faust [ i come with knives ]

FAUST POTTER
" Our animal anger is eating our human hearts
How come everything hurts if nothing lasts. "

Keyword

Ft Ben Barnes
@dea dacita.
@vocivus.
@miserunt.
@doom days.
@little liars.
pseudo/prénom : math. âge : vingt-quatre. personnage préféré dans la saga : remus lupin/hermione granger. sort préféré : expecto patronum. fréquence de connexion : TOUTES LES HEURES, TOUS LES JOURS, j'suis coincé, confiné, isolé. :fu:

comment tu as connu FTGG : j'ai vu de la lumière. première impression sur FTGG et/ou suggestion : ils ont l'air sympa les Potter, une bonne famille nan ?

Dossier n° 2415

nom et prénom(s) : Faust, Méphistophélès susurre à son oreille. Âme destinée à la damnation. Un Potter, pour s'accabler plus encore, un pêché à lui tout seul. Leur réputation n'est plus à faire.

âge et date de naissance : Quarante années que le lion rugit. Lionceau né dans un lit de vipère, sous la constellation du Magyar, à l'aube du printemps de 1874, un 26 mars.

origines et degré de la branche familiale : Anglais de pure souche élevé dans les traditions, il a quitté sa tanière pour fonder sa propre branche. (mineure)

état civil et orientation : L'aigle est descendue de sa montagne pour l'honorer de ses plumes. Noces de porcelaine aux côtés de Scylla, vingt ans en dents de scie. Des hauts plus hauts que les plus grand sommets, des bas plus profond que le neuvième cercle de l'Enfer. Et pourtant, il ne voudrait passer l'éternité avec personne d'autre.

profession : Directeur du département des catastrophes et accidents magiques. Il marche dans les pas de son frère jusqu'à planter ses crocs dans les côtes du ministère. Plus doué pour rattraper les conneries d'autrui que pour nettoyer sa propre merde, il obliviate a foison, protège le secret magique.

nature du sang : Vermeil doré, ichor des dieux. Pure est leur lignée. Bien plus qu'une évidence, un véritable culte.

lieu de vie : Demeure exubérante, reine isolée de ce voisinage sorcier qu'est Pré-au-Lard. Manoir pour cadeau de mariage, à la grandeur ostentatoire. De grandes salles à peine utilisées pourtant entretenue par une légion d'elfes de maison. Beaucoup de coins où s'isoler, disparaître.

baguette : Bois d'aubépine de trente-et-un centimètres, en son cœur un ventricule de dragon.

épouvantard : Le regard terrifié d'Icare et de Rickon, à la merci de sa baguette, le ricanement d'Hector dans les oreilles.

miroir de risèd : Son propre reflet le toise. Dans un premier temps, rien ne semble différent. Et puis les petites choses sautent aux yeux. Plus de cicatrices, plus de rides furieuses, plus de poids sur les épaules, plus de colère et de peur dans les yeux. Libéré des démons. Il a trouvé la paix.

particularité : aucune.

Informations

groupe Muselière sur la gueule du clébard qui ne doit pas aboyer. [ Nox. ] Un examen dont ils se passeraient bien, pour ses opinions choqueraient les masses. Des flammes révolutionnaires, étouffées par la sagesse d'une femme.

