terrasser la bête. Ainsi n’avait-il pas prévu que le loup serait sur ses pattes si rapidement, le choc du poids de l’animal sur son corps fit tomber le sorcier, la baguette roulant hors de sa main. D’un geste brusque il plaçait ses mains sur les yeux de l’animal « Lumos solem » la lumière aveuglante s’échappait de sa paume, accompagnée du léger sentiment de fourmillement habituel a l’utilisation d’énergie, les muscles s’engourdissant, l’attaque fut cependant efficace, poussant l’animal a reculer, sortant ses griffes des bras du jeune homme dont l’ichor coulait rapidement, tachant le vêtement blanc du rouge carmin. D’un accio silencieux il récupérait sa baguette. La pointant sur le loup qui reprenait ses esprits avant de tanguer doucement, un rayon léger vint éclairer le champ de bataille de fortune. Une lueur sombre s’échappait des yeux du Black, sa proie était a son plus vulnérable, il s’approchait alors que l’animal laissait place a l’homme dans un bruit de craquement écœurant, alors qu’il pointait sa baguette, grimaçant a la douleur lançant dans son bras, il connaissait la formule, mais sa curiosité sauvage le poussait a retourner le cabot haletant du bout du pied, « Gabriel... » Il aurait probablement dû en finir. Tuer son cousin sur le coup, pourtant le nom d’Astoria résonnait dans son esprit, et les yeux de l’ange déchu dans les siens lui firent baisser son arme. Les Potter avaient toujours été une famille pour Antarès, et si son cœur ne battait que rarement, sa famille était la seule chose qui lui importait finalement. Il était déchiré, immobile quelques instants, la vie de l’héritier au bout de sa baguette. Déchiré par ce visage devenu trop familier et les diktats inculqués par une éducation exemplaire. Les lycans n’étaient que des vulgaires animaux, ils ne méritaient pas de marcher librement dans les rues de Londres, trop dangereux, instables et sauvages, les histoires répétées par Alaric maintes et maintes fois sur ces animaux comme des vérités marquées dans le cœur du pantin. « Putain de Potter » grognement échappé des lippes piquantes du scorpion, il glissait sa baguette entre ses dents, attrapant le corps de son cousin a peine conscient sous les bras, il transplanait jusqu’à son manoir, lâchant le monstre sur son sofa en grimaçant a cause de la douleur toujours présente sur son bras. Il pointait sa baguette dans le vide, sa main se refermant sur une robe de chambre qu’il lançait peut-être un peu trop violemment sur son cousin. « Couvres toi, j’en ai déjà trop vu » Il avait beau essayer, il ne parvenait pas a cacher le dégoût dans ses iris, de voir ainsi Gabriel Potter, cet héritier qu’il avait toujours estimé, respecté, parfois peut-être même avait il vu l’héritier comme un  modèle a suivre, pourtant a l’instant précis où le Black avait vu son corps dénudé prendre la place du loup violent, il n’y avait eu que du dégoût et de la pitié. Antarès s’asseyait face a lui, a une distance tout de même respectable, gardant sa main sur sa baguette, prêt a bondir au moindre geste imprévu de l’autre. Un soupir s’échappait de ses lèvres, alors qu’il passait une main sur le membre endolori, retirant sa chemise pour dévoiler les marques de la griffure laissée par l’animal. Il soupirait, encore une fois il s’était stupidement mis en danger, et le danger était maintenant face a lui, sur son canapé. « Donnes moi une bonne raison de ne pas faire quérir Henry, on sait tous les deux que j’aurai dû t’emmener là bas sans réfléchir. » Les mots étaient durs, pourtant il les pensait sincèrement.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptyJeu 21 Mai - 22:19


tw sang
L’histoire du petit chaperon rouge revisitée, pas de jeune fille voulant voir mère grand, seulement l’être ignorant les bonnes pensées, se laissant entrainer dans le mauvais conte, loin des fées. Aucun sorcier devant l’astre lunaire ne devrait s’aventurer dans le bois non éclairé. Odeur du passé, monstre assoiffé, babines déjà couvertes du précieux carmin. Appétit loin d’être rassasié et monstre déjà sa proie vient trouver, là, d’un hurlement désireux informe de son sort le malheureux. Sorcier loin d’être  le dernier à soulever la baguette. Instrument précieux face aux crocs du carnassier… Morsure trop prononcée et l’homme monstre à son tour deviendrait. Pensée trop humanisée pour la bête assoiffée. Duel au sommet, déjà l’être agit, réagit, cercle protecteur enflammé. Bon moyen de repousser rien qu’un instant le lycan affamé. Hurlement rage, signe qu’il ne lâchera pas, qu’il ne renoncera pas à la proie. Qu’elle lui appartiendra, non conscient de sélène l’aimée qui bientôt devra s’en aller. La force bestiale ne se laisse finalement pas arrêter par le sortilège, si proche de la cible les crocs viennent craquer, de si peu le sang aurait coulé, le bras se serait arraché et la course vers la fin du sorcier se serait dirigée. Magie contre bestialité, le combat confirmé, la danse des êtres, le duel au sommet. Confringo, choc puissant déviant la monstruosité, l’arbre amortissant la chute, laissant le bois dans la carcasse s’enfoncer. Cri de douleur, étrange son pour l’être que seule la lune pleine peut révéler. Course de l’animal effrénée, ne pas laisser l’autre gagné mais diffindo prononcés, encore et encore pour mieux laisser déverser le carmin sur le chemin boisé. Chemin sinueux, difficulté passagère d’avancer, forces à retrouver mais en aucun cas s’arrêter. Au contraire, vengeance désirée, rapprocher, s’approcher jusqu’à tomber sur le pauvre sorcier. Il pourrait d’un coup bien placé ouvrir la carotide et tout dévorer. Griffes caressant la peau jusqu’à tendrement la lacérée, offrir à l’ennemi un avant-gout du châtiment proposé. Mais l’éblouissante lumière vient tout déstabiliser, lâcher la proie, revenir sur ses pattes et s’élancer. Cette fois-ci le coup tuerait, la rage décuplée, le cœur battant dans la poitrine de l’animal, babines retroussées, œillade cruelle. Sort scellé.

Craquement d’une patte, rayant de soleil et lutte annoncée. Monstre avance, tente de préserver encore un peu plus longtemps sa bestialité, assez pour tuer mais le changement est annoncé. Rien de beau dans la libération de l’homme, dans l’enfermement du loup. Les craquements des os, le corps changés et la douleur, si vivre, vivace. Etourdissement de l’esprit, corps en souffrance, le changement dans sa totalité. Les résultats du combat et de tant carmin voilà l’être affublé. Nudité dont il n’a point conscience, respiration accélérée, cœur menaçant de s’arrêter de quitte la cage thoracique. Cri impossible à retenir et toujours aucune idée de tout ce qui vient de se passer. Perdition, voix dans le lointain, connaissance impossible, pas en cet instant, en ce moment d’extrême fragilité où il serait si facile de le tuer. Sentiment de bouger, là, au loin, Potter encore absent, loin d’être présent. Cerveau en train de muter, de retrouver le raisonnement d’une certaine humanité. Mais la mécanique n’est plus bien huilée et la robe de chambre lancée met un moment à être attrapé. Compliqué de s’habiller quand le corps semble étranger, nouveau, différent, renaissance non désirée, début de la chute. Piètre homme, loin de la grandeur, loin du marbre glacial. Iris brillantes de larmes qui ne viennent pas, peur certaine sur le visage et surtout, ces tremblements, ces saignements, rien de mortel mais déjà la robe de tâches rougeâtres vient s’habiller…

