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 One flower per memory - Prue&Isobel

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AuteurMessage
Isobel McGonagall
ordre du phénix
Isobel McGonagall
crédits : prudence
face claim : Lisa Bonet
pseudo : Kraeken
One flower per memory - Prue&Isobel Mcgogo
études : Poudlard a affûté sa baguette, elle aurait put rejoindre les Serdaigles mais ce sont les rouges et or qui ont eu le privilège de découvrir son caractère de braise.
particularité : Lionne du plus profond de son âme, elle grogne sur ceux qui s'approchent trop près des siens. Animagus accomplie.
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Message (ϟϟ) Sujet: One flower per memory - Prue&Isobel   One flower per memory - Prue&Isobel EmptyMer 10 Juin - 20:53

L’été était bien avancé. Une chaleur étouffante avait posé ses griffes sur l’Ecosse et ses alentours. L’île de Skye à peine traversée par une brise légère, l’air était aussi étouffant que l’atmosphère générale de l’Angleterre. La femme glissait ses doigts entre deux pages du livre qu’elle lisait, couverte d’une blouse d’été légère, qui laissait sa peau ébène capter le peu d’air qu’elle pouvait, elle glissait ses doigts sur ses lèvres qui bougeaient doucement, répétant les mots qui passaient devant ses yeux, elle était de ces femmes qui se perdaient très souvent dans des romans, elle s’y sentait bien, un moyen d’éteindre le cerveau et les pensées pour se concentrer sur une histoire différente de la sienne. Elle soufflait légèrement, sa main tatônnant le fauteuil pour récupérer sa baguette et faire venir a ses lèvres un verre de citronnade glacée, recette familiale dont elle ne se lasserait probablement jamais. Elle reposait le verre sur la table, les doigts légèrement humide par la condensation causée par le liquide, elle venait glisser l’eau fraîche sur son front en soupirant. D’un geste sec elle fermait le livre avant de se lever, glissant son brassard sur son avant bras, elle y introduit sa baguette avant de laisser place à une lionne majestueuse.

Tu t’avançais doucement, t’étirant comme a ton habitude dans un grognement animal avant de secouer légèrement la tête. Roulant les épaules, tu avançais doucement à travers la pièce, les griffes cliquetant doucement sur le sol de la maison. Tu traçais doucement ton chemin dans les différents couloirs, te dirigeant vers le salon, tu t’arrêtais quelques secondes, reniflant l’air, alors qu’une effluve légère apparaissait, un air joueur dans les yeux, tu t’approchais doucement d’un des fauteuils, où une demoiselle semblait à son tour perdue dans un bouquin. Tu ne t’annonçais pas comme a ton habitude, restant sous forme animal, tu grondais doucement en arrivant face à la jeune femme, baillant tous crocs dehors avant de laisser place à l’humaine dans un froissement de vêtement habituels

