better man than he ((augustus&antares))

better man than he

augustus & antares

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il l'a entraîné bien malgré lui, au moins il le reconnaît. antares n'est pas de ces personnes qui ont la fibre de la découverte en elles, et son petit frère non plus, s'il ne s'agissait pas de ses propres visions. l'âme serpentard leur demande un peu plus de réflexion avant de s'immiscer dans des histoires de vie qui ne seraient pas les siennes, au mieux de ne pas s'en inquiéter, au pire d'assurer leurs arrières, au moins à moitié. sans doute que le plus grand y a pensé, mais augustus n'en avait eu cure sur le moment - c'est antares qui l'a toujours protégé de tout, et qui continuerait de le faire, envers et contre tous. tu verras, ce sera bien, qu'il le rassure, alors que ce n'était certainement pas ce qu'il avait griffonné.

encore un regard jeté au papier brouillé, une suite de nombres illogique dont il a fini par découvrir le code après quelques années, un dessin de dragon qui emportait la fin de la séquence dans un dessin raturé de plus en plus profondément, transperçant jusque le parchemin, signe que la crise s'était aggravée ; pas moyen de savoir si c'était bien ou mal, juste une envie de ne pas trop en parler. normalement c'est censé être-- ici. qu'il se positionne, doigt levé contre un établissement malfamé, discret mais pas pour autant muet. il y a quelqu'un qui va adopter un dragon, et qui ne saura pas du tout l'élever, qu'il promet, sûr de lui comme de ses capacités. si on ne le reprend pas à un moment ou à un autre, d'ici six mois, il aura brûlé la moitié de la ville où il vivra. parce que c'était écrit, parce qu'il en avait rêvé, parce que c'était là, et qu'il le savait.

difficile à croire, mais le plus grand s'y était habitué. tu penses qu'on peut faire quoi, qu'il demande à celui dont il est toujours si fier, l'intelligence brillante et la sagesse de très peu de personnes, toujours les meilleurs choix de sa part, alors que lui se retrouvait encore un peu déboussolé. je nous vois mal l'attaquer frontalement et nous retrouver condamnés à vivre avec un dragonneau de quelques semaines à peine après. et pas d'association de défense des créatures qu'il connaissait. si je l'ai trouvé une fois, je pourrai le trouver plusieurs fois, savoir son emplacement à chaque moment. mais il nous faudrait quelqu'un qui sache s'en charger, tu vois.

(c) oxymort & doom days

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Parfois Antarès se perdait à s’imaginer fils unique, pouvoir faire ce qu’il voulait de ses journées sans se soucier des besoins de sa fratrie. Mais il s’était rendu à l’évidence il y a bien longtemps, aussi n’avait-il pas été surpris quand Augustus avait débarqué dans le manoir familial, bondissant comme une puce jusqu’à son frère qui était tranquillement en train de lire l’édition du jour de la gazette, un verre de whisky pur feu dans sa main. Il n’avait pas été surpris quand ce dernier lui avait sommé de le suivre, tenant dans sa main un morceau de parchemin usé. Alors Antarès avait vidé son verre d’une traite, sachant bien que le plus jeune des Black allait l’emmener au devant des ennuis. Antarès n’était pas particulièrement aventurier, il se suffisait à rester dans son confort, et à peser le pour et le contre de chacune de ses décisions. Et pourtant il avait suivi le plus jeune, parce qu’il ne pouvait pas l’empêcher de suivre ses prédictions, Antarès n’allait pas dire qu’il les comprenait, ou qu’il les acceptait, bien au contraire, le don du benjamin le mettait mal à l’aise, et ce depuis qu’ils étaient plus jeunes et que les nombres guidaient le gamin dans des situations toujours plus délicates les unes que les autres.
Alors il suivait silencieux, la main sur sa baguette, sa cape claquant dans son dos alors que leurs pas résonnaient sur les pavés de l’allée des embrumes, puisqu’après tout les prédictions ne pouvaient pas les emmener dans un endroit agréable, un parc ou un lac. Antarès soupirait, gardant son frère dans sa ligne de mire. tu verras, ce sera bien le cadet levait les yeux au ciel, il avait beaucoup de mal à y croire, il imaginait déjà leur aîné lâchant sa colère sur lui, lui rappelant à quel point il était irresponsable et qu’il aurait dû empêcher Augustus de suivre ses instincts, comme si c’était possible d’empêcher Augustus de faire quoi que ce soit. « Finissons-en veux-tu... » Il jetait un œil sur le parchemin griffonné qui glissait entre les doigts de son frère, des suites de chiffres sans queue ni tête, et le dessin d’un dragon qui semblait saigner sur le parchemin déchiré. normalement c'est censé être-- ici. il y a quelqu'un qui va adopter un dragon, et qui ne saura pas du tout l'élever,. si on ne le reprend pas à un moment ou à un autre, d'ici six mois, il aura brûlé la moitié de la ville où il vivra Le plus âgé levait les yeux vers l’établissement, il en connaissait la réputation, il y avait peut-être passé quelques soirées un peu trop mouvementées d’ailleurs, suffisamment pour savoir que cette aventure allait être tout sauf bien. tu penses qu'on peut faire quoi, je nous vois mal l'attaquer frontalement et nous retrouver condamnés à vivre avec un dragonneau de quelques semaines à peine après. si je l'ai trouvé une fois, je pourrai le trouver plusieurs fois, savoir son emplacement à chaque moment. mais il nous faudrait quelqu'un qui sache s'en charger, tu vois. L’aîné soupirait une nouvelle fois « Est-ce que j’ai l’air d’un baby-sitter de dragon ? M’occuper de toi et de tes lubies prends déjà suffisamment de mon temps pour ajouter une chasse au dragon avec ça. » Sa baguette glissait dans sa main, il savait bien qu’il ne pouvait pas juste attaquer toutes les personnes présentes dans cette bâtisse sur les dires de son petit frère, quand bien même il lui faisait entièrement confiance. « Comment est-ce qu’il va adopter ce dragon ? » Si c’était au jeu, il y avait peut-être moyen que Antarès s’interpose, et remporte le prix à la place de l’énergumène qui se dit qu’un dragon d’appartement à Londres est une bonne idée. La Langue de Plomb glissait sa main dans sa poche en sortant une flasque d’alcool qu’il portait à ses lèvres, grimaçant légèrement à la brûlure familière du liquide dans sa gorge. « Sinon on peut attendre qu’il sorte et lui tomber dessus à ce moment là. » Et après il ne leur resterait plus qu’à trouver quoi faire d’un dragonneau...Vraiment, la prochaine fois il laisserait leur frère aîné suivre le benjamin, il avait d’autres chats à fouetter lui.

