AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 One way or another + nile shafiq & the dark squad

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Selina Parkinson
coalition sorcière
Selina Parkinson
crédits : muggle (avatar) - signature (non uccidere) - profil (prue love)
face claim : phoebe tonkin
pseudo : pisces / clémence
One way or another + nile shafiq & the dark squad 200726080540256032
études : (serpentarde, 1892 à 1899) années douces et regrettées
particularité : (legilimens) en formation
One way or another + nile shafiq & the dark squad Empty
Message (ϟϟ) Sujet: One way or another + nile shafiq & the dark squad   One way or another + nile shafiq & the dark squad EmptySam 18 Juil - 17:32


one way or another
the dark squad + @nile shafiq


La rage frappait encore son visage de poupée, incapable de lisser son regard, de faire disparaître la fine ride entre ses sourcils. L’inquiétude la taraudait, car sa carrière se jouait probablement sur cette affaire. Son honneur aussi. Parce qu’il n’y avait plus grand monde avec des pouvoirs, ici, ce qui signifiait plus de travail, et d’autant plus de boissons pour tenir. L’alcoolisme la menaçait vraiment, les pertes de mémoire s'intensifiaient, mais sans cela, elle ne tenait pas. Méthodiquement, après chaque verre, la potion mentholée pour sauver les apparences, un presque dressing dans son bureau, et des dossiers : partout. Un tri important pour distinguer qui pouvaient être les auteurs de l’attaque, la gestion délicate de Potter qui menaçait de détruire chaque sorcier sur son passage, et la diplomatie ponctuée d’un sourire de convenance, et les mots bien choisis pour ne pas provoquer plus de vague que nécessaire. Selina était tout simplement éreintée. Jamais se noyer dans le travail n’avait été plus douloureux. Pourtant, elle avait la douce impression que le fugitif se moquait éperdument d’eux. Nile Shafiq ne s’était pas présenté à la convocation. Ne s’était pas excusé. Et après plusieurs heures de discussion pour ne pas froisser les propriétaires de la plus grande banque sorcière britannique, sans pour autant laisser ce crime terroriste impuni, il fut convenu de cueillir le garçon au sein de son lieu de travail. Selina irait seule, dans un premier temps, pour voir s’il se laissait convaincre de l’accompagner. Elle s’attendait au pire, parce que le garçon avait très probablement conservé sa magie. Mais elle n’avait pas peur. Selina n’avait jamais peur. Elle devrait pourtant, parfois, cela lui éviterait bien des tracas. Mais Nile Shafiq n’était pas un tracas, mais un cafard. Et les cafards, on les écrase. Rien ne préparait le garçon à ce qui allait lui arriver.

Selina Parkinson, Cheffe du bureau des Aurors. Je viens procéder à l’arrestation de Nile Shafiq. Merci de m’accompagner à son bureau immédiatement.” Le gobelin la dévisage alors qu’elle montre son passeport du ministère. Avec une lenteur infini, il semble déchiffrer les écritures en pattes de mouche sur le document. Mais ce n’est ni le jour, ni le moment de jouer avec ses nerfs. Elle range d’un coup de main le papier et sort sa baguette à la place. “Il y a quelque chose que vous n’avez pas compris dans immédiatement ?” Elle menace alors un être qu’elle sait capable de la terrasser. Ce n’est pas pour rien que les Shafiq ont choisi des gobelins. Il semble pressé tout à coup, et lance un “Suivez moi” tremblant. Son voisin semble plus assuré, toisant la sorcière. “Quoi, toi aussi Mr Shafiq t’as prévenu de ne pas boire ? Vas-y, arrête moi créature. Enfin, essaies. Je te réduirai en poussière si tu tentes quoi que ce soit.” Elle lance un crucio au monstre qui s’est permis de la regarder de cette façon pour enfin le soumettre à son regard. Ce dernier ne pensait pas se faire attaquer au sein de son lieu de travail, se tord de douleur au sol, et Selina retrouve ainsi son air satisfait. D’un rictus malsain elle chasse les autres gobelins. “Quiconque m’empêchant d’accéder à Mr Shafiq subira le même sort. Ou pire. Allons-y, créature.” Le monstre tremble toujours, ses pas sont peu assurés, mais ils trouvent bien vite le bureau où une plaque rutilante dont le nom du traître est gravé. Et sans attendre, sans prévenir son guide, elle lance le sort. “Bombarda Maxima.” D’un bras, elle se protège, même si des éclats de bois et de pierres la touchent. Mais cela est un grain de sable dans l’océan de sa colère. La poussière l’aveugle, mais elle avance tout de même dans le bureau, et croit y distinguer une silhouette. “Incarcerem” Les liens serrent le garçon pour s’accrocher à son siège, et la Parkinson se délecte presque de la facilité de la mission tant elle était épuisée. “Nile Shafiq, je vous arrête au nom du Ministre de la Magie pour actes de trahison, terrorisme et tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l’autorité.” Ca roule contre sa langue, et ses lippes se tendent en un sourire satisfait. Voilà du travail bien fait.
Revenir en haut Aller en bas
https://pin.it/18P8h6X
Nile Shafiq
culte de morgane
Nile Shafiq
crédits : [ avatar @ moonclaf ]
face claim : [ mena massoud. ]
pseudo : [ spf. ]
One way or another + nile shafiq & the dark squad Tumblr_ovxa5cd1711vmbamko4_250
études : [ gryffondor 1898. ]
particularité : [ magie sans baguette. ]
One way or another + nile shafiq & the dark squad Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: One way or another + nile shafiq & the dark squad   One way or another + nile shafiq & the dark squad EmptyLun 20 Juil - 16:02

(one way or another)
@nile shafiq + @selina parkinson

What's begun is the war that will force this divide.
What's to come is fire and the end of time.

