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 Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)

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AuteurMessage
Josepha Lee
sans camp
Josepha Lee
crédits : jae (avatar) - doom days (icons) - Magma (signature) - Elvis (gif)
face claim : Rosie Tupper
pseudo : Spf
Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EOnMtcm
études : Poufsouffle (1904-1911)
particularité : (Obscurial) La jeune femme l'ignore cependant.
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Message (ϟϟ) Sujet: Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)   Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EmptyDim 31 Mai - 16:43




Josepha Lee
And neither the angels in Heaven above
Nor the demons down under the sea


Keyword





Ft Rosie Tupper
Valruna

pseudo/prénom : spf âge : majeurepersonnage préféré dans la saga : Draco  sort préféré : Accio chocolat, y a des choses qui ne changent pas fréquence de connexion : 7/7 merci le télétravail comment tu as connu FTGG : bazzartpremière impression sur FTGG et/ou suggestion : toujours aussi beau  :cute:







Dossier n° 2415

nom et prénom(s) : Josepha. Elle le murmure en guise d’introduction affable, prompte à faire ployer les nuques et ainsi contraindre autrui à se pencher vers elle. Lee. Sonorité vibrante couvant sous la syllabe d’autres lyrismes ; ceux du poème d’Edgar Poe dont le recueil demeura si longuement sur sa table de chevet lors de ses études à Poudlard.
âge et date de naissance : Vingt-et-une années ne flattant pourtant pas son faciès juvénile ; sa peau diaphane et l’ingénuité luisant sous la paupière lui confèrent un âge plus jeune encore. Aussi Josepha se tait, à l’approche de la question. Secret couvé volontiers sous la langue, non par pudeur ni coquetterie, mais par jeu. Elle naquit un 4 juin 1893 sur les berges du Caire de parents caucasiens.
origines et degré de la branche familiale (mineure ou majeure) : Origines modestes, famille désespérément quelconque.
état civil et orientation : Célibataire. Puisqu’il eut fallu user de cantiques pour la séduire et que le sexe fort ne consacre que des banalités à la lippe, Josepha ne trouva jamais son égal. Sapiosexuelle, très certainement. Hétérosexuelle, sans doute. En dépit de son inexpérience et de son corps de vestale. Mais elle aime aussi à admirer la beauté des femmes de ses oeillades discrètes.
profession : Josepha a l’appétence des mots, tombe amoureuse de la finesse de la langue et de la joliesse de sa tournure. Il ne demeure pas d’écrits ne contentant pas sa faim comme sa curiosité. Autrefois libraire donc, puisqu’elle nourrissait sans cesse son esprit d’aventures avortées sous la plume de Stendhal, digérait péniblement la rosserie de Sade, se pâmait sous les caresses fantasmées d’un Heathcliff tourmenté.
nature du sang : Elle garde secret le statut de son sang, qu’elle a mêlé. Préfère se décliner née-moldue, en dépit de la politique drastique à leur encontre se mettant en place. Josepha rechigne tant à se fondre dans le monde des sorciers qu’elle en renie ses racines, quitte à risquer sa vie.
lieu de vie : Autrefois en colocation à Notting Hill auprès d’une autre femme, militante moldue pour le droit de ses comparses. Entichée de ce quartier aux couleurs vives, elle se retrouve depuis peu captive entre les murs sombres d’un effroyable cerbère répondant au nom d’Elvis.
baguette : De mémoire elle se souvient du bois de pommier et d’un crin de licorne (ou de sombral, peut-être ?). De désespoir et de colère, portée par son désir virulent de n’appartenir qu’au monde des moldus, Josepha brisa sa baguette à la sortie de Poudlard et s’en trouva soulagée.
épouvantard : Autrefois la notoriété l’affolait ; entourée de badauds sorciers la toisant avec admiration, mettant en exergue ses talents de mage, vision trouble suscitant en elle moults crises d’angoisse. Mais depuis un an son épouvantard se dessine sous les traits d’un homme sinistre au visage émacié et au regard fou ; Elvis Gaunt.
miroir de risèd : Seule, loin de l’agitation des pauvres hères, loin du tumulte de leurs activités qui l’agresse, loin de tout, près de ses livres. Et d’une tasse de thé chaud au jasmin.
particularité : Sous les traits délicats de l’infante se niche un obscurus grondant tout contre la chair. A trop refouler sa magie et à user de sa baguette qu’avec parcimonie, Josepha a nourri en elle cette bête lui dévorant les entrailles. Comme un feulement contre les tempes, fracas dans les viscères. Et plus elle étouffe ses dons plus elle entretient la bête, luttant contre la magie maculant ses veines et souillant son être. Josepha refoule jusque dans ses pensées, jusqu’à ces petits riens de sorcière, tout vestige de ce qu’elle est véritablement. Le combat interne souvent l’éreinte et la malmène, mais c’est toujours le port altier et digne qu’elle lutte silencieusement.