Les yeux de la matriarche se posaient doucement sur Prudence, elle s’était habituée à voir la gamine ici, Minerva n’avait même pas eu de poser la question, Isobel avait accepté que leur maison serve de refuge a la demoiselle, après tout, si elles n’étaient pas là pour aider les jeunes en besoin, qui le ferait ? Certainement pas ces incapables du ministères. ”Et bien tu en fais une tête. Déposes ce livre et suis moi” La matriarche retirait sa baguette de son fourreau, alors qu’une carafe de citronnade la suivait hors de la maison et jusqu’à la terrasse. Elle attrapait un chapeau en paille qu’elle venait poser sur ses dreadlocks lâches.  ”J’ai exactement ce qu’il faut pour te remonter le morale” Elle s’avançait alors dans le jardin des McGonagall, le terrain était grand, mais Isobel se dirigeait naturellement vers un parterre fleuri qui conduisait a l’entrée principale de la maison. ”J’ai cru comprendre que tu aimais les fleurs ? Notre jardin a besoin d’un ravalement de façade. Minerva a détruit la majorité de mes plantes lors de sa tentative de protéger la maison.” Isobel lançait à l’autre un sourire léger, elle n’avait elle même pas résisté à l’idée de se moquer gentiment de sa fille quand elle lui avait appris qu’un reparo lui avait coûté un toit entier à réparer. Ceci dit, Isobel avait compris la volonté de Minerva de protéger l’endroit, tout ça pour empêcher Henry de revenir. Ce qui en soit était bien dommage, Isobel mourrait d’envie de le voir ramper jusqu’à sa porte. ”Qu’est-ce que tu dis de jardiner avec moi ? Je ne suis pas la meilleure, mais je devrais pouvoir te donner quelques tuyaux, si tu promets de ne pas en parler” Elle lançait un clin d’oeil entendu a la demoiselle. Si Isobel avait appris quelque chose à travers les âges, c’était que les jeunes femmes de l’âge de Prudence avaient besoin d’une oreille attentive. Et si Minerva et Edel s’étaient mises en tête de former la gamine, Isobel voulait lui apporter un peu d’air. De toute façon, personne n’oserait venir interrompre leur tête à tête. La lionne savait se montrer possessive quand il le fallait. ”Je voudrais des géraniums, ce sont les fleurs préférées de Minerva. Personnellement je préfère les hortensias.” La sorcière claquait sa baguette, deux paires de gants ainsi que divers ustensiles venaient se poser près des deux femmes. ”Alors dis moi, tu te plais ici ?”
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Prudence Prince
ordre du phénix
Prudence Prince
crédits : moi.
face claim : margaret qualley.
pseudo : mgt.
One flower per memory - Prue&Isobel 9190d7188ad4d25ed7b3b6153d723202
études : poufsouffle (1904-1911) redoublement.
particularité : troisième oeil, son père l'obligeait à utiliser son don pour son propre avantage.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: One flower per memory - Prue&Isobel   One flower per memory - Prue&Isobel EmptyDim 14 Juin - 23:45

One flower per memory


It's so curious: one can resist tears and 'behave' very well in the hardest hours of grief. But then someone makes you a friendly sign behind a window, or one notices that a flower that was in bud only yesterday has suddenly blossomed, or a letter slips from a drawer... and everything collapses.

août 1914

Assise dans un fauteuil confortable, Prudence lit la même phrase depuis quelques minutes déjà. We do not suffer by accident. C'était là, sur le papier et dans ses yeux. On ne souffre pas par accident, écrivait Jane Austen, et si elle parlait des affres du coeur la phrase chez Prudence résonnait autrement. Son esprit face au point de celle-ci se met à divaguer, l'obligeant encore et encore à retourner aux premiers mots. Boucle inlassable, cercle qu'elle n'arrive pas à briser, s'entêtant à remonter tantôt au début de la phrase tantôt à celui du chapitre. On ne souffre pas par accident, alors. Cela voulait-il dire qu'on souffrait par choix si non par conséquences de ces derniers ? Et pourquoi souffrait-on, d'abord ? Qu'avait-on fait pour mériter tel châtiment ? Qu'avait-elle fait, elle. On ne souffre pas par accident. Prudence se met à réfléchir, déterrant sans le vouloir des souvenirs enfouis qu'on avait jusque là repoussé pour avancer. Son père, ses coups. Sa mère, son silence. Son frère, son regard. Et puis les mots des autres. Et enfin, tout récemment, cette mission à peine célébrée car tâchée par son sang et celui d'Edelgard. Elle revoit l'armure. Elle revoit le filet du diable. Elle revoit la poignée du bureau tourner juste avant qu'elles ne transplanent, avec derrière -elle le savait-, son père. Et puis, dans un battement de cil, elle soupire et tourne la même page à nouveau, remontant aux premières lettres du chapitre. La fenêtre ouverte, les rideaux aussi, laissant entrer cette brise marine qui ne quittait jamais l'île. Prudence avait l'air calme sur son fauteuil, mais en dedans son esprit se battait contre lui-même. Lire ou se souvenir. Se souvenir ou lire. Tourner la page, oui, mais laquelle.

Alors, perdue dans ses pensées et son attention prise toute entière par ce conflit intérieur qui l'agite, elle n'entend pas sur le parquet de Minerva les griffes d'un animal traîner. Elle ne s'imagine pas, que derrière elle on l'observe à pas de louve, ou plus particulièrement ici de lionne. Et quand dans son champ de vision enfin se dessine la silhouette d'un fauve, Prudence sursaute comme une biche surprise par la présence d'un chasseur. Le coeur battant soudainement à mille à l'heure, elle en fait tomber son livre sur le sol perdant par la même occasion la page de cette citation qui la hantait. Et dans sa gorge se meurt un cri de terreur qui ne sort pas, laissant filer d'entre ses lèvres un balbutiement paniqué à la place. Voir l'animal se changer tout à coup en sorcière ne calme que sa conscience : son coeur lui continue de lui battre fort dans la poitrine et sa respiration est pareille à celle d'un joueur de quidditch en plein match. Pourtant, face au visage familier, elle reprend des couleurs doucement après être brutalement devenue livide.

Et bien tu en fais une tête. Déposes ce livre et suis moi. Isobel McGonagall, nulle autre. B-bonjour Isobel... Oui, tout de suite. balbutie Prudence en retour.


Elle ne pouvait pas lui dire non, ou prétexter vouloir lire, elle qui depuis un moment s’était retrouvée bloquée par la même phrase. Et quand bien-même cela aurait été vrai, qui était-elle pour refuser quoique ce soit à Isobel McGonagall ? La sorcière, depuis que Prudence l'avait rencontré l'impressionnait. De par son assurance bienveillante, n'ayant besoin ni de force ni de violence pour assoir son autorité et sa présence dans n'importe quelle pièce. Isobel était charismatique, plus que la majorité des personnes que Prudence connaissait. Mais elle était aussi accessible et l'avait très rapidement apprivoisée : Prudence était plus à l'aise avec Isobel qu'avec bien des sorciers de l'ordre ce qui faisait parfois sourire. La jeune Prince choisissait étrangement les personnes à qui elle donnait sa confiance aveuglément et s'ouvrait sans secret.

J’ai exactement ce qu’il faut pour te remonter le morale. Etait-ce si évident que depuis quelques jours elle avait la tête ailleurs ? J’ai cru comprendre que tu aimais les fleurs ? Notre jardin a besoin d’un ravalement de façade. Minerva a détruit la majorité de mes plantes lors de sa tentative de protéger la maison. Qu’est-ce que tu dis de jardiner avec moi ? Je ne suis pas la meilleure, mais je devrais pouvoir te donner quelques tuyaux, si tu promets de ne pas en parler. Prudence, calmée par la marche et la mention de fleurs sourit, retenant un rire amusé. Je voudrais des géraniums, ce sont les fleurs préférées de Minerva. Personnellement je préfère les hortensias. Alors dis moi, tu te plais ici ?


Prudence s'agenouilla silencieusement près d'Isobel et là où la sorcière semblait vouloir planter de nouvelles fleurs. La terre était battue, sans dessus dessous, mais juste assez humide pour leur faciliter la tâche. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas tenu un jardin pour quelqu'un, bien sûr Minerva lui avait donné les clés d'une serre un peu plus loin pour s'y changer les idées en s'occupant les mains. Mais le travail à même le sol avait quelque chose de plus... humain. De plus profond. De plus constant. De plus vrai que les pots en terre cuite. De son regard la sorcière balaya le petit espace, imaginant déjà les géraniums et les hortensias fleurir, l'ombre que projèteraient ces derniers sur les fragiles géraniums et comment agencer le petit bout de terre pour que chaque fleur puisse profiter du soleil lorsque celui-ci se fera plus timide qu'en ce mois d’août. Elle en oublie même la question d'Isobel, à nouveau perdue dans ses pensées, et c'est face au silence qu'elle a provoqué qu'elle se reconnecte abruptement à la réalité.

Oh, pardon. qu'elle s'empresse de dire en se retournant vers Isobel. Je me suis perdue. Dans mes pensées. Je réfléchissais aux fleurs, pardon. s'explique-t-elle maladroitement. Mais... oui. Oui, je me plais ici.


Elle se sent bête, un peu idiote. Terriblement maladroite. Si Isobel avait tout de l'assurance, Prudence n'avait rien : du moins, pas ici mais parfois oui. Comme lorsqu'il avait fallu ôter la lance de la cuisse d'Edelgard, qu'il avait fallu fuir et transplaner pour deux. Savoir où aller, chez qui frapper. Elle avait prouvé son courage et son assurance là, quelques minutes pas plus. Mais on avait la preuve maintenant que Prudence Prince n'était finalement pas aussi potiche qu'elle se forçait à le faire croire en temps normal. C'est qu'elle avait vécu en devant prendre si peu d'espace que maintenant, la liberté qu'elle avait su attraper seule était si grande et si étrangère qu'elle ne savait pas comment s'y mouvoir. La vie en cage, et celle dehors, n'avaient rien à voir. Et parfois quand elle sentait le regard plein de jugement de certains résistants qui se demandaient ce qu'elle faisait là, une petite voix en elle se demandait comment eux, chez elle et dans sa cage, évolueraient si on les y mettait du jour au lendemain.

Minerva est très gentille de bien vouloir que je reste ici quelques jours de plus. ajoute-t-elle en attrapant de quoi mouvoir la terre et arracher les racines de plantes qui n’étaient plus de ce monde. J'aime beaucoup votre île, c'est bien plus calme que chez Nicolas... Même si Monsieur Flamel est très aimable aussi ! Prudence se rectifie tout de suite, ne voulant pas dire de mal de Nicolas qui avait lui aussi la gentillesse de l’héberger. Ce que je veux dire, c'est que... je me sens plus tranquille ici. Lorsque je sors de la maison, je sais que je ne vais croiser personne dehors. Et ça, depuis que Minerva lui avait fait comprendre qu'elle avait sans doute une cible sur le dos, Prudence en avait très peur. Vous avez beaucoup de chance de vivre ici, c'est un endroit formidable. Et magnifique. finit-elle par ajouter.


Les falaises, les plages, les plaines d'un vert profond, la forêt. Elle omettait de penser aux dragons et leur réserve, même si parfois elle entendait leurs cris bestiaux portés par le vent. Ces animaux lui faisaient bien trop peur pour s'aventurer seule vers leur élevage et même accompagnée elle n'y restait jamais longtemps. Pourtant, comme toute chose depuis sa fuite, Prudence commençait à s'y habituer et certains, dont elle reconnaissait la couleur des écailles ne la terrifiaient plus autant qu'au début.



@"Isobel McGonnagall"
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Isobel McGonagall
ordre du phénix
Isobel McGonagall
crédits : prudence
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One flower per memory - Prue&Isobel Mcgogo
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: One flower per memory - Prue&Isobel   One flower per memory - Prue&Isobel EmptyMar 30 Juin - 22:23

C’était le fléau d’une mère, que d’être mère trop de fois. C’était le fléau d’une mère que d’être instinctivement maternelle avec chaque enfant perdu, avec chaque dragonneau qui s’éloignait difficilement de son antre dangereuse. Et elle en avait recueilli des gamins braillards, les avait entouré de ses bras, parfois de ses griffes, sévère avec une pointe de miel, couvrant d’amour et de caresses amicales. Elle était de celles qui voyaient la douleur, qui voyait la peine et qui ne pouvaient rester les bras croisés. Peu importe si elle n’avait pas enfanté la gamine, aujourd’hui et depuis quelques temps déjà elle était pour Isobel l’une de ses protégées. Et un jour peut-être s’habituerait-elle à la lionne qui s’était avancée silencieusement, parce que la Lionne ne la laisserait plus filer bien loin. Oh elle pouvait être horrible quand elle s’y mettait. Peut-être finirait-elle même par séquestrer l’enfant perdue à coup de gâteaux et de sorbets. Pour l’instant, jardiner semblait être une activité suffisante pour garder les pensées de la plus jeune sur tout sauf sa vie. Penser pouvait se montrer dangereux, épuisant, Isobel le savait bien, son esprit s’y était habitué avec les années, au capharnaüm des pensées qui s’accumulaient quand la vie tendait des pièges obscurs et dangereux. Et considérant ce par quoi la gamine à l’air si innocent, les yeux plantés dans les fleurs, était passée, elle méritait plus que quiconque quelques instants loins de ses pensées et son tortionnaire était maintenant dans les premiers noms de la liste de mâles à détruire de la McGonagall, probablement deuxième après Henry Potter. Décidément, les sang-purs finiraient par la haïr, pensée qui lui arrachait une fierté non dissimulée. Cependant pour l'instant, sa préoccupation première était de rassurer la jeune Prudence Prince et rien de mieux pour ça que d’user des mains, les muscles prenant le contrôle des pensées, les fleurs pour oublier, pour partager si le cœur lui en disait, sans jamais la pousser pourtant, elle avait élevé une fille, savait bien qu’on ne leur arrachait pas les vers du nez si facilement, quand bien même elle aurait voulu savoir quelle tempête traversait les yeux juvéniles, au moins pour savoir comment l’apaiser si elle n’avait pas le pouvoir de la faire disparaître.

Elle laisse échapper un rire léger alors que l’autre revient sur l’île de skye, alors que ses mains s’affèrent à préparer la terre, aucune peur quand il s’agit de salir la peau métissée. Le manque d’assurance de Prudence était frappant, elle le connaissait pour ne l’avoir croisé que trop souvent, et secrètement se disait qu’un petit séjour ici ne ferait vraiment pas de mal à la jeune sang-pure, après tout si quelqu’un pouvait lui montrer la force d’une jeune femme, c’était les McGonagall. Elle se donnait deux mois, et Prudence se rendrait compte du pouvoir qu’elle avait entre ses mains, ce pouvoir qu’on lui avait arraché à la naissance sous prétexte qu’il lui manque quelque chose entre les jambes. Ce pouvoir qui résidait dans les fossettes d’un sourire et le venin de quelques mots envoyés sans aucune peur.


“Ce que je veux dire, c'est que... je me sens plus tranquille ici. Lorsque je sors de la maison, je sais que je ne vais croiser personne dehors.” La matriarche pose alors un regard allongé sur la gamine qui s’occupait désormais de planter sur le par-terre, quelques seconde s’écoulaient pendant lesquelles elle tentait de se mettre à la place de la jeune fille, chassée, prisonnière en étant libre, privée de liberté sans avoir rien demandé, alors elle se tait quelques instants, silence qu’Isobel trouvait parfois particulièrement utile et salvateur, lui permettant de savoir si intervenir ne serait pas déplacé, après tout elle ne connaissait pas l’autre depuis longtemps, ne voulait pas être indiscrète, mais encore une fois, Isobel McGonagall n’était pas connue pour être quelqu’un qui retiens très longtemps sa langue. Elle se penchait alors au dessus du par terre, genoux au sol, mains dans la terre, les yeux sur son oeuvre sans les poser sur l’autre. Sachant bien que parfois un regard insistant peut déconcerter, et les conversations ont tendance à couler plus facilement quand le regard ne s’y mêle pas. Espérant que le travail manuel délierait la langue de la jeune fille elle se permettait alors de prendre la parole. ”Je ne vais pas te dire que je sais ce que tu ressens, personne n’a vécu ce que tu as vécu. Cependant, les gens vont vouloir te faire croire que ça te rends faible, fragile. Mais je pense que tu as réussis à leur prouver que tu n’es ni faible, ni fragile” Elle se retournait alors vers l’autre, léger sourire et clin d’oeil alors que la baguette claquait, appellant deux verres de citronade glacés dont un venait se loger sur ses lèvres, ses bras et épaules dénudés baignants de soleil. ”Tu es la bienvenue ici, et si tu promets de ne rien dire à Minerva, je t’emmenerai te balader dans le village moldu. Ils ont des fleuristes adorables, et puis les hommes ne sont pas trop hideux.” C’était là bas qu’elle avait rencontré Robert, toutes ces années auparavant. ”N’oublies pas que tu n’as pas a t’enfermer, après tout, une fleur ne s’épanouie que rarement dans l’ombre. Et crois moi, la société sorcière a besoin de jeunes femmes fortes comme toi.” La main qui se glissait sur le dos de la comparse de jardin. Sourire maternel au bord des lèvres.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: One flower per memory - Prue&Isobel   One flower per memory - Prue&Isobel Empty

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