▬ da:i, i am the one


Nile Shafiq, enfin fugitif. Voilà une idée qui ne paraîtrait incongrue qu'à une petite poignée de personnes, à savoir celles qui n'ont pas le privilège de le connaître suffisamment. Pour les autres, il ne s'agirait là que d'un résultat prévisible. Il fallait s'y attendre, tente-t-il de se dire en observant son reflet dans le gallion glissant entre ses doigts. Pourtant, la sensation n'est pas celle qu'il s'est imaginé. Il avait vu une explosion, imaginé l'adrénaline coulant dans ses veines et le cœur serré par la rage du héro. Au lieu de ça, il avait reçu une simple lettre, aucun bruit n'avait été muté lorsque l'horloge avait sonné dix heures, et en place d'une frénésie épique, il avait ressenti un lourd poids s'abattre sur ses épaules.

Ce n'est pas si drôle quand on se sait condamné, avait-il alors constaté avec déception. Condamné à quoi, il l'ignorait encore, mais il doutait être capable de se sortir de ce pétrin. Leur tour de force avait envoyé une onde de choc à travers le monde sorcier, et il s'était dénoncé en transplanant ainsi avant l'arrivée de la beuglante. Et si sa culpabilité n'était pas encore suffisamment évidente, le fait qu'il ait ainsi rejeté la convocation au ministère avait pour ainsi dire scellé son sort. La date limite dépassée, il passait depuis son temps à attendre que le ciel lui tombe sur la tête, s'imaginant une flopée d'aigle l'attendre au détours de chaque rues et derrière chaque porte. Pourtant loin de s’apitoyer sur son sort, le jeune briseur de sort ne s'était pas empêché de vivre, et avait profité du répit que lui offrait cette Parkinson pour prendre quelques dispositions. Sultan délivra la nouvelle à sa fidèle acolyte, et savoir Algie dans la confidence apaisa son esprit. Les Enfants de Morgane ne tarderaient pas à apprendre la nouvelle de sa bouche, et il espéra qu'ils auront suffisamment de foi en lui : même au pied du mur, une flamme brûlait en lui. Pour espérer l'éteindre, ses bourreaux devront l'étouffer eux-même, au risque de se brûler les doigts.

Et l'attente lui semble interminable.
Peut-être est-ce là le sort qu'ils lui réserve : condamné à regarder derrière son épaule et l'attraper au moment où il s'y attendrait le moins. Ce serait vicieux, mais ultimement trop gracieux. Nul doute que, quelle que soit leur stratagème, le Shafiq n'est pas au bout de ses peines.

L'idée de fuir lui passait parfois à l'esprit, en posant son regard sur le tapis volant, sur la cheminée, sur le portoloin. Il pourrait s'envoler jusqu'à l'autre bout du pays, se terrer dans la forêt des Lovegood, ou profiter du mariage Flamel pour prendre quelques mois de vacances dans le sud de la France. Nile pourrait disparaître de la circulation, et alors le blâme se reporterait sur le Shafiq le plus proche. Genesis. Cela, l'omanais ne pourrait jamais le permettre, ni se le pardonner.

Maât avait ses yeux divins fixés sur lui, et il n'échapperait pas aux conséquences de ses actions.
Conséquences, AH. Voilà un concept nouveau.

L'heure n'est plus à la fuite.
Pour protéger son double, il se ferait martyr.

Et en attendant la sentence, il convenait de faire comme si de rien n'était. De continuer à se rendre à Gringotts, un sourire désinvolte aux lèvres. De supporter les gobelins taciturnes, de regarder Tariq dans les yeux, d'évader ses questions et de prétendre ne pas être en froid avec Genesis. Des cendres dans la cheminée, vestiges d'ébauches de lettres jamais terminées qui lui étaient destinées. Souhaite-t-il réellement qu'Algie soit la porteuse de ses dernières paroles ? Oh et puis, qu'est-ce qu'un mot accomplirait ? Les mots ne sont que ça : un enchaînement de syllabes. Les actions parlent plus fort et cette fois, il s'était surpassé.

Et quand sonne son heure, Nile Shafiq n'essaye pas de se défiler. Coincé comme un rat dans le large bureaux vidé quelques jours plus tôt. Ses plus précieux artefacts entreposé dans son coffre personnel. Prévenant, il y a également dissimulé sa fidèle baguette, juste au cas où ils leur prendrait l'idée de la briser devant ses yeux. Ses erreurs le rattrapent dans une explosion assourdissante qui entraîne débris de bois, de verre et un épais nuage de poussière. La déflagration le prend par surprise et l'onde de choc l'assoit sur son fauteuil soufflé jusque contre le mur. Complètement sonné, il n'a pas le temps d'éviter les liens furieux qui l'y emprisonne, et quand la lumière lui revient, c'est une femme brune au regard furieux qui le toise d'un air narquois.

Nile Shafiq, en état d'arrestation pour acte de trahison et terrorisme.
Oui, c'est à peu près ça.
Et tentative de meurtre, en plus de ça ?
Déjà, l'insolent ricane.

Oh, rien que ça ? Un toux soudaine secoue son buste, ce qui ne l'empêche pas d'arborer un regard défiant. Parkinson, je présume, poursuit-il en haussant un sourcil. Je crains que vous ne me donniez plus de crédit que je ne le mérite. Mais soit. Ils auraient tout le temps d'en discuter, à n'en pas douter. Nous pouvons emprunter ma cheminée pour rejoindre le ministère. Vous trouverez un sachet de poudre dans le petit tiroir juste là.

La langue se débat, mais l'intérieur n'en mène pas large. Piètre acte de résistance qu'il se permet pourtant : il est déjà au fond du trou. Et puis, que l'auror ne s'y méprenne pas : je t'attendais, raclure.
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1018-nile-golden-crown
Selina Parkinson
coalition sorcière
Selina Parkinson
crédits : muggle (avatar) - signature (non uccidere) - profil (prue love)
face claim : phoebe tonkin
pseudo : pisces / clémence
One way or another + nile shafiq & the dark squad 200726080540256032
études : (serpentarde, 1892 à 1899) années douces et regrettées
particularité : (legilimens) en formation
One way or another + nile shafiq & the dark squad Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: One way or another + nile shafiq & the dark squad   One way or another + nile shafiq & the dark squad EmptyMer 29 Juil - 19:32


one way or another
the dark squad + @nile shafiq


Elle était prévenue, qu’il était fier. On lui avait même sussurré insupportable. Et pour cela, Selina avait l’habitude, voilà bien des qualificatifs qu’on usait à son encontre. Ainsi, ils étaient pareils miroirs, mais brisés de chaque côtés, opposés par tant de biais, mais pourtant si similaires. “J’avais presque oublié à qui j’avais à faire… Un petit malin qui n’a peur de rien. On verra ça dans quelques heures.” Elle le dénigre, Selina, parce qu’il n’est rien, rien d’autre qu’un grain de sable qui irrite, qu’il faut noyer pour se débarrasser. Voilà une bien belle idée à mettre à exécution. Elle allait y réfléchir.

