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 Le chant du phénix — février 1914

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Césaire Delacour
ordre du phénix
Césaire Delacour
crédits : Jenesaispas (avatar) - Vocivus (icons) - Magma (sign)
face claim : Alexander Skarsgard
pseudo : Bee.
Amos - Josepha
études : Beauxbâtons (1880 - 1887)
particularité : Occlumens & légilimens
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Message (ϟϟ) Sujet: Le chant du phénix — février 1914   Le chant du phénix — février 1914 EmptyLun 13 Juil - 13:05

(c) DΛNDELION

Le chant du phénix
Albus & Cedrella & Nicolas & Césaire

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Domaine des Delacour, France - Provence, Février 1914

L’émulation des lieux en ces fades journées d’hiver égayait le manoir de tant de joliesse comme d’exultation. Nerveux et ordonnés, les employés du domaine s’étaient assignés la tâche, très tôt dans la matinée, de dresser les tables et l’argenterie, illuminer la salle de réception de bouquets de fleurs fraîches et de repasser les nappes. Ni elfe ni magie crépitant dans les recoins du manoir, seuls les moldus s’affairaient dignement à recevoir les convives de ce midi ; comme chaque premier samedi du mois de février, Césaire s’attelait à coordonner un gala de bienfaisance en son domaine. Conviant ainsi l’aristocratie française moldue, laquelle s’auto-congratulait de sa générosité à l'égard de la plèbe tout en jugeant son voisin de table sur ses accoutrements. Fort heureusement le caractère policé et convenable de ses invités n’invoquait jamais de tragédies ni de mélodrames ; en dépit d’une hypocrisie se tissant entre certaines Maisons, ces galas se déroulaient sous de très bons hospices et les conviés allégaient volontiers leurs portefeuilles en faveur de la recherche médicale moldue. Une idée ayant germé en l’esprit de Césaire depuis le décès de sa chère et tendre, emportée par la tuberculose voilà déjà trois brèves années. « Monsieur Delacour. » La gouvernante en chef du domaine interpella poliment le maître des lieux d’une voix humble et polie. Elle le toisa de ses yeux d’un vert vif, regard de chat couvé par autant de rides indiquant un âge mûr. « Devons-nous proposer une toilette de réception à Mademoiselle ? » Mademoiselle Cedrella, comme les domestiques appréciaient modestement à la désigner, avait été la cible de leurs attentions cordiales et chaleureuses depuis leur arrivée au domaine quelques jours auparavant. Césaire réfuta l’idée et, comme il parlait d’une voix ferme et bienveillante, acheva la conversation en ces mots : « Cedrella préfère porter les robes qu’elle confectionne de sa main, mais je vous remercie de votre sollicitude Louisa. »

Césaire avait pris soin d’expliquer à sa fiancée le rigide protocole de l’aristocratie française, lui conseillant d’opiner du chef sciemment puisqu’ils aimaient à s’écouter parler, et de ne jamais aborder le sujet de l’univers sorcier en présence de tous ces moldus. Il avait ainsi parachevé ses préconisations en lui assurant que tout se déroulerait sous les meilleurs hospices puisque, se refusant à la laisser à sa solitude auprès de ces inconnus, il lui offrirait son bras comme l'assurance de sa compagnie.

Midi sonna enfin et le manoir avala dans sa gueule fastueuse tant d’hommes et de femmes élégamment apprêtés. Bien vite les conversations se dispersèrent vivement, sous des éclats de rire et d’admirations mutuelles. L’on congratula le voisin comme on se renseigna sur la bonne tenue de ses finances et la bonne santé des héritiers. Césaire se penchait à l’oreille de Cedrella avant chacune de leurs salutations, s’assurant de son bien-être. « Monsieur Delacour. » « Très chère comtesse. » Il fit un baise-main à cette femme d’un certain âge, l’élégance rare mais le parfum chargé, qui s'était avancée vers le couple d’une déférence polie. Elle le complimenta sur la qualité de sa réception, comme à son accoutumée, précisa-t-elle, puis posa son regard curieux sur la jeune femme. « Qu’il est plaisant de rencontrer votre fiancée. J'ai ouïe dire que vous étiez de la noblesse anglaise. De quelle maison êtes-vous donc, ma chère ? » « De la noble maison Malfoy. » Césaire s’arrogea le droit, pour une rare fois, de dérober la réplique de Cedrella afin de lui éviter tout embarras éventuel. A cette réponse troublante, la comtesse fouilla dans sa mémoire tout en se pinçant les lèvres, feignant de connaître cette nouvelle maison. « Oh mais bien sûr ! » Elle couva derechef son embarras dans un regard fuyant qui tomba par-dessus l’épaule de Césaire. Observant deux hommes à l’allure étrange, dont l’un arborait une tenue qui lui parut curieuse. « Quelle tenue excentrique. Les capes sont-elles à la mode à Paris ? J’en doute fortement, je reviens tout juste de la capitale. » Césaire se retourna alors, accrochant de ses prunelles bleues la silhouette de ses deux amis avec étonnement. Arborant un sourire amusé à la vue de l’accoutrement élégant mais sorcier d’Albus, il se contenta alors de répondre : « Ne le jugez pas trop sévèrement. » plaisanta-t-il. « Il est anglais. » Gallois.

Césaire s’excusa auprès de la comtesse de son retrait et, conviant d’une main tendre Cedrella à le rejoindre, eut tôt fait de s’avancer vers les nouveaux arrivants. Entrouvrant les bras avec chaleur et enthousiasme, il embrassa ainsi Nicolas et Albus. « Mes amis ! Je suis à la fois ravi et quelque peu anxieux de vous savoir ici. » Froncement de sourcil plissant ainsi son front. Y avait-il une urgence justifiant de leur présence en cette réception de moldus ? « Il ne me semble pas que vous ayez déjà eu l’occasion de rencontrer Cedrella. » Présentation soufflée sur ses lèvres bienveillantes et tendres. Les fiançailles du français n’étaient sans doute guère passées inaperçues, mais le minois de la jeune femme ne s’était pas encore fait connaître auprès de ses amis.
_________________________________________
* les paroles en italique sont prononcées en français


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le chant du phénix — février 1914   Le chant du phénix — février 1914 EmptyLun 13 Juil - 15:52

(c) DΛNDELION

Le chant du phénix
Albus & Cedrella & Nicolas & Césaire

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Londres, Angleterre, février 1914. L’astre s’érige au firmament, roi des cieux britanniques. Éveillés depuis plusieurs heures, le français et le gallois préparent les derniers détails d’une entrevue prometteuse. Un regard entendu s’échange entre les deux dandy. Vêtu de soieries excentriques, Albus adresse un sourire enjôleur à l’alchimiste. Il se côtoient, enfin, après pas moins de trois années de flirt opiniâtre. Une victoire de luxure et d'érudition pour celui en ébullition aux pieds de son maître de pensée. Ravalant un soupir, les prunelles d’Albus Dumbledore soutiennent celles de son antagoniste avant de dire : “Mon Nicolas, comment devrais-je m’adresser à toi ?” Ses dextres parcourent savamment son avant bras, l’effleurant en espérant provoquer chez lui une réaction. Il ajoute, sur le ton de la plaisanterie et dans la langue de l’autre, appris pour lui la veille, à la lueur d’une bougie. “Très cher monsieur Flamel. Vous ici ?” L’accent claque la langue et il accompagne ses mots d’un rictus léger. “Il n’y a que vous pour faire usage d’autant de conventions, même verbales.” Levant les yeux, il se rapproche de l’immortel et réajuste sa cravate, déposant par la même occasion un baiser sur ses lippes. “Je compte sur toi pour m’orienter. Entre les moldus et ton peuple hexagonal, je serai en terrain inconnu.” Il se penche près de l'âtre et relit le contenu d’un parchemin. Un nid d’aristocrates, c’est là qu’a lieu la réception à laquelle ils se rendent tous deux. Le briseur de sorts agrippe une cape de velours et la place nonchalamment sur ses épaules. “Allons-y ?” Propose-t-il dans un dialecte approximatif. Intimant à l’autre de le suivre, ils transplanent tous deux jusqu’en outre manche. De l’autre côté de la manche.

Domaine des Delacour, Provence, France. Les agates balayent les jardins classicistes et se posent sur quelques statues antiques, dénudées comme le voulait l'Académie architecturale de l'époque. Les domestiques gravitent soudainement autour des deux hommes qui se présentent brièvement. Pénétrant la résidence chatoyante, Dumbledore se tient droit, et mime discrètement les gestes de son amant, visiblement perturbé par les convenances dont il ignore encore tout. La silhouette de Césaire Delacour s’esquisse enfin, perdu dans une mer de nobles que les deux intrus ne connaissent pas. Le respect qu’il éprouve pour le français a grandi avec leur amitié. Rencontrés par le biais de l'orfèvre, Delacour et lui se sont rapprochés assez rapidement à Londres. Une pensée similaire et des idées à foison concernant l’évolution de la magie élémentaire, Césaire tente encore de l'attirer dans les filets de son département. Une offre qui lui plait plus qu’il le laisse entendre, mais Albus est avant tout un homme de terrain. La théorie n’est rien sans la pratique des sortilèges. L’air amusé du chercheur et directeur détache sur l’anglo-saxon. “Bonjour mon ami.” Crache-t-il dans la langue de Molière, l'assassinant en quelques syllabes. Mes amis ! Je suis à la fois ravi et quelque peu anxieux de vous savoir ici. L'inquiétude qui se lit sur son visage est partagée, elle aussi. Entre comtes et comtesses le sang mêlé se voit désabusé. Au service de la Coopération magique internationale, il est pourtant habitué aux intronisations cérémonieuses auxquelles il est parfois convié. Il s’efforce de faire honneur à leur hôte et garde les apparences, allant jusqu’à dissimuler soigneusement son bien le plus précieux dans sa cape. Sa baguette. “Anxieux ?” Souligne-t-il, taquin. “Tes vieux amis étaient dans le quartier. Nous nous sommes dit que nous pourrions te saluer.” Les babines rehaussées d’un sourire, il songe aux hectares déserts autour du palais.