Informations

groupe Nox. Josepha se fiche des conflits sorciers, fussent-ils bénéfiques ou non au monde moldu. Inutile d’évoquer avec elle tout discours politique, vous vous heurterez à un mur. Sa condition de captive ne semble pas, par ailleurs, émousser ses convictions ; Josepha a le caractère opiniâtre.
caractère ou réputation : Silencieuse ; son mutisme ne vaut pas pour autant approbation. Josepha observe et a le regard volubile, aime à dépouiller des lieux et des personnes les moindres détails accrochant sa rétine. Si la jeune fille a la candeur en apparat, elle ne demeure pour autant pas soumise. Rétive au contraire mais intelligente dans ses actions, elle ne ferait ni ne dirait rien qui pourrait la mettre ainsi en danger. Josepha a donc l’intelligence fine, la fierté polie par la sagacité, curieuse et cultivée elle aime s’adonner à tout sans pour autant toujours aller au bout de son entreprise ; elle apprit le solfège, joua un peu de piano avant de s’atteler au violon puis à la plume et la peinture. Se livre parfois à l’écriture de poèmes sans jamais les achever. Ses instincts de rêveuse, sans doute, en dépit de sa perspicacité, la poussent à papillonner et toucher à tout. Introvertie, elle aime à s’adonner à des passions solitaires, jamais en groupe, toujours seule avec elle-même. Nombreux furent pourtant les clients qui entraient dans sa librairie simplement pour sa douceur, humer un peu de sa quiétude factice, tenter de la séduire. Mais l’hypersensibilité de Josepha la heurte tout contre l’asociabilité ponctuelle ; il y a ces instants, parfois fugaces, parfois trop longs, où elle ne supporte ni le bruit ni les autres. Dans ces moments douloureux, Josepha tentera de vous fuir par le geste ou la pensée.
signification des reliques de la mort pour iel : Les reliques n’ont pour Josepha aucun sens ni même aucun intérêt. Inutile de tergiverser à leur sujet. Il se peut cependant qu’elle opine poliment du chef si vous tentez de lui arracher quelque opinion les concernant.




Mood board






You may write me down in history
With your bitter, twisted lies,
You may tread me in the very dirt
But still, like dust, I'll rise














In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed







It was many and many a year ago,
 In a kingdom by the sea,
That a maiden there lived whom you may know
 By the name of Annabel Lee;
And this maiden she lived with no other thought
 Than to love and be loved by me.
















Dernière édition par Josepha Lee le Lun 1 Juin - 22:43, édité 1 fois
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études : Poufsouffle (1904-1911)
particularité : (Obscurial) La jeune femme l'ignore cependant.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)   Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EmptyDim 31 Mai - 16:44