Mais pour l’heure, elle trouve de l’amusement autrement. Il veut jouer, elle va jouer, mais elle a plus de flèches à son arc que lui. C’est Selina qui mêne la danse, toujours, et celle de la vengeance avait un rythme entrainant dont elle ne se lassait jamais. Pour ses proches, pour Henry, pour tous ceux qu’il a réduit à la paralysie, elle allait marqué son corps de façon indélébile. “Diffindo.” Une fois, quelle erreur, ça frappe trop haut. Déjà, le garçon se retrouve ensanglanté, le bras abîmé. Soit. Après tout, certains avaient tendance à dire qu’elle n’était pas assez efficace. Le sort frappe à nouveau, et la coupure se produit sur la cuisse du Shafiq, encore une fois juste au dessus des liens qui l’accrochent à la chaise. Le carmin qui, déjà, perle contre le tissu et qui offre un sourire ravi à la jeune femme. “Oh, je suis vraiment peu adroite aujourd’hui…” Elle lance un nouveau sort au hasard, et la sentence s’applique contre son ventre cette fois. Les plaies sont superficielles, et l’odeur de fer qui chatouille ses narines est étrangement familières, rassurantes. Si cela ne tenait qu’à elle, le gamin arriverait avec une jambe en moins. Mais on l’a réclamé vivant, et c’est la ce que la soldat comptait faire docilement. Elle pouvait s’amuser un peu avant. Parce que Selina connaissait les veines qui pouvaient vider son corps du liquide rosé sans sourciller, comme elle savait où la peau pouvait être déchirer sans conséquences, si ce n’est qu’un gémissement de souffrance et un peu de traces rouges sur le sol, rien d’indélébile, mais tout de traumatique. La violence pour la violence n’était pas assez délectable : ce qui passionnait Selina, c’était bien de voir la terreur aux creux des prunelles, la peur viscérale de la prochaine étape, et la fin de l’espoir qui se consume dans un regard. “Laisse moi réessayer… Je devrais m’en sortir cette fois. Diffindo.” Et encore une fois, le sort qui frappe le mollet, et le sourire fier de la brune en guise de récompense. Elle éclate d’un léger rire, et l’attrape par les cheveux pour scier les liens d’un coup de baguette réussi, enfin, et resserre les chaînes autour des mains de Nile, pour s’assurer qu’il ne tente pas de s’enfuir. “Crois moi, Shafiq, je ne toucherais jamais plus à quoique ce soit venant de toi. M’approcher de ta carcasse m’écoeure, si ce n’était que moi, je t’éviderais ici, juste pour t’entendre hurler. J’ai du protéger des gamins de tes conneries, et je te jure, je te le promets Shafiq, tu vas payer. Je me fous des conventions et des principes, tu vas pleurer bien plus que pour ces petites coupures.” Elle sort de sa bourse de la poudre de cheminette, et l'entraîne avec elle, d’une voix forte et assurée, elle indique dans la cheminée son bureau, pour éviter les regards curieux en débarquant dans l’atrium. Les flammes vertes les emportent dans un éclat, et la banque sorcière n’est plus qu’un souvenir poussiéreux.

Lorsqu’elle voit son bureau en désordre, elle retient une grimace et repousse le traître vers la porte. Tout ça, ce n’était que sa faute. Sa vie était éreintante parce qu’il existait, et c’était insupportable. La marche de la honte commence devant ses collègues, le sourire de celle qui a vaincu, elle le malmène en tirant sur les liens plus fort que nécessaire. “Nile Shafiq, mesdames et messieurs !” Et d’un rire mauvais, elle le pousse dans la salle d’interrogatoire. De la meilleure manière, elle n’a rien installé, il peut rester debout ou s’asseoir au sol, tel le chien qu’il est : prêt à mordre, mais jamais assez terrifiant, à quelques doigts de l’euthanasie. Et Selina se ferait un plaisir de se débarrasser de lui. “Bienvenue dans ta nouvelle demeure, pour longtemps. Peut être devrions-nous prévoir une cellule jumelle pour Genesis ?” Elle sourit sans retenu, et s’approche de lui, louve agressive. “Dis moi, qu’est ce qui te ferait le plus de mal ? Ma baguette qui te détruit, ou moi qui démolit ta soeur sous tes yeux ?” Vengeance imaginaire, Genesis était bien plus intouchable que Nile de son statut. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils s’attaquent d’abord au garçon : pour éviter le conflit diplomatique pouvant ruiner la Grande-Bretagne. Et alors, la porte frappe, son premier comparse de jeu la rejoint pour son plus grand plaisir : le défilé de la torture peut commencer, elle serait la spectatrice attentive de ce déluge de monstruosité. Pour prendre des notes, évidemment.
Revenir en haut Aller en bas
https://pin.it/18P8h6X
Nile Shafiq
culte de morgane
Nile Shafiq
crédits : [ avatar @ moonclaf ]
face claim : [ mena massoud. ]
pseudo : [ spf. ]
One way or another + nile shafiq & the dark squad Tumblr_ovxa5cd1711vmbamko4_250
études : [ gryffondor 1898. ]
particularité : [ magie sans baguette. ]
One way or another + nile shafiq & the dark squad Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: One way or another + nile shafiq & the dark squad   One way or another + nile shafiq & the dark squad EmptySam 1 Aoû - 20:36

(one way or another)
@nile shafiq + @selina parkinson

What's begun is the war that will force this divide.
What's to come is fire and the end of time.