caractère ou réputation : Âme brisée, morceaux jamais recollés. Enfant dérangé. Faust a passé sa vie à tenter de remplir les trous. Il aurait dû hériter de la cruauté synonyme à son nom, mais c'est sur un autre chemin qu'il s'est embarqué. Salvation possible grâce à un frère moins chanceux, dont l'éducation monstrueuse du patriarche aura eu raison. Considéré faible pour préférer le respect, l'admiration à la crainte, on entreprit de punir son audace et lui apprendre à montrer les crocs. Jusqu'à ce que la mâchoire décapite son bourreau. Vengeur, violent même, ça fait parti de lui, cette flamme immortelle qui le consume, son héritage qu'il espère ne pas léguer à sa propre descendance. Il leur offre l'éducation qu'il aurait aimé recevoir, s'improvise père doux et aimant, mari fidèle et tendre. Un imposteur. Secret malsain, livre qui ne se laissera pas lire, pour les mots risqueraient de les faire fuir. C'est plus facile de ne rien dire. Les années passent, les masques tombent, on le perce à jour. Il a trompé sa femme, dans un moment de faiblesse. Peut-être qu'Hector avait raison après tout. Il se condamne, se livre à la souffrance, masochiste, car la douleur est presque réconfortante. Le rugissement du lion, mais au fond, c'est le lionceau apeuré qui règne. Au fond, c'est l'espoir d'une vie différente, qu'il veut offrir à ses enfants. Des leçons qu'il veut enseigner, mais qu'on ne lui a jamais apprise. La volonté de briser le cycle, de créer un nouveau futur pour les Potter. Un futur où aucun gamin n'aura plus jamais peur.

signification des reliques de la mort pour iel : Le Graal des fous. Il mentirait en affirmant ne pas être intrigué, attiré par l'appel grisant du danger. Une quête insensée, des jeux auquel, ultimement, il préfère ne pas se mêler.

Wilder than lions, louder than sound

[ There’s a cold breeze blowing over my soul ]

Chronologie

mars 1874 Hector et Cora accueillent leur dernier enfant, complétant la trifecta Potter. L'accouchement fut doux, comme la brise du printemps. Henry, Adela et Faust. Septembre 1886. Élevé à la dure, la rentrée à Poudlard de Faust marque sa véritable descente aux enfers. L'audace des braves, on le couvre de rouge et d'or. On lui donne le bénéfice du doute, après tout, Adela également vient de la maison des lions. Épreuve ratée, il ne montre pas l'arrogance des Potter. Au loin, une aigle particulière attire son regard. mois 1894. Devenu insensible aux coups, il attend patiemment l'heure de renverser le roi. En attendant, on lui offre Scylla sur un plateau d'argent. La lumière au bout du tunnel. Il fait d'elle une Potter. mois 1896. Le début des années heureuses. Icare Potter voit le jour. Premier fils. Descendance. Un cadeau, une promesse. 1899. Rickon Potter naît au sein d'une famille qui se complaît de ce bonheur qu'ils ont peiné à cultiver, loin de se douter que, comme toutes choses, ce bonheur sera éphémère. Août 1908. La première carte s'effondre, toute la structure tremble. La peur et les doutes l'ont rattrapé, il se laisse aller. Champion des rues, il perd son titre lors d'un combat avec une animagus. Fierté bafouée, il la rend sienne d'une autre façon. Il trompe Scylla. La première et la dernière fois. La fois de trop. 1912 Il essaye de rebâtir, en vain. Entre temps, il coupe de plus en plus les liens entre lui et son frère. Il rejette les traditions, il laissera Icare et Rickon choisir leur épouse, sous le regard attentif de Scylla. Sa famille vit dans une bulle, qui attend d'éclater. 1913 La bulle éclate. Henry tourmente son fils Raphaël pour ses idéaux, va jusqu'à l'enfermer dans la cave. Le cycle se répète, et Faust ne peut pas rester sans rien faire. Hystérique, il lève la main sur Scylla dans le feu de la colère, et condamne son frère. 1914 Grindelwald monte au pouvoir. Tout Potter qu'il est, Faust ne le soutient pas. Il représente tout ce qui va mal dans la société magique, cette mentalité qui encourage l'éducation cruelle qu'ils ont subis. Mais Scylla silence ses pensées rebelles. Il doit penser à sa famille.

( ( My conscience begs for time
'Cause you can't fight the clock ticking inside
I'm just a bigger baby me
Acting smart, oh what irony ) )

Première gorgée.
Les ombres dansent, la mort se réjouit.
Une fin lâche et bien trop clémente, plus que ce qu'il ne mérite.