« An..ta…rès » incompréhension, douleur, sensations revenant et toujours cette impossibilité de comprendre, de se rappeler, demeure méconnue et lui, là, faisant face, lui qui ne cesse de l’observer, de le regarder. Baguette pointée et dégoût personnifié. Peut-il vraiment en voulait ou même comprendre ce qui vient de se passer ? Regard sur un bras venant s’attarder, griffure ramenant à la surface les idées, le début de vérité. « je… moi ? »Crise de panique annoncée, les  mains dans les cheveux, le corps tremblant et l’incapacité de se rappeler, de tout ce qui est arrivé. Douleur… douleur réminiscence. « le bois… ma baguette…je… » Propos du cousin finissant par le sortir des pensées impossibles, ramener la vérité, situation, savoir maintenant connu… Destin entre les mains d’un autre… Raison ? Comment raisonner ? Là ? Maintenant ? Comment formuler une seule pensée quand le monde n’est plus vraiment là, quand tout a été oublié… « Tue-moi sur le champ, c’est ce qu’il fera…» Le regard croisant le sien… Pas de place pour un carmin souillé chez les Potter… Renier serait reconnaitre la tâche dans la descendance. Non, le sort sera sans aucun doute plus funeste. Aucune illusion. Il devrait parler, agir, tenter de lui faire changer l’idée mais peut-être que c’est tout ce qui est désiré. Partir avant de tout détruire, d’être totalement démasqué, de tout perdre, de devenir un sous sorcier. Avenir dans les paumes d’Antarès maintenant retenu. Un sort et tout pourrait se terminer. Un sort sa vie pouvant changer.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptyDim 24 Mai - 17:24

tw sang - nudité
Ils avaient tous deux été élevés presque de la même façons, partageaient ensemble les mêmes cicatrices d’une enfance trop vite arrachée. On leur avait appris à se tenir la tête haute et le regard fier bien avant de leur avoir appris ce qu’était l’amour et la tolérance, notions qui n’avaient que peu d’intérêts aux yeux de familles dans lesquels ils n’étaient réellement que des investissements à long termes, des données économiques et stratégiques. Pions de paternels ambitieux désirant de voir les lettres dorées de leurs maisons briller de milles feux. Et bientôt, quand eux seront pères, ils seront face à la même envie, la même ambitions, les mêmes choix tordus. Et pourtant, quand il voyait le Potter devant lui, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une once de compassion, mêlée principalement a de la pitié, le poussant à soigner les blessures de l’ange déchu. Et pourtant, Antarès avait simplement l’impression de donner du sursis à un condamné. Il ne pouvait rien faire de plus pour aider l’héritier des Potter, et ce dernier le savait. Même, Antarès n’était pas du genre à hésiter si la situation tournait à son désavantage. Il avait failli perdre Astoria a la lune précédente, finissant au lieu de ça par consommer leur mariage en avance, danger omniprésent qu’Henry ne découvre la supercherie. Ou qu’Alaric exige de vérifier la pureté d’Astoria avant de finaliser le mariage. Il était terrifié à cette idée et pourtant, il était en train d’ajouter un risque à une alliance déjà fragilisée.

Alors il se taisait, s’afférait a son oeuvre, alors qu’il tentait d’assembler les mots envoyés par le cousin. Antarès n’arrivait presque pas a donner du sens aux phrases, l’autre semblait perdu, comme s’il n’était pas vraiment réveillé, pas vraiment de retour. Plus assez humain pour penser, pour réfléchir. Et plus le temps passait, plus cette idée persistait dans la tête du jeune Black. Son cousin n’était plus humain, plus vraiment, et toute cette histoire le dépassait. Il était en territoire inconnu, et dernièrement, la corde serrée autour de son cou ne laissait aucun leste. Plus les jours passaient, plus il se rendait compte que les menaces d’Alaric n’étaient pas que des menaces, qu’il pouvait les mettre à exécution n’importe quand. Il n’était pas indispensable, alors que l’autre, l’autre face à lui était maintenant le dernier espoir des Potter. Le dernier héritier mâle. Et il avait commis la plus grande erreur, il s’était laissé souiller. Drusilla, évidemment elle était au courant, ses enfants étaient probablement ce qui importait le plus à sa tante. Et elle se retrouvait a les perdres un par un. Il n’imaginait pas comment elle s’imaginer sauver Gabriel. Il avait souillé le sang de sa lignée.

Il se concentrait enfin sur sa blessure, grimaçant a la sensation dérangeante et la douleur encore sourde. Ses yeux revenant souvent sur le corps marqué du Potter. Une fois qu’il eu terminé, il avalait un nouveau verre d’alcool. Resservant les deux verres, il se contentait de fixer l’autre. Il essayait de se concentrer sur les phrases, mais il n’en avait rien a faire a vrai dire. Il passait une main sur son visage avant de glisser les yeux sur la cuisse dévoilée, la marque brillante sur la peau, recouverte rapidement par un pan de la robe. Il relevait les yeux vers l’autre, qui racontait la chasse ratée, la mère qui l’avait maintenu en vie. Pourtant, les phrases étaient désordonnées, un flux qui ne s’arrêtait pas, comme si l’autre s’enfonçait dans une folie passagère. Antarès se levait alors, et quand l’autre annonçait qu’il n’avait pas sa baguette la réaction fut immédiate. La main qui fendait l’air pour s’écraser sur la joue du cousin. “Gabriel Potter ! reprends-toi immédiatement.” Le dégoût marqué sur le visage d’Antarès persistait. Il ne pouvait pas le laisser quitter le manoir comme ça, pas tant qu’il ne serait pas lui même. Et pourtant il ne comprenait rien a ce qu’il se passait. Pas assez humain pour savoir faire, pour gérer les émotions d’un autre, qu’il avait du mal a reconnaître, a éprouver parfois. Antarès s’accroupissait alors, plaçant ses main sur les bras de son cousin. “Calme toi. Si quelqu’un te voyais ils comprendraient. Tu es totalement largué cousin, et il est hors de question que ça continue” Il n’avait pas le droit a l’erreur, pas la moindre erreur. Et si Antarès allait devoir cacher son secret, il allait devoir le cacher également, être irréprochable. ”Bien, Freyr va aller récupérer ta baguette.” Le sang-pur se retournait alors, se redressant baguette pointée vers l’âtre de la cheminée. Spero Patronum Le scorpion argenté s’échappait du bois ébène. ”Vas dans la forêt, Gabriel est saoul et a perdu sa baguette. Ramènes la au manoir.” Il se retournait d’un claquement de talon sur les carreaux glacés, faisant de nouveau face a l’hybride le regard mauvais. D’un geste de la main, la ceinture du peignoir s’envolait, dévoilant le corps entier du Potter, et la marque sur sa cuisse. Antarès s’approchait alors, posant le bout de sa baguette pour redessiner la forme particulière, sans aucune hésitation malgré la nudité et vulnérabilité de son cousin. C’était bien le dernier de ses problèmes de voir un autre Potter nu. “Il faut cacher ça Gabriel.” Son regard remontait le long du torse de l’autre homme avant de se planter dans ses iris. Il savait que Gabriel avait toujours été plus proche d’Arcturus que de lui. Pourtant maintenant, c’était Antarès qui garderait son secret. "Dis moi ce que tu te rappelles. Ce soir. Et essaie d'être compréhensible."


Dernière édition par Antarès Black le Sam 30 Mai - 18:55, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptyMer 27 Mai - 12:19


tw sang - nudité
Le dernier cri avant la fin, annoncée, prononcée, arrivant, prenant son temps mais le black ne pourra point prendre une autre direction. Situation inversée, il n’aurait point hésité, aurait sans nul doute déjà prononcé le sortilège de la fin annoncée. Mais les mots ne viennent pas, ne se prononcent pas et les regards s’allongent. Pourquoi le maintenir dans cet état ? Ne point lui offrir la fin tant attendue ? Tant désirée ? Pourquoi ? Hein ? L’observation d’un instant, la sensation et l’absence qui vient, le vide, tellement grand, tellement puissant. Des souvenirs, d’un passé, des heures écoulées, de tout ce qui a pu arriver… Le vide de la bête repue, renfermée ne cherchant plus à revenir, non, elle sait que Sélène entière ne reviendra pas, pas tout de suite en tout cas… Le choc des agissements, le bras du cousin, l’ichor ne s’écoulant pas assez pour avoir blessé mortellement mais la réalité, pas si lointaine pourtant. Il aurait pu, a manqué de peu… Est-ce le seul ? La pensée profonde terrorise et pourtant jamais chasseur de faire couler le sang n’a été effrayé. Mais l’homme n’a point décidé, enfermé dans le corps de la monstruosité. La proximité incomprise, les tremblements impossibles à maitriser et la tête, tourne, tourne encore et toujours plus, ne laisse point d’instant de repos et ce vide, pourquoi cette sensation ne cesse de l’habiter ? La baguette positionnée et les mots qui ne peuvent qu’arriver. Fin annoncée, fin désirée, fin comme seule échappatoire, comme seule réalité. Fin pour ne plus jamais détruire, pour que le monstre de sa cage jamais plus ne sorte… Incompréhension, le cousin guérit plutôt que détruit. Pourquoi ? Le mot ne sort pas mais l’incompréhension du regard ne cesse. Les marques resteront sans nul doute mais pas autant que la cicatrice prison, la malédiction sur sa cuisse, le résultat d’un échange malvenu… Douleur s’évanouissant, changeant, si lointaine, si faible comparé aux craquements d’un corps, se souvient, tête grimace.