▬ da:i, i am the one

[ tw; violence  :mhaw:  ]


Un petit malin qui n'a peur de rien.
Sa réputation le précède.
Pourtant, en l'instant, il ne se sent pas très malin, et c'est bien la peur, en plus des liens, qui lui enserrent les entrailles. La peur de souffrir, la peur de voir son plan échouer et d'entraîner Genesis dans sa chute. Celle de finir à Azkaban, ou pire, exécuté. Pourtant ses iris brillent de défiance et d'insolence en réponse au regard meurtrier que l'auror lui lance. De l'autre bout de la pièce, il observe la sorcière agiter la baguette.

Diffindo.
Ainsi, elle a décidé de s'amuser. Il n'aura pas le droit au bénéfice du doute, il n'aura pas le droit à une arrestation en bonne et dû forme, ni à un procès. Il est coupable, et son châtiment commence ici, entre les murs d'ordinaire si réconfortants de Gringotts. Son visage déformé par la torture ornera-t-il la Une de la Gazette du Sorcier dès le lendemain ? Il s'assurera de sourire pour la caméra, si tel est le cas.

Il sent le sort entailler sa chaîne, le sang couler le long de son bras, sa chemise s'imprégner d'une teinte écarlate. Il accueille la douleur d'un gémissement étouffé par sa mâchoire tendue. Comme de l'huile sur le feu, son regard brille désormais de rage.

Sur sa cuisse ensuite, mais c'est son corps entier qui commence à trembler. Quand la troisième coupure l'atteint à l'estomac, ses lippes s'ouvrent et ses soufflements se transforment en plaintes. Des larmes perlent au coin de ses yeux, qu'il retient en se mordant la langue.

Ça fait un mal de chien, mais ce n'est qu'un avant-goût.
Ce n'est rien comparé à ce qu'ils te réservent.


L'assaut sur son mollet prompte son corps à s'élancer en avant et ses bras toujours liés à se tendre, mais Parkinson le redresse bien rapidement en empoignant une touffe de ses cheveux et en le tirant vers l'arrière. Ses lèvres crachent une menace, non, une certitude, et un grognement s'échappe de la gorge de Nile quand elle resserre les chaînes autour de ses poings. Ses doigts s'agitent, son regard s'agite dans tous les sens, s'ancre sur le plus gros grimoire qu'il possède. Un livre de runes. Un sortilège d'attraction informulé, effectué sans baguette, l'épais bouquin gigote hors de sa bibliothèque pour voler et venir s'abattre violemment sur le crâne de son bourreau. Pensée pour une certaine libraire italienne tandis que l'ouvrage retombe lourdement sous le sol et qu'un ricanement secoue son torse.

Inutile, stupide. Pathétique résistance.
Il n'est plus à ça près.
Elle lui entaille la peau. Il lui refile un bleu.

Mais ce n'est pas que toi, réplique-t-il avec fierté en crachant sur ses chaussures. Et c'est loin de le rassurer. Pour autant, si ça veut dire que l'auror doit refréner ses pulsions et le supporter, alors il ne manquera pas de s'en réjouir. C'est toujours ça de pris. Tant d'animosité, est-ce parce que je n'ai pas répondu à ta petite lettre ? Oh, il s'en mordra la langue.

Quitte-t-il Gringotts pour toujours ? Reverra-t-il ce bureau un jour ?
Cette position qu'il n'a jamais demandé, cette offre qu'il a quand même accepté. Que penseront Tariq et Ines de leur fils en découvrant qu'il ne se battait pas du même côté qu'eux ? Comment réagira Genesis à la nouvelle de son arrestation ? Se dira-t-elle simplement que ça lui pendait au nez ?
Ou pire …
Comprendra-t-elle qu'il fait tout ça pour elle ?

Jeté dans la cheminée, il résiste à l'envie de se retourner pour jeter un dernier regard au berceau de son enfance. Gringotts la glorieuse. Ses parures dorées, ses sombres couloirs. Le tintement des gallions, le rugissement des dragons. Il la connaît comme sa poche, tous ses recoins, ses moindres secrets. L'héritage des Shafiq.

Shafiq.
Cette fois, le nom ne le sauvera pas.

Le ministère se dessine derrière un mur de flammes. Chaque pas dans le bureau est couplé d'une douleur lancinante. Son bras, sa jambe en feu. Le tissu commence à goûter et du sang marque ses moindres mouvements. Bien, qu'il salisse le sol de son putain de bureau.

Tu es une femme très désordonnée.

Elle tait son insolence en le jetant dans le couloir froid. Et de là, le spectacle peut commencer. Parade morbide, il a l'air d'un pantin désarticulé. Elle le tire, non, elle le traîne. Elle va trop vite pour sa jambe mutilée. Il entend les ricanements, les insultes, son nom répété avec haine. Parkinson l'exhibe comme un trophée, se pavane d'un pas triomphant. Devrait-il dire hurler qu'elle ne l'a pas attrapée ? Qu'elle s'est contentée de le cueillir ?

Le seul et l'unique !

Il n'a pas le temps d'en rajouter qu'elle l'attrape par la nuque et le pousse dans une salle sombre et austère. Un petit espace vide et froid. Il reconnaît une salle d'interrogatoire dépouillée, pour y avoir déjà mis les pieds. La dernière fois, c'était pour avoir attaqué un aigle. Il avait bien failli ne pas s'en tirer, pourtant, en l'instant, tout cet épisode lui semble bien dérisoire.

Sans un mot, Nile s'adosse contre le mur le plus proche et se laisse glisser sur le sol, pliant sous la douleur des coupures. Il laisse sa tête s'abaisser vers le sol gris. Le cœur manque un battement lorsque la fourbe menace de s'en prendre à Genesis, et il doit user de toute sa volonté pour ne pas bondir sur l'auror. Pourquoi pas, elle ne doit pas être bien loin, se retient-t-il de répondre, par pure insubordination. Mais il ne testera pas les talents de bluff de cette femme. Il ne mettra plus Genesis en danger.

