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 chien et chat (perseus)

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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
chien et chat (perseus) 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: chien et chat (perseus)   chien et chat (perseus) EmptyMar 9 Juin - 8:26

La métisse observe doucement les changements de teinte à l’horizon. Le bleu nuit laisse peu à peu place à l’orangé et au rosé. La lune, elle, astre brillant et si mystique s’estompe finalement tandis que le soleil se lève en cette journée d’août. Minerva McGonagall vient ramasser ses bottines en cuir de dragon et les lace d’un coup de baguette magique avant de mettre un chapeau à la longue pointe d’où une plume rouge-orange flamboyant sur sa tête. Il est très tôt encore et la pleine lune s’estompe à peine. D’un regard circulaire sur la maison encore endormie où Isobel dort encore, Minerva finit par refermer calmement la porte de la maison ancestrale avant de traverser les bancs d’herbes pour arriver jusqu’à la forêt. Sa besace sans fond attachée à sa ceinture, la métisse s’enfonce dans la forêt, prudente. Elle sait que les loups garous ne sont pas encore détransformés et quand bien même est-elle persuadée qu’il n’y en a aucun dans les environs car ils seraient trop proches des dragons de la réserve des McGonagall, elle restait sur ses gardes. Dans la forêt on entendit le transplanage sonore et quelques oiseaux s’envolèrent.

Lorsqu’elle transplana de nouveau près de la rivière où elle avait l’habitude d’aller chaque matin de pleine lune, Minerva McGonagall se rendit compte qu’elle avait attérit les pieds dans l’eau. Protégée par l’imperméabilité de ses bottines, la métisse grimaça. Elle savait que quand elle se transformerait en chatte, elle allait avoir les pattes mouillées et une chatte et de l’eau… Léger soupir. Elle vient finalement se décaler et en un clin d’œil, son monde se résuma à celui d’une chatte.

Perseus était toujours plus ou moins à l’heure, tout du moins autant qu’un loup garou pouvait être à l’heure à la fin de sa transformation. Je ne pouvais cependant pas rester sous forme humaine. Il déboule toujours ici encore sous forme de loup et je ne peux pas prendre le risque d’être sous forme humaine. Depuis les quelques mois que nous nous connaissons cependant, j’ai remarqué qu’il se faisait à ma forme de chatte mais tout comme avec mes chers dragons, je reste toujours vigilante.

Il y a du mouvement plus loin dans les broussailles. Je me fige et observe de mes yeux perçants. C’est bien lui qui arrive comme un boulet de canon. Quand il déboule enfin, je reste à distance raisonnable de lui. La lune dans le ciel disparait enfin et le jour commence de minute en minute à se faire plus plein.

A force de le côtoyer, j’avais assisté plusieurs fois à ses détransformations. Le spectacle était toujours d’une dureté certaine et les cris me bouleversaient. Mélange d’homme et de bête, j’avais mal pour lui quand bien même savais-je que Perseus était à lui tout seul une force de la nature et que mieux que n’importe quel loup garou, il embrassait sa nature. Pas une seule fois, je ne quittais le spectacle des yeux. Non pas, parce que j’éprouvais une quelconque satisfaction à le voir comme cela, au contraire, mais parce que le regarder était témoigner et le soutenir. Et c’était de toute façon, tout ce que je pouvais bien faire pour lui malheureusement. Les minutes me parurent pourtant des heures et quand enfin il eut terminé et fut de nouveau homme, nu mais homme, je m’approchais alors. De mes yeux et mes sens de chattes, j’évaluais la situation. Des blessures, des griffures, mais rien de grave. Un miaulement m’échappe et je viens me frotter en ronronnant contre son bras pour le faire réagir avant de me détransformer.


Accroupie à côté de lui, Minerva McGonagall, ses longues tresses ramenées d’un même côté, vient récupérer avec calme des vêtements d’homme dans son sac sans fond.

« Perseus ? » l’appela-t-elle avec douceur, posant son regard sombre sur lui. « Est-ce que tu m’entends ? »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chien et chat (perseus)   chien et chat (perseus) EmptyVen 12 Juin - 10:48

Liberté.

Les lourdes pates foulent le sol à une vitesse démentielle, le vent filtre dans le poil de la bête, la langue pendante, l’œil brillant, il court à s’en brûler les côtes, savourant sa liberté nouvelle et la lune brillant sur sa robe. Il plonge dans l’eau avec délice, et vient sustenter la soif née de sa longue course.

Libre.

Loin de l’arène, loin des cris, loin des attaques, loin de ces milles et uns yeux dardés sur lui, loin des insultes. Il est loup à la nature, il est loup dans la forêt. Il redécouvre ce pays et ces terres qu’il n’a jamais foulé. Mais ce soir, et chaque pleine lune, ces terres sont son royaume. Souverain sauvage jubilant de la vitesse et de la chasse, il laisse son flair le guider. Il traverse les terres, il avale les kilomètres et fait craquer sous ses crocs les os de ses maigres proies.

Se nourrir pour rendre la transformation moins douloureuse. Se nourrir pour panser les plaies et les os qui vont se briser. Instinct primaire dicté par la lune.

Mais sa maîtresse le quitte lentement, il sent la férocité le quitte lentement. Bientôt, dans ses prunelles brillent une intelligence nouvelle. Son amante le libère lentement de son emprise, et si au début l’animal gronde, menaçant, bientôt il étouffe quelques glapissements douloureux, avant de se remettre à hurler à la nuit.
C’est le poil en premier qui commence à disparaître. Les pattes avant s’éloignent, et les articulations se désarticulent brusquement dans un craquement sonore. Les os reprennent leurs formes et leurs longueurs humaines, continuent à se courber et se déstructurer, faisant parfois tomber la bête dans l’herbe. Le sang s’écoule, la sueur s’y mêle. L’odeur est particulière, forte, où lentement s’emmêlent l’odeur du loup et celle de l’homme, plus douce moins marquée. Le pire reste la gueule de la bête, où les crocs tombent, le museau se rétrécie dans ce qui semble être le pire supplice. Le crâne s’élargit et les yeux se métamorphosent. Bientôt le poil laisse place à la crinière du britannique aux racines hawaïenne.

Epuisé, Perseus Parkinson est enfin là, à plat ventre dans l’herbe souillée du sang du loup. Les yeux clos, il gronde encore un peu, alors que ce sont les articulations les plus fines qui reprennent place : ses scaphoïdes qui semblent se déchirer pour rétrécir encore, ses trapèzes qui craquent, ses phalanges qui crissent, ainsi que leurs jumeaux les métatarsien, jusqu’aux rotules. Bientôt, la bête devenue homme pourra se lever et s’appuyer sur ses membres inférieurs.

Il expire, les sens encore à vif, encore dans le cœur de l’animal. Il sent encore le goût métallique dans sa bouche, une faim différente tirailler son estomac. Il frémit en sentant ou entendant les coussinets de la chatte écraser l’herbe non loin. Il frémit d’autant plus au contact de son poil contre sa peau moite. Il ne réagit pas vraiment. Il commence à être habitué à sa présence réconfortante, un plaisir sommaire et pourtant si malsain. L’esclave qui jouit d’un plaisir peu mérité que de pouvoir baisser sa garde et se laisser guider par autrui. La confiance règne, sans qu’on ne se l’explique, si ce n’est peut-être l’instinct primaire qui lui dicte. Ses intentions ne sont pas mauvaises. Comme beaucoup, lorsqu’on pense être dans son bienfondé.

Il échappe un son, aux mots de la belle, grondement étouffé dans sa gorge encore trop juvénile pour parler correctement. Son souffle est faible, et l’on pourrait croire que si il parlait pleinement, sa voix serait plus aiguë que l’accoutumée : « Laisse-moi deux minutes encore…. » Il expire, l’homme, comme si parler était un effort insurmontable. Il bouge lentement ses doigts. Il sent, que quelque part, il n’a pas terminé d’être devenu totalement homme. Un point de vide dans son dos. Lentement, il se redresse en s’appuyant sur ses bras, avant de courber lentement l’échine. Il serre les dents. Il n’émet aucun sort. Mais ses vertèbres lombaires le font pour lui : elles émettent une musique sinistre à vous en glacer le sang. Pourtant, c’est un soupire d’aise qu’il échappe.

Il se redresse sur ses genoux, nu, le corps encore moite de l’effort. Ses muscles et son sang sont encore bouillant, palpitant de magie, frémissant du manque de la lune. Ses prunelles, il les pose sur la femme qui se tient à ses côtés, et elles sont voilées. Presque aveugle, il récupère toujours le goût en premier, le toucher ensuite, puis l’ouïe. Toujours en dernier, la vue, sans doute pour ne pas avoir à voir ce qu’il devient, à tel point son corps se disloque. Et pourtant ce retour à l’humanité, est moins impressionnant que l’inverse.

Il s’éloigne, et plonge dans l’eau tout entier, contact glacial et vivifiant, avant de sortir lentement.

Enfin éveillé, il te fixe quelques longues secondes. Il n’y a aucun air sur son visage, figé dans l’animal.

Il parle, son ressemblant à un grondement, mais tu t’es habituée à ça, avec le temps : « Tu as maigri. » Et pour lui, maigrir est un signe de mauvaise santé, que quelque chose se trame dans ta vie ou ton être pour en arriver à ceci.

Il surgit brusquement de l’eau, qui ruisselle avant qu’il n’accepte enfin les vêtements, pour embrasser définitivement son humanité retrouver. Un long vêtement ample, le laissant libre de ses mouvements, semblable à un qamis haut en couleur. Rien pour frotter sa peau de nouveau-né.

Il s’approche, domine la minuscule chatte, et serre ses doigts un peu sur l’une de ses hanches. Il renifle un peu, inconscient du geste. La ré-adaptation est toujours plus ou moins longue. « Tu es stressée ? … Tu es en colère. Qui dois-je manger ? » Sensible. A une autre forme de présence, de magie, des pans oubliés par les sorciers et les humains, beaucoup trop sous-estimés par les autres. Il fixe son visage quelques secondes, et grommelle : « Tu es fatiguée. » Et tu t’occupes de lui. Il ne le dit pas, mais c’est ce qu’il pense, et que son visage exprime sans doute. Le loup vogue toujours entre deux extrêmes d’expressivité. Mais il enrobe tout ceci de brutalité, et de sommaire expressions.

Inconsciemment, ce n’est pas le chemin de ta maison qu’il suit, mais celui d’un coin de la rivière où il est plus simple d’attraper le poisson à main nu ou avec de rudimentaires outils.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chien et chat (perseus)   chien et chat (perseus) EmptySam 13 Juin - 17:40

Elle ne l’avait jamais vu se transformer mais elle avait toujours assisté à la transformation de la bête en l’homme. Minerva ne le nierait pas : elle avait affreusement mal pour lui. Elle n’osait pas imaginer la douleur que cela devait être de voir son corps se transformer de la sorte. Rien à voir avec son don d’animagus où tout se faisait sans douleur et naturellement. En soi, vivre avec des animagus avait apporté une nuance importante dans la vision que se faisait Minerva des loup-garous. Elle était elle aussi un animal, quand bien même avait-elle choisi de l’être. La séparation animal-humaine était encore difficile et il n’était pas rare qu’elle agisse comme une chatte, surtout quand elle avait des transformations longues… encore plus dernièrement quand elle trouvait un plus grand réconfort à se transformer et rester sous cette forme que de rester sous forme humaine et affronter tous les problèmes qui s’accumulaient. Ainsi, n’avait-elle pas peur des loups-garous à proprement parler, tout du moins pas des sorciers qui étaient victimes de cette maladie ou malédiction. Encore moins de Perseus probablement parce qu’il était le seul loup qu’elle connaissait et qui avait accepté le loup en lui, chose qu’elle avait toujours admiré chez lui en fin de compte. Ceci dit, elle n’aurait jamais pensé s’entendre avec un loup, ou canidé, elle qui restait malgré tout un félin capable d’être snobe surtout sous cette forme. Perseus était probablement l’exception bien que les débuts avaient été… compliqués. Etre pourchassée par une bête folle furieuse et presque étranglée le lendemain parce que l’homme était plus bête qu’homme n’aidait pas forcément à faire démarrer une relation sur de bonnes bases. Mais défi relevé par Minerva qui avait surtout vu en Perseus une personnalité qu’elle appréciait somme toute. Si cela n’avait été qu’elle, cependant, elle l’aurait fait libérer mais son attachement à Gellert était clair et net et trop risqué. Elle ne pouvait pas se dévoiler auprès du géant de muscles et tatouages.

« Laisse-moi deux minutes encore…. »

Un murmure qu’elle écoute mais sa main vient se poser doucement sur son épaule. Silencieuse, Minerva l’observe avant de lui décaler ses longs cheveux pour que sa vue ne soit pas obstruée. Douce et protectrice. Il n’y avait pas d’autres termes pour la décrire en cet instant et c’était, malgré la fatigue, malgré le stress, malgré la colère, malgré la peur, ce qu’elle était capable encore de donner à l’homme. Toujours aux aguets pour lui venir en aide si besoin, elle observe son corps nu, pas le moins choquée du monde par sa nudité qu’elle connait par conséquence très bien. Les blessures commencent déjà à se cicatriser. Minerva a pourtant tout ce qu’il lui faut pour refermer tout cela et sa baguette fonctionne mieux malgré qu’elle ait failli faire exploser sa maison récemment et se soit faite attaquée par son propre lion. Le laissant se redresse, la métisse aux bottes en cuir, au chapeau avec sa longue plume et aux tresses qui tombent en cascade sur une même épaule l’observe toujours et lui adresse un sourire délicat. Le bruit que ses vertèbres émet est sinistre mais Minerva ne faiblit pas son sourire. Elle sait qu’il ne la voit pas tout de suite, aussi, est-elle vigilente pour lui, il pourrait se blesser.

Elle le laisse aller dans l’eau et se contente de s’asseoir sur une roche. Ses pieds effleurant à peine l’eau de la rivière, se déplaçant alors avec l’agilité d’une chatte qui ne la quittait pas réellement. Cela s’estompera cependant avec les minutes qui défilent.

« Tu as maigri. »

Grondement presque gutural et animal. Minerva a un faible sourire. Elle ne s’était même pas rendue compte qu’elle avait maigri avec tous les soucis qui se sont déroulés. Mais le fait que Perseus l’inspecte comme s’il cherchait à savoir si elle allait bien physiquement, la touchait. C’était toujours un peu comme ça entre eux malgré parfois les piques gentilles ceci dit. Il n’a cependant pas tort de s’inquiéter. Il y avait de quoi en réalité. Minerva ne cachait cependant pas son état de fatigue quand bien même cela allait mieux depuis quelques jours.

« Je ne m’en suis pas rendue compte. » admet-elle avec calme.

Le voir sortir de l’eau, elle détourne malgré tout le regard sur sa virilité par pudeur pour lui plus que pour elle. Elle vient alors approcher sa main de son sac sans fond à sa ceinture. Elle avait bien des vêtements d’homme là-dedans, ayant toujours tout à portée de main, prévoyante comme toujours. Elle en ressortit un pantalon et une chemise à sa taille, des chaussures aussi.

C’est alors qu’elle sent son ombre sur elle et la proximité nouvelle. Minerva sourit, amusée de sentir sa main sur sa taille et qu’il la renifle. Bien un truc de chien ça.

« Tu es stressée ? … Tu es en colère. Qui dois-je manger ? »

Elle pouffe de rire et c’est probablement l’un des rares rires légers qu’elle a pu donner dernièrement. Dans son rire, pourtant, transperce la tristesse et la fatigue aussi alors que l’homme enfin tandis qu’il la dévisage, achève par la dernière vérité :

« Tu es fatiguée. »

Les gouttes d’Elixir de Mort-Vivant, somnifère autant que poison, puissants qu’elle prenait avaient été réduits. Minerva se forçait aussi à espacer les nuits où elle les prenait. Elle dormait mal, quoiqu’elle arrivait à avoir quelques nuits à peu près paisibles dans les bras d’Abelforth. Elle sourit cependant, décidant à ne pas laisser sa bonne humeur de voir Perseus s’envoler.

« Oui, tu as raison sur tout cela. Je suis stressée, fatiguée et en colère. »

Elle se redresse alors et vient prendre son bras pour vouloir le guider… le laisse finalement la guider quand elle se rend compte qu’il ne prend pas le chemin habituel.

« Je crois que manger Henry Potter ne résoudra pas mes problèmes pour dormir, malheureusement. » dit-elle avec une trace d’humour dans la voix.

Mieux valait en rire. C’était mieux que de pleurer. Elle en avait marre de pleurer en se réveillant le matin parce qu’elle a encore rêvé de ce qu’il a fait à sa marraine.

« Mais c’est gentil. » conclut-elle. Elle se met alors sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur sa joue, douce.

Le relâchant, elle reste près de l’eau toujours. Elle vient s’étirer et bailler toujours avec des réflexes de chatte avant de répondre :

« Je suis loin d’avoir passé de bons interrogatoires. » Elle voudrait en parler davantage mais elle ne peut pas. Les mots sont bloqués dans sa gorge. « Et tu sais ce qui est arrivé à Albus. » et quel rôle elle y a joué. Porter le monde sur les épaules, rattraper les bêtises, être la gardienne des hommes de sa vie. Toujours. « Mais c’est derrière-moi. » dit -elle avec un entrain un peu forcé. Pas réellement. C’est toujours dans sa tête. « Comment vas-tu toi ? Hormis… Ta nuit précédente, je veux dire. »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chien et chat (perseus)   chien et chat (perseus) EmptyVen 19 Juin - 14:22

« Je ne m’en suis pas rendue compte. » Ta voix est douce et si calme. Le loup y fait écho dans un léger grondement mécontent. L’idée que tu ne remarques pas cela veut dire que tu étais trop préoccupée sur d’autres choses, sans doute plus importantes. Evidemment cela ne le regarde pas, et il semble parfois même déconnecté des derniers évènements, ne les ayant pas vécus de la même manière que toi. Observateur qui scrutait les ombres continuellement, il a parfois même soufflé des prénoms, vu des visages, dont les agissements étaient interpellant lors de certaines sorties ministérielles. Observateur éternel, on oublie souvent le loup tapi dans l’ombre, on se concentre sur la lumière, son frère de lumière, Kieran Goyle.

Il boude les chaussures comme souvent, mais louent les vêtements amples qui ne frottent pas sa peau juvénile. Il reste pieds nus, profitant du contact agréable et presque rassurant de l’herbe et de la terre, bientôt remplacé par les roches lissées par le courant.
Il frémit légèrement lorsqu’il entend ton rire, avant de reposer ses orbes sur toi. Il te scrute une seconde, avant de se détourner pour commencer à marcher le long du cours d’eau.

Bras dessus, bras dessous, il te laisse parler. T’écoute, toi et les battements de ton petit cœur. « Henry Potter ? » Il fronce les sourcils quelques secondes. Il revoit le visage de cet homme lorsqu’il l’a lié jusqu’à la mort à Gellert Grindelwald dans un serment inviolable. Il rejette la pensée rapidement, loin dans ton esprit, avant de demander : « Les interrogatoires ? ... »  Il retient son souffle. Observe le clapotis de l’eau. « Je ne pensais pas que tu les subirais. » Il ignore pourquoi le cercle proche du mage noir a aussi été visé par ces interrogatoires. Craignaient-ils que ses propres amis et famille lui mentent ? Certains ont été préservés, d’autres pas. Il pensait subir ces interrogatoires aussi, mais il est une tombe, quand bien même ne sait il rien de compromettant. Il n’aurait néanmoins pas pu résister au véritasérum, ou à un legilimens.

Il retient un soupire. L’odeur de l’herbe, des arbres et de l’eau fraîche se mêlent et l’embaument lentement. L’odeur l’apaise, lui rappelle une maison perdue. Il revoit la silhouette de sa mère face à un long établi avec de nombreuses étagères murales et tiroirs de bois ou de verre. Il ressent les doigts de sa mère effleurer ses cheveux ou sa nuque alors qu’il respirait déjà les odeurs de toutes ces fleurs, ces écorces, les feuilles séchées de mandragore, de la poudre d’aile de scarabée, de la poudre d’os de lutin de Cornouailles… Tant d’odeurs disparates et particulières à découvrir et connaître. Il se souvient lorsqu’il observait son père préparer les remèdes ou potions, lorsque sa mère agitait sa baguette pour glisser les mixtures dans milles et uns flacons de tailles et couleurs différentes. Et il attendait là, avec sa plus belle calligraphie, avec ses plus belles étiquettes. Ne pas se tromper, c’était très important, disait toujours son père. Imagine si tu vends la mauvaise chose à un patient, imagine le désastre qu’il pourrait s’en suivre. Toujours vérifier, toujours faire attention aux maux du sorcier. C’était le nom de leur famille, la prospérité de leur savoir-faire. C’est sans doute tout ce qui lui reste d’eux : les grimoires, les parchemins, tout ce qu’on lui a confié pour son apprentissage. Les pages qui se dévoilent selon son âge, selon la complexité des choses.
Il pourrait t’aider, regarder dans ce qu’il lui reste  du savoir-faire ancestral des Parkinsons pour apaiser tes maux. Mais pour ça, il faudrait qu’il pose plus de questions sur ce que tu as subi. Pour ça, il faudrait que tu acceptes son aide. Il a trop pris l’habitude de se taire. Quel sorcier veut se faire aider par un hybride esclave qui appartient à un autre ? « Ce n’est jamais bien loin derrière soi. » La réalité nous rattrape toujours. Surtout celles qui laissent des traces invisibles sur nous. « Ne le nie pas, et fais attention à toi. » Gentillesse grognée. C’est toujours déconcertant.

Il finit par relâcher ton bras si fin, bout de brindille contre sa peau bouillante et ses muscles palpitants. Il s’écarte, s’éloigne, le tissu du pantalon s’engorge déjà d’eau, et il ne réalise que trop tard sa bêtise. Peu importe. Il avance lentement dans l’eau peu profonde, et attends, laissant la vie reprendre son cours autour de lui. « Tu as quelque chose dans ta besace ? » Pour l’aider à pécher.
Il t’écoute sans te regarder, son instinct et son regard voguant autour de lui, à la recherche des saints poissons qui pourront être grillés chez toi, pour remplir ta panse. Il va veiller à ce que tu manges, et que tu manges bien. Et il serait bien capable de déposer festin presque tous les soirs à ta porte.

Il t’écoute, mais il lui faut toujours un temps pour se poser sincèrement la question : comment va-t-il ? Cela fait si longtemps qu’il s’oublie, qu’il passe sous silence ses émotions humaines, il les prend et les pousse loin de sa conscience. Pourquoi faire ? Les préoccupations animales sont beaucoup moins fatigantes et complexes. Juste dormir, boire, se nourrir, baiser. Loin de se préoccuper de sa place, de ses droits, de sa liberté.

Il plonge ses mains une première fois, dans l’eau, brusquement. Avec ou sans outil que tu aurais pu lui prêter. Il rate rarement sa proie, ses sens encore aiguisés à son extrême, quand bien même le contrecoup sera encore plus violent. Il attrape, poisson après poisson.

« Je n’ai pas spécialement d’avis sur la question. » Il ne te regarde toujours pas. « La maison est tendue. Mrs. Grindelwald est insupportable. Tout ceci est fatiguant. »  Silence. « Mais moindre que…. Ce que tu peux traverser. »  Relativiser. Il ira rarement pleurer sur sa condition, qui s’est déjà nettement améliorée depuis qu’il a quitté les arènes.

Son manège dure une bonne demi-heure, avant que tu ne te retrouves avec une dizaine de poissons sur l’herbe, ou dans une besace de ta propriété. Le loup n’est pas très poisson, il préfère nettement le gibier plus épais.

Il revient vers toi, sur la berge, à moitié trempé. Il passe ses mains sur le tissu engorgé qu’il essaie d’essorer à la main. Il n’a pas sa baguette avec lui, laissée derrière sa transformation comme d’habitude.

Mais maintenant, il est prêt à te suivre pour rejoindre ton humble demeure.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chien et chat (perseus)   chien et chat (perseus) EmptyJeu 25 Juin - 13:48

« Henry Potter ? »
Elle grimace, Minerva. Ce nom l’horripile à présent. Elle ne veut plus le prononcer, plus en entendre parler et pourtant se sait irrémédiablement lié à lui. Elle n’a pas connaissance du serment inviolable mais sait qu’Henry Potter ne peut plus l’attaquer frontalement. Cela ne change rien au fait qu’il a gagné quelque chose : sa violence à elle et elle ne donnera pas cher de sa peau la prochaine fois qu’elle se retrouve contre lui, décidée à ce que cette dette de vie qu’il a envers elle ne se retourne contre lui. Il paiera, en temps voulu, Minerva est suffisamment patiente pour cela. Mais en attendant, elle doit faire avec ses propres démons et la fiole d’Elixir de Mort Vivant qui s’amenuise au fur et à mesure des jours.
« Les interrogatoires ? ... Je ne pensais pas que tu les subirais. »
Elle, si. Elle n’était pas si proche que cela de Gellert et en réalité, la dernière rencontre qu’elle avait fait de lui officieuse, était quelques jours avant la mort d’Ariana avant qu’il ne devienne Ministre. Elle ne s’en était pas étonnée qu’elle le subisse comme tous les autres. Elle aurait simplement préféré ne pas tomber en face d’Henry Potter, encore moins en présence de sa marraine.
« Oui, les interrogatoires ont été éprouvants. Ma marraine a été blessée sous mes yeux et je n’ai rien pu faire. » souffle-t-elle sans regarder Perseus.
Cela aurait été pire à vrai dire si elle avait fait quelque chose. Mais sans baguette magique, qui lui avait été retirée, même ses transformations en chatte ne lui servaient à rien. Elle pouvait tout au plus lui crever les yeux et probablement qu’elle l’aurait fait si elle avait su que cela n’aurait pas aggravé le cas d’Artemisia, si elle n’avait pas été non plus coincée dans une salle avec quatre murs. Mais la culpabilité restait là et elle savait que sa marraine se remettait difficilement. Elle aussi.
« Ce n’est jamais bien loin derrière soi. Ne le nie pas, et fais attention à toi. »
Sages paroles pour un loup. Mais elle acquiesce, Minerva et lui adresse un sourire. Les prochaines réunions de W.I.T.C.H. seront pour extérioriser cela. Elle se le promettait à elle-même.

Elle le voit aller dans l’eau et s’amuse de le voir se tremper. Elle, elle est encore imprégnée de l’esprit de la chatte et même si elle adore se baigner, surtout dans sa piscine nouvellement construite, elle préfère ne pas y mettre les pieds pour l’instant.
« Tu as quelque chose dans ta besace ? »
« Mmh laisse moi regarder »
Minerva fouille. En réalité, elle avait toutes sortes de choses dans son sac sans fond. Elle avait même des tentes, des couchages. Trop préparée à la guerre, trop prévoyante aussi. Minerva vient récupérer une longue pique pour l’aider et la lui tend. Il y avait quelque chose d’infiniment apaisant que de cotoyer Perseus. Avec lui, on ne s’embarrassait pas de mondanités et revenir à ces bases plaisaient à Minerva. Elle l’observe une lueur pétillante de malice, vient applaudir quand il attraper un poisson, l’encourage quand il rate comme si elle était en plein match de Quidditch. Dans le fond, ça la touche énormément ce qu’il fait pour elle et elle vient mettre les poissons dans un filet. Sans le s’en rendre compte, Minerva a le visage embué et le détourne.
« Je n’ai pas spécialement d’avis sur la question. La maison est tendue. Mrs. Grindelwald est insupportable. Tout ceci est fatiguant. Mais moindre que…. Ce que tu peux traverser. »
« Non, Graal n’a jamais été facile… » Minerva lève les yeux au ciel. Elle se rappelle que Graal était une véritable peste à Poudlard et qu’elle avait failli plusieurs fois lui en mettre une avec ses commentaires racistes sur sa couleur de peau. Mais elle s’amuse de voir que Perseus parle de maison quand il désigne le manoir Grindelwald. Evidemment, c’est sa maison aussi imparfaite soit elle. Quant au caractère tendu de la situation, elle se doute que la convalescence d’Albus, sa jalousie aussi doit y jouer.
Elle vient emballer les poissons et se redresse avant de récupérer la pique et la glisser dans son sac sans fond.
« Merci, Perseus. » souffle-t-elle avant de prendre son bras et redéposer un baiser sur sa joue avant de lui dire sincèrement et doucement : « Ca me touche beaucoup tous ces poissons. Promis, il y a du gibier à la maison… » Elle lui fait un clin d’œil avant de transplaner, la distance à pied étant trop grande.

La maison des McGonagall se dresse toujours belle et sauvage tandis que les falaises laissent entendre la mer en contrebas qui est calme pour la matinée. Un cri de dragon se fait entendre à quelques miles plus loin dans la forêt.
« Je crois que maman dort toujours. Si tu as une lionne qui te saute dessus, ne prend pas peur. »
Ils rentrent dans la maison et du coin de l’œil, Minerva voit le lion en bois qu’elle a ensorcelé dans le salon tourner la tête vers Perseus. D’un coup de baguette magique, le lion redevient immobile et statufié. Un tour dans la cuisine et un autre coup de baguette magique où elle vient vider les poissons et sortir de quoi faire des grillades. Puis, elle vient tout mettre dehors.
« Je vais bien, tu sais. J’ai juste… du mal à dormir. » Elle tente de le rassurer et lui sourit un peu. « Si Graal te fait trop de misères, tu peux peut-être en toucher un mot à Albus ? Il me semble aussi que vous avez une nouvelle domestique chez vous ? »
Elle vient commencer à allumer le gros barbecue en pierre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chien et chat (perseus)   chien et chat (perseus) EmptyLun 29 Juin - 14:03

Le doux faciès de la fleur se tord dans une moue grimaçante, comme si le loup avait soufflé pire insulte qu’il soit. Il le remarque mais ne dit rien. Les sorciers ont toujours été violent envers lui, depuis qu’il a perdu son privilège d’être humain à leurs yeux. Alors, il imagine très bien de ce que tu as pu subir. Il connait aussi un peu le parcours d’Henry Potter grâce à Kieran Goyle. Et puis l’homme respire la force… quelqu’un qui est frontal. « Ma marraine a été blessée sous mes yeux et je n’ai rien pu faire. » Autrefois, il aurait pu s’offusquer. Il aurait pu s’enflammer, s’énerver, pour les droits de tout être individu. Aujourd’hui, cela l’effleure à peine. Blessé ? Un quotidien depuis des années. Torturer ? Chaque jour où il avait le malheur d’ouvrir la bouche. C’est le contraire qui lui parait étrange, même suspect. Il ne s’émeut nullement, pas l’ombre d’une émotion empathique sur son visage. Non, à la place, et seulement pour manifester son intérêt et son écoute, il demande : « Ta marraine ? Elle a pu s’en remettre ? « Il ignore qui est cette femme, mais cela ne changera rien pour lui. Que pourrait-il faire de plus ? Il est un parfait opposé à toi, flamme qui brûle et crépite encore au sein de ce monde, pour se battre pour des convictions qu’il ne partage plus. Vous ou les autres, il ne reste qu’un chien sans droit.

Le loup t’observe, un sourcil haussé lorsqu’il te voit extirper une longue pique en bois pour l’aider. Il l’attrape avec un air dubitatif et souffle : « Je suis toujours aussi curieux de savoir ce qui te passe par la tête lorsque tu fais ce sac. » Il a un vague rire rauque, avant d’ajouter : « Et de savoir tout ce qu’il regorge. » Cela l’étonne, tu as toujours ce qu’il faut pour n’importe quand. De ses blessures, à ses vêtements, la pêche ou n’importe quoi. Il est presque certain que tu pourrais lui trouver de quoi démêler ses cheveux, ou encore un miroir à double-sens.
Mais il s’amuse. Il se fige parfois, lorsque tu applaudis. Tu rayonnes. Cela le ramène pourtant parfois aux arènes, lorsque le sang coulait. Et il revoit l’ombre d’une seconde, un homme, une créature, un loup entre ses doigts. L’horreur, la tétanie et le sang. Le sang comme celui qui coule sur le bois, que l’eau emporte. Superposition d’image, réveil des souvenirs. Mais tu rayonnes, tu souris, et tu t’amuses, t’enjoues pour le repas. Ces poissons ne sont pas des humains. Mais ce sont des animaux, et c’est la place qu’il possède lui aussi. Mais ce sentiment, cette amertume, il la pousse, la bloque rapidement. Il refuse de la ressentir encore.

« Elle réveille…. Des envies de violence. Parfois juste… » Une gifle. Un coup. L’attraper par la gorge. La projeter plus loin. Cela serait si facile. « Elle voit bien qu’elle…. » M’agace ? M’énerve ? « …Mais elle continue. » Les émotions et Perseus font mille. Mais tu commences à avoir l’habitude de poser des mots sur ce qu’il ne décrit plus.

Il prend le temps de nettoyer la pique dans l’eau, avant de te la rendre.

Il est surpris, comme toujours, lorsque tu es familière, lorsque tu l’embrasses. Il oublie trop rapidement, qu’avec toi…. Il peut être ce qu’il est. Un loup. Un homme. Un sorcier. Cela lui réchauffe toujours le cœur, cela fait fondre lentement cette glace qui muraille son être. Mais le contre-coup est toujours si violent, lorsque le retour à la réalité est face à lui. « Je t’en prie, Mina. »

Le retour du transplanage mets ses sens en éveil. Il reste, la main posée contre ton épaule, quelques longues secondes. Un brin secoué, il t’écoute avant de marmonner : « Une lionne ? » Un surnom, une référence à une crinière semblable à la tienne ? Ou animagus lionne ? Il se pose la question quelques secondes…
Il suit tes pas, un peu plus lent. Il redécouvre à chaque fois, cette maison sauvage, authentique et…. Chaleureuse. C’est le mot. Il déglutit lentement, t’observe faire, se sent de trop dans le passage, dans les pattes de la chatte gracile et agile. Il observe la magie agir sur les poissons, pour les vider et les écaillers. Il ne dit rien, serrant légèrement les dents avant de retourner dehors avec toi. Il sent la puissance des dragons dans l’air, terrifiante et rassurante. Il ne tarde pas à s’asseoir, sentant ses muscles crier fatigue. Il a chaud, comme une fièvre, qui le prend comme toujours. C’est souvent ceci qui le terrasse et le pousse à dormir après s’être rempli la panse.

« Dépenses-toi avant. » De dormir. Il a un léger sourire narquois, un brin taquin avant que tu ne changes de sujet, lorsque tu mentionnes Albus. « Je ne suis pas proche d’Albus. » Ce n’est qu’un sorcier, tout ce qu’il y a de plus parfait. Il avait un objectif, il l’a empli. Il te reprend : « Une souffre-douleur. » Silence. « Pour Graal. » Silence. « Elle respire le trauma. » Une cracmol qui tente de survivre dans ce monde, dans cette vie, dans son univers qu’elle s’est créé de toute part.

Silence. Il sait que tu le fais parfois. Essayer de lui faire ouvrir les yeux sur la réalité. Mais il la connait la réalité, et il s’en détache consciemment pour pouvoir…. Vivre. Survivre. Supporter ce quotidien. Mais si cela ne serait que lui, il y cracherait dessus. Il se demande parfois, si s’arracher la peau, l’éloignerait du sceau magique qu’il porte.

Il est hypnotisé par tes gestes, par les flammes qui brusquement dansent dans le barbecue, par le charbon bientôt incandescent ou blanc. Il sent la fatigue s’abattre sur lui.

Il échappe un soupire, et marmonne : « Et le reste de ta famille ? …. Les interrogatoires ? »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chien et chat (perseus)   chien et chat (perseus) EmptyJeu 2 Juil - 13:23

« Ta marraine ? Elle a pu s’en remettre ? » Question posée sans émotion. Elle se demande parfois s’il sait ce que cela fait encore de ressentir pour autrui. Cela la peine. Elle se doute pourtant qu’il ressent mais qu’il a appris à ignorer.
« Artemisia ne s’en remet pas, non. »
Pas moralement et le visage de Minerva s’assombrit. Elle voudrait faire quelque chose pour Artemisia mais elle sait qu’elles doivent toutes les deux se remettre avant de possiblement se venger. Si l’éventualité que ce soit le cas fut évoqué le lendemain des interrogatoires, Minerva savait qu’il faudrait pourtant agir différemment. Les Scamander voudraient répondre au sang par le sang. Elle, elle avait d’autres idées qui feraient bien plus mal au Potter. Mais le moment viendrait en temps voulu.

« Je suis toujours aussi curieux de savoir ce qui te passe par la tête lorsque tu fais ce sac. Et de savoir tout ce qu’il regorge. »
Elle pouffe de rire, Minerva.
« Toute ma maison. » Elle lui fait un clin d’œil, malicieuse. « Je suis prévoyante. »
Avec les temps qui courraient, elle se devait de prévoir. La vie de Minerva McGonagall était devenu un échiquier géant sur lequel elle devait avancer avec prudence. Depuis le moment où l’Ordre avait été fondé, elle se devait d’agir avec intelligence. Remplir son sac sans fond de tout ce qui serait utile en cas de fuite en faisait partie. D’autres choses qui trouveraient leur utilité plus tard. Mais elle préférait garder ses mystères pour Perseus, c’était d’autant plus amusant de ne le voir si étonné à chaque fois de ce qu’elle pouvait avoir dans son sac, que nécessaire.

« Elle réveille…. Des envies de violence. Parfois juste… »
« De la gifler. »
« Elle voit bien qu’elle…. »
« T’agace ? Te contrarie ? »
« …Mais elle continue. »
« Eh bien, il s’agit bien de Graal Grindelwald. »
Levées d’yeux au ciel. Est-ce que ça l’étonne ? La reine de cœur de Gellert Grindelwald avait des raisons de se comporter ainsi. Après tout, elle avait le pouvoir à présent, était la femme la plus puissante du Royaume-Uni au bras de son mari. Mais elle s’imaginait bien, Minerva, que Graal devait aussi probablement se sentir très seule dans cette maison où elle n’était là que pour jouer une mascarade. Est-ce que Minerva était peinée pour elle ? Probablement bien qu’elle jugea que Graal avait tout aussi bien choisi son sort…

Arrivés enfin, Minerva s’active avec sa magie. Elle aime tout aussi bien le faire à la moldue en réalité mais elle a faim et elle sait que lui aussi. S’amuse lorsqu’il demande pour la lionne qu’est sa mère. Elle le laissera découvrir cela en temps voulu quand Isobel aura sentit les odeurs de poisson de sa chambre.
Lorsqu’elle reprend le sujet de la conversation, Minerva sait ce qu’elle veut. Cela l’insupporte en réalité que Perseus soit dans cette position quand bien même ne sait-elle pas ce qui le lie réellement à Gellert. Mais elle aimerait faire quelque chose. N’importe quoi. L’Ordre pourrait l’aider, elle le sait mais avec Albus… Il faudra vraiment qu’elle le travail au corps celui-là. Cela l’épuise d’avance mais Minerva voit cela sur le long terme. Gellert a un avantage non négligeable en faisant des loups-garous des chasseurs. Il disposait là d’une armée qui ferait office de chair à canon, elle en était persuadée. Mais les loups-garous étaient avant tout des sorciers et leur pendant lupin ne faisait pas tout.
« Dépenses-toi avant. »
« Merci du conseil. Je ferais mon quart d’heure de folie à courir partout sous forme de chatte avant d’aller me coucher. » répond-t-elle, une pointe d’humour dans la voix.
Mais sérieusement, elle le ferait. Ca rendrait probablement folle Isobel qui voudra probablement la rattraper sous forme de lionne ou amuserait Abelforth qui serait mort de rire en la voyant… Ou elle pourrait trouver d’autres activités pour se dépenser avec Abelforth. Sourire.
« Je ne suis pas proche d’Albus. »
Cela ne l’étonne pas le moins du monde.
« Une souffre-douleur. Pour Graal. Elle respire le trauma. »
Cette fois, Minerva pose un regard noir sur Perseus. Il ne lui est pas adressé cependant mais sa mâchoire se serre et elle se referme. Elle doit vraiment réfléchir à quelque chose pour les esclaves. Il faut que l’Ordre agisse à un moment donné et d’une autre façon que l’arène qui n’a pas tant porté ses fruits. Le nerf de cette coallition était aussi ce système. Couper le flux d’esclave c’était paralyser une partie du système… Ses méninges se mettent en marche et elle revient aux poissons qu’elle met à cuir.
« Et le reste de ta famille ? …. Les interrogatoires ? »
« Ils n’ont rien eu. Ce n’est que moi qui n’ait pas eu de chance quant à mon interrogateur. »
Elle vient s’asseoir finalement en face de Perseus et l’observe longuement. Petit silence entre eux.
« Tu n’as jamais voulu être libre ? » la question est posée calmement, très calmement. Le visage de Minerva s’est détendu mais elle n’en reste pas moins sérieuse. « Je veux dire, hormis l’arène, là avec Gellert… Je parle d’une vraie liberté. Sans les tatouages, sans les chaines… Pouvoir faire ce que tu veux quand tu veux sans rendre de compte à personne. Sans même être appelé à chaque fois. Tu ferais quoi si tu étais libre ? »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chien et chat (perseus)   chien et chat (perseus) EmptyDim 26 Juil - 20:26

Une femme qu’il ne connait guère ne s’en remets pas. Ceux qui ne s’en remettait pas dans les arènes étaient les premiers à mourir. Des proies faciles, dont les émotions étaient vives, où les larmes brouillaient si facilement leurs vues. Ils se laissent parfois mourir, ou bien, ils se jetaient aux devants du danger, sans réfléchir consciemment aux conséquences. Ils se donnaient à la mort, les uns après les autres. « Est-elle entourée ? » Ou seule chez elle ? Il n’est que pragmatisme. Cela l’effleure, mais là encore, il ne réagit pas. Il aurait trop à dire, trop à ressentir, et ce monde ne mérite pas sa pitié, seulement ses flammes et sa violence.

