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 mouth full of white lies (minabel)

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Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
mouth full of white lies (minabel) UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: mouth full of white lies (minabel)   mouth full of white lies (minabel) EmptyMar 11 Aoû - 23:17

(Début Octobre 1914, appartement d'Abelforth) L'angoisse. L'excitation. La colère. La joie. La peur. La détermination. Autant d'émotions qui fatiguaient Abelforth depuis qu'il avait appris, quelques semaines auparavant, qu'il allait être père. Père. L'idée lui arrachait un sourire mi-béat, mi-nerveux. A l'instar de Minerva dont les hormones étaient en ébullition, les sautes d'humeur masculines n'étaient pas à négliger. Surtout lorsqu'on s'appelait Abelforth - l'harmonie avec ses émotions était un concept bien étranger. S'armant de patience chaque jour nouveau qui passait, il travaillait sans réel engouement, les pensées entièrement orientées vers cette petite chose qui germait dans le corps de sa belle. C'était terrifiant. Et à la fois une source ultime de beauté. Vraiment, il ne savait plus où donner de la tête.

Et comme si les raisons de ses préoccupations n'étaient pas assez nombreuses ; la moitié du pays n'avait pas retrouvé ses pouvoirs. Fort heureusement, Minerva semblait particulièrement sujette à la guérison - quel soulagement. Et quel ironie, de ressentir un tel apaisement alors qu'il était lui-même à l'origine de cette contamination. S'il ne regrettait ni sa décision, ni les conséquences que celles-ci avaient eu, dire que le sort de son futur enfant le préoccupait était un euphémisme. Il s'en rendait malade. A n'en plus dormir à nuit. Boule au ventre qui l'accompagnait à chacun de ses déplacements : et s'il s'était rendu coupable de la naissance malheureuse de son propre rejeton ? Ou pire encore. Mais l'hypothèse lui donnait la nausée, et il préférait ne pas y penser.

L'esprit échauffé, il savait qu'il devait avouer, tout avouer, à Minerva. Il lui devait bien ça, après tout ce qu'elle avait traversé, tout ce qu'ils avaient traversé, après tout le courage dont elle avait fait preuve et toutes les craintes qui s'abattaient sur eux. Ils devaient être unis dans cette épreuve, pour le petit bout d'eux qui grandissait petit à petit dans le creux du ventre de l'amazone. Seulement près de deux mois de grossesse ; pourtant, Abelforth s'était parfaitement acclimaté à l'idée d'un trois. Et rien ne pouvait ternir cette vérité.

