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 sang pour sang - Alcyone TW sang, douleur

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Blanche Fletcher
ordre du phénix
Blanche Fletcher
crédits : little wilding
face claim : elle fanning
pseudo : blum
études : enfermée dans la maison familiale, Poudlard est un imaginaire nourrit par les paroles de sa soeur
particularité : comme si le destin se jouait d'elle, elle possède une mémoire eidétique, c'est à dire une mémoire parfaite. Peut-être est-ce pour compenser le fait qu'elle est une cracmol ou alors juste pour la noyer dans ses souvenirs ?
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Message (ϟϟ) Sujet: sang pour sang - Alcyone TW sang, douleur   sang pour sang - Alcyone TW sang, douleur EmptyDim 28 Juin - 12:50


sang pour sang !
Blanche & Alcyone

« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être, mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre. »
Marc Aurèle


TW violence, sang, descriptions douleurs, soins
Ramper, résister. Ramper. Ramper. Survivre. Ramper. Son corps lui échappe, ses paupières frémissent, elle effleure le néant. Elle est prête à y glisser. Une convulsion l’interrompt, ses paupières s'entrouvrent. Elle griffe le parquet, à la recherche d’une prise, noyer dans la douleur tout est obscure. Sa bouche entrouverte, un hoquet la surprend et fait émerger du sang. À l’agonie, son sort presque fini, un pop lui indique que la reine rouge s’est enfuie. Pas de supplique, peut-être est-ce pour ça que la reine rouge s’est enfuie. Ses doigts se contractent, ses yeux roulent sous des paupières qu’elle clôt. La douleur la transperce, l’anime, la détruit et lui rappelle à quel point elle est encore en vie. Le goût de fer empoisonne sa bouche, elle tousse, des gouttes viennent s’écraser sur le parquet si bien verni.

Des frissons mordent chaque parcelle de son corps. Elle entrouvre les yeux et se rassure, c’est bientôt fini. Elle se répète cette phrase comme un mantra, bientôt la douleur disparaitra, emportée par la mort. Hallucination de circonstance une silhouette filandreuse apparait, elle esquisse un sourire déformé par le sang qui l’entoure. Sa peau nacrée a perdu de son éclat, éclaboussé par le liquide et par des heures de douleurs. Mais l’oiseau sourit, prêt à partir avec la mort. Elle ferme ses paupières se répétant un vieux poème, presque sereinement elle attend le moment de quitter son corps. Une nouvelle douleur interrompt son chapelet imaginaire. Dernière contraction d’une carcasse douloureuse elle perd connaissance.

Le vide, le néant, les abysses, il n’y a pas de lumière à la fin du tunnel, il n’y a pas de tunnel. Tout est sombre et sans saveurs, mais calme. Silencieux. Et alors qu’elle pense être partie, son corps la ramène à la réalité. Douloureuse, cruelle. Son corps est secoué, mais pas de torturé. Secouée, secouée, ses paupières s’entrouvrent. Là, à quelques centimètres de sa carcasse une elfe de maison la secoue et l’appelle. Ses billes vertes inquiétées, ses yeux si énormes pour une petite tête. L’elfe continu, l’appel, la supplie. Le sang continue de s’échapper de sa carcasse. Le goût de fer l’empoisonne et pourtant elle trouve la force pour une supplication. « laisse-moi partir. » et elle replonge dans les abysses. Telle Alice sombrant dans un pays monstrueusement imaginaire.

L’espoir de quitter ce monde fane quand elle reprend légèrement connaissance, secouée par la douleur et par la magie. Transplanage, elle couine de douleur. Échouant dans une autre cave, une autre cellule peut-être. Le contact du froid à sa peau la fait frissonner, elle veut s’enfuir, rester dans le noir, là où la douleur échoue, où elle est faible. Des bruits lui parviennent, des paroles s’accrochent. Autour d’elle deux elfes de maisons et un sorcier s’agitent pour la soigner, la badigeonner de baumes en tout genre. Quelques conseils pour la garder en vie et puis silence. Elle dort, une heure, une simple heure avant de s’éveiller dans l’obscurité. Le sorcier a disparu, l’elfe continuant de prendre soin d’elle. Blanche observe la pièce, elle n’est pas au manoir. «j’ai fait ce que j’ai pu, nous avons transplané pour vous soigner, mais, on ne peut pas transplaner pour rentrer, la guérison serait brisée. » La guérison ? Peut-on vraiment guérir quand une telle douleur vous a envahi, peut-on survivre quand on a tant souhaité la mort ?

Incapable de parler, perdu dans la douleur et dans des images qui tournent en boucle dans son esprit. Elle se redresse et, avec une force qui vient de nulle part, quitte la pièce d’un pas pressée. Chaque pas est une peine, chaque mouvement une douleur. Elle est agitée, terrifiée, perdue et sans savoir ce qui l’a guide, elle sort de la cachette, débouchant dans une boutique qui semble fermée depuis longtemps. Ses pieds nus s’écrasent sur de la poussière et des bris de verres. Une grimace de douleur tord son visage. Ça pique, mais rien à voir avec la douleur folle qu’elle a ressentie quelques heures plus tôt. Elle se précipite sur la porte de la boutique, verrouillée, elle s’acharne sur la poignée rien à faire.

Elle s’accroupit pour mieux observer l’extérieur, à travers un carreau poussiéreux, il y a du passage, il fait  quasiment nuit, les gens déambulent dans des tenues de socier.ières. « chemin de travers ? Allée des embrumes ? » Une opportunité de s’échapper, de la folie. Elle oublie toute la magie qui la lie a Graal. Autorisée à sortir, mais obliger de revenir. Combien de temps avant qu’un sort la ramène automatiquement au manoir, combien de temps avant de croiser une personne trop curieuse qui pourrait la reconnaitre ? Blanche oublie toutes ces données, mue par un instinct de survie elle continue de s’acharner sur la poignée faisait craquer certaines de ses blessures, le sang réapparait sur sa peau pâle désormais recouverte de cicatrice, tartiner de baume.

C’est à cet instant que l’elfe de maison l’a rejoint, inquiète de la voir partir aussi vite. Le temps de cacher les potions et leur trace. «mademoiselle je ne pense pas que ça soit une bonne idée, il vaudrait mieux rester ici. » Pas de réponse, prise comme dans une transe son acharnement contre cette antique porte finie par réussir. Elle pense que c’est grâce à ses maigres forces que la porte s’ouvre, mais non. Les elfes disposent de magie et c’est grâce à elle que la porte cède. Petit être sous-estimé par les sorcier.ère, soumis, dominer, un peu comme elle. À la grande différence qu’ils ont de la magie.

Blanche sort, heureusement le soleil est proche du couché, moins de monde dans les rues et surtout moins de douleur. Ses pas sont frêles, son allure éthérée caractéristique ressort encore plus avec les marques sur son visage et le reste de son corps. Toujours enfermée dans une robe blanche, tacheté de sang et un capuchon sombre pour masquer sa silhouette. Elle est la version fantomatique du petit chaperon rouge. Quelques pauvres pas la font frémir. Des tremblements la secoue « mademoiselle doit rester allonger ». Et avant que l’elfe puisse argumenter Blanche heurte une personne. Un grognement s’échappe, sachant qui traine dans le coin elle se lance dans des excuses « désolée je ne voulais pas vous bousculer. » elle esquisse une révérence et lève les yeux pour apercevoir un visage quelques secondes. Pour montrer sa déférence, elle rebaisse la tête. Son visage parcouru de cicatrice et de baume lui donne un air presque de momie et du sang constelle encore les coins de sa bouche. Mais au lieu de passer son chemin, elle est foudroyée par une douleur dans ses entrailles. Un hoquet de surprise échappe de ses lèvres et elle s’adosse au mur, cherchant à reprendre son souffle. Difficile de marcher, parler, rester debout quand on a deux côtés cassées, et même si quelques baumes lui ont été donnés, le soignant n’avait pas de potion de soin assez forte pour son cas. Elle qui se perd d’habitude dans son imagination, cette fois-ci c’est dans la douleur. Envahissant son corps et son esprit, la notion de danger lui échappe, elle ne pense plus au risque de parler à quelqu’un, de croiser un nouveau tortionnaire ou un.e employé.e du manoir.


(c) DΛNDELION
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Alcyone Black
coalition sorcière
Alcyone Black
crédits : (avatar) excelsior, (code signature) Magma. (icons) me
face claim : (lorde) Ella Yelich-O'Connor
pseudo : (MONSTRESS.) but mostly spf
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études : (1903-1910) chez les seprents verts et argents
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang pour sang - Alcyone TW sang, douleur   sang pour sang - Alcyone TW sang, douleur EmptyJeu 6 Aoû - 15:21

Diagon Alley + 30 Août 1914
« Is this the real life ? Is this just fantasy ? Caught in a landslide no escape from reality. Open your eyes, look up to the skies and see. » queen, bohemian rhapsody.

Le grand soir approchait. Celui qui réunirait officiellement les Dolohov et les Black. À cette occasion l'unique descendante des sorciers Noirs a eu le droit de sortir faire un peu de shopping, pour bien s'apprêter et faire bonne impression devant cette famille qu'elle ne connaît pas. C'est son oncle bien entendu qui a organisé tout cela et c'est également grâce à lui que la jeune femme peut se permettre de dépenser des gallions pour paraître un tant soit peu jolie, au grand damne de sa tante. Cette dernière ne l'aurait de toutes façons pas aidé à s'arranger alors débrouille oblige. Elle regrette de ne pas avoir demandé à Leora de l'accompagner cependant, elles auraient pu papoter un peu. Car Alcyone redoutait le mariage arrangé, même si celui de ses propres parents a fini par faire naître des sentiments entre eux, leur fille sait bien que tous les couples sorciers n'ont pas cette chance. Et la Dumbledore l'aurait rassurée, bien qu'apprendre que Mishka soit le prétendant l'aurait peut-être un peu inquiété également …

À l'abri du besoin et de la souffrance, Alcyone s'estime chanceuse d'être née Black. À Poudlard elle a bien appris que le nom comptait pour beaucoup dans la société magique. Surtout lorsqu'on né fille. Alors autant tenter d'en tirer profit, d'utiliser les seules armes que la vie lui a donné : un nom, une petite carrière d'oubliator et de l'argent. Le Chemin de Traverse semblait s'éveiller à mesure que le soleil terminait sa course. Beaucoup de familles venaient faire leur emplettes en prévision de la rentrée de Poudlard en Septembre mais ce beau monde laissait place doucement à l'ambiance nocturne et ses habitués. La sorcière avait passé une grande partie de la fin de journée à déambuler dans les magasins de vêtements les plus luxueux du coin. Il lui fallait du sorcier, de la marque, synonyme de bonne qualité. Ses pieds finirent pas lui faire mal à force d'arpenter les pavés de la rue mais la nuit qui s'annonçait ne l'effrayait pas. Ce n'était pas l'Allée des Embrumes après tout, quand bien même là-bas non plus elle n'avait pas peur, tant qu'elle avait sa baguette.

Après une journée de travail et deux heures de vadrouille, les yeux d'Alcyone détaillaient pour la énième fois une vitrine de la ruelle, tenant à son épaule un joli sac rose poudré qui renfermait donc son précieux achat. Elle l'avait trouvée la tenue qui la ferait passer pour la plus parfaite des futures fiancées. Sage, distinguée et classieuse. Jamais vulgaire, jamais colérique, toujours lisse et sombre. Il ne lui restait plus rien à acheter mais regarder pour le plaisir ne ferait de mal à personne. Du moins c'est ce qu'elle songeait innocemment avant qu'on ne lui rentre dedans. Son attention fut alors arrachée à ses absences discrètes, posant son regard légèrement sévère sur le corps qui était venu à sa rencontre de manière beaucoup trop prompte et proche. L'âme aux allures fantomatiques s'excuse d'une révérence, semblant ailleurs. Leurs regards se croisent quelques secondes enfin et Alcy peut voir le visage qui se cache sous le capuchon sombre. Le sang qui a séché aux coins de ces lèvres pâles, elle le remarque et ne peut alors s'empêcher d'inspecter le reste de la silhouette afin de trouver d'autres signes inquiétants. C'est ensuite qu'elle remarque l'elfe de maison qui se cache derrière la jeune femme en robe blanche. On pourrait très bien la prendre pour un esprit sortit tout droit des cachots de l’École de Sorcellerie. Mais jamais elle ne l'avait croisée là-bas, et le choc avait été bien réel alors elle aussi. La fragilité s’effondre aussi soudainement qu'elle était apparue, contre le mur duquel les deux sorcières étaient proches. La Black ne sait que faire, ignorant l'esclave de la dame blanche. Son frère aurait su lui.

Ne souhaitant aucunement affoler les autres passants ou se faire remarquer, Alcyone regarde autour d'elles avant de s'approcher légèrement de l'âme en péril, la cachant. « Qu'est-ce qui vous arrive ?! » Demande-t-elle à voix basse, légèrement troublée. Les baumes et certaines cicatrices sont visibles, d'où sortait donc cette jeune femme ? Si elle n'était personne elle n'aurait pas d'elfe de maison à disposition. C'est tout de suite ce qu'avait pensé l'apprentie oubliator pour tenter de savoir si elle avait affaire à quelqu'un comme elle ou non. Le serviteur se permet alors d'intervenir, de sa voix aiguë, suppliant : « Madame ne doit pas la secouer. » Les sourcils de l'ancienne serpentard se froncent immédiatement et elle répond, quelque peu cinglante : « Je n'ai rien fait de la sorte. » C'était vrai, elle la soutenait juste par le bras, au cas-où le sol devenait trop attirant pour la blessée, si elle avait besoin de se retenir pour ne pas flancher. Quelque chose clochait, les iris claires de la future fiancée Dolohov entre-aperçurent les tâches de sang sur le vêtement immaculé et fin de la sorcière qui ne semblait pas plus âgée qu'elle. Un passant les dévisagea avec curiosité et interrogation, la Black feignit un sourire bien hypocrite à son attention : « Ma copine a un peu trop abusé de la bière-au-beurre. » L'homme haussa les épaules et grommela dans sa barbe en s'éloignant. La jeunesse devait-il penser, las et aigri. « D'où vous sortez ? » Demanda fermement Alcyone à l'elfe de maison qui ne pourrait lui refuser cette requête une fois la sûreté retrouvée, ne sachant pas si la pâle figure saurait en état de lui répondre. La gamine n'avait pas l'intention d'ajouter un poids mort à sa vie mais ne pouvait décemment pas le laisser croupir en pleine allée non plus.
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