Mais tu ris encore, et étrangement, c’est comme une porte de salut, une corde qu’il attrape et qui le ramène sur un rivage plus calme, où il n’y a que l’écume pour caresser ses chevilles, et le vent du monde pour malmener et enlacer son être entier. Voilà ce qui lui fait l’effet de ton rire, du moindre de tes sourires, et parfois même de la malice qui brille au fond de tes prunelles. Et tout ceci, parfois, c’est trop, beaucoup trop à supporter, à accepter. Parfois, c’est plus simple de faire comme si cela n’existait pas, que cela n’a jamais existé pour rendre ses journées plus acceptables, plus supportables. « Prévoyante… » Il grogne presque. Il ne connait pas ce mot, il n’a jamais pu l’être. Calculateur, manipulateur oui. Prévoyant d’une manière stratégique, mais pas comme toi. Il ne possède rien. Et il observe encore quelques longues secondes ton sac sans fond, avant d’hausser les sourcils. « Une boussole ? »  Il réfléchit à quelque chose de moins évident pour partir en ces temps qui courent. « Un oreiller ? »  Il sourit, amusé, avant de reposer son regard sur toi. « Des jetons de poker ? » Pourquoi pas, après tout ?

« Eh bien j’ignore comment tous la supporte. » Il gronde encore le loup, la voix rauque et gutturale. Mais il préfère changer de sujet. Cela l’ennuie. Il repense à Blanche et sa douceur, son aspect fantomatique. Elle semble débarquer tout droit d’un autre monde, lucide sur des subtilités et la réalité, mais pas sur sa propre vie. Pauvre gamine.

Tu lui arraches un léger rire, bref, mais bruyant, qui lui secoue le torse, et le rappelle à l’ordre. Ses poumons sont encore jeunes, et certains de ses tendons. Mais il imagine très bien, la chatte folle qui court partout. C’est d’autre.

Les poissons rejoignent la grille, et bientôt l’odeur de la chair blanche grillée, commence à faire gargouiller son estomac d’une manière fort peu élégante. Ses crocs se dévoilent dans un franc sourire qui se veut innocent, mais qui est presque grotesque ou effrayant.
Mais bientôt, tu t’approches, tu t’assieds à ses côtés. Inconsciemment, son corps entier se tend, comme si il se sentait en danger. A tes premiers mots, il inspire lentement et te fixe. C’est presque immédiat, c’est dans l’aura qui plane autour de vous, c’est dans ce qui brille dans son regard. Ses prunelles semblent s’assombrir, il ne respire pas la fausse légèreté d’avant. Il est juste…. Différent. Comme prêt à te mordre au moindre geste trop brusque. Comme prêt à disparaître si cette conversation l’indispose vraiment.

Il t’observe longuement, avant de murmurer : « Penses-tu être véritablement libre, Mina ? Ou appartiens-tu à un dessein qui te dépasses, prédestinée dès ta naissance ? » Y croit-il ? Suspense. « Et toutes les fois où tu penses ne pas avoir le choix ? … D’autres te diront que tu as toujours le choix… » Son regard se détourne. Son choix il l’a fait : lui, encore et toujours lui. Lâche, il l’est, il s’est choisit mille fois pour vivre ! Et vivre quelle vie ? Misérable, aujourd’hui fort étrange. Il n’a jamais raconté son histoire, il ne veut pas de la pitié, encore moins de la tienne. Mais il songe à ce semblant de liberté qu’il a eu avant. Jusqu’à quel âge ? Sept ans ? Il fronce les sourcils. « Personne n’est jamais véritablement libre. »  Il repose son regard sur toi. « J’étais héritier d’une famille de sang-pur. Je n’étais pas libre. Lorsque j’ai été mordu, j’ai perdu ma place dans ma famille, mais pas dans le monde… Tout a basculé plus tard… » Une lune, où celui qui soufflait être un ami l’avait libéré. Une nuit libre, et toute une vie captif. « … Je vivrais en ermite ? Loin d’ici. Loin de tous ces faux-semblants, tous ces mensonges… »  Il soupire puis repose son regard sur toi, et affronte la profondeur de tes prunelles. « Qu’essaies-tu de faire ? De me faire comprendre ? Ou voir ? Ce monde est merdique, ce n’est pas nouveau. Mais toutes ces guerres politiques, personne ne voit les hybrides comme des sorciers. » Ses lèvres se déforment pour un sourire presque amusé, torve. « C’est bien un préoccupation de riche, qui veut se donner bonne conscience… » Te piquer, pour s’éloigner du sujet. C’est facile comme méthode.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chien et chat (perseus)   chien et chat (perseus) EmptyLun 3 Aoû - 21:00

Si Artemisia était entourée ? Bien sûr. Elle avait un clan avec elle. Plus que cela même : elle avait tout l’Ecosse qui la suivrait. Elle avait un mari, des enfants, des sœurs plus ou moins de sang, une filleule aussi. Quand bien même Minerva était elle-même diminuée, elle se savait présente. Etre avec Artemisia, même après ce drame avait été puiser dans les forces qui leur rester et s’en donner encore et encore, le chant de l’Ecosse et de leurs ailleules baffouées comme elles l’ont été. Alors, Minerva acquiesce à la question de Perseus et se demande si lui, a quelqu’un. Elle ne croit pas et elle voudrait bien être cette personne, celle qui peut aussi l’entourer. Alors, comme la petite semeuse d’idées qu’elle est, elle commence à semer ses graines dans sa tête. Parce que pour l’instant, c’est tout ce qu’elle peut faire pour lui.
Alors à défaut de lui servir de grands discours, elle lui sert un peu de douceur et de tendresse, de chaleur et d’humanité. A commencer par lui donner ce qu’il veut pour pêcher.
« Une boussole ? Un oreiller ? Des jetons de poker ? »
Il tente de deviner. Elle comprend, c’est intriguant. Mais elle rit légèrement et souffle : « Un seul de jeton de poker, il est précieux, une amie me l’a offert. »
C’est un cadeau qu’elle garde sur elle parce que cela peut être utile, ne sait-on jamais.
Elle se rend compte que quand il rit, Perseus a une ride qui se forme sur le coin de la lèvre à travers sa barbe. Pas la ride habituelle, celle-ci est plus accentué. Quant à son rire, il vient secouer sa cage thoracique et elle vibre avec lui. Elle aime son rire, il est unique et beau, différent. Communiquant. Et elle sourit doucement, un sourire en coin, fière d’elle.
L’atmosphère change alors qu’elle s’asseoit à côté de lui, d’un naturel désarmant. Pourtant, elle ne le craint pas et continue de faire ce qu’elle à faire. Elle ne sait pas ce qui le met dans cet état mais elle tente bien de lui parler comme s’il était son égal… parce que pour elle, il l’est.
« Penses-tu être véritablement libre, Mina ? Ou appartiens-tu à un dessein qui te dépasses, prédestinée dès ta naissance ? »
Elle fronce les sourcils, profondément concernée par sa question. Elle, ici, elle se sent libre parce qu’ici c’est chez elle. Elle pourrait décidé d’y rester toute sa vie à s’occuper de ses dragons mais c’est la sagesse de la raison qui la rappelle : elle ne peut pas abandonner les autres. Alors, peut-être n’est-elle pas libre. Pas avec ses obligations. Peut-être qu’elle est destinée à quelque chose de plus grand qu’elle ou plus petit qu’elle. Cela a déjà commencé avec l’Ordre. Mais pour autant, n’en est-elle pas moins libre de choisir où elle va ?
« Et toutes les fois où tu penses ne pas avoir le choix ? … D’autres te diront que tu as toujours le choix… »
« Et c’est le cas. Toi aussi d’ailleurs. » pense-t-elle très sincèrement avant de redevenir silencieuse, posant sa tête sur sa main, toute tournée vers lui pour lui faire comprendre que tout ce qu’il dira après compte. Parce qu’il compte.
« Personne n’est jamais véritablement libre. J’étais héritier d’une famille de sang-pur. Je n’étais pas libre. Lorsque j’ai été mordu, j’ai perdu ma place dans ma famille, mais pas dans le monde… Tout a basculé plus tard… »
C’est bien la première fois où il se confit et elle le sait : quand bien même ne donne-t-il que peu d’informations, c’est un pas énorme. Elle sourit doucement, contente d’avancer pas à pas avec lui et à son rythme.
« Je vivrais en ermite ? Loin d’ici. Loin de tous ces faux-semblants, tous ces mensonges… »
« J’aime bien ton idéal de vie. Nous irions chasser tous les deux de temps en temps. » répond-t-elle malicieusement.
Que ferait-elle elle si le monde était meilleur ? Si elle décidait de ne penser qu’à elle ? Elle vivrait ici, probablement. Ou alors enseignerait. Elle serait tranquille avec Abelforth. Peut-être auraient-ils des enfants sans avoir peur que le monde leur tombe dessus.
Que ferait-elle là, maintenant tout de suite, si elle voulait se considérer comme libre ?
Elle le faisait déjà : elle partageait un repas avec un ami. Perseus, plus précisément.
« Qu’essaies-tu de faire ? De me faire comprendre ? Ou voir ? Ce monde est merdique, ce n’est pas nouveau. Mais toutes ces guerres politiques, personne ne voit les hybrides comme des sorciers. C’est bien une préoccupation de riche, qui veut se donner bonne conscience… »
Elle lève un sourcil avant de rire.
« Parce que tu vois de la richesse ici ? »
Elle montre du doigt le domaine des McGonagall.
« Ce bout de terrain ne vaut rien en réalité. Nous sommes au fin fond de l’Ecosse. Nous coupons notre bois nous-même, allons chasser pour nous nourrir, rafistolons nous-même nos vêtements… »
Elle sait que ce n’est pas vraiment de cela qu’il parle, mais elle veut lui faire comprendre qu’elle n’est pas riche. Pas aux yeux du monde sorcier quand bien même possède-t-elle des dragons.
« J’essaie de te faire comprendre, Perseus, commence-t-elle. Que tu mérites plus que tout ceci. Une vie de servitude, je veux dire. »
Son ton est calme, son regard bienveillant.
« N’es-tu pas cent fois plus épanoui ici que là-bas ? » La question est posée avec sérieux. « Bien sûr que ce monde est merdique mais je ne vois personnellement pas les hybrides comme des sous-sorciers… et ce n’est certainement pas pour me faire bonne conscience non plus. Je te dis ceci parce que je pense que c’est aussi ce que tu as besoin d’entendre… »
D’un mouvement de la main, elle vient agiter sa baguette pour faire tourner les brochettes de poisson.
« … et que je me suis attachée à toi. Et j’aime bien voir les gens que j’apprécie épanouis. C’est ce que veulent des amis pour leurs amis, pas vrai ? » Elle sourit avant de se lever et récupérer deux assiettes, vient mettre les poissons dont une très grande quantité dans l’assiette de Perseus avant de la poser devant lui.
« Estime-toi chanceux, je ne sers que très rarement des hommes. Pas même mon cher et tendre. » pointe d’humour et de malice. « Tu l’apprécierais d’ailleurs, Abelforth. » Et lentement, le guider vers ce qu’elle pense être sa solution avec douceur et bienveillance.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chien et chat (perseus)   chien et chat (perseus) EmptyVen 14 Aoû - 18:28

« Et c’est le cas. Toi aussi d’ailleurs. » Il fronce légèrement les sourcils. « Sans doute. Mais parfois nous n’avons que fort peu d’options. » Et que faire lorsque toutes les options ne conviennent pas ? Sont merdiques à vomir, épuisantes ? Doit-il se battre, jusqu’à donner sa vie pour obtenir quelque chose ? Il est réaliste. Ce qu’il désire aujourd’hui est innacessible. Il faudrait faire exploser ce sceau : il ignore comment ; se libérer d’un serment inviolable (est-ce seulement possible ?), s’enfuir d’ici sans être pris aux frontières de la ville, puis du pays ! Ah que d’aventures ! Eliah serait sans doute excité comme une puce d’un tel plan, mais il serait sans doute lucide ensuite, quant à la réalité.

« J’aime bien ton idéal de vie. Nous irions chasser tous les deux de temps en temps. » Tu lui arraches un sourire, étonnamment. Il ignore comment tu y arrives, et cela l’agace presque, que tu saches éveiller autant de choses en lui et que tu puisses presque tout balayer de quelques mots. Comme si tu attisais un feu longuement, avant de lui couper son oxygène. Mort étouffé, avant même de brûler quoi que ce soit, ou qui que ce soit.  « Sans doute. » Avoir de la compagnie. Il se tait de nouveau. Il est vrai que malgré ta minuscule forme féline, il n’a jamais eu de mal à accepter ta présence. Il y a quelque chose en toi de très rafraichissant et à la fois très chaleureux, solaire, agréable. Et quand il songe à cela, le visage de Naiara lui traverse l’esprit, ce qui le renfrogne un peu plus. La sensation est comparable, mais tu ne lui inspires pas la même chose, et heureusement se dit-il.

« Parce que tu vois de la richesse ici ? » Il soupire et lève les yeux au ciel avant de se laisser tomber sur le dossier du fauteuil. Il semble trop épais pour la largeur du fauteuil, ce qui semble presque drôle. « Il y a bien des manières d’être riche. Et posséder des terres, une propriété, des dragons, des vêtements, si tu compares à tous les esclaves qui ne possèdent rien, pas même leur liberté d’aller et venir, de faire ce qu’ils souhaitent, ou de penser ce qu’ils désirent. C’est bel et bien être riche, d’un tas de liberté que je n’ai plus. » Il gronde, agacé. Il ne va pas croire que les McGonaggal sont pauvres, ou qu’elles sont à plaindre. « Vous ne volez pas sur l’or, ou les elfes, ou les principes moraux, mais… vous avez beaucoup. » Il finit par se taire. Il inspire longuement et expire longuement sans pour autant soupirer. Ces sujets l’agaçent, et sont surtout épuisants. Epuisant à avoir, épuisant pour ne pas s’énerver et envoyer tout valser, épuisant car ils oublient trop souvent qu’il y a toujours pire qu’eux. Et même ce qu’il possède aujourd’hui est meilleur que ce qu’il vivait hier.

« J’essaie de te faire comprendre, Perseus, que tu mérites plus que tout ceci. » Il fronce les sourcils. « Une vie de servitude, je veux dire. » Il éclate franchement de rire. Il préfère vivre que ressentir l’indignation et la colère qu’il a senti naître en premier dans son cœur, dans sa poitrine. Rions de tes mots au lieu de leur accorder un quelconque crédit. « Et je fais quoi, ma chère Mina, pour me libérer de cette servitude ? » Tu continues de parler. Tu ne vois pas les hybrides comme des sous-sorciers, il marmonne : « Cela m’en fait de belles pattes.... » Il inspire encore. C’est ce qu’il a besoin d’entendre ? Il est figé, figé dans sa colère. Il sait, il sait qu’il ne doit plus la laisser prendre contrôler, ne plus la laisser exploser, comme il l’a fait toutes ces années. Mais c’est dur, terriblement dur. Il a envie de gronder, il a envie de t’ordonner de te la fermer, de simplement envoyer valser ce qui l’entoure et disparaître pour ne pas hurler et frapper davantage. Tu plonges trop, tu piques trop là où cela fait mal. Tu en attends trop de lui, tu as trop foi en lui. Il n’est pas aussi fort, aussi patient. Il a oublié. Il l’apprend à ses dépens, loin du calme, ou quand Gellert le rappelle à l’ordre. Sauras-tu le retenir, si les remparts contre sa colère lâchent ? Sauras-tu le contenir ? Ou auras-tu simplement peur de lui, comme les autres, effrayée par la bête ? « Epanouis ? Putain mais c’est quoi ton problème, à la fin… » Il grimace. Il a les mâchoires crispées.

Il est prêt à se lever, parce que cela palpite trop fort dans ses veines. Il est prêt à partir, mais son estomac gronde, la tristesse bouillonne dans son cœur, et tu es encore en train de souffler. Tu coupes l’oxygène avec ta gentillesse, avec ton humour. Il reste comme paralysé et regarde l’assiette devant lui. Le servir. Il fronce et ferme les yeux quelques secondes avant de faire un signe négatif de la tête. Il souffle, lassé : « Je déteste lorsque tu fais ça. » Tu es une anguille, tu es chat agile. Tu piques et te faufile ailleurs pour éviter les représailles. Il a l’impression d’être manipulé sournoisement. Il déteste ça. « Quoi ? Abelforth peut m’aider ? » Il soupire. « Le fait d’être mieux ici, ne change pas la situation politique. Avant la guerre, je n’avais pas plus de droits, ni de famille. Les sorciers sont racistes. C’est un fait qu’il changera fort peu, je pense. » Il fronce les sourcils. « Je doute encore être de ce monde le jour où les hybrides auront des droits. Et même si cela arriverait demain, je suis enchaîné à Gellert, Mina. Et pas seulement avec le sceau. »

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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
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études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chien et chat (perseus)   chien et chat (perseus) EmptyVen 21 Aoû - 13:54

L’objectif de Minerva n’était pas de lui être malveillante, au contraire. Elle voulait lui ouvrir les yeux et l’éveiller. Lui rappeler qu’il était un être humain décent, ou plutôt, le lui apprendre parce qu’elle n’avait pas l’impression qu’il l’eût su un jour. Elle n’avait rien à y gagner personnellement. Elle se mettait même en danger pour le coup, consciente que Perseus pouvait tout raconter à Gellert, bien que pour le Ministre, ce ne soit pas une surprise qu’elle fût tolérante. Ils se connaissaient après tout et c’était elle qui avait toujours été la conscience raisonnable d’Albus. Alors tenter de ramener celle de Perseus ? Aucune surprise là-dedans. Mais lui donner des envies de liberté, d’être lui, de ne vivre que pour lui là où il semblait être un élément indispensable pour Gellert… Elle le voit bien pourtant, à son contact, que Perseus peut être lui-même, ressentir, quand bien même cela est difficile, quand bien même cela demande un sacrifice de soit pour s’autoriser à cela. Minerva se doute qu’il n’a jamais pu se le permettre, pas dans l’arène en tout cas, peut-être encore moins maintenant. Elle se doute aussi que de passer de l’arène à Gellert, cela ne change pas grand-chose pour lui. Mais elle peut toujours planter sa graine dans sa tête et le diriger vers les bonnes personnes. La bonne personne. Abelforth saurait l’aider, elle en est persuadée et de part ce geste, diriger Perseus vers Abelforth, elle accepte qu’il fasse partie des enfants de Morgane, que ça lui va quand bien même n’est-il pas dans sa résistance à elle. Acte d’amour caché, persuadée de faire une bonne action aussi pour Perseus en lui donnant des possibilités.
« Il y a bien des manières d’être riche. Et posséder des terres, une propriété, des dragons, des vêtements, si tu compares à tous les esclaves qui ne possèdent rien, pas même leur liberté d’aller et venir, de faire ce qu’ils souhaitent, ou de penser ce qu’ils désirent. C’est bel et bien être riche, d’un tas de liberté que je n’ai plus. Vous ne volez pas sur l’or, ou les elfes, ou les principes moraux, mais… vous avez beaucoup. »
Elle entend le grondement agacé de sa voix mais reste d’un calme olympien devant lui. Elle n’a pas peur de Perseus, Minerva. Oh, elle sait qu’il est un combattant redoutable mais malgré sa petite taille à elle et son air qui ne paie pas de mine, elle l’est aussi. Ils ont deux jeux différents. Elle le voit trop sous le joug qu’elle déclenche chez lui pour le craindre. Pourtant, elle le sait, de ses seules mains il pourrait lui briser le coup, là, tout de suite. Il pourrait presque détruire cette maison à main nue s’il en avait envie.
« Tu as raison, je possède bien plus qu’un esclave. Peut-être que de me préoccuper des libertés des autres avant la mienne est un privilège de riche. » Et c’était vrai. Elle, elle pouvait se le permettre au risque de menacer sa propre liberté. Mais c’était un choix d’éveil et elle ne risquait pas de la même manière que lui de se faire tuer pour oser parler. Pas de la même manière et elle avait des dragons pour la protéger. Perseus, lui, n’avait rien si ce n’est son propre corps. Propre corps que l’on amoindrissait avec ce sceau. « Et je ne me permets pas de faire de comparaison entre ma situation et celle d’un esclave ou la tienne… Ce serait très mal venu de ma part. » admet-elle aussi, souhaitant malgré tout remettre certaines choses en place à la réplique cinglante de Perseus.
L’observant, elle constate que le simple fait de discuter de cela est source de tension pour lui, probablement parce qu’il est celui oppressé. Pourtant, pour Minerva, cela est nécessaire et elle ne peut pas tout simplement accepter sa situation à lui. Ce serait, pour elle, être complice du gouvernement ce qu’elle n’était pas. Loin de là. L’éclat de rire qu’il eut la fit froncer les sourcils. Elle avait l’impression qu’il se moquait d’elle alors que le sujet de conversation était très sérieux et dans sa gestuelle, Minerva se redressa alors sur sa chaise pour devenir droite et avoir un regard sévère.
« Et je fais quoi, ma chère Mina, pour me libérer de cette servitude ? Cela m’en fait de belles pattes.... »
Elle ouvre la bouche, agacée à son tour avant de pincer ses lèvres. Il est impertinent maintenant mais elle peut comprendre pourquoi. Il n’a pas toutes les cartes en main alors qu’elle, elle a toutes les solutions. Mais pour sa sécurité à elle et la sienne aussi, elle ne peut toutes les dévoilées en même temps et il lui manque des informations.
Minerva pressent à son attitude, ce qu’il dégage qu’il est en colère. Contre elle ? Elle ne sait pas. Elle sait qu’elle appuie sur les bons endroits pour le réveiller lentement mais sûrement. Perseus a un problème : il n’a jamais connu la liberté. Il ne sait pas ce que c’est et on l’a toujours amoindrit d’une certaine manière. Il ne sait pas qu’il peut être heureux autrement, ailleurs et qu’il peut avoir cette possibilité. Il se bloque pour ne plus ressentir par mécanisme de défense et quand il la rencontre, il se télescope avec ce qu’il a décidé de ne plus ressentir pour survivre.
Sauf que Minerva ne voulait plus qu’il survive. Elle voulait qu’il vive enfin.
Son regard sombre fixe longuement le faciès de l’homme. Sans aucune peur et presque effronterie. Minerva est trop une McGonagall pour avoir peur de lui, de la colère sous-jacente. Elle refuse d’avoir peur d’un homme malgré tous les malheurs qui lui sont arrivés.
« Epanouis ? Putain mais c’est quoi ton problème, à la fin… »
Elle lui adresse une œillade sévère et un minois de chatte alors qu’il se montre grossier. Mais elle devine que la lutte interne qu’elle déclenche chez lui le fait agir de la sorte. Elle ne lui en veut pas mais elle tient quand même aux manières en la bonne chatte qu’elle est. Elle ne rajoute rien cependant, le laisse décanter lentement. Ce processus, c’est à lui de le faire et elle le connait suffisamment pour savoir maintenant qu’il faut y aller pas après pas avec lui. La graine est déjà plantée, maintenant, il faut qu’elle soit suffisamment subtile pour lui amener Abelforth… en prévenant Abelforth au passage.
« Je déteste lorsque tu fais ça. »
Elle serait presque à lui demander « quand je fais quoi ? » mais elle connait déjà la réponse. Il doit cependant se tromper dans ce qu’il pense qu’elle fait.
« Quoi ? Abelforth peut m’aider ? »
« Il pourrait, Perseus. » répond-t-elle calmement face à son arrogance et sans le qutiter une seule fois des yeux.
« Le fait d’être mieux ici, ne change pas la situation politique. Avant la guerre, je n’avais pas plus de droits, ni de famille. Les sorciers sont racistes. C’est un fait qu’il changera fort peu, je pense. Je doute encore être de ce monde le jour où les hybrides auront des droits. Et même si cela arriverait demain, je suis enchaîné à Gellert, Mina. Et pas seulement avec le sceau. »
Minerva se fige à la fin de sa phrase. Est-ce qu’elle a bien entendu ? Elle n’est pas sûre mais en voyant le visage de Perseus, elle croit alors deviner.
« Comment ça « pas seulement avec le sceau » ? Qu’est-ce qui te retient, Perseus ? » demande-t-elle dans un souffle.
Dans son regard, il peut voir la lueur de stupéfaction qui se mue en quelque chose d’autre. Un instant, elle repense à Artemis et puis plus largement Théa Malfoy. Un instant, elle a peur pour lui mais à la place de la peur dans son regard c’est une immonde colère qui fait surface. Le genre de colère qu’on garde trop souvent prêt du corps qui provient de tous les actes néfastes que l’on compte.
Et Minerva McGonagall a une bonne mémoire.
Elle compte tous les outrages qui lui ont été fait, qui ont été fait à ses proches. Perseus ne fait pas exception.
« Qu’est-ce qu’il t’a fait promettre, Perseus ? Qu’est-ce qu’il t’a pris encore hormis ta liberté... Liberté qu’il aurait pu lui donner en échange. Elle s’efforce de ne pas penser à Albus parce que si elle le fait, elle sent qu’elle va quitter cette conversation et aller lui en mettre une. Ton corps et tes pouvoirs… ? » Elle jette un regard sur le sceau sans éprouver du dégoût quand bien même au fond d’elle, ça l’horripile.
Qu’est-ce qui peut bien le retenir, lui, en plus de tout cela ?
@Perseus Parkinson
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