Fin de journée. Il rejoignit Minerva dans son appartement londonien. Fauve, le chaton adopté par la métisse pendant l'été, l’accueillit en râlant - qu'est-ce qu'il braille ! Lui acceptant une caresse sur le haut du crâne (quel pourri-gâté), Abelforth retira son coupe-vent et posa son chapeau (drôle de manie que lui avait transmis l'Ecossaise). Un peu gêné, mais déterminé, il s'approcha de celle qu'il aimait, alors installée dans le canapé.
Bonsoir, mo ghoal. Elle l'influençait de bien des manières. Baiser déposé sur la tempe de la presque-trentenaire. Demain, elle sonnerait ses trente ans. Et il était hors de question qu'elle fête une bougie de plus sans connaître, véritablement, le père de son enfant. Comment s'est passée ta journée ? Pas trop fatiguée ? Après l'empoisonnement, le retour à la vie normale n'avait pas été aisé - mais la vie devait continuer. Viens en au fait. Je... J'ai quelque chose à t'annoncer, Minerva. Je pense que tu seras en colère, mais je veux être honnête avec toi. Si je veux te protéger au mieux (bien que tu en sois parfaitement capable seule, ah ! Range cette main !), il faut que tu sois au courant de certaines choses et je suis las de te mentir. Il inspira profondément, ayant déballé ces quelques mots sans même reprendre sa respiration. Il était temps de prendre son courage à deux mains, et d'assumer. De plus, je... je m'inquiète pour le bébé. Avoua-t-il à demi-mot. Nouvelle inspiration. Il devait se lancer. Je fais parti de ce groupe à l'origine de l'empoisonnement.
Il l'avait dit. Redressant le regard, il osa à peine affronter les pupilles de la journaliste, conscient qu'il n'y verrait certainement que de la déception. Il avait entendu ce que les gens disaient d'eux. Ce que la population racontait à leur sujet. Ne voyaient-ils pas la noblesse dans leur acte ? L'intention derrière cette perte temporaire de magie ? Encore une fois déçu de l'opinion publique et du contrôle des médias, Abelforth avait été contraint de constater que la bombe n'avait pas eu l'effet esquinté. Il était pourtant si motivé, si déterminé à renverser le pouvoir en place. Les sorciers finiraient par ouvrir les yeux, comme lui l'avait fait. Ils ne leur laisseraient pas le choix.
Avant que tu ne dise quoi que ce soit, je tiens à te dire que je suis désolé. J'aurais dû t'en parler avant. Une simple sincérité se dégageait de ses propos. Ta colère est légitime. Mais contrairement à ce que tu pourras certainement penser, j'agis pour la liberté, pour un monde plus juste. Applaudissements pour le héro. Et je me battrais pour nous sortir de cette tyrannie, quoi qu'il en coûte. Le visage d'Albus qui s'imposa à son esprit ; la déception qui lui emprisonna le cœur. Rien ne le rendait si vulnérable que les choix de son frère. Mais il était déterminé, et il espérait que Minerva comprendrait.
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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
mouth full of white lies (minabel) 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: mouth full of white lies (minabel)   mouth full of white lies (minabel) EmptyMer 12 Aoû - 12:16