TW - violences
There's little joy in life for me,

 And little terror in the grave

Chronologie
4 juin 1893. Naissance de Josepha Lee sur les berges du Caire, d’une mère française moldue officiant en tant qu’ assistante professeur au sein de l’Institut Théologique et d’un père sorcier anglais aimant à sillonner les routes. En dépit d’une naissance hors-mariage et de la fuite couarde du géniteur, Eugénie Lee tient à garder l’enfant. mars 1897. les pouvoirs magiques de l'enfant se révèlent, affolant Eugénie dont la foi religieuse est proverbiale. La femme délire, affirme que sa fille est possédée par le diable. Cet état névrosé lui fait perdre pied, mais surtout son emploi avril 1897. Eugenie décide de s’installer à Londres avec sa fille. 1898-1903. A mesure que les années passent, d’étranges phénomènes se produisent autour de l’enfant. D’abord subtiles - quelques vases roulant au sol, des portes claquant d’elles-même -, ces manifestations gagnent en ampleur à mesure que la jeune fille jugule sa magie sous la main de la mère. Les manifestations deviennent de plus virulentes au fil des ans ; meubles qui bougent et se brisent, vitres qui explosent, table et vaisselle vibrant avec la force d’un séisme léger. Ces événements nourrissent d’avantage la peur d’Eugénie ; c’est effrayée qu’elle se persuade de la possession démoniaque de sa fille, exhortant les prêtres exorcistes à se jeter à son chevet afin de la défaire de ces engeances impures. Dans sa déroute, la mère remarque à peine la détresse de l’enfant ; plus les phénomènes s’amplifient, et plus le physique de la jeune fille se détériore. Faciès émacié, teint blafard, cheveux tombants et essoufflement rapide qui l’enjoint à couper court à toute activité sportive. C’est ainsi que Josepha est régulièrement battue par sa mère, cette dernière étant persuadée que martyriser la chair fera suinter le démon par tous les pores de sa peau en sus des exorcistes convoqués en la demeure. Ainsi la fillette s’obstine à refouler la magie en elle, absolument terrifiée lorsqu’elle se manifeste subitement. Dans son effroi d’enfant, Josepha se terre de longues nuits sous son édredon, à pleurer sa condition de monstre. janvier 1904. La santé de la jeune fille est de plus en plus préoccupante ; crachant du sang entre un lit qui se brise et autres bibelots se fracassant au mur, elle imbibe chaque nuit son lit d’une transpiration abondante. Prémices des toxines démoniaques émanant enfin de son corps, affirme la génitrice. Josepha cependant, sent en elle en excédent agressif lui pressurant les poumons, le thorax et les côtes. Gonflant son fiel en son corps frêle telle une tumeur invisible. mars 1904.  Josepha tombe grièvement malade, refusant de manger, vomissant sa bile. Son poids de mésange fond au fil des mois, son visage se ternit ; l’enfant se meurt à petit feu. Eugénie convoque nombre de médecins moldus sans qu’aucun ne puisse apporter de réponse à cette étrange maladie avril 1904. Josepha reçoit sa première lettre de Poudlard. Terrifiée, Eugénie se presse de la déchirer. C’est le début du harcèlement de papier ; elle recevra, chaque jour, une lettre du même étrange expéditeur, invitant la jeune fille à se rendre à l’école de sorcellerie pour la rentrée de septembre. fin août 1904. L’état de Josepha est si préoccupant qu’un prêtre lui accorde la dernière onction. Un homme se présente sur leur seuil, se prétendant médecin il ausculte la fillette et affirme à Eugénie qu’il est urgent de soigner le mal par le mal ; l’envoyer dans cette étrange école. A contre coeur, mère et fille s’y résignent. Josepha ne l’apprendra que plus tard mais ce médecin factice s’avérait être Albus Dumbledore sous couverture et sous polynectar. septembre 1904 - août 1911. Josepha fait ses classes à Poudlard en tant que Poufsouffle, et étrangement sa santé frêle se fortifie. Josepha semble trouver la voie de la guérison, néanmoins sa scolarité se fera dans la douleur de l’âme. Elle n’accordera à ses études que très peu d’intérêt, limitant au maximum l’usage de sa baguette, se refusant de monter sur un balai magique. Sans surprise, la jeune fille n’obtient ni ses BUSES ni ses ASPICS, affublée d’un Désolant ou d’un Troll septembre 1911. Sa mère refuse de la revoir. De colère et de dépit, Josepha brise sa baguette en deux et s’en retrouve soulagée. Elle commence sa vie professionnelle par des petits boulots de serveuse, puis trouve une place en tant que vendeuse dans une librairie, du fait de son appétence pour la littérature. Cette année-là, les manifestations magiques demeurent peu nombreuses et légères du fait de son passage salvateur à l’école de magie, ce qu’elle ignore cependant. Cette chose que Josepha présentera plus tard comme étant son “vampire interne” semble s’être endormie. Du moins le pense-t-elle.  février 1913. Le gérant de la librairie, un vieil homme s’étant pris d’affection pour sa jeune employée, décède. Josepha hérite de sa boutique. En dépit de cette vie meilleure, Josepha peine à trouver sa place ; tant de questions irrésolues contre ses tempes, attisées par cette hypersensibilité qui la dévore. Sa santé frêle tressaille à nouveau ; l’essoufflement se fait rapide, pour quelques marches à grimper. Son médecin moldu lui affirme qu’il ne s’agit que d’une carence en fer. Silencieuse et effrayée face à ce constat superflu, la jeune fille commence à faire le rapprochement entre sa santé qui se détériore, les manifestations magiques subites qui reprennent, et cette sphère oppressante pressurant sa chair et ses os de l’intérieur. Vicieuse, la dépression s’installe. juin 1913. Droguée et enlevée par un homme lui dérobant cette vie qu’elle affectionnait, parfois. Le ravisseur de trésor se présente comme étant Elvis Gaunt, patronyme ne lui étant pas totalement inconnu. Les vestiges de ses cours d’Histoire de la magie lui soufflent son appartenance aux “vingt-huit sacrés”  juillet 1913 à aujourd’hui. Josepha demeure la captive d’un cerbère lui insufflant parfois terreur, parfois une étrange empathie. Elle ne saurait comprendre si elle se doit de le haïr pour ses ignominies, ou le remercier d’avoir tû ses tourments de ne savoir à quel monde elle appartient. Puisque n’appartenant qu’à lui. Certains jours demeurant cependant plus laborieux que d'autres à surmonter, du fait de la dépression lui lacérant l'âme et de sa santé qui, de nouveau, se détériore.