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après forcément qu'antares ne serait pas partant, ce n'était pas comme s'il y avait besoin de le lire dans les cartes ou dans le fond des tasses de café pour le découvrir, mais au moins il sortait. et ce n'était pas plus mal, d'après le plus jeune, concentré à autre chose et absolument pas désolé. il ferait bien ce qu'il voudrait après, aussi mornes soient ses journées, une fois qu'ils auraient réglé ce problème, et il le savait. entre la perte d'un morceau de village et l'ennui temporel d'un black alcoolisé, son choix s'était fait.

c'est qu'il y avait une grande douleur, aussi, à ne pas faire ce qui devait être fait. que l'angoisse lui montait, que l'univers lui indiquait un manque de balance, à en crier quand ça lui arrivait. alors il prenait soin de ne jamais se retrouver en difficulté, quitte à en faire des tonnes, quitte à en faire bien plus qu'assez. que c'est écrit, que son action est indiquée, indispensable dans le cours des événements, sans quoi il s'en voudrait - aurait raison de le faire, comme le passé lui avait déjà montré. des catastrophes qu'il aurait facilement pu éviter, et celles qu'il avait pu prévoir sans jamais voir arriver.

c'était cygnus, qui était dans ce cas là, encore et toujours dans ses pensées. parce que même s'il avait pu émettre plus tôt la possibilité qu'il ne soit pas à serpentard, il n'aurait pas pu l'empêcher. que le proviseur n'en a eu cure que de l'entendre pleurer - pourtant il l'a longtemps fait, pour qu'on l'y laisse aller, pour qu'on lui accorde la chance de revoir sa famille entier. non, t'as jamais eu l'air d'un baby-sitter, ou alors d'un très mauvais, qu'il se permettait de répondre pour se remettre de ses pensées, sachant que le plus vieux saurait encaisser.

avec un peu de chance quand il sortira il sera aussi ivre que toi, ça faciliterait les choses, je te l'avouerais. pas d'argent sur lui pour l'acheter dans le pire des cas, comme si quelqu'un d'aussi riche aurait pu y penser ; il aurait fallu avoir idée de la valeur des choses pour se trimballer avec autant de pièces de monnaie. le plus jeune qui lui fait signe d'avancer pour se rapprocher de la vitre, avant de lui signaler les faits. avant que tu me demandes, non, je n'ai aucune idée de qui c'est. mais on ferait de bons parents pour un bébé dragon, je continue de le penser. et puis il y a ton fantastique ministère, vers qui tu peux te tourner, qu'il grimaçait, l'habitude prise de critiquer toutes les décisions de grinderwald et ses alliés ; anarchiste convaincu qui n'avait pas plus à le dire qu'à le prouver.