Ce n’était pas possible.
Ce n’était pas possible.
L’horloge dans l’appartement à l’ambiance chaude fait un dong qui n’arrive pas à la sortir de sa torpeur angoissée. Minerva est comme figée, là, assise sur le canapé de l’appartement qu’elle a réinvesti suite à son retour des pouvoirs. La respiration est lente, la sensation comme si elle était hors de son corps.
Elle ne pouvait pas croire que c’était vrai, qu’il lui avait fait cela. Elle ne pouvait pas non. Non, non, non. Il devait y avoir une erreur. Nicolas a dû lui donner un souvenir tronqué ou qui a été modifié. C’est forcément cela l’explication. Cela doit être ça cette explication. De ses disparitions qu’elle a passé sous silence ce mois-ci. De son comportement étrange.
Il devait y avoir une erreur ?
Le cœur bat à la chamade et subitement, Minerva McGonagall s’agite alors, sort de cette torpeur horrifiée. L’épuisement s’abattit alors sur elle et saupoudré des hormones déréglées, elle éclata en sanglot en plein milieu du salon, assise sur le canapé, seule… ou tout du moins accompagnée de Fauve qui venait jouer avec ses longues tresses qui tombaient dans son dos. Les sanglots lâchent devant cette subite détresse qu’elle n’aurait pas dû affronter de cette manière.
La journée allait de mal en pis.
Elle avait pourtant bien commencé quand elle s’était réveillée, découvrant que ses pouvoirs revenaient plus rapidement que bon nombre d’autres sorciers. Minerva avait presque retrouvé toutes ses capacités quand bien même le transplanage était encore épuisant, de même que ses transformations ou maintenir une étanchéité de l’esprit complet. Il était donc temps de reprendre des activités normales et cela passait par aller au travail et annoncer au passage qu’elle était enceinte. Minerva avait souhaité être transparente bien que consciente que le sujet serait compliqué. Le bras de fer qui avait alors eu lieu devant Skeeter l’avait épuisée mais elle avait réussi, en bonne militante de ses droits qu’elle était, à négocier quelque chose qui lui allait à peu près, Phèdre était venue à son secours pour faire passer la pilule. Skeeter l’avait en travers de la gorge et elle comprenait : un mois de vacances suivi d’un mois d’absence parce qu’impossibilité de travailler et quand elle revenait, elle lui apprenait que d’ici quelques mois elle devrait partir en congé maternité. Se battre pour ne pas perdre sa place, se battre pour que les remarques sexistes à son encontre cessent et le remettre à sa place, se battre pour qu’elle soit payée pendant son absence. Elle était sortie de là épuisée mais contente et déterminer.
Puis, il avait fallu passer chez W.I.T.C.H. pour la réunion extraordinaire post-empoisonnement. La constatation qui avait été faite était alarmante : les violences faites aux femmes avaient augmenté de manière drastique. Trois noms avaient été ajoutés à la liste des féminicides et Minerva avait cru qu’elle allait récupérer Nile Shafiq et le tabasser elle-même, seul Enfant de Morgane qu’elle connaissait et qui de toute évidence la prenait pour son ennemie. L’arrivée d’Andraste à ce moment précis avait été un choc mais Minerva, pensive et de plus en plus l’humeur sombre, n’avait pas terminé sa journée.
Nicolas.
L’Ordre, la suite et plus précisément Albus. Elle s’était rendue chez lui pour qu’ils parlent de la suite des évènements à savoir redonner les souvenirs à ceux qui les avaient perdus et notamment Albus. Elle ne s’était pas attendue à ce que Nicolas la dirige sur la pensine, persuadée qu’elle, elle n’avait rien oublié.
Le coup de massue derrière le crâne.
Elle a envie de hurler et à peine consciente d’être rentrée, elle s’était posée sur le canapé du salon de l’appartement d’Abelforth Dumbledore, réagissant à peine à Fauve qui réclamait sa pâtée du soir.
Abelforth était un Enfant de Morgane.
Abelforth l’avait empoisonnée, lui avait menti encore.
Abelforth avait sciemment empoisonné leur enfant.
Les larmes de fatigue et de colère s’épuisent pourtant. Minerva subitement se lève et va dans la chambre, en colère et subitement impossible de réfléchir correctement, elle vient attraper sa valise et commença à mettre ses affaires dedans.
Non, elle ne pouvait pas rester en sachant qu’encore une fois, il avait menti, trompé, qu’il l’avait regardée dans les yeux ce soir-là au mariage pour lui dire qu’il ne savait pas faire semblant. Un rire nerveux et dément sort de la gorge de Minerva qui commence doucement mais sûrement à se rendre compte que tout ce qu’elle vit depuis un mois, cette information était la goutte de trop.
Quel genre de père veut-il être pour son enfant ?
Quel genre d’homme veut-il être pour sa compagne ?
Un Menteur ? Un tricheur ? Un empoisonneur ?
Qui était-elle pour lui ? La mère de son enfant ou son ennemie ?
Le miaulement de Fauve la sort subitement de sa crise de colère et son regard se pose sur le chaton qui miaule, peu content qu’on l’oublie. Minerva se penche alors pour le récupérer et le caresse doucement. Fauve, docile parce qu’il sent la chatte en elle, ronronne alors et l’apaisement de son ronronnement provoque un calme insoupçonné chez elle. Elle revient dans le salon et s’asseoit de nouveau sur le canapé.
Le souvenir de leur affreuse dispute qui faisait maintenant plus sens lui revient et subitement, elle se dit qu’elle devait lui laisser une chance de s’expliquer, de lui démontrer qu’il n’était pas l’auteur, qu’elle se trompait…
Alors, elle resta assise et déposa Fauve sur le canapé et attendit.