anecdotes I. Gourmande, Josepha a un goût prononcé pour la tarte au citron et le thé au jasmin. II. Observe depuis peu et d’un oeil curieux, les mouvements féministes amorcés notamment par les suffragettes. III. Enfant, elle succomba aux charmes du personnage de Heathcliff Earnshaw, en dépit de son caractère imbuvable. Son ambivalence et sa complexité nourrirent ses fantasmes, même encore aujourd’hui. IV. Secret par ailleurs inavoué à ses lèvres; Josepha affectionne également la littérature érotique ; notamment Gamiani, d’Alfred de Musset. V. Est une piètre cuisinière, ce n’est pas faute de mette du coeur à l’ouvrage. VI. Lorsqu’elle le peut, Josepha aime encore à flâner dans les rues de Notting Hill. VII. Petrichor est son mot favori. VIII. Porte le sourire comme un masque. L’illusion demeure parfaite ; personne n’aime à voir l’état dépressif d’un autre, égoïsme en étendard.

1. Lorsqu’elle se retranchait dans ses introspections pensives, Josepha arguait toujours que sa mère n’avait pas toujours eu cette haine d’elle-même jaillissant sur ses différences. Elle se souvenait des arbres clairsemés sillonnant les rues du Caire, plus haut que les mosquées et les cathédrales, la poussière s’immisçant dans les poumons et grattant les parois, l’eau fraîche chassant la toux. Son souvenir le plus émouvant se dessinait cependant sous le ciel lourd et gris de Londres, réminiscences perlant rarement à ses lippes secrètes mais jaillissant inlassablement dans l’azur de sa rétine lorsqu’elle y songeait avec nostalgie ; Josepha, mutique jeune fille, avait toujours eu ce regard volubile. Elle gardait ce souvenir tout contre elle, comme un trésor prenant place un matin d’avril. Assise sur ce divan de peluche verte, un soleil anglais - et foncièrement timide - perçant l’opaque des vitres salies de la pluie de la veille chatouillait son nez mutin. Les lèvres studieuses récitant les vers d’un poème enseignée par l’institutrice autoritaire mais juste - “J'implore ta pitié, Toi, l'unique que j'aime, du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé. C'est un univers morne à l'horizon plombé…” La voix candide et sucrée comme un bonbon, donnait l’impulsion d’une valse entre deux inspirations. Et cette mère la toisant de cette mine aimante, enfin défaite de son suaire de souffrance et de peur, écoutant son enfant qu’elle devinait comme elle ; future femme cérébrale, jamais réduite au délicieux rang de linotte.

Josepha aimait à se remémorer le faciès affectueux d’une mère ayant trop souvent figé dans son oeil la peur de sa fille. Sa religion qu’elle prônait tolérante et commode, l’exhortait à battre l’infante pour en charrier les démons. Chaque ecchymose, plaie, lacération, enjointe par la ceinture ou le bâton, avait pour seul dessein de taire la magie maculant ses veines. Ignominies profanes que la génitrice s’évertuait à cacher, de concert avec Josepha dont la honte l’affublait à chacune de ses manifestations. Ces dernières, d'abord subtiles s'amplifiaient avec le temps et gagnaient en virulence ; il ne se passait plus une semaine sans que meubles ou fenêtres ne se brisent sous la main invisible et violente de supposés dévots sataniques. Le dos courbé sous le poids d’une culpabilité trop lourde, l’enfant recueillait les châtiments avec la force de la discipline, persuadée que la purge de la chair gonflerait le coeur de sa mère d’autant d’amour et d’affection. Et dans ces moments de doute où elle ne sut taire l’origine des maux, Josepha aspirait à ne pas exister. Séismes, tourmentes, grondements en son âme ; rares étaient les moments de repos. Elle aspirait à une normalité banale, terrible dans sa petitesse. Désireuse de se défaire de cette magie que même les prêtres exorcistes n’arrivaient pas à arracher. Le démon, sifflait Eugénie, s’était tant déployé insidieusement dans le corps de sa fille qu’elle en devint malade ; l’année de ses onze ans, le teint d’opale de la fillette vira cireux. Elle ne quitta pas le lit, se refusant tout repas sitôt régurgité par un estomac incommodé, vomissant sa bile à s’en racler la gorge.