Je gage que cinq minutes en ta compagnie dans cette pièce suffira à me faire perdre la tête. Si tu attends de moi que je te supplie de me jeter à Azkaban, je préfère m'épargner ton petit spectacle. Je préférerais encore que tu me torture devant tous tes petits crétins de collègues dehors. J'imagine que tous ceux-ci ont conservés leurs pouvoirs ? Je parie qu'ils aimeraient bien participer aux festivités. Par Morgane, ma sœur ouvrira sans doutes la marche, et ça, ça me ferait très très mal. Il plante son regard sombre dans le siens. Mais tu ne peux pas te permettre une telle chose, n'est-ce pas ? Si tu le pouvais, tu m'aurais détruit à Gringotts, ou devant une bande de témoins. Or, tu me jettes dans une salle d'interrogatoire, à l'abri des regards ? J'en déduis que tu as des questions à me poser ? Je suis tout ouïe.
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1018-nile-golden-crown
Selina Parkinson
coalition sorcière
Selina Parkinson
crédits : muggle (avatar) - signature (non uccidere) - profil (prue love)
face claim : phoebe tonkin
pseudo : pisces / clémence
One way or another + nile shafiq & the dark squad 200726080540256032
études : (serpentarde, 1892 à 1899) années douces et regrettées
particularité : (legilimens) en formation
One way or another + nile shafiq & the dark squad Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: One way or another + nile shafiq & the dark squad   One way or another + nile shafiq & the dark squad EmptyMar 11 Aoû - 21:02


one way or another
the dark squad + @nile shafiq


Elle prend un malin plaisir à le voir souffrir. Parce qu’alors lui vient en mémoire le regard horrifié de Naiara quand sa plus jeune manqua de manger la nourriture empoisonnée proposée par les sorciers de son clan. Une gamine. Il avait fait du mal à une gamine. Et il pensait s’en sortir sans problème parce qu’il s’appelait Shafiq. Over my dead body. Elle regarde le liquide coulé en dehors de son nid avec une certaine familiarité : le gouvernement lui avait appris à se délecter des effluves de rouille qui finissent carmin au sol. C’était là sa première satisfaction, que de le voir se soustraire à son autorité par la force. Comme on se joue d’un animal, la tortionnaire laisse échapper entre ses lippes un “Good boy” lorsqu’elle le voit gémir au bord des larmes. Mission accomplie, n’en reste qu’elle a encore beaucoup, beaucoup de travail avec Nile. Tant de choses sont prévus pour lui, tant de choses qu’il n’imagine qu’à peine. Et qu’il subira sûrement en bronchant, mais la douce voix de la souffrance sait être berceuse aux oreilles de Selina.

Mais le garçon a décidé de se défendre, un peu. Et alors qu’elle ne s’y attend pas, l’arrière de son crâne est brutalisé par un livre qu’elle identifie pas. “Son of a bitch!” Ca franchit ses lèvres sans qu’elle puisse avoir le temps de réfléchir, et bien qu’elle aimerait le détruire, là, maintenant, tout de suite, elle ne peut pas. Ce ne sont pas les ordres. Alors, docile, non sans le secouer un peu au passage, elle disparaît accompagné de la carcasse qu’elle traîne sans peine au Ministère. Il allait voir, s’il pouvait s’en prendre à elle ainsi sans conséquence. Sa vengeance sera terrible, qu’il s’y prépare, car quand elle le souhaitait, Selina savait être pleine d’imagination.

Il semble être prompt à l’irrespect, mais ce n’est pas le premier voyou que Selina remet à sa place. Elle a l’habitude de la rébellion, de l’excès de zèle. Ca ne la dérange pas, parce qu’elle se languit d’avance de trouver dans son regard toute la perte de cette insubordination. Bientôt, il la suppliera, et bientôt, elle refusera d'accéder à ses demandes. “Ferme la, Shafiq.” Qu’il se permette lui, de juger son bureau en désordre causé par sa faute ? Honteux. Elle brûle d’une nouvelle colère, et chaque phrase qu’il se permet de prononcer renforce sa haine contre le sang-pur. Elle n’était pas censée se battre contre les siens, pourquoi ne pouvait-il pas être docile et froid, à l’écoute de leur ministre ? Non, à la place, il devait mettre en danger toute leur population, et ça, elle ne pouvait pas l’accepter. Selina n’aimait pas le sang pour le sang -enfin, peut être un peu- mais quand il le fallait, elle savait le faire couler. Alors qu’ils avancent, ou plutôt, qu’elle le traine, elle serre les dents et réplique. “Tu ne sais pas la fermer, hein, Shafiq ?” La colère qui gronde, elle se sent alors plus animal qu’humaine, parce qu’il fait ressortir ses pires instincts défensifs. Oh, comme elle allait lui faire du mal. Selina était peut être féline, tout compte fait.

Il semble en piteux état. You deserve it. Elle ne peut retenir un sourire de satisfaction, parce qu’elle se sentait gagnante, dans toute cette histoire : ils avaient tant perdu, la vengeance était en cours, et cette vendetta se terminera dans le sang, ou elle n’aura pas de fin, c’était écrit, Selina en était convaincue. Et il semble un peu désordonné dans ses propos, tangent comme s’il ne savait pas vraiment par où commencer, ni quoi dire pour se défendre. Mais il avait raison, l’idiot, il était vivant pour ce qui était caché dans son cerveau, et pas pour autre chose. Quoique…

Un crucio qu’elle lance un peu au hasard, juste par plaisir de le voir gigoter un peu. “Ici, je suis Lady Parkinson. Tu ne me tutoies pas, Shafiq. Pas de familiarité, à chaque erreur, tu en paieras le prix. Compris ?” Elle s’accroupit face à lui, joue de sa baguette sur le visage du garçon, et rappelle sa menace, tangible. “Sois discipliné, et peut être que tu sortiras entier d’ici.” Elle se relève, et laisse ses talons claquer vers la porte. “Tu devrais venir ouvrir, Nile, c’est pour toi. Lève toi et marche, je ne veux pas te traîner au sol.” Elle l’observe se déplacer difficilement, un sourire satisfait qui trône sur ses lèvres. Elle pousse la porte une fois qu’il fait face au morceau de bois, et se place sur le côté afin d’être cachée par le mur. Une elfe se trouve à côté de la silhouette de Genesis Shafiq, droite comme un piquet, glaciale et digne de son rang, toisant son frère de ses yeux. “Tu parlais de ta soeur, Shafiq ? La voilà.” Et son plan marchait alors à la perfection, comme elle s’en doutait, c’était la brune qui était la plus grande peur du petit garçon qu’il était au fond. La peur de perdre son double, qui se matérialisait devant lui. Un épouvantard convaincant, irréel, mais présent pour le terrifier. Que la partie commence.
Revenir en haut Aller en bas
https://pin.it/18P8h6X
Nile Shafiq
culte de morgane
Nile Shafiq
crédits : [ avatar @ moonclaf ]
face claim : [ mena massoud. ]
pseudo : [ spf. ]
One way or another + nile shafiq & the dark squad Tumblr_ovxa5cd1711vmbamko4_250
études : [ gryffondor 1898. ]
particularité : [ magie sans baguette. ]
One way or another + nile shafiq & the dark squad Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: One way or another + nile shafiq & the dark squad   One way or another + nile shafiq & the dark squad EmptyMer 12 Aoû - 20:18