Une chance.
Une chance c’est tout ce qu’il lui reste.
Parce qu’elle était prête à prendre ses affaires et s’en aller pour de bon cette fois-ci, allant élever seule leur enfant, et qu’il ne la revoit jamais sauf sur le champ de bataille où ils seraient à présents ennemis.
Dans la réflexion de son calme qui lui revient entre deux montagnes russes hormonales, Minerva se demande ce qu’elle aurait fait à sa place. Elle aurait tout fait pour ne pas aller à ce mariage probablement, tout fait pour éloigner Abelforth de toute source d’eau et de nourriture. Elle lui aurait dit la vérité et ils auraient trouvé une solution ensemble. Sauf si elle avait promis de ne rien dire et dans ce cas, elle l’aurait laissé deviner. Peut-être que dans le fond, elle aurait fait la même chose que Nile. Elle aurait protégé la seule personne qui compte mais pas aussi démonstrativement. Peut-être que s’ils devaient se retrouver sur le champ de bataille, elle n’aurait aucune hésitation à l’affronter pour le retenir ou l’arrêter parce que ce serait là son devoir quand bien même l’aime-t-elle de tout son cœur.

La porte s’ouvre mais Minerva toujours dans ses pensées ne réagit pas. Elle entend le bruit caractéristique de la veste et du chapeau posés sur le porte manteau, Fauve qui miaule râleur sur Abelforth, n’ayant toujours pas eu sa pâtée, le parquet de l’appartement qui grincement sous le poids de l’homme à la barbe. Si elle avait relevé la tête pour le regarder, elle l’aurait vu arriver jusqu’à elle mais elle en est incapable. Incapable de soutenir son regard.