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Il avait beau réfléchir, il ne savait pas vraiment ce qu'ils faisaient là, à jouer les super-héros d'un monde déjà au bord de la crise. Ses yeux se perdaient dans le vide alors que le gosse se moquait de lui ouvertement. Il le laissait parler, il se savait doué au baby-sitting, la preuve, il n'avait pas encore tué Augustus après toutes ces années à s'en occuper. Et puis il avait aussi Cygnus comme preuve de ses efforts pour garder les gamins en vie. C'était pas de son ressort si ces gamins en question refusaient d'entendre raison, n'en faisaient qu'à leur tête. De toute façon il avait pris l'habitude de ramasser les pots cassés, c'était le principe même d'être le cadet d'une fratrie. avec un peu de chance quand il sortira il sera aussi ivre que toi, ça faciliterait les choses, je te l'avouerais. S'il avait laissé couler la première remarque, celle-ci eu l'effet d'un électro-choc. J'ai pas besoin d'être sobre pour te foutre une raclée Gus... Et il se était à peu près sûr qu'il pouvait affronter en duel n'importe lequel des sorciers qui passeraient la porte de cet établissement. La langue-de-plomb connaissait ses limites, il buvait depuis suffisamment longtemps pour pouvoir rester un minimum alerte...la majorité du temps.

Il s'approchait néanmoins d'une fenêtre, restant discret, deux jeunes gens dont un tout juste majeur qui traînaient devant un endroit comme celui-ci, ça n'allait pas tarder à attirer l'attention, et quand bien même il ne doutait pas qu'il pouvait s'occuper de quelques sorciers, son instinct fraternel le poussait à évaluer la sûreté de son benjamin avant toute chose. vant que tu me demandes, non, je n'ai aucune idée de qui c'est. mais on ferait de bons parents pour un bébé dragon, je continue de le penser. et puis il y a ton fantastique ministère, vers qui tu peux te tourner, Cette fois il allait beaucoup trop loin, et l'ainé se retournait en attrapant le plus jeune par le col de la cape. Son regard se voulait dur et sévère, il en avait marre Antarès de réparer les erreurs de tout le monde, c'était pas son boulot, c'était pas son rôle, il le faisait gracieusement, mais c'était pas une raison pour le pousser à bout. Je te rappelle qu'il s'agit également de ton ministère Augustus, de celui qui nourris ton père et tes frères. Et tu serais plus avisé de ne pas en parler ainsi, surtout pas ici... Antarès lâchait le col du gamin, passant le revers de sa main sur son épaule comme pour faire disparaître les plis. Il soupirait finalement, il n'aimait jamais hausser le ton contre le plus jeune, mais ce dernier était encore immature à son goût, il avait beau être adulte, Antarès le voyait encore comme le gamin chétif, maladif, qu'il avait veillé à sa naissance parce que tout le monde disait qu'il ne passerait pas les premières semaines. C'était plus fort que lui, il devait le protéger de tout, mais surtout de lui même et de ses prédictions. Pourtant, il tentait de détendre un peu l'atmosphère Et tu l'appellerais comme ton dragonneau ? T'as intérêt de réfléchir vite, parce qu'on va le récupérer d'une manière ou d'une autre. Et l'aîné s'approchait de la porte de l'établissement, l'ouvrant sur un bruit de bar malfamé, sur une odeur d'alcool de basse qualité. Il jetait un regard rapide autour de lui, ne sachant même pas ce qu'il devait chercher. La prochaine fois tu pourrais au moins griffonner le numéro de la table Gus...

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aïe chouiné alors que le plus grand l'attrape par le col pour lui rappeler qui est le plus doué, l'habitude de se faire souvent interpeller. c'est que l'impertinence des black n'est même pas appréciée dans leurs familles, leurs verves trop rapides bonnes pour la politique mais pas pour les conversations usuelles, et il ne saurait s'en désoler. peine d'avoir raison face à un aîné qui avait décidé que ce ne serait pas le cas, à son avis, parce qu'il ne répondrait jamais par la violence s'il avait eu des arguments. toujours persuadé d'avoir gagné, il s'excuse rapidement du regard, les yeux baissés.

le ministère qu'il ne peut plus supporter. alors qu'il a l'impression que tout son entourage s'acharne à le faire tourner, qu'il veut voir partir en cendres, brûler. sans en dire autant, celui qu'on prendrait pour un anarchiste de salon, et certainement pas un terroriste pour le pouvoir en entraînement. ministère qui si il sait s'occuper de la cause moldue, saura s'occuper d'un dragon, je maintiens quand même, qu'il insiste timidement, alors que sa main vient tâter son cou là où son frère l'avait empoigné ; l'art d'en faire des tonnes, petit frère à qui on n'apprendrait pas le métier.

l'odeur de la bierraubeurre le prend directement à la gorge quand il arrive dans la pièce, rapidement décontenancé. ses prévisions qui sont trop vagues et il s'en rend compte, alors que le grand frère se plaît à lui faire remarquer. la prochaine fois tu le feras toi-même, c'est super simple de décrypter l'alphabet de tripoli, tu vas adorer, qu'il se met à râler, pas fier que l'on ne vante pas ses capacités ; le fardeau de n'avoir personne au fait de ses talents, seulement ses deux frères pour rapidement l'honorer sans plus que ça s'en étonner maintenant que la surprise des premières fois était passée. c'est là, qu'il indique du menton, alors qu'un homme à l'allure de demi-géant à ses yeux de prématuré trop chétif se lève, la barbe de trois jours et franchement pas l'air de déconner. l'adulte qui mise tout son argent, l'aîné qui avait raison - et en face l'un d'entre eux se décide à indiquer un dragon sous son manteau, alors que l'intérêt du grand homme est piqué. dans mes rêves il était effrayant, mais finalement peut-être pas autant, qu'il se permet de commenter timidement, l'énergie d'avant vite passée.

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Antarès sentait tous ses muscles se bander, comme un lion près à l'assaut, il était à deux centimètres de son frère, légèrement avancé, protecteur et dominant, son regard balayant la salle, comptant ses potentiels ennemis, ses potentielles victimes, parcequ'il savait que si l'un deux levait les mains vers Augustus alors le Scorpion ferait de ce bar piteux un mausolée écarlate. Le fou était lancé, et son visage était fermé, n'arborant qu'un sourire en coin malicieux, presqu'inquiétant pour ceux qui ne l'avaient jamais vu. Il n'avait pas relevé la remarque d'Augustus sur le ministèe, le dragon finirait sûrement à garder une salle du palais royal de Grindewald, mais c'était sûrement mieux que d'être balancé dans les rues de Londres avec un propriétaire miteux. Et les remarques fusent entre les deux frères, ce genre d'amour fraternel qui se nourrit du sarcasme, des menaces et des critiques gratuites. L'aîné ayant toujours la main forte, le dernier mot, et cette fois-ci ce mot n'était qu'un petit ricanement, un petit rire moqueur et mauvais, histoire d'achever de faire bouillir le sang du gamin, se moquant de sa particularité, de ses prédictions qui partaient bien souvent dans tous les sens. Et pourtant, Antarès admirait son benjamin, il n'osait imaginer le poids que ressentait l'homme-enfant, savoir ce qui allait arriver, dessiner le destin avec des chiffres, et ne pouvoir en parler à personne. Mais il le garderait pour lui ça, parce que les frères n'ont pas besoin de mots d'amours, les mots d'amours sont silencieux, et tout aussi puissant, les mots d'amours sont invisibles mais ils se ressentent plus fort encore. Alors il se contentait de se moquer amèrement. Sa main glissait de nouveau à sa flasque, sa flasque à sa bouche, et le liquide à sa gorge, cycle habituel, délivrant.

c'est là, dans mes rêves il était effrayant, mais finalement peut-être pas autant. Antarès retenait un hoquet de surprise, l'homme avoisinait les deux mètres 50 voir plus, ses bras devaient faire la même taille qu'Augustus d'ailleurs, et ses jambes se rapprochaient plus de deux troncs d'arbres plantés dans le sol. Le bruit des galions qui heurtaient la table, et le regard vers la cape, par laquelle on pouvait voir se débattre la bête. C'était évident maintenant, ils n'allaient pas s'en sortir aussi facilement. "Oh bah vas-y je t'en prie, si il ne t'effraie pas tant que ça tu peux aller récupérer ton dragonneau" Sourire carnassier, comme un enfant avec une très mauvaise idée qui lui trottait dans la tête, sa main passait dans le dos de Augustus, étreinte fraternelle...ou pas. Le plus âge s'approchait de l'oreille du plus jeune "Tu sais que je ne laisserais jamais rien t'arriver hein...alors aie confiance tu veux" Et d'un geste presque machinal, il poussait le plus jeune sur la table du crasseux, bousculant le géant alors que l'aîné regardait la scène d'un œil attentif, prêt à agir n'importe quand, il gardait aussi un œil sur le trafiquant de dragon, il avait l'air inquiet, ses yeux balayant la salle, comme s'il se doutait que quelqu'un allait venir le chercher.