Il continue de jouer.
A son oreille, les notes ne sonnent pas si faux.
Mais Cora grimace. Un coup d'archet sur les doigts.
Symphonie macabre. Mère et fils à l'unisson.
Il n'est pas très bon. Il déteste le violon.
Mais il continue de jouer, ne serait-ce que pour noyer le son.
Sous leur pieds, le sol tremble.
Ils continuent de frapper les cordes.
Tout pour qu'il n'entende pas.
Ces cris venus d'en-bas.

Deuxième gorgée.
Plus que quelques grains dans le sablier.
Son corps se crispe, souvenir des doloris. Douleur fantôme, il le hante déjà : ultime châtiment.

Morbide spectacle. Les mots de sa mère :
Fils, ne détourne pas le regard, ça ne fera que l'énerver encore plus.
Il se mord la langue à la place. Le vilain garçon.
Terrifié par la punition de son père, il n'a pas réfléchi à deux fois avant de blâmer l’elfe de maison, inconscient qu'il l'obligerait à regarder.
Tu vois Faust, c'est comme ça qu'on mate la racaille.
Et quelle racaille ! Le corps chétif tremble sous les doloris.
Et quand il a fini de s'amuser, l'éclat vert. Tout ça pour ça.
Tout ça pour rien.
Cora halète. Le fou, il a baissé les yeux.
De la peine, pour cette chose ? Je vois qu'il est temps de t'endurcir, mon garçon.
Finalement, il n'y aura pas échappé, à sa punition.

Troisième gorgée.
Le trépas du Titan. Qu'il pourrisse au Tartare.
Il réprimande un sourire : ses souffrances prennent enfin sens.

La honte du Lionceau, surpassé en nombre dans cette tanière de vipères. Les serpents hissent en sa direction et lui mordent les pattes. Tout n'est pas perdu, mais il a l'audace d'apprécier qu'on le regarde autrement qu'avec de l'effroi, diffamation de l'image des illustres Potter. Un affront pour le père : son fils est faible. Et Henry n'est plus là pour le protéger de son courroux.
Marques écarlates sur le corps, cicatrices qu'il dissimule, sang séché sur sa peau pâle, haine cultivée à chaque coup de baguettes, humiliations à répétition, honte de la famille. Les gémissements muent à mesure que le corps s'engourdit, se transforment en rugissement tandis que les coups glissent sur sa fourrure, impassible. La souffrance est temporaire mais la colère reste, persiste, grandit. Le Lionceau est devenu Lion, et le roi de la jungle ne se soumet pas aux vautours. Un jour, il cesse de ressentir. Ce jour, il cesse de se demander ''pourquoi ?'' Ce jour, il cesse de s'excuser. Ce jour, il cesse de craindre.
Ce jour, il fait une promesse.
Un jour, le Lion lui arrachera la tête.

Le verre est vide.
La Cène.
Rideaux !

Le patriarche tombe, le fantôme s'élève. Jamais il ne touchera à un cheveux de ses fils. Il se serait cru délivré, en paix, mais il vit dans sa tête, dans sa peau, dans ces yeux qui le fixent dans le miroir. Son sang dans ses veines, souillé de l'intérieur, pourri jusque la moelle. La douleur persiste, les cicatrices résistent, la haine subsiste : son seul héritage, tout ce qu'il lui aura légué. Le Lion a tenu sa promesse, mais Hector Potter rit le dernier.
Icare et Rickon épargnés.
Faust condamné.

Parricide.
Le Roi est mort. Longue vie au Roi.
Le diable a exaucé son premier vœu.

( ( I've got a big house, I've got a fast car
I believe, I am free, I'm a good citizen
Proud of my children
I love my wife, I love my life
But something isn't sitting right
Something wakes me up at night
The background noise ) )

Potter l'enflure.
Les paris sont lancés.

Le champion de la foule, des gallions à son nom. Il enrichit quiconque sait ce qui est bon pour eux.
Piètre renommée. Piètre gloire.
Sang au nez, sang aux lèvres, côtes fêlées et œil au beurre noire.
Les coups le caressent, les sorts le chatouillent. Le Roi de la jungle.
Est-ce là tout ce dont ils sont capables ?