« Bonsoir, mo ghoal. »
Mo ghoal.
Comment pouvait-il encore dire cela et oser la regarder dans les yeux après ce qu’il avait fait ? Lui mentir sciemment ? L’empoisonner ?
Baiser sur sa tempe qui anime Minerva qui trouve enfin le courage de le regarder.
« Comment s'est passée ta journée ? Pas trop fatiguée ? »
Elle ouvre la bouche mais aucun son ne sort dans un premier temps alors qu’elle le regarde comme s’il était un étranger.
« Mal. » arrive-t-elle à articuler. Mais c’est tout ce qu’elle arrive à dire avant qu’elle ne voit le sérieux de son visage.
Elle sait ce qu’il va faire et en sachant que la dernière fois il lui a menti ouvertement avant de lui dire la vérité, une part d’elle apprécie l’initiative. Sauf que c’est trop tard et trop grave pour qu’elle laisse passer cela.
« Je... J'ai quelque chose à t'annoncer, Minerva. Je pense que tu seras en colère, mais je veux être honnête avec toi. Si je veux te protéger au mieux »
Elle soupire.
« Ab… » commença-t-elle à lui dire levant la main pour tenter de l’arrêter et vouloir lui dire qu’elle savait.
« (bien que tu en sois parfaitement capable seule, ah ! Range cette main !), il faut que tu sois au courant de certaines choses et je suis las de te mentir. »
Elle a l’impression qu’une pierre lui tombe dans l’estomac. Elle a envie qu’il lui dise autre chose, n’importe quoi, pour qu’elle se trompe. Mais elle ne l’interrompte pas, consciente que cette fois-ci, il veut bien faire, il croit bien faire tout comme il a cru bien faire en empoisonnant tout le monde, elle y compris.
« De plus, je... je m'inquiète pour le bébé. »
Minerva regarde ailleurs et se mord la lèvre pour ne pas sortir une phrase désobligeante. Comment pouvait-il se regarder dans la glace depuis un mois en sachant qu’il a peut être condamné leur enfant ? Les mots de Nile lui reviennent mais elle ne le croit pas. Aucun recul, aucune connaissance des effets à long termes. Des ouïes dires tout au plus. Après un mois de silence à garder cela pour lui, en sachant l’état dans lequel elle était en apprenant la nouvelle, il ne s’inquiète que maintenant pour leur bébé ?
« Je fais parti de ce groupe à l'origine de l'empoisonnement. »
Elle aurait aimé que ce soit faux. L’inspiration et l’expiration qui précède sa révélation est nécessaire alors qu’elle se rend compte qu’elle a perdu le souffle. Subitement, Minerva a envie de vomir et observe le visage du Dumbledore comme si elle ne le reconnaissait pas. Incapable de parler cependant, elle le laisse aller jusqu’au bout, lui, n’osant subitement plus la regarder dans les yeux.
« Avant que tu ne dises quoi que ce soit, je tiens à te dire que je suis désolé. J'aurais dû t'en parler avant. Ta colère est légitime. »
Il aurait pu s’arrêter là, et cela lui aurait suffi. Elle aurait pris les choses différemment probablement engagé la discussion immédiatement. Il savait que ce qu’il avait fait était grave, très grave, pas seulement à elle. Elle n’avait pas besoin de lui hurler dessus pour cela, elle voyait bien qu’il s’en voulait déjà. Mais la suite de ses mots la font changer d’avis.
« Mais contrairement à ce que tu pourras certainement penser, j'agis pour la liberté, pour un monde plus juste. Et je me battrais pour nous sortir de cette tyrannie, quoi qu'il en coûte. »
Silence.
Silence qui s’étire entre eux alors qu’elle le fixe toujours. Dans son regard, c’est la mutation des sentiments. La détresse, le désarroi puis la colère, la tristesse et surtout la déception. Minerva n’arrive pas à parler pendant un long moment. Elle a subitement envie de tout casser et de lui hurler dessus et subitement, elle se lève.
« Tu as deux heures de retard sur ta révélation. Je l’ai appris avant que tu ne rentres et ne trouve le courage de me le dire après un mois de mensonge et de… de… » La voix est froide comme la glace et fait tomber la température de plusieurs degrés. La colère palpable sur le visage de Minerva la rend finalement muette. Elle va dire des choses qu’elle va regretter, elle le sait alors elle préfère observer le silence et rétablir une distance qui lui semble raisonnable entre lui et elle.
Une lionne en cage, c’est l’impression qu’elle donne à tourner et virer comme cela. Une de ses mains se pose sur sa bouche et elle semble un instant reprendre le contrôle.
« Tu sais ce que ton acte d’héroïsme  sur tout le Royaume-Uni a fait, Abelforth ? »
Lui faire comprendre qu’il a merdé comme il ne l’avait jamais fait auparavant. Lui faire comprendre que ses actes ont des conséquences, de grosses conséquences et lui mettre le nez dans la merde qu’il a engendré, lui et tant d’autres. Minerva ne veut plus être compatissante, douce. Pas après ces excuses qui n’en sont pas. Ce sont des non-excuses qu’il lui a fourni sous couvert d’un acte qu’il veut « héroïque ». En vérité, il ne vaut pas mieux que Gellert Grindelwald lui-même.
Minerva se dirige droit sur son sac sans fond et vient sortir trois photos, un parchemin et sa pensine. Devant lui, elle vient poser la pensine et les trois photos avant de se tourner vers lui et de planter un regard rempli de colère.
« Tu me laisses parler jusqu’au bout. »
Elle ne lui a jamais parlé comme cela. Jamais. C’est pour dire la colère qui gronde et l’envie de claquer la porte une bonne fois pour toute qui menace. L’amazone vient pousser devant lui le parchemin. C’est son compte rendu officiel de W.I.T.C.H. qu’elle a pris soin de réécrire. Il y a en gros écrit un chiffre dessus encadré de sa plume un peu rageusement.
« ça, c’est le nombre de femmes en plus que nous allons recueillir dans l’association parce que ce mois sans pouvoir magique a augmenté la violence qui leur ait attribué par leurs conjoints, leurs frères, leurs pères, même leurs fils. Ca c’est le nombre de femmes à la rue avec leurs enfants car sans pouvoir magique. Il a doublé. »
Elle était toujours ébahie de voir que quand un malheur frappait cela retombait toujours d’une certaine manière sur les femmes, femmes qui étaient plus disposées aux tâches ménagères et qui se retrouvaient encore plus sans défense maintenant. Le retour des pouvoirs allaient sûrement légèrement inverser la balance mais si peu en réalité.
« Je te présente, elle vient pousser les trois photographies, trois femmes, toutes n’ayant aucun point commun si ce n’est d’être victimes de violences conjuguales qui les auront menées jusqu’à la table du légiste. Adeline Scoffield, décédée il y a quelques semaines sous les coups de son mari parce qu’elle n’avait plus sa magie ; Tina Albert, décédée de négligence, son mari refusait de croire qu’elle n’avait plus sa magie ; et le meilleur pour la fin, Hella Esclay, décédée sous les coups de son père alors qu’il était en proie à des hallucinations à cause de l’empoisonnement. Pause. Elle ne le quitte pas un seul instant du regard. Elle était enceinte. »
Minerva attend de voir le choc sur son visage, c’est volontaire et assumer. Qu’il comprenne que ses actions sont graves et ont des conséquences. Que son pseudo héroïsme a tué.
« Ce sont les trois noms que j’ai inscrit sur la liste des féminicides pour ton acte contre la tyrannie. »
Elle lui laisse les photos avant de finalement mener sa propre baguette jusqu’à sa tempe. Elle n’en a pas terminé. Elle est loin d’avoir terminé de lui balancer au visage les conséquences de ses actes. Alors, retrouvant un calme maitrisé et calculé, elle ferme les yeux et après quelques longues secondes extrait de sa tempe le filament d’un mélange de souvenir qu’elle vient délicatement mettre dans la pensine sans regarder un seul instant Abelforth.
« Mets ta tête là-dedans. » crache-t-elle avant de se lever et de se détourner. Elle ne l’accompagnera pas. C’est à lui de voir par lui-même.