Questionnement, interrogatoire commençant. Comment ? Combien ? Se souvenir, se rappeler qui on est… Se rappeler d’une réalité, tout est flou, tellement flou, bien trop. Lointain, étranger, est-il vraiment là ? Est-il dans son corps ? Non ? Oui ? Peut-être ? « un mois… » Première lune, première transformation, premier changement et cette réalité difficile à appréhender. Monstruosité, il le sait, bien, trop sans doute… Réalité à ne pas ignorer. Changer ? Comment ? Nullement désirée… Frison incontrôlé quand les doigts du cousin sur son corps viennent s’arrêter. Sensation d’un premier toucher, d’un épiderme nouveau, sensibilité accrue…  « Merci… » Prononcé, si rare dans la bouche du sorcier, signe d’une reconnaissance certaine malgré tout le dégout inspiré. Le visage d’un cousin renvoyant ses propres pensés… La vie ne devrait pas durer pour des êtres comme lui, jamais… Questionnement, encore, toujours, ça tourne, tourbillonne, nécessité de se tenir la tête. Tuer ? Détruire ? Sa sœur ? Lui ? Antarès ? Henry ? Père qui sans une hésitation le détruirait, cacherait l’affreux secret dans une tombe anonyme ou ferait passer le tout pour un accident, accuserait les ennemis pour renforcer son pouvoir… « j’ai tenté de… liens pas tenus… je … voulais… pas… » Complications d’une réflexion saccadée, de millions de pensées revenants, cerveau en train de compenser le flux d’information… « Maman… » La seule qui connaissait la réalité, qui en avait conscience, qui tentait de l’aider mais que pourrait-elle faire maintenant ? Hein ! Rien, l’approcher revenait à la mettre en danger, à l’enfoncer dans les tréfonds d’une monstruosité dont il ne reviendrait jamais…

Visage ? Nettoyé ? La main passée sur ce dernier, le carmin, tellement, trop… Et les tremblements s’intensifiant, la sensation de perte de soi, de contrôle, la peur. Complication imprévue et dans l’agitation certaine, le peignoir se relevant pour venir essayer les traces des monstrueuses actions. Cela ne suffira point, jamais … Comment pourrait-il en être autrement ? Comment les choses pourraient s’arranger ? Non, ce n’est point réel… L’autre monstre de la famille ? Il devenait maintenant ange comparé à l’hybride… L’incompréhension de la scène… Douleur, sang, résultat de ses propres actions et le regard perdu, la respiration accélérée, la crise de panique qui à tout moment pourrait pointer le bout de son nez… Excuses qui ne sortent plus, tout qui vient se bloquer, et ce verre attrapé, tentant d’en verser une grande majorité dans le gosier, de retrouver tout le reste, de se retrouver. Réparation du cousin entamée, fonctionnant, non, il ne deviendra pas lycanthrope… Soulagement d’un seul instant…

Récit ? Mécanique loin d’être prêt, second verre versé, besoin d’une dose d’oubli pour que les mots puissent fonctionner… Le peignoir entrouvert, l’oubli de la nudité, corps bien loin d’être compris, presque encore étranger. La marque… Là, la cicatrice révélant l’infâme nature… L’espace d’un instant avant d’être à nouveau cachée… « je chassais une proie… le choc, la douleur… le réveil dans l’arrière-boutique du magasin de mère… » L’incompréhension encore là, la certitude lointaine… « je sais … pas… pas de souvenirs, des sensations… » Trop sans doute, trop rapides, trop présentes, bien trop d’un tout donc il ne saurait quoi faire… Pas tellement de recherches du moment, de l’instant malédiction, plutôt la recherche d’une solution, d’un moyen d’en finir, de ne plus détruire, raté, dans sa totalité… « Mère dit que je suis apparu dans la maison… en sang, à peine vivant… Transplanage dans sa boutique… Trois jours avant de me réveiller… Cicatrice seul vestige du désastre… » Comment l’expliquer autrement ? Comment amener les choses qui ne sont pas comprises, comment ! Il aimerait mais ne trouve point jamais malheureusement… Sensation de vide, d’un oubli, d’un besoin, nudité pas du corps, du sorcier. « Baguette ! Chercher baguette » Car le mécanique, petit soldat ne peut rester sans son arme préférée…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptyMar 2 Juin - 23:32

tw sang - nudité
Ils avaient tous deux été élevés presque de la même façons, partageaient ensemble les mêmes cicatrices d’une enfance trop vite arrachée. On leur avait appris à se tenir la tête haute et le regard fier bien avant de leur avoir appris ce qu’était l’amour et la tolérance, notions qui n’avaient que peu d’intérêts aux yeux de familles dans lesquels ils n’étaient réellement que des investissements à long termes, des données économiques et stratégiques. Pions de paternels ambitieux désirant de voir les lettres dorées de leurs maisons briller de milles feux. Et bientôt, quand eux seront pères, ils seront face à la même envie, la même ambitions, les mêmes choix tordus. Et pourtant, quand il voyait le Potter devant lui, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une once de compassion, mêlée principalement a de la pitié, le poussant à soigner les blessures de l’ange déchu. Et pourtant, Antarès avait simplement l’impression de donner du sursis à un condamné. Il ne pouvait rien faire de plus pour aider l’héritier des Potter, et ce dernier le savait. Même, Antarès n’était pas du genre à hésiter si la situation tournait à son désavantage. Il avait failli perdre Astoria a la lune précédente, finissant au lieu de ça par consommer leur mariage en avance, danger omniprésent qu’Henry ne découvre la supercherie. Ou qu’Alaric exige de vérifier la pureté d’Astoria avant de finaliser le mariage. Il était terrifié à cette idée et pourtant, il était en train d’ajouter un risque à une alliance déjà fragilisée.

Alors il se taisait, s’afférait a son oeuvre, alors qu’il tentait d’assembler les mots envoyés par le cousin. Antarès n’arrivait presque pas a donner du sens aux phrases, l’autre semblait perdu, comme s’il n’était pas vraiment réveillé, pas vraiment de retour. Plus assez humain pour penser, pour réfléchir. Et plus le temps passait, plus cette idée persistait dans la tête du jeune Black. Son cousin n’était plus humain, plus vraiment, et toute cette histoire le dépassait. Il était en territoire inconnu, et dernièrement, la corde serrée autour de son cou ne laissait aucun leste. Plus les jours passaient, plus il se rendait compte que les menaces d’Alaric n’étaient pas que des menaces, qu’il pouvait les mettre à exécution n’importe quand. Il n’était pas indispensable, alors que l’autre, l’autre face à lui était maintenant le dernier espoir des Potter. Le dernier héritier mâle. Et il avait commis la plus grande erreur, il s’était laissé souiller. Drusilla, évidemment elle était au courant, ses enfants étaient probablement ce qui importait le plus à sa tante. Et elle se retrouvait a les perdres un par un. Il n’imaginait pas comment elle s’imaginer sauver Gabriel. Il avait souillé le sang de sa lignée.