La petite allait mourir et les prières intempestives de la mère n’y pouvaient rien. Les médecins se bousculaient pourtant sur leur seuil ; l’étrange maladie de la fillette avait sillonné les quartiers alentours par la voix des commères. Les hommes de science se pressèrent donc à son chevet afin de la soigner, mais sans succès. Ce fut un après-midi du mois d’août, bercé par la douceur d’une pluie chaude, que le salut de Josepha frappa à la porte. Il se présenta sous les traits d’un homme se prétendant docteur dont le timbre suave et assuré tranchait avec son physique filiforme. Son éloquence admirable séduisit Eugénie presqu’aussitôt ; elle s’était confiée à lui comme l’on se penche vers un vieil ami, lui confessant le harcèlement par lettres dont elle était victime. Poudlard, avait-elle craché entre les dents comme un apostat. Le docteur s’était étonnamment montré compréhensif et, d’une voix ne se fardant d’aucun jugement, avait convaincu la mère de purifier le mal par le mal ; à savoir confier la fillette à Poudlard. Albus Dumbledore, sous couverture ministérielle, venait de sauver la vie de la fillette.

2. Etonnamment, le docteur avait raison. Poudlard avait guéri Josepha tout en la rendant malade ; le corps sain mais l’esprit anxieux. Chaque journée demeurait pour elle un calvaire qu’elle s’efforçait de surmonter silencieusement. L’affirmation de ses souffrances transparaissait chaque fois qu’elle dut user de sa baguette ou de sortilèges, chacune des énonciations lui rappelant sa condition de sorcière était un supplice. En dépit de minimes amitiés tissées entre les murs du château, Josepha s’était efforcée de traverser ces épreuves tel un fantôme transperce les murs. Ses années passées à Poudlard creusèrent en elle d'avantage de doutes quant à son appartenance aux deux mondes ; ne se sentant ni suffisamment moldue ni complètement sorcière, Josepha flottait dans cet entre-deux, incapable de se situer pleinement. La collusion de l'esprit ne parvenant guère à trouver de réponse, elle se noya dans le spleen et la torpeur, trouvant refuge dans la lecture. Et c'est ainsi soulagée et heureuse qu'elle quitta Poudlard au terme de sept années, sans diplôme en poche au regard de son parcours scolaire désolant.

Hélas sa mère refusa de la revoir à l’issue de ces épreuves, s’embourbant dans la tranquillité d’esprit de ne plus avoir à côtoyer de démon. C’est ainsi que de colère et de dépit, Josepha brisa sa baguette et renia symboliquement son statut de sorcière. Elle multiplia très vite les petits boulots ; d’abord en tant que serveuse mais ne supportant que difficilement l’oeil torve et lubrique de la gente masculine, trouva finalement un poste de vendeuse au sein d’une librairie. Le temps passa et fit son oeuvre ; Josepha s’épanouissait comme une fleur, en dépit des ombres nébuleuses fracassant ses pensées et de cette magie tue lui oppressant de manière récurrente le thorax. Elle sentait, parfois, comme un grondement prolixe lui perforant les côtes, dans une volonté de s’extirper de son corps frêle.

Son travail de libraire la maintenait en vie ; Josepha aimait à découvrir autant d’auteurs que de romans, s’éclipsant parfois dans la remise afin de s’abreuver des poèmes sensuels d’Apollinaire, conversant chaleureusement avec ses plus fidèles clients. L’un d’eux par ailleurs marqua le tournant de sa funeste destinée ; comment pouvait-elle savoir que sous les traits de ce vieil homme affable, avide de conseils littéraires, assoiffé des détails de sa vie, se nichait son ravisseur.