Souvenir 1 – mars 1914, appartement d’Albus Dumbledore et de Minerva McGonagall
Point de vue de Minerva complet : lien vers le rp


Le premier souvenir qui agite alors la pensine est celui de la création de l’Ordre. Il lui sembla qu’il était nécessaire de commencer par le début de la résistance. Le Phénix, l’Ordre du Phénix naissant de ses créateurs avec Albus à sa tête contre toute attente pour Abelforth qui ne se rappelait pas non plus le double jeu de son frère.

Souvenir 2 – avril 1914, ouverture de l’arène


Le deuxième souvenir est leur action la plus notable, celle-là même qu’il était déjà au courant : l’attaque de l’arène. Echec d’après certains. Réussite d’après d’autres. Elle n’était pas là pour polémiquer sur le sujet mais cela replacerait certaines choses dans leur contexte pour Abelforth.

Souvenir 3 – juillet 1914, bar d’Abelforth Dumbledore
Point de vue de Minerva complet : lien vers le rp


Le troisième souvenir est celui de leur dispute qui n’avait plus queue ni tête pour eux deux depuis que Nicolas avait effacé cette partie de la mémoire d’Abelforth. Minerva était maintenant au fait et consciente que l’action précédente d’Abelforth de ne pas lui mentir était louable. Mais insuffisant et arrivant trop tard.