Il se concentrait enfin sur sa blessure, grimaçant a la sensation dérangeante et la douleur encore sourde. Ses yeux revenant souvent sur le corps marqué du Potter. Une fois qu’il eu terminé, il avalait un nouveau verre d’alcool. Resservant les deux verres, il se contentait de fixer l’autre. Il essayait de se concentrer sur les phrases, mais il n’en avait rien a faire a vrai dire. Il passait une main sur son visage avant de glisser les yeux sur la cuisse dévoilée, la marque brillante sur la peau, recouverte rapidement par un pan de la robe. Il relevait les yeux vers l’autre, qui racontait la chasse ratée, la mère qui l’avait maintenu en vie. Pourtant, les phrases étaient désordonnées, un flux qui ne s’arrêtait pas, comme si l’autre s’enfonçait dans une folie passagère. Antarès se levait alors, et quand l’autre annonçait qu’il n’avait pas sa baguette la réaction fut immédiate. La main qui fendait l’air pour s’écraser sur la joue du cousin. “Gabriel Potter ! reprends-toi immédiatement.” Le dégoût marqué sur le visage d’Antarès persistait. Il ne pouvait pas le laisser quitter le manoir comme ça, pas tant qu’il ne serait pas lui même. Et pourtant il ne comprenait rien a ce qu’il se passait. Pas assez humain pour savoir faire, pour gérer les émotions d’un autre, qu’il avait du mal a reconnaître, a éprouver parfois. Antarès s’accroupissait alors, plaçant ses main sur les bras de son cousin. “Calme toi. Si quelqu’un te voyais ils comprendraient. Tu es totalement largué cousin, et il est hors de question que ça continue” Il n’avait pas le droit a l’erreur, pas la moindre erreur. Et si Antarès allait devoir cacher son secret, il allait devoir le cacher également, être irréprochable. ”Bien, Freyr va aller récupérer ta baguette.” Le sang-pur se retournait alors, se redressant baguette pointée vers l’âtre de la cheminée. Spero Patronum Le scorpion argenté s’échappait du bois ébène. ”Vas dans la forêt, Gabriel est saoul et a perdu sa baguette. Ramènes la au manoir.” Il se retournait d’un claquement de talon sur les carreaux glacés, faisant de nouveau face a l’hybride le regard mauvais. D’un geste de la main, la ceinture du peignoir s’envolait, dévoilant le corps entier du Potter, et la marque sur sa cuisse. Antarès s’approchait alors, posant le bout de sa baguette pour redessiner la forme particulière, sans aucune hésitation malgré la nudité et vulnérabilité de son cousin. C’était bien le dernier de ses problèmes de voir un autre Potter nu. “Il faut cacher ça Gabriel.” Son regard remontait le long du torse de l’autre homme avant de se planter dans ses iris. Il savait que Gabriel avait toujours été plus proche d’Arcturus que de lui. Pourtant maintenant, c’était Antarès qui garderait son secret. "Dis moi ce que tu te rappelles. Ce soir. Et essaie d'être compréhensible."
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptyMer 3 Juin - 14:38


tw  nudité
L’incapacité de garder la cohérence des pensées, comment continuer ? Comment ne pas s’enfoncer ? Comment ne pas s’oublier quand la tête sur les épaules n’était plus posée ? Quand tout n’est que flou et incompréhension. Perte de l’esprit, impossibilité de le garder, de continuer, de ne point s’enfoncer et les images bousculées, les sons, le tout loin d’être facilité. L’éloignement, les pensées, le tout, tout si puissamment, si profondément que rien ne semble le ramener, l’apaiser, l’empêcher de trembler, de divaguer, d’oublier une pensée pour en retrouver une autre la seconde d’après. Flou, impossibilité, complications impossibles à ralentir, impossible à contrôler… La sensation qui revient, qui ne cesse, la perte des repères et pourtant il est là, en sécurité, pas encore tué… Pas encore exterminé et pourtant dégout bien là, dans le regard qui ne lâche pas, aidant le non méritant, entrainant vers d’autres chemins,  la guérison non désirée, l’achèvement mérité, lointain, s’éloigne. Reste l’impossibilité de contrôler le flux des mots, le brouillement des idées, maman, la seule qui a tenté, qui sait, qui veut aider mais personne ne peut le sauver, la bête a fait son travail, l’a entrainé, si loin… Personne ne pourra le récupérer, personne ne pourra plus rien changer, condamné. Perdu… Dans le lointain la grandeur de Gabriel Potter s’est éloignée… Adieu…

Gifle, l’inattendue, la douleur et pourtant, les sensations sont différenciées, la peau nouvelle mais les os connaissant maintenant l’utile souffrance, s’accommodant plus rapidement, plus facilement des autres, en oubliant la saveur, les sensations, tout ce qui pourrait se déclencher… L’effet voulu, désiré, tremblements arrêtés, respiration légèrement moins saccadée, reprises de contrôle des sens, marbre retentant de se former mais les fissures sont présentes, ne laissent pas le contrôle total, les habitudes d’un autrefois… Longs soupirs et la fureur d’un regard et les mots venant ramener un peu plus l’homme vers la réalité. Vers ce qu’il est. Un Potter, un soldat, un chasseur, un guerrier mais là, reste encore la bête légèrement apeurée, incapable de retrouver totalement son humanité, tout prendra du temps, tout ne peut pas revenir si facilement, l’être aimerait mais la réalité reste autre. La position changée, à croupi l’autre sorcier, les mains venant contre le corps, sur les épaules se poser… Calme retrouvé par le contrat, ramenant les idées, la facilité de penser, rien qu’un peu au moins. Ecouter les mots, reprendre de la constance, se souvenir de qui on est. Gabriel Potter, l’hériter, le sang pur, était, maintenant autre réalité, le cacher, oui ne point laisser le monde le découvrir encore moins sous le regard du cousin… Silence, que répondre, l’être à raison, proie facile, bien trop en cet instant… Incapable d’être constant, incapable de cacher sa nature, se transformant à la vue du monde, première lune totalement ratée… Asphyxiant l’homme, détruisant le sorcier et maintenant ? Tout retrouver, tout oublier, mieux se préparer, changer, se contraindre à ne plus laisser la chose en lui gagner…

Scène suivie, présence, absence, l’homme dirigeant se laisse diriger pour le moment, accepte, sait que c’est la bonne idée… La baguette qui sera récupéré, le secret préservé. « Merci… » Prononcé, une fois encore, réalité existant si peu souvent pour le sorcier mais comment ne pas le prononcer quand sa vie se retrouve prolongée grâce à la décision de l’ami, du cousin. Le souffle retrouvé, la baguette qui reviendra, qui sera, qui continuera de lui appartenir, prolongement des doigts, la réalité certaine, à retrouver… Rien ne perdure avec le lycan, tout disparait, seulement reste l’être, enfermé dans la cage intérieur, canines dans les babines trop retroussées… Adieu magie… Souffle légèrement coup quand le peignoir vient s’entrouvrir, point de gêne pour la nudité, réalité certaine, sans doute changement provoqué par le loup maintenant endormi… Frisson de la fraicheur sur la peau renouvelée, frisson de la baguette, sur la monstrueuse situation… Et l’œillade ne cesse de croiser celle du Black de cherché à savoir comment tout cela va se terminer… Idée, réalité, oui, la marque est visible, bien trop, importante… Elle marquerait son bras, elle le transformait automatiquement en monstre… Crépitement de la cheminée, l’idée, l’horreur mais la seule manière de fonctionner, de s’en sortir, évoluer, changer, toujours… « Tu aimes toujours autant le feu ? » L’homme sa main doucement montre la cicatrice, en trace les contours, imagine une autre réalité. « Une brûlure en changera l’aspect. » Et dans l’œillade si fragile depuis le réveil maintenant se retrouve la force retrouvée, l’idée, la vérité. S’ne sortir coûte que coûte avec l’ami dans le secret, le protecteur dévoué… Le frère d’une autre mère… La demande renouvelée, de sa nuit, de tout ce qui a été oublié, de tout ce qui n’existe plus. « La douleur, beaucoup de douleur… » Celles des os craquants, celle du monstre sortant… « Je m’étais attaché dans mon appartement mais les chaines ont cédées, j’ai essayé de transplanter mais ma tête n’était pas claire et je me suis retrouvé dans le bois loin d’où je voulais aller. Et j’ai lancé ma baguette avant de… » Et trou de mémoire complet… « D’être là devant toi, je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé… » Réalité effrayante mais courante avec ce qu’il avait lu, avec ce qu’il savait malheureusement… Et tout ce qui serait à recommencer le moins prochain, l’impossibilité de s’en sortir, d’y arriver seul… « Pourrais-je compter sur toi pour préparer la prochaine lune ? Trouver un endroit lointain où me transplaner et revenir me chercher le matin venu ? » La meilleure des solutions ? Vraiment ? Il ne sait… Mourir finalement n’est point tant désiré, vivre encore un peu, tenter en tout cas d’y arriver…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptyVen 5 Juin - 20:21

tw: nudité, brûlure

Un pilier s’effondrait. Le roi était tombé, échec et mat. Antarès dardait ses iris sur le cousin déchu. Il n’était plus rien, il n’avait plus de nom, plus de rang, plus de statut. Du moins, il devait commencer a le voir ainsi, pour que ça fasse moins mal quand la vérité sortirait. Parce qu’elle trouve toujours un moyen de sortir, après tout Astoria a appris pour Raphael et l’implication du Black dans son évasion. Chaque jour il craignait presque qu’Henry l’apprenne, et que ce soit son tour d’être jugé pour trahison. Et le voilà qui avait volé au secour d’un autre fils du titan. Jurant intérieurement. Il n’était pas censé avoir de faiblesse, pas censé faire de sentiments, pourtant Antarès vivait pour sa famille, ils étaient les seuls qui avaient un intérêt a ses yeux. Et Gabriel n’était pas qu’un cousin, non il était un partenaire, un compagnon, un allié indestructible. Il était l’épaule sur laquelle Antarès se reposait trop souvent sûrement, celui qui avait porté son corps saoul trop de fois, qui avait tout partagé avec le cadet des Black.

Putain d’amitié. Le coeur se serrait trop fort, il y avait trop d’information, et la gifle était partie toute seule pour qu’il se ressaisisse. Qu’il ouvre les yeux.  Se rappelle de qui il est, pour qu’Antarès puisse se rappeler aussi, et peut-être voir en lui autre chose qu’un monstre. Il n’était pas doué pour la tolérance, il n’aimait pas les hybrides, n’avait jamais accepté qu’ils aient une place dans la société sorcière. Fruit d’année d’éducation à l’ancienne. Pourtant, cette fois, il ne pouvait pas simplement ressentir de la haine, pas après tant d’années passées aux côtés du Potter. Alors il soupirait quand l’autre le remerciait. Se tenant accroupis devant lui, il était sincère Antarès, le plus possible. Mais il n’était pas simplement altruiste, s’il avait voulu l’être il aurait tué Gaby sans réfléchir. Mais il ne pouvait pas, la culpabilité pour une fois le rongeait trop, peu importe les crimes, Antarès ne pourrait jamais tuer un frère, quand bien même ils n’avaient pas le même sang. « Tu aimes toujours autant le feu ? » Antarès haussait un sourcil avant que l’autre ne finisse sa phrase. Tout de même un peu vexé qu’il soit désormais réduit a la réputation de pyromane après une maison brûlée. Même si depuis petit il avait toujours eu un attrait pour les flammes, il trouvait que le feu avait une beauté particulière. Ses doigts se glissaient légèrement sur la cicatrices, parcourant le derme marqué du cousin, sans craindre la proximité. Antarès avait toujours été du genre tactile avec Gabriel, principalement parce que mettre ce dernier mal à l’aise était probablement le passe-temps favoris du Black. Alors que l’autre lui racontait en détail la soirée, Antarès finissait par soupirer, s’asseyant sur la cuisse gauche du cousin, alors qu’une de ses mains venait appuyer la jambe droite. Il observait doucement la marque argentée. Antarès restait silencieux, ainsi il ne se souvenait pas de ce qu’il avait fait quand il était sous sa forme lupine. Il espérait silencieusement que Freyr ne revienne pas avec des carcasses, il n’était pas d’humeur à faire disparaître des cadavres. ” Mon père possède des domaines à travers l’Angleterre et la France. J’en trouverai un qui conviendra.” La main du jeune homme se posait sur la joue de l’autre, un regard amical sur le visage qui se changeait rapidement en glace, alors que les doigts venaient saisir le menton du loup fatigué pour ancrer leurs yeux les uns dans les autres. “Mais je te préviens Gabriel, j’ai déjà failli perdre Astoria a cause de Raphael, alors je ne la perdrais pas en aidant un autre de ses frères. Je garderai ton secret, ça lui ferait trop mal de l’apprendre. Mais si tu fais quoi que ce soit pour lui porter préjudice, volontairement ou non, alors je te promets que je traquerais ta carcasse a travers toute l’angleterre.” Les yeux lachaient des éclairs, il était sérieux, et Antarès n’était jamais sérieux quand il s’agissait d’Astoria, pas devant Gabriel, trop désireux de garder leur secret, de garder leur véritable relation entre eux, pour que le monde voit le mariage comme un mariage d’alliance, politique, pas un mariage d’amour. Mais il s’en foutait ce soir, parce que les erreurs du cousin pouvaient tout détruire. “Je l’aime Gabriel. Je l’ai toujours aimée, depuis qu’on est gosse. D’après toi pourquoi je n’ai pas été avec une fille depuis Poudlard ? Et elle m’aime aussi. On a manipulé Henry et Alaric pour leur faire céder a un mariage politique et avantageux.” Le secret était dévoilé, et Antarès souriait calmement. “Alors s’il lui arrive le moindre soucis a cause de toi, ou parce que je t’aide et que quelqu’un l’apprends. C’est moi qui déposerait ta jolie tête sur le bureau d’Henry.” Il déposait une tape légère sur la joue ”ça va faire mal.”

Et d’un geste il refermait son emprise sur la jambe, assis sur lui, il pesait son poids sur le Potter alors que son torse bloquait le sien. La baguette pointée sur la cuisse, le Black murmurait quelques formules, des flammes légères s’échappant de la baguette pour venir lécher la peau, les cris de Gabriel emplissaient le manoir, et Antarès utilisait toute ses forces pour le garder immobile, grimaçant alors que sous un mouvement brutal de l’autre la blessure au bras s’ouvrait de nouveau, déversant a nouveau quelques traces carmins sur la peau dénudée de Potter sur lequel il était appuyé. Et si il était de ceux qui se plaisaient dans la douleur d'autrui, cette fois, cette fois n'était pas comme les autres, il avait l'impression de ressentir la douleur lui aussi, il avait l'impression d'être blessé, et il n'aimait pas ça, alors il allait vite pour finir le plus rapidement possible.  Il finissait par relever la baguette. restant assis sur son cousin qu’il prenait dans ses bras, serrant l’autre sur son torse, une embrassade secrète, pour calmer les larmes et la douleur. Parce qu’Antarès ne savait pas parler, il ne savait pas écouter non plus. Mais avec les siens, il n’était pas un monstre sans coeur non, avec les siens justement, il avait sûrement un trop grand coeur. Il finissait par le relâcher avant de se redresser et se lever. Accio pantalon en pointant sa baguette, quelques secondes plus tard il jetait un pantalon léger a Gabriel."J'ai apprécié la vue en tous cas, maintenant je vais boire pour l'oublier." Il bougeait les doigts pour récupérer les verres avant de s'asseoir aux côtés de son cousin, la tête sur son épaule.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptyDim 7 Juin - 15:36


tw  nudité - brûlure - douleur
La peau abimée, cicatrice lunaire, symbole de tous les changements, de tout ce qui ne reviendra pas en arrière… Le tuer, le détruire, ne point lui laisser le choix, la mort, seule solution quand le statut des Potter est remis en cause. Quand le sang prend une autre dimension, quand l’homme devient hybride. Effacé la monstruosité de l’arbre généalogique, transformé Astoria en héritière… L’homme perdant toute vie, toute existence, la mort plutôt que le rejet, même dans les pensées compliquées, l’héritier sait que loin des siens la survie impossible serait. Penser, chercher une solution, un moyen de conjurer le sort, de transformer, de biaiser pour ne point finir dans ce destin funeste. Envie de vivre pour le mécanique, étrangement, les moments si souvent attendu, le destin loin d’être pris en charge, laissé au libre choix du patriarche. Détermination pourtant trouvée pour un jour de plus encore respirer. Là, en compagnie du cousin, du sauveur, du frère, du protecteur d’un secret dangereux, compliqué…  D’un secret qui tous les deux finira surement par les détruire… La proximité bienvenue dans cette nouvelle peau, dans ce besoin d’un certain réconfort, l’homme redevenant bébé venant de naitre, incapable de savoir agir par lui-même, pas totalement, le cerveau reprenant peu à peu le dessus, l’inhibition encore grande, loin de sentir la nudité comme mauvaise, loin de se rappeler encore combien le contact des corps reste compliqué. Non, nouvelle peau veut sentir, ressentir, se laisser aller tout simplement.

Passion pour le feu brûlant, nullement pour le rabaisser, pour ranger le cousin dans une catégorie, non, simplement un élément nécessaire, une compétence dont l’utilité ne va pas tarder à se révéler nécessaire… Là, quand il faudrait tout bruler, tout détruire, tout transformer… La sensation sur la brillante plaie, celle qui jamais ne disparaitrait, pas si elle ne se retrouvait pas dissimulée… La peau sensation, les yeux se fermant l’espace d’un bref instant.  La promiscuité particulière, non dérangeante pour l’homme à moitié là, réconfortante quand la terreur tout entière vient saisir l’être… Comment l’éloigner ? Comment ne point désirer le contact ? La sensation de ne point être bête mauvaise, de rester lui-même au moins rien qu’un peu, de voir dans l’œillade du cousin bien plus de l’archange que de la bête… Long regard, cicatrice détaillée, observée de chaque côté, pour mieux décider de la manière de tout changer, de tout transformé, silence certain, silence qu’il gardera, laissera le temps au frère de prendre sa propre décision, ses propres choix…

Les mots, le réconfort, l’instant inattendu, les plans se mettant en place. « le plus loin possible de tout vie humaine… » Pour ne point détruire, pour ne point laisser la bête tuer, tout détruire, convertir tout ce qu’il est, tout changé, échangé… L’impossibilité, si grande, bien trop… Pourquoi ? Comment ? Ne point se rappeler des horreurs, ôter une vie loin de déranger, ne point contrôler la cible tuée, bien autre chose, tout autre combat… Toute autre sensation, tout, tellement, trop finalement. Joue caressée, sourire léger, si rare sur les traits de marbre, résultante du vécu, de l’inattendu, de tout ce qui maintenant les rapprochera… Geste plus fort, plus profond, sensation que le ton de la conversation change… Et les mots, viennent, interviennent, les prénoms, sa sœur, son frère, perdre Astoria ? Comment quoi ? L’incompréhension certaine. Secret gardé mais toujours Astoria, le prénom, la protéger, sa future épousée mais tout ne sonne pas juste, tout est même très loin…. Bug du cerveau, lent à la détente, mécompréhension, tout devient si flou, bien trop… Et la suite, il tombe, le regard se fait rond… Non ! Quoi ! Non compréhension de ce qui vient d’être dit, el sourire du cousin et lui… Comment ? « Tu aimes Astoria… » Prononcé pour tenter de comprendre cette nouvelle réalité, de savoir quoi en faire, de comprendre finalement ce qui se passe. « Comment ? Pourquoi ? » Mais non c’est tellement flou dans la psyché, comment est-ce possible de feindre de ne pas s’aimer ? Pourquoi sa compréhension des relations est toujours si vague, si compliquée ? Et la suite, rappelant la réalité, ramenant un peu les idées. Simple hochement de tête impossible de parler … Parce que sa tête sur le bureau de son propre père n’est rien avec la révélation du secret, son frère d’une autre mère aime vraiment sa sœur… L’inattendu…

La tape sur la joue, prévenir la douleur à venir mais l’archange n’écoute pas, plus, il ressasse tous les instants passés avec le couple ? L’idée même le bouleverse… Des moments passés avec le Black et jamais rien trouvé, jamais rien compris… Douleur vicieuse qui chasse des pensées, qui entrainent vers la réalité… Ne point créer, impossible, mes mains qui s’enfoncent dans le canapé, le corps qui tremble, le corps qui bouge, qui vient se frotter contre celui du cousin, se cogner. Crier, hurler à s’en déchirer les tympans, bouger dans l’incapacité de rester de marbre. Peau nouvelle, sensations exacerbées, jamais douleur ne fut si forte, souvenir des os cassés, broyés, du changement de forme… Mais là, tout vient, tout survient, les larmes impossibles de retenir, tant tout brule, tant chaque contact renforce l’horreur, l’odeur mauvaise, déplaisante, fait remonter l’envie de rendre tripes et boyaux… Jamais demander d’arrêter, non, nécessité de continuer, de ne point ployer, d’aller jusqu’au bout pour survivre plus tard, pour rester entier. Pour ne point craindre pour les lunes à venir. Les phalanges sur le bras du Black viennent se poser, serrer bien trop et la plie se remet à saigner, impossible pour l’être souffrance de comprendre son comportement, de pouvoir arrêter le comportement mal venu. Tout cesse, tout continue pourtant encore, l’odeur peu à peu s’estompe mais tout brule encore, tout continuera encore un instant, le torse ne cesse de se soulever, les hurlements ont cessés mais le tout reste, mal si mal, bien trop, comme jamais et pas besoin de mots, l’échange de regard fait comprendre le tout… Le contact, le moment bienvenu, l’impossible de ne point le serrer, de ne pas laisser son visage se perdre contre son torse, de respirer son odeur, d’y trouver le réconfort nécessaire.  L’instant étrange cesse finalement, le pantalon arrive et l’homme se contente de le poser sur lui, de cacher rien qu’un peu son anatomie mais l’enfiler, la force lui manque encore. Léger rire comme pour contraindre la douleur mauvaise… Un peu, le plus possible… Les verres apparaissant, venant et cette tête contre son épaule, l’instant s’étirant, le premier verre but, avalée rapidement, sous les tremblements d’une main, le second plus calme et toujours sans un mot, sans un bruit, jusqu’à ce que les sensations dans le membre revienne… « je crois que je vais avoir besoin d’aide pour l’enfiler… » Impossibilité d’agir seul dérangeante… Moitié de lui-même, image déplorable, l’homme ne pourra plus que se relever…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptyMar 9 Juin - 23:02

« je crois que je vais avoir besoin d’aide pour l’enfiler… »

Un sourire mauvais traversait le visage d’Antarès alors que d’un mouvement de main il attirait le vêtement entre ses doigt, s’approchant calmement de Gabriel. Il avait cette lueur dans les yeux, qui ne présageait rien de bon, souvent suivie d’une énième farce du jeune sang-pur, joueur et séducteur le scorpion s’approchait de sa proie. Il glissait le vêtement près de Gabriel en souriant, s’approchant de lui, jusqu’à ce que ses mèches frôlent son visage ”Attention Gabriel, je pourrais croire que ta maladresse avec la femme vient d’autre part que du fait que tu t’évanouisse quand l’une d’entre elles t’approche” Il souriait en se redressant, cédant quand même un sourire au visage en aidant son cousin a enfiler le vêtement, ralentissant au moment de couvrir son intimité avant d’y jeter un regard long avant d’éclater de rire quand son cousin le repoussait brutalement. ”En tous cas ce n’est pas la taille le problème je pense”

Il saisissait son verre d’alcool de nouveau, avalant une gorgée avant de se laisser tomber aux côtés de Gabriel, les yeux plantés au ciel. Et a ce moment là il avait cette vision ancienne, des deux garçons allongés dans l’herbe du manoir des Potter, les yeux plantés dans les étoiles, Antarès occupé à parler de chacune d’entre elles, l’astrologie était une tradition familiale - presque autant que de décapiter les elfes - chez les Black, leurs prénoms en étaient une preuve suffisante. Il se rappelait les deux gamins qui n’avaient rien de mieux a faire que de parler du futur, de ce qu’ils feraient quand Poudlard était terminé. Antarès se voyait déjà faire le tour du monde, voyager. Et pourtant en ouvrant les yeux il était toujours a Londres, dans ce manoir qu’il avait acheté pour y emménager avec Astoria, parce que le monde entier tournait autour d’elle dans son esprit. ”Je crois que j’ai toujours aimé Astoria. J’ai passé plus de temps à essayer de l’oublier plutôt que de le comprendre.” Années gaspillées dans les bras étrangers, il savait Gabriel pour avoir toujours eu un compte rendu complet des aventures du Black, sûrement une des raisons pour lesquelles Gabriel l’avait eu à l’oeil depuis l’annonce des fiançailles d’Astoria à ses 20 ans. ”Je ne sais plus exactement quand c’est arrivé, on s’est embrassés quand on était en cinquième année, un soir d’orage, dans la volière. On se disputait, parce qu’elle parlait a la sous merde de Yaxley et que je me suis rendu compte que je voulais lui arracher les yeux.” Il glissait le verre a ses lèvres de nouveaux avant de se redresser, tendant la main pour faire venir à lui une boite en argent, armoirie des Black brillantes, il l’ouvrait pour en sortir la poudre de perlimpinpin. Laissant un peu de poudre venir sur sa main, il reniflait d’un coup sec, pointant le nez au ciel quelques secondes avant de soupirer, son esprit s’envolant.

Tournant le regard sur son cousin, il remettait un peu de magie sur le dos de sa main, la présentant à l’autre dans un sourire entendu, le laissant attraper sa dose de bonheur. ”Elle était fiancée à l’enfoiré, et je ne pouvais rien y faire. Donc a la sortie de Poudlard je lui ai demandé de m’épouser. Et c’est là qu’on s’est mis d’accord sur le petit jeu auquel on allait jouer.” Il souriait calmement avant de regarder son cousin. Le jeu avait marché, Astoria et Antarès allaient se marier, et Cornelius n’était plus qu’un mauvais souvenir du passé, souvenir qu’antarès se ferait un plaisir d’inviter au mariage pour qu’il puisse le voir prendre ce qu’il n’aura jamais.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptyDim 14 Juin - 12:04

Douleur envahissant chaque terminaison nerveuse. Faible Potter comme jamais, comme il ne sera jamais plus. Cri de désespoir, l’odeur de brulé continuant de se propager dans la pièce, du temps pour guérir, quelques jours au moins pour ne point sursauter au moindre geste, bien peu pour ne point devenir bête d’arène, sorcier moins que rien, perdre la couronne qui sur la tête est bien trop ancrée. Refus de laisser le destin gagné, pas en cet instant, pas sous la douce œillade du cousin, les gestes exécutés pour sauver, pour faire perdurer le lien, pour ne point se laisser entrainer dans les tréfonds d’une impossible vérité. Dissimulation nécessaire, action qui ne sera pas oubliée, dette éternelle envers ce frère d’une autre mère. Ces secrets emportés dans la tombe, tout devenant, tout redevenant, tout se prolongeant. Le besoin nécessaire, maudit de l’instant, impossible de remettre seul l’habit proposé pour cacher l’anatomie exposée. Trop peut-être mais la gêne ne venant point, la liberté nue du loup coulant encore dans les veines, loin d’être comprise, seule résultante pourtant, cette facilité certaine. Douceur, attente, ne point s’arrêter, continuer, doucement, tranquillement. Ne point cesser, tout simplement. Et l’envie de se cacher, lorsque les propos sont exprimés et que le sourire mauvais apparait sur les traits maintenant trop connus sans doute…

Les propos ramenant le mal aise, rendant l’acte encore plus délicat, compliquant le geste que l’archange espérait rapide au possible pour ne point continuer cette chute interminable engagée depuis la venue de Séléné l’ennemie lunaire, combat qui reviendra, lutte de chaque rondeur, chaque fois, tenté de s’en sortir simplement… Regard mauvais grognement pour unique réponse. Non, les pensées pour les corps n’étaient toujours que féminines, les beautés lointaines, oubliées d’une certaine manière. Difficulté dans la compréhension, dans l’association, dans les bons gestes, dans les bons mots, dans ce tout dont il essaye de se dépatouiller tant bien que mal. Torture mentale dans instant, l’impossibilité de ne point repousser la créature mauvaise s’amusant de l’embarras du Potter. Détaillant avec un peu trop de vice la partie non recouverte. Eloigné, retrouver sa dignité, rien qu’un peu et toujours grogner, d’un regard avoir envie de tuer mais ne rien répondre, effacer le sujet, l’entrainer dans le lointain, comme toujours, avec facilité, comme si jamais cet échange n’avait existé.

Liquide bien venu, nécessité, magie lointaine tant que la baguette dans le loin toujours se trouve, besoin de récupérer l’objet, de s’en délecter, de ne jamais cesser, toujours continuer, toujours… Boire pour oublier, laisser le cousin remplir instantanément le verre vidé et puis laisser le silence les retrouver, leur permettre de supporter l’échange compliqué. Et les mots du début revenant, s’amplifiant, la vérité prononcée… L’amour, la notion non comprise, la notion que connait donc le Black, pour une Potter, pour celle qui deviendra bientôt son épousée. Un heureux concours des circonstances qui n’en était pas tant, non, tout avait été faussé, entrainé d’une certaine manière que l’ainé n’avait point compris. Secret si bien gardé, trop sans doute mais pourquoi n’avoir rien prononcé, les millions de questions qui revenaient, qui ne cessaient de passer dans l’esprit. Révélations prononcées, peu à peu, souvenirs des corps contre lesquels le cousin toujours s’est laissé aller, tellement, bien trop et puis, le néant, les fiançailles. L’idiotise de croire que le malin ses coups en douce faisait pour ne point déclencher la colère de l’héritier, de compromettre leur amitié. Mais non, autre vérité finale… Entendre, imaginer la scène et finalement ne point la comprendre dans la totalité, non les données se font mais les connexions restent dans le lointain, trop sans doute. Ecouter, laisser parler tout simplement et le bonheur finalement, l’oubli nécessaire de trop fortes émotions, la poudre de perlimpinpin, accueillie comme bénédiction, sans doute moins souvent que chez le frère. Consommation irrégulière, le besoin d’oubli parfois devenant nécessité comme à cet instant. Glisser la magie dans la narine sérieuse, ne point attendre la dose de bonheur, laisser la tête reposer sur l’arrière du canapé, respirer, attendre la dose de bonheur, le moment où tout prendra tout son sens. La fin d’une histoire, le début de complications multiples, trop sans doute, de tout ce qu’il n’avait point remarqué. « Tu brises son cœur et personne ne retrouvera plus jamais ton corps. » Promesse sans doute pas nécessaire mais Astoria, malgré la quantité de ses défauts resterait toujours sa sœur, sa protégée, coute que coute, malgré le nombre de fois qu’il a eu envie de la tuer. « Pourquoi tu ne m’as rien dit ? » Question posée, pourquoi caché ? Non compréhension, pas dans la totalité, histoire qui durait depuis des années et le Potter n’avait jamais rien remarqué, non trop crédule dès que le romantisme était sorti, mot amour ne représentant que si peu, pas assez pour comprendre le tout.

Leger rire, effet de la dose prise, des besoins finalement de se détendre et puis, les mots qui ne se retiennent pas, la magie déliant les langues. « Ça fait quoi d’aimer ? » Question posée, impossibilité de retenir les mots plus maintenant, comme toutes ses pensées, comme cette impossibilité de comprendre ce que le Black à sa sœur peut bien trouver…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptyDim 21 Juin - 17:06