Il ne me semble pas que vous ayez déjà eu l’occasion de rencontrer Cedrella. Baissant son regard ambré, il observe la sylphide pendue au bras de l’héritier des Delacour. Une sorcière dont il a eu des échos à travers leur union. Il remarque surtout son âge qu’il ne soulève pas. Apres tout, qui est-il pour juger. Il partage sa couche avec un homme dix-huit fois plus vieux que lui. “Cedrella.” Sa voix résonne en anglais. Il murmure ensuite, conscient des sans magie qui se déplacent autour d’eux : “Albus Dumbledore, briseur de sorts du ministère britannique. Un plaisir de faire votre rencontre.” Les présentations faites, il poursuit sur un ton chaleureux : “Votre fiancé est un ami qui m’est cher, mes voeux de bonheur.” Faisant quelques pas en direction de Césaire, il laisse le temps à Nicolas de se présenter avant de dire : “Césaire, monsieur Flamel et moi venons avec des nouvelles du Royaume-Unis. Pouvons-nous nous entretenir avec toi, en privé ?

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* les paroles en italique sont prononcées en français


(c) DΛNDELION ; @cedrella malfoy @nicolas flamel @"césaire malfoy"
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Cedrella Delacour
sans camp
Cedrella Delacour
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pseudo : Morante
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particularité : Légilimens apprentie et magie sans baguette
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le chant du phénix — février 1914   Le chant du phénix — février 1914 EmptyMer 15 Juil - 11:01

(c) DΛNDELION

Le chant du phénix
Albus & Cedrella & Nicolas & Césaire

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
  Elle avait tissé sa robe dans les couleurs de l’aurore, mélange de feu et de lumière blanche, là, assise entourée de ces personnes se dépêchant d’organiser le banquet de charité tous les samedis donnés ; ni elfes, ni serviteurs usant de baguettes ni de magie, elle avait posé la sienne sous son oreiller, s’était interdit de prononcer les sortilèges rassurants. Nue devant un environnement dont elle s’adaptait rapidement cependant. Cedrella veillait sur la petite dernière des Delacour, Rose dessinait tout en babillant et elle se pencha afin de contempler les vertiges d’innocences et les caresses de l’imagination de l’enfant, au moins était-elle épanouie cette petite fille. Main tendue, elle s’engagea dans la grande chambre, une robe posée sur le lit de princesse ; j’espère qu’elle te plaît ! Mais il n’y eu pas de mot, juste un regard amoureux enlacé dans l’inquiétude du doute.  « On avait dit que tu resterais toujours près de mes yeux Rose. » Et Cedrella la mère eut peur pour sa fille, les gens s’attrouperaient, Rose se perdrait dans la foule, on l’enlèverait… Elle l’aida à s’habiller avant de la laisser libre et de s’occuper elle même de sa présentation. Les couleurs d’un lever de soleil partout sur les jupons, quand elle marchait le soleil tantôt brunissait tantôt aveuglait.

 Césaire, dans sa prévenance et sa douceur, dans son exigence aussi mais sa protection, lui avait expliqué les coutumes, les mœurs, les gestes à adopter, cacher à tout prix le secret de la sorcellerie, elle avait pensé à l’inquisition qui avait condamné des milliers de son peuple, un peu apeurée, hésitante, elle avait acquiescé, avait réfléchi, calculé pour ne pas commettre de faux pas. Cedrella prit le bras de Césaire, toujours son ancrage quand la mer houleuse de la foule se dévoilait angoissante. Ses yeux s’accrochèrent au visage solaire, elle s’apaisa. A cette femme bourgeoise, elle ne répondit pas, le compagnon prit le relais et elle l’en remercia par un sourire timide et tremblant. Deux ombres glissaient parmi la foule ; ses opales attirées par les deux silhouettes qui s’approchèrent furent surprises, joyeuses, ils n’étaient pas de la population moldu, leur vêtement de sorcier prouvait leur appartenance à son monde magique. Césaire la présenta, elle tendit sa main gantée de coton blanc, d’une poigne tendre.  « Enchantée » Murmura-t-elle à l’entente de l’identité.  « J’ai du lire quelques articles sur votre génie dans la gazette du sorcier » Songeuse, repensant aux éloges qui pleuvaient sur la peau de cet inconnu qu’elle connaissait par le biais de papier. Et l’autre visage nimbé dans la sagesse s’approcha aussi, la convention des serrages de main.  « Vous devez être Nicolas Flamel, le légendaire » Ne put s’empêcher de laisser ses iris adorables vagabonder dans l’admiration. Lorsqu’Albus Dumbledore proposa un entretien privé, Cedrella délaissa sa main après avoir serré fort le tissu qui le recouvrait et le haussait dans le raffinement et la délicatesse, le tissu de lin crème. Il n’y eut pas besoin de mot pour lui signifier qu’elle se retirait, son bras s’échappant de l’étreinte de son fiancé. Dans la douceur de l’abnégation, Cedrella sut que cet entretien ne la regardait pas, cependant l’inquiétude quant aux enjeux politiques l’amena à froncer ses sourcils quand elle ne put résister à se mordiller les lèvres.


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