Souvenir 4 – août 1914, appartement de Nicolas Flamel en présence d’Albus Dumbledore, Nicolas Flamel et Minerva McGonagall

Passage de la réunion concernant Abelforth :
Les lèvres pincées, la métisse observe les deux hommes en face d’elle. Ses traits sont tirés.
« Il doit y avoir un autre moyen. »
« Minerva, nous n’avons pour l’instant pas d’autres options et nous n’avons pas le temps d’en trouver d’autres. »
Elle se lève alors furibonde et fait non de la tête.
« Je regrette, je ne voterai pas oui pour effacer la mémoire d’Abelforth concernant l’Ordre. » Elle ne pouvait pas lui faire ça alors qu’ils s’étaient promis de ne rien se cacher. « Ne peut-on pas le prévenir ? »
Albus ou Nicolas répond. Minerva se passe une main sur le visage et fait toujours non de la tête. Quand le vote a lieu entre les trois fondateurs de l’Ordre du Phénix, elle ne lève pas sa main mais promet que si l’Ordre est en péril et qu’elle est la plus apte de le faire, elle effacera la mémoire d’Abelforth.


Souvenir 5 – septembre 1914, appartement de Nicolas Flamel en présence d’Albus Dumbledore, Nicolas Flamel et Minerva McGonagall, après réunion en catastrophe de l’Ordre.

Point de vue de Minerva :
Ses bras se referment sur la grande carrure du Phénix. Elle le serre contre elle et lui souffle émue :
« Je te les rendrais tes souvenirs. » Minerva McGonagall vient alors déposer un baiser sur le front d’Albus Dumbledore prêt à s’amputer la mémoire pour le bien de l’Ordre alors que toute trace de magie avait disparu de lui et d’elle. « Tu vas me manquer pendant tout ce mois, Albus. Toujours. » Et les larmes coulent alors qu’elle le laisse partir vers son amant.


Souvenir 7 – septembre 1914, appartement de Nile Shafiq.
lien vers le rp


Le septième et dernier souvenir s’éteint sur les traits d’un Nile Shafiq qui l’a sortie de sa vie, elle, en larmes dans l’âtre de la cheminée tandis que les flammes la consumment pour la faire sortir de la pièce.

La Minerva actuelle n’est plus sur le canapé quand il revient dans leur réalité, abandonnant les souvenirs. Elle n’a pas inclus ceux où elle se retrouve dans la forêt en septembre et réapprend à tirer pour se défendre, ni sa réaction devant l’annonce que les Scamander sont déchus, encore moins celui où elle aménage elle-même la grotte dans laquelle les membres de l’Ordre sont censés trouvés refuge si tout tourne mal. Il y avait déjà bien tôt d’informations pour Abelforth et pour elle-même mais il pouvait déjà deviner toutes les conséquences que ce silence de ce dernier mois avait eu sur elle, tout ce qu’elle gardait comme secret alors qu’elle ne voulait qu’une seule chose : se confier à lui.
Dos tourné à la pensine, elle contemple la pluie qui vient de commencer à se mettre à tomber. Sa baguette à la main, elle observe silencieuse avant de finalement se retourner et poser un regard toujours rempli de colère sur celui qui se dit être l’amour de sa vie.
« Tu m’as dit ce soir-là quand nous nous sommes disputés que tu avais l’impression que j’oubliais qui était le véritable ennemi. » Elle s’approche, toujours baguette à la main, le regard noir de colère. « Alors, dis-moi, est-ce que je me trompe réellement d’ennemi ? Que dois-je penser quand ton action soi disant héroïque met des vies en danger dont tu n’as même pas idée parce que tu n’as pas pris cinq minutes de plus pour réfléchir ? Quand je dois garder pendant un mois entier pour moi mes peurs, peur pour le bébé que tu as peut-être condamné sans le savoir, peur pour mes proches qui se retrouvent dans la nature, sans mémoire, sans aucune sécurité, peur pour ma famille que je ne peux plus protéger comme je le veux ?! Dis-moi, Abelforth, est-ce que ça valait toujours le coup de me mentir ? Parce que si pour toi, ça vaut encore le coup et que je mérite cet empoisonnement, je te jure sur la tête de cet enfant pas né que pouvoirs à moitié retrouvés ou pas je te mets la raclée de ta vie en duel, je prends mes affaires et tu ne me reverras plus jamais. »
Les actes ont des conséquences.
@Abelforth Dumbledore
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