C’était un lien étrange qui unissait les deux garçons, les deux hommes qu’ils étaient devenus au fil des années. Ils se connaissaient depuis toujours, quelques mois les séparant l’un de l’autre, ils avaient tissé une connexion particulière. Ils étaient complémentaires, Antarès la tête brulée, fonçant sans vraiment réfléchir, vivant ses excès et ses folies à outrance. Et l’autre face, plus calme, plus silencieux, plus secrets. Pourtant l’un pour l’autre ils semblaient être un livre ouvert, plus encore maintenant qu’un des secrets était révélé. L’amour qui unissait Antarès et Astoria. Cet amour pur, puissant, le seul qu’Antarès n’avait jamais connu, ou qu’il n’avait pas voulu oublier, ses lèvres glissaient sur le verre, se perdant un peu dans l’ambre et le cristal, laissant la magie de la poudre inhiber les coeurs, se collant presque à son cousin contre lequel il s’était toujours senti en sécurité, l’un des seuls avec lesquels Antarès se sentait vraiment lui même, n’avait plus peur de rien, et il en oublierait presque a cet instant là qu’il parlait à un monstre. Après tout, peut-être que ce qu’on lui avait appris était faux, parce que Gabriel n’avait pas l’air d’un monstre, tout juste d’un macchabée avec les cernes qui creusaient son visage, il avait l’air fragile, vulnérable, détruit. Et Antarès détestait le voir ainsi, il détestait voir celui qu’il avait toujours considéré comme un modèle, un pilier, trembler si facilement. Les marques des cicatrices encore visibles sur le corps, Antarès se laissait aller a y passer le bout de ses doigts, le torse encore rougi du carmin des blessures. « Tu brises son cœur et personne ne retrouvera plus jamais ton corps. » Antarès lâchait un léger rire, il n’allait pas faire l’étonné, Gabriel le connaissait probablement mieux que personne, et avait été le témoin de nombreux coeurs brisés par le scorpion. Pourtant il ne s’imaginait pas à quel point c’était elle qui avait ce pouvoir. Astoria était capable de le détruire d’un claquement de doigt, il le savait, et c’était probablement ça qui l’attirait, le caractère, le tempérament de la jeune femme, elle qui laissait calmement brûler le monde au bout de ses doigts, un sourire sur les lèvres. Et il rêvait depuis gamin de régner à ses côtés. Sa princesse et lui, toujours, son chevalier. ”Si ça arrive, crois moi, c’est elle qui se chargera de le détruire” sourire joueur au bout des lèvres il glissait le verre a ses lippes, avalant une grosse gorgée. Il écoutait son cousin, souriant presque, pourquoi n’avoir rien dit ? Parce que le jeu était trop parfait, le plan trop bien ficelé pour risquer la moindre secousse. Mais maintenant qu’Antarès avait goûté au péché avec Astoria, la laissant glisser entre ses griffes et ses baisers, le secret n’avait plus lieu d’être, bientôt il irait voir Henry, demanderait que le mariage soit avancé, qu’ils soient enfin réunis. ”Maintenant tu sais, c’est le plus important pas vrai ?” Il remplissait de nouveau son verre, glissant son doigt sur son nez encore un peu irrité par la poudre alors qu’il sentait ses effets arriver. Il se glissait alors contre son cousin, passant le bras de Gabriel derrière son cou et se réfugiant au creux de son épaule. Il savait bien que son cousin n’aimait pas les contacts, mais il ne lui avait jamais laissé le choix. Antarès avait parfois besoin de se sentir aller contre quelqu’un, juste un peu, puisque sa famille n’était pas du genre affectueuse. Alors c’était à Gabriel que revenait cet honneur, à Leora aussi, souvent. Il rigolait un peu a la question de Gabriel, naïveté débordante, pourtant il finissait par se reprendre, sa main retournant sur le torse de l’autre, effaçant peu a peu le sang sec du bout des ongles, distraitement. ”C’est...incroyable, effrayant en même temps. Tu as envie d’être avec elle à chaque secondes. Et Astoria, elle brille un peu  particulièrement. Elle a toujours un léger sourire en coin, même quand elle boude ou qu’elle s’énerve, ses lèvres tremblent sans même qu’elle s’en rende compte. Et quand elle est nerveuse elle passe sa main dans ses cheveux, ou joue avec une de ses mèches.” Il souriait doucement en se rappelant de tout ça, des petits trucs idiots qu’il avait remarqué tout au long de ces années. ”Et quand elle est en colère, je serai prêt a tuer tout ceux qui ont osé la mettre dans cet état. Et s’il le faut, me tuer moi même ou mon père, sans aucune hésitation.” Il levait un peu les yeux vers Gabriel. Il savait que lui était chanceux, que les sang-purs n’avaient d’habitude pas droit à l’amour, et que lui l’avait, et elle serait bientôt son épouse. Astoria Black. Il aimait bien la sonorité que ça prenait. ”Mais elle est aussi insupportable” Riant en tapant doucement le torse de Gabriel et en se redressant légèrement. ”Et toi alors, quelqu’un a finalement réussi à comprendre comment tu fonctionnes ou je suis toujours le seul dans ta vie?” Il tirait doucement la langue, joueur, provocant comme à son habitude, quitte à voir rougir les joues du loup.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: moonlight (antarès)   moonlight (antarès) EmptySam 4 Juil - 22:46

Astoria et Antarès, deux A, deux personnes connues mais l’assemblage des deux tellement étrange. Ils étaient fiancés depuis des années, tout prenait son sens et maintenant plus rien.  Parce que ce n’était pas qu’une décision d’adultes non, c’était autre chose, quelque chose d’impossible à totalement comprendre et venant pourtant, ne cessant de se présenter là et maintenant. Il aimait sa sœur et l’héritier ne savait que faire de cette nouvelle, comment l’accepter ? Comment la comprendre ? Comment savoir ce qu’était l’amour finalement, ce qu’il ne touchait même pas des bouts des doigts. C’était plus évident d’imaginer un acte obligé que volontaire, que tout ce qui avait été laissé de côté, tout ce qui perdait son sens maintenant. Questionnement ne cessant en aucun cas, continuant, un peu trop intensément finalement, toujours au point de compliquer la tête, vraiment bien trop et le besoin de faire le discours, celui du grand frère, du protecteur. Briser le cœur de sa sœur revenait à une condamnation à mort certaine et totale. Un acte que le Potter ne ferait en aucun cas de gaieté de cœur, détruire le cœur de la personne en qui il a surement le plus confiance, le détenteur de son pire secret finalement, du seul qu’il ne pourra jamais se débarrasser pleinement. L’observation certaine, le regard, le tout se mélangeant, se confondant, non, le rapprochement des cœurs bien loin d’entrainer la passion du Potter, sensation de le perdre d’une certaine manière au profit d’Astoria. Et les mots qui prononcés. « Sans aucun doute. » Oui, elle le détruirait et lui ? Il l’assisterait car elle est sa sœur emmerdant à souhait si souvent mais pourtant il le ferait tout de monde pour qui elle est pour leur lien, parce qu’il ne pourrait faire autrement finalement, même pour son meilleur ami ou ce qui s’en rapproche le plus dans l’esprit du Potter. Le mensonge, le besoin de questionner, de savoir finalement ce que cela renferme, pourquoi les choses se passent de la sorte finalement, pourquoi elles prennent cette direction… Pourquoi ? Tellement de questions finalement, d’interrogations, d’impossibilité et le tout ne cessant d’arriver, de se former. Oui, il sait maintenant et ça devrait suffire mais d’un côté non, trahison et gardien de secret, cela devrait le rassurer dans le fond non ? Le regard attend surveille et finalement la poudre arrive et tout change et le rire vient, un peu trop finalement. Le rire provoqué par le plaisir pris, par ce qui permet d’oublier rien qu’un peu le marbre, de devenir un peu autre tout en restant lui-même étrangement. La question venant trop vite, trop puissamment, la question de l’être qui n’a jamais rien compris, qui ne comprendra jamais rien finalement, l’être qui se perd, qui ne sait plus, qui confond le tout, encore, trop finalement. Soupire venant sensation étrange. Les corps se rapprochant et la gêne disparaissant sous l’effet de la poudre, la main de l’être vient même dans la chevelure du cousin, étrangement. Proximité d’un instant laissé sous l’effet autre, la main caressant le torse et la sensation plaisante d’un instant. Les mots, y trouver le sens, y comprendre le sens surtout mais ça ne vient pas, pas assez finalement. L’écoute, mais non, qu’il voit sa sœur comme ça, qu’il imagine les choses de la sorte, que tout soit aussi fort d’une manière incompréhensible. Parce que quand sa sœur passe sa main dans ses cheveux c’est normal non ? Et la colère. Non, voir Astoria s’énerver ne le pousse en aucun cas à trouver chez elle quoi que ce soit poussant à s’en amouracher. « je n’ai rien compris. » qui est lâche sous l’effet bienvenue mais le rire survient finalement quand l’insupportabilité de sa sœur est remis sur le tapis. « Oh oui, prépare-toi à l’entendre crier, toute la journée, pour n’importe quoi, c’est une princesse capricieuse. » Et il l’appréciait pourtant sa sœur mais non, elle n’avait pas que des qualités, elle en était même loin… et la suite, la fin, l’incompréhension certaine. Les mots auraient énervé habituellement mais pour maintenant, moins dans cette sensation, point à cet instant non, là quand tout est flou, quand tout prend cette autre direction. Il devrait parler, avouer, celle vers qui il se tourne si souvent, les gallions payés. Et l’étrangeté d’un bain partagé mais non, seulement le rire. « Seulement des putains » Antarès restait la seule constante dans son existence, la seule dont il avouerait la présence, la seule et en même temps bientôt il deviendrait autre, appartiendrait définitivement à une autre, sa sœur précisément et lui ? Il devrait le regarder partir… « je peux rester ici aujourd’hui ? » demande pour que l’instant se perdure, pour prendre le temps de se retrouver totalement, de redevenir Gabriel Potter, de ne plus être l’homme d’un instant que la peur a emporté.[/color]
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