(one way or another)
@nile shafiq + @selina parkinson

What's begun is the war that will force this divide.
What's to come is fire and the end of time.

▬ da:i, i am the one

[ tw; violence  :mhaw:  ]


Il plie sous la colère de Selina Parkinson.
Elle lui renvoie l'insolence de ses mots du bout de sa baguette, lui fait ravaler ses provocations, écrase ce qu'il lui reste de sa dignité sous le talon furieux qui résonne dans la pièce vide alors qu'elle tourne autour de lui, comme un prédateur encercle sa proie. Le geste nonchalant, presque insultant, délivre pourtant une douleur qui lui embrase chacun de ses muscles. Elle lui inflige mille souffrances comme s'il ne s'agissait que d'une formalité, mais pour lui, c'est son corps entier qui se tord sous son impulsion : son front heurte le sol, l'air s'échappe de ses poumons, rendant alors impossible le moindre son de quitter sa gorge. L'implosion des nerfs, qu'elle pourrait autant lui arracher avec les dents et l'envie, le besoin désespéré que ça s'arrête. La sueur déjà forme une flaque au niveau de son visage plaqué contre le carrelage froid, ou bien est-ce les larmes qu'il ne sent pas couler le long de ses joues ? Pathétique petite larve qui tremblote au pieds de la terrible Auror, incapable de hurler, incapable de la supplier d'arrêter.

Tant mieux. Il ne veut pas lui donner ce plaisir.

La douleur ne dure qu'un instant, mais cela lui semble déjà une éternité. Quelques instants suivant la délivrance, il ne peut encore qu'entendre le battement incessant de son cœur à l'intérieur de son crâne. Ce n'est que l'échauffement, se dit-il quand il peut penser de nouveau, en réprimant un gémissement d'horreur. Car il ne veut plus jamais ressentir une telle douleur. Car il sait parfaitement, le Shafiq, qu'il n'est pas assez fort pour le supporter.

L'avertissement de l'auror semble venir de très loin, pourtant sa poigne sur ses cheveux le ramène à cette cruelle réalité. Elle le redresse sans ménagement, le force à confronter son regard glacial. Le siens, d'ordinaire si vivant, brûlant, semble déjà éteint. Mais la fausse promesse susurrée à son oreille parvient à lui faire grincer les dents, et c'est un renâclement moqueur qu'il lui livre en guise de réponse.
Discipliné n'est pas un adjectif qu'on pourrait un jour utiliser pour le décrire : peut-être est-il temps que Selina Parkinson et Nile Shafiq fassent enfin connaissance.

D'un mouvement de tête revanchard, il vrille son regard dans celui de son bourreau, dernière provocation avant qu'il ne crache sur ses chaussures. Voilà ce qu'il pense de son ultimatum à la con. Sortir entier, il n'en espère pas tant, mais il pense savoir qu'elle ne lui coupera au moins pas la langue avant qu'il ne lui ait révélé ce qu'elle voulait savoir. Il ignore encore quelle arme constituera son silence, mais pour le moment, c'est tout ce qu'il possède comme moyen de défiance. Alors déjà, l'omanais se brave pour le prochain assaut. Il sent déjà son corps se tendre sous les restes de la douleur lancinante, alors que Selina n'a pas encore levé sa baguette.

Mais à défaut du sort redouté, c'est un frappement lugubre à la porte qui répond à son acte inconscient, comme si l'instant avait été parfaitement planifié. Comme si quelqu'un, quelque part, savait exactement ce qu'il ferait. Un profond silence suit les retentissements, avant d'être rapidement brisé par les ricanements de la jeune femme. Ses ordres claquent dans l'air, et le cœur de Nile s’enfonce dans sa poitrine. Pourtant, c'est la tête haute qu'il s'exécute. Si ses jambes peinent à le porter, et que ses pas rappellent l'allure d'un vieillard moldu que la vie a affaibli, bien loin du jeune homme fringuant qui est prêt à la croquer à pleine dent, son visage retrouve lentement les couleurs de la fierté qu'on lui reconnaît. Celle qu'on lui reproche bien souvent, finalement, et qui agace plus que de raison, mais qui fait indéniablement partie de lui.

A croire que même ça, ils parviendront à le lui arracher.
Car s'il existe une personne face à qui il ne se sent pas de faire le fier, c'est bien Genesis. Et que quand son regard croise celui de son double, c'est un effort colossal qu'il déploie pour ne pas se jeter dans ses bras. Mais ses pupilles sont froides, glaciales, ni chaleureuse, ni accueillantes. Et comment pourraient-elles l'être, après ce qu'il lui a fait ? Il sent ses jambes trembler, et son cœur se serrer tandis qu'elle le regarde avec amertume, avec haine. Un regard qu'il ne parvient pas à soutenir plus longtemps.

« Enfin, tu as ce que tu mérites, Nile. » Sa voix coupe comme du papier de glace, plus douloureux encore que les Diffindo de l'auror.