3. Le réveil en lui-même n’avait guère été douloureux. Mais lorsqu’elle avait ouvert les yeux sur des lieux inconnus, encore ensuquée d’un sommeil artificiel, Josepha avait senti son coeur battre furieusement les parois de sa poitrine. Son instinct de survie avait jailli comme une fontaine ; accélérant le pouls, limitant les synapses à d’autres inclinations primaires : courir. Dans cette chambre cependant s’était érigé un homme à la beauté sinistre, déployant ses ailes comme un corbeau accompagnant les dépouilles. Il s’était galamment présenté, sa voix suave heurtant l’oreille affolée de la jeune fille au bord de l’évanouissement. Elle avait craint d’abord pour sa vie, ensuite pour sa pudeur, mais n’avança sur ses lèvres mutiques qu’une respiration saccadée. L’homme néanmoins usa d’un beau vocable comme il lui assura ne vouloir que la préserver en cette maison qu’il conçut pour elle ; Josepha demeurerait sa captive, comme un trésor dans un écrin.

Le temps s’étirait inlassablement, clouant sa liberté sur l’autel de l’égotisme d’Elvis. En dépit de sa misogynie affirmée et de ses mains frappant son visage lorsqu’elle usait de trop de morgue, Josepha tissa avec son ravisseur une étrange relation. Entre la haine et la reconnaissance ; celle de lui offrir le répit de ce monde. Elle qui n’avait plus à penser son appartenance se devait à présent de tromper l’ennui dans ses livres ou les conversations pointues qu’elle entretenait avec le cerbère lui rendant visite. La première semaine, Josepha n’avait daigné pourtant quitter sa chambre. La deuxième semaine elle accepta les quelques livres laissés en offrande sur sa table de chevet. Et, la troisième semaine, intriguée par cet homme ne commettant guère d’attentat à sa pudeur, Josepha s’interrogea sur la personnalité du sorcier. C’est ainsi qu’elle daigna sortir de son antre un jour où il lui rendit visite, sillonnant le salon avant de venir la saluer. Les grincements sourds de la boiserie et les tintements de verre avaient ainsi attiré l’attention de la jeune fille ; affublée de son courage et d’un souffle court, elle entreprit de descendre les escaliers. Récitant dans un murmure, comme une prière à un chapelet, les quelques vers lui insufflant de la témérité. “J'implore ta pitié, Toi, l'unique que j'aime, du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé…” Se figeant, frémissante, à la moindre alerte. Chuchotis à ses lèvres telle une plainte véloce. “C'est un univers morne à l'horizon plombé, où nagent dans la nuit l'horreur et le blasphème”. Le chuchotement devint une brise à mesure qu’elle avançait vers le salon, frôlant les murs de sa silhouette gracile, glissant enfin tout contre l’encadrement de la porte grande ouverte une oeillade discrète vers la silhouette lui tournant le dos. Il avait des airs de protagoniste de roman gothique, hantant les lieux de sa prestance austère. Lorsqu’il se tourna légèrement, lui offrant à voir le profil de son visage émacié, Josepha étouffa un hoquet de crainte sans pour autant déloger la pupille de ce faciès. Fascinant dans ce qu’il avait de glacial et d’altier, cruel dans sa contenance.

Ce moment de stupeur, le cerbère le remarqua. Vrillant derechef sa pupille sur l’ombre de l’infante cavalant vers sa chambre. Le souffle érodé par la course comme elle eut monté les escaliers dans la hâte. Se sentant naïvement à l’abri dans son antre solitaire, elle implora silencieusement qu’il ne la suive pas dans son sillage. Et, si dans l’infortune, Elvis viendrait à entrer avec fracas dans l’enceinte de la chambre qu’elle pensait consacrée, Josepha se contenterait de l’accueillir dans un sourire et le remercierait pour les livres qu’il lui eut offert comme présent.

4. Epuisé le corps s’affalait puis s’enterrait sous les draps, parfois des semaines entières. D’autres jours les mouvements demeuraient douloureux, coup d’estoc venant fendre l’air tel un fantôme absurde. Et la tête débordante de trop de sentiments, insurpassables comme les mosquées du Caire. Il arrivait cependant que, plus vaillant encore que ce corps encombrant, l’esprit franchissait ces montagnes insurmontables et l’enjoignait à sourire et à s’accorder un peu de vie. La dépression de Josepha, vicieuse dans son inconstance, allait et venait dans l’âtre de son âme, s’y sentant comme chez elle à en fureter les moindres recoins. Certains jours lessivés de ses larmes précédaient d’autres matinées plus claires où l’espérance y logeait son nid. Comme il était étrange de ne pas imputer ce mal fallacieux à son ravisseur ; Elvis n’aiguisait ni n’émoussait la torture de l’esprit, pas même par la violence de ses mains parfois impatientes. Au contraire l’homme se prétendait curieux, la questionnant sur la déroute de son esprit, s’assurant étrangement qu’elle ne se porte bien en dépit de sa santé trop frêle. Le corps tremblant de trop de faiblesse, défaillance jusque dans les muscles des cuisses flanchant sous son poids de mésange lorsque l’effort était trop vif, Josepha s’agrippait désespérement à la moindre parcelle de vie comme elle la maudissait parfois. Elvis avait ce don funeste de dérober à son esprit, le temps d’une conversation, ses idées noires et y essaimait d’autres interrogations. Il lui contait des fables et épopées captivantes dont la morale la ramenait toujours à sa condition. Et c’est ainsi que la jeune fille s’interrogeait plus encore sur ce fiel intérieur lui aspirant jusqu’à son souffle de vie sans jamais oser y trouver de réponse. Elle se refusait par ailleurs à comprendre les manifestations magiques si virulentes chez elle, si effacées chez les autres. Trouvait souvent refuge contre l’épaule d’Albus qu’elle édifia comme un être de confiance sur lequel elle déversait ses peurs et son désespoir. Continuant néanmoins de marcher en équilibriste sur ces monceaux de vie, dissimulant sous la paupière ses appréhensions quant à son futur qu’elle pressentait funeste.




Dernière édition par Josepha Lee le Lun 1 Juin - 22:48, édité 10 fois
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Elvis Gaunt
coalition sorcière
Elvis Gaunt
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particularité : Doué avec son don, il parle le fourchelang comme il parle sa langue natale. Ce don lui est nécessaire pour combler sa solitude mais, plus particulièrement, pour demander à ces créatures de se faufiler là où il ne peut planter ses mains. Hérédité appréciée, chérie et admirée, fourchelangue.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)   Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EmptyDim 31 Mai - 19:23

Je suis tellement heureuse de voir que tu as été tenté pour jouer Josepha ! :woo:
Et je vais être doublement heureuse qu'on rp de nouveau ensemble ! :brille:
Ta fiche est parfaite comme je te l'ai dis :woo:
Re-Bienvenue à la maison ! :pioup:
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Faust Potter
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Faust Potter
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)   Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EmptyDim 31 Mai - 19:47

Rebienvenue dans le coin avec ce scénario qui promet.
Voilà du service express. :diva: :amen:
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Josepha Lee
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études : Poufsouffle (1904-1911)
particularité : (Obscurial) La jeune femme l'ignore cependant.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)   Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EmptyLun 1 Juin - 0:37

@Elvis Gaunt Moh :brille:
On va l'attendrir, le Elvis, j'ai la foi :yamlove:
Et le royaume des Gaunt deviendra guimauve, paillettes et chocolat :sisi:

@Faust Potter j'avoue j'ai été faible et empressée :woo: :cute:

Merci à vous deux :brille:
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Gabriel Potter
fresh muggle of bel air
Gabriel Potter
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face claim : xavier dolan
pseudo : figaro/amandine
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études : poudlard, serpentard (1900-1908)
particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)   Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EmptyLun 1 Juin - 10:05

Ohalalalal toi, ce fc, ce personnage, ta plume ça va tellement donner :brille: :brille: :brille:
Rebienvenue :brille:
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Abelforth Dumbledore
culte de morgane
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études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)   Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EmptyLun 1 Juin - 11:34

Rebienvenue :marie: Je n'avais pas vu Rosie depuis longtemps, elle est si douce :inlove:
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Henry Potter
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études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)   Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EmptyLun 1 Juin - 18:51

ce scénario et la petite rosie I love you
bienvenue parmi nous :diva:
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études : Poufsouffle (1904-1911)
particularité : (Obscurial) La jeune femme l'ignore cependant.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)   Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EmptyLun 1 Juin - 19:21

Merci beaucoup, vous êtes adorables :brille: :awesome:
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Théa Flamel
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études : fière serpentarde, préfète et préfète en chef de son état, de 1895 à 1892
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)   Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EmptyLun 1 Juin - 19:36

@Josepha Lee* hi sweetie, trop de rapidité, je vais retirer ton étoile.

Alors on aurait besoin que tu rajoutes des éléments autour de sa particularité, aussi bien dans l'histoire que dans les infos. Je te glisse ici ce qu'on avait indiqué à la première josepha, et je te redirige vers le bottin des particularités pour approfondir ça I love you

On t'ajoute aussi cette video avec timer pour que tu situes un peu ce qui est pour nous l'obscurus : ici meme si josepha l'exprime de manière moins violente, c'est un parasite qui reste incontrôlable le temps que le sorcier n'arrive pas à reprendre le dessus. On voudrait voir ça plus ressortir  :nova:

Est ce que tu peux rajouter un tw sur les violences meme si elles ne sont pas décrites ? I love you
merci à toi pour tes changements moooh :woo:

Enkhjin Greyback a écrit:
Coucou, c'est moi, Enkhjinpedia :miguel:

Bienvenue  :brille:

Donc, concernant l'Obscurio, l'interprétation est la suivante:
- Josepha a toujours eu une pré-disposition à la condition, le fait qu'elle ait dû refouler dans son enfance, jusqu'à son entrée à Poudlard, a sans aucun doute fait naître l'obscurus en elle, puisqu'il naît, je rappelle de quelqu'un "qui est contraint par son entourage de refouler ses pouvoirs magiques au fond de lui-même - que ce soit par des violences physiques ou des violences psychologiques - sans possibilité d'avoir libre cours à leur utilisation" (donc intervention extérieure)
- La plupart du temps, les Obscurio sont des enfants puisque c'est à cet âge que la magie se développe et qu'elle peut être persécutée/jugulée par d'autres (e.g Croyance). Depuis, il était très rare, une fois le sorcier déclaré et emmené en lieu sûr, qu'il soit de nouveau prisonnier. Cependant, si on empêche un sorcier d'exercer sa magie, quelle que soit son âge, il a des chances de développer un Obscurus, c'est tout aussi dangereux et fatal (c'est la raison pour laquelle les né-moldus ont toujours un peu de pouvoir, par exemple - on éditera l'annexe pour préciser ça :3)
La magie est un peu comme un fleuve, quand on la retient trop, elle déborde.

- Malgré tout, elle est allée à Poudlard et a accepté la magie pendant 7 ans, ce qui, contrairement à Croyance ou aux enfants frappés par cette condition, est déjà un grand pas vers la guérison. Ca a fait refluer sa condition, elle n'aurait pas pu être dans le déni pendant 7 ans ET passer son diplôme (sinon elle serait morte aux alentours de 15 ans, comme la plupart des enfants non soignés à temps)
- Avec la guerre, c'est une rechute qui la guette, elle ne peut plus exercer, elle se voudrait moldue et le blocage psychologique verrouille sa magie, encore plus que le sceau sur son bras.

Ca demande un pré-requis pour qu'une telle situation arrive:
- @Elvis Gaunt doit l'empêcher de pratiquer la magie, en plus du déni que fait Josepha.

En tout cas, j'ai hâte de voir ce que vous allez faire :miguel:
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)   Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EmptyLun 1 Juin - 22:45

@Théa Malfoy Merci beaucoup pour ces précisions :brille:
J'ai plus qu'à me mater à nouveau les Animaux Fantastiques en guise de punition je crois :yeah:
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Mémoires d'une jeune fille rangée (TW)   Mémoires d'une jeune fille rangée (TW) EmptyLun 1 Juin - 23:17

@Josepha Lee hahaha tu m'as fait rire :mdr:
que dire d'aussi joli que cette fiche. déjà, rosie est parfaite pour le role, elle a le parfais visage de colombe qui perd ses ailes, comme josepha, c'est envoutant. Ca aide à se plonger d'autant plus dans les felures du personnage, tes ajouts me plaisent tant, j'ai encore plus de compassion j'imaginais pas qu'elle me touche autant. Vous allez faire des jolis choses avec elvis, qu'il ne la casse pas trop, la mésange :woo:

 
te voilà des nôtres

félicitations, tu es validé.e ! des dragées surprises s'abattent sur toi.

Ta chocogrenouille se fait la malle ! Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à notre intrigue, aux rps communs et au rite de passage. il y a aussi la section du rappeltout pour les parrainages, les liens, l’évolution et les points, et à consulter les bottins pour te recenser officiellement dans ce sujet. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à la prochaine intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 Discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.
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