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il n'a jamais su comment il finirait par perdre ses frères, alors il s'est toujours plu à imaginer qu'il serait le premier. parce qu'ils sont trop grands, trop beaux, et que rien ne saura jamais les terrasser - aussi que la douleur serait trop incroyable pour être surpassée. il est né parmi eux, son sang n'est que le reflet de leurs battements de cœur à eux, il ne saurait s'en passer pour exister. trop d'amour malgré les remarques acérées, âme de black à ne jamais montrer combien ses proches étaient aimés. c'est pourtant tellement plus facilement que les anciens dans son attitude, comme s'il n'était pas tout à fait adulte dès qu'il était à leurs côtés ; de chercheur en arithmancie acclamé, il devient moineau fragile à ne pas abimer - l'adolescent qui se réfugie derrière la figure protectrice alors que le plus grand l'envoie devant.

sur le coup, regard noir du benjamin, qui n'avait pas prévu d'être mis à ce point face à ses responsabilités. sans doute que c'était son dragon, son problème, certes, mais il savait qu'il serait plus mauvais pour gérer en cas de danger. qu'antares ne saurait rater aucun combat, que même sans le don il aurait toujours un coup d'avance sur ses adversaires, que rien ne parviendrait à le mettre à terre. il est grand, le monstre plutôt humanoïde qui leur fait face, et c'est difficile de se déconstruire de la haine qu'il a appris à ressentir face à tout ce qui lui était étranger - encore plus quand il n'est pas censé progresser en la matière, qu'il est toujours censé autant les détester. l’œillade qui n'aura comme effet que d'amuser son altérité, alors qu'il reprend à nouveau les rennes de la situation, le ciel de poudlard lui en soit loué.

bien sûr qu'il savait que son grand frère ne laisserait jamais rien lui arriver. et ça lui fait mal, quelque part, de les imaginer dans des camps séparés. parce qu'il a beau abhorrer le ministère et ses décisions meurtrières, il ne supportera jamais que quelqu'un en vienne à le toucher, même en plein cœur d'un combat où il se retrouverait. sans doute une des explications de son absence sur le terrain quand il le devait. antares le bouscule jusque sur la table de l'homme-démon, sa gorge se noue d'un seul coup - certainement qu'il gagnait un pied supplémentaire dès que le plus jeune se mettait à y penser. le petit qui n'ose rien dire face à eux, qui a peur de voir son plan faillir par sa faute, que le grand vienne à l'en blâmer. si tu cherchais un moment pour me dire ce que tu comptes faire, je trouve que maintenant est un bon moment, chuchoté, alors qu'un bonjour presque muet s'adresse à son nouvel entourage, alors qu'il se retrouve coincé entre son frère et un vieux sorcier. vous jouez à quoi, et qu'est-ce qu'il aurait préféré que ce soit les échecs sorciers plutôt qu'un jeu d'alcool où une bêtise de ce niveau là.

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Il respirait Antarès, il respirait d'une manière bien spéciale quand il était avec Augustus ou Cygnus. Comme si plus rien d'autre n'avait d'importance que ce qui se passait dans la tête de l'autre. Les deux garçons étaient ses petits frères, et si l'un ne l'était pas de sang, les cousins étaient assez proche pour que le lien ne soit devenu fraternel. Pour eux il aurait pu détruire le monde, et toutes les entraves du monde. Aucun obstacle ne pouvait se mettre entre eux. Ils étaient trop importants pour le plus vieux, alors même qu'il souriait légèrement après avoir envoyé le gamin au centre du combat, il s'adossait légèrement au bar, sourirant, s'amusant de la situation si tu cherchais un moment pour me dire ce que tu comptes faire, je trouve que maintenant est un bon moment, Il ne répondait pas à la demande presque silencieuse, chuchotée, alors qu'il lève les yeux vers le sorcier importuné. vous jouez à quoi . Il attendez encore quelques secondes le plus vieux, il attendait l'erreur, le premier geste, la moindre tension dans les muscles, alors que le géant commençait a approcher la main du plus jeune, le soulevant par le pull, l'aîné claquait la baguette dans les airs, des lianes s’enroulant autour des pieds du géant, alors que la baguette se tournait vers le deuxième.

"Vous auriez probablement dû répondre à la question" Le sourire est macabre, presque fou alors que la baguette ne cède pas, puis ça commençait à s'agiter autour deux, les yeux fixés sur la table alors que plusieurs groupes s'étaient levés. "Nous venons juste récupérer quelque chose." La baguette tamponnait l'air, visant la cape du sorcier apeuré. Alors que l'aîné lançait quelques regards autour de lui. Ils étaient debouts les sorciers, et les baguettes glissaient unes à unes dans les mains, mais le visage ne changeait pas, il restait souriant alors que le barman commençait à s'impatienter de voir la scène se dérouler ailleurs qu'entre ses murs. Antarès d'ailleurs aurait été de son avis, il n'était pas encore fou, et il savait que seul face à tous ses sorciers qui semblaient avoir pris le parti du géant, il n'aurait aucune chance, ses yeux se glissaient sur Augusutus, et c'était de l'inquiétude maintenant qui teintait le regard. Arcturus va nous enfermer à vis au Square Grimmauld pensait-il en observant la scène. Il secouait doucement la baguette, posant un bras autour du cou de son frère, l'air impassible, l'air inconscient, insouciant. "Nous pouvons régler cela en Gentlemen messieurs. Un duel, vous deux contre nous deux, le gagnant récupère l’œuf." Son regard devint perçant, alors qu'il fixait le maraudeur a l’œuf de dragon. Il serrait doucement l'épaule du jeune Black, comme un air de vouloir rassurer, que tout irai bien. De toute façon ils n'avaient plus d'autre choix désormais. Le géant lâchait un rire issu du cœur des montagnes, faisant grimacer le cadet des Black. Rapidement la foule se mit à mouvoir, entraînant les deux jeunes dans l'arrière boutique, face à eux, un géant armé d'une baguette et l'homme encapuchonné, qui avait laissé l’œuf dans un coin se tenait également prêt.

Antarès jetait un regard sur Augustus. Un regard froid, sévère, clair. Il n'était plus le grand frère, il n'était plus le protecteur, il était devenu une arme en quelques secondes, son faciès bien carré s'était fermé d'avantage. Et il savait que l'autre comprendrait, que la défaite n'est pas envisageable, que la défaite n'a pas lieu d'être et n'était pas acceptable. Les Black ne perdaient pas, moins encore quand ils se décidaient à se déplacer main dans la main, la course des étoiles que personne ne pouvait arrêter. Il y avait le salut, l'homme avait le pas léger, presque dansant dans leur arène de fortune. Ce sourire meurtrier au coin des lèvres, et le départ avait sonné, alors que sa baguette crachait instinctivement un confringo bien pensé au pied des assaillants pour destabiliser la montagne qui elle aussi avait lancé une langue de flamme sur l'aîné qui dans un saut parvint à éviter le coup. "Maintenant on va s'amuser" Il se mit a rire légèrement le Black, dardant son regard vers celui du frère qui fronçait aussi les sourcils prêt à agir.

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Put your money on me
If you think I'm losing you, you must be crazy
All your money on me
I'm never gonna let you go, even when it's easy
Put your money on me
Go tuck me into bed, and wake me when I'm dead
I know that you gotta be free
But I'm never gonna let it go

ça a quelque chose de frustrant, de ne jamais être écouté là où il devrait. parce que l'oeuf pour tous les partis ne resterait qu'un oeuf pas prêt d'éclore et de raser une cité, que les autres vivaient dans le présent, jamais hanté par autre chose que par le passé. et qu'est-ce que ça devait être bien et simple, de ne pas se perdre dans ses pensées à s'en mordre la langue en pleine journée, de ne pas se réveillée à une heure de la matinée avec les cauchemars comme funestes vérités. qu'est-ce que ça devait être simple de se souvenir simplement des événements qui étaient déjà passés. parce que ça lui mange la plupart de l'esprit que de prévoir ce qui va arriver, et qu'on ne lui laisse pas le droit de faillir là où il pourrait ; parce qu'ailleurs dans son esprit le futur l'appelait. toujours une bataille perpétuelle pour rester éveillé, conscient là où ses frères étaient. ça a quelque chose de frustrant, d'être perdu dans ses grandes idées quand un géant vient le décoller de la terre avec une facilité dont il ne pouvait que se gêner - certainement la faute de ne pas assez manger, appétit d'oiseau constamment rassasié, maigrissime malgré les années. faiblard et ses frères ne sauraient lui pardonner.

ça fait mal et il le regarde sévèrement alors qu'il vient à le lâcher par la magie de la baguette de sa fraternelle altérité, se saisit de la baguette et lui met en joue, attendant les ordres qu'antares saurait lui donner. hors de question d'agir sans son consentement, même si le plus jeune pourrait éventuellement avoir la chance de savoir comment tout cela se terminerait - incapable de dire, sur le coup, et il en est désolé. juste plus doué pour deviner les numéros du loto sorcier que pour se mettre en sécurité. l'idée du duel lui paraît bien, leurs chances il les connaît. arcturus et alaric les ont bien entraînés, et le plus jeune a continué son apprentissage après la fin de sa scolarité. l'ordre a continué de le former, malgré l'absence de connaissances de son frère, à une magie moins noire que celle que lui devait utiliser.

il réfugierait bien son visage entier contre son frère aîné, mais son honneur lié à sa condition et au prestige qu'ils sont tenus de présenter le retient pour le raisonner. les images du dragon flambant tout continuent de l'habiter, et le plus jeune serre fort la main de son aîné qu'il a peiné à trouver pour lui signifier ; sans savoir ce que ça voudrait dire, juste que cela valait la peine de ne pas céder. que le dragon serait mieux partout ailleurs, là où il ne pourrait pas nuire, là où ses maîtres le garderaient en sécurité. c'est l'autre qui a la parole pour les deux maintenant, et il n'a, il le sait, rien à ajouter. ne sachant trop que faire, il attend, la gorge nouée, que les deux autres lancent un sort pour le blesser ; un protego bien lancé alors qu'un croque cheville vient lier les pieds de l'autre homme encapuchonné, histoire que ça soit fait. ça suffit à l'immobiliser le temps d'un instant, le temps que le plus grand - qui avait sans doute fait exprès de le laisser se débrouiller un instant - prenne le relais du petit dernier. un sourire à son encontre, rapidement, pour l'avoir laissé gérer quelques secondes, avant que la tempête ne s'affale, silencieuse, contre les deux pauvres âmes égarées. il en jubile presque, de voir le pouvoir de son frère se déferler.

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augustus & antares

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If you look into the distance, there's a house upon the hill
Guiding like a lighthouse to a place where you'll be
Safe to feel at grace 'cause we've all made mistakes
If you've lost your way...

I will leave the light on

C’était comme un devoir divin, de devoir se balader a travers les rues sombres sous les intuitions du petit frère étrange. Il s’y était fait, avait accepté son rôle, parce que rien au monde ne pouvait menacer le frangin. C’était une évidence qu’il serait toujours là, regard par dessus son épaule, a le surveiller constamment pour le garder dans sa ligne de mire, pour ne rien risquer, pour ne pas risquer de le perdre, car s’il le perdait il risquait alors de tout perdre. Ils avaient ce lien bien spécial qui les unissait, et là, a ce moment précis, côte a côte, le regard se perdant sur les deux adversaires, ils semblaient dirigés par la même main tenant le fil des marionnettes.Et le sourire sadique sur le visage, le plus âgé laissait l’autre jouer quelques minutes, les sorts fusant violents. Il avait quelque chose de beau dans la manière qu’avait Augustus de se battre, il était doux dans ses mouvements, comme une danse calme. Opposé a son frère, eux qui n’avaient pas eu la même enfance, l’un choyé par parents et frères, l’autre oublié a la violence du père. Pourtant il n’y avait pas de place pour la jalousie dans le cœur de Antarès, pas pour Augustus. Il souhaitait simplement être sûr que le gamin n’allait pas un jour sans prendre garde se jeter dans la gueule du loup, cherchant a sauver quelques âmes innocentes d’un destin funeste dévoilé par ses calculs qui tournaient la tête de l’aîné. Contrairement a Arcturus qui cherchait a utiliser le don d’Augustus, Antarès lui l’avait toujours craint, raison pour laquelle il obéissait, le gardant secret, de peur que ce don maudit lui arrache ce frère, lui arrache cette partie de lui même. Il observait alors, se tenant a l’écart, alors que le gamin brandissait sa baguette.

Il croisait alors le regard du gamin, alors que l’un des deux assaillants ne mordent la poussière d’un sortilège d’immobilisation bien placé. Ca arrachait un sourire en grimace au plus grand. Augustus qui restait sur des sortilèges enfantins, n’approchant pas du gouffre que ses aînés côtoyaient tous les jours. Ce ne serait pas son cas. Et alors que l’autre ennemi, le plus frêle des deux, profitait de ce qu’il croyait être de l’inattention pour cracher quelques étincelles violentes, c’est un coup sec de la baguette qui plaçait une protection face aux deux frères, avant que d’un mouvement de poignet gracieux il ne fasse cracher a sa propre arme quelques flammes dorées, dont le coup brutal s’abattait sur l’ennemi en rafale, ne pouvant toutes les éviter, il finissait par lâcher un cri de douleur alors qu’un fouet flamboyant marquait sa peau d’une marque de brûlure rouge, craquelant la peau et faisant lâcher la baguette. Antarès crachait alors un Incarcerem, mettant le fléaux hors d’état de nuire. Content de sa performance, il se retournait pour sourire a Augustus, avant de voir un Expelliarmus se diriger vers le gamin, n’ayant le temps de le protéger, naturellement, son corps d’un bond venait prendre le sort de plein fouet, la baguette s’envolant un peu plus loin alors que lui même allait s’écraser au pied du frère, mais une fraction de seconde lui suffisait a se redresser, protégeant le plus jeune de sa carcasse, un nouveau sort fusait sur le sorcier en apparence désarmé, mais ses yeux brillaient de folie et de colère et c’est sa main qui se plaçait en garde, un dôme déviant le sort envoyé, il murmurait alors un Crucio léger, les doigts tendus vers sa cible, magie sans baguette, son secret, son arme a lui forgée sous les coups du paternel. Et alors que la montagne se tordait de douleur, il tendait la paume vers l’endroit où la baguette gisait, la rappelant a son fourreau, enserrant ses doigts sur le bois noir, sans hésitation, il crachait l’éclair vert néfaste sur celui qui avait osé attaquer son frangin. « Récupères l’oeuf Augustus » L’ordre claquait, sec, la colère grondant dans la voix. Alors que lui même attrapait le seul témoin du duel qui tentait de s'éloigner du monstre. Oubliettes. Le secret serait gardé.

(c) oxymort & doom days

better man than he

augustus & antares

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évidemment il n'avait pas pris la peine de calculer ses chances sans son frère, les devinant d'avance bien minces, l'un des deux moins usé au combat qu'il ne l'aurait du l'être s'il devait mériter le patronyme qu'il portait. c'était une chance, d'avoir été à ce point oublié par son père quand on savait ce que ses talents cachaient, au point qu'il s'était même demandé s'il était vraiment légitime, si sa mère n'avait pas cherché à lui rendre ce que l'odieux être lui avait envoyé. c'était étrange et triste, quelque part, de faire comme si son père n'avait jamais existé. de le voir avec les autres s'amuser, et de ne jamais avoir le droit de terminer dans la même pièce que lui, parce qu'ailleurs la maternelle l'appelait. sans doute qu'il avait raté quelque chose, et il le savait. qui aurait pu le rendre meilleur, au moins dans les actes qu'il réalisait. antarès respirait les nombreuses capacités, et alors que tous les sorts qu'il lance se révèlent efficace, il se rend compte qu'il n'a pas toutes ces capacités. qu'à jamais il est lié à son frère dans ses visions, parce qu'il ne saurait se débrouiller seul, parce que sans son aide on l'aurait retrouvé écrasé par un géant, dans un état qu'il ne veut imaginer. sans doute qu'antarès avait vécu l'enfer avec son père, mais lui au moins savait se protéger, ce qui n'était pas son cas, comme toute l'assemblée pouvait le remarquer.

l'adolescent ne quitte pas l’œuf des yeux, terrorisé à l'idée que celui-ci se fasse exploser dans le combat, incapable de savoir ce que l'avenir lui réservera, depuis qu'il l'a retrouvé. juste une séquence de nombres compliquée qu'il aura réussi à comprendre, les coordonnées et les numéros d'enregistrement des dragons au ministère, en plus d'une passion pour ces derniers qui le maintenaient souvent dans son lit éveillé. au moins il avait ça, sans pouvoir être actif pour autant, sans pouvoir tous les sauver, même s'il sait qu'il devrait - qu'il luttait contre sa destinée, pour ne pas ennuyer son frère duquel il dépendait ; incapable d'en parler à arcturus, de peur qu'il s'énerve et tente de le manipuler. incapable de penser à ce que le plus grand frère voudrait, les visions qu'il ne contrôle toujours pas, et aucune preuve qu'un jour il pourra. antares se bat comme le ferait mille personnes, et son frère s'arrête pour l'observer. plus rien à faire alors que l'autre a la situation sous contrôle, la baguette loin de sa main, pourtant complètement apte à continuer.

arrête qu'il lui dit rapidement, alors que la dernière personne à genoux se débat bizarrement. la voie est claire, et c'est tout ce qui saurait compter. le gosse se précipite sur un œuf bien plus lourd que ce qu'il avait espéré, prêt à en découdre avec n'importe quelle personne qui tenterait de lui arracher. le corps s'avance tout doucement vers ce qu'il devine dorénavant comme étant la carcasse de celui qui avait levé la baguette contre lui précédemment. le combat avait été féroce, presque inéquitable, vu combien l'aîné avait été préparé. est-ce qu'il est mort? qu'il demande innocemment, en se penchant. une main devant la bouche brûlée, pas de souffle qui s'en échappait. on a fait une grosse bêtise, je crois, soufflé, alors qu'il a encore du mal à le réaliser. pas capable d'imaginer qu'ils aient pu mettre fin à la vie d'un homme, culpabilisant totalement. c'est ma faute, qu'il continue en chuchotant de plus en plus fort, désormais hoquetant. je ne savais pas, qu'il jure, alors que ça ne changera plus rien.

il faut qu'on parte, je crois. ça fait mal d'abandonner un corps à son triste sort, mais il se voit mal laisser antarès risquer azkaban pour une erreur de jugement que lui avait faite précédemment. sans aucun doute qu'il aurait du venir seul, ou abandonner l'oeuf à son triste sort, pour ne pas l'en mêler - grosse crainte de devoir tout expliquer au magenmagot qui ne comprendrait pas un traître mot. il n'aurait jamais du être ici, et il s'en rend compte maintenant. que forcément, son don ne pouvait que le porter que vers une destinée, et qu'évidemment que la mort ils allaient rencontrer. un regard inquiet, lèvre tremblante, à deux doigts de pleurer. on fait quoi maintenant? c'est sa faute, et il le sait, comme il ne fait que le répéter.

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