Celles-ci ne laissent pas de traces visibles autres que les rides qui affaissent son visage. Qand elle le vise de sa baguette, celle-là même qu'il lui a offerte lors de leur anniversaire, il se dit que rien ne pourrait lui arriver de pire. Et alors il percute, il comprend : que malgré la clarté de sa voix, l'éclat de ses yeux, les gestes, la posture, l'accent qui lui correspond parfaitement, Genesis n'est pas réelle.
Il refuse encore de croire que le fossé entre eux se soit creusé au point que la brisure soit irréparable. Il refuse de croire qu'elle s'abaisserait à ça. Genesis, sa sœur, sa jumelle, son double, son tout. Il veut croire qu'elle déplacerait des montagnes pour lui, tout comme il le ferait pour elle. Il veut croire que malgré les mots échangés et les trahisons, elle ne se rangerait jamais de leur côté.

Nile Shafiq. Un petit malin qui n'a peur de rien.
C'est ce qu'il aime dire, c'est ce qu'il aime faire croire. Et pourtant on ne peut tromper la magie.

A Poudlard, c'est un chaporouge géant qui lui est apparu.
Quand il est revenu à Londres, avant de s'engager dans cette guerre déchirant le monde sorcier, rien ne l'effrayait plus que de devoir choisir entre Genesis et Alev. Au final, il n'a choisi aucune des deux.
Il semblerait que maintenant, son épouventard ait encore changé.

Soit.

La colère déforme ses traits. D'un mouvement d'épaule, il essuie les traces humides ruisselantes le long de sa joue droite. Dans son dos, ses mains s'agitent rageusement. Il soutient le regard de Genesis en grognant. Il n'a pas besoin de baguette pour renvoyer la créature d'où elle vient et transformer cette vision d'horreur. Pourtant, il sent son essence magique faiblir. Alors il puise dans sa rancœur pour chasser la peur, draine ses dernières forces pour lancer le sort.

Ridikkulus comme ultime tour de passe-passe. Plus avancé que le genre de sortilèges qu'il a l'habitude de lancer sans l'aide de sa précieuse alliée en bois, il ignore si il fonctionnera.
Peut-être même que Genesis est bien réelle, et qu'il laissera la honte le consumer.
Mais si Merlin le veut, sa sœur adorée fera des claquettes !

Il crache la formule des lèvres, la hurle presque, en propulsant son buste vers l'avant. Quand il ré-ouvre les yeux, c'est comme si une enclume était tombée sur son épaule. A bout de souffle, il observe la figure de sa jumelle se mettre à claquer des talons sur le sol, et sous son ricanement épuisé, se confondre en pirouettes embarrassées.

« C'était fourbe ça, conçoit-t-il en tombant à genoux, un sourire insolent à la commissure de ses lippes. Il ne voit plus où est passé l'auror, ne tente pas de la chercher du regard. Mais il vous faudra faire un peu mieux que ça, Lady Fucking Parkinson. »
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1018-nile-golden-crown
Gellert Grindelwald
coalition sorcière
Gellert Grindelwald
crédits : voluspa + alex
face claim : cillian murphy
pseudo : Kraeken
One way or another + nile shafiq & the dark squad OV1OHUO
études : Quelques années a Durmstrang, d'autres dans des voyages sans but
One way or another + nile shafiq & the dark squad Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: One way or another + nile shafiq & the dark squad   One way or another + nile shafiq & the dark squad EmptyVen 14 Aoû - 13:33

Si certains pensaient que la guerre n’avait pas encore éclaté, alors ils jouaient juste aux aveugles dans un monde qui s’effondrait. Colère au bout des doigts, les veines qui s’embrasaient à la pensée des idiots ayant encore une fois tenté de secouer les fondations du gouvernement, son gouvernement. Gellert gardait les bras croisés, assis à son bureau, jaugeant la situation, les yeux sur des dossiers où s’affichaient les visages de suspects potentiels. Les noms qui étaient tombés, la traque lancée par Alaric Black suite au noces funèbres de son rejeton. Gellert n’aurait pas réagi si seul les sang-purs de cette assemblée avait été touchés, du moins il n’aurait pas déployé autant de problèmes, ces familles idiotes avaient le don de se faire des ennemis et d’ignorer les conséquences de leurs déboires. Mais cette fois, il était clair que les Black ‘n'étaient pas la cible de cet attentat. Il l’avait compris bien rapidement, quand l’Angleterre tout entière avait été frappée par ce mal, mal qu’il ne pouvait contrer, qu’il ne pouvait effacer, qui faisait naître dans l’esprit des quelques sorciers idiots des rêves de faiblesse de celui qui tenait d’une main de fer les rennes du pays. Ses doigts saisissent un verre de whisky, l’avalant d’une traite avant que la porte de son bureau ne s’ouvre à la volée. Kieran apparaissant dans l’ombre du bureau dans lequel ne brillaient que quelques bougies, un geste du sureau et la lumière emplissait finalement la pièce, les iris éclairs et sévères se posant sur le chien de garde. Il avait été limpide, ne souhaitait pas être dérangé, a moins qu’un coupable ne lui soit offert sur un plateau d’argent, alors il se redressait, quittait le trône, la couronne encore enfoncée sur le crâne, sureau au bout des doigts, une cigarette entre les lèvres qu’il écrasait à moitié dans un cendrier en cristal.