Divinité trouvée dans les recoins sombres et sales de l'allée des embrumes, dans le sous-sol délabré d'un quelconque pub miteux, où se réunit la plèbe. Ils assistent aux rixes hybrides, coups de poing et coups de baguette, se divertissent des Hommes devenant animaux, se livrer à leurs pulsions les plus primitives. Duelliste accompli, il exhibe ses talents. Au moins une chose qu'Hector lui aura bien appris.
Il n'est pas là pour prouver sa supériorité. Il est là pour ressentir et répliquer. Pour donner autant que recevoir. Pour laisser rugir le Lion, sans risquer d'effrayer les enfants. Les pires facettes de son être, qu'il s'est promis de leur épargner. Scylla, Icare, Rickon.
La douleur lui est familière. La douleur, il la comprend.
Plus que son statut de mari et de père.

Il rejoint la demeure familiale, blessé mais soulagé, et Scylla ne le questionne jamais.
Il aime ça chez elle.
Bien que parfois, il ose espérer, en passant la porte, qu'elle lui demande d'où viennent tout ces hématomes.
Saurait-il seulement lui répondre ?
Soit elle s'en fiche, soit elle se pose la même question.
On pourrait trouver la réponse ensemble, Scylla. Mais personne n'ose parler.

Mais ce soir là, tout est différent. Ce soir là, il ne rentre pas directement. Ce soir là c'est la décadence, sa chute aux mains d'une femme aux cheveux corbeau et au nombril dévoilé. L'adversaire s'avance, et il pourrait s'y méprendre : mais le combat est loin d'être gagné. Son sourire arrogant démet sa proie. Il brandit sa baguette, pas elle. Son erreur, il ne retiendrait pas ses coups.
Son erreur.
Quand il frappe, le sort ne trouve pas sa cible. Elle s'est transformée. Dents devenues crocs, ongles devenus griffes. C'est une lionne qui bondit sur lui, majestueuse et mortelle. Rapide et létale. Son bras dans sa gueule, il la repousse d'un sort bien visé, mais l'animagus retombe sur ses pattes et reviens à la charge. Tu en redemande ? Il va lui servir. Le Lion contre la lionne, elle s'inclinera face à son roi, comme tous les autres. Les sorts se succèdent, tous plus inefficaces les uns que les autres. Elle se soustrait à ses attaques, bondit d'une fin à l'autre de leur champ de bataille à une vitesse déconcertante et fonce sur lui dès qu'il la perd de vue. Elle griffe son dos, mord ses mollets, le harcèle jusqu'à ce qu'il cède du terrain. Et puis enfin, après de longues minutes de luttes, elle s'abat sur son torse et le retient au sol. Ses lourdes pattes sur la poitrine lacèrent sa chaire, ses crocs pénètrent son cou, et son cri déchire la nuit.

La lionne n'a fait qu'une bouchée du lion.
Le Roi de la jungle ne rugit plus. La foule endettée lui jette des cailloux.
Fierté bafouée, il crache dans la boue. La lionne au dessus de lui, elle redevient femme. La Reine de la Jungle. Usurpatrice de sa couronne. Inacceptable.

Alors, il la dompte d'une autre façon.

Il rentre plus tard que d'habitude, ce soir là.
La marque des crocs sur son cou. Relique de sa défaite.
Et se mêlant à celle-ci, des marques plus profondes. Celles de ses dents qui s'enfoncent dans la chaire quand deux corps vibrent à l'unisson. Une victoire sur le moment, avant que les remords ne l'accablent.
Ce soir-là, il aura tout perdu.

Un regard, et il sait qu'elle sait. Il n'essaye pas de le cacher. A quoi bon, c'est une femme perspicace.
Il aime ça chez elle.
Il aimerait s'excuser, mais il ne sait pas comment faire.
Elle s'en fiche sûrement.
Il n'a pas tellement envie de découvrir la réponse.
Comme d'habitude, personne ne parle.

( ( You were lying naked in my arms
We were making memories
You were beating breathing into my lungs
Like a nuclear looped-up drum
We burned our bridges
We loved under atomic skies ) )

Scylla, sa nymphe.
Par sa faute, se changera-t-elle en monstre ?

Apprendre à l'aimer, ça été un peu comme apprendre à marcher.
Au début, une aventure. Il apprend au fur et à mesure des chutes, à mettre un pied devant l'autre. A ne pas aller trop vite pour ne pas perdre l'équilibre.

Beauté élusive, elle vole ses regards. L'aigle gracieuse, elle vole trop haut dans le ciel pour remarquer le lion ci-bas. Scylla Prince, sans l'ombre d'un doute la jeune fille la plus ravissante dans le Poudlard Express cette année là. Cette année là, et toutes les suivantes. Intérêt à sens unique, un désir jamais poursuivi : on le lui arracherait aussitôt. Un nouvel espoir qui se rajoute à la pile des choses auxquelles il n'ose pas penser. Son destin tout tracé, au bon vouloir d'Hector. C'est à l'école de magie que leur chemin aurait dû se séparer, mais c'est en septième année qu'il se croise enfin. Se croise et s'entrelace. Quel sentiment satisfait que celui d'être prouvé tort. Son nom en haut de la liste. Soudainement, se marier ne lui semble plus être une si mauvaise idée.
Beauté sous ses yeux, un mystère difficile à percer. Comment être un mari ?
Hector ne lui a jamais enseigné. Cora lui a fait promettre de ne pas être comme lui.
Crainte et maladresse, ils avancent pas à pas. They're figuring it out.
Il ne sait pas d'où il tire cette patience.
Il se surprend à l'aimer.
Elle le surprend, à l'aimer en retour.

Et puis, ça devient plus facile, ça change la vie.

Épuisée mais radieuse dans sa tunique. Son regard glisse sur ses figures, sur son sein découvert, happé par la petite créature logé dans ses bras. Il peine à comprendre cette vision, il n'ose pas perturber ce tableau. Les médecins sont partis. Ils sont seuls.
9 mois à se poser la question, et toujours pas de réponse.
Comment être père ?
Il a manqué de temps.

« Rejoins-nous. » Voix douce, regard épanoui. De ses doigts fins, elle tapote la place à ses côtés. Faust s'y oblige, se glisse sur les draps en soie. Prudemment, il rapproche son corps du sien. Elle lâche prise, se détend sur son épaule, tandis que son bras s'enroule autour de sa taille. Baiser sur le front humide, et enfin il baisse le regard. Vers Icare. Vers son fils.
Il est splendide. Il est glorieux.
« Tiens-le. » Murmure-t-elle à son oreille. Elle sent sa peur. Ça le déroute : il n'est pas censé montrer de peur. Hector le lui avait toujours interdit. La peur, c'est pour les faibles. Les Potter ne sont pas censés avoir peur, sauf de lui. 9 mois à prétendre n'y voir là que son devoir marital. Deux mots et tout s'écroule. Mais elle ne l'injure pas, au lieu de quoi elle l'encourage, elle le guide.
Diamant qui passe des doigts d'une déesse à ceux d'un troll. Si fragile, si minuscule entre ses bras, il ose à peine respirer. Et puis c'est à son tour de lâcher prise.
Icare.
Son fils.
Bien plus qu'un devoir accompli.
Qu'une descendance pour les Potter.
Un cadeau.
Et surtout, une promesse.
Le début d'un nouveau cycle.

Et enfin, on prend ça pour acquis, et on oublie.

Potter l'imbécile.
La peur t'a rattrapé.

Ce bonheur aussi solide qu'une pyramide de cartes : un faux mouvement, et tout se pète la gueule. Il observe, impuissant, son œuvre se défaire. Effet domino.
Il essaye de reconstruire, mais ses mains tremblent, et les cartes ne restent jamais debout bien longtemps.
Frénésie répétée, amplifiée par l'échec. Il s'enfonce, pourtant confiant de creuser dans la bonne direction.

Elle ne lui parle plus.
Bordel, elle le regarde à peine.
Elle prend son envol à nouveau, la belle Aigle. Il ignore quoi faire pour la rattraper.
Rien. Elle mérite de voler.

Rickon aimerait la rejoindre, il peut le voir.
Il regarde son père comme un fantôme. Avec lui, il ignore à quel moment il a foiré.
Il se surveille, avec Icare, où on affirmera encore qu'il le préfère à son second-né.
Odieux mensonge.
Son amour remis en doute, il ignore comment leur prouver.

Et cette foutue morsure, depuis longtemps disparue, mais qu'il sent toujours sur sa peau.

Potter l'imbécile.
Tout ce que tu avais de bien. Foutu en l'air.
Et pour quoi ?

Un drôle de cadeau qu'est l'amour.
Lui n'a jamais vraiment su quoi en faire.

( ( To the brave and the petrified
To the slave and the civilised
We all fall down
To the lovers we left behind
The bad days, the good nights
In the great shipwreck of life
We all fall down ) )

« IL A FAIT QUOI ? » Cronos découpe Ouranos, puis dévore ses propres progénitures. La chute d'un démon, puis l'arrivée d'un nouveau. Tyran, fils de tyran, car c'est ainsi qu'ils ont appris à régner. N'y avait-il donc aucun espoir de voir un jour ce cercle se briser ?

Mais c'est la colère qui gronde, et non la pitié. La pitié, on ne lui avait pas appris à la ressentir. Dans un autre monde, un monde parfait, il se poserait les bonnes questions.

Mon frère, tu as toujours fait de ton mieux pour me protéger, mais qui t'a protégé, toi ? Pauvre Henry.
Mon frère, de combien de coups m'as-tu épargné ? Et combien de ces coups aurait-il fallu pour que je devienne comme toi ? Comme lui ?

Mais dans son monde, il n'y avait que la haine qu'on confond pour de l'amour. De la haine et du sang.
Dans son monde, il n'y avait que du feu.
Du feu contre du feu.

Flammes qui l'aveuglent.
Flammes qui finiront par le consumer de l'intérieur.

Prévisible. Il l'avait vu venir à des kilomètres. Il avait appris du meilleur, son grand frère. Il a pris ses distances avant que l'admiration ne s’effrite, avant qu'il ne cesse d'être reconnaissant. L'autruche, la tête dans le sable. Chez les Potter, les enfants grandissaient à la dure, Faust ne s'était jamais interposé. Occupe-toi de tes enfants, et je m'occupe des miens. Méthodes différentes, déviances dissuadées par le toucher doux, les paroles satin de sa chère et tendre. Il ne se montre pas toujours très chaleureux, souvent distant, mais rarement violent. Car le Lionceau se souvient. Il se défoule dans les rues, par sur ses enfants. Icare et Rickon, la prunelle de ses yeux. Si Hector lui a appris à craindre, lui leur apprendrait à aimer. S'il n'avait jamais vraiment quoi su faire de ce cadeau, il espérait que leur vie, à eux, serait différente.

Mais cette fois, il ne peut tourner le regard. Cette fois, c'est la goutte de trop.
Lionceau encerclé par les serpents. L'histoire se répète. Henry n'a rien appris.
Le Lion se souvient, et le lion rugit.

Non, tu n'étais plus là pour me protéger, frère adoré.
Mais moi, je serais là pour protéger ton fils.

Rugissement orageux, endiablé. Hystérique. Le monde tourne et, déboussolé, il se rattrape à une chaise en bois qu'il envoie se fracasser contre le mur. Un vase y passe également, éclate en mille morceaux, du sang sur ses phalanges, de l'eau sur ses chaussures, des pétales sur le sol.
Père, que se passe-t-il ?
Faust, je t'en prie, calme-toi.
Des paroles noyées sous un bourdonnement insupportable, sous le tambour de son propre cœur. A s'en transpercer la poitrine. Des gestes brusques, elle tente d'apaiser la bête. Ne t'approche pas trop près.
Mais l'animal a la rage. C'est entre Henry et moi, une vieille affaire de famille. Pourquoi s'en mêle-t-elle ? Pourquoi m'oppose-t-elle ? Pourtant sa main l'effleure, et il se laisserait presque dompter. Ce ne serait pas la première fois, ça lui ferait même du bien.
Mais pas cette fois. Non, pas cette fois.
Ce soir, il s'embrase, et quiconque s'approche se trouvera brûlé.

Scylla lui attrape un bras, l'autre s'élance dans sa direction. Ne te mêle pas de ça. Le choc de sa paume contre sa joue résonne et le ramène à la réalité, juste à temps pour la voir s'effondrer sur le sol, au milieu d'éclats de verre. Il peut entendre à nouveau : le grognement de surprise qui résonne au fond de sa gorge, la respiration saccadée de sa femme, sa douce Scylla, et le bruit des pas de Rickon qui se figent subitement. Le rire d'Hector, venu de la tombe. Scylla, je suis désolé. Il tente de l'approcher, de lui tendre sa main, mais elle se dérobe. Il n'insiste pas, elle a bien raison. Ce monstre. Alors il se tourne vers son fils, le fixe d'un regard vide.
« Rickon, aide ta mère. »
Scylla, je t'en prie. Pardonne-moi.
Lèvres scellées, Faust se retire, la misère dans son sillage.

Une lettre écrite à la va-vite, une lettre ridicule. Dernier espoir de salut. Espoir sans espoir. Ultime traité de paix avant la guerre, mais aucun ne baisse les armes. L'un est sur d'avoir raison, l'autre est sûr que l'autre à tort. Henry se pense intouchable, au-dessus des lois. Mais chez les Potter, on fait sa propre justice.
A coup de poings et de baguette magique.
A coup de poison.

Ce ne serait pas la première fois qu'un Potter ne silence son aîné.
L'histoire était-elle obligée de se répéter ? Ils n'avaient rien appris.
N'y avait-il donc aucun espoir de voir un jour ce cercle se briser ?

Si le diable le veut, les ombres danseront de nouveau.
Si ils devaient en arriver là.

sérieusement
ce dédoublement qui pue le swag
j'adore :kikou:

et cette fiche quoi tu nous sers du rêve avec faust, quel cadeau
rebienvenue à la casa aladdin, jtm

UN FAUST

vu comment Lukian est lié à Henry & Dru, il nous faut forcément un lien :sad:

tellement hâte de voir ta vision du personnage :aah:

ce dédoublement est perf :bav:

C’est le matin et je vois ça :diva:

Trop de perfection en toi I love you

Bienvenue dans la team potter :pls:

Faust quoi, j’aime tellement ce lien avec scylla, raph, ses petits et puis avec Henry, la nécessité du parricide tout ça, ta fiche je m’en délecte et barnes dans ce rôle je valide I love you

Y a pas a dire petit frère, jtm déjà :pls:

Tellement hâte de rp avec toi pour te refaire le portrait :hehe:

tu as été corrompu
:miguel:

ce dc de folie
~~le meilleur des deux frères~~
tu es beau mon beau frère :ohm:

je dévore l'histoire
ta plume est toujours un régal
:popcorn:

je trépigne de la confrontation fraternelle
:shook:

ok.
dédoublement de ouf.
fc qui me donne envie de plaquer pluton.
plume de folie.

bienvenue ici perfection incarnée What a Face

EUH J'ETAIS PAS PRETE POUR CA OK ?!
omg mais t'es tellement beau encore (ma mâchoire se décroche devant ton début de fiche I can't)

Omg mais je veux trop des liens de fous :woo:

Tu me tues encore toujours avec ta plume :diva:

et Ben

rebienvenue chez toi :luv:

nan mais.
JE.
my body not ready ok.

ta plume + ce visage.
tu pue le swag et les paillettes à plein nez.
j'ai le droit de pleurer un peu tellement c'est beau et poétique ?
:yey:

hâte de te voir incarner ce personnage en tout cas.
(ué j'suis pas validé mais j'viens baver, PARDON.)

Et mon tour des présentations avec le meilleur pour le fin......
MON MARIIIIIIIII :brille:

J'etais si heureuse de lire ton MP, je le suis plus encore de découvrir ta fiche, tu interprètes à merveille le personnage, exactement comme je l'imaginaire, exactement comme je les imaginaire, par Merlin, on va faire de grandes choses je te le dis !! :why:

Un énorme REBIENVENUE sur le forum, même si t'as déjà le trouvé le chemin de mes MPS tu y seras toujours le bienvenue pour toutes sortes de choses :riri:

tu me mets en PLS là, j'adore déjà ce que je lis, ta plume est toujours aussi magique, on aurait pas pu rêver mieux comme oncle. :fire:

faudrait qu'on discute lien, d'ailleurs, amor. :lamur:

re-bienvenue sur FTGG et tellement hâte de lire la suite, c'est un régal. :inlove:

mais, cette plume ! :tombe:

j'ai pas de mots ! :bave:

toujours aussi parfait, peu importe le personnage. :lamur:

tu fais peur, un peu. mais, love sur toi ! :miih:

re-bienvenue chez toi ! :luv:

hâte de stalker la prochaine réunion de famille ! :ohm:

Mais ce forum, j'vous jure c'est une perle.
Vous êtes trop chou, trop beau, j'vous mérite pas !

Je suis si excité de lancer tout ça, promis je termine ma fiche au plus vite.
:bav:

Holala j'voulais te dire bon courage et j'me suis pris une baffe jpp
Cette fiche. C'est un trésor je crois. J'aime tellement j'ai tout dévoré.

T'as le swag dans ce dédoublement. Classe intégrale. :tombe:

encore un potter bg :alex:

rebienvenue I love you

punaise, ce choiiiiix
de perso
d'avatar
de touuuuuut

(ben barnes, le vampire le plus hot du monde ??)

rebienvenue parmi nous bégé :yamlove:

ce début de fiche
rebienvenue parmi nous

Je je je, j'en perds mes mots :tombe:

cette plume totalement magique que tu as ça envoute la lecture :sad:

que de supers bons choix, j'ai hâte qu'on trouve leur lien plus en profondeur et puis de voir faust en action dans la magnifique bande des potter totalement fous :tombe:

et puis ben quoi il va si bien :kokoro:

rebienvenue :ahn:

la classe qui se dégage par ici :diva:

tu pouvais pas faire meilleur choix de DC, je crois :brille:

t'envoies déjà tellement du lourd avec Nile, je suis trop impatiente de voir ce que ça va donner avec Faust :R:

et puis, Ben, ce bg à l'état pur quoi :megusta:

rebienvenuuuuue :flow:

hello chat I love you

@Faust Potter pour te valider, il me faut une chrono, même petite, c'est obligatoire I love you

tague moi quand tu l'as faite :woo:

@Théa Malfoy C'est fait, chaton. :herz:

Et merci à tous pour vos petits mots.
:pleure:

@Faust Potter je voudrais te prendre en capture ce que j'ai dis après mes lectures de ta fiche. Je suis amoureuse du personnage, de cette plume qui m'a clairement ensorcelée. Donne moi ton secret, et régale nous de ce que tu vas proposer. Faust est un personnage qui me passionne depuis le premier scénario. Ce que tu proposes là, est au delà de ce que j'imaginais. Maintenant, je vais stalker, et chercher un lien parce que, comme j'ai dit, la liseuse que je suis est vraiment tombée sous le charme. Merci pour cette fiche délicieuse et ce personnage de folie. :woo:

te voilà des nôtres

félicitations, tu es validé.e ! des dragées surprises s'abattent sur toi.

Ta chocogrenouille se fait la malle ! Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à notre intrigue, aux rps communs et au rite de passage. il y a aussi la section du rappeltout pour les parrainages, les liens, l’évolution et les points, et à consulter les bottins pour te recenser officiellement dans ce sujet. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à la prochaine intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 Discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.

Vous êtes beaucoup trop gentils, je mérite pas arrêtez. :woo:

Merci pour tout, vous êtes les best.
:dayum:

» the boredom (faust)
» winter song (faust)
» faust [ animal impulses ]
» correspondances de Faust Potter
» Pour toi, mon fils (ft. faust)