Kieran n’avait pas besoin de parler, aussi lorsqu’il ouvrait la bouche un geste de la main suffisait à taire la voix qui menaçait de sortir et d’agacer le ministre. Comme tous ses employés dernièrement, aucun capable de faire convenablement son travail. Il espérait d’ailleurs que Leora soit dans les parages, seule raison pour laquelle Kieran devait être présent ici, chargé de la protection de sa pupille. ”Bureau des Aurors ?” Un hochement de tête suffisait pour que le ministre tourne le dos, rapidement, Perseus suivait dans les pas de son maître. Un raclement de gorge du loup faisait lever les yeux de Gellert au ciel. ”Je n’ai pas besoin de toi. Trouve Albus.”. Il sentait quelque part que cette fois ils avaient enfin trouvé quelqu’un d’intéressant, sachant bien que la diplomatie ne suffirait pas, cette fois Gellert n’avait ni l’envie, ni le besoin de négocier, de mentir, de souffler des paroles tendres aux oreilles des résistants. Non ses yeux étaient teintés de rage, il aurait des réponses, d’une manière ou d’une autre, priant presque pour pouvoir faire couler un peu du carmin pur de l’imbécile qui s’était senti pousser des ailes à ne pas se présenter au rendez-vous imposé par le bureau des Aurors. Si l’on avait déjà retrouvé le gosse, c’était qu’il n’avait même pas pris la peine de se cacher, mais même les murs de Gringotts ne résisteraient pas à Grindelwald, il était temps que tous l’apprennent, que tous le comprennent. Le temps de la politique était révolu, ils avaient lancé les premières offensives auxquelles Gellert n’avait fait que répondre, assez, le Bulgare n’avait plus rien à faire de l’image qu’il enverrait. Ou plutôt, il allait user de ses ténèbres pour que d’autres le rejoignent. Pour finalement écraser les insectes dont les rêves utopiques n’avaient tout simplement plus lieu d’être. Et s’ils ne le comprenaient pas, alors Azkaban serait rempli de leurs carne.
Ses pas le menèrent bien rapidement au bureau des aurors, les murmures cessent à son approche alors que son regard se posait sur ses employés, foudroyant les inconscients qui semblaient n’avoir rien à faire de mieux que de discuter entre eux, sifflement entre les dents et chacuns trouvait une occupation, d’autres disparaissaient dans les couloirs du ministère. Incompétents…. Ses pas le menèrent à une salle d’interrogations, restant en retraits quelques instants pour assister à la scène qui s’y déroulait, un elfe accompagnant avec lui celle qu’il reconnu rapidement comme étant Genesis Shafiq, Parkinson avaient-elle vraiment osé embarquer les jumeaux ? Les libertés prises par le service des Aurors étaient parfois gênantes, mais Gellert devait avouer que l’ingéniosité de la chef du bureau était rafraîchissante quand autour d’elle ne festoyaient que des gros lards satisfaits de leur situation. Il retrouvait en elle une ambition brûlante qu’il savait pouvoir exploiter, maintenant que Potter mangeait dans la paume de sa main, sa poupée le faisait tout autant. Ce ne fut que quelques secondes plus tards, alors que la demoiselle se couvrait de ridicule qu’il compris le stratagème et aussi qu’il découvrait quelque chose que le bureau avait échoué à mentionner, l’utilisation de la magie sans baguette du jeune omanais, il était presque dommage de gâcher un tel talent, la voix du jeune sang-pur résonnait alors, insolence à peine cachée, il crachait sa verve sans cure que sa geôlière pourrait bien lui couper la langue. L’elfe disparaissait rapidement avec l’épouvantard. Et enfin, Grindelwald s’approchait, s’appuyant dans l’embrasure de la porte. ”Il parle encore ? Il aura tenu plus longtemps que je ne le pensais.” Sans un regard pour Parkinson, les yeux éclairs s’étaient posés directement sur celui qui était agenouillé au sol, le sureau battait l’air sèchement, dans un bruit agressif, des cordes de fumées venant encercler les poignets du jeune sorcier pour le tirer de force jusqu’à sa chaise, laissant des marques brûlées sur la chaire. ”Bon travail Parkinson.” Mais maintenant c’était à lui de prendre la relève, il s’approchait alors calmement du prisonnier. Le sureau se glissant sous son menton, le forçant à glisser ses yeux dans ceux de Gellert. Il serait si simple d’ôter toutes les informations qu’il désirait de l’encéphale déjà abîmé par la douleur, simple mais ennuyeux. ”Je ne vais pas répéter ce qui a sûrement déjà été dit.” La voix du ministre restait calme et douce, enjôleur à son habitude, presque séducteur sans craindre quoi que ce soit. ”Réponds simplement et nous pourrons tous retourner vaquer à nos occupations. Fais moi perdre mon temps...et je risquerai d’être moins agréable. Et crois moi, je connais des magies qui feraient passer le baiser du détraqueur pour un sort enviable, et te tuer n’est pas dans mon intérêt.” La baguette coulait sur le torse du jeune homme, au niveau de son coeur. Les liens qui enserraient avant les poignets viennent s’entrecroiser autour du torse du sang-pur, une variante plus sombre du maléfice cuisant, à sa guise il pouvait rendre les liens incandescents, marquer le corps mais bien plus profond, une douleur autant physique que mentale, Gellert n’avait plus rien du politicien charmeur, sa langue passant doucement sur ses lèvres fines. ”Je veux savoir depuis combien de temps les enfants de Morgane existent, la question est simple et peut t'éviter bien des problèmes” La question glissait calmement, Gellert voulait en savoir plus sur cette organisation, le Shafiq en lui même ne l’intéressait qu’à moitié, il ne pensait pas un perturbateur dans son genre être capable d’organiser seul une attaque de cette ampleur, de plus il se doutait bien qu'il ne laisserait rien échapper sur la société à laquelle il appartenait, pour autant qu'il le savait il pouvait être soumis au sortilège de Fidélitas ou à un serment inviolable que même Grindelwald ne pourrait le forcer a briser, en revanche, d'autres informations pouvaient être distribuées, si les noms ne viendraient pas, des indices seraient peut-être lâchés dans les phrases sarcastiques qui ne manqueraient sûrement pas de couleur des lèvres cramoisies du gosse. Et enfin, pouvoir l'utiliser lui pour les faire sortir de leur cachette, les forcer à commettre une erreur, renforcer par cette occasion l’influence de son gouvernement en dénichant ceux qui avaient injustement attaqué la population sorcière, mettre un visage sur les actes commis, seul intérêt aux yeux de Gellert, et le gamin était un pantin entre ses mains.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
One way or another + nile shafiq & the dark squad Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: One way or another + nile shafiq & the dark squad   One way or another + nile shafiq & the dark squad Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
One way or another + nile shafiq & the dark squad
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Correspondances de Nile Shafiq.
» évolution de nile shafiq
» (h/pris) mena massoud — nile shafiq
» interrogatoire — groupe 01. arcturus black + lyrae potter + nile shafiq
» suicide squad - aurors reunion

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: londres la capitale :: Centre ville, Gare Kings Cross et l'Underground :: Ministère de la magie-
Sauter vers: